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Eglise - Page 690

  • Sainte Faustine en tête du box-office américain

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    De Marzena Devoud sur aleteia.org :

    Le film sur sainte Faustine en tête du box-office américain

    LOVE AND MERCY FILM

    05 novembre 2019

    Le film « Love and Mercy » consacré à la vie de sainte Faustine, grande mystique polonaise du XXe siècle, s’est hissé au sommet du box-office américain.

    Projeté le 28 octobre dans 800 cinémas aux États-Unis, le documentaire-fiction inédit dédié à la vie de sœur Faustine, apôtre de la Miséricorde divine, a conquis le box-office américain en prenant la deuxième place, juste derrière le film évènement Joker. Une grande surprise pour son metteur en scène polonais Marek Kondrat : « Nous avons travaillé très dur pour que le film soit le meilleur possible et pour que le message de sœur Faustine gagne le public américain, mais ce succès dépasse nos plus beaux rêves », a-t-il confié à Aleteia.

     Lire aussi : La prière de sainte Faustine pour exercer la Miséricorde

    Ce succès assure en effet sa conquête internationale : Love and Mercy va être projeté prochainement dans 30 pays, y compris la France. « C’est une immense joie pour moi de voir les réactions de spectateurs souvent bouleversés à la sortie de la séance. J’espère que le message sur la Miséricorde divine touchera beaucoup de personnes. Et c’est le plus important », souligne Marek Kondrat.

    Une nouvelle lumière sur le message de sainte Faustine

    Ce documentaire-fiction d’une heure et demi éclaire d’une lumière nouvelle le parcours de la mystique polonaise ainsi que son message. Love and Mercy s’appuie sur la correspondance inédite de la sainte avec son confesseur, le bienheureux Michal Sopocko, fondateur de la congrégation des Sœurs de Jésus Miséricordieux. Jusqu’alors inconnues, ces lettres qu’ont échangé les deux religieux pendant plusieurs années n’ont été découvertes que très récemment.

    La fête de la Miséricorde divine, chaque deuxième dimanche de Pâques, est célébrée dans le monde entier par des centaines de millions de chrétiens. Pourtant, peu connaissent la puissance du message de Jésus transmis par l’intermédiaire d’une simple religieuse polonaise, Faustyna Kowalska, béatifiée par le pape Jean Paul II en 1993. Encore plus rares sont ceux qui connaissent la grande figure spirituelle de son confesseur, le père Michal Sopocko, qui a été béatifié à son tour en 2008. Lui aussi a joué un rôle important dans la révélation du message de la miséricorde divine », précise le réalisateur du film.

  • Ces martyrs dont on ne parle pas

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    De Sandro Magister en traduction française sur diakonos.be :

    Ces martyrs dont on ne parle pas.  Un témoignage du Burkina-Faso

    La mort du chef de l’État islamique Abou Bakr al-Baghdadi ne permet nullement de baisser la garde face à l’agressivité des innombrables groupuscules armés qui s’inspirent du fondamentalisme islamiste.

    Il y a quelques jours, la branche italienne d’Aide à l’Église en Détresse, la fondation de droit pontifical chargée de soutenir les chrétiens persécutés dans le monde entier, a publié une mise à jour sur vingt pays dans lesquels la persécution religieuse est aujourd’hui la plus forte.

    Il s’agit des pays en rouge dans la carte ci-dessus.  Dans seize pays sur vingt, c’est le terrorisme d’origine musulmane qui fait rage.  Et dans huit de ces seize pays, les agressions contre les chrétiens sont encore montées d’un cran ces dernières années.

    Ces huit pays sont le Burkina Faso, le Niger, le Nigéria, le Cameroun, la République Centrafricaine, l’Érythrée, le Sri Lanka et les Philippines.

    Ce n’est donc pas au Moyen Orient que le terrorisme islamiste se déchaîne le plus mais bien en Asie et plus encore en Afrique sub-saharienne.  Exactement comme l’avait prôné Abou Bakr al-Baghdadi dans sa dernière vidéo du 29 avril dernier dans laquelle il revendiquait pour le compte de l’État islamique l’hécatombe au Sri Lanka survenue quelques jours plus tôt et qui avait fait 258 morts et 500 blessés dans trois églises chrétiennes le matin de Pâques.

    Des informations plus détailles sur chacun de ces vingt pays figurent dans le dossier mis en ligne par Aide à l’Église en Détresse :

    > Perseguitati più che mai. Focus sulla persecuzione anticristiana, 2017-2019

    La nouvelle amère de cette nouvelle carte de la terreur, c’est précisément son expansion en Afrique, comme le démontre d’ailleurs cet autre rapport du directeur de « Analisi Difesa », le webzine spécialisé en théâtres d’opérations et en questions militaires :

    > Sconfitto in Siria, l’ISIS passa al contrattacco in Africa

    Et parmi les pays africains, le dernier a avoir été envahi par les armées djihadistes, c’est le Burkina Fasto, avec des agressions qui sont allées crescendo cette année, pratiquement toutes dirigées contre les communautés chrétiennes.

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  • "L’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu"

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Mgr Carlo Maria Viganò : « L’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu. »

    7 Nov 2019

    Mgr Carlo Maria Viganò a accordé une importante interview à Diane Montagna de LifeSiteNews où il évoque les cérémonies idolâtres qui ont eu lieu au Vatican et à Rome à l’occasion du synode sur l’Amazonie, ainsi que les objectifs de cette assemblée « manipulée », selon lui, en vue d’objectifs fixés d’avance. Celui qui a sonné l’alerte à propos de la « couverture » d’un grand nombre d’abus sexuels cléricaux par le pape François lui-même, affirme que « l’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu ». Mgr Carlo Maria Viganò évoque une « attaque frontale » contre l’Eglise du Christ et exhorte les fidèles à engager le combat « pour défendre l’Epouse du Christ. » 
    Voici ma traduction intégrale de cet entretien. – J.S.

    *

    Diane Montagna : Excellence, comment décririez-vous la trame du récit synodal ? Pourriez-vous suggérer une image qui la résume bien ?

    Mgr Viganò : La barque de l’Eglise est en proie à une tempête déchaînée. Pour calmer la tempête, les Successeurs des Apôtres qui ont tenté de laisser Jésus sur le rivage, et qui ne perçoivent plus Sa présence, ont commencé à invoquer la Pachamama !

    Jésus a prophétisé : « Quand donc vous verrez l’abomination de la désolation, il y aura alors une grande tribulation, telle qu’il n’y en a pas eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. » (Mt 24,15 ; 21).

    L’abomination des rites idolâtres est entrée dans le sanctuaire de Dieu et a donné naissance à une nouvelle forme d’apostasie, dont les semences – qui sont actives depuis longtemps – croissent avec une vigueur et une efficacité renouvelées. Le processus de mutation interne de la foi qui a cours dans l’Eglise catholique depuis plusieurs décennies, a connu avec ce Synode une accélération dramatique en direction de la mise en place d’un nouveau credo, récapitulé dans un nouveau type de culte. Au nom de l’inculturation, des éléments païens sont en train d’infester le culte divin afin de le transformer en culte idolâtre.

    Quelle est, selon vous, la partie la plus préoccupante ou la plus problématique du document final du Synode de l’Amazonie ?

    La stratégie de toute l’opération synodale amazonienne est la tromperie, l’arme préférée du diable : dire des demi-vérités pour atteindre une fin perverse. Ils évoquent un manque de prêtres : ils en tirent la conclusion qu’il faut s’ouvrir aux prêtres mariés et au diaconat féminin pour détruire le célibat, d’abord en Amazonie, puis dans toute l’Eglise. Sur quel continent la première évangélisation menée par l’Eglise catholique a-t-elle jamais été réalisée par des prêtres mariés ? Les missions en Afrique, en Asie et en Amérique latine ont été réalisées principalement par l’Eglise latine, et seulement dans une très faible mesure par les Eglises orientales et leur clergé marié.

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  • Marie Laforêt ne faisait pas mystère de sa foi

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    C'est ce que l'on découvrira ICI

    et dans les archives de la RTS :

    "La France m'a déçue du point de vue culturel, politique. Elle ne m'intéresse plus. Et boum !". Avec la franchise et l'humour qui la caractérisent, Marie Laforêt se confie à Jacques Huwiler. Catalane d'origine, née en GIronde, ayant grandi à Paris, elle s'est établie à Genève pour élever ses enfants "dans la tranquillité". La comédienne et chanteuse se souvient de son enfance, initiée très tôt à la culture dans une famille où la religion "était forte mais légère et drolatique". Catholique convaincue, celle qui avait envisagé de devenir carmélite, mais ne s'est jamais mariée à l'église, parle de Vatican II, du pape et de l'ouvrage qu'elle veut consacrer à Hérode le Grand. Racines, le 21 octobre 1990.

  • Ecclesia in Europa : l’autre face de l’Eglise

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    JPSC

  • Le salut de l'Europe viendra-t-il de la Russie?

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    Du site tvlibertes.com :

    Zoom – Anna Gichkina : Le Salut de l’Europe par la Russie ?

    De nationalité russe, Anna Gichkina est docteur ès lettres diplômée de l’université Paris-Sorbonne et présidente du cercle de réflexion franco-russe à Strasbourg « Cercle du Bon Sens ». Elle publie un essai remarquable L’Europe face au mystère russe : transcendance, nation, littérature aux éditions Nouvelles Marge. Face aux problèmes que subit l’Europe : déchristianisation, crise du libéralisme, dogme droit de l’hommiste, transhumanisme… elle propose, comme remède, un retour à la littérature russe, gardienne de l’Evangile.

  • Salubre : un éloge de l'Espagne catholique

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    Le dernier livre d’Angela Pelliciari

    Je me suis posée cette question: pourquoi les grands saints ont-ils détruit les idoles païennes? C’est Augustin qui m’a donné la réponse: parce que les idoles ne sont pas inoffensives. Parce que derrière chaque idole il y a Satan. Il y a le diable qui veut asservir les gens en les forçant à adorer des divinités irrationnelles et monstrueuses qui exigent souvent des rituels violents et pervers.

    Contre-histoire / Angela Pellicciari: « Mon éloge de l’Espagne catholique. Pour la justice et par gratitude ».

    Aldo Maria Valli
    6 novembre 2019
    Traduction de Benoît-et-moi :

    Le dernier livre de l’historienne Angela Pellicciari s’intitule Una storia unica. Da Saragozza a Guadalupe . Un livre magnifique, courageux et utile. Avec lequel l’auteur poursuit son œuvre que l’on pourrait définir de « contre-histoire ». Souvent, les choses ne sont pas comme on nous l’a raconté. C’est aussi le cas de l’Espagne catholique, entourée d’une légende noire qui voudrait qu’elle ait longtemps été arriérée à cause du catholicisme. Angela Pellicciari affirme que c’est le contraire qui est vrai: précisément parce que catholique, l’Espagne a réussi à se libérer de la domination musulmane, mettant fin à un expansionnisme qui aurait eu des conséquences dévastatrices pour l’Europe entière. C’est précisément parce qu’elle était catholique, surtout sous le règne d’Isabelle de Castille et de Ferdinand d’Aragon, que l’Espagne s’est transformée en une nation moderne, avec un niveau très élevé du point de vue culturel et administratif. Et précisément parce qu’ils étaient catholiques, les souverains espagnols ont réussi, avec la découverte de l’Amérique, à insérer tout un continent dans le courant dominant de la civilisation gréco-romaine et chrétienne.

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  • Le père Marie-Dominique Philippe ne sera plus l’autorité de référence de la Communauté Saint-Jean

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    De Samuel Pruvot et Hugues Lefèvre sur le site de Famille Chrétienne :

    Communauté Saint-Jean : « Le père fondateur ne sera plus l’autorité de référence »

    06/11/2019

    Réunis en Chapitre général, les Frères de la communauté Saint-Jean ont décidé d’opérer un véritable « décentrement » vis-à-vis de leur fondateur, le père Marie-Dominique Philippe, accusé d’avoir abusé sexuellement d’une quinzaine de personnes. Le frère François-Xavier Cazali, prieur général, nous explique le processus de révision entamé par la communauté.

    Pouvez-vous rappeler les faits qui sont reprochés aujourd’hui au père Marie-Dominique Philippe, fondateur de la communauté Saint-Jean ?

    Le père Marie-Dominique Philippe s’est rendu responsable d’abus vis-à-vis de plusieurs personnes. Il s’agissait d’abus sexuels sur des femmes adultes, extérieures et membres de la Famille Saint-Jean. Dans la très grande majorité des cas, ils ont été précédés d’abus de pouvoir et de conscience, faussant ainsi la signification des gestes posés. Mon prédécesseur, le frère Thomas Joachim, faisait part d’une quinzaine de personnes victimes d’abus bien identifiées. Mais elles sont certainement plus nombreuses.

    Que pouvez-vous dire à ceux qui continuent de penser que votre travail de vérité sur le passé de la communauté est sans fondements dans la réalité ?

    Je comprends toute leur difficulté à y croire. La révélation de ces faits a été extrêmement douloureuse pour tout le monde. C’est une très grosse épreuve. Mais n’oublions pas que les vraies victimes ce sont d’abord les personnes qui ont été profondément blessées dans leur chair, dans leur âme, par ces actes. Pour les personnes qui doutent encore, le fait de ne pas pouvoir accéder aux témoignages directs des victimes est une épreuve supplémentaire. Mais il nous est impossible de les publier par égard aux victimes qui souhaitent garder l’anonymat. Une victime s’est cependant exprimée publiquement, et les personnes qui ont lu le dossier peuvent attester que ses paroles consonnent avec les autres témoignages, y compris pour les gestes les plus graves dans certains cas.

    Il faut savoir en outre que des autorités compétentes de l’Église se sont exprimées sur le sujet, en 2016 notamment par le biais du Préfet et du Secrétaire de la Congrégation pour les religieux. Il y a eu également deux procès en diffamation contre le père Thomas Joachim qui a été  innocenté, ses déclarations étant reconnues fondées.

    Aux personnes qui doutent de notre souci de vérité, je leur demande quel serait notre intérêt à dire que notre fondateur était un abuseur. Il serait beaucoup plus facile de vivre avec un fondateur ayant une image glorieuse.

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  • Le pape aux dirigeants des universités catholiques : "On ne peut transmettre des connaissances en dehors de leur dimension éthique"

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Universités catholiques : former de futurs protagonistes du bien commun (traduction complète)

    Et affronter les questions éthiques

    4 novembre 2019

    Le pape François a exhorté les universités catholiques à préparer les « jeunes générations à devenir non seulement des professionnels qualifiés dans les différentes disciplines, mais aussi des protagonistes du bien commun, des dirigeants créatifs et responsables de la vie sociale et civile avec une vision correcte de l’homme et du monde ». Il s’agit, pour le pape, de « développer non seulement l’esprit mais aussi le “coeur”, la conscience et les capacités pratiques de l’étudiant ».

    Le pape François a reçu en audience les participants au Congrès de la Fédération internationale des Universités catholiques (FIUC), au Vatican ce lundi matin 4 novembre 2019. Le congrès, intitulé « Nouvelles frontières pour les dirigeants des universités. L’avenir de la santé et l’écosystème de l’université », se tient du 4 au 5 novembre à Rome, au Centre des Congrès Augustinianum.

    Devant le défi représenté par le développement des sciences technologiques, le pape a mis en garde contre « une éducation réduite à une simple instruction technique ou à une simple information », qui serait « une aliénation de l’éducation ». Il a rappelé que « tout enseignement implique aussi de s’interroger sur les “pourquoi”, c’est-à-dire qu’il requiert une réflexion sur les fondements et sur les fins de toutes les disciplines ». C’est pourquoi, a-t-il insisté, « croire que l’on peut transmettre des connaissances en dehors de leur dimension éthique serait comme renoncer à éduquer ».

    Voici notre traduction du discours prononcé par le pape François en italien.

    HG

    Discours du pape François

    Recteurs Magnifiques et Distingués professeurs,

    Soyez les bienvenus à cette rencontre à l’occasion du congrès de la Fédération internationale des Universités catholiques sur le thème : « Nouvelles frontières pour les dirigeants des universités. L’avenir de la santé et l’écosystème de l’université ». Je salue cordialement la Présidente, Isabel Capeloa Gil, [en espagnol], que je  remercie d’avoir eu la courtoisie de parler en castillan, ainsi que toutes les personnes présentes et je remercie aussi la Fédération pour cet engagement dans les études et la recherche.

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  • Validation d'une nouvelle traduction du Missel Romain pour la France

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    Cette nouvelle traduction du Missel Romain validée pour la France le sera-t-elle également pour les diocèses francophones de Belgique ?

    Du site de l'Eglise catholique en France :

    La France obtient la validation de la nouvelle traduction du Missel Romain

    Fruit d’un travail de plusieurs années, initié depuis 2002, cette traduction qui a réuni évêques et experts répond aux attentes formulées dans le motu proprio Liturgiam authenticam (2001), puis de Magnum principium (2017). Ce dernier texte demandait aux conférences épiscopales de respecter trois principes de fidélité au texte de l’Editio typica : fidélité au texte original, fidélité à la langue dans laquelle il est traduit, et fidélité à l’intelligence du texte utilisé par les destinataires.

    La nouvelle édition du Missel Romain a pour objectif de proposer une plus juste traduction du texte typique latin. S’il ne s’agit pas d’une réforme du Missel, cette nouvelle traduction permet de faire faire au peuple chrétien un pas supplémentaire pour entrer dans l’intelligence du mystère pascal du Christ. Certaines paroles qui sont prononcées par le prêtre dans le déroulement de la messe ou par l’assemblée sont amenées à changer.

    La phase d’édition de la nouvelle traduction du Missel Romain va débuter et la version imprimée devrait pouvoir être mise en application pour l’Avent 2020 et devenir définitive dans les paroisses de France à partir du lundi 24 mai 2021 mémoire de « Marie, Mère de l’Église ».

    Comprendre la composition du Missel Romain(1)

  • Un grand cardinal brise la loi du silence: " les prêtres mariés seraient une erreur"

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    Lu sur le site de « diakonos.be » :

    « Président de la Conférence épiscopale italienne pendant plus de vingt ans et pressenti à l’époque pour succéder à Jean-Paul II, le cardinal Ruini est l’un des plus importants cardinaux de la Curie romaine. Il est membre de la Congrégation des évêques, du Conseil pontifical pour les laïcs, de l’Administration du patrimoine du siège apostolique et de la Préfecture pour les affaires économiques du Saint-Siège.

    Aujourd’hui âgé de 88 ans, il a donné une interview publiée par « Il Corriere della Sera » cette semaine dans laquelle il brise deux tabous de l’Église actuelle : il rejette la solution des prêtres mariés et appelle à ne pas diaboliser Salvini mais à privilégier un dialogue constructif. Comme d’habitude en pareil cas, les foudres des partisans du Pape actuel n’ont pas tardé à se déchaîner contre lui de toutes parts, y compris depuis la Conférence épiscopale italienne.

    Nous reproduisons ci-dessous ses déclarations relatives au synode sur l’Amazonie, au mariage des prêtres, au Pape François et à la vie après la mort.

    - Le Synode sur l’Amazonie pourrait permettre aux diacres mariés de devenir prêtres. On a l’impression que ça pourrait être le levier qui fasse sauter l’obligation du célibat, non ?

    « En Amazonie et dans d’autres parties du monde, il y a un grave manque de prêtres et les communautés chrétiennes sont souvent privées de messe. Il est compréhensible qu’on soit tenté d’ordonner prêtre des diacres mariés et c’est dans cette direction qu’a penché la majorité du Synode. Mais à mon avis, il s’agit d’une erreur. J’espère et je prie pour que le Pape, dans sa prochaine exhortation apostolique post-synodale, ne la confirme pas. »

    - Pourquoi est-ce une erreur ?

    « Il y a deux raisons principales. Le célibat des prêtres est un grand signe de don de soi total à Dieu et au service des  frères, spécialement dans un contexte érotisé comme notre époque. Y renoncer, même de façon exceptionnelle, reviendrait à céder à l’esprit du monde, qui cherche toujours à pénétrer dans l’Église, et il serait difficile de ne s’arrêter qu’aux cas exceptionnels comme l’Amazonie. Et puis, aujourd’hui le mariage est profondément en crise : les prêtres mariés et leurs épouses seraient exposés aux effets de cette crise et leur condition humaine et spirituelle ne pourrait que s’en ressentir ».

    - Vous êtes en train de dire qu’un prêtre divorcé serait un problème ?

    « C’est cela. »

    - Mais vous, n’avez-vous jamais ressentir le manque d’une famille, d’avoir des enfants ?

    « Ca n’a pas été facile pour moi de vivre le célibat : c’est un grand don que le Seigneur m’a fait. Je n’ai cependant pas ressenti le poids de ne pas avoir d’enfants, peut-être parce que j’ai eu la chance d’être entouré de l’affection de tant de jeunes. Quant au fait de ne pas avoir ma propre famille, je suis très lié à ma sœur Donada (le cardinal montre une dame souriante sur une photo qu’il garde à côté de celle de Jean-Paul II) et j’ai la chance de vivre avec des personnes qui sont comme une famille pour moi. »

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  • Quelle réponse chrétienne face à un islam statistiquement grandissant?

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    D'Aleteia.org :

    Quelle réponse chrétienne à l’islam grandissant ?

    Mgr Dominique Rey | 05 novembre 2019

    Comment attester de sa foi auprès des musulmans, s’interroge Mgr Dominique Rey dans son dernier livre, « L’Islam, menace ou défi ? » (Artège). Faut-il annoncer Jésus-Christ, ou se contenter de vivre chrétiennement ? L’évêque de Fréjus-Toulon évoque l’exemple des premiers temps de l’Église. Le chrétien doit oser le dialogue pour faire connaître la vérité. Il doit surtout donner le témoignage du désir de vivre lui-même le message de l’Évangile du Christ.

    Quelle réponse chrétienne à la présence musulmane croissante dans notre pays ? Dans un contexte de nouvelle évangélisation, cette question a toute son importance et doit susciter l’intérêt de bon nombre de chrétiens. Seulement, l’idée d’une « réponse chrétienne » laisse songeur quand le christianisme lui-même a du mal à répondre à ses propres questionnements et à ses propres défis dans un contexte de sécularisation et de laïcisme.

    Humilité et réalisme

    Les catholiques, en particulier, ont-ils quelque chose de pertinent à proposer à notre société ? À voir les églises qui se vident, le clergé vieillissant ou le taux de catéchisation toujours en baisse, il pourrait être permis pour beaucoup d’en douter. La parole chrétienne est-elle encore crédible alors que l’assistance dominicale est réduite à peau de chagrin, que les séminaires ferment et que l’influence des croyants dans le débat public s’amoindrit ? Sans cynisme ni découragement, le chrétien doit donc se demander s’il a encore les moyens de porter le témoignage de la foi auprès des musulmans. Le Christ d’ailleurs nous invite à faire preuve d’humilité et de réalisme : « Quel est celui d’entre vous qui, voulant bâtir une tour, ne commence par s’asseoir pour calculer la dépense et voir s’il a de quoi aller jusqu’au bout ? Car, si jamais il pose les fondations et n’est pas capable d’achever, tous ceux qui le verront vont se moquer de lui : “Voilà un homme qui a commencé à bâtir et n’a pas été capable d’achever !” » (Lc 14, 28-30)

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