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Foi - Page 608

  • L'avortement est un péché grave qui met fin à une vie innocente mais chaque prêtre (même "lefèbvriste") pourra donner l'absolution pour cette faute

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    De Cécile Chambraud sur le site du Monde.fr (Religions) :

    Le pape permet à tous les prêtres d’absoudre l’avortement

    Le souverain pontife n’avait initialement accordé cette faculté aux prêtres que le temps de l’Année sainte, qui s’est achevée le 20 novembre.

    L’Année de la miséricorde s’est achevée, dimanche 20 novembre, mais il en demeurera quelque chose pour l’Eglise catholique. Le pape François a en effet décidé, lundi 21 novembre, de « concéder » à tous les prêtres « la faculté d’absoudre le péché d’avortement » commis par ceux qui s’en repentiraient. Cela peut concerner les femmes qui ont recouru à une interruption volontaire de grossesse (IVG), mais aussi les personnels soignants qui l’ont pratiquée.

    Pour l’Eglise catholique, l’avortement est un acte jugé si grave qu’il entraîne l’excommunication de ceux qui le commettent. Jusqu’à présent, le pouvoir d’absoudre ce « péché » était réservé aux évêques, qui pouvaient le déléguer aux prêtres de leur diocèse. En septembre 2015, le pontife argentin avait accordé cette faculté aux prêtres pour l’Année de la miséricorde. C’est cette mesure, initialement transitoire, qui est aujourd’hui pérennisée.

    LA MESURE PROPOSÉE À L’OCCASION DE L’ANNÉE DE LA MISÉRICORDE EST AUJOURD’HUI PÉRENNISÉE

    Dans une lettre apostolique intitulée Misericordia et misera, François rappelle « de toutes [s]es forces » qu’il n’est pas question pour l’Eglise de modifier son jugement sur l’IVG : « L’avortement est un péché grave, parce qu’il met fin à une vie innocente. »

    Mais, justement parce qu’il est grave, la réponse de l’Eglise catholique doit pouvoir témoigner du caractère inépuisable de pardon divin. « Je peux et je dois affirmer avec la même force qu’il n’existe aucun péché que ne puisse rejoindre et détruire la miséricorde de Dieu quand elle trouve un cœur contrit », affirme la lettre. « Que chaque prêtre se fasse donc guide, soutien et réconfort dans l’accompagnement des pénitents sur ce chemin particulier de la réconciliation », ajoute le pontife.

    La miséricorde mise en avant

    Ce texte de seize pages incite l’Eglise à conserver de cette année écoulée l’idée que la miséricorde, entendue comme un amour qui pardonne, n’est pas pour elle une « parenthèse », mais qu’elle « en constitue l’existence même ». Il doit aussi se lire dans la continuité des deux synodes des évêques sur la famille de 2014 et de 2015. A cette occasion, le pape François avait tenté d’assouplir un tant soit peu l’approche par l’Eglise des vicissitudes de la famille contemporaine, qui la conduit à juger illicites des états de vie pourtant aujourd’hui répandus.

    Mais à l’issue des travaux, que ce soit sur les couples non mariés, la contraception, les couples homosexuels, le statu quo avait prévalu. En avril, cependant, le pontife jésuite avait publié une exhortation apostolique (Amoris Laetitia) qui semblait ouvrir la possibilité aux prêtres « dans certains cas » d’envisager que les divorcés remariés puissent accéder à l’eucharistie (la communion).

    En tout état de cause, depuis le début de son pontificat, mettant en avant la miséricorde, le pape ne cesse de demander aux prêtres de faire preuve d’une certaine souplesse dans le confessionnal, qui « ne doit pas être une salle de torture ». Cette fois encore, il les exhorte à ne pas « s’arrêter à la loi » : « Même dans les cas les plus difficiles, où l’on est tenté de faire prévaloir une justice qui vient seulement des normes, on doit croire en la force qui jaillit de la grâce divine », insiste François.

    Dimension sociale

    Cette approche peu « disciplinaire » du rôle du clergé continue cependant de provoquer des crispations au sommet même de l’Eglise. Dans un entretien au quotidien catholique italien Avvenire, vendredi 18 novembre, François a d’ailleurs dénoncé la persistance de « certains rigorismes [qui] naissent d’un manque, d’une volonté de cacher dans une armure sa propre triste insatisfaction ». Quelques jours auparavant, le site du vaticaniste Sandro Magister avait publié une lettre de quatre cardinaux, classés conservateurs, dans laquelle ils faisaient part au pape de leur « profonde préoccupation » et du « grave désarroi » qu’ils perçoivent chez des fidèles jugés en pleine « confusion » en raison « d’interprétations contradictoires » d’Amoris Laetitia. « Certains continuent à ne pas comprendre, c’est noir ou blanc, même si c’est dans le flux de la vie qu’il faut faire un discernement », a affirmé le pape dans l’entretien à Avvenire, sans toutefois se référerexplicitement à leur missive.

    Fidèle à l’approche qui le caractérise, Jorge Bergoglio incite les chrétiens à prendre aussi en compte la dimension sociale de la miséricorde. « Etre sans travail et ne pas recevoir un juste salaire, ne pas avoir une maison ou une terre où habiter, subir des discriminations pour la foi, la race, le statut social… Ces réalités et d’autres encore sont des conditions qui attentent à la dignité de la personne face auxquelles l’agir miséricordieux des chrétiens répond avant tout par la vigilance et la solidarité. »

    Enfin, dans un autre registre, le pape François prolonge une seconde disposition qu’il avait prise à l’ouverture de l’année de la miséricorde. Il s’agit de la possibilité pour les fidèles de recevoir validement le sacrement de la confession de la part d’un prêtre de la ­Fraternité Saint-Pie X, pourtant ­séparée de Rome. C’est une main tendue à ces traditionalistes que Benoît XVI avait tenté, en vain, de ramener dans le giron de l’Eglise romaine, tâche que François voudrait pouvoir mener à bien.

  • Pour aborder la nouvelle Lettre apostolique du pape François

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  • Madeleine de Jessey : « Beaucoup d'électeurs ont la conviction que François Fillon peut apaiser la France »

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    « Avec François Fillon, ce serait une première étape du dé-tricotage de la loi Taubira : si Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé passaient, le volet de la loi Taubira aurait été clos pendant cinq ans au moins, cinq ans durant lesquels la loi se serait enracinée dans les mœurs. On aurait alors toute la peine du monde à ouvrir de nouveau le débat » : la porte-parole de Sens commun, courant des Républicains issu de la Manif Pour Tous, revient sur la très large victoire de François Fillon au premier tour de la primaire. Pour elle, le pari de Sens commun de soutenir l'ancien Premier ministre est gagnant. Une interview réalisée par Hugues Lefèvre pour « Famille chrétienne » :

    « Au lendemain de la victoire de François Fillon au premier tour, quel est votre sentiment ?

    Le sentiment que c'est la France silencieuse qui s'est exprimée. C'est une belle victoire des Français. Cette France silencieuse a plébiscité trois caractéristiques de François Fillon. D'abord, son programme qui est sérieux et le plus abouti de tous. C'est son travail, mûri durant trois ans, qui a été largement récompensé. Ensuite, sa vision. Une vision qui refuse l'atlantisme, qui entend libérer les Français des contraintes qui pèsent sur eux et sur l'emploi. Une vision qui entend défendre la souveraineté de la France et réaffirmer ses valeurs fondamentales. Enfin, la personnalité même de François Fillon a fait la grande différence.

    Les Français ont exprimé leur besoin d'être à nouveau gouvernés par quelqu'un dont ils puissent être fiers. C'est un homme intègre qui n'a jamais été inquiété par la justice. Il est un homme d'État, à rebours de la « politique spectacle » et des présidents communicants et manœuvriers ; un homme qui a su imposer le respect à tous, par sa droiture, son calme et sa hauteur de vue. François Fillon est un homme serein, qui peut aborder des sujets très sensibles mais de manière rationnelle, ce qui permet de désamorcer toutes polémiques. Beaucoup d'électeurs ont la conviction que cet homme peut apaiser la France tout en engageant des actions très fortes et absolument nécessaires pour notre pays.

    Etes-vous étonnée par l'ampleur du résultat ?

    C'était au-delà de toutes nos espérances. C'est ce que nous nous disions tous hier soir. Mais nous ne sommes pas étonnés dans le sens où nous savions qu'il était le meilleur candidat, avec un programme exceptionnel et une stature d'homme d'État.

    Sens commun a réussi son pari ?

    Lorsque Sens commun a déclaré son soutien à François Fillon, il était entre 8% et 10% dans les sondages. Ce n'était pas gagné à ce moment-là. Mais nous avons fait un choix en pariant sur l'homme, son programme et sa vision. Nous étions convaincus que la France avait besoin de lui.

    Vendredi dernier, François Fillon a indiqué sur RMC que les couples homosexuels pourraient continuer à adopter dans le cadre de l'adoption simple. Comprenez-vous l'incompréhension de certains catholiques ?

    Je comprends que la formule puisse surprendre mais François Fillon reste sur sa ligne. Il a toujours dit qu'il supprimerait l'adoption plénière pour les couples homosexuels. Cela revient à dire qu'il laisse la possibilité de l'adoption simple. L'idée est de faire en sorte qu'un enfant ne puisse pas être né de deux pères ou de deux mères sur le papier. C'est l'idée de reconnecter la politique avec le réel.

    Chez Sens commun, nous aimerions qu'à terme la loi Taubira ne reste pas en vigueur parce qu'elle est mauvaise pour la société. Il n'empêche qu'avec François Fillon, ce serait une première étape du dé-tricotage de la loi Taubira. Si Nicolas Sarkozy ou Alain Juppé passaient, le volet de la loi Taubira aurait été clos pendant cinq ans au moins, cinq ans durant lesquels la loi se serait enracinée dans les mœurs. On aurait alors toute la peine du monde à ouvrir de nouveau le débat.

    C'est donc la logique du « petit mieux » qui s'impose ?

    Du petit pas ! C'est la stratégie du petit pas. Il faut bien comprendre aussi que la loi Taubira est l'aboutissement de soixante ans de défaites intellectuelles et culturelles. De la même manière, si nous voulons faire en sorte que cette loi soit définitivement écartée un jour, il va falloir reconquérir le terrain des médias et de la culture. Et nous sommes loin du compte aujourd'hui.

    S'il est élu en 2017, Sens commun veillera à ce que François Fillon applique ce point précis de son programme ?

    Bien sûr. Mais nous ne sommes pas inquiets. Ces derniers mois nous ont permis de le connaître davantage, d'apprécier sa constance. C'est un homme de parole. Nous ne sommes pas du tout inquiets.

    François Fillon est perçu comme un candidat économiquement très libéral et qui peut être en contradiction avec la Doctrine sociale de l'Eglise, notamment sur la notion d'option préférentielle pour les pauvres. Qu'en pensez-vous ?

    Je comprends ces inquiétudes car nous les avions nous-mêmes lorsque nous avons rencontré François Fillon en juin dernier. Nous lui avions parlé de cet ultra-libéralisme dont on l'accuse parfois. Il nous avait répondu que la première cause de pauvreté en France était le chômage, que les mesures drastiques qu'il proposait n'étaient pas une fin en soi mais uniquement un moyen pour libérer l'emploi, et redonner confiance, notamment aux jeunes générations très affectées par le chômage. Il y a chez lui une volonté de remettre l'homme au cœur de notre économie.

    Je pense qu'il faudrait trouver un nouveau terme pour faire la distinction entre un libéralisme égoïste et consumériste et un libéralisme qui vise à libérer l'emploi en mettant l'homme, son autonomie et sa fierté au cœur de son action. Les questions de la dette, du refus de l'étatisme et des suppressions de postes dans la fonction publique s'inscrivent dans un souci réel de faire en sorte que la France n'ait pas les mains liées par des investisseurs étrangers, Qataris, Saoudiens ou Américains par exemple. Car sinon, ces pays détiennent des pans entiers du régalien et peuvent exercer une pression sur nos décisions politiques et diplomatiques.

    Avec François Fillon, nous avons une dimension souverainiste qui s'inscrit complètement dans la vision économique de Sens commun. Lorsqu'on demande à François Fillon s'il est libéral, il répond qu'il est d'abord pragmatique. On ne pourra pas redonner la fierté d'être Français aux jeunes si la France ne leur donne aucune espérance.

    Chez Sens commun, comment comptez-vous peser sur le programme et la personnalité de François Fillon ?

    Nous n'allons pas peser sur son programme. Il est fait et il nous satisfait sur l'immense majorité des sujets. Nous allons continuer à faire campagne, en parfaite collaboration avec les équipes de François Fillon. »

    Ref. Madeleine de Jessey : « Beaucoup d'électeurs ont la conviction que François Fillon peut apaiser la France »

    JPSC

  • Salzinnes (Namur), paroisse Sainte-Julienne (20-27 novembre) : grande mission paroissiale

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    Grande mission paroissiale pour tous à la paroisse Sainte-Julienne de Salzinnes-Namur.

    Salzinnes, le 21 novembre 2016. « Voici que je fais toutes choses nouvelles » sera la thème de la grande mission paroissiale qui a lieu à la paroisse Sainte-Julienne de Salzinnes-Namur du 20 au 27 novembre 2016. Plus de 1.000 personnes sont attendues pour vivre six jours de rencontres, de partage, à l’invitation du pape François qui incite les chrétiens à sortir sur le « parvis de l’église ». Six jours aussi pour découvrir qui sont nos voisins et, pourquoi pas, qui est Dieu. La mission est placée sous le patronage de sainte mère Teresa, qui avait un jour répondu à un journaliste: « L’isolement social est sans doute actuellement la plus grande forme de pauvreté en Europe». Les paroissiens de Sainte-Julienne s’y engagent déjà au travers de « Noël pour tous », bien connu des namurois. Cette mission est organisée par la paroisse avec le soutien de l’Emmanuel School of Mission et de la Communauté de l’Emmanuel. Plus de 20 activités pour tous sont proposées durant toute la semaine.

    Le père Cédric Claessens, curé de la paroisse sainte-Julienne : « C’est fantastique de vivre une telle mission qui va renouveler l’élan missionnaire de notre paroisse. Je me réjouis d’accueillir les 20 jeunes de l’Emmanuel School of Mission qui vont co-animer cette semaine avec nous, ils se forment durant une année pour fonder leur vie sur le roc. J’ai moi-même vécu cette année il y a longtemps et de nombreux jeunes namurois aussi. »

    Anne-Claire Verscheure, coordinatrice de la mission : « Nous avons souhaité que cette mission permettre à chacun d’y prendre part. Pour les familles, une balade ludique, un spectacle sur mère Teresa, une veillée de la miséricorde. Pour les jeunes, hands-up bar, lieu  de rencontre et de partage de la foi et du sens de la vie, la 6è édition de la MoonWalk durant la nuit de vendredi à samedi, pour les hommes car ils savent pourquoi, ou la journée spéciale jeunes de samedi. »

    Suivez la mission en direct

    Aimez la nouvelle page de la paroisse sainte-Julienne
    https://www.facebook.com/Paroisse-Sainte-Julienne-Namur-994866100658655/?fref=ts
    et vous pourrez suivre la mission paroissiale co-animée par l'Ecole de Mission de Paray-le-Monial, avec 20 jeunes qui prennent une année pour fonder leur vie sur le roc !

    Le programme :

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    Le programme jeune :

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    MISSION ESM SPECIALE JEUNES du 20 au 27 nov,

    semaine missionnaire à Ste Julienne Namur, 

    Animée par les jeunes de l'ESM de Paray, 23 jeunes qui vivent une année de feu pour construire leur maison sur le roc dans une école de mission à Paray-le-monial, ville du Sacré-Cœur de Jésus.

    Programme jeunes :

    • mercredi 23, 19h30 à 22h, Hand’s Up Bar
      Souper + soirée, questions sans tabous à quelques jeunes de l'ESM
    • vendredi 25 à 20h15, Night Fever
      dans l’église Ste Julienne
    • nuit du ven 25 au sam 26, Moonwalk
      ( UNIQUEMENT pour les gars ) !
      Départ pour une marche dans la nuit, à la sortie de la Nigth fever, retour au petit matin… 30 gars… 25 km… 1 nuit…Vallées, rivières, feu de bois, silence et ambiance. http:/moonwalk.emmanuelyouth.be
    • Samedi 26, 12h, Grande journée des jeunes #TousEnsemble 
      aprem temps forts avec les jeunes de l’ESM, occasion de discuter mais aussi d’une flashmob…
      11h00 Louange, 12h00 Messe, 13h00 Repas, 14h00 animation et mission en ville
      RDV à la salle St Vincent de Paul à 11h. Inscriptions pour le repas de samedi midi: Anne-Claire +32 (484) 02 11 56 ou familyverscheure@gmail.com
    • Dimanche 27, 17h, Sport course à pied - Best-of Ste Julienne
      avec les jeunes de l’ESM course à pied, témoignage, souper… RDV à 17h à la Salle St Vincent de Paul

    Le programme pour les familles :

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    Présence digitale:

    www.ste-julienne.be

    http://www.emmanuelyouth.be/events/event/mission-paroissiale-a-salzinnes/

    https://www.facebook.com/Paroisse-Sainte-Julienne-Namur-994866100658655/

  • François Fillon : un chrétien libéral

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    De Laurent de Boissieu sur le site du journal La Croix (20 septembre):

    François Fillon se livre, chrétien et libéral

    Dans un ouvrage qui paraît (est paru) lundi 20 septembre, l’ancien premier ministre tente de se démarquer de Nicolas Sarkozy, son adversaire à la primaire présidentielle de 2016.

    François Fillon n’est pas homme à se livrer. Dans un ouvrage qui sort (est sorti) lundi 20 septembre (1), le candidat à la primaire présidentielle de 2016 se prête néanmoins à cet exercice personnel. Il revient sur ses racines familiales dans la Sarthe et consacre un chapitre à sa foi catholique. « J’ai été élevé dans cette tradition et j’ai gardé cette foi », explique celui va chaque année se ressourcer à l’abbaye bénédictine Saint-Pierre de Solesmes.

    « Aucune majorité ne reviendra sur le mariage pour les couples homosexuels. Il faut en revanche corriger les excès de cette loi », affirme-t-il, en continuant à dénoncer la remise en cause « à travers l’adoption ou la gestation pour autrui »de la filiation.

    « Prendre le temps du débat sur les questions de société »

    Concrètement, même s’il ne le dit pas ainsi, cela reviendrait donc – comme pour Nicolas Sarkozy – à instituer deux mariages : un mariage hétérosexuel et un mariage homosexuel sans droit à l’adoption.

    « Autant je suis partisan de foncer sur les réformes économiques, autant je crois à la nécessité de prendre le temps du débat sur les questions de société », insiste l’ancien premier ministre. De fait, s’il est élu président de la République, François Fillon avance un programme « radical » de réformes libérales : abrogation de la durée légale du travail (qui sera désormais négociée dans les entreprises avec un plafond de 48 heures hebdomadaires), recul de l’âge de la retraite à 65 ans, dégressivité de l’assurance-chômage (limitée à 75 % du salaire au lieu de 90 %), etc.

    Retour sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy

    Enfin, François Fillon revient également sur le quinquennat de Nicolas Sarkozy, battu par François Hollande en 2012 « parce que le charme était rompu » et non « sur son bilan ». Un bilan qui, il est vrai, associe l’un et l’autre.

    Tout en prenant soin d’apporter quelques nuances, l’auteur dresse un portrait acéré de celui qu’il affrontera certainement à la primaire en le qualifiant d’« homme d’État vulnérable aux humeurs de l’opinion ». Une façon, par contraste, d’expliquer qu’il n’hésitera pas, lui, à « faire » les réformes promises, quitte à être « impopulaire ».

    –––––––––––––

    Statistiques ethniques, « un tabou qu’il faut faire sauter »

    Dans un entretien publié dimanche 20 septembre par le Journal du dimanche, François Fillon appelle à « faire sauter » le « tabou » des statistiques ethniques.« Si on veut vraiment piloter la politique d’immigration, comme je le préconise, permettre au Parlement de fixer chaque année le nombre de personnes que la France peut accueillir, ne pas subir une immigration qui ne viendrait que d’une seule région du monde, qui serait déconnectée de nos besoins économiques et de nos possibilités sociales, il faut avoir la possibilité de savoir qui on accueille », plaide-t-il.

    (1) Faire, Éd. Albin Michel, 320 pages, 20 €.

  • "Misericordia et misera" : la nouvelle Lettre apostolique de François est datée de ce jour

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Le pape signe sa Lettre apostolique pour « continuer à vivre la miséricorde »

    Il la remet à des représentants de diverses réalités ecclésiales

    Au terme de la célébration de conclusion de l’Année sainte de la miséricorde, le 20 novembre 2016, le pape François a signé sa Lettre apostolique Misericordia et misera, et l’a remise à des représentants de diverses réalités de l’Eglise.

    Ce document, qui sera rendu public le 21 novembre, entend aider le peuple de Dieu à « continuer à vivre la miséricorde avec la même intensité que durant le Jubilé extraordinaire », a expliqué le Saint-Siège dans un communiqué.

    A la fin de la messe, après avoir quitté ses vêtements liturgiques, le pape a signé sa Lettre depuis une petite table posée devant l’autel, place Saint-Pierre. Le message suivant a été annoncé en plusieurs langues à la foule présente : « La lettre entend rappeler que l’engagement à témoigner de façon cohérente l’amour miséricordieux du Père, ne cesse pas avec la clôture du Jubilé. Mais c’est la mission permanente de l’Eglise, parce que c’est ce qui constitue le cœur même de l’Evangile ».

    Le pape a ensuite remis sa Lettre apostolique à des représentants de l’Eglise du monde entier : au cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille (Philippines) ; à Mgr Leo William Cushley, archevêque de Saint Andrews et Edimbourg; à deux prêtres Missionnaires de la miséricorde de la République du Congo et du Brésil ; à un diacre permanent du diocèse de Rome et à sa famille ; à deux religieuses du Mexique et de Corée du Sud ; à une famille – parents, enfants et grands-parents – des Etats-Unis ; à un couple de jeunes fiancés ; à deux mères catéchistes d’une paroisse de Rome ; à une personne handicapée et à une personne malade.

    "Misericordia et misera" est en ligne sur le site du Vatican

  • Bruxelles, 26 novembre : Vêpres solennelles pour la vie naissante

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  • Pour le pape, supprimer les enfants avant la naissance est un crime épouvantable

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Les flatteurs, le stress, le sens de l’humour… le pape se confie à TV2000

    Entretien pour la fin du Jubilé

    A l’occasion de la conclusion du Jubilé de la miséricorde, le pape François a accordé un entretien d’une quarantaine de minutes à la chaîne italienne TV2000. Au fil de l’échange avec le directeur de la chaîne Paolo Ruffini et le directeur de l’information Lucio Brunelli, le pape aborde des thèmes variés : le Jubilé, la condition des prisonniers, le respect de la vie. Mais aussi des sujets plus personnels : ses tentations, sa vision des flatteurs, son remède contre le stress, et l’utilité du sens de l’humour.

    Dans la transcription intégrale de l’entretien publiée par la chaîne télévisée de la Conférence épiscopale italienne, le pape évoque en ces termes l’Année de la miséricorde : « Le fait que le Jubilé n’ait pas eu lieu seulement à Rome, mais dans tous les diocèses du monde, (…) l’a un peu universalisé… Et cela a fait tant de bien, parce que c’était toute l’Eglise qui vivait ce Jubilé ».

    « L’amour de la vie quelle que soit la situation »

    Il voit cette année comme « une bénédiction du Seigneur » et « un grand pas en avant » dans le processus déjà entamé par ses prédécesseurs. La miséricorde, ajoute-t-il, est « un besoin » du monde, qui souffre de « la maladie de la fermeture du cœur, de l’égoïsme ». Les fruits de cette année ? Avec les graines semées, « le Seigneur fera grandir de bonnes choses, simples, quotidiennes, dans la vie des gens, mais pas spectaculaires », estime-t-il.

    Le pape revient aussi sur ses gestes de miséricorde accomplis un vendredi par mois, en formulant deux réflexions. La première naît de sa rencontre avec d’anciennes prostituées : « J’ai pensé à ceux qui payaient les femmes : n’est-ce pas eux qui avec cet argent, pour tirer une satisfaction sexuelle, aident les exploiteurs ? »

    Une deuxième rencontre marquante fut sa visite dans une maternité, où une femme qui avait accouché de triplés pleurait de la mort de l’un d’eux : « J’ai pensé à l’habitude de supprimer les enfants avant la naissance, ce crime épouvantable : on les supprime parce que c’est plus confortable (…) – c’est un très grave péché. Cette femme, qui avait trois enfants, pleurait pour celui qui était mort ». Et le pape de plaider pour « l’amour de la vie, quelle que soit la situation ».

    « Justice et miséricorde sont une seule chose »

    Durant ce long entretien, le pape assure que « le plus grand ennemi de Dieu est l’argent : le diable entre toujours par les poches. C’est sa porte d’entrée ». « Il faut lutter pour faire une Eglise pauvre pour les pauvres, selon l’Evangile », insiste-t-il.

    Il fustige par ailleurs « la rigidité morale », faisant observer que si la justice est « importante », elle est inséparable de la miséricorde : « Justice et miséricorde sont une seule chose en Dieu. La miséricorde est juste et la justice est miséricordieuse ». Pour le pape, la maladie de ce monde est « la cardiosclérose », c’est-à-dire « l’incapacité de ressentir de la tendresse, (…) le cœur dur », et la miséricorde est « le médicament contre cette maladie ».

    Le pape François dénonce à nouveau une « troisième guerre mondiale en morceaux ». « Une vie vaut plus qu’un territoire », rappelle-t-il en pointant du doigt les fabricants d’armes pour qui « c’est la vie qui a le moins de valeur ».

    Il plaide aussi une nouvelle fois pour la réinsertion des détenus car « il n’y a pas de vraie peine sans espérance ». Au contraire, « le mur », que ce soit la réclusion à perpétuité qui est « une peine de mort un peu couverte », ou la peine capitale, « n’aide pas ». Il faut que la prison soit « comme un ‘purgatoire’, pour se préparer à la réinsertion ».

    Le pape, les tentations, l’humour et les flatteurs

    Le pape répond aussi à des questions plus personnelles, notamment sur ses tentations : « Les tentations du pape, explique-t-il, ce sont les tentations de n’importe quelle personne. (…) Selon les faiblesses de la personnalité, que le diable cherche toujours à utiliser pour entrer, qui sont l’impatience, l’égoïsme, la paresse… les tentations nous accompagneront jusqu’au dernier moment ».

    « Le sens de l’humour est une grâce que je demande tous les jours, affirme l’évêque de Rome ; que je sache rire d’une plaisanterie ». C’est « la capacité d’être un enfant devant Dieu », de « louer le Seigneur par un sourire et une bonne plaisanterie ».

    Le pape François confie qu’il est « allergique aux flatteurs » : « Les détracteurs parlent mal de moi, et je le mérite, parce que je suis un pécheur (…). Je le mérite pour ce que [le détracteur] ne connaît pas ». Mais « flatter une personne pour un but, caché ou visible, pour obtenir quelque chose pour soi-même », c’est « indigne ».

    Le secret pour ne pas être stressé ? « Je prie, répond le pape : cela m’aide beaucoup. (…) La prière est une aide pour moi, c’est rester avec le Seigneur. Je célèbre la messe, je prie le bréviaire, je parle avec le Seigneur, je prie le chapelet …. Puis, je dors bien : c’est une grâce du Seigneur, je dors comme une souche ».

    Quant à la santé, « je fais ce que je peux et pas plus : je me mesure un peu », assure le pape François qui va célébrer ses 80 ans le 17 décembre prochain.

  • Le pape aux nouveaux cardinaux : "aimez, faites du bien, bénissez et priez"

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    De zenit.org

    « Aimez, faites du bien, bénissez et priez », les impératifs des nouveaux cardinaux

    Homélie du pape lors du consistoire du 19 novembre (Texte intégral)

    Le passage de l’Évangile que nous venons d’entendre (cf. Lc 6, 27-36), beaucoup l’ont appelé ‘‘ le discours de la plaine’’. Après l’institution des Douze, Jésus est descendu avec ses disciples là où une multitude l’attendait pour l’écouter et pour se faire guérir. L’appel des Apôtres est accompagné par ce ‘‘se mettre en route’’ vers la plaine, pour la rencontre avec une multitude qui, comme le dit le texte de l’Évangile, était ‘‘tourmentée’’ (cf. v. 18). L’élection, au lieu de les maintenir en haut sur la montagne, au sommet, les conduit au coeur de la foule, les met au milieu de ses tourments, au niveau de leur vie. De cette manière, le Seigneur leur révèle ainsi qu’à nous que le vrai sommet s’atteint dans la plaine, et la plaine nous rappelle que le sommet se trouve dans un regard et spécialement dans un appel : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (v. 36).

    Une invitation accompagnée de quatre impératifs, nous pourrions dire de quatre exhortations, que le Seigneur leur adresse pour modeler leur vocation concrètement, dans le quotidien de l’existence. Ce sont quatre actions qui donneront forme, qui donneront chair et rendront tangible le chemin du disciple. Nous pourrions dire que ce sont quatre étapes de la mystagogie de la miséricorde : aimez, faites du bien, bénissez et priez. Je pense que nous pouvons être d’accord sur ces quatre aspects et qu’ils nous paraissent également raisonnables. Ce sont quatre actions que nous réalisons facilement avec nos amis, avec les personnes plus ou moins proches, proches par l’affection, par les goûts, par les habitudes.

    Le problème surgit lorsque Jésus nous présente les destinataires de ces actions, et en cela il est très clair, il n’utilise pas des figures de style ni des euphémismes. Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous traitent mal (cf. vv. 27-28).

    Et ce ne sont pas des actions qui viennent spontanément envers des personnes qui sont devant nous comme adversaires, comme ennemis. Face à elles, notre attitude première et instinctive, c’est de les disqualifier, de les discréditer, de les maudire : dans beaucoup de cas, nous cherchons à les ‘‘diaboliser’’, en vue d’avoir une ‘‘sainte’’ justification pour nous débarrasser d’elles. Au contraire, en ce qui concerne l’ennemi, celui qui te hait, qui te maudit ou te diffame, Jésus nous dit : aime-le, fais-lui du bien, bénis-le et prie pour lui.

    Nous nous trouvons face à l’une des caractéristiques propres du message de Jésus, là où se cache sa force et son secret ; de là proviennent la source de notre joie, la puissance de notre mission et l’annonce de la Bonne Nouvelle. L’ennemi est quelqu’un que je dois aimer. Dans le coeur de Dieu, il n’y a pas d’ennemis, Dieu n’a que des enfants. Nous élevons des murs, nous construisons des barrières et nous classons les personnes. Dieu a des enfants et pas précisément pour s’en débarrasser. L’amour de Dieu a la saveur de la fidélité envers les personnes, car c’est un amour viscéral, un amour maternel/paternel qui ne les laisse pas dans l’abandon, même lorsqu’elles ont commis des fautes. Notre Père n’attend pas que nous soyons bons pour aimer notre monde, il n’attend pas que nous soyons moins injustes ou parfaits pour nous aimer ; il nous aime parce qu’il a choisi de nous aimer, il nous aime parce qu’il nous a donné le statut de fils. Il nous a aimés même lorsque nous étions ses ennemis (cf. Rm 5, 10). L’amour inconditionnel du Père envers tous a été et est une vraie exigence de conversion pour notre pauvre coeur qui tend à juger, à diviser, à opposer et à condamner. Savoir que Dieu continue d’aimer même celui le rejette est une source illimitée de confiance et un encouragement pour la mission. Aucune main sale ne peut empêcher que Dieu y mette la Vie qu’il désire nous offrir.

    Notre époque est caractérisée par de grandes problématiques et interrogations à l’échelle mondiale. Il nous arrive de traverser un temps où émergent de nouveau de manière épidémique, dans nos sociétés, la polarisation et l’exclusion comme l’unique façon possible de résoudre les conflits. Nous voyons, par exemple, comment rapidement celui qui est à côté de nous non seulement possède le statut d’inconnu ou d’immigré ou de réfugié, mais [encore] devient une menace, acquiert le statut d’ennemi. Ennemi parce qu’il vient d’un pays lointain ou parce qu’il a d’autres coutumes. Ennemi par la couleur de sa peau, par sa langue ou par sa condition sociale, ennemi parce qu’il pense différemment et aussi parce qu’il a une autre foi. Ennemi par… Et, sans que nous ne nous en rendions compte, cette logique s’installe dans notre manière de vivre, d’agir et de procéder. Donc, tout et tous commencent à avoir une saveur d’inimitié. Peu à peu, les différences sont transformées en symptômes d’hostilité, de menace et de violence. Que de blessures s’élargissent à cause de cette épidémie d’inimitié et de violence, qui s’imprime dans la chair de beaucoup de sans-voix, parce que leur cri s’est affaibli et est réduit au silence à cause de cette pathologie de l’indifférence ! Que de situations de précarité et de souffrance sont semées à travers cette prolifération de l’inimitié entre les peuples, entre nous ! Oui, entre nous, dans nos communautés, dans nos presbytères, dans nos réunions. Le virus de la polarisation et de l’inimitié imprègne nos façons de penser, de sentir et d’agir. Nous ne sommes pas immunisés contre cela et nous devons être attentifs afin que cette attitude n’occupe pas notre coeur, car cela serait contre la richesse et l’universalité de l’Église que nous pouvons toucher de la main dans ce Collège Cardinalice. Nous provenons de pays lointains, nous avons des coutumes, des couleurs de peau, des langues et des conditions sociales différents ; nous pensons de manières différentes et nous célébrons aussi la foi par des rites différents. Et rien de tout cela ne nous rend ennemis, au contraire, c’est l’une de nos plus grandes richesses.

    Chers frères, Jésus ne cesse de ‘‘descendre de la montagne’’, il ne cesse de vouloir nous insérer au carrefour de notre histoire pour annoncer l’Évangile de la Miséricorde. Jésus continue de nous appeler et de nous envoyer dans la ‘‘plaine’’ de nos peuples, il continue de nous inviter à passer notre vie en soutenant l’espérance de nos gens, comme signes de réconciliation. Comme Église, nous continuons à être envoyés pour ouvrir nos yeux afin de regarder les blessures de tant de frères et soeurs privés de leur dignité, privés dans leur dignité.

    Cher frère nouveau Cardinal, le chemin vers le ciel commence dans la plaine, dans le quotidien de la vie rompue et partagée, d’une vie dépensée et donnée. Dans le don quotidien et silencieux de ce que nous sommes. Notre sommet est cette qualité de l’amour : notre but et notre aspiration c’est de chercher dans la plaine de la vie, avec le peuple de Dieu, à nous transformer en personnes capables de pardon et de réconciliation.

    Cher frère, aujourd’hui, on te demande de garder dans ton coeur et dans celui de l’Église cette invitation à être miséricordieux comme le Père, en sachant que « si quelque chose doit saintement nous préoccuper et inquiéter notre conscience, c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 49).

    © Librairie éditrice du Vatican

  • Le Christ, Roi de l'univers; quelle royauté ?

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    Prédication (achive du 24 novembre 2013) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 23, 35-43) pour le Dimanche du Christ Roi.

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org  

    Évangile : Le Roi crucifié (Lc 23, 35-43)

    On venait de crucifier Jésus, et le peuple restait là à regarder. Les chefs ricanaient en disant : « Il en a sauvé d'autres : qu'il se sauve lui-même, s'il est le Messie de Dieu, l'Élu ! » Les soldats aussi se moquaient de lui. S'approchant pour lui donner de la boisson vinaigrée, ils lui disaient : « Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même ! » Une inscription était placée au-dessus de sa tête : « Celui-ci est le roi des Juifs. » L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait : « N'es-tu pas le Messie ? Sauve-toi toi-même, et nous avec ! » Mais l'autre lui fit de vifs reproches : « Tu n'as donc aucune crainte de Dieu ! Tu es pourtant un condamné, toi aussi ! Et puis, pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal. » Et il disait : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton Règne. » Jésus lui répondit : « Amen, je te le déclare : aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. »

  • Samedi 19 novembre 2016 : consécration de la Pologne au Christ-Roi

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    Lu aujourd’hui sur le blog « Salon Beige », ce ‘post’ de Michel Janva :

    Les évêques de Pologne, le président de la République, le Premier ministre, les présidents de la Diète et du Sénat et quelque 100 000 fidèles ont participé aujourd’hui à Cracovie, au Sanctuaire de la Miséricorde Divine, à l’ « Acte d’accueil du Christ comme Roi et Seigneur de Pologne ». Cet acte solennel avait été précédé d’une neuvaine.

    Pologne Christ Roi.jpg

    Début de cet acte :

    "O Roi immortel des âges, Seigneur Jésus-Christ, notre Dieu et Sauveur ! En cette année jubilaire du 1050e anniversaire du baptême de la Pologne, en ce jubilé extraordinaire de la Miséricorde, nous, les Polonais, nous nous tenons devant Vous, avec nos autorités, le clergé et le laïcat, pour reconnaître votre règne, nous soumettre à votre loi, vous consacrer notre patrie et tout notre peuple. [Lire la suite]

    Conclusion de l'acte solennel :

    Pologne Christ Roi bis.jpg

    "Ici, la Pologne, à l'occasion du 1050e anniversaire de son baptême,

    A officiellement accepté la royauté de Jésus-Christ.

    Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit:
    Comme il était au commencement, est maintenant et sera pour toujours. Amen."

    Ref. Consécration de la Pologne au Christ-Roi

    JPSC

  • Lille, 26 - 27 novembre : "Forum Jésus le Messie" pour mesurer l'extraordinaire force de conviction des musulmans convertis

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    Pour ceux que les relations entre Chrétienté et islam intéresse, pour ceux qui n'ont pas encore eu la chance de mesurer l'extraordinaire force de conviction des musulmans convertis, assister à ce forum et venir écouter une palette de intervenants passionnants est très chaudement recommandé. Inscrivez-vous!

    Du samedi 26 novembre 2016 à 9h15 au dimanche 27 novembre 2016 à 17h00 à MARCQ EN BAROEUL

    Programme des 26 & 27 novembre 2016 à LILLE

    Samedi 26 novembre 2016 : Salle Saint Paul, 22 rue Gallieni - 59700 MARCQ EN BAROEUL

    09H15 : Accueil

    09H30 : Conférence : Dieu miséricordieux en islam et Miséricorde en Jésus-Christ : quelle différence ?, Père Guy PAGES

    10H30 : Présentation des stands et associations

    11H00 : MESSE

    12H15 : Découverte des stands et déjeuner tiré du sac

    14H00 : Conférence : Peut-on annoncer l'Evangile aux musulmans ?, Père Samir Khalil SAMIR

    14H45 : Découverte des stands et associations

    15H15 : Conférence : Quelle liberté d'expression au sujet de l'islam ?, maître Frédéric PICHON

    16H00 : Pause et découverte des stands

    16H30 : Conférence : recherche historique sur les origines de l'islam, Odon LAFONTAINE

    17H30 : Pause et découverte des stands

    18H00 : Conférence : Perspective eschatologique et annonce I, Françoise BREYNAERT               

    19H00 : Dîner, tiré du sac

    20H30 : Veillée prière : chants, témoignage, adoration

    Dimanche 27 novembre 2016 : Salle Saint Paul, 22 rue Gallieni - 59700 MARCQ EN BAROEUL

    9H15 : Accueil

    9H45 : Conférence : Comment évangéliser les musulmans ? Père Henri BOULAD

    11H00 : MESSE

    12H30 : Déjeuner et découverte des stands

    14H00 : Conférence : islam / christianisme : quel Dieu pour quel homme ?, Annie LAURENT

    15H00 : Pause et découverte des stands

    15H30 : Conférence : Perspective eschatologique et annonce II, Odon LAFONTAINE

    16H00 : Atelier : Dialogue et annonce, Mission Angélus

    17H00 : Conclusion Prière finale

    Adresse : Salle Saint Paul
    22 rue Gallieni
    59700 MARCQ EN BAROEUL

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