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Foi - Page 754

  • Une société sans enfants est une société déprimée

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    Les enfants sont la joie de la famille et de la société

    Catéchèse du 11 février 2015 (traduction intégrale) (source : zenit.org)

    « Les enfants sont la joie de leur famille et de la société. Ils ne sont pas un problème de biologie reproductive, ni une façon parmi d’autres de se réaliser. Et ils sont encore moins la possession de leurs parents… Non, les enfants sont un don, ils sont un cadeau » : la vie d'un enfant est « destinée à lui, à son bien, au bien de la famille, de la société, de toute l’humanité », affirme le pape François.

    Le pape a poursuivi ses catéchèses sur la famille en méditant sur la figure des enfants, lors de l'audience générale de ce mercredi matin, 11 février 2015, place Saint-Pierre.

    Il a souligné que l’expérience de l'enfant était d'abord celle de « la gratuité », celle de « la beauté d’être aimé en premier » car les enfants « sont aimés avant d’avoir fait quoi que ce soit pour le mériter, avant de savoir parler ou penser, et même avant de venir au monde ».

    A une époque où « il semble plus difficile pour les enfants d’imaginer leur avenir », il les a encouragés à « ne pas avoir peur de s’engager pour construire un monde nouveau », sans « arrogance, sans suffisance ».

    Le pape a plaidé pour l'harmonie entre les générations : « Il faut savoir reconnaître la valeur de ses enfants et il faut toujours honorer ses parents. ». Le quatrième commandement « contient quelque chose de sacré, quelque chose de divin, quelque chose qui se trouve à la racine de toutes les autres formes de respect entre les hommes », a-t-il estimé.

    « Une société d’enfants qui n’honorent pas leurs parents est une société sans honneur », destinée « à se remplir de jeunes arides et avides », a-t-il mis en garde.

    « Mais une société avare de génération, qui n’aime pas s’entourer d’enfants, qui les considère surtout comme une préoccupation, un poids, un risque, est une société déprimée... Ne pas avoir d’enfants est un choix égoïste. La vie rajeunit si elle acquiert des énergies en se multipliant : elle s’enrichit, elle ne s’appauvrit pas ! », a ajouté le pape.

    Il a conclu en demandant à la foule d'observer « une minute de silence » en pensant à ses parents et à ses enfants et en « remerciant Dieu pour le don de la vie ».

     

    A.K.

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  • Denis Crouan publie un guide pratique sur "l’art de célébrer" la liturgie

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    Ecrit à la demande de prêtres et de laïcs, ce Guide a pour but d'aider les fidèles catholiques à retrouver le sens du sacré, en renouvelant la vie liturgique des paroisses, dans la fidélité aux normes du concile Vatican II, et le respect des enseignements pontificaux, notamment ceux du Pape émérite Benoît XVI.

    " L'art de célébrer doit favoriser le sens du sacré et l'utilisation des formes extérieures qui éduquent à un tel sens, comme par exemple l'harmonie du rite, des vêtements liturgiques, de l'ameublement et du lieu sacré.(...) La simplicité des gestes et la sobriété des signes, effectués dans l'ordre et dans les moments prévus, communiquent et impliquent plus que le caractère artificiel d'ajouts inopportuns. L'attention et l'obéissance à la structure propre du rite, tout en exprimant la reconnaissance du caractère de don de l'Eucharistie, manifestent la volonté du ministre d'accueillir, avec une docile gratitude, ce don ineffable." Benoît XVI, exhortation Sacramentum caritatis.

    Clair et facile à lire, cet ouvrage permet de redécouvrir le service du sacristain, le sens et l'utilisation des objets et des vêtements liturgiques, le déroulement de la messe, le rôle des servants de messe, l'attitude des fidèles, la place des chants et de la musique.

    L'auteur, Denis Crouan, est Docteur en théologie, professeur de Lettres et d'Histoire, organiste et maître de choeur. Il a publié de nombreux ouvrages sur la liturgie qui font aujourd'hui autorité.

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  • Face aux djihadistes, l'Europe du vide

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    Fabrice Hadjadj : les djihadistes, le 11 janvier et l'Europe du vide

    Source : FIGARO VOX  

    FIGAROVOX/TRIBUNE - L'écrivain et philosophe Fabrice Hadjadj estime que l'islamisme profite de la faiblesse d'une Europe techno-libérale qui a rejeté ses racines gréco-latines et ses ailes juive et chrétienne.

    Fabrice Hadjadj est écrivain et philosophe, directeur de l'Institut européen d'études anthropologiques Philanthropos. Son dernier essai, «Puisque tout est en voie de destruction», a été publié chez Le Passeur Éditeur (avril 2014).

    Ce texte est celui d'une intervention donnée par le philosophe en Italie à la Fondation de Gasperi devant les ministres italiens de l'Intérieur et des Affaires étrangères, le président de la communauté juive de Rome, le vice-président des communautés religieuses islamiques de la ville.

    Chers Djihadistes -c'est le titre d'une lettre ouverte publiée par Philippe Muray- un de nos plus grands polémistes français- peu après les attentats du 11 septembre 2001. Cette lettre s'achève par une série d'avertissements aux terroristes islamiques, mais ceux qu'elle vise en vérité, par ricochet et par ironie, ce sont les Occidentaux fanatiques du confort et du supermarché. Je vous cite un passage dont vous allez tout de suite capter l'heureuse et cinglante raillerie: «[Chers Djihadistes], craignez la colère du consommateur, du touriste, du vacancier descendant de son camping-car! Vous nous imaginez vautrés dans des plaisirs et des loisirs qui nous ont ramollis? Eh bien nous lutterons comme des lions pour protéger notre ramollissement. […] Nous nous battrons pour tout, pour les mots qui n'ont plus de sens et pour la vie qui va avec.» Et l'on peut ajouter aujourd'hui: nous nous battrons spécialement pour Charlie Hebdo, journal hier moribond, et qui n'avait aucun esprit critique -puisque critiquer, c'est discerner, et que Charlie mettait dans le même sac les djihadistes, les rabbins, les flics, les catholiques, les Français moyens- mais nous en ferons justement l'emblème de la confusion et du néant qui nous animent!

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  • Message du pape pour le XXIIIe Journée mondiale du malade 2015

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    Message pour la XXIIIe Journée mondiale du malade 2015

    La "sagesse du coeur" pour s'ouvrir à la souffrance des frères

     

    Le message du pape François pour la XXIIIe Journée mondiale des malades célébrée le 11 février 2015, en la fête de Notre Dame de Lourdes, a été publié le 30 décembre sur le thème "J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux" (Jb 29,15).

    Le pape médite sur la « sagesse du cœur », « un comportement inspiré par l’Esprit Saint dans l’esprit et le cœur de celui qui sait s’ouvrir à la souffrance des frères et reconnaît en eux l’image de Dieu ».

    Message du pape François

    Sapientia cordis
    "J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux" (Jb 29,15)

    Chers frères et sœurs,

    À l’occasion de la XXIIIème Journée mondiale du Malade, instaurée par saint Jean-Paul II, je m’adresse à vous tous qui supportez le fardeau de la maladie et êtes unis, de diverses manières, à la chair du Christ souffrant, et à vous également, professionnels et bénévoles de la santé.

    Le thème de cette année nous invite à réfléchir sur une phrase du Livre de Job : « J’étais les yeux de l’aveugle, les pieds du boiteux » (29,15). Je voudrais le faire dans la perspective de la « sapientia cordis », la sagesse du cœur.

    1. Cette sagesse n’est pas une connaissance théorique, abstraite, fruit de raisonnements. Elle est plutôt, comme le décrit saint Jacques dans son épître, « pure, puis pacifique, indulgente, bienveillante, pleine de pitié et de bons fruits, sans partialité, sans hypocrisie » (3,17). Elle est donc un comportement inspiré par l’Esprit Saint dans l’esprit et le cœur de celui qui sait s’ouvrir à la souffrance des frères et reconnaît en eux l’image de Dieu. Faisons donc nôtre l’invocation du psaume : « Fais-nous savoir comment compter nos jours, que nous venions de cœur à la sagesse ! » (Ps 90,12). Dans cette sapientia cordis, qui est don de Dieu, nous pouvons résumer les fruits de la Journée mondiale du Malade.

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  • Décès de Gilberte Degeimbre, dernière voyante des apparitions de Beauraing

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    Sanctuaires de la Vierge au Cœur d’or – Beauraing

    Décès de Gilberte Degeimbre,

    dernière voyante des apparitions de Beauraing

    Les Sanctuaires de Beauraing vous informent du décès de Mme Gilberte Degeimbre, dernière des 5 voyants des apparitions de Beauraing. Née le 13 août 1923 à Vonêche, Gilberte est décédée le 10 février 2015 à l’hôpital de Mont-Godinne. Elle disait parfois devant l’aubépine, le lieu des apparitions : « Fermez les yeux, vous la verrez mieux ». C’est ce qu’elle a fait. Elle a fermé les yeux ici-bas pour revoir la Vierge dans l’au-delà. Elle laisse de nombreux témoignages vidéo de ce qu’elle a vécu, publiés notamment sur YouTube.

    Une époque se termine à Beauraing, celle du temps des voyants. Une autre époque s’ouvre, durant laquelle il s’agira de relayer le témoignage des voyants, de le communiquer autrement.

    Les funérailles auront lieu le samedi 14/02 à 10h30 aux Sanctuaires de Beauraing, dans la crypte du Rosaire.

    Interview de 47 minutes très complète où Gilberte Degeimbre, qui a vu la Vierge Marie en 1932-33 alors qu'elle avait 9 ans, livre ce qu'elle a vécu. Sous-titres en français pour les malentendants :

    Un blog est accessible à partir du site internet des Sanctuaires de Beauraing , sur lequel on peut écrire des intentions de prière et des remerciements :

    http://beauraing.catho.be/

  • Marie Noël, la grande (KTO)

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    Sur KTO : 

    LA FOI PRISE AU MOT
    Marie Noël

    Diffusé le 08/02/2015 / Durée 52 mn

     

     

     

    Un peu de prose et de poésie dans " La foi prise au mot ", ce n'est pas tous les jours. Cette semaine, Régis Burnet propose de découvrir l'oeuvre et la figure de l'écrivain et poétesse Marie Noël. Un nom connu de certains mais pas forcément d'un public très large. Pourtant, cette femme est une grande dame de la littérature dont l'essence chrétienne de l'oeuvre est évidente. Si vous ne la connaissez pas, ne vous attendez pas à de la poésie tendre ou mièvre : plus qu'une autre, Marie Noël a su mettre en mot les orages du monde et les chagrins d'une âme désespérée. Et si vous la connaissez, vous serez certainement heureux de la retrouver à travers les deux invités de cette émission, deux passionnées de Marie Noël : Marie-Noëlle Hôpital, Docteur en Lettres modernes, elle-même poète à ses heures, et Chrystelle Claude, chercheuse en Lettres modernes.

  • Le temps et la règle bénédictine (KTO)

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    Sur KTO (Documents) :

    "Tuer le temps, être prodigue de son temps, ne pas avoir le temps, prendre son temps, perdre son temps" : même si ces expressions usuelles en font un intime de notre quotidien, le temps nous pose trois des questions les plus essentielles sur le sens de notre vie : pourquoi, comment et quand ? Qu'est-ce que la règle bénédictine peut nous apporter en l'apprivoisant ? Comment en faire un allié, un outil à notre main ? Comment arrêter cette marche inexorable vers la mort, symbole de notre finitude ? Commet distinguer l'instant, le temps et l'éternité ? Comment décider entre l'instant éternel et le moment qui nous broie, nous émiette, nous éparpille et nous enferme ? Comment saisir la lumière du temps ? Cette réflexion philosophique viendra suspendre le temps durant 52 minutes... Ce que nous vivons aujourd'hui, ici, maintenant, est déjà porteur d'une valeur infinie. Le monde où nous vivons est finalement une abbaye... Une coproduction KTO / Grand Angle Productions / Premier Cercle, 2014 - Patrice Cros, Thibaut Férié.

  • Famille : entre un synode et le suivant, la bataille continue

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    PHO856cf826-508b-11e4-9c78-714bf920bbe7-805x453.jpgTous les membres du Synode ordinaire d’octobre 2015 sur la famille ne sont pas encore désignés : ainsi, de la délégation belge on ne sait encore rien. Qu’en sera-t-il de l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, démissionnaire à partir du mois de mai  prochain  ou de la  désignation possible  de l’évêque d’Anvers, Mgr Johan Bonny,  dont les propos  en faveur d’une reconnaissance ecclésiale des relations entre homosexuels  n’ont été contestés –publiquement- par aucun de ses confrères ?

    Sur son site « Chiesa » Sandro Magister note que les cardinaux, évêques et théologiens qui veulent innover la doctrine et la pratique de l’Église à propos du mariage et de l’homosexualité sont les plus actifs. Mais, dans la première série d’élus qui vont siéger au prochain synode, les défenseurs de la tradition sont, estime-t-il, beaucoup plus nombreux. Il fait le point ici :

    Du côté des conférences épiscopales :

    « Comme l’avait annoncé le secrétaire général du synode des évêques, Lorenzo Baldisseri (photo), une première liste de participants à la session du synode qui aura lieu au mois d’octobre prochain vient d’être rendue publique. Ils ont été élus par leurs conférences épiscopales respectives.

    On connaissait déjà la composition de la délégation des États-Unis. Les quatre membres qui ont été élus sont tous opposés à l'accès des divorcés remariés à la communion– point crucial de l’affrontement actuellement en cours – alors que le progressiste Blase Cupich, très apprécié par le pape François et récemment promu archevêque de l'important diocèse de Chicago, n’a pas été élu.

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  • Poser un regard chrétien sur le Nouvel-Age avec le Père J.M. Verlinde

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    Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (1/5)

    Le « Nouvel Âge » se présente comme le « nouveau paradigme[1] » qui succède au paradigme judéo-chrétien sur lequel s’était construite la culture européenne jusqu’au milieu du siècle précédent. Il est important dans le contexte de la nouvelle évangélisation, de prendre la mesure de cette rupture de l’horizon de sens sur lequel se faisait hier encore l’annonce de […]

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    Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (2/5)

    Rejetant tout énoncé normatif, le Nouvel Âge préconise un relativisme éthique et religieux, conduisant à un subjectivisme radical : chacun est appelé à se libérer des conditionnements moraux et religieux, pour s’engager dans la création de sa propre réalité – en perpétuelle évolution – dont il sera libre d’établir les lois – toujours révisables. La trame […]

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    Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (3/5)

    Le naturalisme du Nouvel Âge s’inspire principalement des Traditions orientales, redécouvertes à la fin du XVIIIe et tout au long du XIXe s. Puis dans la seconde partie du XXe s., les religions non chrétiennes hawaïenne, précolombienne, des Indiens d’Amérique, celtique font également leur entrée. De la fusion de ces sources multiples, émerge un syncrétisme, que […]

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    Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (4/5)

    Pour le Nouvel Âge, l’homme est une étincelle divine émanée de l’Énergie primordiale impersonnelle, et appelé à se résorber en elle au terme d’un long processus involutif et évolutif qui la conduit à traverser, d’incarnation en incarnation, toutes les strates de la manifestation, jusqu’à la complète dissolution de l’illusion de l’individualité personnelle. L’être humain et […]

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    Regard chrétien sur le Nouvel-Âge (5/5)

    Sur cette trame générale se greffent des courants aussi divers que la théosophie, l’anthroposophie, l’astrologie, la sorcellerie, le chamanisme, l’occultisme, le spiritisme, l’ufologie,… qui ont acquis pignon sur rue […]

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  • Bientôt le carême : des livres pour les enfants, les ados et les adultes

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    Le Carême

    Pour les enfants, avec sainte Thérèse :

    Chemin de carême et son livret d'accompagnement.

     
     

    Pour les adultes & ados :

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  • Le martyre en "haine de la foi", une fausse évidence

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    1d09edc20071019101003197.jpgLe 24 mars 1980, Mgr Oscar Romero était assassiné par un commando opérant sur ordre du pouvoir dictatorial qui régnait au Salvador. Trente-cinq ans plus tard, Rome vient de reconnaître qu’il est mort martyr « en haine de la foi » (in odium fidei). Martyr en haine de la foi ? La chose est évidente pour les prêtres anglais dépecés sous Elisabeth Ière au nom de la lutte contre le catholicisme, ou les multiples curés, religieux et religieuses tués en raison de leur appartenance à l’Eglise lors de la guerre civile espagnole ou sous la Révolution française. Mais elle est plus complexe dans d’autres cas. La décision que Rome vient de prendre concernant Romero ouvre-t-elle une porte ou une vanne ? Le point de vue de Jean Mercier sur le site de « La Vie » :

    « Le 24 mars 1980, Mgr Oscar Romero était assassiné par un commando opérant sur ordre du pouvoir dictatorial qui régnait au Salvador. Trente-cinq ans plus tard, Rome vient de reconnaître qu’il est mort martyr « en haine de la foi » (in odium fidei).

    Cette précision du martyre « en haine de la foi » fait parfois débat en raison de la dissymétrie que l’on rencontre fréquemment dans le cas du martyre intervenu dans un contexte politique : si le martyr verse son sang au nom de sa foi et de Dieu, ses persécuteurs et ses bourreaux n’opèrent pas nécessairement, eux, selon la haine assumée de la foi chrétienne et de l’Eglise catholique. Dans le cas de Mgr Romero, c’est son prophétisme évangélique qui dérangeait le pouvoir politique. Mais il a été abattu en représailles à un plaidoyer très spirituel, la veille de son assassinat : « Il est temps d’obéir à votre conscience plutôt qu’à l’ordre du péché. Au nom de Dieu, au nom de ce peuple souffrant, dont les lamentations montent jusqu’au ciel et sont chaque jour plus fortes, je vous prie, je vous supplie, je vous l’ordonne, au nom de Dieu : arrêtez la répression ! » Par ailleurs, le fait qu’on l’ait tué en pleine messe lève l’ambigüité sur la haine contre la foi.

    A priori, le martyre présuppose la haine contre la foi, même si celle-ci n’est pas toujours spécifiée clairement dans le décret proclamant le martyre. La chose est évidente pour les prêtres anglais dépecés sous Elisabeth Ière au nom de la lutte contre le catholicisme, ou les multiples curés, religieux et religieuses tués en raison de leur appartenance à l’Eglise lors de la guerre civile espagnole ou sous la Révolution française. Mais elle est plus complexe dans d’autres cas... Thomas More meurt pour sa fidélité envers Dieu et l’Eglise, mais Henri VIII l’envoie à l’échafaud pour haute trahison. L’autrichien Franz Jägerstätter préfère mourir en 1943 pour ne pas désobéir à son Dieu, mais le Reich le condamne à mort parce qu’il refuse de porter les armes.

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  • Saint Amand de Maastricht (6 février)

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    invisible2.jpg(source) Ce Saint naquit aux environs de Nantes, de parents recommandables par leur piété, et qui étaient Seigneurs du pays. Il quitta le monde à l'âge de vingt ans, et choisit pour sa demeure un monastère de la petite île d’Oye, voisine  de celle de Rhé. Il y avait à peine un an qu'il y goûtait les douceurs de la retraite, lorsqu'il se vit exposé à une tentation fort délicate. Son père l'ayant découvert, l'alla voir, et employa les raisons les plus pressantes pour le porter à sortir du monastère ; il le menaça même de le déshériter, s'il ne reprenait l'habit séculier : mais le Saint lui répondit respectueusement qu'il n'avait d'autre prétention que celle de vivre pour Jésus-Christ, qu'il avait choisi pour son unique partage. Il alla quelque temps après visiter le tombeau de saint Martin à Tours. L'année suivante, il se retira à Bourges, où il vécut près de quinze ans dans une petite cellule voisine de la cathédrale, sous la direction du saint évêque Austrégisile. Il y pratiqua tout ce que la pénitence a de plus austère, portant continuellement le cilice, et ne prenant pour toute nourriture que du pain d'orge et de l'eau. Il fit ensuite un pèlerinage à Rome, puis revint en France, où il fut sacré évêque en 628. On ne l'attacha à aucun siège particulier, et sa fonction devait être de prêcher la foi aux infidèles.

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