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Foi - Page 420

  • Inde : la crise du corona virus ne diminue pas les violences antichrétiennes

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/INDE - Poursuite des violences antichrétiennes malgré la crise du corona virus

    mercredi, 15 juillet 2020

    New Delhi (Agence Fides) – La pandémie de Covid-19 et le long verrouillage imposé pour contenir la diffusion du virus n'ont pas bloqué la violence interreligieuse et les cas d'agressions envers des chrétiens indiens. Au cours des six premiers mois de cette année, les épisodes de violence enregistrés à l'égard de chrétiens ont été au nombre de 121 dans 15 Etats de la Fédération indienne, ainsi que l'indique un rapport envoyé à l'Agence Fides par l'United Christian Forum (UCF) de New Delhi.

    Selon le rapport, dans le cadre de ces épisodes, deux chrétiens ont été tués alors que, dans 95 cas, il s'est agi d'une violence de masse, perpétrée par une foule d'extrémistes à l'encontre d'églises et de salle de culte, attaquées, occupées illégalement ou fermées. Dans 20 cas, a également été enregistré un boycott ou une discrimination à l'encontre des fidèles, note l'UCF.

    Les Etats dans lesquels ont été signalées des violences contre les chrétiens sont : l'Andhra Pradesh, le Bihar, le Chhattisgarh – qui détient le record avec 32 cas -, Goa, l'Haryana, l'Himachal Pradesh, le Jharkhand, le Karnataka, le Madhya Pradesh, le Maharashtra, l'Odisha, le Pendjab, le Tamil Nadu, le Telangana et l'Uttar Pradesh.
    L'UCF et ses partenaires - Alliance Defending Freedom India (ADF India), Religious Liberty Commission of Evangelical Fellowship of India (EFI) et Christian Legal Association (CLA) – grâce à l'action d'avocats et aux actions légales entreprises sont parvenus à faire rouvrir 19 églises, à faire remettre en liberté sous caution 28 pasteurs et à les faire acquitter des fausses accusations obtenant également, dans 45 cas, l'annulation des accusations de conversion forcée dans le cadre de procès devant différents tribunaux du pays.

    « Les incidents révèlent la triste réalité, à savoir que la liberté de pratiquer sa propre foi est pénalisée ou réduite dans au moins 15 des 28 Etats de l'Union. De même, 95 incidents sur 121 constituent des attaques à caractère criminel plus que religieux » remarque l'UCF, faisant part de sa préoccupation parce que « aucun parti politique ne prend de position forte contre de tels actes de violence ».

    L'UCF relève, dans la note envoyée à Fides : « Personne ne devrait être persécuté à cause de sa foi. Il est préoccupant de voir de terribles actes de violence de masse même après une série d'indications exprimée par la Cour Suprême. La police et les administrations locales, qui sont responsables de l'application de la loi et de l'ordre, doivent agir rapidement contre quiconque est impliqué dans la violence de la foule » indique Michael Williams, Président national de l'UCF.

    Le modus operandi observé dans tous ces incidents est simple : une foule, accompagnée par la police locale, arrive dans un lieu où est en cours une liturgie ou une assemblée chrétienne. Elle hurle des slogans, roue de coups hommes, femmes et enfants. Par suite, les pasteurs sont arrêtés ou détenus par la police sous la fausse accusation de conversions forcées.

    Il faut en outre remarquer l'alarmante tendance à ne pas déposer de plainte (FIR) à l'encontre des auteurs des violences attendu que seuls dans le cadre de 20 incidents sur 121, une plainte a effectivement été déposée devant les autorités de police.

    L'UCF et ses partenaires indiquent par ailleurs que la dangereuse tendance à la violence à l'égard des chrétiens est en constante augmentation. A.C. Michael, membre de l'UCF, citant les données relatives aux années passées, indique que les cas d'agressions concernant des lieux ou des personnes chrétiens ont été, plus de 200 en 2016, 250 en 2017, 300 en 2018 et 328 en 2019. (SD-PA) (Agence Fides 15/07/2020)

  • L’ « affaire des hosties », le sacrilège le plus extrême jamais porté devant les juges de Strasbourg

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    De sur le Salon Beige :

    L’ « affaire des hosties »

    L’ « affaire des hosties »

    16 juillet 2020

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a autorisé l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) à intervenir dans l’affaire Asociación de Abogados Cristianos c. Espagne (n° 22604/18), au nom de la Conférence épiscopale espagnole. L’ECLJ a déposé ses observations écrites le 30 juin 2020. Cette affaire, surnommée l’ « affaire des hosties », met en cause le sacrilège le plus extrême jamais porté devant les juges de Strasbourg.

    Les faits

    L’État espagnol est attaqué par une association chrétienne pour avoir soutenu une performance artistique attaquant les catholiques. Cette performance de process art comporte plusieurs volets :

    • le vol de 242 hosties consacrées par le performer, au cours de messes dans plusieurs paroisses de l’archidiocèse de Pampelune et Tudela (Espagne) ;
    • la disposition de ces hosties sur le sol afin d’écrire le mot « pederastia», sous prétexte de dénoncer la pédophilie de prêtres ;
    • des photographies du performer posant nu à côté des hosties, avec des ailes noires sur le dos, en référence à un démon ;
    • l’exposition de 12 des hosties consacrées ainsi que des photographies, dans plusieurs villes et à plusieurs reprises ; en particulier, à Pampelune, l’exposition était intitulée « Amen » et a eu lieu dans une église désacralisée, y compris sur l’autel (20/11/2015 – 17/01/2016) ; cette ancienne église est aujourd’hui la plus grande salle d’exposition de la ville de Pampelune et a été mis gratuitement à disposition du performer par la municipalité ;
    • la diffusion sur le site internet et le compte Twitter du performer de photographies d’évêques, de prêtres et de croyants, offensés par l’exposition, accompagnées de commentaires moqueurs et hostiles ;
    • le vol d’hosties consacrées supplémentaires par des admirateurs du performer au cours de messes, avec le soutien de celui-ci ;
    • la vente pour 285 000 euros des photos, qui sont toujours utilisées pour diverses expositions en Espagne.

    La procédure en Espagne

    L’archidiocèse de Pampelune et Tudela et l’Asociación de Abogados Cristianos ont tous deux porté plainte contre l’exposition. Les juridictions espagnoles ont rejeté ces plaintes.

    La plainte déposée par l’Asociación de Abogados Cristianos a été rejetée par le tribunal de Pampelune le 18 novembre 2016. L’appel contre ce jugement devant le tribunal provincial de Navarre a également été rejeté par une décision du 28 avril 2017. L’association a de nouveau fait appel devant la Cour constitutionnelle d’Espagne, qui a pris une décision d’irrecevabilité le 7 novembre 2017.

    Les parties à la CEDH

    L’Asociación de Abogados Cristianos a introduit une requête contre l’Espagne auprès de la CEDH le 26 avril 2018. L’association requérante invoque une violation du droit à la liberté de religion, protégée par l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme.

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  • Rouvrir le débat sur les erreurs et ambiguïtés de Vatican II ?

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Pour un débat honnête et calme sur Vatican II : la lettre de soutien à Mgr Schneider et à Mgr Viganò de plus de 50 prêtres, universitaires et journalistes

    Une cinquantaine d'ecclésiastiques, universitaires et journalistes ont adressé une lettre ouverte à Mgr  Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Sainte Marie in Astana, et à Mgr Carlo Maria Viganò, archevêque et ancien nonce apostolique, pour les remercier des récents écrits par lesquels ils ont, chacun à sa manière, demandé que le débat sur les erreurs et ambiguïtés de Vatican II ait lieu et qu'on puisse y apporter une réponse allant de l'« oubli » pur et simple du Concile, comme l'a suggéré Mgr Viganò, à sa rectification explicite, comme le préconise Mgr Schneider.

    J'ai l'honneur de figurer parmi les signataires auxquels d'autres sont appelés à se joindre. Ecclésiastiques et universitaires souhaitant se joindre à l'initiative sont invités à se manifester ici : 
    Openlettercouncil@gmail.com.

    Une pétition ouverte à tous est également disponible ici sur change.org.

    Aux yeux des « traditionalistes » français, cette lettre pourra sembler quelque peu défaillante, puisqu'on semble y passer sous silence l'important combat mené par tant de Français dès les années du concile Vatican II pour en dénoncer les ambiguïtés, les erreurs, les conséquences néfastes, notamment sur le plan de la liturgie qui n'est pas abordée dans le texte ci-dessous. Au risque d'en oublier beaucoup, je citerai d'abord par affinité personnelle Jean Madiran et tous ceux qui ont bataillé avec lui dans Itinéraires et Présent ; mais aussi Mgr Lefebvre, l'abbé Berto, Louis Salleron, l'abbé Georges de Nantes et tant d'autres… Et je ne parle même pas de ceux qui ont combattu, analysé, résisté dans d'autres pays, à commencer par l'Italie.

    Mais il ne s'agit pas ici de découvrir la lune : l'heure est à une nouvelle bataille, c'est d'elle que la lettre se réjouit. En témoigne par exemple la signature de Roberto de Mattei, auteur notamment de Vatican II, une histoire à écrire. A noter, également, de nombreuses signatures de personnes qui ont commencé à poser des questions sur « le Concile » de manière relativement récente, à mesure que ses conséquences se déroulent de manière de plus en plus visible.


    La traduction française ci-dessous est une traduction de travail qui pourra être révisée dans les jours à venir. Le temps m'a tout simplement manqué pour la faire paraître en même temps que les versions anglaiseitalienneespagnole publiées à 14 h 00 ce mercredi, auxquelles se sont ajoutées les versions portugaise et néerlandaise tout récemment. La version anglaise comporte tous les liens vers les textes cités, je tâcherai de les ajouter tout en signalant que certains textes cités de Mgr Schneider ont été traduites en français à l'aide de traducteurs automatiques et comportent des contresens en cette langue. – J.S.

    *

    9 juillet 2020

    Excellences,

    Nous, soussignés, souhaitons vous exprimer notre sincère gratitude pour votre courage et votre souci des âmes lors de la crise actuelle de la foi au sein de l'Église catholique. Vos déclarations publiques en faveur d'une discussion honnête et ouverte sur le concile Vatican II et les changements dramatiques qui l'ont suivi tant sur le plan des croyances que des pratiques catholiques ont été une source d'espoir et de consolation pour de nombreux catholiques fidèles. En tant qu'événement le concile Vatican II apparaît aujourd'hui, plus de cinquante ans après son terme, comme unique dans l'histoire de l'Église. Jamais avant notre époque un concile œcuménique n'a été suivi d'une période aussi prolongée de confusion, de corruption, de perte de  la foi et d'humiliation pour l'Église du Christ.

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  • Démontrer l'existence de Dieu ?

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    De Frédéric Guillaud sur le site de la Nef (archive février 2018) :

    La Creazione di Adamo di Michelangelo. Tra linguaggio artistico e ...

    Peut-on démontrer l’existence de Dieu ?

    Même si la question de l’existence de Dieu est peu abordée dans notre France laïque, elle reste une question centrale, lancinante, personne n’y échappe vraiment.

    Démontrer l’existence de Dieu ? Nous avons tous appris au Lycée que c’est impossible ! Pourquoi ? On ne nous l’a pas vraiment expliqué. Cela nous a plutôt été présenté comme un « acquis de la pensée moderne ». La simple évocation de la « Science » et du « Progrès » suffisait à nous impressionner… Mais alors, que faire de tous les grands métaphysiciens qui ont passé leur temps à prouver rationnellement l’existence d’une cause première ? Platon, Aristote, Plotin, Anselme, Thomas d’Aquin, Duns Scot, Descartes, Leibniz se seraient-ils tous trompés ? Nos professeurs auraient été bien en peine de le démontrer. L’essentiel était que la question soit écartée.

    Mais alors pourquoi ? Soyons clairs : il s’agissait moins d’une impossibilité logique que d’un interdit idéologique. En Europe, et particulièrement en France, la Modernité a eu besoin, pour émerger, de s’opposer à la religion, et de la chasser hors de l’espace public. Elle l’a fait manu militari, mais elle l’a aussi fait sur le plan intellectuel. Dans ce contexte, il convenait de considérer que la croyance en l’existence de Dieu (qui constitue le préambule de la foi religieuse proprement dite) ne relève pas du constat rationnel, mais du sentiment subjectif. Des goûts et des couleurs, en d’autres termes. L’enseignement philosophique, comme appareil idéologique d’État, s’est donc beaucoup consacré à accréditer l’impuissance de la raison dans les matières métaphysiques, en tenant pour acquis que les philosophes des « Lumières » (Hume-Kant) puis, plus tard, les philosophes du « Soupçon » (Nietzsche-Marx-Freud) avaient définitivement évacué la question.

    À partir des années 60, l’Église elle-même, dans sa pastorale, a semblé rallier le mouvement général, en abandonnant l’apologétique, c’est-à-dire la défense rationnellement argumentée de la crédibilité de la vraie religion. Saint Thomas d’Aquin a disparu des séminaires ; les vieux manuels ont été vendus au marché aux puces. Le fidéisme, c’est-à-dire l’attitude consistant à séparer complètement la foi de la raison, qui était jusqu’ici un trait typique du protestantisme, a fini par gagner le clergé – sans parler des fidèles. En contradiction formelle avec la doctrine la mieux établie.

    Mais, par un de ces détours dont la Providence est coutumière, la situation est en train de se retourner.

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  • De nouveaux saints et bienheureux sur les autels

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  • Statues de la Vierge dégradées et églises incendiées aux Etats-Unis

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    Du National Catholic Register :

    Statue of Mary outside Cathedral Prep School and Seminary, Queens, New York.

    Statue de Marie devant la Cathedral Prep School and Seminary, Queens, New York. (Diocèse de Brooklyn.)

    13 juillet 2020

    Les statues de Marie vandalisées ce week-end lors d'attaques d'églises catholiques

    L'incendie de Saint-Pierre est le dernier d'une série d'incendies et d'actes de vandalisme qui ont frappé les églises catholiques ces deux derniers jours.

    Catholic News Agency

    BOSTON, Ma - La police de Boston enquête sur l'incendie criminel d'une statue de la Vierge Marie samedi soir. C'est la deuxième attaque aux États-Unis d'une statue de la Vierge Marie en deux jours, et au cours du même week-end où deux incendies d'églises catholiques font l'objet d'une enquête pour incendie criminel.

    La police a été appelée à signaler un incendie dans la rue Bowdin, dans le quartier de Dorchester à Boston, vers 22 heures, le 11 juillet.

    La police locale a confirmé qu'une statue de la Sainte Vierge, située à l'extérieur de l'église de la paroisse de St Peter, avait été incendiée et avait subi des dommages. La police et les pompiers locaux ont répondu aux informations selon lesquelles un individu inconnu avait mis le feu à des fleurs en plastique dans les mains de la statue, causant des dommages dus à la fumée et aux flammes sur le visage, la tête et la partie supérieure du corps de la statue.

    L'incendie de Saint-Pierre est le dernier d'une série d'incendies et d'actes de vandalisme qui ont frappé les églises catholiques ces deux derniers jours.

    Le 10 juillet, le diocèse de Brooklyn a annoncé que la police de New York enquêtait sur le vandalisme d'une statue de la Vierge Marie à la Cathedral Prep School and Seminary dans le Queens.

    Les images de sécurité montrent un individu s'approchant de la statue centenaire peu après 3 heures du matin vendredi et en train de barbouiller le mot "IDOL" sur toute sa longueur.

    Le père James Kuroly, recteur et président de Cathedral Prep, a qualifié l'incident d'"acte de haine".

    "Il est évident que cette tragédie nous attriste profondément, mais elle renouvelle aussi notre espoir et notre foi dans le Seigneur, car il a montré sa bonté aux nombreuses personnes qui nous ont déjà rejoints", a déclaré le père Kuroly. "Nous sommes sincèrement reconnaissants pour l'aide que nous avons reçue ainsi que pour les prières. Veuillez continuer à prier pour ceux qui ont commis cet acte de vandalisme et de haine envers Notre Dame et l'Église".

    En plus des attaques contre les deux statues de Marie, le samedi matin, les shérifs du comté de Marion, en Floride, ont rapporté que des députés ont été appelés à l'église catholique Reine de la Paix à Ocala, qui a été incendiée alors que les paroissiens à l'intérieur se préparaient pour la messe du matin.

    Stephen Anthony Shields, 24 ans, a ensuite été arrêté et accusé de tentative de meurtre, d'incendie criminel, de cambriolage et d'évasion, après avoir, semble-t-il, admis avoir percuté un minivan dans l'église et y avoir mis le feu.

    Selon une déclaration faite samedi soir par le bureau du shérif, Shields aurait versé de l'essence dans le foyer de l'église et l'aurait enflammée, après avoir fait s'écraser son minivan par la porte d'entrée de la paroisse. Shields s'est ensuite enfui dans le minivan, menant les officiers sur une courte piste avant d'être arrêté. Selon les médias locaux, Shields a déclaré à la police qu'on lui avait diagnostiqué une schizophrénie, mais qu'il ne prenait pas de médicaments prescrits pour le moment.

    Samedi également, un incendie a ravagé la mission de San Gabriel dans l'archidiocèse de Los Angeles, une mission de 249 ans fondée par St. Junípero Serra.

    L'archevêque Gomez a qualifié la mission de "pierre angulaire historique et le cœur spirituel de Los Angeles et de la communauté catholique ici".

    Les fonctionnaires fédéraux et locaux continuent d'enquêter sur les causes de l'incendie de la mission de San Gabriel, sans qu'aucune détermination ne soit encore faite. Dimanche, le Los Angeles Times a rapporté que des agents du Bureau fédéral de l'alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs enquêtaient sur la possibilité que l'incendie soit un incendie criminel.

    Ce week-end également, des responsables de la police de San Diego ont déclaré qu'un incendie à l'église Calvary Baptist à 12h30 dimanche matin était "suspect" et faisait l'objet d'une enquête par l'équipe d'intervention du département des incendies criminels du métro.

    Le Calvary est une église afro-américaine historique, bien que son site web affirme qu'elle est devenue une "communauté de foi multiculturelle" ces dernières années.

  • Les 19 candidats les plus probables pour succéder à François lors du prochain conclave

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    De Maike Hickson sur LifeSiteNews :

    Un nouveau livre présente les 19 candidats les plus probables pour le futur pape

    Edward Pentin espère que son livre "The Next Pope" aidera un futur conclave à élire le cardinal "le plus apte à diriger l'Eglise en ces temps tumultueux".

    13 juillet 2020

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    Les cardinaux assistent à la messe du pontificat Pro Eligendo Romano à la basilique Saint-Pierre avant d'entrer dans le conclave de 2013 qui a élu le cardinal Jorge Mario Bergoglio comme pape FrançoisPhoto de Franco Origlia / Getty Images

    Dans une interview gracieusement accordée à LifeSiteNews, le correspondant à Rome et auteur Edward Pentin explique l'histoire de son nouveau livre The Next Pope : The Leading Cardinal Candidates (publié par Sophia Press) qui présente les profils de 19 candidats potentiels pour le prochain conclave.

    La raison d'être de ce livre est d'informer les membres du conclave des biographies et des positions des candidats les plus probables, mais aussi d'en informer le monde catholique.

    En parlant de certains candidats, Pentin déclare qu'il ne croit pas qu'un homme comme le cardinal Christoph Schönborn serait élu, et pointe du côté plus conservateur les cardinaux Robert Sarah, Peter Erdo, Malcolm Ranjith et Raymond Burke. A propos de Burke, Pentin ajoute : "Bien que beaucoup pensent que le cardinal Burke a peu de chances d'être élu, je pense que ce pontificat suscite un tel malaise parmi un grand nombre de cardinaux qu'il pourrait créer des surprises du côté plus orthodoxe".

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    Pour le côté progressiste, Pentin verrait dans les cardinaux Pietro Parolin, Luis Antonio Tagle et Matteo Zuppi les candidats les plus probables.

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  • Le désir de plaire au monde : l'erreur fatale de Vatican II

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    Du blog d'Aldo Maria Valli en traduction française sur le le site "Benoît et moi" :

    Le concile et cette erreur fatale

    Le thème du Concile Vatican II ressemble à un fleuve karstique. Même si pendant longtemps il n’émerge pas à la surface, nous savons qu’il est là et marque en profondeur notre appartenance à l’Église. Puis, lorsqu’il se manifeste à nouveau, comme cela s’est produit récemment avec le débat lancé par Mgr Carlo Maria Viganò, le thème est systématiquement passionné et clivant. Parce que c’est un thème incontournable.

    Pour beaucoup de gens de ma génération (je suis né en 1958), le Concile pendant des décennies n’était pas un problème: c’était simplement un fait. Né et élevé dans l’Église post-conciliaire, j’ai longtemps vu dans le Concile quelque chose d’inéluctable : il fallait qu’à un certain moment l’Église fasse certains choix.

    Plus tard, lorsque j’ai commencé à étudier l’Église pré-conciliaire et à prendre conscience de la confrontation et des blessures qui ont marqué les assises conciliaires, j’ai oscillé entre deux tendances: d’un côté, une sorte de regret de ne pas avoir pu vivre une période qui a dû être difficile mais aussi enthousiasmante, et de l’autre, le désir de mieux comprendre le point de vue de ceux qui, en contradiction avec l’esprit de l’époque, mettaient en garde contre les résultats du Concile et l’usage qui en serait fait à l’avenir.

    Maintenant que j’approche de la vieillesse et que je ressens le besoin d’aller à l’essentiel de la foi, il me semble que je peux dire, en toute humilité et en tant que simple baptisé, que le Concile a été mû par une erreur fatale: le désir de plaire au monde.

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  • Refuser le voile islamique ne relève pas du racisme. Bien au contraire

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    Du site de la Libre Belgique (OpinionsContribution externe) :

    Le voile islamique n’est pas un détail vestimentaire

    Le voile est un signe politico-religieux, relevant d’une lecture politique de l’islam qui impose une vision du monde et des rapports de domination aux femmes.

    Une carte blanche signée par le Collectif Laïcité Yallah (1) (voir la liste des signataires ci-dessous).

    Décidément la décision de la Cour constitutionnelle relative au port des signes convictionnels dans l’affaire de la Haute École Francisco Ferrer a eu l’effet d’un coup de tonnerre. Dans certains milieux, cet avis ne cesse de susciter des réactions depuis le 4 juin dernier. On devine pourquoi. L’interprétation que fait le plus haut tribunal du pays de la neutralité en matière d’enseignement est univoque. Et l’âge des élèves (au-delà de 18 ans) n’y change rien. La Cour a tranché : la liberté de religion n’a pas préséance sur les autres libertés constitutionnelles tout aussi importantes dans un cadre scolaire. Le positionnement de la Cour constitutionnelle rejoint ainsi celui des responsables de l’enseignement obligatoire. La préoccupation de la Cour a été de mettre en avant un socle de valeurs communes dans le respect de la pluralité et de la diversité des opinions. Autrement dit, ceux qui affichent leurs signes convictionnels ne peuvent les imposer à ceux qui ne les affichent pas. D’où cette interprétation de la neutralité qui va dans le sens d’une « obligation d’abstention ». C’est le sens de cette décision.

    Distinguer le voile de la tête

    Nous, citoyennes et citoyens, membres du Collectif Laïcité Yallah soucieux de faire de l’école le lieu de la formation de l’esprit critique accueillons cet avis avec soulagement. En ces temps de confusion, répéter l’évidence (encore une fois) : les signes convictionnels n’ont pas leur place à l’école et ce, autant pour les enseignants que pour les élèves. L’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle contribue à lever de nombreuses ambiguïtés. Pour autant, préparer les élèves à la nécessaire distanciation entre ce qui relève de leur être et ce qui a trait à leurs croyances reste un immense défi. Comment espérer vivre en bonne intelligence si chacun reste prisonnier de ses seules certitudes sans tenir compte de l’intérêt général? Savoir distinguer la peau de la chemise comme le suggérait le grand Montaigne est un impératif de tous les temps. La pensée visionnaire de ce précurseur des Lumières n’a pas pris une ride.

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  • Quand un islam radical et politique se propage presque partout en France

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    Instructif et bien évidemment applicable à notre pays.

    De Philippe Oswald sur la Sélection du Jour :

    L’islam se propage presque partout en France

    C’est un rapport sénatorial qui l’affirme : « Toute la France sauf l’Ouest est touchée par un islam radical », « un islam politique ». Disons tout de suite qu’on se demande où, quand et pour combien de temps, on a pu trouver un islam qui ne soit ni radical, ni politique ? La question n’est pas anodine : nous y reviendrons.

    Dans ce texte qu’a pu se procurer Le Figaro (8 juillet), la commission d’enquête constituée à l’initiative du groupe Les Républicains au Sénat s’alarme de « la réalité de la radicalisation islamiste » en France et de ses répercussions sur l’organisation de la société. « L’islamisme radical est polymorphe, s’insinuant dans tous les aspects de la vie sociale et tend à imposer une nouvelle norme sociale en se prévalant de la liberté individuelle » constatent les sénateurs après quelque soixante-dix auditions d’acteurs institutionnels, associatifs, chercheurs et responsables politiques. Les parlementaires soulignent « la diffusion des comportements qui remettent en cause le vivre ensemble et portent atteinte directement à la liberté de conscience, à l’égalité entre les hommes et les femmes et aux droits des personnes homosexuelles ». « On assiste à la constitution dans certains quartiers d’un écosystème islamiste, où l’on vit entre soi » commente le rapporteur, la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio (Val-d’Oise). Et de conclure : « On ne peut pas l’accepter. C’est maintenant ou jamais qu’il faut réagir. »

    Réagir, oui, mais comment ? Les sénateurs avancent 44 propositions qui balayent les champs économique, éducatif, social et culturel. Ils plaident notamment pour que les élus locaux et les agents des administrations publiques soient mieux informés sur « la laïcité » et « l’islam radical », ce qui ressemble à un vœu pieux : bien malin qui pourrait définir aujourd’hui cette « laïcité » française réduite à de nébuleuses « valeurs », tout en prétendant, au nom de ces mêmes « valeurs », dissocier l’islam de la radicalité qui lui est consubstantielle. Cette radicalité imprègne les sermons dans les mosquées, à propos des femmes, des prescriptions alimentaires ou vestimentaires, des rapports avec les non-musulmans. Les mosquées qui maillent aujourd’hui la France ne sont pas seulement des lieux de prière mais de pouvoir, explique l’universitaire spécialiste de l’islam, Annie Laurent (lire son article).

    Il faut « enrayer la machine de prédication » dans les mosquées, affirment justement les sénateurs. Mais alors, faudra-t-il réécrire le Coran ou le faire « interpréter » par des « modérés » qui seraient vite éjectés de leur communauté et dont la vie même serait menacée ? La commission d’enquête parlementaire se dit à juste titre « très réservée » sur les tentatives de l'État d'organiser l'islam de France. Elle demande le rétablissement de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) transférée en décembre 2019 sous la seule autorité du ministère de l'Intérieur), la réactivation du renseignement territorial et de la police des cultes, le contrôle du financement et du recrutement des associations à caractère cultuel, ou encore l’interdiction sur le territoire des prédicateurs des Frères musulmans. Quant à renforcer « l’infraction d’atteinte à la liberté de conscience », l’idée semble excellente… sur le papier (au fait, la République n’aurait-elle pas elle-même quelques repentances à formuler à ce sujet ?)

    Le fond du problème, ce n’est pas « l’islam radical » ou « l’islam politique », mais l’islam tout court ! Comme le soulignait Rémi Brague dans un entretien au Figaro (8 février 2018), « l’islam est à la fois une religion et un système juridique. La charia est décisive. Ce système de lois régit la totalité du comportement humain, y compris le religieux ». Face à cette réalité plus que millénaire, que pèsent les « valeurs » vacillantes de La République et sa « laïcité » ? Comme le constate ce rapport, les « tenants de l’islamisme tentent aujourd’hui de prendre le contrôle de l’islam en France » pour « instaurer le califat, c’est-à-dire le règne de Dieu sur Terre ». Pour s’en sortir, il faut cesser de tourner autour du pot et regarder la réalité en face : ce n’est pas « la religion » qui menace les Français et la République mais bel et bien un système totalitaire – puisqu’il enserre toute la personne et prétend régir l’ensemble de la société en réduisant peu à peu à la dhimmitude les « infidèles », ceux qui n’appartiennent pas à « la communauté des croyants ». Il ne s’agit évidemment pas de persécuter les musulmans et de leur interdire de pratiquer leur culte, mais de renforcer les lois – et plus encore, de les appliquer ! – pour éviter que notre pays bascule dans une violence incontrôlable ou, pire encore, en sorte au prix de la « paix islamique ».

    Philippe Oswald

  • La Parole va-t-elle rester entassée dans nos greniers et y pourrir ? (homélie pour le 15ème dimanche du temps ordinaire)

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    Homélie de l'abbé Christophe Cossement (sur son blog) :

    Les aventures de la Parole à semer

    homélie du 15e dimanche A, 12 juillet 2020

    Quand Jésus raconte cette parabole du semeur, il y a déjà quelques temps que les apôtres l’accompagnent, et ils ont eu l’occasion de constater la diversité des réponses à Jésus. Ils ont vu certains l’accueillir inconditionnellement dans leur vie, au point de changer de façon de penser et de comportement. Ils ont éprouvé avec peine le refus sur lequel Jésus a butté plus d’une fois. Mais aussi toute la gamme des accueils enthousiastes qui se sont terminés en abandon ou en indifférence. Et aujourd’hui nous nous posons les mêmes questions que les apôtres et nous nous demandons : que faut-il pour que nos enfants, nos petits-enfants, nos amis, nos collègues accueillent aussi l’Évangile dans leur vie ?

    Dans cette parabole, Jésus nous fait connaître le cœur humain et ses réactions quand la Vérité en personne vient à lui. Il décrit des attitudes néfastes à la Parole qui sont de toujours, mais qui sont grandement amplifiées par la culture contemporaine. Aujourd’hui, le diable a facile d’enlever la Parole dès qu’elle semée, avant même qu’elle ne touche un cœur. Dans la culture du zapping, on est encouragé à être « l’homme d’un moment » (Mt 13,21), qui ne trouve pas utile de persévérer dans la difficulté, encore moins dans la persécution. Et que dire de la séduction des gadgets technologiques, des voyages fascinants, des loisirs toujours plus divers et palpitants, qui forcément accaparent notre cœur et étouffent la Parole.

    Ce n’est pas étonnant que l’Église connaisse de grandes difficultés au milieu d’une telle culture qui produit tant de terres impropres à la Parole. Il y a un défi spécial pour elle à prémunir ses enfants de toutes ces tendances qui étoufferont à coup sûr le bon grain semé. Souvent nous n’en sommes pas conscients. Nous parlons peu du combat pour garder la foi. Et c’est sûrement pour notre temps que Jésus a dit : « le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la Terre ? » (Lc 18,8).

    Néanmoins, nous devons encore nous laisser interpeller nous-mêmes. Car bien qu’il soit difficile à la Parole de s’enraciner durablement dans les cœurs, encore faut-il qu’elle soit semée ! Et là, on peut dire que notre Église a bien péché. Il n’y a pas si longtemps que parler d’évangéliser était vu comme une insulte. Sûrement, ça serait du prosélytisme, et il faudra cesser ces pratiques, dans un esprit d’ouverture… Avec tout ça, la Parole reste entassée dans nos greniers, et elle pourrit là, bien gardée à l’abri de toute critique. Ce n’est pas cela que le Seigneur veut.

    Ô Christ, donne-nous l’élan d’être disciples missionnaires ! Permets-nous de dire sans honte notre amour pour toi ! Permets-nous d’être quelque peu incorrects, donne-nous des occasions d’interpeller ceux que nous croisons et de leur dire : est-ce vraiment parce que tu as réfléchi que tu estimes que Dieu ne doit pas être cherché ni aimé ? Crois-tu que, parce que tout le monde est indifférent, tu as raison de l’être aussi ? Si Dieu existe et qu’il t’aime, prendras-tu le risque de bouder son amour sans lui répondre ? Est-ce vraiment raisonnable de faire passer le Seigneur après tant de choses ?

    Ce n’est pas facile de parler ainsi car nous sommes dans une culture libérale individualiste, où la grande question pour chacun ce sont mes petites affaires. Mais c’est vraiment une triste perspective, celle d’essayer de tirer son épingle du jeu jusqu’à ce que la mort un jour nous emporte. Alors que nous sommes tant aimés, alors qu’un cœur divin attend notre réponse !

    Ô Christ, guéris nos cœurs ! Nous te le demandons avec confiance, car le Père a dit par le prophète Isaïe : « ma parole, qui sort de ma bouche, ne me reviendra pas sans résultat, sans avoir fait ce qui me plaît, sans avoir accompli sa mission. » (Is 55,11)

  • Allemagne : les facultés de théologie et les séminaires se dépeuplent à un rythme inquiétant

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    De Cyprien Viet sur Vatican News :

    La crise des vocations sacerdotales s’amplifie en Allemagne

    10 juillet 2020

    L’Église catholique en Allemagne fait face à une forte diminution du nombre d’ordinations, dans le contexte de la pandémie de coronavirus mais aussi, plus largement, d’une sécularisation massive.

    L’Église catholique en Allemagne voit ses facultés de théologie et ses séminaires se dépeupler à un rythme inquiétant. Le nombre d’ordinations sacerdotales est à nouveau très faible cette année, avec seulement 57 ordinations sacerdotales pour les diocèses allemands cette année, un chiffre à peine plus élevé que les 55 ordinations de l’an dernier.

    La pandémie de coronavirus a posé des problèmes logistiques et provoqué le renvoi de certaines célébrations, mais la tendance globale est clairement à la baisse, selon les données présentées par le quotidien Augsburger Allgemeine, et relayées par l’agence Kath. La baisse est continue depuis les années 1960, à l’image d’une société allemande qui s’est progressivement détachée du fait religieux, y compris désormais dans des Länder comme la Bavière, traditionnellement considérée comme un bastion catholique, alors que les territoires de l’ex-Allemagne de l’Est sont marqués par un fort taux d’athéisme depuis plusieurs décennies.

    Une baisse continue depuis 60 ans

    En 1962, l’Allemagne avait enregistré 557 ordinations, et seulement 303 en 1970.  La baisse allait se poursuivre durant les décennies suivantes, avec dans les années 1990 entre 139 et 295 ordinations, puis dans les années 2000 entre 81 et 131. La relative stabilisation enregistrée en France, avec une centaine d’ordinations par an depuis une quinzaine d’années, ne se retrouve pas en Allemagne où la diminution se poursuit.

    «Il s’agit d’une tendance alarmante, commente Thomas Sternberg, président du Comité central des catholiques allemands (Zdk). L’an dernier, il y a eu une ordination pour 11 prêtres partis à la retraite», explique-t-il. Cette donnée rejoint le constat d’une augmentation des sorties d’Église, un phénomène massif outre-Rhin, mais dont les motivations sont parfois fiscales, et non pas seulement spirituelles, car l’affiliation officielle à une Église suppose le paiement d’un impôt.

    Plus de 272 000 catholiques ont quitté leur Église en 2019, soit 26% de plus qu’en 2018. Les affaires d’abus sexuels commis par des membres du clergé catholique semble avoir accentué ce phénomène de désaffiliation mais certains observateurs remarquent que le nombre de sorties d’Église, est à peu près équivalent concernant l’Église protestante avec environ 270 000 départs annuels selon les données les plus récentes. La sécularisation est donc un mouvement de fond qui dépasse les différences institutionnelles.