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Foi - Page 563

  • Inviter le monde médical à se mettre à l’école des béatitudes

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Adrienne von Speyr, pour «une médecine à l’école des béatitudes»

    Prophétie pour la médecine du XXIe s.

    Adrienne von Speyr invite à opter pour «une médecine à l’école des béatitudes», car elle n’était pas seulement une théologienne ou une mystique, mais un « docteur » dont la pratique médicale et la réflexion apportent une lumière sur le rapport médecin-patient. Elle a été parmi les premières femmes à devenir médecin en Suisse.

    “Une femme au coeur du XXe s.”: c’est le titre d’un symposium dédié à la figure d’Adrienne von Speyr (1902-1967), organisé à Rome les 17-18 novembre 2017 par l’Association Lubac-Balthasar-Speyr et par le mensuel de L’Osservatore Romano « femmes Eglise monde ». La première partie a eu lieu à la “Casa Balthasar”, et la seconde au Vatican, à la “Casina Pio IV”. Les conférences ont réuni des experts d’Europe et l’Amérique, notamment le p. Jacques Servais, SJ, directeur de la “Casa Balthasar”, Mme Lucetta Scaraffia, directrice du mensuel, et le p. André-Marie Jérumanis, médecin de formation et professeur à la Faculté de théologie de Lugano qui a évoqué la figure d’Adrienne von Speyr médecin. Ces trois interventions ont été publiées en italien par L’Osservatore Romano des 18 et 19 novembre 2017.

    Le travail de médecin comme diaconie

    « Elle n’a pas été seulement une théologienne ou une mystique, mais un docteur », explique le p. Jérumanis : « Elle voulait servir Dieu dans le service médical du prochain. Certes, sa conversion au catholicisme changera son être chrétien et sa façon de vivre son ouverture à Dieu en réalisant dans son travail de médecin cette synthèse entre contemplation et action, entre profession médicale et désir de servir totalement le Créateur. »

    L’auteur souligne que, « pour éviter des distorsions de lecture et rendre service à la mission d’Adrienne dans le monde contemporain », il faut « inclure sa personnalité » en tant que médecin. Ce qu’Adrienne von Speyr indique comme « être à disposition » – disponibilité – se comprend aussi, ajoute le p. Jérumanis, à partir de sa conception du médecin et de la façon dont elle « a vécu sa profession jusqu’au bout, en étant à la disposition des autres par sa personne, son professionnalisme, sa compassion, sa prière, sa charité envers les pauvres, en étant elle-même entièrement à la disposition de Dieu. »

    Elle avait vu agir son père, Theodor, lui-même médecin ophtalmologiste, qui avait déjà une consultation pour les pauvres. Alors qu’elle était enfant, elle allait jusqu’à vouloir prendre sur elle telle ou telle souffrance. Son oncle psychiatre, Wilhelm, avait noté sa capacité d’apporter la paix aux malades les plus agités de la Clinique Waldau, qu’elle pouvait même faire s’endormir. Il ne s’en opposera pas moins à sa « vocation » médicale. Opposition de sa mère aussi. Son père était décédé en 1918 lorsqu’elle avait 16 ans. Et elle a dû lutter pour devenir médecin et payer elle-même ses études. Elle installera son studio à Bâle en 1931. De longues journées au cours desquelles elle pouvait recevoir 60 ou 80 patients par jour, selon ses biographes.

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  • Le message du pape pour la Journée mondiale de la Paix 2018 est centré sur l'accueil des migrants et des réfugiés

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    Journée de la paix 2018: les migrants et les réfugiés, en quête de paix

    Message du pape François (Texte intégral) (source)

    « Les migrants et les réfugiés: des hommes et des femmes en quête de paix ». C’est le thème du message du pape François pour la Journée mondiale de la paix 2018, qui sera célébrée comme chaque année le 1er janvier.

    Dans le texte publié le 24 novembre 2017, le pape plaide la cause des « plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés ».

    « Il y aura beaucoup à faire avant que nos frères et nos sœurs puissent recommencer à vivre en paix dans une maison sûre, note le pape. Accueillir l’autre exige un engagement concret, une chaîne d’entraide et de bienveillance, une attention vigilante et compréhensive, la gestion responsable de nouvelles situations complexes. »

    Fustigeant « ceux qui fomentent la peur des migrants, parfois à des fins politiques » et qui « au lieu de construire la paix sèment la violence, la discrimination raciale et la xénophobie », il invite les gouvernants à « accueillir, promouvoir, protéger et intégrer ». Il rend hommage à « la créativité, la ténacité et l’esprit de sacrifice d’innombrables personnes, familles et communautés qui, dans tous les coins du monde, ouvrent leur porte et leur cœur ».

    Les migrants et les réfugiés, assure le pape, « n’arrivent pas les mains vides: ils apportent avec eux un élan de courage, leurs capacités, leurs énergies et leurs aspirations, sans compter les trésors de leurs cultures d’origine. De la sorte, ils enrichissent la vie des nations qui les accueillent ».

    Le pape François encourage l’approbation par les Nations-Unies de deux pactes mondiaux pour les migrants et pour les réfugiés, et souhaite « que le réalisme nécessaire de la politique internationale ne devienne pas une soumission au cynisme et à la mondialisation de l’indifférence ».

    AK

    Message du pape François

    Les migrants et les réfugiés: des hommes et des femmes en quête de paix

    1. Meilleurs vœux de paix

    Que la paix soit sur toutes les personnes et toutes les nations de la terre ! Cette paix, que les anges annoncent aux bergers la nuit de Noël,1 est une aspiration profonde de tout le monde et de tous les peuples, surtout de ceux qui souffrent le plus de son absence. Parmi ceux-ci, que je porte dans mes pensées et dans ma prière, je veux une fois encore rappeler les plus de 250 millions de migrants dans le monde, dont 22 millions et demi sont des réfugiés. Ces derniers, comme l’a affirmé mon bien-aimé prédécesseur Benoît XVI, «sont des hommes et des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes âgées qui cherchent un endroit où vivre en paix ».2 Pour le trouver, beaucoup d’entre eux sont disposés à risquer leur vie au long d’un voyage qui, dans la plupart des cas, est aussi long que périlleux; ils sont disposés à subir la fatigue et les souffrances, à affronter des clôtures de barbelés et des murs dressés pour les tenir loin de leur destination.

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  • Jean-Paul II et l'Islam

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    Jean-Paul II .jpgBelgicatho a relayé ici Quand Jean-Paul II prophétisait l'invasion de l'Europe par l'Islam une surprenante « prophétie » attribuée à saint Jean-Paul II. Quoi qu’il en soit de la véracité de cette confidence de style apocalyptique, elle ne peut contredire la parole publique que ce grand Pape a exprimée à maintes reprises sur l’attitude que nous devons avoir vis-à-vis de l’Islam. Le site « Benoît et moi » propose à ce sujet la traduction d' un commentaire bien venu d’Aldo Maria Valli, un journaliste italien, licencié en sciences politiques de l’université du Sacré-Cœur à Milan. 

     «Je vois l'Église affligée d'une plaie mortelle. Plus profonde, plus douloureuse que celles de ce millénaire, celles du communisme et du totalitarisme nazi. Elle se nomme l'islamisme. Ils envahiront l'Europe. J'ai vu les hordes venir de l'Occident vers l'Orient».

    Ces paroles de Jean-Paul II, citées par Monseigneur Mauro Longhi, ont fait grand bruit. Monseigneur Longhi, prêtre de l'Opus Dei, a dit (durant une rencontre publique à Bienno) que la vision lui fut décrite directement par Jean-Paul II en 1992.

    Longhi, qui a pu fréquenter le Pape Wojtyla pendant des années, a confirmé dans son récit que Jean-Paul II avait une vie mystique intense, incluant même des visions. L'une d'entre elles concernait l'islam: «l'Europe sera une cave, vieilles reliques, pénombre, toiles d'araignée. Souvenirs familiaux. Vous, Eglise du troisième millénaire, vous devrez contenir l'invasion. Mais pas avec des armes, les armes ne suffiront pas, avec votre foi vécue intégralement»

    On m'a demandé: mais selon toi, il est possible que Wojtyla ait parlé ainsi? Je n'ai pas de réponse. D'autre part, je n'ai aucune raison de douter de la correction de Monseigneur Longhi et de la véracité de l'histoire.

    Je crois que l'épisode narré est de toute façon utile pour une réflexion, aussi brève soit-elle, sur la manière dont Jean-Paul II s'est mis en relation avec le monde islamique.

    Comme nous le savons, au cours de son long pontificat, le pape Wojtyla a accordé une grande importance au dialogue avec l'islam, à tel point qu'il s'est rendu plusieurs fois dans des pays musulmans et est entré, premier pape de l'histoire, dans une mosquée de Damas en 2001.

    Il existe de nombreux textes dans lesquels Jean-Paul II réfléchit sur le rapport avec l'Islam.

    La base de toutes les interventions se trouve dans "Nostra aetate", le document du Concile Vatican II (28 octobre 1965) consacré au dialogue avec les religions non chrétiennes, dans lequel il est dit que «l'Église regarde avec estime les musulmans qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes».

    Jean-Paul II a vraiment toujours fait preuve d'estime et de respect, mais nous ne pouvons pas ignorer les réflexions ultérieures qu'il a proposées. Des réflexions caractérisées par trois aspects: la loyauté dans la reconnaissance des différences, la nécessité de procéder toujours à la lumière de la vérité et la demande de garantir la réciprocité en matière de liberté religieuse

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  • 2 décembre : Veillées pour la Vie à Bruxelles et Namur

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  • Comprendre l'anthropologie chrétienne avec Cyril Brun

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    D'InfoCatho.fr :

    Comprendre l’anthropologie chrétienne

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    Dans un entretien présentant deux de ses ouvrages, Cyril Brun revient sur l’anthropologie chrétienne.

    30 minutes pour comprendre…

     

  • Une nouvelle église à Medellin (Colombie) avec l'aide de l'AED-Belgique

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Colombie – Histoire de réussite : une nouvelle église à Medellin del Ariari

    Les fidèles de Medellin del Ariari sont ravis de leur nouvelle église : nos bienfaiteurs ont offert 30.000 euros, et la nouvelle église sera bientôt achevée. Cette paroisse du diocèse de Granada n’a été fondée qu’en 2013. Ce n’est pas une paroisse « normale », car les lieux sont censés devenir un mémorial pour les personnes qui ont été assassinées depuis 1980 en Colombie. Les habitants du village ont vécu dans leur propre chair la souffrance qui a affligé l’ensemble du pays : entre 2002 et 2006, sept-cents familles ont été expulsées sur le territoire de la paroisse actuelle. Une partie d’entre elles est maintenant revenue, mais le tissu social et la confiance dans la vie doivent être reconstruits.

    La nouvelle église doit non seulement permettre de se souvenir, mais elle doit aussi devenir un lieu de guérison, de réconciliation et de paix. Ce sont spécialement les proches des victimes qui doivent y être pris en charge pastoralement et psychologiquement. L’accent doit y être mis sur le respect et la protection de la vie, laquelle a été piétinée dans le passé. Les trois prêtres clarétains qui travaillent ici s’engagent de toutes leurs forces pour faire reposer la vie des gens sur des bases durables et pour la protéger.

    Le Père Alfonso María Prieto nous a fait part du fait que l’église était déjà achevée à environ 70 pourcents. Ainsi, des messes peuvent déjà y être célébrées. Il nous écrit : « Grâce à votre générosité, nous avons pu faire avancer les travaux sans trop de retard. Ce n’est pas une église luxueuse, mais elle est très belle, car le Seigneur Dieu qui est si généreux avec nous tous le mérite bien. Cette église sera pour la paroisse un magnifique et accueillant sanctuaire spirituel, qui sera en même temps un souvenir vivant des nombreux martyrs et des victimes de la violence d’une époque de tristesse et d’obscurité, mais elle offrira aussi l’espoir d’un avenir de justice et de paix. Merci beaucoup ! »

    Votre don bénéficiera à ce projet ou à un projet similaire, et permettra le travail pastoral de l’Aide à l’Église en Détresse. Communication sur votre virement : 214-01-19 Colombie

  • Aller à la messe, c'est revivre le Calvaire

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Audience générale: aller à la messe, c’est se rendre au calvaire (traduction intégrale)

    Pour entrer dans la victoire du ressuscité

    « La messe, c’est cela : entrer dans cette passion, cette mort, cette résurrection et cette ascension de Jésus », a expliqué le pape François, qui a ajouté : « quand nous allons à la messe, c’est comme si nous allions au calvaire ».

    Le pape François a continué son nouveau cycle de catéchèses sur la messe, lors de l’audience générale de ce mercredi 22 novembre 2017, sur la Place Saint-Pierre. Il a abordé le thème suivant : « La messe est le mémorial du mystère pascal du Christ ».

    « Participer à la messe, en particulier le dimanche, signifie entrer dans la victoire du Ressuscité, être éclairés par sa lumière, réchauffés par sa chaleur, a poursuivi le pape. « À travers la célébration eucharistique, l’Esprit Saint nous rends participants de la vie divine qui est capable de transfigurer tout notre être mortel. »

    Il a invité à réfléchir : « si, au moment de la messe, nous allons au calvaire – réfléchissons avec notre imagination – et si nous savons que cet homme, là, est Jésus. Mais est-ce que nous nous permettrions de bavarder, de faire des photos, de faire un peu de spectacle ? Non ! Parce que c’est Jésus ! Nous resterions certainement en silence, en pleurs et aussi dans la joie d’être sauvés. » Et le pape de conclure : « La messe, c’est revivre le calvaire, ce n’est pas un spectacle. »

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse en italien prononcée par le pape. HG

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    En poursuivant les catéchèses sur la messe, nous pouvons nous interroger : qu’est-ce que la messe essentiellement ? La messe est le mémorial du mystère pascal du Christ. Elle nous rend participants de sa victoire sur le péché et la mort et donne sa pleine signification à notre vie.

    C’est pourquoi, pour comprendre la valeur de la messe, nous devons avant tout comprendre la signification biblique du « mémorial ». Ce « n’est pas seulement le souvenir des événements du passé mais, d’une certaine manière, elle les rend présents et actuels. C’est exactement comme cela qu’Israël comprend sa libération de l’Égypte : chaque fois que la Pâque est célébrée, les événements de l’Exode sont rendus présents à la mémoire des croyants afin qu’ils conforment leur vie à ceux-ci » (Catéchisme de l’Église catholique, 1363). Jésus-Christ, par sa passion, sa mort, sa résurrection et son ascension dans le ciel, a accompli la Pâque. Et la messe est le mémorial de sa Pâque, de son « exode », qu’il a accompli pour nous, pour nous faire sortir de l’esclavage et nous introduire dans la terre promise de la vie éternelle. Ce n’est pas seulement un souvenir, non, c’est davantage : c’est rendre présent ce qui s’est produit il y a vingt siècles.

    L’Eucharistie nous conduit toujours au sommet de l’action du salut de Dieu : le Seigneur Jésus, se faisant pain rompu pour nous, reverse sur nous toute sa miséricorde et son amour, comme il l’a fait sur la croix, afin de renouveler notre cœur, notre existence et notre manière d’être en relation avec lui et avec nos frères. Le Concile Vatican II affirme : « Chaque fois que le sacrifice de la croix, par lequel le Christ, notre agneau pascal, a été immolé, est célébré sur l’autel, l’œuvre de notre rédemption s’effectue » (Const. dogm. Lumen gentium, 3).

    Chaque célébration de l’Eucharistie est un rayon de ce soleil sans couchant qu’est Jésus ressuscité. Participer à la messe, en particulier le dimanche, signifie entrer dans la victoire du Ressuscité, être éclairés par sa lumière, réchauffés par sa chaleur. À travers la célébration eucharistique, l’Esprit Saint nous rends participants de la vie divine qui est capable de transfigurer tout notre être mortel. Et dans son passage de la mort à la vie, du temps à l’éternité, le Seigneur Jésus nous entraîne nous aussi avec lui pour faire la Pâque. Pendant la messe, on fait la Pâque. À la messe, nous sommes avec Jésus, mort et ressuscité, et il nous entraîne vers la vie éternelle. À la messe, nous nous unissons à lui. Ou plutôt, le Christ vit en nous et nous vivons en lui. « Avec le Christ, je suis crucifié. Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. » (Ga 2,19-20). C’est ce que pensait Paul.

    Son sang, en effet, nous libère de la mort et de la peur de la mort. Il nous libère non seulement de la domination de la mort physique, mais de la mort spirituelle qu’est le mal, le péché qui nous prend chaque fois que nous tombons, victimes de notre péché ou de celui des autres. Alors notre vie est polluée, elle perd sa beauté, elle perd sa signification, elle se fane.

    Le Christ, lui, nous redonne la vie ; le Christ est la plénitude de la vie et quand il a affronté la mort, il l’annihile pour toujours : « Par sa résurrection, il a détruit la mort et a renouvelé la vie » (Prière eucharistique IV). La Pâque du Christ est la victoire définitive sur la mort, parce qu’il a transformé sa mort en un suprême acte d’amour. Il est mort par amour ! Et dans l’Eucharistie, il veut nous communiquer son amour pascal, victorieux. Si nous le recevons avec foi, nous aussi nous pouvons vraiment aimer Dieu et notre prochain, nous pouvons aimer comme il nous a aimés, en donnant sa vie.

    Si l’amour du Christ est en moi, je peux me donner pleinement à l’autre, dans la certitude intérieure que, même si l’autre devait me blesser, je ne mourrais pas ; sinon, je devrais me défendre. Les martyrs ont donné leur vie justement en raison de cette certitude de la victoire du Christ sur la mort. C’est seulement si nous faisons l’expérience de ce pouvoir du Christ, le pouvoir de son amour, que nous sommes vraiment libres de nous donner sans peur. La messe, c’est cela : entrer dans cette passion, cette mort, cette résurrection et cette ascension de Jésus ; quand nous allons à la messe, c’est comme si nous allions au calvaire, la même chose. Mais réfléchissez : si, au moment de la messe, nous allons au calvaire – réfléchissons avec notre imagination – et si nous savons que cet homme, là, est Jésus. Mais est-ce que nous nous permettrions de bavarder, de faire des photos, de faire un peu de spectacle ? Non ! Parce que c’est Jésus ! Nous resterions certainement en silence, en pleurs et aussi dans la joie d’être sauvés. Quand nous entrons dans une église pour célébrer la messe, pensons à cela : j’entre au calvaire, où Jésus donne sa vie pour moi. Et ainsi, le spectacle disparaît, les bavardages disparaissent, les commentaires et ce genre de choses qui nous éloignent de cette chose si belle qu’est la messe, le triomphe de Jésus.

    Je pense que c’est maintenant plus clair que la Pâque se rend présente et opérante chaque fois que nous célébrons la messe, c’est-à-dire le sens du mémorial. La participation à l’Eucharistie nous fait entrer dans le mystère pascal du Christ, nous donnant de passer avec lui de la mort à la vie, c’est-à-dire là, sur le calvaire. La messe, c’est revivre le calvaire, ce n’est pas un spectacle.

  • Pourquoi le cours de religion est important dans l’enseignement secondaire

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    Belgicatho a reproduit le 20 novembre dernier une carte blanche d’Arthur Ghins parue sur le site de l’Echo, sous l’intitulé « Les cours de citoyenneté, un cache-misère ». Comment en est-on arrivé là ?

    Bref rappel 

     Au commencement était la Constitution de la Belgique stipulant que l’enseignement est libre. Historiquement, les établissements publics d’enseignement ont d’abord eu un rôle de suppléance. Et aujourd’hui encore, plus de la moitié des jeunes du pays sont scolarisés dans le réseau des écoles privées catholiques reconnues et subsidiées par les pouvoirs publics.

    Mais ces derniers, sous la poussée des gauches philosophiques, ont aussi développé progressivement leurs propres réseaux scolaires non confessionnels, pour offrir une éducation se réclamant du concept de  « neutralité ». 

    Le Constituant les oblige toutefois à proposer aux élèves des cours de morale laïque ou de la  religion de leur choix parmi celles qui sont reconnues par l’Etat. Récemment toutefois, il a été jugé par la Cour constitutionnelle que les élèves pouvaient être dispensés de faire le choix auquel ils étaient invités.   

    Que faire alors des abstentionnistes durant ces heures de cours ?

    En Wallonie et à Bruxelles, la Communauté française de Belgique a échafaudé un « compromis à la belge » en instaurant, pour tous les réseaux publics ou privés reconnus, une éducation à la philosophie et à la citoyenneté modalisée comme suit :

    Dans l’enseignement organisé par les pouvoirs publics, cette éducation philosophico-citoyenne fait l’objet, pour tous les élèves, d’un cours obligatoire d’une heure par semaine prélevée sur les deux heures  attribuées à l’enseignement de la religion ou de la morale et d’une deuxième heure obligatoire pour les élèves ne souhaitant pas suivre le cours de religion ou de morale.

    Cerise sur le gâteau du compromis : les professeurs de religion ou de morale des réseaux publics d’enseignement dépossédés d’une heure de cours seront prioritairement recyclés pour prendre en charge les cours philosophico-citoyens. Deuxième bémol : dans l’enseignement confessionnel reconnu, qui regroupe tout de même la majorité de la population scolaire, la nouvelle matière ne doit pas faire l’objet d’un cours spécifique : elle sera « dispersée » à travers les différents cours, y compris les cours de religion existants.

    Pourquoi le cours de religion est-il important dans les écoles secondaires ?

    Delville Christianisme médiéval creuset de l'Europe191.jpgRépondant à la question d’un jeune posée dans le cadre d’une conférence- débat organisée à l’Ulg  le 17 janvier dernier par l’Union des étudiants catholiques de Liège sur « le christianisme médiéval, creuset de l’Europe », Monseigneur Jean-Pierre Delville , évêque de Liège, déclarait ceci :

     « Oui, c'est sûr qu’une dimension comme la citoyenneté, le fait d’être membre d’une société, d’être un citoyen, d’avoir une éthique citoyenne, c'est quelque chose qui est fondamental au christianisme. Aujourd'hui, on vit cela de manière laïcisée. On a été un peu les victimes, en Belgique, d'une poussée laïcisante, demandant de supprimer une heure du cours de religion pour mettre une heure de citoyenneté à la place, il faut bien faire avec, alors que la citoyenneté est déjà éminemment présente dans les cours de religion eux-mêmes.

    Mais ce qui est important, pour nous comme chrétiens et en tout cas pour moi comme évêque, comme pour mes collègues, c'est qu’il y ait au moins une heure de religion sauvegardée parce que la Constitution le demande. Qu'une des deux heures soit devenue un cours de citoyennetéc’était constitutionnel, on n'a pas le droit de s'y opposer. Par contre si on supprimait l'heure de religion, cela deviendrait anticonstitutionnel. Cela demanderait une mobilisation générale contre une telle mesure.

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  • Traduction du "Notre Père" : quand Koz remet magistralement Raphaël Enthoven à sa place

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    D'Erwan le Morhedec sur son blog "Koz toujours" :

    Le Notre Père vaut mieux qu’une chronique grossière

    « C’est au sacré que l’on touche ici », vous êtes-vous écrié ce matin, M. Enthoven, sur Europe 1, et vous avez eu cent fois raison. C’est au sacré que vous avez touché. A la prière qu’un chrétien adresse à Son Père quand il est dans le désespoir, quand il le remercie, quand il le loue, quand il le chante. Ce sont ces mots qui nous viennent, les mains ouvertes vers le Ciel, en chœur ou en silence.

    C’est au sacré que vous avez touché et nous aurions aimé que vous ne le fassiez que d’une main tremblante. Nous aurions apprécié que, conscient de toucher à ce qui nous est intime, vous ne le fassiez qu’avec conscience, avec rigueur.

    Vous affirmez, et vous l’avez confirmé dans notre échange sur Twitter, que la nouvelle traduction du Notre Père aurait été adoptée par « marketing politique », par une « islamophobie » qui « crèverait l’oreille » – et peut-être êtes-vous sourd d’ailleurs. Les fidèles « ânonneront quotidiennement à mots couverts : chez nous, Dieu ne soumet pas, nous ne sommes pas du tout des musulmans, c’est librement qu’on croit ». Il n’y a pas d’islamophobie dans ce changement, M. Enthoven. En revanche, nous avons bien perçu votre mépris envers ces fidèles qui « ânonnent ». Ces ânes. Et vous concluez, satisfait, pensant peut-être nous apprendre la valeur de notre prière : « une prière vaut mieux qu’un message subliminal ».

    M. Enthoven, les chrétiens ne sont plus surpris depuis longtemps du mépris qu’on leur témoigne sur les ondes et canaux divers, ni de l’ignorance satisfaite et suffisante des commentateurs. Mais vous êtes allé au-delà, et votre chronique suscite en moi plus encore que de la colère et de l’indignation : de l’effroi, aussi. Cest au sacré que vous avez touché, c’est à la vérité que vous avez attenté, et c’est aussi au pays et à sa paix que vous préjudiciez.

    J’aimerais que vous compreniez, et avec vous ceux qui me liraient et ne sont pas croyants, pas chrétiens, que votre propos est grave en ce qu’il est tout à la fois faux, odieux et dangereux.

    Votre propos est faux : la discussion sur la traduction du Notre Père est antérieure à l’Islam.

    Nous ne sommes pas, M. Enthoven, dans un temps où l’on peut se permettre de mépriser la vérité, pour quelque souci de positionnement ou d’audiences de matinale. Chacun, dans sa profession, doit chercher la grandeur de sa vocation. C’est vrai en tout temps mais aujourd’hui plus encore, alors que les sables sont mouvants. Journalistes, chroniqueurs, vous avez un grand privilège et vous savez ce que l’on dit, à raison : les grands privilèges impliquent de grandes responsabilités.

    Vous auriez pu éviter l’indignité de votre chronique. Ce seul article, sur le site du diocèse de Paris, 3ème résultat de Google pour « traduction notre père », vous rappelait que la traduction actuelle n’a qu’une cinquantaine d’années, vous rappelait les termes de la controverse autour de cette traduction, vous rappelait les enjeux d’unité des chrétiens et de fidélité à Dieu. Non, nous ne voyons pas en Lui un Dieu qui soumettrait les Hommes à la tentation, par quelque caprice.

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  • Ignace de Loyola en DVD

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    visuels_boutique_Ignace.jpgIgnace de Loyola (DVD)

    19,50

    Mai 1521. Ignace de Loyola, assoiffé de gloire et d’exploits, combat avec courage les troupes françaises lors du siège de Pampelune en Espagne. Gravement blessé à la jambe et condamné à rester alité, Ignace va devoir remettre en question tous ses rêves de grandeur…

    Près de 20 ans plus tard, il fondera la Compagnie de Jésus – les Jésuites -, une congrégation qui bouleversera la face de la chrétienté. Découvrez l’homme derrière la légende.

    A commander chez SAJE

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  • L'Eglise catholique clandestine dans l'Union soviétique ou le poids du silence

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    D'Alexandre Francheteau sur aleteia.org :

    L’Église clandestine de l’ex-URSS ou le poids du silence

    Il aura fallu attendre 100 ans après la révolution communiste en Russie pour que les témoignages affluent. Deux évêques catholiques l’ont fait à travers un livre paru en Italie, "La Chiesa cattolica in Unione Sovietica dalla Rivoluzione del 1917 alla Perestrojka".

    1917, début de la prise de pouvoir des soviets en Russie. Le pays compte près de deux millions de catholiques, dont 1000 prêtres, 6 400 églises, deux séminaires, et une faculté de théologie. Mais pour atteindre leur but affiché d’éradiquer totalement la religion, les communistes vont travailler avec une précision d’horloger pendant près de 70 ans.

    Les larmes aux yeux, Mgr Tadeusz Kondrusiewicz, archevêque métropolite de Minsk (Biélorussie), se rappelle de ce jour de 1961 où, alors qu’il n’est pas encore séminariste, les soviétiques font sauter l’église de son village. Il entend alors dans le bus : « Ça y est, c’est fini, l’Église n’existe plus ! ».

    Mais celui qui est aujourd’hui président de la conférence épiscopale de Russie se dit alors : « L’Église est fondée sur le roc, sur le sang des martyrs, et les enfers ne prévaudront pas contre elle ! ». Parole prophétique et remplie d’espérance, tandis qu’autour de lui, les églises de Biélorussie sont transformées en salle de sport ou en cinéma. À Moscou, on envisage même de transformer l’église de Saint-Louis-des-Français en magasin de pommes de terre…

    « Le but du régime, se souvient pour sa part Mgr Irynei Bilyk, évêque émérite ukrainien, était de former l’homme communiste ». À travers l’école notamment. Il revoit ainsi l’un de ses professeurs lui dire : « Tu es un bon étudiant Irynei, mais tu n’es pas un bon homme soviétique… Il va falloir que tu nous quittes ».

    Consécration au cimetière

    À cette époque où tout voisin peut être un dénonciateur, les postulants au sacerdoce se forment en secret. Même les parents ne savent pas que leurs enfants ont choisi la voie de la consécration à Dieu.

    Mgr Bilyk se rappelle de cette soirée où un évêque lui annonce : « Cette nuit, tu seras ordonné diacre ». Personne ne le sait. La liturgie se fait au cimetière, sans ornements ni livres. En 1984, sa mère mourra sans avoir jamais su que son fils était prêtre depuis six ans déjà…

    Quelques années plus tard, on lui demande d’accepter l’ordination épiscopale. Là encore, la cérémonie se déroule clandestinement, et le nouveau prélat doit jurer sur la Bible, sous peine de péché mortel, de ne jamais révéler le nom de l’évêque qui l’a consacré.

    Dans ces années de plomb, témoigne encore Mgr Tadeusz Kondrusiewicz, les personnes âgées ont eu un rôle héroïque dans la transmission de la foi aux nouvelles générations. Durant cette période où deux ou trois prêtres seulement sillonnent le territoire russe, un des premiers souvenirs de Mgr Irynei Bilyk, petit enfant, est que sa grand-mère lui raconte la vie de Jésus et lui explique la signification des fêtes et de la liturgie. Tous les soirs, on récite la prière devant les icônes, à la lueur des bougies.

    Dans ce pays dont la Sainte Vierge a demandé la consécration dès 1917, à Fatima, et après trois générations de persécutions, période la plus terrible de l’histoire de la Russie, l’Église renaît lentement de ses cendres. Grâce à cette Église cachée et au courage de ces prêtres, dont les familles même auront toujours ignoré l’existence…

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège, mardi 21 novembre 2017 de 17h00 à 20h00 : « Venite Adoremus »

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    Pour clôturer l'année liturgique, et en préparation de la célébration de la fête du Christ-Roi, les fidèles, enfants, jeunes et adultes sont invités à prier, à adorer.

    Plus d'informations : http://veniteadoremus.be/

    Le programme dans chaque diocèse : http://veniteadoremus.be/festival/programme/

    Si vous souhaitez communiquer votre programme dans le cadre du Festival Venite Adoremus, vous pouvez soit envoyer un email à info@veniteadoremus.be soit prendre contact par téléphone au +32 (0)476/70.90.12.

     JPSC