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Foi - Page 424

  • N'en déplaise à Madame Soupa, les femmes ne sont pas exclues de l'Eglise

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    De Sandra Bureau dans une Tribune parue sur le Figaro Vox :

    «Non, Madame Soupa, les femmes ne sont pas exclues de l’Église!»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - La théologienne Anne Soupa avait suscité l’intérêt médiatique en se portant candidate pour devenir archevêque de Lyon - poste traditionnellement réservé aux hommes. Une autre théologienne catholique, Sandra Bureau, lui répond, estimant que la différenciation des rôles au sein de l’Église n’est pas synonyme pour autant d’une infériorisation des femmes.

    24 juin 2020

    Giovanni di Paolo - Les noces mystiques de sainte Catherine de Sienne

    Giovanni di Paolo - Les noces mystiques de sainte Catherine de Sienne Wikimedia Commons - CC

    Sandra Bureau est une vierge consacrée du Diocèse de Lyon, diplômée de l’Institut Catholique de Paris où elle a soutenu en 2011 une thèse en théologie dogmatique sur «L’inversion trinitaire chez H.U. von Balthasar». Elle enseigne actuellement au Séminaire Provincial Saint Irénée de Lyon après avoir été en charge de la formation des laïcs dans le Diocèse de Lyon. Elle est engagée dans la Communauté Aïn Karem.


    Le 25 mai dernier, Madame Anne Soupa, féministe convaincue, constatant que dans l’Église catholique aucune femme n’avait encore été placée à la tête d’un Diocèse, ni même n’avait été admise à l’ordination, a voulu dénoncer cette situation jugée profondément injuste à ses yeux. Elle a donc profité de la vacance du siège épiscopal de Lyon pour proposer, par le biais des réseaux sociaux, sa candidature comme Archevêque de Lyon. Et cela en s’appuyant sur sa notoriété d’écrivain, de bibliste, de théologienne...

    Comme catholique j’ai d’abord accueilli la publication Twitter de Madame Soupa, en tout contraire à la Tradition de l’Église, comme un de ces pamphlets qui offrent si peu de sérieux qu’à peine lus on les jette à la poubelle. Pourtant, même chiffonnée, écartée de ma vue, cette publication laissait en moi une interrogation profonde: comment une femme, partageant la même foi que moi, se disant, comme moi, théologienne, pouvait-elle dire cela? Comment pouvait-elle prétendre par-là défendre la place des femmes dans l’Église? Mystère. C’est donc en femme, et en théologienne que je voudrais réagir.

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  • La réflexion approfondie de Mgr Athanasius Schneider sur le concile Vatican II et la crise actuelle de l'Eglise

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Exclusif : une réflexion approfondie de Mgr Athanasius Schneider sur le concile Vatican II et la crise actuelle de l'Eglise

    Mgr Athanasius Schneider publie ce jour un texte intitulé « Quelques réflexions sur le concile Vatican II et la crise actuelle de l'Eglise », afin de clarifier sa position sur le Concile. Il y insiste respectueusement sur le fait qu’il n’est pas favorable au rejet radical de Vatican II, une position récemment exprimée ouvertement par certains membres du clergé. Les présentes réflexions de Mgr Schneider, tirées pour partie du chapitre correspondant de son livre d’entretiens avec Diane Montagna, Christus Vincit, Christ’s Triumph Over the Darkness of the Age, développent certains points de sa discussion à propos de Vatican II, à la lumière des débats récents.

    D’abord publié en anglais par Angelico Press en octobre 2019, Christus Vincit doit paraître cette semaine en allemand et en portugais. La version française, Christus vincit, Le triomphe du Christ sur les ténèbres de notre temps paraîtra à la rentrée et sera disponible via ce blog.


    [Pour recevoir l’annonce de la parution de ce livre qui propose une vaste réflexion sur la situation présente de l’Eglise et ses rapports avec le monde, mais aussi des propos plus personnels de Mgr Schneider sur son enfance, sa vocation, l’islam, la perte du sens du surnaturel, Fatima, les anges et bien d’autres sujets, je vous invite à m’envoyer une courriel à jeanne.smits.blog@gmail.com et je vous avertirai le moment venu.]

    Son Excellence Mgr Schneider a donné le texte officiel de ces réflexions en exclusivité à The Remnant pour l’anglais, à Corrispondenza Romana pour l’italien et l’espagnol, et au Blog de Jeanne Smits pour le français. 
    Tous droits réservés, reproduction interdite par égard pour l'éditeur français de Christus vincit, lien partageable : https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2020/06/exclusif-une-reflexion-approfondie-de.html. – J.S.

    A lire donc sur le blog de Jeanne Smits
  • Où en est la cause de béatification du Père Triest, le "saint Vincent belge" ?

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    Pierre Joseph Triest

    Pierre Joseph Triest, qui était prêtre dans la période mouvementée après la Révolution française, s’est développé comme un inspirateur innovateur de l’aide aux indigents et aux malades à Gand en Belgique. Confronté à des situations de grande urgence, il a constamment cherché à apporter des réponses appropriées, en collaboration avec la Commission des Hospices Civils dont il était membre.

    Durant plus de 30 ans, Pierre Joseph Triest sera le moteur de cette commission et il ouvrira un nouveau champ de présence pour l’Église dans la société : la prise en charge des pauvres et des malades, tout à fait dans la ligne du message évangélique. Il ne l’a pas fait tout seul : il a cherché des hommes et des femmes qui voulaient partager son charisme de la charité et qui sont à l’origine des quatre congrégations qu’il a fondées : les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie, les Frères de la Charité, les Frères de Saint Jean de Dieu et les Sœurs de l’Enfance de Jésus.

    Aujourd’hui encore, sa spiritualité marque les nombreux endroits où ses Sœurs et ses Frères sont présents, qui continuent ce charisme de la charité avec beaucoup de collaborateurs.

    Du Frère Stockman, promoteur de la cause :

    Ce qui devrait nous mouvoir à aimer Dieu le plus, c’est qu’Il a institué pour nous la très sainte Eucharistie.”
    P. J. Triest

    NOUVELLES DE LA CAUSE

    La Pentecôte 2020 était notre objectif pour terminer la positio. Et avec le confinement dû à la pandémie de corona, nous avons déjà reçu la bonne nouvelle à Pâques que la positio était terminée et prête à être imprimée.

    Le 4 juin, notre postulateur, le Dr Waldery Hilgeman, a apporté le premier exemplaire relié, dont un autre exemplaire a été simultanément soumis à la Congrégation pour la cause des Saints. C’était difficile, avec tout le matériel qui avait été collecté (vous vous souvenez de la fermeture du processus diocésain quand pas moins de 22 000 pages de documents étaient alignées dans des boîtes dans la cathédrale Saint-Bavon) de respecter les 500 pages imposées pour la positio. Mais ça a marché.

    Que signifie cette positio ? Après une large introduction générale décrivant les grandes lignes de la vie du Père Triest et aussi la chronologie de sa vie, nous procédons immédiatement à une description de la manière extraordinaire dont il a vécues ses vertus. Depuis cette description est décrite la renommée de sainteté, à la fois pendant sa vie et après. Cette section se termine par un bref résumé des exaucements récemment enregistrés. On peut dire que c’est vraiment le cœur de la positio, car sur cette base il faudra juger si le Père Triest « mérite » effectivement d’être béatifié et canonisé.

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  • L'archevêque de Ratisbonne salue en Benoît XVI "le théologien du siècle"

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    Traduit sur le site "Benoît et moi" :

    Discours de Mgr Rudolf Voderholzers, archevêque de Ratisbonne, lors du voyage du pape émérite en Bavière 

    www.bistum-regensburg.de

    22 juin 2020

    Le dernier jour de la courte visite du pape émérite Benoît XVI a commencé avec une surprise, qui, en définitive, n’en était pas une. Benoît avait décidé de passer, avant son départ en avion, encore une fois dans la Luzengasse et d’y rencontrer son frère une toute dernière fois. Ainsi, la boucle s’est bouclée. La première rencontre comme la dernière ont eu lieu au chevet de son frère, malade et affaibli par l’âge.

    A l’aéroport, nous attendaient le Ministre-Président [de Bavière] Markus Söder ainsi que le Ministre d’Etat Florian Hermann, déjà présent pour saluer Benoît à son arrivée. Beaucoup de médias étaient là également.

    Le Ministre-Président a parlé d’un grand honneur pour la Bavière et d’une grande joie.

    Benoît a très chaleureusement exprimé sa gratitude pour l’accueil qui lui fut réservé et pour la marque d’estime que constituait la présence du Ministre-Président.

    Pour terminer, je lui ai, encore une fois, souhaité la bénédiction de Dieu pour son voyage et lui ai promis que nous veillerions bien sur son frère.

    Avec cet adieu s’achevait une visite, chargée d’émotion, imprévue et organisée très vite, au pied levé, ­– un défi pour tous ceux qui y ont pris part –, mais qui s’est en fin de compte magnifiquement déroulée.

    Je peux vous dire que je suis, naturellement, bien soulagé et heureux que cette rencontre, – un souhait qui tenait au cœur des deux frères –, ait été pour tous les deux réconfortante et visiblement aussi revigorante.

    Benoît XVI, pape émérite depuis 2013, a passé cinq jours à Ratisbonne : un homme rend visite à son frère, très malade et très âgé, parce qu’il s’inquiète de ne plus le revoir sur cette terre.

    Il a visité sa patrie, la tombe de ses parents, sa maison à laquelle l’attache le désir de toute une vie et où il aurait aimé vivre ses dernières années. Il a visité aussi l’Institut « Papst Benedikt », où l’on étudie, dans toutes ses dimensions, son œuvre théologique et où se prépare l’édition de ses œuvres complètes. Nous avons prié devant le reliquaire de saint Wolfgang dans la cathédrale. Les choses se sont arrangées de telle façon que cette visite imprévue a coïncidé avec le début de la « semaine de Wolfgang », la semaine de fête diocésaine préparatoire aux ordinations.

    Il devait s’agir d’une visite purement privée, sans protocole officiel ou diplomatique. Ce qui, naturellement, est quasi impossible pour un personnage public.

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  • "Vatican news" réagit aux critiques de Vatican II et du pontificat actuel

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    Symptomatique, cet article publié aujourd'hui (23 juin) sur Vatican News par Sergio Centofanti :

    Le développement de la doctrine est la fidélité dans la nouveauté

    Certaines critiques de l'actuel pontificat remettent en cause le Concile Vatican II, finissant par faire oublier le Magistère de Saint Jean-Paul II et Benoît XVI

    Certaines critiques doctrinales du pontificat actuel montrent une distance progressive mais de plus en plus nette par rapport au Concile Vatican II. Non pas à partir d'une certaine interprétation de quelques textes, mais à partir des textes du Concile eux-mêmes. Certaines lectures qui insistent pour opposer le Pape François à ses prédécesseurs immédiats finissent donc même par critiquer ouvertement saint Jean-Paul II et Benoît XVI, ou en tout cas par faire taire certains aspects fondamentaux de leur ministère, qui représentent des développements évidents du dernier Concile.

    La prophétie du dialogue

    Un exemple en est le 25e anniversaire de l'encyclique "Ut Unum sint", dans laquelle saint Jean-Paul II déclare que l'engagement œcuménique et le dialogue avec les non-catholiques sont une priorité de l'Église. Cet anniversaire a été ignoré par ceux qui proposent aujourd'hui une interprétation réductrice de la Tradition, fermée à ce «dialogue d'amour», au-delà du dialogue doctrinal, promu par le Pape polonais en obéissance à l'ardent désir d'unité de notre Seigneur.

    La prophétie du pardon

    Un autre anniversaire important a également été négligé, le 12 mars dernier: la demande de pardon jubilaire fortement souhaitée par Jean-Paul II, il y a vingt ans. Le pouvoir prophétique d'un Pontife qui demande pardon pour les péchés commis par les enfants de l'Église est éclatant. Et quand on parle de «fils», les Papes sont également inclus.

    C'est connu: ceux qui demandent pardon pour les erreurs commises se mettent dans une situation risquée de révision. Karol Wojtyla a choisi prophétiquement le chemin de la vérité. L'Église ne peut et ne doit pas avoir peur de la vérité. Le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a souligné la «nouveauté de ce geste», un «acte public de repentance de l'Église pour les péchés du passé et d'aujourd'hui»: un «mea culpa du Pape au nom de l'Église», un geste vraiment «nouveau, mais néanmoins en profonde continuité avec l'histoire de l'Église, avec sa propre conscience».

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  • Litanies de la Sainte Vierge : un ajout problématique ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le terme "migrant" introduit dans les litanies de la Vierge : un choix sémantique problématique

    Le terme ''migrant'' introduit dans les litanies <br>de la Vierge : un choix sémantique problématique

    Les litanies de Lorette, appelées aussi litanies de la Sainte Vierge, seront enrichies d'une nouvelle invocation par décision du Pape François. Les chrétiens invoquerons désormais le "réconfort des migrants". Un choix sémantique qui n'est pas anodin. 

    La Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements a communiqué cette décision du Saint-Père dans une lettre adressée aux présidents des Conférences épiscopales, le 20 juin 2020.

    Le terme « migrant » est étranger au vocabulaire de l’Eglise et donc inadéquat, car il a une connotation socio-politique, et donc idéologique bien marquée. Depuis le début des années 2000, il s’est imposé pour qualifier les personnes arrivant sur un territoire qui leur est étranger, à la place du mot immigré (et, dans le sens inverse émigré). Les « migrants » ne sont pas des « nomades », qu’on distingue des « sédentaires ». Il ne s’agit pas non plus de « réfugiés », car selon l’Agence des Nations-Unies pour les Réfugiés, un migrant part de lui-même pour chercher de meilleures conditions de vie, alors qu'un réfugié est chassé par la guerre, un conflit ou la persécution. Le mot « migrant » est générique. Voici sa définition exacte : il englobe l’ensemble des flux migratoires et l’état de mouvement temporaire ou permanent de personnes se déplaçant d’un point vers un autre du globe pour des raisons diverses dans le contexte de la mondialisation.

    Le terme adéquat que l’Eglise utilise traditionnellement est « exilé », car il a un contenu théologique très précis. Dans l’Ancien Testament, le départ d’Abraham, l’exode dans le désert et l’exil à Babylone sont des événements fondateurs de l’histoire des hommes avec Dieu. Dans le Nouveau Testament, le thème de l’exil évoque l'image même de l'Eglise, peuple en pèlerinage sur la terre, mais toujours orienté vers la Patrie céleste. Malgré les difficultés innombrables qu'il comporte, ce chemin à parcourir annonce le monde à venir, incluant la nécessité de transformer le présent en vue de la rencontre avec Dieu, but ultime de tous les hommes.

    Pour un chrétien, un exilé est quelqu'un qui est obligé de vivre ailleurs que dans sa propre patrie. Il suffit de rapprocher cette définition de celle du migrant (cf. ci-dessus) pour constater les différences importantes autant sémantique que de perspective entre ces deux termes : on note un point de vue uniquement sociologique et politique (et donc idéologique) dans le cas du migrant, distinct de la perspective théologique et sociale (au sens de la Doctrine sociale de l’Eglise) dans le cas de l’exilé.

    Il aurait été bien préférable de dire : « Solacium exulium» : « réconfort des exilés ».

    Lire aussi : la famille exilée dans le magistère du pape François

  • Italie : la béatification prochaine d'une religieuse poignardée par des adolescentes lors d'un rituel sataniste

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    EUROPE/ITALIE - Vers la béatification de Soeur Marie Laure Mainetti, éducatrice, tuée en pardonnant à ses meurtrières

    lundi, 22 juin 2020

    Côme (Agence Fides) – Le Saint-Père François a autorisé le 19 juin la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer le Décret concernant le martyre de la Servante de Dieu Soeur Marie Laure Mainetti (dans le siècle Teresina Mainetti), religieuse professe des Soeurs Filles de la Croix. Née à Colico (Italie) le 20 août 1939 et tuée à Chiavenna (Italie) in odium Fidei le 6 juin 2000.

    La nouvelle a été accueillie par le son des cloches au sein des communautés de Villatico di Colico (LC), où Soeur Mainetti est née, et de Chiavenna (SO), lieu de son martyre, alors que le 20 juin à midi, toutes les cloches des églises du Diocèse de Côme ont sonné à toute volée.

    Selon les informations diffusées par le Diocèse de Côme, qui « accueille avec joie la nouvelle de cette importante reconnaissance de la part de l'Eglise universelle », Teresina Mainetti fut tuée le 6 juin 2000 – au cours de l'année marquant ses 40 ans de profession religieuse – à Chiavenna, au terme d'un rituel satanique – inspiré par la date du 6 juin du nouveau millénaire. « Me voici ! Seigneur pardonnez-leur » : telle est la phrase prononcée par la religieuse alors que sa gorge était tranchée.

    Teresina Mainetti entra à 18 ans dans la Congrégation des Filles de la Croix. En août 1959, elle émit ses premiers vœux en tant que Soeur Marie Laure et en 1960 fit sa profession perpétuelle à La Puye, maison mère de la Congrégation. Elle dédia sa vie à la mission parmi les enfants, les jeunes et les familles à Vasto (Chieti), Rome, Parme avant d'arriver à Chiavenna en 1984. C'est là qu'en 1987, elle devint également supérieure de la communauté. Ses consoeurs la décrivent comme « infatigable et sereine, toujours prête à se retrousser les manches lorsqu'elle découvrait une situation de difficulté quelconque ». Soeur Marie Laure Mainetti eut toujours une sensibilité particulière envers les jeunes. Dans un de ses écrits, elle s'exprimait ainsi : « Les jeunes sont pauvres... Oui parce que souvent ils sont désorientés, privés de racines, manipulés. Ils suffoquent un cri de vie inexprimé... Je ressens l'urgence de les accompagner et de demander de l'aide à Jésus parce qu'ils n'ont pas de points de repère ».

    Au soir du 6 juin 2000, elle sortit en toute hâte du couvent pour aller prêter de l'aide à trois jeunes mineures qui l'attirèrent cependant dans un piège pour la tuer. Elle mourut en priant et en accordant son pardon. (SL) (Agence Fides 22/06/2020)

  • Le pape Benoît XVI rentre au Vatican le 22 juin

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    Benoit XVI 220316-01-08-1592747194_641385.jpgEchec et mat pour les fake news délirantes publiées sur la toile médiatique :  selon I-Media, le pape émérite Benoît XVI, parti en Allemagne rendre visite à son frère gravement malade, sera de retour au Vatican le 22 juin 2020. Egal à lui-même : homme de cœur et de foi, pieux et raisonnable. Lu sur le site web « aleteia » (JPSC) :

    « Le pape émérite Benoît XVI décollera ce 22 juin 2020 de Bavière pour rejoindre le Vatican, a informé Clemens Neck, le porte-parole du diocèse de Ratisbonne. Le retour du pontife émérite, actuellement au chevet de son frère gravement malade, a été confirmé par le Vatican. 

    Un passage sur la tombe de ses parents

    En ce dernier jour dans son pays d’origine, Benoît XVI prévoit de passer du temps avec son frère. La veille, le 20 juin, les deux hommes ont célébré l’Eucharistie ensemble. Le pontife émérite a ensuite reçu la visite du nonce apostolique en Allemagne, puis il s’est rendu dans la maison dans laquelle il a vécu en tant que professeur entre 1970 et 1977 et s’est recueilli au cimetière Ziegetsdorf, où sont enterrés ses parents et sa sœur.

    Arrivé le 18 juin vers 11h45 à Munich, l’ancien pape aura passé quatre jours auprès de son frère. Il s’agit de son premier voyage effectué hors d’Italie depuis sa renonciation en 2013. »

    Ref.Le pape Benoît XVI rentre au Vatican le 22 juin

  • Le prochain pape : l'Eglise à la veille d'une transition très importante ?

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    The Next Pope

    source

    Un livre de George Weigel :

    L'Église catholique est sur le point de vivre une transition de grande importance.

    Comme le fait remarquer George Weigel, théologien, historien et biographe du pape, le prochain pape aura probablement été un adolescent ou un très jeune homme pendant le Concile Vatican II (1962-1965) ; il se peut même qu'il ait été un enfant pendant ces années-là. Ainsi, le prochain pape n'aura pas été façonné par l'expérience du Concile et les débats immédiats sur sa signification et sa réception comme les papes Jean-Paul II, Benoît XVI et François. Le prochain pape, écrit Weigel, "sera une figure de transition d'une manière différente de ses prédécesseurs immédiats. Il semble donc approprié de réfléchir maintenant à ce que l'Eglise a appris durant les pontificats de ces trois papes conciliaires et de suggérer ce que le prochain pape pourrait tirer de cet apprentissage".

    S'appuyant sur ses discussions personnelles avec Jean-Paul II, Benoît XVI et François, ainsi que sur ses décennies d'expérience avec les catholiques de tous les continents, George Weigel examine les principaux défis auxquels l'Église catholique et ses 1,3 milliard de croyants sont confrontés au XXIe siècle : des défis que le prochain pontificat doit relever alors que l'Église entre en territoire nouveau et inexploré. À quoi l'Esprit Saint appelle-t-il cette Église en transition ? Quelles sont les qualités requises chez l'homme qui conduira l'Église depuis la chaire de Saint-Pierre ?

    Tirant les leçons des pontificats de Jean-Paul II, Benoît XVI et François, George Weigel propose ce que les dirigeants catholiques de l'avenir, en particulier le prochain pape, doivent faire pour rester fidèles à l'appel du Saint-Esprit à un témoignage évangélique renouvelé, à une ferveur missionnaire intensifiée et à une réforme centrée sur le Christ à la suite de graves échecs institutionnels, de la confusion de la mission, du contre-témoignage et du défi séculaire de la foi biblique.

    George Weigel est membre distingué du Ethics and Public Policy Center de Washington, où il est titulaire de la chaire William E. Simon d'études catholiques. Il est l'auteur à succès du New York Times d'une vingtaine de livres, dont les deux volumes de sa biographie de Saint Jean-Paul II, Witness to Hope et The End and the Beginning, qui ont été salués dans le monde entier.

  • Le journal du cardinal Pell en prison en voie de publication

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    Sur le site d'Ignatius Press, on découvre cet appel du Père Fessio s.J. :

    Projet de don au Cardinal George Pell

    Cher ami d'Ignatius Press,

    J'écris en ce mois de juin, quelques jours seulement après le 79e anniversaire du cardinal George Pell.

    Je suis convaincu que nos lecteurs sont conscients de tout ce que le cardinal Pell a fait pour l'Église - en Australie, au Vatican et dans le monde entier - grâce à son leadership loyal et courageux (et j'ajouterais "sans détours"). Et que vous êtes au courant de la campagne d'attaques vicieuses dont il a fait l'objet et qui a conduit à la parodie de justice qui a abouti à son emprisonnement pendant 14 mois en isolement.

    Dieu merci, la Haute Cour australienne l'a complètement innocenté par une décision unanime de 7-0.

    Le cardinal Pell est donc maintenant sorti de prison et de nouveau en action. Mais il doit relever le défi permanent de faire face aux nombreuses dépenses juridiques qui ont été nécessaires pour réparer la terrible injustice dont il a été victime. L'un des moyens d'y parvenir est de publier son histoire.

    Le cardinal Pell est un homme bon, et un bon ami à moi et à Ignatius Press. Ignatius Press a publié ses livres dans le passé et publiera bientôt son extraordinaire journal de prison.

    J'ai déjà lu la première moitié de ce journal et il est extraordinaire. Je pense que ce sera un classique spirituel. Le journal entier compte environ 1000 pages, nous l'imprimerons donc en trois ou quatre volumes. Avec votre aide, nous pouvons poursuivre ce projet et offrir au cardinal Pell des avances appropriées sur ces volumes, qu'il pourra ensuite utiliser pour dissiper une grande partie des inquiétudes qu'il a maintenant au sujet de ses dettes légales.

    Il ne s'agit pas seulement du cardinal Pell. Sa victoire n'est pas seulement celle d'un homme. C'était une victoire pour l'Église. Et pas seulement pour l'Église en Australie. Elle a révélé au monde entier jusqu'où les ennemis de l'Église iront et combien ils seront sournois pour la discréditer.

    Maintenant que nous avons gagné, aidons Ignatius à partager son histoire et aidons le cardinal Pell à se libérer de ce fardeau qui lui reste.

    Veuillez envisager de faire un don déductible des impôts à cette fin.

    Dans le Seigneur,

    P. Joseph Fessio, S.J.
    Rédacteur en chef, Ignatius Press

  • Feuillet du 3ème dimanche (21 juin) après la Pentecôte : liste des livrets du temps de confinement

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    2020_06_21_10_54_39_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF