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Foi - Page 614

  • Oecuménisme et antéchrist

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    Du Père Simon Noël sur son blog :

    Œcuménisme et Antéchrist

    Le grand penseur russe Soloviev, orthodoxe proche du catholicisme, a écrit un Court récit sur l'Antéchrist. 

    Vous pouvez lire un résumé de cette oeuvre en cliquant ici: Court récit sur l'Antéchrist

    Ce récit éclaire particulièrement la situation œcuménique actuelle, car il y a un vrai œcuménisme et il y a un faux œcuménisme. Le Seigneur Jésus a prié pour que tous ses disciples soient un. Le vrai œcuménisme est un effort pour arriver à une pleine unité visible dans la foi au Christ, seul Sauveur du monde, de tous ceux qui croient en lui. Il ne s'agit donc pas d'instaurer une nouvelle religion mais de revenir à la connaissance du Fils de Dieu.

    Un pasteur, avec qui je parlais récemment, me disait son inquiétude de voir son Eglise envisager, par un vote "démocratique", de rendre facultatif le dogme de la Sainte Trinité. Sa même Eglise a récemment accepté le mariage homosexuel. 

    Ainsi donc actuellement nous constatons un double mouvement: celui d'un rapprochement dans la foi entre les chrétiens divisés et celui d'une fuite en avant vers une nouvelle religion humaniste, mondialiste et vide de la foi chrétienne authentique. 

    Est-ce que la venue de l'Antéchrist et de sa nouvelle religion ne pourrait pas favoriser le rassemblement de tous ceux qui croient encore que le Seul Sauveur est Jésus-Christ, Fils de Dieu, fait homme, mort sur la Croix pour nos péchés, ressuscité pour nous donner la vie éternelle et qui reviendra comme juge à la fin des temps? Dans le récit de Soloviev, ces croyants authentiques sont représentés par le pape Pierre, le pasteur protestant Paul et le moine orthodoxe Jean.

    La frontière du schisme traverse maintenant toutes les Eglises à l'intérieur. Elle se cristallise entre autres sur les questions éthiques et anthropologiques. Il ne s'agit pas seulement de la foi au Christ mais aussi de l'acceptation des commandements de Dieu. La doctrine et la morale évangéliques sont au cœur du débat.

    Il nous faut discerner les signes des temps pour être lucides sur les enjeux des débats actuels. Les choses bougent rapidement de plus en plus. Un catholique traditionnel, qui conserve la foi de son enfance, se retrouve plus proche d'un orthodoxe ou d'un protestant évangélique que d'un coreligionnaire adepte d'une nouvelle Eglise, qui renie toute sa Tradition multiséculaire. Il découvre en effet que la foi au Christ qu'on lui a prêchée et qu'il a reçue est fondamentalement la même chez son ami orthodoxe ou protestant évangélique, malgré les divisions historiques qui se sont produites au cours du temps. Tandis qu'il voit une apostasie se profiler par ailleurs, il sent le besoin de se rapprocher de tous ceux qui au fond aiment et servent le même Seigneur, en prenant sa parole au sérieux.

    N'allons-nous pas assister au rassemblement des vrais croyants d'une part et au rassemblement des apostats d'autre part? Dans tout cela la question du nombre en fin de compte importe peu. Mais lorsque nous suivons l'actualité religieuse, le court récit sur l'Antéchrist de Soloviev peut nous donner des points de repères et des critères de discernement qui nous permettront de voir clair et de faire de notre côté les bons choix.

  • La foi de Martin Luther

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    luther.jpgLuther est ce qu’il est, avec ses erreurs, ses excès, sa violence et, comme l’a dit un jour le théologien Benoît XVI, aujourd’hui encore bon nombre de ses thèses tomberaient sous le coup de la censure de l’Eglise. Mais dépassant le contenu des écrits de l'hérésiarque, il a par ailleurs posé son regard sur l’homme et l’a élevé ensuite sur les enjeux de l’œcuménisme contemporain confronté à la grande apostasie présentement à l’oeuvre au sein même du christianisme.

    Alors que le pape François entame aujourd’hui en Suède une visite commémorative du 5eme centenaire de la Réforme protestante, il n’est peut-être pas inutile de se remémorer , à cet égard, les propos que Benoît XVI adressait aux membres du conseil de l’ «Eglise» évangélique allemande réunis à Erfurt le 23 septembre 2011 :

    « Pour moi, en tant qu’Évêque de Rome, c’est un moment d’émotion de vous rencontrer ici, dans l’antique couvent augustinien d’Erfurt. Nous avons entendu précédemment que Luther a étudié ici. Ici, il a célébré sa première messe en 1507. Contre le désir de son père, il ne continua pas ses études de droit, mais il étudia la théologie et se mit en marche vers le sacerdoce dans l’Ordre de saint Augustin. Sur ce chemin, ce n’était pas ceci ou cela qui lui importait. Ce qui l’a animé, c’était la question de Dieu, qui fut la passion profonde et le ressort de sa vie et de son itinéraire tout entier. « Comment puis-je avoir un Dieu miséricordieux ? » Cette question lui pénétrait le cœur et se trouvait derrière chacune de ses recherches théologiques et chaque lutte intérieure. Pour Luther, la théologie n’était pas une question académique, mais la lutte intérieure avec lui-même, et ensuite c’était une lutte par rapport à Dieu et avec Dieu.

    « Comment puis-je avoir un Dieu miséricordieux ? » Que cette question ait été la force motrice de tout son chemin, me touche toujours à nouveau profondément. Qui, en effet, se préoccupe aujourd’hui de cela, même parmi les chrétiens ? Que signifie la question de Dieu dans notre vie ? Dans notre annonce ? La plus grande partie des gens, même des chrétiens, tient aujourd’hui pour acquis que Dieu, en dernière analyse, ne s’occupe plus de nos péchés et de nos vertus. Il sait, en effet, que nous sommes tous que chair. Et si on croit encore en un au-delà et en un jugement de Dieu, alors presque tous nous présupposons en pratique que Dieu doit être généreux, et, qu’à la fin, dans sa miséricorde, il ignorera nos petites fautes. La question ne nous préoccupe plus. Mais nos fautes sont-elles vraiment si petites ? Le monde n’est-il pas dévasté à cause de la corruption des grands, mais aussi à cause de celle des petits, qui pensent seulement à leurs propres intérêts ? N’est-il pas dévasté par le pouvoir des drogues, qui vit du désir de vie et d’argent d’une part, et de l’autre, par l’addiction à la jouissance des personnes qui lui sont adonnées ? N’est-il pas menacé par la disposition croissante à la violence qui se revêt souvent de la religiosité ? La faim et la pauvreté pourraient-elles dévaster autant de parties entières du monde si, en nous, l’amour de Dieu et, à partir de Lui, l’amour pour le prochain, pour les créatures de Dieu, les hommes, étaient plus vivants ? Les questions en ce sens pourraient continuer. Non, le mal n’est pas une bagatelle. Et il ne pourrait être aussi puissant si nous mettions vraiment Dieu au centre de notre vie. La question : quelle est la position de Dieu à mon égard, comment je me situe moi devant Dieu ? - cette question brûlante de Luther doit devenir de nouveau, et certainement sous une forme nouvelle également notre question, non de manière académique mais réellement. Je pense que c’est là le premier appel que nous devrions entendre dans la rencontre avec Martin Luther.

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  • La réforme protestante : une rupture

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau (Philippe Maxence) :

    La Réforme protestante est une rupture : entretien avec Miguel Ayuso

    Ce 31 octobre commencera l’année consacrée au 500e anniversaire de la Réforme protestante. Le 31 octobre 1517, le moine Martin Luther afficha, en effet, ses 95 thèses sur la porte de l’église du château de Wittemberg, en Allemagne. Aujourd’hui, comme l’écrit La Croix, Luther serait considéré chez les catholiques « non seulement comme un réformateur audacieux mais aussi comme un guide spirituel. » C’est un peu vite oublier les conséquences de la Réforme, beaucoup plus profondes qu’on ne l’imagine habituellement. Nous avons abordé cette question avec Miguel Ayuso, président de l’Union internationale des juristes catholiques, professeur de science politique et de droit constitutionnel à l’Université pontificale de Comillas (Madrid), qui a conduit des travaux sur cette question. Nous le remercions vivement de nous avoir accordé cet entretien.

    Dans un très important article publié en France par la revue Catholica, vous vous attachez à expliquer, selon le titre de votre étude, « L’origine protestante de la politique et du droit moderne ». Est-ce une simple extension au domaine politique et juridique du livre de Max Weber sur les origines protestantes du capitalisme ou y a-t-il réellement une spécificité protestante au regard de la politique et du droit ?

    Permettez-moi, pour commencer, de préciser que cette étude publiée dans Catholica, comme d’ailleurs la revue le souligne, est une reprise partielle d’un travail plus étendu qui vient de paraître en espagnol en conclusion d’un ouvrage collectif placé sous ma direction, intitulé Consecuencias político-jurídicas del protestantismo. A los 500 años de Lutero (Conséquences politico-juridiques du protestantisme. À l’occasion des 500 ans de Luther; Marcial Pons, Madrid-Barcelone-Buenos Aires-Sao Paulo, 2016). Ce volume contient les actes des Vèmes Journées hispaniques de droit naturel qui se sont tenues à Mexico en avril dernier.

    Pour entrer dans le vif du sujet, ce que l’on appelle la Réforme protestante a constitué la véritable Révolution religieuse, de telle sorte que furent bouleversés tant la théologie que son présupposé métaphysique et qui, à partir de là, a eu des incidences décisives en philosophie pratique. Mon travail en particulier et, de façon générale, le livre qu’il conclut traitent des conséquences des théories et des options de Luther sur le plan éthique, politique et juridique, c’est-à-dire celui de la philosophie de la praxis. Le poids qu’a représenté le luthérianisme sur celui-ci a été à ce point déterminant qu’il est possible d’affirmer qu’il a marqué une « inflexion » qui a caractérisé toute la modernité. À telle enseigne que l’on pourrait dire que le protestantisme s’est diffusé rapidement plus pour des raisons temporelles que religieuses : en cas contraire, son établissement et sa diffusion ne pourraient s’expliquer.

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  • Peter Seewald témoigne de la foi de Benoît XVI

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    Lu sur Terredecompassion.com :

    La foi de Benoit XVI, témoignage de Peter Seewald 

    Le 21 octobre dernier, le biographe de Benoît XVI évoquait ses longs entretiens avec le pape émérite, publiés sous le titre de « Dernières conversations ». Dans le grand amphithéâtre de l'université Catholique du Sacré-Cœur de Milan, il proposait une « promenade dans la vie d'un géant de la pensée, doté d'une simplicité contagieuse ». Extraits de sa conférence.  

    Un approfondissement inatendu 

    « Je pensais qu'après la démission du pape ma carrière de journaliste auprès de Ratzinger finissait là. Au contraire la réalité fut tout autre, puisque mes visites au Vatican et les rencontres avec Benoit XVI se sont intensifiées. Je me suis rendu compte qu'avec ces entretiens je possédais un trésor. J'avais dans les mains un texte historique et il n'était pas juste que le monde ne le connaisse pas. »

    « Benoit XVI ne voulait pas qu'une biographie sorte avant sa mort mais j'ai beaucoup insisté, et le pape émérite l'a permis à une seule condition : que le pape François accepte. »

    « Je me suis rendu compte combien s'était répandue une fausse image de Ratzinger et de son pontificat. Et que cela allait contre la vérité historique. En effet, il a été dit que le choix de l'élection du pape était une erreur et que du coup sa démission le confirmait. »

    Pour Seewald la thèse n'est pas seulement fausse, elle est aussi dangereuse car elle nous empêche de nous ouvrir à son message. Selon le journaliste, Benoit XVI est un géant de la pensée, non content d'une œuvre théologique qui aurait déjà suffi à marquer l'histoire, son pontificat a eu un très grand succès, si l'on en juge ne serait-ce que par le tirage astronomique de ses encycliques.

    Une foi poétique et musicale 

    « C'est un livre très personnel, explique Seewald, dans ce livre je n'ai pas voulu parler du magnifique théologien, ni du grand intellectuel, cela je l'ai fait dans mes autres livres, ici j'ai voulu m'intéresser à cette personnalité si charismatique, qui par exemple est prête à faire des choses que personne n'a jamais faites. J'ai aussi voulu montrer combien cette personne est humble. Comme en témoigne le fait qu'il n'a jamais vu sa vie comme une carrière mais plutôt comme un chemin. »

    « Sa foi, explique le journaliste, est extrêmement belle, poétique et musicale, Il y a une musique dans sa manière de parler. Benoit XVI possède une capacité de compositeur impressionnante. Ses paroles n'arrivent pas seulement à la tête mais aussi au cœur ».

    « C'est dommage que vous n'ayez pas eu la chance comme moi de le rencontrer tant de fois et de voir de près la sainteté qui s'exprime de manière si simple et contagieuse. Avec lui on rit beaucoup. Sur toute chose il a beaucoup d'humour. »

    La foi d'un enfant

    « En rencontrant le pape émérite on a l'impression d'avoir devant nous un homme qui vit déjà dans l'autre monde. Quand récemment je lui ai demandé s'il était content de fêter ses 90 ans, il m'a répondu : "Oh non, je n'espère pas !" »

    « Ce livre est une promenade dans la vie d'une personne qui n'a pas de précédent et qui est totalement accomplie dans la Foi » conclut le journaliste. Pour lui, « Benoit XVI est le catholicisme à l'état pur ! »

    « Qui lit ce livre se trouve immergé dans la joie et la paix » observe don Stefano Alberto, modérateur de la soirée. Seewald répond : «  A la fin de sa vie il reste le grand penseur et un grand maitre, mais il a la foi d'un enfant ».

    « Aujourd'hui, alors que nous vivons une période historique particulièrement obscure dans laquelle nous ne savons pas où nous allons, nous pouvons nous agripper à ce livre. Benoit XVI est la pierre sur laquelle nous pouvons construire l'Eglise du futur ».

    Source : Luca Fiore, La fede Bella di Benedetto, tracce.it, 21/10/2016

    Traduit de l'italien par Guénaëlle Rondot

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  • Madrid : béatification de quatre bénédictins martyrs

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    De zenit.org (Anita Bourdin) :

    Espagne: béatification de quatre bénédictins, martyrs

    Prier pour les chrétiens persécutés aujourd’hui dans le monde

    Le pape François appelle à prier pour les chrétiens persécutés aujourd’hui dans le monde, en évoquant la béatification, à Madrid (Espagne), samedi 29 octobre 2016, de quatre prêtres et moines bénédictins martyrs « durant la persécution contre l’Eglise », dans les années 30 du siècle passé: José Antón Gómez, Antolín Pablos Villanueva, Juan Rafael Mariano Alcocer Martínez et Luis Vidaurrázaga Gonzáles.

    Le pape les a nommés expressément tous les quatre après la prière de l’angélus de ce dimanche 30 octobre 2016, place Saint-Pierre, puis il a ajouté: « Louons le Seigneur et confions à leur intercession les frères et soeurs qui, aujourd’hui encore, hélas, sontpersécutés pour leur foi dans le Christ dans différentes régions du monde. »

    Les chrétiens persécutés aujourd’hui ont été aussi au coeur de l’homélie de l’envoyé du pape François pour cette béatification, le cardinal italien Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, qui a présidé la célébration.

    Il a évoqué le père Jacques Hamel, assassiné pendant la messe le 26 juillet dernier, et dont la cause de béatification, comme martyr justement, a été ouverte par l’archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun, avec une dispense du délai de 5 ans, accordée par le pape François.

    Il citait ces paroles du père Hamel, dans son homélie pour la Toussaint 2015, après la canonisation des époux Martin, le 18 octobre précédent: « La sainteté est un don de Dieu. C’est lui qui nous rend saints. N’ayons pas peur de la sainteté ! »

    Ces bénédictins, a commenté le cardinal Amato, « ont été fusillés dans leur patrie de sang froid, non parce qu’ils étaient des malfaiteurs, mais parce qu’il étaient prêtres. » « A cette époque, il y eut des ténèbres sur la terre. Un ennemi de Dieu a baigné de sang cette terre bénie pour un bref moment », a-t-il déploré.

    Pourquoi alors, rouvrir cette page de l’histoire? « Parce que l’Eglise désire conserver la mémoire des justes, pas de l’injustice dont ils ont souffert », a répondu le cardinal Amato, la mémoire d’une « foule immense de fidèles espagnols qui ont sacrifié leur vie pour empêcher la déchristianisation de l’Espagne ».

    Plus encore, a-t-il ajouté, l’Eglise veut appeler  « croyants et non-croyants à ne jamais répéter cette histoire d’horreur et de mort, et à créer aujourd’hui des gestes de vie et de rencontre, d’accueil et de compréhension, à l’exemple de ces martyrs », elle invite chacun à « la mansuétude, à la fraternité, et à la joie ».

    La messe de canonisation a été concélébrée par l’archevêque de Madrid, Mgr Carlos Osoro, le cardinal archevêque émérite, Antonio María Rouco, l’évêque auxiliaire, Mgr Juan Antonio Martínez Camino, SJ, entourés des archevêques de Burgos, Tarragone, Bilbao, Alcalá de Henares et de l’évêque bénédictin argentin Mgr Martín de Elizalde, du nonce en Espagne, Mgr Renzo Fratini, et de nombreux abbés et prieurs bénédictins d’Espagne et de France.

    Notons que pour la béatification d’un « martyr » l’Eglise ne demande pas de « miracle » ultérieur: leur fidélité face à la menace de mort n’en est-il pas un? Mais il en faudra un, authentifié comme dû à leur intercession, pour leur éventuelle canonisation.

    Avec Rocio Lancho Garcia 

  • Quel chrétien, ce Zachée !

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    Prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Lc 19, 1-10) pour le 31e dimanche du temps ordinaire (archive 3 novembre 2013).

    http://www.delamoureneclats.fr

    Évangile : Zachée : la conversion d’un riche (Luc 19, 1-10)

    Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.»

  • Le pape en Suède : à la demande des catholiques, il ajoute la célébration d’une messe à son programme.

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    Lu sur le site de Radio Vatican :

    anniversaire réforme.jpg«  (RV) À l’approche de son prochain voyage en Suède, le Pape François s’est confié au père Antonio Spadaro sj, directeur de la revue jésuite Civiltà cattolica, et à son confrère suédois Ulf Johnsson, de la revue culturelle suédoise Signum. Le Saint-Père y évoque, entre autres, ses attentes sur ce voyage, son rapport au luthéranisme, sa conception du dialogue œcuménique, et des diverses formes qu’il peut prendre.

    La parole-clé de ce voyage est «rapprochement». François veut insister sur le «témoignage œcuménique». «Marcher ensemble, ne pas rester enfermés dans des perspectives rigides, car celles-ci ne portent en elles aucune possibilité de réforme». L’idée de réforme justement : selon le Pape, c’est une chose que l’Église catholique peut apprendre de la tradition luthérienne, avec les Écritures. Le «processus de réforme» est fondamental, pour le Pape qui rappelle que l’Église est «semper reformanda», toujours à réformer.

    Interrogé sur les meilleurs moyens de promouvoir l’unité des chrétiens, François affirme que le débat théologique doit continuer, malgré les difficultés. C’est un chemin qu’il faut nécessairement parcourir, et qui donne de vrais résultats. Et le Pape de citer en exemple la Déclaration commune sur la Justification, signée entre catholiques et luthériens en 1999.

    Mais François insiste surtout sur la prière commune et les œuvres de miséricorde. Travailler ensemble au service des pauvres, des malades, des prisonniers est une forme efficace de dialogue, observe-t-il, avant de rappeler encore l’importance de l’œcuménisme du sang. L’œcuménisme est donc sans conteste le fil-conducteur de ce voyage en Suède, l’un des pays les plus sécularisés d’Europe, mais où s’épanouit pourtant une petite communauté catholique, remarquable par son cosmopolitisme et son dynamisme. C’est également envers cette communauté que le Pape effectuera un geste pastoral de rapprochement, en célébrant la messe de la Toussaint, dans la matinée du 1er novembre, au stade de Malmö.

    Cette messe n'était pas prévue dans le programme à l'origine, compte tenu de la visée essentiellement œcuménique de ce voyage, mais le Pape a modifié son agenda en réponse à une demande très forte de la part des catholiques locaux. Ce sera la première fois, depuis le début de son pontificat, que le Pape François célèbre la Toussaint hors de Rome. »

    Ref. Le Pape s'exprime dans "La Civiltà Cattolica" sur les enjeux de son voyage en Suède

     JPSC

  • Namur : la paroisse orthodoxe roumaine a créé un site internet dédié à la prière continuelle

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    Lu sur orthodoxie.com :

    La paroisse orthodoxe roumaine de Namur a créé un site internet dédié à la prière continuelle

    Un site dédié à la prière continuelle a été créé par le père Ciprian Gradinaru, recteur de la paroisse orthodoxe roumaine de Tous-les-Saints à Vedrin (Belgique). Le site donne des indications sur la « la veillée de la prière», à savoir une chaîne de prière de toute la nuit que le père Ciprian a proposée « à ses fils spirituels pour les aider dans leurs efforts de s’approcher du Christ et les uns des autres ». Cette « chaîne de prière » est inspirée d’exemples historiques comme celui du monastère des « acémètes » (« ceux qui ne dorment jamais », en grec) à Constantinople, où des groupes de moines se succédaient à l’église de telle façon que la prière n’y cessait jamais ou encore, plus récemment, des détenus des prisons communistes en Roumanie, qui se « relayaient » dans la prière : lorsque le dernier de la chambrée finissait la prière, il tapait dans le mur de la cellule voisine jusqu’à ce qu’on lui réponde et confirme que la prière était reprise par l’autre cellule. Guidé notamment par ces exemples, le père Ciprian a constitué auprès de ses paroissiens qui le souhaitaient des « chaînes de prière ». « Concrètement, en commençant de 22 heures jusqu’à 7 heures du matin, une heure à la fois, un membre de la communauté à tour de rôle, prie pendant une heure (bien entendu, chacun chez soi) de la façon qu’il le souhaite, particulièrement avec la prière de Jésus, les psaumes, les prières de l’Église ou celles de son propre cœur. Il prie pour lui-même, sa famille en Christ, pour ceux dont il sait qu’ils souffrent de manière grave ou chronique, etc. Lorsque l’un finit son heure de prière et va dormir, un autre se réveille et veille à ce que la prière ne s’éteigne pas, que la chaîne de la prière ne s’interrompe pas » est-il mentionné sur le site. Toujours selon le site, disponible en roumain, français et anglais, « cette initiative de prière a déjà commencé à porter ses fruits dans de nombreux endroits en Roumanie et à l’étranger, avec la bénédiction de nos pères spirituels et de plusieurs évêques ».

    Source

  • Ce week-end : grand rassemblement des routiers scouts d'Europe à Vézelay

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    http://vezelay.scouts-europe.org/

  • Les disciples, tous, bien que différents, coexistaient, surmontant les difficultés...

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    Evangile au Quotidien proposait ce matin ce texte de Benoît XVI en commentaire du jour pour la fête des saints Simon et Jude :

    L'unité des Douze, l'unité de l'Église

          Nous considérons ensemble les apôtres Simon le Cananéen et Jude (Thaddée) — qu'il ne faut pas confondre avec Judas Iscariote — non seulement parce que dans les listes des Douze ils sont toujours cités l'un à côté de l'autre (cf. Mt 10,4; Mc 3,18; Lc 6,15; Ac 1,13) mais aussi parce que les renseignements les concernant ne sont pas nombreux, à part le fait que le canon du Nouveau Testament conserve une lettre attribuée à Jude.

          Simon reçoit une épithète qui varie dans les quatre listes : tandis que Matthieu et Marc le qualifient de « Cananéen », Luc au contraire l'appelle « zélote ». En réalité, les deux qualificatifs sont équivalents, car ils signifient la même chose. En hébreu, en effet, le verbe « kana » veut dire « être jaloux, passionné »... Il est donc bien possible que ce Simon, s'il n'appartient pas proprement au mouvement nationaliste des zélotes, ait été au moins caractérisé par un zèle ardent pour l'identité juive, donc pour Dieu, pour son peuple et pour la loi divine. S'il en est bien ainsi, Simon se situe aux antipodes de Matthieu qui, au contraire, en tant que publicain, exerçait une activité considérée comme totalement impure. Un signe évident que Jésus appelle ses disciples et collaborateurs dans les couches sociales et religieuses les plus diverses, sans aucun a priori. Ce qui l'intéresse, ce sont les personnes et non les catégories sociales ou les étiquettes !

          Et ce qui est beau, c'est que dans le groupe de ses disciples, tous, bien que différents, coexistaient, surmontant les difficultés que l'on peut imaginer : c'était Jésus lui-même qui était, en effet, la raison de leur cohésion dans laquelle tous se retrouvaient unis. Cela constitue clairement une leçon pour nous, souvent enclins à souligner les différences et peut-être les oppositions, oubliant que, en Jésus Christ, nous est donnée la force pour concilier nos conflits. Gardons aussi à l'esprit que le groupe des Douze est la préfiguration de l'Église, en laquelle doivent trouver place tous les charismes, tous les peuples et races, toutes les qualités humaines, qui trouvent leur composition et leur unité dans la communion avec Jésus.

    Audience générale du 11/10/2006 (trad. DC 2368, p. 1003 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

  • Le sort peu enviable des chrétiens en Inde

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    Des propos recueillis par Laurence Desjoyaux sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    En Inde, les chrétiens victimes de violences larvées et de discriminations

    De passage à Paris à l’invitation de l’AED (Aide à l'Église en détresse), Mgr Sarat Chandra Nayak, évêque de Berhampur, dans l’État de l’Orissa (Inde), dénonce les discriminations dont sont victimes les catholiques de son diocèse.

    En 2008, les violences contre les chrétiens ont fait une centaine de morts et surtout des milliers de déplacés dans la région de l’Orissa où se trouve votre diocèse. Quelle est la situation aujourd’hui ?

    Mon diocèse n’a pas été le plus touché par cette vague de violence dans la région de l’Orissa, et pourtant, quatre personnes ont été tuées et environ 400 maisons ont été détruites. Les fondamentalistes hindous du groupe paramilitaire RSS qui sont responsables de ces exactions n’ont pas été jugés. Dans la paroisse de Muniguda, l’église et le presbytère ont été détruit et une vidéo a même circulé montrant un homme en train de démolir la croix, mais aucune suite n’a été donnée à cet acte. Les chrétiens ont été obligés de fuir, ils ont vécu pendant des mois dans des camps, mais ils n’ont pas renoncé à leur foi. Depuis 2008, nous n’avons heureusement pas été victimes d’un tel déchaînement de violence car les fondamentalistes ont compris que cela attirait l’attention internationale et obligeait le gouvernement à agir. Nous faisons face à une violence plus subtile et plus diffuse. Ils ont changé de technique, ils mènent des attaques individuelles puis disent que ce n’est pas eux.

    Au-delà de cette violence larvée, vos fidèles sont victimes de discriminations…

    Dans mon diocèse, il y a 120.000 chrétiens et parmi eux 70.000 catholiques. Tous sont des Dalits, ils appartiennent à la plus basse caste en Inde. Ils sont particulièrement pauvres, vivants principalement dans des zones de montagne. Je dois parfois marcher plus de deux heures pour aller leur rendre visite. Le processus de développement y est très lent. Depuis la Constitution de 1950, les Dalits sont particulièrement soutenus par le gouvernement en raison de leur plus grande pauvreté. Mais voilà, les Dalits chrétiens et musulmans ont été exclus de cet article de la Constitution par une clause spéciale. Ils vivent donc une double discrimination. Ce sont des citoyens de seconde classe. Nous luttons contre cela car c’est notre droit constitutionnel d’être traité à l’égal des autres. Depuis 60 ans, nous luttons par tous les moyens démocratiques, puis par tous les moyens légaux, pour faire abolir cette clause. Un dossier a été déposé en 2004 devant la Cour suprême d’Inde, la plus haute juridiction, mais jusqu’à présent, il n’a pas été étudié.

    Qu’a changé pour vous l’arrivée de Narendra Modi, issu du BJP, un parti qui s’est nourri des thèses fondamentalistes du RSS, comme Premier ministre ?

    L’objectif de Narendra Modi est clairement de faire de l’Inde une nation hindou. Le modèle défendu c’est : « une nation, une culture, une religion ». Bien sûr, il essaye de faire cela de façon subtile. En ce moment, il y a un projet de loi sur l’éducation. L’objectif est de ramener toutes les décisions concernant, entre autres, les programmes scolaires, au niveau du gouvernement central. Or le comité qui décide de ces programmes est noyauté par des fondamentalistes qui remplacent des académiciens reconnus. Le but est de changer l’histoire de l’Inde enseignée aux enfants et de faire partout rentrer l’idéologie hindou. De même s’est développé tout un réseau d’école publiques où est inculqué cette idéologie dans nos villages. C’est très dangereux car les élèves y sont vraiment soumis à un lavage de cerveau anti minorités. Pour lutter contre cela, nous essayons de proposer une éducation de qualité, proche des gens – pour cela nous avons ouvert deux écoles dans les montagnes – et surtout dont la scolarité n’est pas trop chère.

    Après les événements de 2008 et dans ce contexte de pression permanente, chrétiens et hindous peuvent-ils continuer à vivre ensemble ?

    C’est un vrai défi. Après 2008, la confiance la plus élémentaire entre humains a été détruite. Des personnes que vous pensiez être des amis sont venus vous tuer… Pour rebâtir ces liens rompus, nous avons mis en place dans de nombreux villages des « peace building program »,sorte de conseils locaux pour la paix. Cela évite que les différents entre personnes dégénèrent en conflits entre communautés. Récemment, par exemple, pour une raison que j’ignore, un élève chrétien a frappé son professeur, un hindou. C’est très mal, mais le motif n’était surtout pas religieux ! Pourtant, la tension a commencé à monter, les étudiants hindou voulant se venger sur les étudiants chrétiens. Le comité local a permis d’éviter que cela dégénère. c’est la preuve que la violence n’a pas toujours le dernier mot.

  • Liège Ardennes - Fête familiale de HolyWins 2016 - vive la sainteté plutôt que les araignées

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    unnamed.jpgLa Toussaint approche et nous vous invitons à venir fêter avec les enfants :

    HOLYWINS 2016
    les Saints vainqueurs, avec nous dans la joie !
    Et mieux vaut une bonne soupe au potiron que de vilaines araignées qui font peur.

    Nous vous donnons rendez-vous ce samedi 29 octobre à 15h dans le village de Samrée
    pour une belle balade type "chasse aux trésors", à la découverte d'un grand Saint. 

    Les plus jeunes peuvent venir déguisés en Saint s'ils le souhaitent.
    Nous terminerons vers 18h après avoir partagé un goûter dans la convivialité.

    L'adresse du jour:
    Samrée 11r à 6982 Samrée (suivez le fléchage)
    Sortie Baraque de Fraiture, dans un endroit exceptionnel !
    Plan d’accès : https://goo.gl/maps/KXSwVoMyUv62

    Pour plus d'infos: 0496/633.474, Anne-France

    Pourriez-vous apporter un petit goûter à partager ?
    Le team préparera du chocolat chaud pour tous.

    Dans la joie de partager ce beau moment ensemble en manifestant notre espérance chrétienne.

    Evènement facebook : https://www.facebook.com/events/905203556278024/

    Une initiative de la Communauté de l’Emmanuel à Liège

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