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Eglise - Page 691

  • Les accusations dont l’Eglise est systématiquement la victime

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    L’Eglise en procès

    L’Eglise en procès

    31/10/2019

    Inquisition, antisémitisme, persécutions en tous genres, richesses, pouvoir et sexe... la liste des griefs faits à l’histoire de l’église catholique est très longue. Au cours de cette nouvelle émission d’Au risque de l’Histoire, Christophe Dickès reçoit Jean Sévillia qui vient de publier L’Eglise en procès (Tallandier-Le Figaro). Ce livre, divisé en dix-huit thématiques, regroupe les signatures de quinze historiens et spécialistes qui se penchent sur les accusations dont l’Eglise est systématiquement la victime dans le cadre de procès à charge. A travers l’exemple des croisades et de la colonisation, Jean Sévillia, accompagné du médiéviste Martin Aurell, décortique les ressorts de la simplification historique que sont l’anachronisme, le manichéisme et les mensonges par omission.

  • Si le linceul est vrai, alors ce que nous rapportent les Évangiles sur la Résurrection aussi est vrai

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    Du site de La Nef :

    Le linceul de Turin.

    Linceul de Turin : un support objectif pour la foi ?

    Le linceul de Turin demeure une pièce unique et extraordinaire, objet de dévotion et possible témoignage de la Résurrection du Christ. Entretien avec Mgr Jacques Suaudeau qui vient de consacrer deux forts volumes au « Saint Suaire ». Mgr Jacques Suaudeau est docteur en médecine, en théologie, en histoire d’art et en archéologie. Il a été en charge de la section scientifique de l’Académie pontificale pour la Vie à Rome.

    La Nef – Vous venez de consacrer une belle et exhaustive étude au linceul de Turin : pourquoi vous êtes-vous lancé dans ce travail important ?
    Mgr Jacques Suaudeau
     – Le linceul de Turin est la relique la plus « parlante » que nous ayons, en rapport direct avec la passion et la mort du Christ en croix. J’ai désiré faire le point sur le statut que l’on peut aujourd’hui lui attribuer – soit icône impressionnante de la Passion du Christ, réalisée peut être au Moyen Âge avec une technique inédite, inconnue et apparemment impossible à reproduire, soit authentique linceul du Seigneur.

    Votre premier volume est une histoire du linceul ; on n’en a une trace qu’à partir de 1356 : quel est son parcours supposé durant la longue période précédente ?
    L’histoire du linceul, avant son apparition à Lirey en 1356, est incertaine et lacunaire. Elle commence au VIe siècle par la découverte, dans une cache à Édesse (Turquie actuelle), d’une image de Jésus imprimée sur une toile, ni dessinée ni peinte, que l’on dit « non faite de main d’homme ». Elle fut reprise aux musulmans par les Byzantins, qui la transportèrent en triomphe à Constantinople où ils l’enfermèrent. Cette image, décrite par l’empereur Constantin VII Porphyrogénète comme une impression, « sans couleurs ni art de peinture », pourrait correspondre au linceul de Turin. Par ailleurs, le chevalier picard Robert de Clari a vu en 1204, exposé, dans l’église Sainte-Marie des Blachernes, à Constantinople, un sydoine (linceul) « dans lequel Notre Seigneur avait été enveloppé » où l’on pouvait voir « la figure de Notre Seigneur ». Ce tissu évoque lui aussi le linceul de Turin. Les deux reliques ont disparu dans la tourmente du sac de Constantinople par les Croisés, en cette même année 1204. Par la suite, nul ne parle plus d’un tissu qui aurait porté en impression une image du Christ, jusqu’à ce que la pièce connue aujourd’hui comme suaire ou linceul du Christ fasse son apparition en 1356 à Lirey, comme propriété personnelle du chevalier Geoffroy de Charny.

    Lire la suite sur le site de La Nef

  • La Fraternité Saint-Pie X entre dans la cinquantième année de son existence

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    La Fraternité Saint-Pie X entre dans la cinquantième année de son existence (source)

    01 NOVEMBRE, 2019

    C'est en effet le 1er novembre 1970 que Mgr François Charrière, évêque de Genève, Lausanne et Fribourg, érigea canoniquement l'œuvre de formation sacerdotale que Mgr Marcel Lefebvre appelait de ses vœux.

    L’ancien Supérieur général des Pères du Saint-Esprit voyait de nombreux jeunes gens se tourner vers lui depuis l’ouverture de la maison de Fribourg un an plus tôt. Tous désiraient recevoir une formation solide, alliant la doctrine à la piété, dont la spiritualité serait entièrement centrée sur le saint sacrifice de la messe dans son rite inchangé. L’acquisition de la maison d’Ecône, dans le Valais, allait bientôt permettre d’accueillir toujours plus de jeunes lévites.

    Aujourd’hui, la Fraternité Saint-Pie X compte 3 évêques, 654 prêtres, 138 frères profès et 74 sœurs oblates. Dans ses 198 maisons réparties à travers le monde collaborent aussi 17 prêtres associés et 25 communautés de Sœurs de la Fraternité Saint-Pie X.

    Ses six séminaires accueillent pour l’année académique 2019 quelque 206 candidats dont 47 en année de spiritualité, la première année de formation. S’y ajoutent 38 jeunes gens qui se préparent à y entrer par une année d’humanités ou de pré-séminaire. Les noviciats totalisent 25 frères postulants, novices ou en année de formation.

    Entrée dans la cinquantième année de son existence, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X célèbrera l’année prochaine son jubilé d’or. Plus que jamais en ces temps d’extrême confusion et d’apostasie générale, « elle continue d’œuvrer pour le triomphe du Christ-Roi et invite toutes les âmes de bonne volonté à se joindre à elle dans cette entreprise surnaturelle exaltante » (Adresse du Chapitre général de 2018).

    (FSSPX.MG - FSSPX.Actualités 1/11/2019)

  • Prêtres mariés : la lucarne des diacres permanents

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    Lu sur le site web de bimensuel « L’Homme Nouveau » ce billet rédigé par l'abbé Claude Barthe* le 27 octobre 2019 dans Res Novae 

    diacres-permanents.png« Personne ne le conteste : le Pape François est un politique génial. Le document final de l’assemblée du Synode sur l’Amazonie le montre une fois encore.

    Tout le monde attendait que le document demande simpliciter que soit désormais possible l’ordination sacerdotale d’hommes mûrs et éprouvés, des viri probati. Il n’en est rien, du moins apparemment : comme si les critiques très fortes venues de toute part avaient été entendues, l’assemblée, guidée d’une main sûre, ne s’est pas engagée en ce sens.

    Elargissement

    En revanche, elle propose, au n. 111 du document, l’ordination sacerdotale de diacres permanents, éventuellement mariés : il est demandé que l’autorité compétente établisse des critères pour ordonner prêtres des « hommes idoines et reconnus par la communauté, qui exercent un diaconat permanent fécond », lesquels pourront avoir une « famille stable légitimement établie ». Lucarne fort astucieuse par laquelle va pouvoir passer l’ordination des prêtres mariés, sans en avoir trop l’air.

    On pourra même se prévaloir du fait que l’on se calque sur la discipline des Eglises orientales, qui font du diaconat une sorte de cliquet : les candidats au sacerdoce qui entendent se marier doivent l’être avant le diaconat, sinon, ils seront tenus au célibat sacerdotal.

    Mesure « libératrice »

    Ainsi donc, on pourra désormais ordonner prêtres ces presque prêtres que sont les diacres mariés. Et pour accéder au sacerdoce, les candidats mariés pourront d’abord être ordonnés diacres « permanents ». L’étape du diaconat étant au reste une obligation disciplinaire rigoureuse.

    Du coup, la mesure « libératrice » n’aura aucun mal à devenir universelle. On devine que les évêques de nos régions, aussi pauvres en prêtres que l’Amazonie, à Langres, à Rodez, à Auch, ne vont pas tarder à demander à pouvoir ordonner prêtres leurs diacres permanents. Le célibat sacerdotal à l’imitation du Christ, gloire ascétique de l’Eglise romaine, aura vécu. »

    Ref.Prêtres mariés : la lucarne des diacres permanents

    Génial? Il y a de bons et de mauvais génies.  Le diaconat permanent restauré à la suite du concile Vatican II peine déjà aujourd’hui à trouver sa propre voie. Une telle mesure lui porterait un coup mortel …

    JPSC

    * L'abbé Claude Barthe dirige la lettre mensuelle internationale (français, anglais et italien)d'analyse et de prospective Res Novae, proposée en version papier et en version numérique.

    Pour s'abonner à la version papier de Res Novae, il suffit de cliquer ici.

    Pour s'abonner à la version numérique de Res Novae, il suffit de cliquer là.

     

  • En Amazonie, le jeu dangereux du pape

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    pape bergoglio SIPA_SIPAUSA30185924_000021_0.jpg

    Sous la signature d’Edouard Husson, sur le site de « Valeurs actuelles », ce 3 novembre 2019 :

    « À force de mépriser les plus fidèles soutiens de l'Église, François prend le risque de voir se nouer une “ convergence des luttes ” au sein de laïcs catholiques plus fidèles au catholicisme qu'au Saint-Père lui-même, analyse Edouard Husson, historien.

    Le synode pour l'Amazonie s'est terminé le 27 octobre, au terme de trois semaines de débats sur un résultat prévisible. Les “ pères du synode ” ont voté en faveur de l'ordination d'hommes mariés, demandé au pape de rouvrir le dossier de l'ordination de femmes au diaconat, réclamé la création d'une liturgie amazonienne spécifique.

    Le document de travail préparatoire au synode avait inquiété par ses références néo païennes et son enracinement dans la vieille théologie marxiste dite “ de la libération ”. Le document final est plus soigné. On y a réintroduit du langage d'Église. On a remis la communion eucharistique au centre : le document préparatoire lui substituait un peu trop visiblement une très rousseauiste communion avec la nature. Le document n'est pas moins jargonnant pour autant. Mais c'est une caractéristique des documents ecclésiastiques depuis qu'existent des conférences épiscopales bureaucratisées. Et puis, rassurez-vous, il y a bien un peu de politique encore : on propose un fonds pour l'Amazonie, on suppose une taxe pour l'alimenter. Au total, même s'il y a eu des débats, plus nourris que prévu, dans la salle du synode, les promoteurs de la réunion, qui ont grandi dans le marxisme, avaient projeté d'utiliser les bonnes vieilles méthodes : suffisamment d'opposants pour qu'il y ait débat ; mais pas assez pour empêcher les points les plus controversés de passer à la majorité des deux tiers.

    Des provocations poussées trop loin ?

    À présent, c'est au pape de dire quelles conclusions il retient. Aussi progressiste soit-il, le Saint-Père sait que son prestige ne subsiste que parce que les catholiques modérés à travers le monde continuent à respecter l'autorité pontificale. François va donc faire en sorte d'apparaître comme un modéré par rapport aux propositions les plus audacieuses du synode : attendons-nous par exemple à ce que l'ordination d'hommes mariés soit limitée strictement à l'Amazonie, à titre d'expérimentation, dans l'exhortation apostolique à venir. Cela n'empêchera pas que les évêques d'Allemagne poussent à la multiplication des expériences. Libre à François de céder, un jour, à la pression de telle ou telle conférence épiscopale…

    Le pape s'adonne donc à son sport favori : rouler sur la ligne blanche, au milieu de la route. Régulièrement il fait lancer des ballons d'essai, puis il reprend la main en modérant la proposition qui lui a été faite, tout en morigénant les catholiques des générations Jean-Paul II et Benoît XVI. En trois semaines, François aura réussi à s'en prendre à trois reprises aux plus fidèles soutiens de l'Église : les opposants résolus au synode sur l'Amazonie auront été traités de « rigides », d'« élitistes » et de « pharisiens ». C'est à se demander si le pape ne roule pas de plus en plus à gauche de la ligne blanche, au risque d'une grave collision. Lui-même a eu du mal à se dépêtrer de l'image désastreuse laissée par la procession et l'exposition de statuettes d'une idole païenne, Pachamama, à Saint-Pierre de Rome puis à Santa Maria in Traspontina. Le 23 octobre, des catholiques fidèles au premier commandement ( « Tu n'auras pas d'autre Dieu que moi ») se sont emparés des Pachamama et les ont jetées dans le Tibre. Le pape s'est fendu d'un petit discours d'excuses vis-à-vis des sensibilités amazoniennes blessées, avant de se lancer dans un récit abracadabrantesque selon lequel les idoles avaient été repêchées dans le Tibre et les  carabinieri les protégeaient en attendant leur éventuelle procession lors de la messe de clôture du synode. Devant le lancement d'une pétition, sur LifeSiteNews.com, pour refuser un nouveau geste d'idolâtrie dans la basilique Saint-Pierre, le pape n'a pas insisté.

    François a-t-il poussé les provocations trop loin ? Au point de devoir se trouver pour la première fois devant une opposition laïque ? La vraie nouveauté des semaines du synode est en effet la “ convergence des luttes ”, sur les réseaux sociaux, entre des laïcs qui ont grandi dans le sillage de Jean-Paul II et Benoît XVI, et d'autres issus de la mouvance traditionaliste. Tous pensent que les évêques, même conservateurs, ne sont pas assez engagés pour admonester fraternellement le Saint-Père. Ils ont désormais un ennemi commun : le modernisme. Et un hashtag pour se retrouver : #unitetheclans. Parti d'Amérique du Nord, autour de personnalités comme John-Henry Westen, Taylor Marshall, Michael J. Matt, ce mouvement fait des émules en Amérique latine, où un certain nombre de catholiques apprécient peu un synode qui, disent-ils, va les affaiblir un peu plus face au succès des prédicateurs évangélistes, et en Europe, où la lecture des ouvrages du Canadien Michael O'Brien est en train de devenir un signe de ralliement : en particulier le roman  Père Elijah, publié en 2008, extraordinaire anticipation d'une apostasie dans l'Église. Sans mauvais jeu de mots, il se pourrait que François ait mangé son pain blanc. En effet, si son autorité sur la hiérarchie épiscopale semble inentamée, au-delà de quelques voix dissidentes, il lui sera beaucoup plus difficile de contrôler des laïcs, rebelles à son autorité au nom de la fidélité au catholicisme.

    Ref. En Amazonie, le jeu dangereux du pape

    JPSC

  • Quand Arte programme une nouvelle fois "Amen"

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    Amen, le film de Costa-Gavras qui accable le pape Pie XII pour le rôle qu'il aurait joué dans la Shoah, est au programme de la chaîne Arte ce dimanche soir. Belgicatho est revenu de nombreuses fois sur ces évènements pour rendre justice au pape Pacelli :

    Nous vous conseillons d'aller consulter ce site consacré à ce pape calomnié  : http://www.pie12.com/index.php?

    avec les rubriques suivantes :

  • 14-24 novembre : festival "Venite adoremus", quand l'adoration prolonge l'Eucharistie

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    FESTIVAL VENITE ADOREMUS – L’ADORATION PROLONGE L’EUCHARISTIE (source)

    Du 14 au 24 novembre, dix jours et dix nuits dans une quarantaine de lieux du diocèse de Liège, pour adorer le Saint-Sacrement en chants, silences, méditations, chapelets, en accompagnant les jeunes et en invitant les passants à partager un moment de recueillement.

    Comme la semence tombée dans un terreau fertile, une phrase lancée voici 13 ans joue les prolongations partout en Belgique et recueille des échos en Pologne, au Grand Duché et aux Pays-Bas. « Lors du discours de clôture de Toussaint 2006, raconte Marie-Agnès Misonne, coordinatrice du Festival, animatrice pastorale à la basilique de Koekelberg et Vierge consacrée, le cardinal Danneels avait souhaité que Bruxelles devienne une ville eucharistique. Il la comparait à une maison possédant un âtre rassembleur pour adorer le Saint-Sacrement.« 

    Multiplication des lieux

    En juin 2007, un paroissien qui avait capté le message assista à une nuit d’adoration, suivie l’année après par trois lieux se relayant pour former un triduum. « Puis, précise la coordinatrice, au lieu du mois de juin, l’Adoration passa en novembre, période moins chargée dans les paroisses et – date qui a du sens – aboutit à la fête du Christ-Roi. » Après Bruxelles, le Festival est aujourd’hui un peu partout en Belgique dans des paroisses, des communautés voire des maisons de repos. Il a d’ailleurs la bénédiction de la hiérarchie ecclésiale: « Je vous remercie de tout cœur et que le Seigneur vous bénisse et vous donne toutes les grâces« , écrit le cardinal De Kesel sur le site internet du Festival.

    C’est une réponse à l’appel du Christ qui lui-même se retirait pour prier. Notre interlocutrice précise: « Chacun de nous éprouve des difficultés à consacrer du temps ‘gratuit’ pour se retirer dans la prière. Là existe une rencontre avec Lui, pacifiante, unifiante et humanisante. Le Festival est un incitant ponctuel pour retrouver l’essentiel.« 

    Faire naître du bonheur

    Dans de nombreux lieux, des fidèles invitent les passants à entrer dans l’église pour déposer une petite bougie. Bien des personnes le font et ressortent heureuses de cette expérience d’intériorité. « Dans le doyenné du Pays de Herve, relève Marie-Agnès Misonne, quand un monsieur qui n’avait plus l’habitude de prier apprit que sa paroisse avait prévu 24 heures d’adoration en continu, il releva le défi et vint prier de 3 à 4h du matin. Dans cette autre paroisse, on invitait à entrer dans l’église et à y déposer un lumignon. Un homme disait à une responsable qu’il ne s’en trouvait pas digne, avouant sortir de prison. Mais elle souligna que c’est justement pour lui que le Christ est venu. Finalement, il entra, tira au sort une parole de la Bible dans le panier posé aux pieds du Saint-Sacrement. C’était: ‘recherche la paix avec tous’ et repartit en exprimant sa reconnaissance. »

    On laissera le dernier mot à saint Jean-Paul II: « L’Église et le monde ont grand besoin du culte eucharistique. Jésus nous attend dans ce sacrement de l’amour. Ne refusons pas le temps pour aller le rencontrer dans l’adoration, la contemplation pleine de foi et ouverte à réparer les fautes graves et les délits du monde.« 

    Thierry De GYNS

    Pour trouver les lieux et les moments d’adoration de notre diocèse, consultez le site internet http://veniteadoremus.be ou l’agenda de notre site diocésain (https://www.evechedeliege.be/agenda/) => lancez une recherche sur notre site diocésain avec le mot clé ‘Venite Adoremus’ ou consultez les rubriques ‘Venez prier avec nous !’ ou ‘Célébrations’ aux dates du 14 au 24 novembre 2019.

  • Quand Jésus te demande de venir chez toi comme il l'a fait avec Zachée, t'appelant par ton nom...

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    « Les JMJ commencent aujourd’hui et continuent demain, à la maison » (source)

    Homélie du pape François pour la messe de clôture des JMJ de Cracovie (31 juillet 2016) (texte intégral)

    Messe de clôture des JMJ de Cracovie, Pologne

    Messe De Clôture Des JMJ De Cracovie, Pologne

    Les JMJ « commencent aujourd’hui et continuent demain, à la maison, parce que c’est là que Jésus veut te rencontrer à partir de maintenant », a assuré le pape François lors de la messe de clôture des Journées mondiales de la jeunesse de Cracovie, le 31 juillet 2016. Devant 2 millions de jeunes – d’après les médias polonais – le pape a mis en garde contre la tristesse et l’anesthésie de l’âme, exhortant  « au vrai courage : être plus forts que le mal en aimant chacun, même les ennemis ».

    « Dieu nous aime ainsi comme nous sommes, et aucun péché, défaut ou erreur ne le fera changer d’idée », a déclaré le pape durant son homélie au Campus misericordiae, au dernier jour de son voyage apostolique en Pologne. « Chers jeunes, a-t-il invité, n’ayez pas honte de tout lui porter, spécialement vos faiblesses, vos peines et vos péchés dans la confession : Lui saura vous surprendre avec son pardon et sa paix. N’ayez pas peur de lui dire “oui” avec tout l’élan de votre cœur, de lui répondre généreusement, de le suivre ! »

    Homélie du pape François

    Chers jeunes, vous êtes venus à Cracovie pour rencontrer Jésus. Et l’Évangile aujourd’hui nous parle justement de la rencontre entre Jésus et un homme, Zachée, à Jéricho (cf. Lc 19, 1-10). Là, Jésus ne se limite pas à prêcher, ou à saluer chacun, mais il veut – dit l’Évangéliste – traverser la ville (cf. v. 1). Jésus désire, en d’autres termes, s’approcher de la vie de chacun, parcourir notre chemin jusqu’au bout, afin que sa vie et notre vie se rencontrent vraiment.

    Arrive ainsi la rencontre la plus surprenante, celle avec Zachée, le chef des “publicains”, c’est-à-dire des collecteurs d’impôts. Zachée était donc un riche collaborateur des occupants romains détestés ; c’était un exploiteur du peuple, quelqu’un qui, à cause de sa mauvaise réputation, ne pouvait même pas s’approcher du Maître. Mais la rencontre avec Jésus change sa vie, comme cela a été et peut être chaque jour pour chacun de nous. Zachée, cependant, a dû affronter certains obstacles pour rencontrer Jésus : au moins trois, qui peuvent nous dire quelque chose à nous aussi.

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  • La joie de Zachée (31e dimanche du temps ordinaire)

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    miniatura_600.jpg31e dimanche du T.O. : 

    Évangile : Lc 19, 1-10

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr) (archive 2013)

    Zachée est sans doute un des personnages les plus connus et aussi les plus sympathiques des évangiles. Pourtant on ne peut pas dire que ce soit un homme très fréquentable – du moins au départ de son itinéraire. Il est non seulement collecteur, mais « chef des collecteurs d’impôts » c’est-à-dire l’intermédiaire entre les receveurs de taxes et l’administration romaine. Ce poste était fort envié, car il permettait de brasser pas mal d’argent ; mais celui qui l’occupait était ipso facto exclu de la société civile et religieuse juive, en tant que collaborateur direct de l’occupant. 

    Saint Luc nous apprend qu’il « était de petite taille » : était-ce pour compenser un complexe d’infériorité qu’il avait consenti à ce métier peu honorable, mais qui lui donnait un pouvoir exorbitant sur son entourage ? Était-ce pour se venger des quolibets qu’il avait dû endurer durant son enfance ? Quoi qu’il en soit, sa petite taille lui joue à nouveau un mauvais tour puisqu’elle l’empêche de voir la route où Jésus va passer. On imagine sans peine les rires sarcastiques et revanchards de la foule qui, à la vue du petit homme, se ressert encore davantage pour l’empêcher de se glisser au premier rang. 

    « Il courut en avant et il grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là » : c’est probablement la détermination et l’astuce de Zachée, associées à l’absence de respect humain, qui le rendent sympathique malgré tous les antécédents qui plaident contre lui. La scène a quelque chose à la fois de cocasse et de bon enfant : un homme adulte, perché maladroitement sur un arbre et cherchant à se cacher dans les frondaisons qui s’étendent au-dessus de la route. La foule l’a bien sûr remarqué et ne manque pas de se moquer bruyamment de lui, trop heureuse de voir s’exposer au ridicule celui qu’elle redoute en d’autres circonstances.

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  • HolyWins 2019 à Cornillon (Liège) : un joli succès avec 170 participants pour cette fête familiale autour de tous les saints

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    Joli succès pour la 12ème édition de HolyWins, fête familiale autour de tous les saints

    Liège, le 31 octobre 2019. Plus de 170 enfants et adultes ont fêté tous les saints ce mercredi 30 octobre après-midi au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à Liège. La plupart des enfants étaient déguisés en saints ou saintes, voire en anges avec leurs grandes ailes blanches.

    Tout a commencé par un grand jeu par équipe où chaque stand proposait une animation menant à la découverte d'un saint ou bienheureux belge, connus comme le père Damien, saint Hubert, saint Lambert, sainte Julienne ou moins connus comme Marie-Thérèse Haze, Hugues de Fosses ou Eve de saint Martin. Ensuite, le théâtre de marionnettes de l'Etoile a joué deux pièces qui ont régalés les enfants et leurs parents ou grands-parents. D'abord, un extrait de la vie de saint Hubert, grand chasseur devenu évêque de Maastricht-Liège, célèbre pour sa rencontre avec un cerf dans les bois de Fourons. Ensuite, une histoire très amusante de Tchantchès arrivant chez saint Pierre, donc au paradis. Les enfants ont été ensuite invités à vivre un temps de prière en musique et en chansons. Après un petit temps de prière méditative, ils ont pu déposer une bougie - électrique - au pied du saint Sacrement pour une intention de leur choix. Pour clôturer cette belle fête, un goûter gourmand a régalé petits et grands : gaufres et  chocolat chaud préparés par les soeurs clarisses, et bien entendu des dizaines de crêpes au sucre de canne ou au choco !

    Florence, co-organisatrice explique: "Holywins est une initiative de familles de la Communauté de l'Emmanuel impliquées dans leurs paroisses de la région liégeoise. Depuis 12 ans, nous organisons cette petite fête pour nos propres enfants, nos amis et tous ceux que cela intéresse. C'est intéressant de constater qu'elle grandit d'année en année. Plus de 600 enfants ont déjà participé à cette belle fête durant la semaine des congés de la Toussaint."

    Nathalie, maman participante, dit: "C'est une grande joie de fêter les saints avec nos enfants. Je suis venue à Holywins avec mes enfants pour qu'ils apprennent la vie des saints qui sont un modèle sur nos chemins. Ce genre d'activités ouvre leur coeur."

    Emma, enfant participante, déguisée en ange : "Je trouve que c'était chouette, un bon moment pour se regrouper avec les amis, les jeux étaient bien et le goûter aussi."

    Pierre-Yves, participant, déclare: "Cela me semble important de vivre une après-midi sur le thème de la sainteté, de la lumière, surtout à un moment où certains célèbrent la mort et les ténèbres, car je crois que la mort est un passage vers la lumière."

    Cette fête familiale Holywins, liée à la Toussaint, se développe un peu partout dans le monde, au Brésil, en Espagne, en Chine, en Colombie, aux Philippines, en France, en Italie ... et en Belgique.

    Contact: holywins.liege (at) gmail.com
    Page web d’Holywins: 
    https://www.saintejulienne.org/fr/holywins/
    Page facebook: 
    https://www.facebook.com/HolyWinsBelgique/

    Inscrivez-vous si vous voulez être tenus informés pour Holywins 2020:
    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSffYX3xBEspIFMM5vlVRFXSK89XICrGHImyc2311D5akI3C1Q/viewform

     

     

  • Retour sur "le pacte des catacombes"

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    Sur le site "Smart Reading Press", Aline Lizotte revient sur "le pacte des catacombes" :

    LE PACTE DES CATACOMBES

    31 Oct 2019

    Le 20 octobre, dans les catacombes de Sainte-Domitille, plusieurs dizaines de participants au synode sur l’Amazonie ont renouvelé le «Pacte des Catacombes» signé en 1965 par une quarantaine de participants au concile Vatican II, qui s’engageaient à changer de style de vie et de pastorale pour mieux évangéliser les pauvres. Quel est le contenu de ce nouveau pacte ? Aline Lizotte nous le présente, en le resituant dans le contexte ecclésial latino-américain.

    Le synode sur l’Amazonie s’est terminé le dimanche 27 octobre par la messe de clôture. Nous ne savons pas grand-chose de ce synode, excepté trois paragraphes du document final : les numéros 103, 111 et 119.

    Dans le numéro 103 est exprimé le souhait que le Saint-Père se prononce sur un ministère stable accordé aux femmes «dont le rôle fondamental […] dans l’Église de l’Amazonie et ses communautés a été reconnu et souligné» et «compte tenu des multiples services qu’elles fournissent». Cette reconnaissance ministérielle pourrait être «un diaconat permanent» ou un autre ministère stable. Le vote a été de 137 placet contre 30 non placet.

    Le vote du numéro 111 – le plus mal voté –, portant sur la possibilité d’ordonner à la prêtrise des diacres permanents, fait apparaître diverses tendances. «À cet égard, certains étaient favorables à une approche plus universelle du sujet et proposaient d’ordonner à la prêtrise des hommes appropriés et estimés de la communauté (viri probati). D’autres s’en tiennent à ceux qui ont eu un diaconat permanent fécond et reçoivent une formation adéquate pour le sacerdoce, ayant une famille légitimement constituée et stable pour soutenir la vie de la communauté chrétienne à travers la prédication de la Parole et la célébration des sacrements dans les régions les plus reculées de la région amazonienne». Le vote étant de 128 placet contre 41 non placet – la majorité des 2/3 étant de 121 –, la proposition est passée sans que l’on sache si les votes négatifs sont une protestation par rapport au choix restrictif des diacres permanents ou par rapport au principe même d’ordonner des hommes mariés.

    Enfin, le numéro 119 porte sur la création et l’acception d’un rite amazonien : le nouvel organisme de l’Église en Amazonie doit constituer une commission compétente «pour étudier et dialoguer, selon les us et coutumes des peuples ancestraux, en vue de l’élaboration d’un rite amazonien, qui exprime le patrimoine liturgique, théologique, disciplinaire et spirituel amazonien, avec une référence spéciale à ce que Lumen gentium affirme pour les Églises orientales». Le vote exprime un large consensus : 140 placet contre 19 non placet.

    Lire la suite sur Smart Reading Press

  • Des prêtres mariés en continence parfaite : la leçon des premiers siècles de l'Eglise

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    De Sandro Magister en traduction française sur le site diakonos.be :

    Des prêtres mariés ? Oui, mais en continence parfaite. La leçon des premiers siècles de l’Église

    Le frère Thomas Michelet, un dominicain, enseigne la théologie à Rome à l’Université pontificale saint Thomas d’Aquin « Angelicum ». Il n’a pas pris part au synode sur l’Amazonie mais il en a suivi les débats, en particulier en ce qui concerne l’ordination au sacerdoce d’hommes mariés.

    Il ne se déclare ni pour ni contre. Mais il a remarqué une amnésie historique monumentale chez la quasi-totalité des hommes d’Église qui se sont attelés à cette question.

    Presque tous oublient – ou n’ont jamais su – qu’au cours des nombreux siècles pendant lesquels on a ordonné prêtre et évêque des hommes mariés, la réception des Ordres sacrés a toujours été liée à l’engagement d’une continence parfaite entre époux. Et ce célibat « second ou conséquent » n’était pas considéré comme un lien purement disciplinaire que l’Église aurait la faculté de dissoudre de sa propre volonté.  Il remonte à l’époque apostolique et donc à une règle dont l’Église ne peut disposer.  Parce que si elle en disposait selon son gré, « elle ne serait plus l’Église des apôtres ».

    Le Père Michelet a donc pris une plume et du papier pour expliquer comment sont les choses dans cette brève note publiée le 29 octobre dans l’édition française du quotidien catholique en ligne « Aleteia » :

    > Ordonner des “viri probati”. Oú est la difficulté?

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    Pour commencer, le P. Michelet rappelle que l’Église catholique latine a continué à ordonner des hommes mariés d’âge mûr « au moins jusqu’au XIIe siècle ».  Mais à une condition: qu’au moment de l’ordination, ceux-ci s’engagent « en présence de leur épouse à vivre désormais avec elle en frère et sœur, c’est-à-dire dans la continence parfaite « .

    Cependant, tous ne respectaient pas fidèlement cette forme de vie et nous avons des témoignages d’évêques déposes de leur charge parce qu’ils étaient retournés vivre « more uxorio » avec leur épouse.  Ce fut donc pour protéger cette règle de ses violations trop fréquentes qu’au XIIe siècle, l’Église décida de ne plus ordonner que des prêtres célibataires.

    C’est ainsi qu’il y eut deux types de célibats.  Avec le premier, le célibat « conséquent » des époux, qui a finit par être supplanté et masqué par le second, le célibat « antécédent » des non-mariés.

    Et étant donné que ce second régime était une institution tardive de l’Église, on a fini par réduire le célibat du clergé à « une simple question de discipline », que l’Église pouvait changer quand et comme elle le souhaitait.

    Mais de cette manière, « ce qui a été décidé au XIIe siècle, pour protéger le célibat en le renforçant, a plutôt fini par le fragiliser par une sorte de perte de mémoire ».

    Si donc aujourd’hui nombreux sont ceux qui veulent revenir au régime de l’ordination des « viri probati », conclut Michelet, il faudrait également qu’ils reviennent à la continence parfaite qui était associée à une telle ordination depuis les origines de l’Église.

    Et de citer en guise de conclusion quelques lignes du discours mémorable que Benoît XVI avait justement dédié au célibat lors de la présentation des vœux de Noël à la Curie romaine le 22 décembre 2006.

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    Pour situer la citation de Benoît XVI du 22 décembre 2006 avec laquelle le P. Michelet conclut sa note:

    > Eunuques pour le Royaume des Cieux. Le débat sur le célibat (28.5.2010)

    > Le pape « repense » le célibat du clergé. Pour le renforcer (15.6.2010)

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    Le jésuite français Christian Cochini (1929-2017), grand spécialiste de la langue chinoise et de l’histoire de la Chine et qui a été missionnaire pendant des dizaines d’années à Taiwan, en Chine continentale et chez les chinois émigrés au Japon, est l’auteur de la reconstruction historique la plus complète de la norme du célibat dans l’Église catholique.

    On trouvera sur cette autre page de Settimo Cielo un guide de lecture détaillé de son livre, rédigé par Agostino Marchetto ;

    > Le origini del celibato sacerdotale

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    Cet autre article en revanche contient le texte intégral, traduit en italien, de l’exposé sur le sens théologique du célibat sacerdotal présenté par la théologienne allemande Marianne Schlosser au symposium sur les « Défis actuels pour l’Ordre sacré » organisé à Rome par la « Ratzinger Schülerkreise » le 28 septembre 2019.

    > “Trópoi kyríou”, il modo di vivere del Signore

    Le 21 septembre dernier, dans un geste de protestation, Marianne Schlosser a démissionné du synode prévu en Allemagne où elle avait été invitée en tant qu’experte au forum sur le rôle de la femme dans l’Église, un forum ostensiblement biaisé dans le but de conférer les ordres sacrés également aux femmes.

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    Sur deux livres publiés récemment par un cardinal, le canadien Marc Ouellet et par un évêque, le missionnaire italien Cesare Bonivento, qui prennent la défense du célibat sacerdotal, le premier adoptant une approche plus théologie et le second une approche plus historique :

    > Même un cardinal proche du pape Bergoglio dénonce les dangers des synodes d’Amazonie et d’Allemagne

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.