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Foi - Page 613

  • Quand un Président de la République consacre son pays aux Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie

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    Le 21 octobre dernier, le président du Pérou, Pedro Pablo Kuczynski, a consacré son pays aux Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie (source

    « Moi, Pedro Pablo Kuczynski, Président de la République du Pérou, avec l’autorité qui m’a été conférée, je fais un acte de consécration de ma personne, de ma famille, en présence de mon épouse, et de la République du Pérou à l’amour et à la protection de Dieu tout-puissant par l’intercession du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie.

    « Je remets entre Ses mains amoureuses mon gouvernement avec tous les travailleurs et citoyens qui sont sous ma responsabilité. J’offre à Dieu tout-puissant mes pensées et décisions comme Président afin que je les utilise pour le bien de notre pays et que je sois toujours conscient dans ma gouvernance des dix commandements. Je demande à Dieu qu’à travers l’intercession du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur Immaculé de Marie, Il écoute et accepte mon acte de consécration et couvre notre pays de Sa protection particulière.

    « En faisant cette demande je demande pardon à Dieu pour toutes les transgressions qui ont été commises dans le passé, toutes celles qui ont été faites sous la République et pour toutes les décisions qui ont été prises en opposition à Ses commandements et je lui demande Son aide pour changer tout ce qui nous sépare de Lui.

    « Moi, Pedro Pablo Kuczynski, en tant que Président de la République du Pérou, je proclame ce serment solennel devant Dieu et les citoyens de notre pays, aujourd’hui, 21 octobre 2016. »

  • La très belle homélie du Cardinal Sarah prononcée à Vézelay la veille de la Toussaint pour les routiers scouts d'Europe

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    Le texte est ICI
  • Le pape a rencontré les catholiques de Suède, une minorité vivante et fervente

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    De Radio Vatican :

    Le Pape célèbre la messe avec le petit troupeau catholique de Suède

    (RV) Aucune messe publique n’était prévue à l’origine pour ce 17e voyage apostolique, qui se voulait avant tout œcuménique. Mais devant l’insistance des fidèles, le Pape a décidé de prolonger son séjour, afin de célébrer la Solennité de la Toussaint avec les catholiques de Suède. Les fidèles sont donc venus de tout le pays pour l’occasion ; répartis dans les gradins du stade de Malmö, - d’ailleurs guère propice ou adapté pour l’occasion-, emmitouflés dans leurs manteaux, mais vibrants d’enthousiasme, agitant des petits fanions, faisant des « youyous », applaudissant et acclamant le Pape, participant avec ferveur à l'Eucharistie.

    Dans ce stade, des visages différents, -asiatiques, africains, européens-, des mains brandissant des drapeaux du monde entier. Car c’est cela, l’Eglise catholique de Suède : une communauté constituée en grande majorité d’immigrés, jeune, vivante, et où les vocations fleurissent. Un fait notable et surprenant, alors que l’Eglise luthérienne suédoise accuse quant à elle une véritable désaffection de ses fidèles. A la suite de St Jean-Paul II, venu dans le pays en 1989, François vient donc à la rencontre d'une Eglise très minoritaire, mais en plein renouveau, après des siècles d'oppression.

    Dans son homélie, François a expliqué que la Toussaint était par excellence la fête de la sainteté, une sainteté vécue souvent au milieu d’une existence simple et cachée. Cette sainteté qui, parfois ne se manifeste pas dans de grandes œuvres ou dans des succès extraordinaires, mais qui sait vivre fidèlement et chaque jour les exigences du baptême.

    Les saints sont réellement heureux

    Mais s’il y a quelque chose qui caractérise les saints, a poursuivi le Pape, c’est qu’ils sont réellement heureux. Ils ont trouvé le secret de ce bonheur authentique, niché au fond de l’âme et qui a sa source dans l’amour de Dieu. Les béatitudes sont leur chemin, leur but, leur patrie. Les béatitudes sont le chemin de vie que le Seigneur nous enseigne, pour que nous suivions ses traces. Ces béatitudes, que l’Evangile de Saint Matthieu rapporte ce dimanche  sont le profil du Christ et, par conséquent, du chrétien a expliqué le Pape. François a souhaité mettre en avant une béatitude particulière :« Bienheureux les doux ». Cette douceur est le portrait spirituel de Jésus, cela nous révèle la richesse de son amour. La douceur est une manière d’être et de vivre qui nous rapproche de Jésus et nous unit entre nous ; elle nous permet de laisser de côté tout ce qui nous divise et nous oppose.

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  • Déclaration conjointe luthéro-catholique : "le Christ désire que nous soyons un"

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    LaVie.fr publie le texte de la déclaration conjointe "prononcée et signée dans la cathédrale luthérienne de Lund, lors d’une cérémonie œcuménique émouvante" :

    Le Christ désire que nous soyons un“ : déclaration conjointe luthéro-catholique 

    « Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut pas porter de fruit par lui- même s’il ne demeure pas sur la vigne, de même vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi » (Jn 15, 4).

    D’un cœur reconnaissant

    Par cette Déclaration Conjointe, nous exprimons notre joyeuse gratitude à Dieu pour ce moment de prière commune dans la Cathédrale de Lund, alors que nous commençons l’année commémorative du cinquième centenaire de la Réforme. Cinquante années d’un dialogue œcuménique soutenu et fructueux entre Catholiques et Luthériens nous ont aidés à surmonter beaucoup de différences et ont approfondi notre compréhension et notre confiance réciproques. En même temps, nous nous sommes rapprochés les uns des autres à travers le service commun à nos prochains – souvent dans des circonstances de souffrance et de persécution. Grâce au dialogue et au témoignage partagé, nous ne sommes plus des étrangers les uns pour les autres. Plutôt, nous avons appris que ce qui nous unit est plus grand que ce qui nous divise.

    Du conflit à la communion

    Alors que nous sommes profondément reconnaissants pour les dons spirituels et théologiques reçus à travers la Réforme, nous confessons aussi et déplorons devant le Christ que Luthériens et Catholiques ont blessé l’unité visible de l’Église. Des différences théologiques ont été accompagnées de préjudices et de conflits, et la religion a été instrumentalisée à des fins politiques. Notre foi commune en Jésus-Christ et notre baptême réclament de nous une conversion quotidienne par laquelle nous rejetons les désaccords et les conflits historiques qui empêchent le ministère de la réconciliation. Tandis que le passé ne peut pas être changé, le souvenir et la manière de se souvenir peuvent être transformés. Nous prions pour la guérison de nos blessures et des mémoires qui assombrissent notre regard les uns sur les autres. Nous rejetons catégoriquement toute haine et toute violence, passées et présentes, surtout celles qui s’expriment au nom de la religion. Aujourd’hui, nous entendons Dieu nous demander de mettre de côté tout conflit. Nous reconnaissons que nous sommes libérés par la grâce pour cheminer vers la communion à laquelle Dieu continue de nous appeler tous.

    Notre engagement pour le témoignage commun

    Tandis que nous surmontons ces épisodes de l’histoire qui pèsent sur nous, nous nous engageons à témoigner ensemble de la grâce miséricordieuse de Dieu, rendue visible dans le Christ crucifié et ressuscité. Conscients que la manière dont nous vivons les relations façonne notre témoignage de l’Évangile, nous nous engageons pour d’ultérieurs progrès dans la communion enracinée dans le baptême, alors que nous cherchons à lever les obstacles persistants qui nous empêchent d’atteindre la pleine unité. Le Christ désire que nous soyons un, de façon que le monde puisse croire (cf. Jn 17, 21).

    Beaucoup de membres de nos communautés aspirent à recevoir l’Eucharistie à une même table, comme expression concrète de la pleine unité. Nous faisons l’expérience de la souffrance de ceux qui partagent leur vie tout entière, mais ne peuvent pas partager la présence rédemptrice de Dieu à la table eucharistique. Nous reconnaissons notre responsabilité pastorale commune pour répondre à la soif et à la faim spirituelles de nos fidèles d’être un dans le Christ. Nous désirons ardemment que cette blessure dans le Corps du Christ soit guérie. C’est l’objectif de nos efforts œcuméniques, que nous voulons faire progresser, y compris en renouvelant notre engagement pour le dialogue théologique.

    Nous prions Dieu afin que les Catholiques et les Luthériens soient capables de témoigner ensemble de l’Évangile de Jésus-Christ, invitant l’humanité à écouter et à recevoir la bonne nouvelle de l’action rédemptrice de Dieu. Nous demandons à Dieu inspiration, encouragement et force, en sorte que nous puissions rester ensemble pour servir, en défendant la dignité et les droits humains, surtout ceux des pauvres, travaillant pour la justice, et rejetant toutes les formes de violence. Dieu nous demande d’être proches de ceux qui aspirent à la dignité, à la justice, à la paix et à la réconciliation. Aujourd’hui, de manière particulière, nous élevons nos voix pour la fin de la violence et de l’extrémisme qui touchent de si nombreux pays et communautés, et d’innombrables sœurs et frères dans le Christ. Nous exhortons les Luthériens et les Catholiques à travailler ensemble pour accueillir les étrangers, pour aider ceux qui sont forcés à fuir à cause de la guerre et de la persécution, et pour défendre les droits des réfugiés et de ceux qui cherchent l’asile.

    Plus que jamais, nous réalisons que notre service commun dans le monde doit s’étendre à la création de Dieu qui souffre de l’exploitation et des conséquences d’une cupidité insatiable. Nous reconnaissons le droit des générations futures à jouir du monde de Dieu dans toutes ses potentialités et dans toute sa beauté. Nous prions pour un changement des cœurs et des esprits qui conduise à prendre soin de la création, avec amour et responsabilité.

    Un dans le Christ

    À cette heureuse occasion, nous exprimons notre gratitude à nos frères et sœurs représentant les diverses Communions et Communautés Chrétiennes Mondiales qui sont présentes et se joignent à nous dans la prière. Tandis que nous renouvelons notre engagement à marcher du conflit vers la communion, nous le faisons en tant que membres du même Corps du Christ, auquel nous sommes incorporés par le baptême. Nous invitons nos partenaires œcuméniques à nous rappeler nos engagements et à nous encourager. Nous leur demandons de continuer de prier pour nous, de cheminer avec nous, pour nous soutenir dans l’observance des engagements enracinés dans la prière que nous formulons aujourd’hui.

    Appel aux Catholiques et aux Luthériens du monde entier

    Nous lançons un appel à toutes les paroisses et à toutes les communautés luthériennes et catholiques pour qu’elles soient audacieuses et créatives, joyeuses et pleines d’espérance dans leur engagement à poursuivre la grande aventure devant nous. Au lieu des conflits du passé, le don de Dieu de l’unité entre nous devrait guider notre coopération et approfondir notre solidarité. En nous rapprochant dans la foi au Christ, en priant ensemble, en nous écoutant les uns les autres, en vivant l’amour du Christ dans nos relations, nous, Catholiques et Luthériens, nous nous ouvrons nous-mêmes à la puissance du Dieu Trinitaire. Enracinés dans le Christ et en témoignant de lui, nous renouvelons notre détermination à être des hérauts fidèles de l’amour sans limite de Dieu envers toute l’humanité.

    Lund, 31 octobre 2016

  • François en Suède sur les pas de Jean-Paul II et de Benoît XVI

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Le voyage en Suède: un chemin de fraternité

    Dans les pas de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI

    Le pape François a invité tous les baptisés à prier pour son voyage en Suède (lundi 31 octobre-mardi 1er novembre 2016) afin qu’il soit une « étape » de « fraternité » sur le chemin de la « pleine communion », à l’occasion de la prière dominicale de l’angélus, place Saint-Pierre, ce 30 octobre 2016, sous le soleil.

    « Ces deux prochains jours j’effectuerai un voyage apostolique en Suède, à l’occasion de la commémoration de la Réforme, qui verra catholiques et luthériens ensemble dans le souvenir et dans la prière. Je vous demande à tous de prier pour que ce voyage soit une nouvelle étape sur le chemin de fraternité vers la pleine communion », a dit le pape Fançois en italien.

    Pour préparer son voyage, le pape François a publié, le 28 octobre 2016, un entretien dans la revue des jésuites italiens, La Civiltà Cattolica: il y évoque notamment ce que les catholiques peuvent apprendre des luthériens. Pour le pape, l’Eglise catholique pourrait apprendre deux choses de la tradition luthérienne : la capacité de « réforme », qui est « fondamentale car l’Eglise est semper reformanda ». Et la proximité avec l’Ecriture : « Luther a fait un grand pas pour mettre la Parole de Dieu dans les mains du peuple ». Il raconte aussi ses premiers contacts avec des luthériens et les amitiés qui se sont nouées.

    Dans les pas de saint Jean-Paul II

    Le voyage du pape François s’inscrit dans la logique des gestes et des paroles de saint Jean-Paul II, notamment l’accord sur la justification, du 31 octobre 1999, signé par le cardinal Joseph Ratzinger. Jean-Paul II a évoqué Martin Luther lors de sa rencontre avec le Conseil de l’Eglise évangélique, à Mayence, le 17 novembre 1980, et notemment le pèlerinage de celui-ci aux tombeaux des Apôtres, à Roome, en 1510-1511: Il cherchait la réponse à certaines de ses interrogations. » « Aujourd’hui, ajoutait Jean-Paul II, Je viens à vous, héritage spirituel de Martin Luther, je viens en pèlerin, pour faire de cette rencontre, dans un monde qu a changé, un signe d’union dans le mystère central de notre foi. »

    Jean-Paul II a ensuite rencontré ensemble, toujours à Mayence, ce même 17 novembre 1980, les représentants des différentes confessions chrétiennes. il y encourageait un « témoignge » et un « service » communs. Il soulignait que l’enjeu de l’unité c’est « que le monde croie » et il affirmait que « tous les pas vers le Médiateur nous obligent et nous encouragent en même temps à oser es pas nécessaires vers tous nos frères et soeurs ».

    Dans le sillage de Benoît XVI

    Ce voyage s’inscrit aussi dans la logique des gestes et des paroles de Benoît XVI, notamment son homélie pour les vêpres oecuméniques en l’église Sainte-Anne de Ratisbonne (Allemagne), le 13 septembre 2006, où il a affirmé que la justification était un thème essentiel de la théologie.

    Il a aussi accompli le voyage audacieux à Erfurt (Allemagne, ex-RDA), dans l’ancien couvent de Augustins, où Luther a étudié et entamé la réflexion qui fut une des origines de la Réforme. Benoît XVI y a prononcé une homélie pour des vêpres oécuméniques également, le 23 septembre 2011, mettant en garde contre la tentation de faire des pas en arrière dans l’unité: « Dans une rencontre œcuménique, nous ne devrions pas seulement déplorer les divisions et les séparations, mais bien remercier Dieu pour tous les éléments d’unité qu’il a conservés pour nous et qu’il nous donne toujours de nouveau. Et cette gratitude doit en même temps être disponibilité à ne pas perdre, dans une époque de tentation et de périls, l’unité ainsi donnée. » Il disait mettre ses pas dans les pas de saint Jean-Paul II et de son voyage, 30 ans plus tôt.

    A son retour, lors de l’audience générale du 28 septembre 2011, Benoît XVI a fait ce bilan oecuménique de son voyage: « J’avais également le désir de donner une grande place à l’œcuménisme durant ce voyage. Dans la terre de Luther et de la Réforme protestante, la prière commune avec ses représentants nous a introduits plus profondément dans le Christ, bien conscients que malgré notre effort commun, la véritable unité est d’abord un don à recevoir du Christ qui prie toujours pour elle. »

  • Oecuménisme et antéchrist

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    Du Père Simon Noël sur son blog :

    Œcuménisme et Antéchrist

    Le grand penseur russe Soloviev, orthodoxe proche du catholicisme, a écrit un Court récit sur l'Antéchrist. 

    Vous pouvez lire un résumé de cette oeuvre en cliquant ici: Court récit sur l'Antéchrist

    Ce récit éclaire particulièrement la situation œcuménique actuelle, car il y a un vrai œcuménisme et il y a un faux œcuménisme. Le Seigneur Jésus a prié pour que tous ses disciples soient un. Le vrai œcuménisme est un effort pour arriver à une pleine unité visible dans la foi au Christ, seul Sauveur du monde, de tous ceux qui croient en lui. Il ne s'agit donc pas d'instaurer une nouvelle religion mais de revenir à la connaissance du Fils de Dieu.

    Un pasteur, avec qui je parlais récemment, me disait son inquiétude de voir son Eglise envisager, par un vote "démocratique", de rendre facultatif le dogme de la Sainte Trinité. Sa même Eglise a récemment accepté le mariage homosexuel. 

    Ainsi donc actuellement nous constatons un double mouvement: celui d'un rapprochement dans la foi entre les chrétiens divisés et celui d'une fuite en avant vers une nouvelle religion humaniste, mondialiste et vide de la foi chrétienne authentique. 

    Est-ce que la venue de l'Antéchrist et de sa nouvelle religion ne pourrait pas favoriser le rassemblement de tous ceux qui croient encore que le Seul Sauveur est Jésus-Christ, Fils de Dieu, fait homme, mort sur la Croix pour nos péchés, ressuscité pour nous donner la vie éternelle et qui reviendra comme juge à la fin des temps? Dans le récit de Soloviev, ces croyants authentiques sont représentés par le pape Pierre, le pasteur protestant Paul et le moine orthodoxe Jean.

    La frontière du schisme traverse maintenant toutes les Eglises à l'intérieur. Elle se cristallise entre autres sur les questions éthiques et anthropologiques. Il ne s'agit pas seulement de la foi au Christ mais aussi de l'acceptation des commandements de Dieu. La doctrine et la morale évangéliques sont au cœur du débat.

    Il nous faut discerner les signes des temps pour être lucides sur les enjeux des débats actuels. Les choses bougent rapidement de plus en plus. Un catholique traditionnel, qui conserve la foi de son enfance, se retrouve plus proche d'un orthodoxe ou d'un protestant évangélique que d'un coreligionnaire adepte d'une nouvelle Eglise, qui renie toute sa Tradition multiséculaire. Il découvre en effet que la foi au Christ qu'on lui a prêchée et qu'il a reçue est fondamentalement la même chez son ami orthodoxe ou protestant évangélique, malgré les divisions historiques qui se sont produites au cours du temps. Tandis qu'il voit une apostasie se profiler par ailleurs, il sent le besoin de se rapprocher de tous ceux qui au fond aiment et servent le même Seigneur, en prenant sa parole au sérieux.

    N'allons-nous pas assister au rassemblement des vrais croyants d'une part et au rassemblement des apostats d'autre part? Dans tout cela la question du nombre en fin de compte importe peu. Mais lorsque nous suivons l'actualité religieuse, le court récit sur l'Antéchrist de Soloviev peut nous donner des points de repères et des critères de discernement qui nous permettront de voir clair et de faire de notre côté les bons choix.

  • La foi de Martin Luther

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    luther.jpgLuther est ce qu’il est, avec ses erreurs, ses excès, sa violence et, comme l’a dit un jour le théologien Benoît XVI, aujourd’hui encore bon nombre de ses thèses tomberaient sous le coup de la censure de l’Eglise. Mais dépassant le contenu des écrits de l'hérésiarque, il a par ailleurs posé son regard sur l’homme et l’a élevé ensuite sur les enjeux de l’œcuménisme contemporain confronté à la grande apostasie présentement à l’oeuvre au sein même du christianisme.

    Alors que le pape François entame aujourd’hui en Suède une visite commémorative du 5eme centenaire de la Réforme protestante, il n’est peut-être pas inutile de se remémorer , à cet égard, les propos que Benoît XVI adressait aux membres du conseil de l’ «Eglise» évangélique allemande réunis à Erfurt le 23 septembre 2011 :

    « Pour moi, en tant qu’Évêque de Rome, c’est un moment d’émotion de vous rencontrer ici, dans l’antique couvent augustinien d’Erfurt. Nous avons entendu précédemment que Luther a étudié ici. Ici, il a célébré sa première messe en 1507. Contre le désir de son père, il ne continua pas ses études de droit, mais il étudia la théologie et se mit en marche vers le sacerdoce dans l’Ordre de saint Augustin. Sur ce chemin, ce n’était pas ceci ou cela qui lui importait. Ce qui l’a animé, c’était la question de Dieu, qui fut la passion profonde et le ressort de sa vie et de son itinéraire tout entier. « Comment puis-je avoir un Dieu miséricordieux ? » Cette question lui pénétrait le cœur et se trouvait derrière chacune de ses recherches théologiques et chaque lutte intérieure. Pour Luther, la théologie n’était pas une question académique, mais la lutte intérieure avec lui-même, et ensuite c’était une lutte par rapport à Dieu et avec Dieu.

    « Comment puis-je avoir un Dieu miséricordieux ? » Que cette question ait été la force motrice de tout son chemin, me touche toujours à nouveau profondément. Qui, en effet, se préoccupe aujourd’hui de cela, même parmi les chrétiens ? Que signifie la question de Dieu dans notre vie ? Dans notre annonce ? La plus grande partie des gens, même des chrétiens, tient aujourd’hui pour acquis que Dieu, en dernière analyse, ne s’occupe plus de nos péchés et de nos vertus. Il sait, en effet, que nous sommes tous que chair. Et si on croit encore en un au-delà et en un jugement de Dieu, alors presque tous nous présupposons en pratique que Dieu doit être généreux, et, qu’à la fin, dans sa miséricorde, il ignorera nos petites fautes. La question ne nous préoccupe plus. Mais nos fautes sont-elles vraiment si petites ? Le monde n’est-il pas dévasté à cause de la corruption des grands, mais aussi à cause de celle des petits, qui pensent seulement à leurs propres intérêts ? N’est-il pas dévasté par le pouvoir des drogues, qui vit du désir de vie et d’argent d’une part, et de l’autre, par l’addiction à la jouissance des personnes qui lui sont adonnées ? N’est-il pas menacé par la disposition croissante à la violence qui se revêt souvent de la religiosité ? La faim et la pauvreté pourraient-elles dévaster autant de parties entières du monde si, en nous, l’amour de Dieu et, à partir de Lui, l’amour pour le prochain, pour les créatures de Dieu, les hommes, étaient plus vivants ? Les questions en ce sens pourraient continuer. Non, le mal n’est pas une bagatelle. Et il ne pourrait être aussi puissant si nous mettions vraiment Dieu au centre de notre vie. La question : quelle est la position de Dieu à mon égard, comment je me situe moi devant Dieu ? - cette question brûlante de Luther doit devenir de nouveau, et certainement sous une forme nouvelle également notre question, non de manière académique mais réellement. Je pense que c’est là le premier appel que nous devrions entendre dans la rencontre avec Martin Luther.

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  • La réforme protestante : une rupture

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau (Philippe Maxence) :

    La Réforme protestante est une rupture : entretien avec Miguel Ayuso

    Ce 31 octobre commencera l’année consacrée au 500e anniversaire de la Réforme protestante. Le 31 octobre 1517, le moine Martin Luther afficha, en effet, ses 95 thèses sur la porte de l’église du château de Wittemberg, en Allemagne. Aujourd’hui, comme l’écrit La Croix, Luther serait considéré chez les catholiques « non seulement comme un réformateur audacieux mais aussi comme un guide spirituel. » C’est un peu vite oublier les conséquences de la Réforme, beaucoup plus profondes qu’on ne l’imagine habituellement. Nous avons abordé cette question avec Miguel Ayuso, président de l’Union internationale des juristes catholiques, professeur de science politique et de droit constitutionnel à l’Université pontificale de Comillas (Madrid), qui a conduit des travaux sur cette question. Nous le remercions vivement de nous avoir accordé cet entretien.

    Dans un très important article publié en France par la revue Catholica, vous vous attachez à expliquer, selon le titre de votre étude, « L’origine protestante de la politique et du droit moderne ». Est-ce une simple extension au domaine politique et juridique du livre de Max Weber sur les origines protestantes du capitalisme ou y a-t-il réellement une spécificité protestante au regard de la politique et du droit ?

    Permettez-moi, pour commencer, de préciser que cette étude publiée dans Catholica, comme d’ailleurs la revue le souligne, est une reprise partielle d’un travail plus étendu qui vient de paraître en espagnol en conclusion d’un ouvrage collectif placé sous ma direction, intitulé Consecuencias político-jurídicas del protestantismo. A los 500 años de Lutero (Conséquences politico-juridiques du protestantisme. À l’occasion des 500 ans de Luther; Marcial Pons, Madrid-Barcelone-Buenos Aires-Sao Paulo, 2016). Ce volume contient les actes des Vèmes Journées hispaniques de droit naturel qui se sont tenues à Mexico en avril dernier.

    Pour entrer dans le vif du sujet, ce que l’on appelle la Réforme protestante a constitué la véritable Révolution religieuse, de telle sorte que furent bouleversés tant la théologie que son présupposé métaphysique et qui, à partir de là, a eu des incidences décisives en philosophie pratique. Mon travail en particulier et, de façon générale, le livre qu’il conclut traitent des conséquences des théories et des options de Luther sur le plan éthique, politique et juridique, c’est-à-dire celui de la philosophie de la praxis. Le poids qu’a représenté le luthérianisme sur celui-ci a été à ce point déterminant qu’il est possible d’affirmer qu’il a marqué une « inflexion » qui a caractérisé toute la modernité. À telle enseigne que l’on pourrait dire que le protestantisme s’est diffusé rapidement plus pour des raisons temporelles que religieuses : en cas contraire, son établissement et sa diffusion ne pourraient s’expliquer.

    Lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau

  • Peter Seewald témoigne de la foi de Benoît XVI

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    Lu sur Terredecompassion.com :

    La foi de Benoit XVI, témoignage de Peter Seewald 

    Le 21 octobre dernier, le biographe de Benoît XVI évoquait ses longs entretiens avec le pape émérite, publiés sous le titre de « Dernières conversations ». Dans le grand amphithéâtre de l'université Catholique du Sacré-Cœur de Milan, il proposait une « promenade dans la vie d'un géant de la pensée, doté d'une simplicité contagieuse ». Extraits de sa conférence.  

    Un approfondissement inatendu 

    « Je pensais qu'après la démission du pape ma carrière de journaliste auprès de Ratzinger finissait là. Au contraire la réalité fut tout autre, puisque mes visites au Vatican et les rencontres avec Benoit XVI se sont intensifiées. Je me suis rendu compte qu'avec ces entretiens je possédais un trésor. J'avais dans les mains un texte historique et il n'était pas juste que le monde ne le connaisse pas. »

    « Benoit XVI ne voulait pas qu'une biographie sorte avant sa mort mais j'ai beaucoup insisté, et le pape émérite l'a permis à une seule condition : que le pape François accepte. »

    « Je me suis rendu compte combien s'était répandue une fausse image de Ratzinger et de son pontificat. Et que cela allait contre la vérité historique. En effet, il a été dit que le choix de l'élection du pape était une erreur et que du coup sa démission le confirmait. »

    Pour Seewald la thèse n'est pas seulement fausse, elle est aussi dangereuse car elle nous empêche de nous ouvrir à son message. Selon le journaliste, Benoit XVI est un géant de la pensée, non content d'une œuvre théologique qui aurait déjà suffi à marquer l'histoire, son pontificat a eu un très grand succès, si l'on en juge ne serait-ce que par le tirage astronomique de ses encycliques.

    Une foi poétique et musicale 

    « C'est un livre très personnel, explique Seewald, dans ce livre je n'ai pas voulu parler du magnifique théologien, ni du grand intellectuel, cela je l'ai fait dans mes autres livres, ici j'ai voulu m'intéresser à cette personnalité si charismatique, qui par exemple est prête à faire des choses que personne n'a jamais faites. J'ai aussi voulu montrer combien cette personne est humble. Comme en témoigne le fait qu'il n'a jamais vu sa vie comme une carrière mais plutôt comme un chemin. »

    « Sa foi, explique le journaliste, est extrêmement belle, poétique et musicale, Il y a une musique dans sa manière de parler. Benoit XVI possède une capacité de compositeur impressionnante. Ses paroles n'arrivent pas seulement à la tête mais aussi au cœur ».

    « C'est dommage que vous n'ayez pas eu la chance comme moi de le rencontrer tant de fois et de voir de près la sainteté qui s'exprime de manière si simple et contagieuse. Avec lui on rit beaucoup. Sur toute chose il a beaucoup d'humour. »

    La foi d'un enfant

    « En rencontrant le pape émérite on a l'impression d'avoir devant nous un homme qui vit déjà dans l'autre monde. Quand récemment je lui ai demandé s'il était content de fêter ses 90 ans, il m'a répondu : "Oh non, je n'espère pas !" »

    « Ce livre est une promenade dans la vie d'une personne qui n'a pas de précédent et qui est totalement accomplie dans la Foi » conclut le journaliste. Pour lui, « Benoit XVI est le catholicisme à l'état pur ! »

    « Qui lit ce livre se trouve immergé dans la joie et la paix » observe don Stefano Alberto, modérateur de la soirée. Seewald répond : «  A la fin de sa vie il reste le grand penseur et un grand maitre, mais il a la foi d'un enfant ».

    « Aujourd'hui, alors que nous vivons une période historique particulièrement obscure dans laquelle nous ne savons pas où nous allons, nous pouvons nous agripper à ce livre. Benoit XVI est la pierre sur laquelle nous pouvons construire l'Eglise du futur ».

    Source : Luca Fiore, La fede Bella di Benedetto, tracce.it, 21/10/2016

    Traduit de l'italien par Guénaëlle Rondot

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  • Madrid : béatification de quatre bénédictins martyrs

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Espagne: béatification de quatre bénédictins, martyrs

    Prier pour les chrétiens persécutés aujourd’hui dans le monde

    Le pape François appelle à prier pour les chrétiens persécutés aujourd’hui dans le monde, en évoquant la béatification, à Madrid (Espagne), samedi 29 octobre 2016, de quatre prêtres et moines bénédictins martyrs « durant la persécution contre l’Eglise », dans les années 30 du siècle passé: José Antón Gómez, Antolín Pablos Villanueva, Juan Rafael Mariano Alcocer Martínez et Luis Vidaurrázaga Gonzáles.

    Le pape les a nommés expressément tous les quatre après la prière de l’angélus de ce dimanche 30 octobre 2016, place Saint-Pierre, puis il a ajouté: « Louons le Seigneur et confions à leur intercession les frères et soeurs qui, aujourd’hui encore, hélas, sontpersécutés pour leur foi dans le Christ dans différentes régions du monde. »

    Les chrétiens persécutés aujourd’hui ont été aussi au coeur de l’homélie de l’envoyé du pape François pour cette béatification, le cardinal italien Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui a présidé la célébration.

    Il a évoqué le père Jacques Hamel, assassiné pendant la messe le 26 juillet dernier, et dont la cause de béatification, comme martyr justement, a été ouverte par l’archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun, avec une dispense du délai de 5 ans, accordée par le pape François.

    Il citait ces paroles du père Hamel, dans son homélie pour la Toussaint 2015, après la canonisation des époux Martin, le 18 octobre précédent: « La sainteté est un don de Dieu. C’est lui qui nous rend saints. N’ayons pas peur de la sainteté ! »

    Ces bénédictins, a commenté le cardinal Amato, « ont été fusillés dans leur patrie de sang froid, non parce qu’ils étaient des malfaiteurs, mais parce qu’il étaient prêtres. » « A cette époque, il y eut des ténèbres sur la terre. Un ennemi de Dieu a baigné de sang cette terre bénie pour un bref moment », a-t-il déploré.

    Pourquoi alors, rouvrir cette page de l’histoire? « Parce que l’Eglise désire conserver la mémoire des justes, pas de l’injustice dont ils ont souffert », a répondu le cardinal Amato, la mémoire d’une « foule immense de fidèles espagnols qui ont sacrifié leur vie pour empêcher la déchristianisation de l’Espagne ».

    Plus encore, a-t-il ajouté, l’Eglise veut appeler  « croyants et non-croyants à ne jamais répéter cette histoire d’horreur et de mort, et à créer aujourd’hui des gestes de vie et de rencontre, d’accueil et de compréhension, à l’exemple de ces martyrs », elle invite chacun à « la mansuétude, à la fraternité, et à la joie ».

    La messe de canonisation a été concélébrée par l’archevêque de Madrid, Mgr Carlos Osoro, le cardinal archevêque émérite, Antonio María Rouco, l’évêque auxiliaire, Mgr Juan Antonio Martínez Camino, SJ, entourés des archevêques de Burgos, Tarragone, Bilbao, Alcalá de Henares et de l’évêque bénédictin argentin Mgr Martín de Elizalde, du nonce en Espagne, Mgr Renzo Fratini, et de nombreux abbés et prieurs bénédictins d’Espagne et de France.

    Notons que pour la béatification d’un « martyr » l’Eglise ne demande pas de « miracle » ultérieur: leur fidélité face à la menace de mort n’en est-il pas un? Mais il en faudra un, authentifié comme dû à leur intercession, pour leur éventuelle canonisation.

    Avec Rocio Lancho Garcia 

  • Quel chrétien, ce Zachée !

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 19, 1-10) pour le 31e dimanche du temps ordinaire (archive 3 novembre 2013).

    http://www.delamoureneclats.fr

    Évangile : Zachée : la conversion d’un riche (Luc 19, 1-10)

    Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»

  • Le pape en Suède : à la demande des catholiques, il ajoute la célébration d’une messe à son programme.

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    Lu sur le site de Radio Vatican :

    anniversaire réforme.jpg«  (RV) À l’approche de son prochain voyage en Suède, le Pape François s’est confié au père Antonio Spadaro sj, directeur de la revue jésuite Civiltà cattolica, et à son confrère suédois Ulf Johnsson, de la revue culturelle suédoise Signum. Le Saint-Père y évoque, entre autres, ses attentes sur ce voyage, son rapport au luthéranisme, sa conception du dialogue œcuménique, et des diverses formes qu’il peut prendre.

    La parole-clé de ce voyage est «rapprochement». François veut insister sur le «témoignage œcuménique». «Marcher ensemble, ne pas rester enfermés dans des perspectives rigides, car celles-ci ne portent en elles aucune possibilité de réforme». L’idée de réforme justement : selon le Pape, c’est une chose que l’Église catholique peut apprendre de la tradition luthérienne, avec les Écritures. Le «processus de réforme» est fondamental, pour le Pape qui rappelle que l’Église est «semper reformanda», toujours à réformer.

    Interrogé sur les meilleurs moyens de promouvoir l’unité des chrétiens, François affirme que le débat théologique doit continuer, malgré les difficultés. C’est un chemin qu’il faut nécessairement parcourir, et qui donne de vrais résultats. Et le Pape de citer en exemple la Déclaration commune sur la Justification, signée entre catholiques et luthériens en 1999.

    Mais François insiste surtout sur la prière commune et les œuvres de miséricorde. Travailler ensemble au service des pauvres, des malades, des prisonniers est une forme efficace de dialogue, observe-t-il, avant de rappeler encore l’importance de l’œcuménisme du sang. L’œcuménisme est donc sans conteste le fil-conducteur de ce voyage en Suède, l’un des pays les plus sécularisés d’Europe, mais où s’épanouit pourtant une petite communauté catholique, remarquable par son cosmopolitisme et son dynamisme. C’est également envers cette communauté que le Pape effectuera un geste pastoral de rapprochement, en célébrant la messe de la Toussaint, dans la matinée du 1er novembre, au stade de Malmö.

    Cette messe n'était pas prévue dans le programme à l'origine, compte tenu de la visée essentiellement œcuménique de ce voyage, mais le Pape a modifié son agenda en réponse à une demande très forte de la part des catholiques locaux. Ce sera la première fois, depuis le début de son pontificat, que le Pape François célèbre la Toussaint hors de Rome. »

    Ref. Le Pape s'exprime dans "La Civiltà Cattolica" sur les enjeux de son voyage en Suède

     JPSC