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Foi - Page 421

  • Une statue du Sacré-Coeur a disparu à Saint-Jean-Sart

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    D'Adrien Renkin sur SudInfo.be :

    La statue du Sacré-Cœur de Saint-Jean-Sart a été volée: ce Christ, en plâtre, venait d’être totalement restauré et replacé il y a trois semaines

    9 Juillet 2020

    Vendredi dernier, la statue du Sacré-Coeur de Saint-Jean-Sart dans la commune d’Aubel a disparu. Le Christ en plâtre ne s’est pas volatilisé tout seul, quelqu’un l’a déboulonné. Un acte qui heurte le comité qui venait de le remettre à neuf.

    La statue a disparu.
    La statue a disparu. - D.R.

    Lorsqu’une statue du Christ disparaît, il n’y a que deux possibilités. Soit il s’agit d’un miracle, soit d’un vol odieux. (...) La statue du Sacré-Cœur de Saint-Jean-Sart a en effet disparu entre jeudi dernier et vendredi et elle n’a toujours pas refait surface.

  • "Il y a beaucoup de bonté dans les prisons"; le témoignage du cardinal Pell sur sa détention dans les prisons australiennes

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    De First Things :

    MON SÉJOUR EN PRISON

    par George Cardinal Pell

    Août 2020

    Il y a beaucoup de bonté dans les prisons. Parfois, j'en suis sûr, les prisons peuvent être l'enfer sur terre. J'ai eu la chance d'être en sécurité et d'être bien traité. J'ai été impressionné par le professionnalisme des gardiens, la foi des prisonniers et l'existence d'un sens moral même dans les endroits les plus sombres.

    J'ai été en isolement pendant treize mois, dix à la prison d'évaluation de Melbourne et trois à la prison de Barwon. À Melbourne, l'uniforme de la prison était un survêtement vert, mais à Barwon, on m'a donné les couleurs rouge vif d'un cardinal. J'avais été condamné en décembre 2018 pour des délits sexuels historiques contre des enfants, malgré mon innocence, et malgré l'incohérence du dossier du procureur de la Couronne contre moi. Finalement (en avril de cette année), la Haute Cour d'Australie devait annuler mes condamnations dans un jugement unanime. Dans l'intervalle, j'ai commencé à purger ma peine de six ans.

    À Melbourne, je vivais dans la cellule 11, unité 8, au cinquième étage. Ma cellule mesurait sept ou huit mètres de long et environ deux mètres de large, juste assez pour mon lit, qui avait une base ferme, un matelas pas trop épais et deux couvertures. A gauche en entrant, il y avait des étagères basses avec une bouilloire, une télévision et un espace pour manger. De l'autre côté de l'allée étroite, il y avait une cuvette avec de l'eau chaude et froide et une douche avec de l'eau chaude de bonne qualité. Contrairement à ce qui se passe dans de nombreux hôtels chics, une lampe de lecture efficace se trouvait dans le mur au-dessus du lit. Comme mes deux genoux avaient été remplacés quelques mois avant mon entrée en prison, j'ai d'abord utilisé une canne et on m'a donné une chaise d'hôpital plus haute, ce qui était une bénédiction. Les règlements sanitaires exigent que chaque prisonnier dispose d'une heure par jour à l'extérieur, et j'ai donc été autorisé à faire deux demi-heures à Melbourne. Nulle part dans l'unité 8 il n'y avait de vitre transparente, donc je pouvais reconnaître le jour de la nuit, mais pas beaucoup plus, de ma cellule. Je n'ai jamais vu les onze autres prisonniers.

    Je les ai certainement entendus. L'unité 8 avait douze petites cellules le long d'un mur extérieur, avec les prisonniers "bruyants" à une extrémité. Je me suis retrouvé dans la partie "Toorak", du nom d'une riche banlieue de Melbourne, exactement la même que la partie bruyante, mais généralement sans pétards ni cris, sans les angoisses et la colère, qui étaient souvent produites par la drogue, en particulier la méthamphétamine. Je m'émerveillais de voir combien de temps ils pouvaient taper du poing, mais un gardien m'a expliqué qu'ils donnaient des coups de pied en piaffant comme des chevaux. Certains inondaient leurs cellules ou les encrassaient. De temps en temps, on appelait l'équipe des chiens, ou il fallait neutraliser quelqu'un. La première nuit, j'ai cru entendre une femme pleurer ; un autre prisonnier appelait sa mère.

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  • Les martyrs coptes massacrés par les djihadistes en Libye bientôt sur les écrans

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/EGYPTE - « Martyrs de la foi et de la nation », première œuvre cinématographique sur les coptes orthodoxes massacrés en Libye par des djihadistes

    8 juillet 2020

    CoptsUnited

    Samalut (Agence Fides) – La première œuvre cinématographique dédiée aux 20 chrétiens coptes orthodoxes décapités en 2015 par des djihadistes en compagnie de leur compagnon de travail ghanéen s'intitulera “Martyrs de la foi et de la nation ». L'initiative est partie avec la bénédiction du Patriarche copte orthodoxe Tawadros II et sera réalisée sous la supervision de l'Evêque copte orthodoxe de Samalut, Pavnotios.

    Dans un récent communiqué diffusé par ce même Diocèse de Samalut, était annoncé l'imminent début des reprises prévu dès janvier dernier et reporté à cause de la pandémie de corona virus. Le recueil des témoignages et du matériel utile à la rédaction et à la révision du scénario, confié à l'écrivain Mina Magdy, avait débuté depuis longtemps. Le texte du scénario est basé notamment sur les récits des membres des familles des martyrs, presque tous natifs de la région de Samalut. Le texte à transformer en film, avant d'arriver aux scènes relatives au martyre, à la découverte des corps dans une fosse commune et au retour des dépouilles en Egypte, parcourt les vies des jeunes coptes orthodoxes massacrés par les djihadistes, arrachés à leur vie quotidienne et familiale, faite de fatigue, d'espérances et de désirs d'un avenir meilleur, ces désirs mêmes qui avaient poussé les martyrs à émigrer en Libye à la recherche d'un travail digne et utile à subvenir aux besoins de leurs familles respectives.

    La mise en scène de l'oeuvre est confiée au cinéaste Yussef Nabil, qui a déjà par le passé raconté sur la pellicule des histoires de martyre chrétien. L'annonce du plan de l'oeuvre et du début des travaux – explique sur le site Internet Wataninet.com Nader Shoukry, membre de la commission chargée de revoir le scénario – vise également à chercher des subventions permettant de soutenir l'ambitieux plan de travail. Le communiqué du Diocèse copte orthodoxe de Samalut reporte également le message des cinéastes impliqués dans le projet qui demandent à tout un chacun « de prier afin que le Seigneur complète l'oeuvre avec nous, en nous aidant à réaliser le film de la meilleure des manières possibles, de sorte qu'il devienne un témoignage de la force des martyrs pour toutes les générations futures ».

    Les 20 coptes égyptiens et leur compagnon de travail ghanéen avaient été enlevés en Libye au début de janvier 2015. La vidéo de leur décapitation fut mise en ligne par les sites djihadistes le 15 février suivant. Une semaine après la nouvelle du massacre, le Patriarche copte orthodoxe, Tawadros II, décida d’inscrire les 21 martyrs égorgés par le prétendu « Etat islamique » au Synaxarium, le livre des martyrs de l’Eglise copte orthodoxe, établissant pour la célébration de leur mémoire la date du 15 février.

    Les dépouilles mortelles des coptes tués en Libye par des djihadistes avaient été identifiées fin septembre dernier dans une fosse commune de la côte libyenne, non loin de la ville de Syrte. Leurs corps avaient été trouvés les mains liées derrière le dos, revêtant encore les combinaisons orange qu’ils portaient dans la vidéo macabre tournée par leurs bourreaux au moment de leur décapitation.

    Le rapatriement des dépouilles des martyrs en Egypte, annoncé à plusieurs reprises par les moyens de communication égyptiens, a demandé plus de temps que prévu et n’a pu avoir lieu qu’à la mi-mai (voir Fides 15/05/2018). Entre temps, les analyses de l’ADN ont permis d’identifier chacun des corps des 21 martyrs.

    Cette année, comme eut à l'indiquer l'Agence Fides (voir Fides 07/02/2020), au sein du Diocèse copte orthodoxe de Samalut, sont en cours les célébrations visant à commémorer les martyrs coptes de Libye alors que 5 ans se sont écoulés depuis les faits. Ayant débuté le 1er février, les célébrations en question s’achèveront le 16 février et se déroulent principalement dans l’église et au Musée dédiés aux martyrs, édifiés rapidement avec le soutien concret du gouvernement égyptien.

    « La vidéo qui montre leur exécution – indiquait en son temps à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, Evêque copte catholique émérite de Gizeh – a été construite comme une mise en scène cinématographique terrifiante, dans le but de répandre la terreur. Et pourtant, dans ce produit diabolique de la fiction et de l’horreur sanguinaire, on voit que certains des martyrs, au moment de leur mise à mort barbare, répètent « Seigneur Jésus Christ ». Le nom de Jésus a été le dernier mot qui est venu sur leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui, peu après, les aurait accueillis. Ils ont ainsi célébré leur victoire, une victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom murmuré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre ». (GV) (Agence Fides 08/07/2020)

  • Gustave Thibon n'est pas mort

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    De Robin Nitot sur le site de France Catholique :

    Gustave Thibon, un vrai modèle

    mercredi 8 juillet 2020

    D. R.

    Gustave Thibon n’a pas laissé de disciples ni fondé d’école de pensée. Mais aujourd’hui encore, de jeunes intellectuels s’en inspirent pour penser le monde actuel autrement. Dans cette source ancienne, ils puisent du neuf.

    Aphorismes, essais, poèmes et pièces de théâtre, Gustave Thibon a multiplié les casquettes, offrant plusieurs voies d’accès à son œuvre. C’est peut-être cette diversité d’écrits qui permet la diversité des profils de ceux qui s’en réclament, ou plus simplement, qu’il inspire près de 20 ans après sa mort.

    Si l’on croise peu de philosophes «  thiboniens  » à proprement parler, son apport à la discipline est souligné par Martin Steffens, professeur de philosophie. «  Thibon fait partie d’une certaine tradition française méprisée dans le milieu universitaire qui consiste à avoir une pensée très balancée et subtile et dans une langue extrêmement claire, sans aller chercher des concepts lointains, des néologismes ou des mots allemands. Comme Bergson ou Louis Lavelle : c’est un vrai modèle, difficile à ranger dans une case, qui explique sa pensée par des mots de tous les jours.  »

    Mais le Thibon que nous connaissons ne serait sans doute pas le même sans son amitié avec la mystique Simone Weil, qu’il a accueillie dans sa ferme au cours de la Seconde Guerre mondiale. «  Ce que Thibon doit à Simone Weil, c’est d’être un penseur de la contradiction  », reprend Martin Steffens. «  Thibon, comme Weil, n’a pas peur de rassembler des choses, les idées, les textes : il y a dans son œuvre à la fois Maurras et Victor Hugo.  »

    Pour l’essayiste Paul-François Schira, Thibon partage avec Weil «  une même façon de voir le monde, en s’intéressant à la personne humaine dans toutes ses composantes. La personne est vue dans tous ses aspects et ni comme un simple facteur de production (comme le ferait le marxisme) ou de consommation (à la manière du capitalisme). Ce qui compte, c’est une dépendance affective qui fait que l’homme a besoin d’appartenir à quelque chose qui lui apporte une reconnaissance. C’est la différence entre le Bien Commun et le totalitarisme ou le collectivisme.  »

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  • Manque de vocations ou manque de foi ?

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    De Christophe Geffroy en éditorial (LA NEF n°327 Juillet-Août 2020) sur le site de la Nef :

    Manque de vocations ?

    Le site de la Conférence des évêques de France annonce l’ordination sacerdotale de 126 hommes en 2020. Depuis les années 1970, ce chiffre est relativement stable, autour de la centaine. Si on le compare aux quelque mille ordinations annuelles de la première moitié du XXe siècle, voire aux 1500-2000 du XIXe et aux 3000-4000 sous l’Ancien Régime, il est difficile de ne pas conclure, comme on nous l’assène, à une grave « crise des vocations ».

    Mais est-ce vraiment le cas ? Je ne le pense pas. Car si on ramène le nombre d’ordinations à celui des catholiques pratiquants, on s’aperçoit que l’on a, en proportion du nombre de pratiquants, plus de vocations aujourd’hui, qu’au milieu du XXe siècle et même du XIXe ! Il faut remonter avant la Révolution pour voir ce rapport s’inverser ! D’après mes calculs – approximatifs j’en conviens, mais c’est l’ordre de grandeur qui importe ici –, on compte 110 ordinations par million de pratiquants en 2020, 50 vers 1950, 80 vers 1870 et 130 vers 1770.

    Une crise de la foi

    Il n’y a donc pas de crise des vocations en tant que telle. Voyons plutôt le problème qui se pose : il est tout simplement le trop petit nombre de catholiques fervents. La crise que nous traversons est ainsi bien plus une crise de la foi et de sa transmission qu’une « crise des vocations », celle-ci n’étant que la conséquence de celle-là. Qu’il y ait plus de chrétiens convaincus, plus de familles rayonnant la foi, et les vocations suivront. Pour l’heure, nous avons le nombre de prêtres qui correspond à ce que nous sommes, même si cela est souvent difficile à vivre tant il est douloureux de gérer un déclin aussi général, la quantité d’églises et de paroisses, reflet d’un temps de foi plus fécond, ne correspondant plus du tout à la situation présente de l’Église de France – encore est-il heureux que l’entretien des églises, dont beaucoup de joyeux architecturaux, soit à la charge de la communauté nationale, les chrétiens seuls étant incapables de subvenir à la conservation d’un tel patrimoine.

    Si l’on saisit cela, on comprend du coup combien sont vaines les solutions proposées depuis des lustres par les plus progressistes, persuadés que le « manque » de prêtres serait dû à l’austérité de la « fonction » et au refus de conférer le sacerdoce aux femmes par pure « misogynie » : permettons l’ordination d’hommes mariés et de femmes, voire le mariage des prêtres, et les ordinations repartiront à la hausse ! Outre le peu de cas qu’ils font du Magistère, ils sont tellement aveuglés par leur idéologie, qu’ils ne voient pas ni ne veulent admettre que leurs remèdes, allant toujours dans le sens du monde et de ses facilités, ne marchent pas ; partout où ils ont été appliqués par les protestants, la situation est bien pire que dans l’Église catholique ! Comment ne pas le voir, quand, inversement, tout ce qui fonctionne encore à peu près correctement dans l’Église est ce qui maintient un degré d’exigence, de continuité historique et de conformité à la tradition ?

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  • Déconfinement : le retour à l'église ne va pas de soi...

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    Le cas du diocèse de Nantes n'est évidemment pas isolé; ce que l'on constate là, on peut le voir dans les paroisses de nos diocèses. Certains dénoncent aussi l'absence, la passivité et la pusillanimité de nombreux prêtres durant le confinement. L'accompagnement spirituel et la délivrance des sacrements, notamment auprès des malades et des mourants, a souvent fait défaut. Si l'on a dû se passer de célébrations durant de si nombreuses semaines, on risque de s'y être habitué et de ne pas être trop empressé pour reprendre le chemin de son église paroissiale, surtout dans les conditions imposées par les protocoles qui encadrent la reprise du culte.

    De Florence Pagneux sur le site de La Croix :

    Le difficile retour à l’église après le déconfinement

    Reportage

    8 juillet 2020

    La crise sanitaire a eu un impact direct sur la présence des fidèles à la messe et sur les forces vives des paroisses. Aumôniers, catéchistes et curés du diocèse de Nantes s’interrogent sur la manière dont les leçons du confinement peuvent faire évoluer l’action pastorale.

    Ils ne sont pas tous revenus. D’une paroisse à l’autre du diocèse de Nantes (Loire-Atlantique), tous les fidèles n’ont pas repris le chemin de la messe dominicale. « Depuis la fin du confinement, nous en avons retrouvé la moitié », évalue le P. Patrice Eon, curé de la paroisse de Châteaubriant, zone rurale à la population plutôt vieillissante. « Les plus âgés, qui ont goûté aux joies de la messe à la télévision, ne reviendront pas car ils ne peuvent plus se déplacer, analyse-t-il. D’autres sont encore confinés dans leur tête et craignent toujours le virus. »

    Certains ne reviendront pas non plus tant que les contraintes sanitaires (port du masque, distanciation sociale) ne seront pas levées. « Pour eux, cet aspect communautaire tronqué est contraire à l’esprit de l’eucharistie », explique le curé, qui doit aussi composer avec quelques abandons au sein de ses services : deux ou trois sacristains, des bénévoles d’association caritative… « Pour eux, c’est comme si un ressort s’était détendu », commente-t-il, saluant en revanche l’arrivée de jeunes volontaires pour distribuer des colis alimentaires durant le confinement. « La situation leur a donné l’occasion de s’engager et ils continuent à le faire. »

    « Plusieurs approches de la foi »

    Dans le centre-ville de Nantes, à la démographie plus dynamique, la situation n’est guère différente. « Nous n’avons toujours pas retrouvé les assemblées d’avant la mi-mars, constate le P. Édouard Roblot, aumônier des étudiants et prêtre dans la paroisse Notre-Dame de Nantes. Pour un bon nombre de fidèles, la messe est un moment agréable, avec de beaux chants, des temps de silence et de recueillement qui les confortent dans leur foi. Mais dès qu’on y ajoute des contraintes, comme le masque, cela ne va plus de soi… » (...)

  • Chine : pourquoi le pape fait-il la sourde oreille face aux interpellations du cardinal Zen ?

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    De Lianne Laurence sur LifeSiteNews :

    Le cardinal Zen reproche au pape François de ne pas avoir répondu à la dubia sur le "meurtre" de l'Église chinoise

    L'évêque de 88 ans a accusé le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État du Vatican, d'un triple assassinat de l'Église en Chine et de "manipulation du Saint-Père".

    6 juillet 2020

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    Le cardinal Joseph Zen s'entretient avec LifeSite à New York le 14 février 2020.Jim Hale / LifeSite

    Cela fait un an que le cardinal Joseph Zen a fait un voyage d'urgence à Rome pour tenter d'avertir le pape François au sujet du document pastoral du Vatican qui vient de paraître et qui donne aux prêtres en Chine des raisons pour lesquelles ils devraient s'enregistrer auprès du gouvernement communiste.

    L'évêque de Hong Kong à la retraite, âgé de 88 ans, a marqué cet anniversaire en juillet dernier en notant sur son blog et sur Twitter que le pape François n'a toujours pas répondu à ses nombreuses "dubia" ou critiques du document que Zen a décrit comme "la chose la plus cruelle" que le Vatican ait faite concernant l'Église catholique en Chine, et "absolument contre la doctrine de l'Église, car elle encourage les gens à faire partie d'une Église schismatique".

    Zen a également marqué l'occasion en accusant le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, d'avoir "à lui seul" achevé une "trilogie de meurtres de l'Église en Chine" et de "manipuler le Saint-Père".

    Selon lui, la première partie de la trilogie constitue dans l'accord secret provisoire conclu par le Vatican en septembre 2018 avec le régime communiste du président Xi Jinping sur la nomination des évêques catholiques en Chine.

    Alors que le pape insiste pour que l'accord lui donne le dernier mot sur la nomination des évêques, Zen écrit qu'il doute que le document, qu'il n'a pas été autorisé à voir, soit clair sur ce point.

    La deuxième partie de la trilogie était "plus dommageable : la légitimation de sept anciens évêques", a écrit Zen.

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  • Mgr Vigano : "je n'ai aucun désir de me séparer de la Mère Eglise"

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    De Maike Hickson sur LifeSiteNews :

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    L'archevêque Viganò défend son union avec l'Église : "Je n'ai aucun désir de me séparer de la Mère Église".

    L'archevêque Viganò rejette l'affirmation du journaliste italien selon laquelle il est "au bord du schisme".

    6 juillet 2020 (LifeSiteNews) - "Je n'ai aucun désir de me séparer de la Mère Eglise, pour l'exaltation de laquelle je renouvelle quotidiennement l'offrande de ma vie", a déclaré l'archevêque Carlo Maria Viganò à propos des accusations selon lesquelles il serait "au bord du schisme" à cause de ses commentaires sur l'Eglise catholique en relation avec le concile Vatican II 1962-65.

    Dans un nouveau billet publié aujourd'hui par Sandro Magister en italien et Marco Tosatti en anglais (lire la lettre complète ci-dessous), l'archevêque Carlo Maria Viganò a répondu à un article de Sandro Magister, dans lequel le journaliste italien l'accusait de rabaisser le Pape Benoît XVI et d'être "au bord du schisme".

    Magister avait écrit, le 29 juin, une forte réprimande des récentes interventions de l'archevêque Viganò, dans lesquelles il critiquait fortement certains éléments du Concile Vatican II qui sont ambigus et qui ont été à la base de la création d'une "église parallèle" qui a peu de choses en commun avec la Tradition de l'Église catholique. Dans son article, Magister a affirmé que l'archevêque Viganò reproche au Pape Benoît XVI d'avoir "trompé" toute l'Eglise en ce sens qu'il voudrait faire croire que le Concile Vatican II est immunisé contre les hérésies et qu'il doit en outre être interprété dans une parfaite continuité avec la véritable doctrine pérenne". Cependant, le lien fourni par Magister mène à un post du 9 juin de Viganò (ici en anglais) qui ne prétend pas que le pape Benoît ait "trompé" toute l'Eglise.

    Viganò avait parlé dans son précédent post du 9 juin du fait que "les tentatives de correction des excès conciliaires - en invoquant l'herméneutique de la continuité - se sont avérées infructueuses", et avait ensuite ajouté que "malgré tous les efforts de l'herméneutique de la continuité qui a misérablement fait naufrage lors de la première confrontation avec la réalité de la crise actuelle, il est indéniable qu'à partir de Vatican II, une église parallèle a été construite, superposée et diamétralement opposée à la véritable Église du Christ".

    Viganò n'a utilisé le mot "tromperie" que lorsqu'il a admis que, tout comme il "a obéi honnêtement et sereinement à des ordres douteux il y a soixante ans, croyant qu'ils représentaient la voix aimante de l'Église", il reconnaît maintenant "que j'ai été trompé".

    A côté de cette affirmation sur le fait que Viganò aurait accusé le pape Benoît XVI, Sandro Magister a également affirmé dans son article du 29 juin que ce prélat italien est "au bord du schisme". En utilisant un langage plus dur, Magister a également parlé d'un "barrage implacable de dénonciations des hérésies de l'Église au cours des dernières décennies" que l'archevêque Viganò aurait publié ces dernières semaines.

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  • La sortie de crise pour l’Église passera par le retour à la transcendance et au mystère

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    De Diakonos.be :

    Dieu dans l’Église en crise: un remède contre la dictature des bons sentiments

    « Dieu est Dieu, loin des représentations sentimentalistes et compassionnelles qui Le défigurent actuellement.  La sortie de crise pour l’Église passera par le retour à la transcendance et au mystère,  par le renoncement à la démagogie pour la théologie! »

    C’est la grande idée du P. Augustin Pic, docteur en théologie, dominicain et professeur à l’université d’Angers dans cet ouvrage original, ardu mais stimulant, qui vient de sortir aux éditions du Cerf.

    À l’occasion de la sortie de presse de son livre, l’auteur a accepté de répondre aux questions de notre rédaction.

    Qui êtes-vous, mon Père ?

    Je suis dominicain au couvent de Tours, j’enseigne la théologie, l’histoire de la philosophie et le latin à l’université catholique d’Angers.  Je suis également auxiliaire en paroisse à Laval.

    Dans votre chapitre introductif, sur la crise de l’Eglise et sur la conception erronée de Dieu qui en est l’aspect le plus inquiétant et que vous soumettez à une critique radicale, vous dites que tout le monde n’est pas appelé au même degré de sensibilité à ce qui se joue.  Alors, à qui s’adresse en premier lieu cet ouvrage ?

    Dieu, tout de même, appelle chacun à un degré minimal de jugement et de réactivité. On le voit chez nombre de nos contemporains sans culture élaborée, dans des formules comme c’est le monde à l’envers, on marche sur la tête ou on nous change la religion, qui font sourire à bon droit mais disent un ressenti qui n’est point sans justesse. Quoi qu’il en soit, je m’adresse à tous ceux, pasteurs, fidèles et gens de bonne volonté, qui aiment à réfléchir sur les ouvrages de fond, comme est celui-ci je l’espère. Plus ces ouvrages-là ont de lecteurs d’origines et de niveaux divers, mieux se porte la relation foi, raison et vie. Mais j’écris en premier lieu, on s’en apercevra dès le deuxième chapitre, pour les esprits un peu versés en théologie.

    Pourquoi ce livre ?

    ...

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  • Ennio Morricone voyait la main de Dieu dans sa vie de compositeur

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    Archive de zenit.org (15 septembre 2009) :

    Ennio Morricone voit la main de Dieu dans sa vie de compositeur

    Son nom ne vous dira peut-être rien, mais sa musique vous sera sûrement familière. Ennio Morricone est largement considéré comme l’un des meilleurs compositeurs de musiques de films d’Hollywood. S’il est connu surtout pour ses mémorables et mélancoliques bandes originales des Spaghetti Westerns des années 1960, comme « Le Bon, la Brute et le Truand », « Pour une poignée de dollars », « Il était une fois dans l’Ouest », de nombreux catholiques l’apprécient peut-être davantage encore pour son émouvante partition dans « Mission », un film de 1986 sur les missionnaires jésuites dans l’Amérique du Sud du 18e siècle.

    Mais sa contribution à l’industrie du cinéma s’étend bien au-delà de ses œuvres les plus célèbres : il a, en effet, écrit la musique de quelque 450 films et travaillé avec de grands réalisateurs d’Hollywood, de Sergio Leone et Bernardo Bertolucci à Brian De Palma et Roman Polanski.

    Il a 80 ans et toujours bon pied, bon oeil. Le légendaire compositeur vient de terminer la bande originale de « Baaria » de Giuseppe Tornatore, un film italien qui a fait l’ouverture du Festival international du Film de Venise cette année, tandis que Quentin Tarantino l’a invité à écrire la musique de son dernier film « Inglourious Basterds » (des difficultés de calendrier ont empêché Morricone de le faire, mais il autorisé Tarantino à utiliser dans le film des extraits (clips) de sa précédente œuvre).

    Le célèbre compositeur italien continue aussi à décrocher des prix prestigieux : au début de cette année, le président français Nicolas Sarkozy l’a élevé au grade de Chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur, la plus haute distinction française. Elle vient s’ajouter à une longue liste d’autres récompenses importantes dont un Oscar d’honneur (Honorary Academy Award), cinq nominations aux Oscars, cinq Baftas, et une Grammy award (distinction récompensant les meilleurs œuvres musicales américaines de l’année, classique exclu, ndlr).

    Pourtant Ennio Morricone, qui est né à Rome, préfère rester dans l’ombre et n’accorde que rarement des interviews. Aussi quelle ne fut pas notre surprise quand, un matin d’août, il a aimablement accepté de faire une exception et a invité ZENIT dans son appartement du centre de Rome pour parler principalement de sa foi et de sa musique.

    Son intérieur dépasse tout ce que l’on peut imaginer : un grand piano noir immaculé se détache près de la fenêtre d’un grand salon décoré avec goût, artistiquement agrémenté de peintures murales, de tableaux classiques et de panneaux en bois d’acajou. Mais Morricone, qui est marié et a quatre enfants adultes, est un homme humble, sans façon, et il répond aux questions d’une façon typiquement romaine : directement, en allant droit à l’essentiel.

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  • Ennio Morricone : un homme de foi qui a entretenu un lien particulier avec l'Eglise

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    D'I.Media via aleteia.org :

    Ennio Morricone, l’ami des papes

    Le célèbre compositeur Ennio Morricone s’est éteint à l’âge de 91 ans, le 6 juillet 2020. Issu d’une famille catholique et se définissant lui-même comme un « homme de foi », le musicien italien a eu pendant toute sa vie un lien particulier avec l’Église, au point d’influencer son art, particulièrement dans son rapport à la musique sacrée. Une connivence qui se retrouve aussi dans les rapports singuliers qu’il a entretenus avec les papes de son temps.

    Auteur plus de 500 musiques pour le cinéma, deux fois oscarisé, le compositeur italien Ennio Morricone a tiré sa révérence ce lundi 6 juillet à Rome à l’âge de 91 ans. Un grand artiste mais aussi un homme qui n’a pas hésité à mettre son talent au service de sa foi. Né le 10 novembre 1928 dans la Ville Éternelle, Ennio Morricone, diplômé de l’Académie nationale de Sainte-Cécile à Rome en trompette, composition, instrumentation et direction d’orchestre, voit sa carrière décoller spectaculairement grâce aux musiques originales qu’il réalise pour les fameux westerns spaghettis de Sergio Leone dans les années 1960. Pour une poignée de dollars (1964) puis Pour quelques dollars de plus (1965) et Le Bon, la Brute et le Truand en 1966, par leurs succès internationaux, le placent immédiatement dans la cour des plus grands compositeurs de son temps.

    Mais la notoriété et la réussite qu’il connaît dès lors n’ont jamais suscité chez Ennio Morricone la folie des grandeurs. Issu d’une famille religieuse, le musicien est resté toute sa vie très en retrait des podiums et paillettes que lui offrait Hollywood. À l’origine de cette foi simple et humble, il y a ces moments où, au temps de la Seconde Guerre mondiale, il priait le chapelet chaque jour, bercé par la voix maternelle récitant les Ave Maria. « Ma foi est née en famille », a-t-il déclaré à Credere lors d’un entretien le 5 juillet 2015. Au nom de ce catholicisme enraciné et fervent, il protège sa propre famille durant toute sa vie, malgré la renommée immense qu’il a obtenue grâce au cinéma.

    Le Saint-Siège n’est pas indifférent à ses compositions qui montrent une vraie sensibilité religieuse comme Mission en 1986, mais ce sont surtout les bandes sonores très touchantes d’un téléfilm sur Jean XXIII, Il papa buono (2002) puis de deux autres sur Jean Paul II en 2005 et 2006 qui le mènent à rencontrer des papes, lui le Romain habitué à les contempler de loin, depuis la place Saint-Pierre.

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  • Le mois de juillet sous le signe du Précieux Sang du Christ

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    De Noémie Bertin sur le site de Famille Chrétienne :

    Juillet, mois du Précieux Sang : un culte méconnu

    25/06/2018

    MAGAZINE - Deux mille ans de piété ont loué la dignité de ce saint sang, source de salut. Retour sur un culte méconnu, auquel juillet est traditionnellement lié.

    Les mots de Benoît XVI

     Célébrant dans la cathédrale du Très Précieux Sang à Westminster, en septembre 2010, il dit : « Le sandu Christ répandu est la source de la vie de l’Église. [...] Dans [les] épreuves et [les] vicissitudes de [cette vie], le Christ continue, selon l’expression radicale de Pascal, d’être en agonie jusqu’à la fin du monde. »

    Mai se réfugie sous le manteau de la Vierge. Juin se consacre au Sacré-Cœur de Jésus. Quant au mois de juillet, se parant de couleurs écarlates, il honore le Précieux Sang. Cette dernière dévotion tient sa richesse de siècles de piété. Elle allie le sang qui coula de la croix et celui du calice, le sacrifice du Christ et sa réactualisation à chaque messe. Né au pied du Calvaire, ce culte traverse les siècles jusqu’à ce jour de 1849 où Pie XI instaure une fête en son honneur, le 1er juillet. Fête qui, hélas, se voit supprimée du calendrier liturgique en 1970. Cette disparition n’a pas suffi à gommer cette dévotion de la mémoire populaire. Ni des pages immuables des missels dits de Jean XXIII : dans ces ouvrages attachés à la forme extraordinaire du rite romain, le 1er juillet célèbre toujours le Précieux Sang. Jean XXIII, ce même pape qui, en 1960, appelait les fidèles à mettre à l’honneur cette dévotion, après en avoir promulgué les Litanies.

    Les fondements de ce culte sont bibliques. « Vous le savez : ce n’est pas par des biens corruptibles que vous avez été rachetés de la conduite superficielle héritée de vos pères ; mais c’est par un sang précieux, celui d’un agneau sans défaut et sans tache, le Christ », écrit saint Pierre. « Dieu a jugé bon qu’habite en Lui toute plénitude et que tout, par le Christ, Lui soit enfin réconcilié, faisant la paix par le sang de sa croix », affirme saint Paul. « Il s’agit du sang versé à la circoncision d’abord, mais surtout de celui qui a coulé durant sa Passion : agonie à Gethsémani, flagellation, couronnement d’épines, crucifixion, et particulièrement du sang jaillissant de son cœur transpercé sur la croix, explique le Père Nicolas Buttet, fondateur de la Fraternité Eucharistein. La contemplation du sang du Christ inscrit la spiritualité chrétienne dans un réalisme inouï ! C’est la réalité même de ce sang versé qui authentifie notre salut. Il atteste la vérité de l’amour qui a pressé le Christ jusqu’à l’extrême, jusqu’au don total de sa vie. »

    Le culte du Précieux Sang grandit au Moyen Âge. Sainte Catherine de Sienne (1347-1380) s’en fait l’apôtre : pour elle, le sang du Christ « enivre, fortifie, réchauffe et illumine l’âme de vérité ». Elle encourage les fidèles à « se plonger » spirituellement dans le calice pendant la messe. Une autre mystique, sainte Marie-Madeleine de Pazzi (1566-1607), s’attache à cette dévotion. Plus tard, c’est un prêtre italien, saint Gaspard del Bufalo (1786-1837), qui consacre sa vie à la propager.

    Vanmiddag voorgesteld: 'Het Heilig Bloed te Brugge' het boek van ...

    Une noble confrérie

    Ce culte prend, dans l’Histoire, une forme très incarnée. À Bruges, un curieux édifice élève vers le ciel belge son fronton gothique. La basilique du Saint-Sang voit affluer les visiteurs : depuis le XIIIe siècle, elle abrite une relique du Précieux Sang, exposée à la vénération des fidèles. « Il s’agit d’une pièce de tissu tachée de sang, explique Noël Geirnaert, membre de la Noble Confrérie du Saint-Sang. L’échantillon n’a jamais été ouvert, donc jamais analysé. » D’après la tradition, c’est Thierry d’Alsace, comte de Flandre, qui rapporte la relique de Terre sainte, alors qu’il revient de la deuxième croisade (1150). Chaque année, à l’Ascension, le reliquaire est porté en procession à travers la ville. Le cortège, solennel et haut en couleur, attire des dizaines de milliers de pèlerins. « La relique a commencé à être vénérée par un pape au XIVe siècle, précise Noël Geirnaert. La vénération s’est interrompue quelques fois, comme au XVIe siècle, du temps de la république protestante à Bruges. Elle permet de méditer sur la passion du Christ. »

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