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Foi - Page 428

  • Une neuvaine pour fêter saint Joseph

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    Fêtons saint Joseph avec une NEUVAINE et un nouveau SITE INTERNET !

    Chers amis,

    Le 8 décembre 1870, le Bienheureux pape Pie IX a proclamé saint Joseph « Patron de l’Église universelle ». Nous nous préparons avec toute la chrétienté à célébrer les 150 ans de cette déclaration !

    Nous vous proposons ainsi une belle neuvaine à saint Joseph, protecteur des familles, du 23 avril au 1er mai, fête de saint Joseph artisan*. Plus de 9.000 personnes ont suivi notre neuvaine au Sacré Cœur de Jésus et nous avons reçu beaucoup de témoignages qui nous engagent fermement à poursuivre cet apostolat. 

    Déjà plus de 6500 inscrits à cette neuvaine, rejoignez-nous ! 

    Je m'inscris à la neuvaine

    Dans ce moment si difficile pour le monde entier, confions-nous à Joseph pour faire face aux défis particuliers de notre époque. « Il y a des saints qui ont le pouvoir de protéger dans certaines circonstances, mais il a été accordé à saint Joseph de secourir dans toutes espèces de nécessité, et de défendre tous ceux qui recourent à lui avec des sentiments de piété », disait saint Bernard de Clairvaux.

    Que cette neuvaine nous aide à nous laisser imprégner par le témoignage de Joseph et à nous abandonner à ses soins paternels !

    Un site Internet entièrement dédié à saint Joseph

    Nous vous proposons également un nouveau site Internet entièrement dédié à saint Joseph, époux de la Vierge Marie, chef de la Sainte Famille et éducateur de Jésus. 

    Dieu a en effet confié à saint Joseph ses plus grands trésors : Jésus, Marie, l’Église et chacun de nous ! Saint Joseph est un protecteur éminent mais, surtout, un modèle de vie important pour notre temps. Il apparaît, dans notre monde particulièrement bouleversé, comme le modèle d'une vie pleine de foi, d’abandon, de confiance en Dieu, de charité, de travail.

    Découvrons plus en profondeur cet immense saint pour « grandir en force et en sagesse devant Dieu et devant les hommes » (Lc 2,52).

    Je visite le site Internet

    *Programme de la neuvaine du 23 avril au 1er mai 2020

    Vous recevrez chaque matin par email le contenu de la neuvaine du jour  : un beau visuel de saint Joseph accompagné de méditations et de prières. 

    • Jour 1 : Saint Joseph nous enseigne le silence 
    • Jour 2 : Saint Joseph nous enseigne à vivre de foi  
    • Jour 3 : Saint Joseph nous enseigne l’écoute de la Parole divine 
    • Jour 4 : Saint Joseph nous enseigne l’adhésion à la volonté divine  
    • Jour 5 : Saint Joseph nous enseigne la force 
    • Jour 6 : Saint Joseph nous enseigne la confiance  
    • Jour 7 : Saint Joseph nous enseigne la valeur de la vie familiale 
    • Jour 8 : Saint Joseph nous enseigne l’esprit de travail 
    • Jour 9 : Fête de saint Joseph, artisan : Saint Joseph nous enseigne à mourir saintement

    Je m'inscris à la neuvaine

    Cette neuvaine est préparée par les Sœurs de Mater Dei, de la communauté de "Saint Joseph, époux de Marie", au sanctuaire de Cotignac (Var) en collaboration avec l'Association Marie de Nazareth.

  • L’Italie sera consacrée à la Vierge Marie le 1er mai prochain

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    De Vatican News :

    Statue de l'Immaculée Conception, lace d'Esppagne, Rome

    Statue de l'Immaculée Conception, place d'Espagne, Rome

    L’Italie sera consacrée à la Vierge Marie le 1er mai prochain

    Comme l’a annoncé la Conférence épiscopale italienne (CEI), l’Italie sera consacrée à la Vierge Marie le 1er mai prochain, en la mémoire de saint Joseph travailleur. La cérémonie se déroulera en la basilique Santa Maria del Fonte presso Caravaggio, un vaste sanctuaire situé à l’est de Milan, dans la province de Bergame, l’une des plus touchées par l’épidémie de Covid-19.

    Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

    De nombreux cris du cœur en direction d’un seul Cœur. «J’ai reçu plus de 300 lettres, pleines d’amour et de dévotion envers la Vierge Marie, et qui demandaient: pourquoi ne dédiez-vous pas au Cœur Immaculé de Marie notre nation, toutes les personnes qui souffrent à cause de cette épidémie, tous ceux qui travaillent dans les hôpitaux et qui doivent s’occuper de leur prochain ?», témoigne Mgr Gualtiero Bassetti, archevêque de Perugia-Città della Pieve et président de l’épiscopat italien, dans une vidéo publiée ce 20 avril sur le site de la CEI.

    Une date et un lieu significatifs

    En réponse à la demande des fidèles, les évêques ont donc décidé de confier à la Vierge Marie la nation italienne «afin qu’elle la protège et la sauve de la pandémie de coronavirus». L’acte de consécration aura lieu le vendredi 1er mai prochain à 21h00 depuis la basilique Santa Maria del Fonte presso Caravaggio, située dans le diocèse de Crémone, dans la province de Bergame.

    Lieu et date relèvent d’un choix «extrêmement symbolique», comme l’explique la CEI sur son site. Le mois de mai est en effet traditionnellement dédié à la Vierge Marie, et débuter ce mois par une telle consécration, «dans la situation actuelle, acquiert une signification très particulière pour toute l’Italie». Le sanctuaire de Caravaggio représente à lui seul «la souffrance et la douleur vécues sur une terre durement éprouvée par l’urgence sanitaire», peut-on lire encore. «L’Église confie à la Madone tous les malades, les opérateurs sanitaires et les médecins, les familles, les défunts», est-il expliqué, et en cette mémoire de saint Joseph, «les travailleurs» lui seront confiés tout particulièrement, au vu «des préoccupations et des craintes avec lesquelles tant d’entre eux regardent vers l’avenir»

    Un lourd bilan

    Le sanctuaire de Caravaggio, situé à quelques dizaines de kilomètres à l’est de Milan, se trouve donc en plein cœur de la Lombardie, région italienne la plus touchée par la pandémie de Covid-19. On y dénombre environ 35 000 cas positifs, plus de 19 500 personnes guéries et plus de 12 200 décédées, selon les chiffres du 19 avril communiqués par le ministère de la Santé italien. Ces chiffres s’élèvent respectivement à 108 257 (cas positifs), un peu plus de 25 000 (guéris), et 23 660 (décès) dans l’ensemble du pays.

    Un peu plus au nord du sanctuaire se trouve la ville de Bergame, particulièrement éprouvée par le coronavirus et souvent appelée «ville martyre» de la pandémie. L’on se souvient des images de camions de l’armée italienne venus en renfort pour évacuer des dépouilles vers d’autres villes tant les crématoriums de Bergame se trouvaient débordés. La cité de 121 000 habitants a enregistré 795 décès entre 1er mars et le 12 avril dernier, soit une augmentation de 370% par rapport au nombre moyen ces dernières années. L’Église locale a elle aussi payé un lourd tribu, avec 25 prêtres du diocèse morts du coronavirus. Aujourd’hui la situation s’améliore peu à peu, notamment dans les hôpitaux. Le 18 avril dernier, le maire de Bergame, Giorgio Gori, a publié sur son compte Twitter une photo de l’église du cimetière de la ville, vide, comme cela n’était plus arrivé depuis des semaines. Une église dont les portes ouvertes laissent généreusement entrer la lumière du jour, comme pour confirmer que la vague destructrice a enfin laissé place au temps du relèvement.  

    Un sanctuaire marial datant du XVe siècle 

    Le sanctuaire de Santa Maria del Fonte (aussi appelé Notre-Dame du Caravaggio) a été édifié entre les XVIe et XVIIIe siècle. Initiée plus précisément en 1575, sa construction a été fortement encouragée par saint Charles Borromée, archevêque de Milan. Le lieu correspond à celui d’une apparition de la Vierge Marie, survenue le 26 mai 1432, à une jeune paysanne de la région, Giannetta de’Vacchi. Celle-ci raconte avoir vu une jeune femme semblable à une reine qui, se présentant comme Marie, Mère de Dieu, l’aurait invitée à ne pas avoir peur, avant de lui confier le message suivant: «Il m’a été concédé de sauver les chrétiens des punitions imminentes et méritées de la Justice Divine, et de venir annoncer la Paix». La Vierge a également laissé plusieurs instructions, parmi lesquelles la demande de construction d’une chapelle sur le lieu de l’apparition, ce qui fut fait peu après, avant la construction de l’édifice actuel. La tradition attribue à la source située sous l’autel principal, et coulant encore aujourd’hui, une origine miraculeuse. Les pèlerins fréquentant ce majestueux sanctuaire bergamasque ont donc l’habitude de venir y tirer de l’eau. L’église a été élevée au rang de basilique mineure par le saint Pape Pie X en 1906. 

  • Le déconfinement : ce sera le 31 mai !

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    Homélie de Mgr Michel Aupetit - Messe à Saint-Germain l’Auxerrois (Paris 1er) (à huis-clos) (source)

    Dimanche 19 avril 2020

    – 2e dimanche de Pâques – Année A

    (diffusée sur KTO)

    - Ac 2, 42-47 ; Ps 117 (118), 2-4, 13-15b, 22-24 ; 1 P 1, 3-9 ; Jn 20, 19-31

    Les disciples sont au Cénacle. Avez-vous remarqué ? Ils sont confinés ! Oui le jour de Pâques, au moment de la résurrection du Seigneur, ils sont enfermés avec les portes verrouillées. Ceci est vrai au jour de la résurrection, mais ceci est vrai aussi huit jours après dans l’évangile que nous venons d’entendre. C’est quand même assez étonnant, alors qu’ils ont vu le Seigneur ressuscité et que cela les a remplis de joie, qu’ils restent encore enfermés à double tour et confinés.

    Première constatation : ce n’est pas parce que l’on est confiné que Jésus ressuscité ne peut pas nous rejoindre. Voilà qui est réjouissant particulièrement en ce moment.

    Deuxième constatation : le fait de savoir que la mort est vaincue, que le Seigneur peut nous rejoindre à tout instant, n’empêche pas les disciples de rester confinés. Pourquoi ? Ils ne craignent pas, eux, de transmettre le coronavirus. Alors ? Ont-ils peur de transmettre la bonne nouvelle de la vie plus forte que la mort et de l’amour qui a le dernier mot sur la haine ? Pensent-t-ils que cette contagion là serait dangereuse pour leurs frères humains ?

    Troisième constatation : s’ils restent confinés c’est qu’ils ont peur comme il est dit dans l’évangile. Ils ont peur de la mort tout simplement malgré le fait qu’ils aient rencontré le Christ ressuscité. Aujourd’hui, il y a aussi ce genre de terreur irraisonnée. Bien sûr, nous devons prendre des précautions, appliquer toutes les consignes qui protègent nos semblables, éviter la contagion de ce virus qui sème la mort, mais je vois tant de peurs aberrantes qui mènent à des conduites inhumaines d’abandon des personnes âgées, des mourants, des morts, que je finis par me demander dans quelle société nous vivons et qu’est-ce qui a conduit à de telles attitudes ? Que signifie alors « donner sa vie pour ceux qu’on aime » ?

    Bien sûr, cette peur est la peur de la mort. Pourtant, nous sommes tous mortels et la mort nous guette à chaque instant. Les accidents de la circulation, un nombre considérable de maladies, le simple vieillissement nous font savoir que la mort est toujours aux aguets. Nous l’avions oublié en pensant que la mort était uniquement pour les autres. Cette pandémie nous fait prendre conscience que la mort rôde partout au seuil de nos portes. Même le Christ, qui a assumé notre condition mortelle, est passé par la mort. Mais c’est justement pour nous ouvrir à la résurrection, à la vie éternelle.

    Intégrer notre condition mortelle est indispensable pour vivre bien sa vie. Michel de Montaigne disait : « Philosopher, c’est apprendre à mourir ». Ce n’est pas une pensée macabre, c’est au contraire la conscience que notre finitude nous apprend à vivre. Il dit encore : « Nous troublons la vie par le souci de la mort ». L’oublier, c’est redevenir barbare.

    A quel moment les disciples vont-ils sortir du confinement ? Non ce n’est pas le 11 mai... C’est le 31 mai. C’est le jour de la Pentecôte. Rappelez-vous. Ils sont en train de prier avec Marie, la mère de Jésus, qui est une spécialiste de l’accueil en plénitude de l’Esprit Saint. Encore une fois ils sont confinés au Cénacle. Et voilà que le Saint Esprit va s’emparer de chacun d’eux. C’est alors qu’ils sortiront et se répandront partout pour diffuser cette bonne nouvelle : le Christ est ressuscité, la mort est vaincue !

    Et nous alors ? Quand nous serons déconfinés, qu’allons-nous annoncer ?

    +Michel Aupetit, archevêque de Paris.

  • Eclairant : les précautions de saint Charles Borromée à Milan lors de l'épidémie de peste de 1576

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    File:Ciampelli San Carlo Borromeo, XVII d.C.jpg - Wikimedia Commons

    Les faits exposés ci-dessous rétablissent la vérité historique souvent malmenée par ceux qui mettent en avant l'action de saint Charles Borromée à Milan lors de la peste de 1576-1577 comme s'il s'était soucié uniquement de maintenir le culte sans s'être préoccupé des mesures sanitaires.

    Source : https://www.breviarium.eu/2020/03/28/peste-san-carlo-quarantena/

    (traduction rapide)

    Charité & Quarantaine: la vraie histoire de la peste de Saint Charles

    28 mars 2020

    La propagation imposante de l'épidémie de Covid-19 a entraîné la suspension, sur tout le territoire national (italien), des célébrations eucharistiques à participation populaire, validement organisées par les Ordinaires diocésains, acceptant pleinement les indications fournies par la Conférence Episcopale Italienne dans l'interprétation de la Dpcm n.52 / 2020 et conformément au principe de collaboration mutuelle avec l'État conformément à l'art. 1 du Concordat.

    Il semblerait que les reconstitutions historiquement inexactes récemment diffusées aient été affectées par l'influence néfaste exercée par les Lumières et les brochures anticléricales des XVIIIe et XIXe siècles qui, dans le but d'attribuer la responsabilité de la propagation de l'infection à la partie milanaise de la Réforme catholique, avaient pour intérêt de décrire Charles Borromée comme totalement inconscient des précautions sanitaires nécessaires. (...)

    Les nombreux témoignages des contemporains de Borromée et les chroniques détaillées relatives à l'épidémie dramatique de 1576-1577 renvoient un tableau très différent de la narration déformée et caricaturale proposée par les commentateurs tendancieux qui voudraient présenter le cardinal (...) prêt à accepter consciemment le risque d'affecter la santé d'autrui, avec la subversion totale du sens même du Sacrifice eucharistique qui en découle.

    Au début de 1576, Milan fut envahie par la grande joie et l'inquiétude suscitées par la décision de Grégoire XIII d'accepter l'appel du cardinal Borromée par lequel le saint archevêque avait demandé au pape l'extension du jubilé, célébré à Rome en 1575, au diocèse ambrosien, pour permettre aux Milanais et aux Lombards n'ayant pas pu se rendre à Rome au cours de l'année précédente de profiter de l'Indulgence. Avec le début solennel de l'année jubilaire extraordinaire, le 12 février, des milliers de pèlerins de tout le diocèse se sont rassemblés dans la ville. Informé de la propagation de la peste à Trente, Venise et Mantoue, initialement précédée par une simple fièvre grippale, le marquis d'Ayamonte Antonio de Guzman y Zuñiga, gouverneur de Milan, a introduit en avril des restrictions strictes sur les pèlerinages, à condition que l'entrée dans la ville soit autorisé seulement à de petits groupes d'une douzaine de personnes en possession d'un document, délivré par les autorités sanitaires du territoire d'origine, qui certifie l'absence de symptômes imputables à une maladie pestilentielle. (...)

    Bien que le Tribunal de la santé, au fur et à mesure de la progression de la contagion dans les municipalités du duché, ait pris des mesures de plus en plus strictes pour prévenir la propagation de la peste dans l'État milanais, comme l'isolement des villages touchés par la peste, l'introduction de restrictions d'accès à la ville, la suspension de tout événement impliquant des rassemblements de personnes, la limitation des échanges, la surveillance quotidienne des six portes laissées ouvertes pour le transit des seuls détenteurs de «factures» et le nettoyage quotidien des rues , les premiers cas de peste sont survenus à Milan au cours du mois de juillet. L'épidémie a éclaté définitivement au début de la deuxième décade d'août, lors de la visite de Jean d'Autriche, qui a immédiatement quitté la ville. Alors que le marquis d'Ayamonte s'est également dépêché de prendre sa retraite avec son tribunal de Vigevano, imité par une grande partie de l'aristocratie et même par de nombreux membres de la magistrature de la ville qui ont déménagé dans leurs résidences de campagne, saint Charles, qui était allé à Lodi pour aider l'évêque Antonio Scarampo, alors sur le point de décéder à cause de la peste, a décidé de retourner immédiatement à Milan.

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  • Temps pascal en confinement; feuillet du lundi de la 2e semaine du temps pascal (20 avril) : tables récapitulatives

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  • Homélie du pape Benoît XVI pour le Dimanche "in albis" et Dimanche de la Miséricorde

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    HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI pour le deuxième dimanche de Pâques (archive, 15 avril 2007)

    Chers frères et sœurs,

    selon une antique tradition, le dimanche d'aujourd'hui prend le nom de Dimanche "in Albis". En ce jour, les néophytes de la veillée pascale revêtaient une fois de plus leur habit blanc, symbole de la lumière que le Seigneur leur avait donnée dans le Baptême. Par la suite, ils devaient déposer leur habit blanc, mais devaient introduire la nouvelle luminosité qui leur avait été conférée dans leur vie quotidienne; ils devaient préserver avec soin la flamme délicate de la vérité et du bien que le Seigneur avait allumée en eux, pour apporter ainsi dans notre monde un peu de la lumière et de la bonté de Dieu.

    Le Saint-Père Jean-Paul II voulut que ce dimanche soit célébré comme la Fête de la Divine Miséricorde:  dans la parole "miséricorde", il trouvait résumé et à nouveau interprété pour notre époque tout le mystère de la Rédemption. Il vécut sous deux régimes dictatoriaux, et, au contact de la pauvreté, de la nécessité et de la violence, il ressentit profondément la puissance des ténèbres, qui menace le monde également à notre époque. Mais il fit également l'expérience, avec tout autant de force, de la présence de Dieu qui s'oppose à toutes ces forces à travers son pouvoir totalement différent et divin:  avec le pouvoir de la miséricorde. C'est la miséricorde qui met une limite au mal. En elle s'exprime la nature toute particulière de Dieu - sa sainteté, le pouvoir de la vérité et de l'amour. Il y a deux ans, après les premières Vêpres de cette fête, Jean-Paul II achevait son existence terrestre. En mourant, il est entré dans la lumière de la Divine Miséricorde, dont il nous parle à présent de façon nouvelle, au-delà de la mort et à partir de Dieu. Ayez confiance - nous dit-il - dans la Divine Miséricorde! Devenez jour après jour des hommes et des femmes de la miséricorde de Dieu! La miséricorde est l'habit de lumière que le Seigneur nous a donné dans le Baptême. Nous ne devons pas laisser s'éteindre cette lumière; au contraire, elle doit croître en nous chaque jour et apporter ainsi au monde l'annonce joyeuse de Dieu. (...)

    Dans la première lecture de ce dimanche, nous est raconté que, à l'aube de l'Eglise naissante, les personnes portaient les malades sur les places, afin que, lorsque Pierre passait, son ombre les couvrît:  on attribuait à cette ombre une force de guérison. En effet, cette ombre provenait de la lumière du Christ et comportait donc quelque chose du pouvoir de la bonté divine. L'ombre de Pierre, à travers la communauté de l'Eglise catholique, a recouvert ma vie depuis le début, et j'ai appris que c'est une ombre bonne - une ombre qui guérit, car, justement, elle provient en définitive du Christ lui-même. Pierre était un homme avec toutes les faiblesses d'un être humain, mais surtout, c'était un homme plein de foi passionnée dans le Christ, plein d'amour pour Lui. A travers sa foi et son amour, la force de guérison du Christ, sa force d'unification, est arrivée aux hommes, bien que mêlée à toute la faiblesse de Pierre. Cherchons aujourd'hui également l'ombre de Pierre, pour demeurer dans la lumière du Christ!

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  • Les chrétiens orthodoxes fêtent Pâques ce 19 avril

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    Matines et divine liturgie pascale au Monastère de la Rencontre de Moscou

  • L'Allemagne envisage la reprise des activités religieuses

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    De Vatican News :

    L’Allemagne étudie une relance progressive des activités religieuses

    Le gouvernement d’Angela Merkel, qui enregistre de bons résultats dans la lutte contre le coronavirus, évalue avec les responsables des principales religions du pays les modalités d’une réouverture des lieux de culte.

    En Allemagne, l'entrée du pays dans la "phase 2" est à l'étude avec le relâchement relatif des mesures de confinement de la contagion du Coronavirus et donc la possibilité d’une réouverture des lieux de culte. Le gouvernement fédéral a eu une réunion à ce sujet avec les principales institutions religieuses du pays: les Églises catholique et protestante, le Conseil central des Juifs, l'Église orthodoxe et le Conseil de coordination des musulmans.

    La conférence des évêques allemands écrit sur son site web que son nouveau président, Mgr Georg Bätzing, a représenté les évêques allemands à la réunion : «nous sommes heureux que les représentants des gouvernements fédéral et des Länder, des Églises et des communautés religieuses aient convenu à l'unanimité qu'au cours de la semaine prochaine, les moyens concrets d'un assouplissement progressif des restrictions sur les réunions religieuses et donc aussi sur les fonctions religieuses seront examinés», indiquent les évêques.

    Les différentes communautés religieuses présenteront donc prochainement les propositions qui seront examinées par l'État pour vérifier leur compatibilité avec les exigences de la protection sanitaire et de la protection contre l'infection : «Nous travaillons dans un esprit de collaboration avec les autorités gouvernementales pour développer des solutions qui tiennent compte à la fois de la protection de la population contre les dangers de la pandémie et de la grande valeur de la liberté religieuse, précisent les évêques. Les fidèles apprécieront cela comme un signe d'espoir, car beaucoup d'entre eux, surtout en ces temps d'insécurité et d'isolement, souffrent grandement des restrictions imposées à la pratique religieuse.»

  • Temps pascal en confinement; feuillet du dimanche de l'octave de Pâques (19 avril) : la semaine des vêtements blancs

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  • Vivre le Dimanche de la Miséricorde avec KTO

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    En ce Dimanche de la Miséricorde, ce 19 avril, le pape François se rend en l’église du Santo Spirito in Sassia à Rome, lieu de dévotion à la Miséricorde Divine. En direct sur KTO à 11h (GMT+2), il y célèbrera la messe dominicale vingt ans après la canonisation de la religieuse polonaise Faustine Kowalska. C’est lors de cette canonisation que le pape Jean-Paul II a institué ce Dimanche de la Miséricorde, concrétisant une demande de Jésus à sainte Faustine.

    En direct également ce dimanche : à 10H, la messe depuis la grotte de Lourdes, et à 18h30, la messe en direct de Saint-Germain-l'Auxerrois avec l'archevêque de Paris. 

  • Octave pascale en confinement; feuillet du Samedi de Pâques (18 avril) : la nappe de communion (récit d'un temps de guerre)

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  • Le pape : "Attention à ne pas virtualiser l'Eglise, à ne pas virtualiser les sacrements !"

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Sainte-Marthe : attention à une foi « virtuelle » (Traduction complète)

    La familiarité avec le Seigneur se vit en communauté et avec les sacrements

    En ce temps de pandémie et de confinement, le pape François a mis en garde contre le danger d’une foi « virtualisée », sans la pratique des sacrements et sans la communauté, en célébrant la messe matinale, ce 17 avril 2020.

    En directe streaming depuis la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le pape a médité dans son homélie sur « la familiarité » du chrétien avec le Seigneur : mais il s’agit d’une familiarité « toujours communautaire », a-t-il ajouté. « Oui, elle est intime, elle est personnelle mais en communauté. Une familiarité sans communauté, une familiarité sans le Pain, une familiarité sans l’Eglise, sans le peuple, sans les sacrements, est dangereuse. Elle peut devenir une familiarité – disons-le – gnostique, une familiarité seulement pour moi, détachée du peuple de Dieu. »

    Le confinement oblige à des aménagements, mais il faudra « sortir du tunnel », pas « y rester », a-t-il prévenu.

    Voici notre traduction de l’homélie du pape.

    Homélie du pape François

    Les disciples étaient des pêcheurs : Jésus les avait appelés pendant leur travail. André et Pierre travaillaient avec leurs filets. Ils laissèrent leurs filets et suivirent Jésus (cf. Mt 4,18-20). Jean et Jacques, pareil : ils laissèrent leur père et les jeunes qui travaillaient avec eux et ils suivirent Jésus (cf. Mt 4,21-22). L’appel s’est fait dans leur métier de pêcheurs. Et ce passage de l’Évangile d’aujourd’hui, ce miracle de la pêche miraculeuse nous fait penser à une autre pêche miraculeuse, celle que raconte Luc (cf. Lc 5,1-11) où il est arrivé la même chose. Ils ont pris du poisson, alors qu’ils pensaient ne rien avoir. Après sa prédication, Jésus a dit : “Avance au large” – “Mais nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre !” – “Allez”. “Sur ta parole – dit Pierre – je vais jeter les filets.” Il pêchèrent une telle quantité – dit l’Évangile – qu’il furent saisis d’“un grand effroi” (cf. Lc 5,9), par ce miracle. Aujourd’hui, dans cette autre pêche, on ne parle pas d’effroi. On voit un certain naturel, on voit qu’il y a eu du progrès, un cheminement dans la connaissance du Seigneur, dans l’intimité avec le Seigneur ; je dirais que c’est le mot juste : dans la familiarité avec le Seigneur. Quand Jean vit cela, il dit à Pierre : “C’est le Seigneur !”, et Pierre s’habilla et se jeta à l’eau pour aller vers le Seigneur (cf. Jn 21,7). La première fois, il s’était agenouillé devant Lui : “Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur.” (cf. Lc 5,8). Cette fois-ci il ne dit rien, c’est plus naturel. Personne ne demandait : “Qui es-tu ?”. Ils savaient que c’était le Seigneur, la rencontre avec le Seigneur était naturelle. La familiarité des apôtres avec le Seigneur avait grandi.

    Nous aussi chrétiens, dans notre chemin de vie, nous sommes en marche, nous progressons dans la familiarité avec le Seigneur. Le Seigneur, pourrais-je dire, est un peu “sans façons”, mais “sans façons” parce qu’il marche avec nous, nous savons que c’est Lui. Ici personne ne lui a demandé “qui es-tu ?”: ils savaient que c’était le Seigneur. Le chrétien a une familiarité quotidienne avec le Seigneur. Ils ont sûrement pris leur petit-déjeuner ensemble, avec du poisson et du pain, ils ont certainement parlé de beaucoup de choses avec naturel.

    Cette familiarité  des chrétiens avec le Seigneur est toujours communautaire. Oui, elle est intime, elle est personnelle mais en communauté. Une familiarité sans communauté, une familiarité sans le Pain, une familiarité sans l’Eglise, sans le peuple, sans les sacrements, est dangereuse. Elle peut devenir une familiarité – disons-le – gnostique, une familiarité seulement pour moi, détachée du peuple de Dieu. La familiarité des apôtres avec le Seigneur était toujours communautaire, signe de la communauté. Elle allait toujours avec le sacrement, avec le Pain.

    Je dis cela parce que quelqu’un m’a fait réfléchir sur le danger de ce que nous sommes en train de vivre en ce moment, de cette pandémie qui nous a conduits à tous communiquer même religieusement à travers les médias, à travers les moyens de communication ;même cette Messe, nous sommes tous en communication, mais pas ensemble, spirituellement ensemble… Il y a un grand peuple : nous sommes ensemble, mais pas ensemble. Le sacrement aussi : aujourd’hui vous avez l’Eucharistie, mais les personnes qui sont connectées avec nous n’ont que la communion spirituelle. Et ce n’est pas l’Eglise : c’est l’Eglise d’une situation difficile, que le Seigneur permet, mais l’idéal de l’Eglise est toujours avec le peuple et avec les sacrements. Toujours.

    Avant Pâques, quand est sortie la nouvelle que j’allais célébrer Pâques dans la basilique Saint-Pierre vide, un évêque m’a écrit – un bon évêque : bon – et il m’a réprimandé. “Mais comment cela, Saint-Pierre est si grande, pourquoi ne pas mettre au moins 30 personnes, pour que l’on voie du monde ? Il n’y aura pas de danger …”. Je pensai : “Mais qu’a-t-il en tête pour me dire ça ?”. A ce moment-là je n’ai pas compris. Mais comme c’est un bon évêque, très proche du peuple, il voulait me dire quelque chose. Quand je le verrai, je lui demanderai. Puis j’ai compris. Il me disait : “Attention à ne pas virtualiser l’Eglise, à ne pas virtualiser les sacrements, à ne pas virtualiser le peuple de Dieu. L’Eglise, les sacrements, le peuple de Dieu sont concrets. C’est vrai qu’en ce moment nous devons faire cette familiarité avec le Seigneur de cette façon, mais pour sortir du tunnel, pas pour y rester. Et c’est la familiarité des apôtres : pas gnostique, pas viralisée, pas égoïste pour chacun d’eux, mais une familiarité concrète, dans le peuple. La familiarité avec le Seigneur dans la vie quotidienne, la familiarité avec le Seigneur dans les sacrements, au milieu du peuple de Dieu. Ils ont fait un chemin de maturité dans la familiarité avec le Seigneur  apprenons à le faire nous aussi. Dès le premier moment, ils ont compris que cette familiarité était différente de celle qu’ils imaginaient, et ils sont arrivés à cela. Ils savaient que c’était le Seigneur, ils partageaient tout : la communauté, les sacrements, le Seigneur, la paix, la fête.

    Que le Seigneur nous enseigne cette intimité avec Lui, cette familiarité avec Lui mais dans l’Eglise, avec le sacrements, avec le saint peuple fidèle de Dieu.

    Traduction de Zenit, Anne Kurian