Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Foi - Page 425

  • Chine : églises fermées, prêtres pourchassés... la persécution des églises catholiques rebelles s'intensifie

    IMPRIMER

    De ZHAO MINGZHE sur le site Bitter Winter :

    La persécution des églises catholiques rebelles s'intensifie

    20/06/2020

    Pression sur les objecteurs de conscience catholiques pour qu'ils rejoignent l'Église patriotique. Pendant ce temps, les églises sont fermées, les prêtres expulsés et les communautés intimidées.
    par Zhao Mingzhe

    Deux ans après la signature de l'accord entre le Saint-Siège et la Chine en 2018, la persécution des fidèles qui ne souhaitent pas adhérer à l'Association patriotique catholique chinoise (APCC) se poursuit sans relâche. Ignorant les directives du Vatican de 2019, qui permettent aux prêtres et aux évêques de ce qui était connu comme l'Eglise catholique clandestine de ne pas rejoindre l'APCC pour des raisons de conscience, le PCC persiste dans une tentative de forcer tous les catholiques sous son contrôle.

    En novembre, une église catholique non enregistrée dans le diocèse de Mindong, dans le sud-est de la province du Fujian, a été fermée parce que son prêtre refusait de rejoindre l'APCC. Depuis lors, la communauté continue de se réunir en secret dans une cabane construite aux frais des fidèles avec des tôles. Un croyant a rapporté à Bitter Winter que le 24 janvier, des agents du gouvernement ont fait une descente dans l'église de fortune alors que les croyants chantaient des hymnes et priaient, menaçant de démolir la structure si la communauté se rassemblait à nouveau.

    Les fidèles ont expliqué que l'année dernière, suite à la fermeture de l'église, le prêtre a été forcé de quitter la ville et de se cacher. Cependant, pendant l'épidémie de coronavirus, la police a continué à le rechercher, offrant des récompenses aux habitants pour qu'ils le signalent. Les fonctionnaires ont également menacé d'impliquer les familles des personnes prises en train de protéger le prêtre.

    Les fidèles pensent que le gouvernement a voulu utiliser l'influence du prêtre pour "rassembler la communauté comme un troupeau de moutons à remettre à l'APCC" et ensuite se débarrasser de lui. L'homme a ajouté : "Ce sont les trucs habituels du parti communiste. Ils attaquent et accusent les prêtres de divers crimes, affirmant qu'ils ont désobéi à l'État en refusant de respecter les lois et les règlements. Les prêtres qui ne souhaitent pas rejoindre l'APCC savent qu'ils seront sûrement persécutés. Je suis dégoûté par le comportement du gouvernement. Ils ont installé des caméras de surveillance à l'intérieur et à l'extérieur des églises gérées par le gouvernement. Seuls les prêtres agréés par l'État peuvent célébrer la messe, tandis que les prêtres non autorisés ne peuvent même pas entrer dans l'église.

    Les fidèles ont poursuivi : "Si nous rejoignons l'APCC, nous serons sous le contrôle du gouvernement et les prêtres, dans leurs homélies, devront parler des politiques, des lois et des règlements nationaux. La nature de notre foi sera complètement bouleversée. Il n'y a jamais eu d'accord entre le gouvernement et la religion. Le régime vise à nous faire croire au parti et nous interdit d'avoir foi en Dieu.

    Selon un document intitulé Déclaration de responsabilité sur les objectifs du travail religieux pour 2019, publié par l'administration d'une localité du Fujian, les autorités sont tenues d'intensifier constamment leurs efforts pour contrôler et réprimer l'Église catholique non enregistrée. Non seulement les activités religieuses doivent être restreintes et interdites, mais chaque religieux doit être "transformé par l'instruction" donnée par un personnel approprié.

    Lire la suite

  • "Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux." (Homélie pour le 12ème dimanche du temps ordinaire)

    IMPRIMER

    Homélie (site "catholique.org")

    12e dimanche du Temps Ordinaire

    On peut éprouver une véritable peur d’annoncer l’évangile. Je ne veux pas parler d’une timidité à dire ses convictions, mais d’une authentique crainte de parler de Jésus. L’avertissement qu’il nous fait à propos des dangers réels que ses disciples vont courir, pourrait ne pas nous rassurer... Mais si Jésus les prévient ainsi de ce qui va arriver, c’est justement dans le but de les préserver de la crainte d’annoncer sa parole.

    La première tentation qui pousse à se taire consiste à considérer le devoir de solidarité que nous avons envers nos frères humains. Taire l’évangile serait, s’imagine-t-on alors, une manière de respecter nos frères, de rester proche d’eux, de maintenir une relation qui demain, peut être, nous permettra de témoigner d’une autre manière.

    Il est indéniable que le respect est le premier mouvement de la charité et qu’il est vain d’asséner l’évangile. Mais Jérémie, nous l’avons entendu dans la première lecture, fait l’expérience que la solidarité à laquelle nous invite la Parole de Dieu ne suscite pas spontanément la sympathie : « Dénoncez-le ! », s’écrie la foule. Là est sans doute une raison non avouée de ce qu’on appelle le respect, il cache notre souhait de n’être pas mis au ban de notre société ou de l’opinion générale. Cette réserve est inutile cependant, car Jésus nous dit dans l’évangile que « tout finit par se savoir ». Autant être d’emblée fidèle à l’envoi du Seigneur.

    Mais le bon sens résiste : il ne faudrait pas oublier trop vite que les apôtres risquent leur vie dans cette affaire !

    Le Seigneur envisage clairement cette éventualité et nous rappelle où est le véritable risque dans cette aventure : il y a ceux qui tuent le corps et ceux qui tuent l’âme. Risquer sa vie n’est pas si grave. Le drame serait d’y perdre son âme, d’y perdre la vie éternelle. C’est ce qui pourrait arriver si quelqu’un renonçait à dire toute la vérité que le Seigneur lui a apprise. Jésus lui-même ne pourrait que le renier devant le Père.

    Une telle radicalité ne manque pas de surprendre. Jésus s’en explique dans la comparaison des moineaux, qui montre que Dieu le Père a la totale maîtrise de l’univers entier. Le témoin ne risque que sa vie corporelle, ce qui n’est pas l’essentiel, mais personne ne peut lui ravir son âme s’il n’y consent, et la confiance dans la protection qu’il peut attendre de notre Père des Cieux est infinie. Le chant d’action de grâce de Jérémie en était un premier témoignage.

    Avouons-le, la rigueur et la simplicité du raisonnement de Jésus n’entraînent pas spontanément notre adhésion. Il faut dire que nous sommes un peuple traumatisé par la mort. Pèsent sur nos épaules les millions de morts du siècle passé. Pèsent sur nos âmes les poids de mort qui déchirent nos maisons, nos vies et celle de nos amis. Aujourd’hui, il n’est plus spontané de croire à la suprématie de la vie. La mort fait peur, et son pouvoir fascine et fait douter de la victoire de la vie.

    Saint Paul nous est alors d’un grand secours. Il exprime très clairement la réalité de notre condition. Il est vrai que nous sommes soumis à la mort, depuis Adam, mais il existe une réalité supérieure à celle-ci, car Adam est la figure de « celui qui devait venir ». L’apôtre l’affirme avec force : « le don gratuit de Dieu et la faute n’ont pas la même mesure ». Si la mort est toujours inéluctable, sa puissance est maintenant détruite « par la grâce d’un seul homme, Jésus-Christ ». Et cette grâce atteint tous les hommes. A nous de faciliter sa réception. Là est le travail d’évangélisation.

    Et ce travail est un devoir pressant pour nous tous. Le XXe siècle, en effet, a été un temps de martyre. Le pape Jean-Paul II l’avait fortement mis en relief, en canonisant de nombreux martyrs de l’histoire récente. Or le sang des martyrs est semence de nouveaux chrétiens. Au début du IIIe millénaire, il nous faut donc nous attendre à une nouvelle floraison de l’Eglise, le nouveau printemps annoncé. Il est de notre responsabilité de contribuer à son avènement, par respect pour frères.

    Ainsi notre crainte de faillir dans notre solidarité avec les hommes doit en fait être celle de manquer d’imagination et de courage dans l’annonce de la Parole. La Parole de Dieu nous invite à prendre une décision concrète, pour Jésus, devant les hommes. Nous ne pourrons nous y engager que si nous avons foi que Jésus est la Vie, la Vie véritable et ultime, celle devant qui pâlissent toutes les grandeurs de ce monde, celle qu’il nous donne en partage dans son eucharistie. Nous avançons avec assurance, car il nous l’a promis : « Celui qui se prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. »

  • Covid-19 : un moine témoigne

    IMPRIMER

    Los Caïdos 143604517--624x415.jpg

    De la solitude du monastère et de sa vie contemplative, le P. Santiago Cantera, prieur de la célèbre Abbaye bénédictine espagnole de la Vallée de « Los Caídos » analyse avec une vision de foi ce qu’a été jusqu’à présent la pandémie et les conséquences qu’elle peut avoir dans l’avenir.

    Interview  par Javier Navascués  publiée sur le portail espagnol Infocatolica et en traduction par Carlota le 17 juin sur le site web « Benoît et moi » :

    Question: La pandémie a aussi touché votre communauté, – plusieurs frères malades, l’un d’entre eux s’est trouvé dans un état grave. Nous avons prié pour lui.

    Réponse: Merci beaucoup pour vos prières. Indubitablement, nous sommes presque tous passés par la maladie, avec à l’origine un moine qui a été contaminé dans un hôpital et qui a ramené le virus au monastère. Grâce à Dieu, nous nous en sommes sortis et nous avons gardé des anticorps, mais il y a eu un autre moine qui s’est trouvé dans un état très grave et heureusement, il va beaucoup mieux et le pronostic est bon.

    Cela a été une expérience dure pour tous mais en même temps enrichissante en de nombreux aspects : l’isolement, dans la cellule, pour ceux qui ont dû le garder durant plusieurs semaines, nous a aidé à vivre pendant un temps comme des moins « reclus » ou des ermites, et cela a permis aux moines qui ont soigné les autres de s’orienter d’une manière exemplaire vers l’exercice de la charité fraternelle.  Cela nous a permis d’expérimenter la faiblesse de la condition humaine face à une épidémie et nous l’avons accueillie comme une épreuve dans laquelle nous nous sommes fortifiés spirituellement, en la vivant comme une preuve de l’amour de Dieu au milieu de la souffrance.

    Un moine de la clôture n’est pas affecté par le confinement mais il l’est par la douleur de l’humanité

    C’est cela, effectivement. L’expérience du confinement est très monastique car le moine cherche la retraite pour la rencontre avec Dieu. Mais comme disait un auteur de l’Antiquité Évagre le Pontique (vers 346-399) : « Un moine est celui qui, à l’écart de tous, est uni à tous ». Le moine, dans sa relation intime avec Dieu, amène devant Lui, au moyen de ses prières et de ses sacrifices, les besoins et les souffrances de toute l’humanité, il demande pardon pour ses péchés et il lui demande de déverser son amour sur tous les hommes, tant sur ceux qui l’aiment que sur ceux qui ne l’aiment pas. Nous pouvons dire que le coronavirus nous a fait mal aussi à nous les moines, non seulement quand nous en avons souffert au niveau personnel et communautaire, mais aussi avant et après la maladie, parce que nous souhaitons le bien des autres. À ce moment-là nous avons fait des demandes spéciales pour la fin de la pandémie durant la Sainte Messe et au cours de la prière, nous avons ajouté la récitation communautaire du Saint Rosaire avec cette intention particulière et nous avons essayé d’aider et d’offrir nos services dès que nous en avons eu la possibilité aux institutions qui pouvaient en avoir besoin. 

    Lire la suite sur le site "Benoît et moi"

  • Feuillet du samedi (20 juin) de la 3ème semaine après la Pentecôte : Autorité et liberté (paradoxes du catholicisme (8) Benson)

    IMPRIMER

    2020_06_20_10_52_22_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Il y a cent ans : le baptême de Karol Wojtyla

    IMPRIMER

    Du Service de presse de la Conférence épiscopale polonaise :

    Il y a 100 ans, le 20 juin 2020, Karol Wojtyła, le futur pape Jean-Paul II, a reçu le sacrement du baptême sur les fonds baptismaux dans la chapelle de la Sainte Famille de la Basilique de la Présentation de la Bienheureuse Vierge Marie à Wadowice. "Le jour du baptême ne doit pas être célébré moins que le jour de la naissance" - a-t-il déclaré en tant que Pape.

    "Avec une profonde révérence, j'embrasse le seuil de la maison de Dieu - l'église paroissiale de Wadowice - et dans celle-ci les fonts baptismaux sur lesquels j'ai été implanté dans le Christ et reçu dans la communauté de Son Eglise" - a déclaré le Pape Jean-Paul II le 16 juin 1999, en venant à la Basilique de Wadowice.

    La célébration du 100e anniversaire du baptême de Jean-Paul II est cette année combinée avec le 100e anniversaire de sa naissance. Karol Wojtyła est né le 18 mai 1920 dans sa maison familiale à Wadowice à 17 heures, alors que la dévotion de mai se déroulait dans l'église paroissiale.

    Karol Wojtyła a passé les dix-huit premières années de sa vie à Wadowice. "C'est ici, dans cette ville de Wadowice, que tout a commencé. Et la vie a commencé, et l'école a commencé, mes études ont commencé, et le théâtre a commencé, et le sacerdoce a commencé" - a déclaré le pape Jean-Paul II en 1999.

    C'est à Wadowice, mais aussi à Cracovie et à Kalwaria Zebrzydowska - lieux les plus liés à Karol Wojtyła - que la célébration du 100e anniversaire de la naissance du pape polonais a eu lieu cette année avec la participation de la conférence épiscopale polonaise et du nonce apostolique en Pologne. Cet anniversaire a également été commémoré par le Pape François lorsqu'il a célébré l'Eucharistie sur la tombe de Saint Jean-Paul II dans la Basilique du Vatican le jour de son anniversaire. À son tour, le pape em. Benoît XVI a publié une lettre spéciale à cette occasion, soulignant que Jean-Paul II a toujours indiqué la miséricorde de Dieu.

    Le 100e anniversaire de la naissance de Jean-Paul II a également été célébré avec la campagne internationale de médias sociaux #ThankYouJohnPaul2. Des milliers de personnes de Pologne, Italie, Allemagne, USA, Canada, France, Espagne, Portugal, Grande-Bretagne, Russie, Slovaquie, Hongrie, République Tchèque, Ukraine, Japon, Bolivie, Argentine, Brésil, Mexique, Israël, Croatie, Bosnie-Herzégovine, ont publié des photos, des vidéos et des souvenirs avec Saint Jean-Paul II.

    Mais ce n'est pas la fin des événements de l'anniversaire. Le dimanche 21 juin de cette année, à 20 heures (heure européenne), aura lieu le concert à la mémoire de Jean-Paul II, au cours duquel 40 artistes du monde entier présenteront des chefs-d'œuvre de la musique classique et sacrée. L'événement devait à l'origine se dérouler au Lincoln Center de New York, mais en raison de l'épidémie, il a été réalisé en ligne et sera disponible sur www.jp2concert.com. Le concert s'est tenu sous le patronage du président de la Conférence épiscopale polonaise, l'archevêque Stanisław Gądecki, de l'archevêque de New York, le cardinal Timothy Dolan, du cardinal Stanisław Dziwisz.

    Le pape François a souligné à plusieurs reprises la valeur et l'importance du baptême dans la vie d'un chrétien. "Les promesses du baptême doivent être répétées presque chaque jour afin que notre conscience puisse être imprégnée par la présence du Christ" - a-t-il déclaré lors de l'audience générale du 11 avril 2018. "Le baptême confère à l'enfant la force de l'Esprit Saint : l'Esprit qui défendra et assistera chacun d'entre eux tout au long de sa vie" - a-t-il souligné lors de la fête du Baptême du Seigneur de cette année.

  • Une plateforme pour les musulmans convertis au Christ

    IMPRIMER

    Du site de France Catholique :

    Pour les musulmans convertis au Christ

    propos recueillis par Constantin de Vergennes

    19 juin 2020

    Fraîchement lancée, Mission Ismérie se veut une plate-forme regroupant plusieurs acteurs de l’évangélisation des musulmans. Rencontre avec son directeur exécutif, Marc Fromager.
    En quoi consiste Mission Ismérie ?

    Marc Fromager : Mission Ismérie est notre réponse à ce phénomène absolument nouveau des musulmans qui quittent l’islam pour le Christ, de plus en plus nombreux, partout dans le monde. Nous déployons tous types d’actions pour soutenir ce grand mouvement. D’abord, accompagner, par l’accueil des musulmans en chemin vers le Christ, le soutien spirituel et matériel, la mise en avant de leur témoignage et l’insertion dans l’Église. Ensuite, former : sensibilisation et information sur l’islam et sur les convertis (documentaires, vidéos, réseaux sociaux, interventions), formation à l’annonce de la foi (avec matériels pédagogiques pour l’apostolat), constitution de groupes missionnaires. Enfin, annoncer, avec la mise en œuvre de la mission de façon pratique par l’apostolat de rue et d’amitié, et sur Internet par l’annonce directe et indirecte.

    Combien êtes-vous et qui constitue vos équipes ?

    Mission Ismérie, ce sont des acteurs travaillant déjà ensemble depuis longtemps, et qui ont fait leurs preuves.

    Il y a les Forums Jésus le Messie qui ont organisé plus de 30 événements en 7 ans dans toute la France, faisant se rencontrer les spécialistes de l’accueil et de la mission, les convertis et le grand public.

    Mission Angélus, de son côté, compte environ 200 missionnaires bénévoles dans 15 villes depuis 5 ans, et son potentiel de développement est immense.

    Nous avons aussi avec nous le projet Nets Angels, qui accompagne une cinquantaine de bénévoles dans l’apostolat numérique, et offre de plus son contenu de formation à tous.Notre équipe peut aussi compter sur Odon Lafontaine, auteur du Grand secret de l’islam, qui apporte à notre projet une connaissance renouvelée de l’islam et de sa nature profonde, notamment par la recherche historique, et le comédien Mehdi Djaadi, lui-même ex-musulman, auteur du spectacle à succès Coming out où il relate son parcours, qui anime un réseau de convertis pour la vie fraternelle chrétienne au sein de l’Église.

    Mission Ismérie ne se résume pas à la mise en musique et au développement de ces seuls projets. Nous en portons d’autres, et l’ambition de devenir une pépinière d’initiatives pour la mission, une rampe de lancement et de financement.

    Dans quelle mesure votre démarche est-elle soutenue par l’Église ?

    Nous travaillons en relation filiale. L’évêque de Paris nous a désigné un prêtre référent ; nous y animerons bientôt une permanence d’accueil pour les musulmans en chemin. D’autres évêques ont soutenu nos projets et participé à nos événements. Nous souhaitons développer des relations avec tous les diocèses, et constituer ainsi un réseau national pour l’accueil et la mission.

    Qui était Ismérie et que révèle le fait de se placer sous son patronage ?

    Une princesse musulmane, fille du sultan d’Égypte, devenue chrétienne non par la force mais par l’intercession de la Vierge Marie, baptisée en France en 1134 (à l’origine du grand sanctuaire de Notre-Dame de Liesse). Son patronage témoigne du caractère spirituel et pacifique de notre démarche et de la vocation particulière de notre pays dans l’apostolat auprès des musulmans et l’accueil des convertis. 

  • L'appel de François Fillon à une mobilisation internationale immédiate en faveur des chrétiens d'Orient

    IMPRIMER

    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Chrétiens d’Orient : François Fillon appelle à « une mobilisation internationale immédiate »

    18 juin 2020

    L’ancien premier Ministre François Fillon appelle dans une vidéo publiée ce jeudi 18 juin à une mobilisation internationale rapide au Moyen et Proche-Orient, particulièrement fragilisés par la crise du Covid-19. Alors que la situation continue de se dégrader, celle « des chrétiens se fragilise de plus en plus » prévient-il.

    C’est un cri d’alarme autant qu’un cri du cœur. « Je ne ménagerai pas mes efforts en France, en Europe et au Moyen-Orient pour contribuer au débat public et participer à la prise de conscience des enjeux du maintien des chrétiens chez eux », a assuré François Fillon, ancien premier Ministre et candidat à l’élection présidentielle de 2017, dans une vidéo diffusée par son association « Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient ».

    Agir pour la Paix avec les Chrétiens d'Orient@AgirEnOrient
    Vidéo intégrée
    Dans son intervention de près de sept minutes, il dresse un bilan inquiétant de la situation de plusieurs pays du Proche et Moyen-Orient et alerte sur celle, « de plus en plus fragilisée », des chrétiens. Au Liban, « le chômage frappe 40% de la population, plus de la moitié des Libanais vont tomber sous le seuil de pauvreté » et un début de famine « frappe toutes les communautés », a-t-il assuré. « Dans ce contexte, « la situation des chrétiens se fragilise de plus en plus et 80% des écoles chrétiennes risquent de fermer faute de ressources ». La disparition de ces écoles qui constituent l’une des forces du Liban pourrait entrainer une immigration massive des jeunes Libanais et menacer existence même de la communauté chrétienne.

    Plus largement, rappelant la « situation chaotique en Irak et en Syrie qui reste un champ de bataille entre puissances régionales », François Fillon déclare joindre sa voix « à celle de l’œuvre d’Orient et des ONG engagées au Moyen-Orient pour lancer un cri d’alarme et appeler à une mobilisation internationale immédiate pour assurer la protection des chrétiens d’Orient et avec eux toutes les minorités prises en otage dans les conflits de la région ».

    Mis à part son intervention dans l’émission politique de France 2 « Vous avez la parole » en janvier dernier, quelques semaines avant l’ouverture de son procès sur des emplois fictifs présumés, François Fillon ne s’exprime jamais publiquement. La seule exception concerne l’association Agir pour la Paix avec les Chrétiens d’Orient qu’il a créée quelques mois après son échec à l’élection présidentielle de 2017.

  • Feuillet du Vendredi (19 juin) de la solennité du Sacré Coeur de Jésus ("Investigabiles divitias Christi" de Paul VI)

    IMPRIMER

    2020_06_19_09_57_28_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Pakistan : une grande croix de marbre vieille de 1 200 ans découverte dans les montagnes du Karakoram

    IMPRIMER

    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Une grande croix de marbre de 1 200 ans découverte dans les montagnes du Karakoram

    Publié le 18/06/2020

    Trois chercheurs de l’université de Baltistan, à Skardu dans le nord du Pakistan, se réjouissent de la découverte d’une croix en marbre, mesurant près de 2,1 m par 1,8 m et pesant entre trois et quatre tonnes, dans la chaîne de montagnes du Karakoram. La croix, qui a été découverte en altitude, a été baptisée « Croix de Kavardo ». Lors d’une conférence de presse organisée le 14 juin à Skardu, les universitaires ont annoncé la poursuite des recherches. Mansha Noor, directeur de Caritas Pakistan, se réjouit de la découverte qui atteste de la présence ancienne du christianisme dans la région. De son côté, Norman Gill, un banquier catholique de Karachi, espère que les chrétiens de la région pourront visiter la croix prochainement.

    Des villageois observent une croix chrétienne de près de 1 200 ans, découverte à Kavardo dans la chaîne de montagnes du Karakoram.

    Une croix chrétienne, qui serait vieille de plus d’un millénaire et pesant plus de trois tonnes, a été découverte près de Skardu, dans le nord du Pakistan. Trois membres d’expédition de l’université de Baltistan (Skardu) ont découvert cette lourde croix de marbre en altitude, dans la chaîne de montagnes du Karakoram. L’équipe – composée du vice-chancelier Muhammad Naeem Khan, du directeur d’études, Zakir Hussain Zakir et du responsable des relations extérieures de l’université, Ishtiaq Hussain Maqpoon – s’est rendue sur le site pour étudier la découverte, accompagnée de villageois locaux et de guides de montagne. « La grande croix de marbre pèse entre trois et quatre tonnes et mesure environ 183×213 cm. Elle a été découverte à environ deux kilomètres du camp de base, en altitude, près du village de Kavardo, au-dessus de la rivière Indus », ont déclaré les chercheurs lors d’une conférence de presse, organisée le 14 juin. Selon les premières estimations, la croix aurait entre 1 000 et 1 200 ans. Muhammad Khan, en faisant part de la découverte de la croix, la décrit comme si elle était « descendue du ciel directement sur le Karakoram ». Selon Wajid Bhatti, chercheur, il s’agit d’une des plus grandes croix découvertes sur le sous-continent indien. L’université prévoit de s’associer avec des universités européennes et nord-américaines afin de vérifier l’âge exact de la « Croix de Kavardo », ainsi qu’elle a été baptisée. « C’est vraiment une grande nouvelle pour nous tous. Cela montre que le christianisme existait déjà dans la région à cette époque, et qu’il devait y avoir une église et des foyers chrétiens. Actuellement, aucune famille chrétienne ne vit là-bas, mais c’était manifestement le cas à l’époque », se réjouit Mansha Noor, directeur général de Caritas Pakistan. « J’invite les autorités à solliciter les historiens afin d’en savoir plus sur le contexte historique exact de la croix. » Norman Gill, un banquier catholique de Karachi, partage également la joie de la découverte : « Les chrétiens d’ici doivent pouvoir se rendre sur le site pour voir la croix, une fois que toutes les formalités seront achevées. »

    (Avec Ucanews, Karachi)

  • Mgr Rey et le défi de l'Islam

    IMPRIMER

    Du site de France Catholique :

    Mgr Rey : le défi de l’islam

    Propos recueillis par Antoine Bordier

    mercredi 17 juin 2020

    Pour Mgr Dominique Rey, évêque du diocèse de Fréjus-Toulon depuis 20 ans, l’islam est devenu une préoccupation majeure.

    Mgr, quel est votre regard sur le confinement ?

    Mgr Dominique Rey : Cette épreuve du Covid-19 nous ramène à la traversée du désert vécue par le peuple Juif, et, à l’expérience du cénacle, au moment, exactement, où les premiers apôtres sont confinés eux-mêmes pour la venue de l’Esprit Saint. En quelques jours, nos modèles économiques et sociaux ont été remis en cause, nos habitudes également. L’Église n’a pas été épargnée. Nous devons nous adapter et repenser la manière dont nous vivons au sein de nos communautés chrétiennes. La question centrale, finalement, qui nous est posée : quelle est notre espérance et croyons-nous à la victoire sur la mort ? Par rapport à la culture de mort, du mensonge et de la division qui se diffuse dans toutes les strates de notre société, l’Église appelle à la culture de la vie, de la vérité et de l’unité. Seul le Christ ressuscité peut nous aider, « car sans Lui, nous ne pouvons rien faire ».

    Vous êtes intervenu pour que les religions ne soient pas oubliées dans le processus de déconfinement du gouvernement. Quelle est la leçon que vous tirez de ce traitement des cultes ?

    Nous avons eu du mal à anticiper et à nous positionner. L’Église a dû rappeler la nécessité de la liberté de culte. La foi n’est pas un objet de loisir. L’eucharistie non plus. Le culte religieux a été mis sur le même plan que les loisirs ! Cette posture s’explique par la perte de notre mémoire et de notre identité chrétienne par les pouvoirs publics. L’État prétend régenter l’interreligieux sans prendre en compte la spécificité du christianisme qui est à la racine de notre civilisation. Nous oublions Dieu. D’ailleurs, cette question de la place des religions dans notre société touche aussi la manière dont est pensée la place, en particulier, de l’islam.

    La présence musulmane est importante dans votre diocèse. Votre dernier ouvrage, sorti en octobre 2019, traite de l’islam. Quel est l’enjeu pour vous ?

    Nous avons, dans le Var une importante communauté musulmane. Nous avons plusieurs dizaines de mosquées. Certains musulmans sont arrivés au moment de la guerre d’Algérie. Je pense aux Harkis. D’autres sont arrivés plus récemment. La plupart sont bien intégrés, mais une minorité se retrouve dans des mouvements radicalisés. Le diocèse a mis en place une structure de dialogue avec les musulmans. Et, certains d’entre-eux s’approchent de la foi chrétienne. Dans mon dernier livre, L’islam : menace ou défi ?, je parle de la montée en puissance de cette religion. Nos sociétés ne sont pas préparées à sa croissance démographique. Comme vous le savez, lors de mes nombreuses visites au Moyen-Orient, j’ai rencontré nos frères chrétiens qui vivent en minorité auprès des musulmans. Ils sont, parfois, objet de persécutions. J’ai, aussi, pu constater dans certaines communautés qu’il était possible de trouver des chemins de dialogue, de paix et d’amitié entre chrétiens et musulmans. Ce témoignage est un chemin d’espérance pour l’avenir.

    Des musulmans se convertissent. Et, vous avez noué avec certains une profonde amitié, qu’est-ce qui vous marque le plus chez eux ?

    La ferveur de certains musulmans interpelle notre tiédeur. La présence de l’islam se présente comme une opportunité missionnaire, puisqu’elle réclame notre témoignage évangélique. Nous observons le chemin vers la foi chrétienne de musulmans, en particulier dans le cadre du catéchuménat-adulte. Par ailleurs, l’action de communautés, comme la Fraternité Jean-Paul II ou les Missionnaires de la Miséricorde Divine, participe à ce rapprochement. Des musulmans se convertissent et certains sont devenus par la suite séminariste ou prêtre.

    À l’approche de la Pentecôte, je prie l’Esprit Saint pour que l’Église entre dans un élan missionnaire. Et, aussi, pour la France : qu’elle redevienne fille aînée de l’Église et qu’elle témoigne de son baptême. Je prie, enfin, pour la paix entre les chrétiens et les musulmans. Pour qu’un climat de paix durable s’instaure entre-eux. « Poursuis la paix, recherche-la ». C’est ainsi que je conclue mon livre, avec le psaume 36.

    En quoi la figure de Charles de Foucauld, qui a vécu ce dialogue avec l’islam jusqu’au martyr, vous inspire. Est-elle d’actualité ?

    Charles de Foucauld qui va être prochainement canonisé, personnifie ce rapport profond qu’il y a dans le christianisme entre dialogue et annonce. Il témoigne de la radicalité de la vie chrétienne après sa conversion à l’âge de 28 ans en l’église Saint-Augustin, après avoir mené comme officier, une « vie de patachon » et de débauche. C’est une vie convertie qui peut convertir les autres.
    Charles de Foucauld, après sa conversion, va se réfugier dans la solitude du désert dans le massif du Hoggar. Il y vit une inculturation en apprenant la langue des Touaregs, jusqu’à dresser un dictionnaire de cette langue. Son souci premier était d’amener ceux qu’il rencontrait à la foi chrétienne par son exemple, la qualité évangélique de sa présence et le témoignage du Christ jusqu’à la mort.

    Toutes ses dispositions d’âme vécues avec humilité et charité sont pour nous emblématiques du chemin sur lequel il faut s’engager dans le témoignage de notre foi auprès des musulmans. Son témoignage de sainteté doit inspirer le nôtre.

  • Feuillet du jeudi (18 juin) de la 3ème semaine après la Pentecôte : préparer la Nativité de saint Jean Baptiste (3) avec les Pères de l'Eglise

    IMPRIMER

    2020_06_18_11_02_24_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Le cardinal Sarah reconduit à la Congrégation pour le culte divin

    IMPRIMER

    cardinal sarah à chartres maxresdefault.jpgContrairement à certaines rumeurs circulant comme des virus sur la toile informatique, le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, a été maintenu dans sa charge par le pape François : c’est ce qu’ a appris l’agence I.MEDIA de sources concordantes. Le prélat, nommé à ce poste par le pontife argentin le 23 novembre 2014, a atteint 75 ans – l’âge canonique de la retraite – le 15 juin 2020.Lu sur le site cath.ch :

    « Conformément à l’usage des circuits de décision du Saint-Siège, le cardinal Sarah a reçu un courrier officiel signé de la main du pape François confirmant son maintien à la tête de la Congrégation pour le culte divin. Le prélat est reconduit selon la formule latine donec aliter provideatur, c’est-à-dire «Jusqu’à ce que le pape en décide autrement».

    Né le 15 juin 1945, le prélat guinéen est converti par des missionnaires spiritains dès l’âge de douze ans avant de découvrir sa vocation. Ordonné en 1969, il devient professeur puis directeur du séminaire de Conakry en 1976. A 34 ans seulement, il est nommé archevêque de Conakry par Jean Paul II, devenant ainsi le plus jeune évêque du monde. A cette fonction, il ne cesse alors de s’opposer ouvertement au régime dictatorial marxiste de Sékou Touré.

    En 2001, il est appelé par le pape polonais à la Curie romaine comme secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples. Le pontife Benoît XVI le nomme en 2010 président du Conseil pontifical Cor Unum, avant de le créer cardinal. (cath.ch/imedia/ah/rz) »

    Ref. Le cardinal Sarah reconduit à la Congrégation pour le culte divin

    JPSC