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Foi - Page 771

  • L'échange entre François et les supérieurs généraux des ordres religieux

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    Publication en exclusivité de l’échange entre le Pape et les supérieurs généraux

    source : Radio Vatican

    La conversation qui a eu lieu entre le Pape François et les supérieurs généraux est publiée en exclusivité à 15h00 ce vendredi par la revue jésuite italienne Civiltà Cattolica. Il s’agit d’un long dialogue sur les défis que doivent affronter la vie religieuse et l’Église dans son ensemble. Le père Antonio Spadaro, directeur de la revue de la Compagnie de Jésus faisait partie des 120 supérieurs généraux reçus par le Pape en novembre dernier. 

    Il propose, en 15 pages, une présentation de cet échange libre et spontané, en commentant la rencontre à la lumière du récent magistère du Pape. « Il faut former le cœur. Autrement nous formons de petits monstres. Et puis ces petits monstres forment le peuple de Dieu. Cela me donne vraiment la chair de poule ». C’est l’un des passages les plus forts de la conversation entre le Pape et les supérieurs généraux.

    Entretien libre

    Parmi les nombreux thèmes abordés : la complexité de la vie, faite de grâce et de péchés, le fait d’être prophètes en notre monde, la fraternité, la dénonciation des attitudes hypocrites et fondamentalistes, l’éloge de la grande décision de Benoît XVI concernant les cas d’abus, l’importance des charismes ou encore la nécessité de réveiller notre monde engourdi.

    Le Pape François qui s’était entretenu librement pendant trois heures, le 29 novembre 2013 avec les participants à la 82e Assemblée générale de l'Union des supérieurs généraux avait notamment annoncé que l'année 2015 serait dédiée à la vie consacrée. 

    Le Souverain Pontife n'avait pas prononcé de discours traditionnel, mais il avait répondu aux questions des participants. Le premier groupe de questions, avait précisé le Père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, portait sur l'identité et la mission de la vie consacrée. Le Pape avait affirmé que si la radicalité est demandée à chaque chrétien, les religieux sont appelés à suivre le Seigneur d'une manière particulière. 

    Importance de la formation

    Interrogé ensuite sur les vocations, le Pape avait indiqué que des Églises jeunes apportent de nouvelles vocations, un phénomène qui oblige à repenser l'inculturation des charismes. L'Église doit demander pardon et avoir honte de ses échecs apostoliques dus à des incompréhensions comme dans le cas de Matteo Ricci. 

    Puis il avait insisté sur l'importance d'une formation fondée sur le spirituel, l'intellectuel, la communauté et l'élan apostolique. Il faut absolument éviter toutes les formes d'hypocrisie de cléricalisme au profit d'un dialogue ouvert et franc sur tous les aspects de la vie, agir en artisans, non en policiers.

    Questionné sur l'aspect fraternel, il en avait souligné la grande force à condition d'éviter tout conflit. Quant aux rapports entre les diocèses et les ordres religieux, le Pape avait fait part de son expérience et dit que les évêques doivent comprendre que les religieux ne sont pas de simples renforts, mais qu'ils apportent des charismes particuliers aux diocèses. 

    Enfin à propos de la frontière de la mission religieuse, il avait rappelé que tout repose sur l'usage des charismes. Et que les contextes marginalisés demeurent des priorités d'action, avec toute l'importance de l'assistance culturelle, scolaire et universitaire.

    Voir également : http://www.imedia-info.org/#.UsbG4shdaNk.twitter et 

    http://www.lavie.fr/religion/catholicisme/le-pape-aux-superieurs-de-religieux-reveillez-le-monde-03-01-2014-48272_16.php

  • Internet : comment les fausses informations circulent

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    "Depuis quarante-huit heures, plusieurs personnes diffusent sur les réseaux sociaux un article selon lequel le pape François aurait déclaré que l’enfer n’existe pas et qu’Adam et Éve n’ont jamais existé. Toutes les religions seraient également vraies. Non seulement les catholiques traditionalistes, mais même quelques cardinaux s’insurgeraient contre ces affirmations.

    Curieusement, cependant, ces déclarations sensationnelles n’ont été publiées dans aucun des grands médias internationaux, qui devraient pourtant se précipiter pour en faire leurs titres de première page. La nouvelle ne circule que sur des sites obscurs ou exotiques.

    Il suffit de lire l’article jusqu’au bout pour comprendre que l’information est fictive. Nous découvrons en effet que ces extraordinaires déclarations du Pape auraient été prononcées en conclusion du concile Vatican III, qui se serait réuni à Rome au cours des six derniers mois pour achever le travail de Vatican II. Bien entendu, même les vaticanistes les plus avertis n’ont pas remarqué le moindre début de réunion de ce prétendu concile…

    Suivons donc la piste. L’article publié le 1er janvier 2013 par Global Relay Network - Info Alternative, un site qui ne recule pas devant les informations hasardeuses, est une reprise du site Africeleb, "actualités, potins, célébrités et divertissement pour les Africains" (sic). Ce site l’a traduit du site africain anglophone Kenya Today, qui avait publié la “nouvelle” le 25 décembre. Les commentaires suivant l’article sur le média kenyan montrent que nombre de lecteurs ont réagi et ont renvoyé à un site spécialisé dans le repérage des rumeurs, Snopes.

    Grâce à Snopes, nous apprenons quelle est la source de cette fausse information: un exercice de fiction ou de satire, publié le 5 décembre sur le site Diversity Chronicle.

    Durant la “guerre froide”, des entreprises de désinformation avaient utilisé le recyclage de nouvelles: d’abord publiées dans un journal obscur d’un pays exotique, puis citées et reprises successivement par des organes de presse plus respectables, jusqu’à revêtir un semblant de vraisemblance. À l’heure d’Internet, cela est devenu bien plus facile. Mais dans beaucoup de cas, il ne s’agit même pas de montages délibérés: des blogueurs ou médias amateurs reprennent sans discrimination des informations fantaisistes.

    Internet permet la propagation de toutes les rumeurs. Heureusement, il fournit en même temps l’antidote, grâce à des moyens de recherche permettant souvent de vérifier une information et d’en retrouver la source. Avec les médias en ligne, l’esprit critique est plus que jamais de rigueur"

    De Jean-François Mayer, ici:  http://mayer.im/post/71956011003/2014-01-internet-rumeurs-pape  et  Pape François: Adam et Eve, l'enfer et les rumeurs.

    De quoi calmer les âmes inquiètes qui se promènent sans discernement sur la toile médiatique : François parle beaucoup mais il y a des limites qu’il n’a, certes, jamais franchies.  « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne tiendront pas contre elle ». (Matth., 16, 18)

    JPSC 

  • Un bon dossier sur Jésus

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    valeurs4021_001.jpgValeurs Actuelles a consacré un dossier à Jésus. Dominique Daguet le recense sur France Catholique :

    J’ai reçu vers le 15 décembre le numéro double de Valeurs actuelles… dont une moitié est consacrée à Jésus ! Non pour nous faire croire qu’il n’a pas existé, ou qu’il n’est pas celui qu’il dit être ou qu’il n’a rien fait ce qu’il avait promis de faire : au contraire, les articles constituant cet ensemble abordent de nombreux sujets et forment un tout très objectif tout en étant à la gloire du Christ, ce dont on peut à la fois se réjouir et remercier l’hebdomadaire.

    La couverture s’orne de l’un des plus beaux portraits du Christ peints par Rembrandt : si beau que certains ont pensé que le peintre avait pu être favorisé de visions, ce que les documents historiques ne suggèrent pas. Peu de peintres ont su s’approcher de si près de l’idée que l’on peut se faire du visage du « Fils de l’Homme » : même si le plus étonnant et le plus juste, le Visage qui se découvre sur la photographie en négatif du Linceul de Turin, n’a pas été l’œuvre d’une main d’homme…

    J’ai attendu ce jour premier de l’année nouvelle pour découvrir ce dossier : au-delà de l’’entreprise journalistique, il me semble qu’il s’agit là d’un excellent témoignage qui a servi, certes, le propos initial avoué par Éric Branca, montrer à quel point Jésus fut le « personnage historique le plus important », mais l’a dépassé en permettant à quelques-uns de nos contemporains, que l’on n’attendait sans doute pas sur ce terrain, d’avouer la nécessité de la foi chrétienne en un temps où certains de nos dirigeants l’oublient, la disent obsolète, ‘’dépassée’’, parfois la bafouent en servant de faux dieux qui semblent de vrais démons…

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  • Le saint nom de Jésus (3 janvier)

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    Hymnus Hymne
    Iesu, dulcis memória, 
    Dans vera cordis gáudia : 
    Sed super mel, et ómnia, 
    Eius dulcis præséntia.
    Jésus ! Nom de douce souvenance, 
    qui donne au cœur les joies véritables ; 
    mais plus suave que le miel et toutes les douceurs, 
    est la présence de Celui qui le porte.
    Nil cánitur suávius, 
    Nil audítur iucúndius, 
    Nil cogitátur dúlcius, 
    Quam Iesus Dei Fílius.
    Nul chant plus mélodieux, 
    nulle parole plus agréable, 
    nulle pensée plus douce, 
    que Jésus, le Fils de Dieu.
    Iesu, spes pœniténtibus, 
    Quam pius es peténtibus ! 
    Quam bonus te quæréntibus ! 
    Sed quid inveniéntibus ?
    Jésus ! espoir des pénitents, 
    que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent ! 
    bon pour ceux qui vous cherchent ! 
    Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé !
    Nec lingua valet dícere, 
    Nec líttera exprímere : 
    Expértus potest crédere, 
    Quid sit Iesum dilígere.
    Ni la langue ne saurait dire, 
    ni l’écriture ne saurait exprimer 
    ce que c’est qu’aimer Jésus ; 
    celui qui l’éprouve peut seul le croire.
    Sis, Iesu, nostrum gáudium, 
    Qui es futúrus præmium : 
    Sit nostra in te glória, 
    Per cuncta semper sǽcula. Amen.

    Soyez notre joie, ô Jésus, 
    vous qui serez notre récompense : 
    que notre gloire soit en vous, 
    durant tous les siècles, à jamais. Amen.

    Hymne attribué à saint Bernard de Clairvaux (XIIe siècle)

  • Fêtez les Rois à l'église du Saint-Sacrement à Liège

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

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    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    SAMEDI 4 JANVIER 2013 A 17 HEURES

    MESSE SOLENNELLE DE L’ÉPIPHANIE 

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    avec le concours de la 

    CHORALE SAINTE-JULIENNE 

    et ses petits chanteurs verviétois

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    Direction : Margaret Scott-Todd 

    Orgue : Patrick Wilwerth 

    MISSA BREVIS  À QUATRE VOIX MIXTES 

    DE WOLFGANG AMADEUS MOZART  (1756-1791)  

    MOTETS POPULAIRES, ANCIENS ET CLASSIQUES POUR LE TEMPS DE NOËL 

     (XIIIe – XXe siècles)  

    PROPRE GRÉGORIEN DE LA FÊTE

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    FÊTEZ LES ROIS 

    le samedi 4  janvier 2014  à 17 heures  

    à l’église du Saint-Sacrement, au boulevard d’Avroy, 132 à Liège:

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    La procession des rois mages à la crèche suivie de la solennité de l’Épiphanie célèbre la manifestation du Christ comme Lumière du monde, attirant à Elle tous les peuples de la terre. 

    Le programme des chants liturgiques alternera la polyphonie de la Missa Brevis K 192  à quatre voix mixtes de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791), le propre grégorien de la fête et sept chorals ou motets anciens pour le temps de noël : Adeste fideles (dont les origines remontent au XIIIe s.), In dulci jubilo (XIVe s., arr. Réginald Jacques), Cantate Domino (Giuseppe Ottavio Pitoni 1657-1743), Hodie Christus natus est  et O Magnum Mysterium (Francis Poulenc, 1899-1963). A la sortie : The three kings (Peter Cornelius, 1824-1874)

     La Chorale Sainte-Julienne de Verviers est un ensemble vocal de jeunes musiciens verviétois dirigé par l’écossaise Margaret Scott-Todd, professeur de musique et pianiste formée à Londres, Paris et Budapest. Au cours de sa carrière de concertiste européenne, Margaret Scott a notamment obtenu un prestigieux prix Mozart avec le concerto K 488 diffusé sur les ondes de la BBC. Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers.   

    Après la messe, célébrée selon le missel romain de 1962, l’assistance est invitée à partager la galette des rois et ses vœux pour l’année nouvelle dans la salle de musique attenante au sanctuaire. 

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    Renseignements : tél.04.344.10.89

    ou http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

  • Marie, source d'espérance et de vraie joie. L'homélie du pape pour le 1er janvier

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    Homélie du pape François lors de la messe du 1er janvier 2014 à Saint-Pierre :

    La première lecture nous a proposé à nouveau l’ancienne prière de bénédiction que Dieu avait suggérée à Moïse pour qu’il l’enseigne à Aaron et à ses fils: «Que le Seigneur te bénisse et te garde! Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi! Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix!»(Nb 6, 24-25). Il est ô combien significatif de réécouter ces paroles de bénédiction au début d’une année nouvelle: elles accompagneront notre chemin pour le temps qui s’ouvre devant nous. Ce sont des paroles de force, de courage, d’espérance. Non pas une espérance illusoire, basée sur de fragiles promesses humaines; ni une espérance naïve qui imagine un avenir meilleur seulement parce qu’il est l’avenir. Cette espérance a sa raison dans la bénédiction de Dieu, une bénédiction qui contient le souhait le plus grand, le souhait de l’Église pour chacun de nous, souhait rempli de toute la protection affectueuse du Seigneur, de son aide providentielle.

    Le souhait contenu dans cette bénédiction s’est réalisé pleinement en une femme, Marie, en tant que destinée à devenir la Mère de Dieu; et il s’est réalisé en elle avant toute créature.

    Mère de Dieu! C’est le titre principal et essentiel de la Vierge. Il s’agit d’une qualité, d’un rôle que la foi du peuple chrétien, dans sa tendre et naïve dévotion pour la maman du ciel, a perçu depuis toujours.

    Rappelons-nous ce grand moment de l’histoire de l’Église antique, le Concile d’Éphèse, au cours duquel fut définie avec autorité la maternité divine de la Vierge. La vérité sur la maternité divine de Marie trouva écho à Rome où, peu de temps après, fut construite la Basilique de Sainte Marie Majeure, premier sanctuaire marial de Rome et de tout l’Occident, où on vénère l’image de la Mère de Dieu – la Theotokos – sous le titre de Salus populi romani. On raconte que, pendant le Concile, les habitants d’Éphèse se rassemblèrent devant la porte de la Basilique où se réunissaient les Évêques et crièrent: «Mère de Dieu!» Les fidèles, demandant de définir officiellement ce titre de la Vierge, montraient en reconnaître la divine maternité. C’est l’attitude spontanée et sincère des enfants qui connaissent bien leur Mère, parce qu’ils l’aiment d’une immense tendresse. Mais il y a plus: c’est le sensus fidei du saint peuple fidèle de Dieu, qui jamais, dans son unité, jamais ne se trompe.

    Marie est depuis toujours présente dans le cœur, dans la dévotion et surtout sur le chemin de foi du peuple chrétien. «L’Eglise marche au cours du temps… et sur ce chemin elle progresse en suivant l’itinéraire accompli par la Vierge Marie» (Jean Paul II, Enc. Redemptoris Mater, n. 2). Notre itinéraire de foi est le même que celui de Marie, c’est pourquoi nous la sentons particulièrement proche de nous! Concernant la foi, qui est le pivot de la vie chrétienne, la Mère de Dieu a partagé notre condition, elle a dû marcher sur les mêmes routes que nous parcourons, parfois difficiles et obscures, elle a du avancer dans le «pèlerinage de la foi» (Conc. Œcum. Vat. II, Const. Lumen gentium, n. 58).

    Notre chemin de foi est lié de manière indissoluble à Marie depuis que Jésus, mourant sur la croix, nous l’a donnée pour Mère en disant:«Voici ta mère!» (Jn 19, 27). Ces paroles ont la valeur d’un testament et donnent au monde une Mère. Depuis ce moment, la Mère de Dieu est devenue aussi notre Mère! Au moment où la foi des disciples était fissurée par tant de difficultés et d’incertitudes, Jésus les confiait à Celle qui avait été la première à croire, et en qui la foi n’a jamais faibli. Et la «femme» devient notre Mère au moment où elle perd son divin Fils. Son cœur blessé se dilate pour faire place à tous les hommes, bons et mauvais, tous, et elle les aime comme elle aimait Jésus. La femme qui, aux noces de Cana en Galilée, avait coopéré par la foi à la manifestation des merveilles de Dieu dans le monde, au calvaire tient allumée la flamme de la foi en la résurrection du Fils, et elle la communique aux autres avec une affection maternelle. Marie devient ainsi source d’espérance et de vraie joie!

    La Mère du Rédempteur nous précède et sans cesse nous confirme dans la foi, dans la vocation et dans la mission. Par son exemple d’humilité et de disponibilité à la volonté de Dieu elle nous aide à traduire notre foi en annonce joyeuse et sans frontières de l’Évangile. Ainsi notre mission sera féconde, parce que modelée sur la maternité de Marie. Confions lui notre itinéraire de foi, les désirs de notre cœur, nos nécessités, les besoins du monde entier, spécialement la faim et la soif de justice et de paixet de Dieu ; et invoquons-la tous ensemble,et je vous invite à l’invoquer par trois fois, en imitant ces frères d’Éphèse, lui disant : Mère de Dieu! Mère de Dieu! Mère de Dieu! Amen.

  • Les intentions de prière du pape pour janvier 2014

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    L'intention générale de l'apostolat de la prière du Saint-Père pour le mois de janvier 2014 est:
    "Pour que soit promu un authentique développement économique, respectueux de la dignité de tous les hommes et de tous les peuples".
    Son intention évangélisatrice est: 
    "Pour que les chrétiens des diverses confessions puissent cheminer vers l'unité voulue par le Christ.".

  • Nos voeux pour l'année de grâce 2014

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    Saint François prêchant aux oiseaux par Giotto (basilique d'Assise)

    Nous souhaitons à nos amis et visiteurs une année de grâce 2014, dans la confiance malgré tout ce qui pourrait nous troubler, dans la persévérance malgré tout ce qui pourrait nous décourager, dans l’espérance malgré tout ce qui pourrait obscurcir notre ciel. Ce n’est malheureusement pas un changement de calendrier qui pourra modifier la tournure des évènements que nous vivons mais ne désespérons pas de la Providence. "La foi dans la Providence ne dispense pas de la lutte pour une vie digne mais libère de l'anxiété pour les choses et de la peur du lendemain." (Benoît XVI) Et, à ses yeux, ne valons-nous pas bien plus que les oiseaux du ciel dont elle prend soin ? Alors, affermissons notre pas et osons goûter à la joie de l’Evangile, à la suite de notre pape François.

  • La fraternité, clef de la paix; le message du pape pour la Journée mondiale de la Paix (1er janvier)

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    Message du Pape François pour la Journée mondiale de la paix le 1er janvier 2014 sur le thème : "La fraternité, fondement et route pour la paix". (source)

     

    La fraternité, fondement et route pour la paix

     

    1. Dans mon premier message pour la Journée mondiale de la Paix je désire adresser à tous, personnes et peuples, le vœu d'une existence pleine de joie et d'espérance. Dans le cœur de chaque homme et de chaque femme habite en effet le désir d'une vie pleine, à laquelle appartient une soif irrépressible de fraternité, qui pousse vers la communion avec les autres, en qui nous ne trouvons pas des ennemis ou des concurrents, mais des frères à accueillir et à embrasser.

    En effet, la fraternité est une dimension essentielle de l'homme, qui est un être relationnel. La vive conscience d'être en relation nous amène à voir et à traiter chaque personne comme une vraie sœur et un vrai frère ; sans cela, la construction d'une société juste, d'une paix solide et durable devient impossible. Et il faut immédiatement rappeler que la fraternité commence habituellement à s'apprendre au sein de la famille, surtout grâce aux rôles responsables et complémentaires de tous ses membres, en particulier du père et de la mère. La famille est la source de toute fraternité, et par conséquent elle est aussi le fondement et la première route de la paix, puisque par vocation, elle devrait gagner le monde par son amour.

    Le nombre toujours croissant d'interconnexions et de communications qui enveloppent notre planète rend plus palpable la conscience de l'unité et du partage d'un destin commun entre les nations de la terre. Dans les dynamismes de l'histoire, de même que dans la diversité des ethnies, des sociétés et des cultures, nous voyons ainsi semée la vocation à former une communauté composée de frères qui s'accueillent réciproquement, en prenant soin les uns des autres. Mais une telle vocation est encore aujourd'hui souvent contrariée et démentie par les faits, dans un monde caractérisé par cette " mondialisation de l'indifférence ", qui nous fait lentement nous " habituer " à la souffrance de l'autre, en nous fermant sur nous-mêmes.

    Dans de nombreuses parties du monde, la grave atteinte aux droits humains fondamentaux, surtout au droit à la vie et à la liberté religieuse ne semble pas connaître de pause. Le tragique phénomène du trafic des êtres humains, sur la vie et le désespoir desquels spéculent des personnes sans scrupules, en représente un exemple inquiétant. Aux guerres faites d'affrontements armés, s'ajoutent des guerres moins visibles, mais non moins cruelles, qui se livrent dans le domaine économique et financier avec des moyens aussi destructeurs de vies, de familles, d'entreprises.

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  • Peut-on perdre la foi et la retrouver ?

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    Le sujet est abordé sur le blog de l'abbé Cossement :

    Comment vivre le doute ?

    - Peut-on perdre la foi et la retrouver ?

    Voici le témoignage d’un homme, d’un saint, qui a vécu une période où il ne croyait plus (où, précisera-t-il, il n’avait plus le sentiment de la foi). Vincent Lebbe, missionnaire en Chine au début du XX°siècle, raconte à un ami en proie au doute comment il a retrouvé la foi.

    Ta lettre a bien voyagé pour me trouver. Mes déplacements de tous les jours ont été cause de son retard. Je te réponds de suite, à la volée. Je sais sans que tu me le dises jusqu’à quel point tu es sincère ; et puis, te le dirai-je ?... parce que j’ai passé par là aussi... (...)

    Il y a de cela, je crois, sept ans. Cela a duré autant que je me rappelle cinq à six mois. Les causes ? Je ne crois pas non plus qu’elles fussent morales quoiqu’on ne sait jamais... mais les lectures y étaient pour beaucoup. J’avais emporté de mes lectures d’Europe surtout, un virus de « modernisme ». (Je prends le mot dans le sens péjoratif et spécial que lui a donné Pie X pour préciser une tendance des doctrines condamnées) qui m’a été un trouble de plusieurs années et a fini, mal éclairé, par la perte de la foi — du seul bien réel que j’ai jamais éprouvé sur terre. Mes doutes ? Ils valaient ni plus ni moins que les tiens, mais allant jusqu’au bout je ne croyais plus à Dieu non plus (...). Ils se résumaient surtout à des impressions, à cette même crainte que tu me dis être la tienne, de vivre à son insu dans un amas de « convenu » — de voir le monde vrai à travers les vitres de couleur d’une éducation spéciale.

    La fin ? Voici qui t’intéresse davantage, qui me console en songeant à toi et qui est plus que curieux. Je m’étais fixé comme règle de conduite :

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  • Quand Scalfari écrit n'importe quoi

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    Précisions du Saint-Siège après un nouvel éditorial de Scalfari (source : radio vatican)

    En cette fin d’année, la presse italienne a accordé une large place à un éditorial du fondateur du quotidien italien La Repubblica, Eugenio Scalfari. Au mois d’octobre, ce journaliste (qui se proclame athée) avait publié une longue interview du Pape François qui avait défrayé la chronique. Dimanche, il a voulu commenter dans les colonnes du journal le magistère du pape François. Il y affirme entre autres que dans sa récente exhortation apostolique Evangelii Gaudium (La joie de l’Evangile), le Pape François entend abolir le péché. Interrogé sur notre antenne, le Père Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège et de Radio Vatican, se félicite de l’intérêt du monde laïc vis-à-vis de ce Pape. Mais le contenu de cet éditorial mérite, selon lui, quelques mises au point. 

    Tout d’abord, ceux qui suivent jour après jour les prises de parole du Pape François savent l’importance qu’il attache au péché. François est un jésuite et les Exercices spirituels de saint Ignace, qui constituent pour lui une école de spiritualité et de vie chrétienne, commencent par la méditation des péchés et s’achèvent par un colloque avec Jésus qui est venu mourir pour nos péchés. C’est justement par rapport au péché qu’on peut mesurer l’étendue de la miséricorde divine sur laquelle insiste le Pape François. 

    Des malentendus à dissiper

    Le Père Federico Lombardi note par ailleurs que le journaliste italien a mal interprété une réponse du Pape François concernant la fin du monde. Le Pape a cité un célèbre verset de la première Epitre aux Corinthiens : « Quand le Fils se mettra lui-même sous le pouvoir du Père, Dieu sera tout en tous ». Il n’a pas dit, comme l’affirme Eugenio Scalfari, que « la divinité sera dans toutes les âmes et que tout sera en tous ». 

    Autre inexactitude signalée par le père Lombardi dans cet éditorial : le Pape François n’a pas canonisé saint Ignace de Loyola, qui était déjà saint depuis des siècles. Il a canonisé Pierre Favre, le premier compagnon de saint Ignace. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège estime donc qu’il faut certes continuer le dialogue, mais qu’il faut l’approfondir pour éviter les malentendus. 

  • Evangelii gaudium et les difficultés du dialogue entre islam et christianisme

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    De Sandro Magister (chiesa.espresso.repubblica.it) :

    Islam et christianisme. Là où le dialogue bute

    Dans "Evangelii gaudium", le pape François dicte les règles concernant les relations avec les musulmans. Le jésuite islamologue Samir Khalil Samir les examine une par une. Et il en relève les limites 

    – Dans son message "urbi et orbi" de Noël, le pape François a fait cette prière :

    "Toi, Seigneur de la vie, protège tous ceux qui sont persécutés à cause de ton nom".

    Et lors de l'Angélus de la fête de saint Étienne, le premier des martyrs [26 décembre], il a de nouveau prié "pour les chrétiens qui subissent des discriminations en raison du témoignage qu’ils rendent du Christ et de l’Évangile".

    À de nombreuses reprises, le pape Jorge Mario Bergoglio a manifesté la douleur que lui cause le sort des chrétiens qui se trouvent en Syrie, au Moyen-Orient, en Afrique et dans d’autres régions du monde, partout où ils sont persécutés et tués, bien souvent "en haine de la foi" et par des musulmans.

    À tout cela, le pape répond en lançant sans cesse des appels au "dialogue comme contribution à la paix".

    Dans son exhortation apostolique "Evangelii gaudium" rendue publique le 24 septembre, le plus important des documents qu’il ait publiés jusqu’à présent, François a consacré au dialogue avec les musulmans les deux paragraphes suivants :

    252. La relation avec les croyants de l’Islam acquiert à notre époque une grande importance. Ils sont aujourd’hui particulièrement présents en de nombreux pays de tradition chrétienne, où ils peuvent célébrer librement leur culte et vivre intégrés dans la société. Il ne faut jamais oublier qu’ils « professent avoir la foi d’Abraham, adorent avec nous le Dieu unique, miséricordieux, futur juge des hommes au dernier jour ». Les écrits sacrés de l’Islam gardent une partie des enseignements chrétiens ; Jésus-Christ et Marie sont objet de profonde vénération ; et il est admirable de voir que des jeunes et des anciens, des hommes et des femmes de l’Islam sont capables de consacrer du temps chaque jour à la prière, et de participer fidèlement à leurs rites religieux. En même temps, beaucoup d’entre eux ont la profonde conviction que leur vie, dans sa totalité, vient de Dieu et est pour lui. Ils reconnaissent aussi la nécessité de répondre à Dieu par un engagement éthique et d’agir avec miséricorde envers les plus pauvres.

    253. Afin de soutenir le dialogue avec l’Islam, une formation adéquate des interlocuteurs est indispensable, non seulement pour qu’ils soient solidement et joyeusement enracinés dans leur propre identité, mais également pour qu’ils soient capables de reconnaître les valeurs des autres, de comprendre les préoccupations sous-jacentes à leurs plaintes et de mettre en lumière les convictions qu’ils ont en commun. Nous, chrétiens, nous devrions accueillir avec affection et respect les immigrés de l’Islam qui arrivent dans nos pays, de la même manière que nous espérons et que nous demandons à être accueillis et respectés dans les pays de tradition islamique. Je prie et j’implore humblement ces pays pour qu’ils donnent aux chrétiens la liberté de célébrer leur culte et de vivre leur foi, en prenant en compte la liberté dont les croyants de l’Islam bénéficient dans les pays occidentaux ! Face aux épisodes de fondamentalisme violent qui nous inquiètent, l’affection envers les vrais croyants de l’Islam doit nous porter à éviter des généralisations odieuses, parce que le véritable Islam et une adéquate interprétation du Coran s’opposent à toute violence.

    Ceux qui ont commenté "Evangelii gaudium" ont prêté peu d’attention à ces deux paragraphes.

    Ils ne sont pas nombreux, par exemple, à avoir remarqué la vigueur inhabituelle avec laquelle le pape François demande que la liberté de culte dont les croyants de l'Islam bénéficient dans les pays occidentaux soit également assurée dans les pays musulmans.

    Ceux qui ont mis en évidence ce "courage" du pape – c’est le cas du jésuite et islamologue égyptien Samir Khalil Samir – ont néanmoins également relevé qu’il s’était limité à demander la liberté de culte, en passant sous silence cette privation de la liberté de se convertir en passant d’une religion à l’autre qui est le véritable point faible du monde musulman.

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