Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Foi - Page 903

  • Le nouveau livre du pape sur l'enfance du Christ bientôt en librairie

    IMPRIMER

    (Radio Vatican) Le troisième tome de "Jésus de Nazareth" du Pape en librairie le 21 novembre 


    Le troisième tome de l’ouvrage signé "Joseph Ratzinger-Benoît XVI" sur Jésus de Nazareth sera publié le 21 novembre 2012 dans plusieurs pays et dans les langues de grande diffusion, une information confirmée par le Vatican le 14 novembre. ’Ce troisième volume, qui est centré sur « L’enfance de Jésus », un ouvrage très attendu et best-seller annoncé, sera présenté le 20 novembre à la presse. 

    Le Pape a achevé l’écriture en allemand de cet ouvrage l’été dernier, lors de son congé estival à Castelgandolfo. Le premier volume de cette étude du Pape sur la personne du Christ, publié en 2007 était consacré à la période allant du baptême dans le Jourdain à la Transfiguration, le deuxième, sorti en 2011 couvrait la période de l’entrée à Jérusalem jusqu’à la Résurrection. 

    Un best-seller annoncé

    « La recherche scientifique et l’œuvre de Joseph Ratzinger-Benoît XVI visent à faire connaître la figure et le message de Jésus », avait souligné le Saint-Siège, dans un communiqué publié au mois de septembre, et avait mentionné un livre “d’une grande importance d’un point de vue théologique et scientifique“ la Librairie éditrice du Vatican (LEV) avait officiellement confié à la maison d’édition italienne Rizzoli le mandat de vendre les droits de l’ouvrage dans le monde entier. 

    Mi-octobre, les visiteurs de la Foire internationale du livre de Francfort –le plus grand salon du livre au monde- avaient pu découvrir en exclusivité « L’enfance de Jésus » de Benoît XVI.

  • L'oecuménisme à l'épreuve de la crise de la foi

    IMPRIMER

    Cité du Vatican, 15 novembre (Vatican Information Service - VIS). Ce matin, le Saint-Père a reçu le Conseil pontifical pour l'unité des chrétiens, réuni pour son assemblée annuelle. Prenant prétexte du thème choisi, "l'importance de l'oecuménisme dans la nouvelle évangélisation", il a d'emblée souligné l'importance de l'un pour l'autre. On saurait parcourir le chemin de l'oecuménisme, a souligné Benoît XVI, "en ignorant la crise de foi qui frappe plusieurs régions du monde et notamment celles qui furent les premières à répondre à l'annonce évangélique et où la vie chrétienne a fleurit pendant des siècles. On ne peut pas non plus ignorer les nombreux signes témoignant d'une attente spirituelle. La pauvreté spirituelle de nombre de nos contemporains, qui ne perçoivent pas l'absence de Dieu comme une privation, constitue un enjeu pour l'ensemble des chrétiens. Or le Christ nous demande de retourner à l'essentiel, au coeur de notre foi, afin de témoigner au monde du Dieu vivant... Il ne faut pas l'oublier, ce qui nous unit est la foi en Dieu le Père et Créateur, révélé dans le Fils et manifesté dans l'Esprit... C'est la foi du baptême reçu, que nous pouvons professer ensemble dans l'espérance et la charité. Le caractère prioritaire de la foi nous permet de comprendre l'importance du dialogue théologique et des débats entre les diverses confessions chrétiennes, dans lesquels l'Eglise catholique est engagée. Même si on entrevoit pas à brève échéance un rétablissement de la pleine communion, et au-delà des résistances et des obstacles, on enregistre les progrès et les expériences d'une vie spirituelle et d'une réflexion théologique qui stimulent l'approfondissement du témoignage" de tous les chrétiens.

    Le but de l'oecuménisme, a ajouté le Saint-Père, "est l'unité visible entre les chrétiens aujourd'hui divisés... De toutes nos forces, il faut agir en reconnaissant qu'au bout du compte l'unité sera un don de Dieu. Elle ne peut venir que du Père à travers le Fils" et par le biais de son Eglise. "Dans cette perspective, il est fondamental de prier le Seigneur de nous accorder l'unité. Cette recherche apparaît comme capitale pour la nouvelle évangélisation. Avancer côte à côte vers ce but est positif, à condition que les diverses communautés chrétiennes ne s'arrêtent pas en chemin, acceptant que les diversités et les contradictions soient un fait normal . Or c'est dans la pleine communion de foi, dans les sacrements et dans le ministère, que se concrétisera la force et la présence active de Dieu dans le monde... L'unité est à la fois fruit de la foi et moyen d'annoncer celle-ci de manière crédible à qui ne connaît pas le Sauveur ou l'a oublié. L'oecuménisme véritable, qui reconnaît le primat de l'action divine, demande avant tout de la patience, de l'humilité, et l'abandon à la volonté du Seigneur. En fin de compte, oecuménisme et nouvelle évangélisation requièrent l'un comme l'autre le dynamisme de la conversion, une sincère volonté de suivre le Christ en adhérant pleinement à la volonté du Père".

  • Vatican II a aujourd'hui cinquante ans: 1962, la révolution de 1789 dans l'Eglise ?

    IMPRIMER

     

    Pour l'antidote à ces clichés journalistiques: Abbé de Tanoüarn, Luc Perrin, Denis Sureau, sur Radio Courtoisie :

    Deuxième partie du Libre Journal de Catherine Rouvier du 8 novembre 2012, sur Radio Courtoisie, animé par l'abbé Guillaume de Tanoüarn. L'abbé y recevait Luc Perrin, historien, et Denis Sureau, journaliste et éditeur, à l'occasion du 50e anniversaire du concile Vatican II. Ecouter le débat, en cliquant ici : Radio Courtoisie

  • Les trois voies de la connaissance de Dieu

    IMPRIMER

    (Vatican Information Service - VIS) Au cours de l'audience générale tenue Salle Paul VI (ce mercredi 14 novembre), le Saint-Père a consacré sa catéchèse au trois voies de la connaissance de Dieu: Tout d'abord, a dit Benoît XVI, "Dieu a toujours l'initiative sur l'homme. C'est lui qui nous éclaire le chemin dans sa direction, nous oriente et précède nos initiatives, dans le respect de notre liberté... Il ne cesse de nous chercher, fidèle à l'homme qu'il a créé, rédempteur qui lui demeure proche par amour. Cette certitude doit nous accompagner chaque jour... Notre époque, nous le voyons bien, est difficile pour la foi, souvent peu ou mal comprise, contesté et même refusée... Il y avait autrefois en occident une société considérée comme chrétienne, imprégnée de la foi, où la référence et l'adhésion à Dieu étaient naturelles pour la majorité. L'incroyant devait lui se justifier. La situation est changée et c'est le croyant qui, de plus en plus, doit être prêt à justifier sa foi... Ainsi s'est manifesté un phénomène particulièrement dangereux pour la foi. Il s'agit d'une forme d'athéisme pratique dans lequel ne sont contestés ni la vérité de la foi ou les rites, mais qui les considère simplement comme sans importance pour l'existence quotidienne, inutiles et détachés de la vie. Ainsi en vient on à croire en Dieu de manière superficielle ou à vivre comme s'il n'existait pas... Une attitude finalement encore plus destructive car pétrie d'indifférence envers la foi, envers la question de Dieu".

    "En réalité, séparé de Dieu, l'homme est réduit à sa seule dimension horizontale, ce qui est la cause fondamentale des totalitarismes aux tragiques conséquences du siècle dernier, comme de la crise des valeurs que nous connaissons. En écartant la référence à Dieu, c'est l'horizon éthique même qui est occulté... Face à cela, fidèle au mandat du Christ, l'Eglise ne cesse d'affirmer la vérité sur l'homme et son destin... Quelles sont donc les réponses que la foi propose avec respect à l'athéisme, au scepticisme, à l'indifférence pour la verticalité, afin que l'homme contemporain puisse réfléchir à l'existence de Dieu et trouver le chemin qui y conduit? Voici certaines des voies qui découlent de la simple réflexion comme de la force de la foi... Il faut aider l'homme d'aujourd'hui à retrouver la contemplation de la création, sa beauté. Le monde n'est pas une masse informe, et plus nous le connaissons mieux nous percevons ses mécanismes merveilleux, et derrière eux un dessein, une intelligence créatrice. Einstein disait que les lois de la nature révèlent une raison tellement supérieure que la somme des raisonnements humains apparaît insignifiante".

    Pour illustrer une deuxième voie, le Saint-Père a cité le Catéchisme: Avec son ouverture à la vérité et à la beauté, avec son sens du bien moral, avec sa liberté et sa conscience, son aspiration à l'infini et au bonheur, l'homme s'interroge sur l'existence de Dieu. Et pour la troisième il a affirmé que par la foi le croyant est uni à Dieu, ouvert à sa grâce et à la force de sa charité... Il ne craint pas de monter sa foi, il est ouvert au dialogue et exprime son amitié profonde pour tout homme, ouvert qu'il est à l'espérance comme au besoin de se racheter, d'atteindre la lumière à venir. La foi est rencontre avec Dieu, qui oeuvre et parle dans l'histoire... Un chrétien, une communauté fidèle au projet de Dieu...constitue une voie privilégiée pour qui est indifférent ou qui doute de son existence et de son action... Beaucoup ont aujourd'hui une conception étroite de la foi chrétienne qu'ils voient comme un banal système de croyances et de valeurs, et non pas comme la vérité d'un Dieu qui s'est révélé dans l'histoire et désire communier avec l'homme... En vérité, avant d'être une doctrine le christianisme est une rencontre entre l'homme et Dieu en Jésus-Christ. Avant d'être une morale ou une éthique, c'est l'évènement de l'amour et de l'accueil pour Jésus".

  • Guillebaud : une adhésion à la foi qui n'est ni naïve, ni crédule

    IMPRIMER

    Jean-Claude Guillebaud a accordé une interview au journal du Sud Fribourgeois. On y trouve de nombreux éléments positifs, d'autres plus discutables...

    Jean-Claude Guillebaud: «Avoir la foi ce n’est pas mettre en sommeil sa réflexion»

    Par Priska Rauber

    Ancien grand reporter, notamment pour Le Monde, directeur littéraire aux éditions du Seuil, chroniqueur au Nouvel Observateur et auteur de nombreux essais sur les mutations du monde, le Français Jean-Claude Guillebaud tient conférence demain, à Bulle. Non pour évoquer l’importance de l’optimisme actif pour sortir la société de la désespérance toxique (le sujet de son dernier ouvrage, Une autre vie est possible). Invité par l’Unité pastorale Notre-Dame de Compassion et la Paroisse réformée de Bulle - La Gruyère, il vient à Bulle pour partager son «acte» de foi. Car pour lui, croire est une décision. Une démarche qu’il a relatée dans son ouvrage intitulé Comment je suis redevenu chrétien, publié en 2007.

    Vous êtes donc «redevenu» chrétien. Quel chrétien étiez-vous avant ce retour?
    Je suis né dans une famille catholique (n.d.l.r.: en 1944 à Alger), j’ai été baptisé et j’ai fait ma première communion. Et puis, vers l’adolescence, comme beaucoup d’hommes et de femmes de ma génération, je me suis détaché de la foi, de la religion. J’ai été sécularisé comme on dit, mais cela s’est fait sans véritable rupture. J’ai fait mes études à l’école laïque, je n’ai aucun mauvais souvenir, aucun compte à régler avec les curés comme on dit. Ce fut plutôt une sorte d’éloignement progressif, de désintérêt. Je suis de la génération qui a fait Mai 68, ce que je ne regrette pas. J’avais toutefois gardé un lien indirect avec le christianisme: l’une de mes sœurs était religieuse et à la faculté de droit de Bordeaux, où j’ai fait mon doctorat, j’ai eu comme professeur Jacques Ellul, grand juriste et aussi grand théologien protestant. Je me rends compte avec le recul que son influence a été forte. Elle a représenté un lien durable, discret mais solide.

    Lire la suite

  • Loin de Rome…

    IMPRIMER

    De Gérard Leclerc sur le site « France Catholique » :

    « Comment accueillir le nouvel archevêque de Cantorbéry, qui présidera aux destinées de la communion anglicane dans les prochaines années ? Justin Welby a sûrement bien des qualités pour avoir été promu à une pareille responsabilité. N’est-il pas lui-même un converti, à la suite d’une épreuve familiale qui fut pour lui l’occasion d’une profonde réflexion ? L’homme, avant de devenir ministre de son Église, avait eu une carrière professionnelle. Il connaît bien le monde des affaires et s’est intéressé à ses problèmes éthiques. La rapidité de son ascension dans la hiérarchie anglicane (il n’est évêque que depuis un an) est significative de sa forte personnalité et de ses capacités de pasteur.

    Le cardinal Koch, qui préside à Rome le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, a salué le nouveau primat au nom du Saint-Père, et exprimé le désir de le rencontrer personnellement. On sait qu’entre Rome et Cantorbéry les relations sont à la fois proches et difficiles. La proximité s’explique par une authentique parenté théologique, qui trouve sa source dans la volonté de la communion anglicane d’incarner une via media entre catholicisme et protestantisme. Les conversations entreprises dès le XIXe siècle en vue d’un rapprochement entre les deux confessions n’ont pu cependant aboutir, en vertu d’obstacles anciens auxquels se sont ajoutées d’autres difficultés. Le nouvel archevêque de Cantorbéry n’a-t-il pas déclaré qu’il était en faveur de la consécration des femmes-évêques, suite à l’ordination déjà effective de femmes-prêtres ? Certes, il est opposé au mariage entre personnes homosexuelles. Il semble que sa nomination s’explique aussi par sa capacité à arbitrer les conflits qui divisent les Anglicans entre eux. Mais, en dépit des efforts de rapprochement doctrinal avec Rome, il semble que la perspective de l’unité s’éloigne avec des divisions qui vont accroître les distances. Pour certains, les Anglicans seraient beaucoup plus proches de la modernité. Mais dans les faits, leur ouverture ne se traduit nullement par un progrès de la foi et de la pratique religieuse. Bien au contraire, la désaffection populaire à l’égard de l’Église d’Angleterre constitue un signe négatif pour ce qui constitue objectivement une rupture grave de la tradition chrétienne. » 

    Ici : articles

    Les dérives postmodernes de l’anglicanisme d’Etat (ajoutées à ses dérives originelles) constituent un contre-exemple à méditer par l’aile «progressiste » de l’Eglise catholique…

  • Les négociations entre Rome et la FSSPX définitivement dans l'impasse ?

    IMPRIMER

    On nous reprochera peut-être d'attribuer trop d'importance à cette affaire. Pourtant, il suffit de voir le nombre de réactions sur les forums dans la presse dès qu'elle est évoquée pour se rendre compte de l'importance qu'elle revêt aux yeux de beaucoup. Il s'agit de savoir si oui ou non un dialogue est encore possible entre ceux qui se revendiquent de la tradition de l'avant-concile et ceux qui président aujourd'hui aux destinées de l'Eglise postconciliaire. On a pourtant pu croire un moment qu'on échappait au "ou bien, ou bien". Ou bien vous renoncez à vos critiques à l'égard de Vatican II et à l'égard du Magistère, et alors vous pouvez réintégrer le giron de votre mère la Sainte Eglise, ou bien vous maintenez vos réserves à l'égard du Concile et vous persistez dans votre opposition, et alors vous êtes hors de la communion catholique. Aux yeux de Mgr Fellay, on est revenu à la case départ, lorsque les positions maintenues par Mgr Lefebvre ont entraîné la rupture avec Rome (1974-1975).

    Pour notre part, nous avons le sentiment que, des deux côtés, la volonté d'en arriver à une véritable réconciliation fait défaut. Tant à Rome où l'emprise des prélats "conciliaristes" est telle que toute remise en question d'un iota du Concile semble exclue, qu'à Ecône où la conviction de constituer le petit reste des catholiques purs et fidèles est telle que tout rapprochement avec la "Rome moderniste" est rejeté avec dégoût.

    On lira avec intérêt l'article de Jean Mercier dans la Vie : Rupture des négociations entre Rome et les intégristes. Ce qui ressort de cet article, c'est que le pape que beaucoup soupçonnaient d'être prêt à faire des concessions aux "lefebvristes" pour les réintégrer serait en fait beaucoup plus intraitable qu'on ne le croit généralement sur l'obligation de se rallier au Concile. On peut évidemment s'interroger sur le sens d'une telle rigueur lorsqu'on voit la latitude qui est laissée à tous ceux qui enseignent dans les séminaires et les facultés "catholiques" des thèses qui n'ont plus rien avoir ni avec la Tradition, ni avec Vatican II. Cela montre également que le fond du problème ne réside pas dans la forme d'un rite, dans l'utilisation du latin ou dans le port de la soutane, mais bien dans la vision de l'Eglise et dans la compréhension de sa Tradition. Pendant ce temps là, le bateau prend l'eau de toutes parts...

  • Courage, petit troupeau…

    IMPRIMER

    On parle beaucoup de la politique de force  que  le régime communiste chinois pratique depuis plus d’un demi-siècle pour inféoder l’Eglise à l’Etat et trop peu de la vie authentique de la foi chrétienne dans ce vaste pays. Voici un  témoignage qui change de la morosité et des aberrations de tous genres qui frappent les Eglises d’Occident : elles pourraient méditer cet  exemple :

    « Shi Jia Zhuang (Agence Fides) – Au cours du mois missionnaire d’octobre qui vient de s’achever, différentes communautés paroissiales ont consacré leur nouvelle église, signe éloquent de la foi, de l’évangélisation mais aussi de la maturité des communautés catholiques du continent. Selon ce qu’a indiqué à l’Agence Fides Faith du He Bei, plus de 1.000 fidèles ont participé à la consécration de la nouvelle église dédiée à Saint Paul Apôtre en la Paroisse de Sha Gou, au sein du Diocèse de Tai Yuan. Le rite solennel a eu lieu le 20 octobre, à la veille de la Journée missionnaire mondiale. Trois Evêques des Diocèses voisins ont présidé, avec S.Exc. Mgr Meng Qing Wei, Coadjuteur du Diocèse de Tai Yuan, la consécration de l’église avec 40 prêtres concélébrants. La nouvelle église a une superficie de 350 m2, a été réalisée en style baroque et représente l’engagement de la communauté à diffuser l’Evangile aux quatre coins du monde.

    Toujours durant le mois missionnaire, la Paroisse de Nan Zhi Dao Hui du Diocèse de Wei Nan, a consacré sa nouvelle église dédiée au Christ Roi. S.Exc. Mgr Tong Chang Ping a présidé le rite, concélébré par 21 prêtres, rite auquel ont participé des centaines de fidèles ainsi que des tertiaires franciscains, les membres du groupe caritatif paroissial et les fidèles d’autres Paroisses ayant contribué à la construction de l’édifice sacré. La majeure partie des dépenses – qui ont été de quelques 200.000 Yuans (30.000 €uros) – a été prise en charge par un catholique zélé qui a déjà fait construire une autre église grâce à ses offrandes personnelles. Selon l’un des prêtres présents à la consécration, « ceci démontre la grande maturité, la croissance de la foi et de la conscience missionnaire de nos fidèles ».

    La Paroisse de la Sainte et Glorieuse Croix du Diocèse de Tai Zhou, sise en province de Jiang Su, a elle aussi consacré sa nouvelle église. S.Exc. Mgr Lu Xin Ping, Evêque du Diocèse de Nan Jing (Nankin) a présidé la Messe solennelle en présence de plus de 2.000 fidèles et des autorités locales. (NZ) (Agence Fides 13/11/2012) »

    Source: ASIE/CHINE - La consécration de nouvelles églises, signe de la foi et de la maturité des communautés continentales

     

  • Paroisses, réveillez-vous !

    IMPRIMER

    I-Grande-139450-paroisses-reveillez-vous.net.jpgSamuel Pruvost, sur le site de Famille Chrétienne, rend compte de la nouvelle publication de l'infatigable évêque de Fréjus-Toulon :

    Paroisses, réveillez-vous ! 

    En écho au synode sur l’évangélisation à Rome, plusieurs essais s’interrogent sur les moyens de passer du déclin à la croissance dans les pays d’ancienne chrétienté. Une question vitale.

    On a beaucoup glosé sur la nouvelle évangélisation à Rome. Mais comment passer, chez nous, de la théorie à la pratique ? C’est tout l’enjeu de Paroisses, réveillez-vous(cf. encadré ci-dessous), de Mgr Dominique Rey, qui comptait lui-même parmi les 250 pères synodaux. Le courage de cet essai tient à sa méthode. Quand un livre aborde les défis titanesques de la mission, il risque d’en rester au constat. Mgr Dominique Rey résiste à la tentation et ne cherche pas au-dehors des explications au déclin – un monde sécularisé en apparence hostile – mais au-dedans. Aucun déterminisme culturel ne suffit en effet à expliquer les épreuves internes au catholicisme. Il y a des causes intérieures.

    Ce regard est exigeant, voire décapant. Il rejoint celui de Benoît XVI qui a voulu susciter un nouveau conseil pontifical dédié à l’évangélisation, pour répondre à ce qui ressemble à « l’apostasie silencieuse » de tout un continent. Dans La Nouvelle Évangélisation, Mgr Rino Fisichella fait le point sur cet horizon apostolique que le pape lui a confié en 2010. « Benoît XVI veut donner un nouvel élan à l’esprit missionnaire de l’Église, en premier lieu là où la foi paraît s’affaiblir face aux assauts du sécularisme. » Plus loin, le prélat italien précise que le travail doit commencer ad intra : « L’action est dirigée d’abord vers ces catholiques vivant dans des pays d’antique tradition chrétienne, où la culture a fécondé la foi, et qui sont séduits par ce qui est éphémère, en manifestant des attitudes d’indifférence, quand ce n’est pas d’hostilité, à l’égard de la foi chrétienne ».

    Le constat est identique chez Mgr Rey, qui ne cède pas pour autant à la sinistrose ambiante. L’évêque de Toulon-Fréjus, connu pour sa créativité missionnaire, se demande pourquoi les chrétiens ont l’impression de crier dans le désert de l’Europe sécularisée. Il avance une réponse dérangeante : « L’évangélisation rencontre des obstacles liés au contexte socio-culturel actuel […], mais il existe avant tout des obstacles intérieurs à l’Église ». À l’intérieur ? La lucidité consiste à regarder en face la situation. Sans juger mais sans tricher. Dans ce livre, le conseilleur, évêque et successeur des apôtres, s’avère en même temps celui qui met en œuvre le remède. Un plus.

    Mgr Rey passe donc en revue les freins qui, selon lui, entravent la marche missionnaire. Désigner le « mal » pour mieux en guérir. Il diagnostique plusieurs maladies, notamment celle de « l’immobilisme » : « Il est plus facile de maintenir le système en place, de faire “tourner la machine”, de perpétuer le passé, que de remettre en cause le dispositif pastoral ». Sur ce point, l’auteur fait l’éloge du mouvement, quitte à laisser tomber quelques branches mortes à l’automne : « L’économiste Schumpeter parlait de “destruction créatrice” à propos de la nécessité de mourir à certaines pratiques afin de permettre à de nouveaux dynamismes d’éclore ».

    Une autre maladie insidieuse favorise la léthargie : « le relativisme ». Mgr Rey en décrit les ravages : « La mise en cause de la nécessité de l’évangélisation est l’indice que le relativisme – qui caractérise la culture pluraliste postmoderne – a pénétré au sein des communautés chrétiennes ». Il ajoute plus loin : « La foi chrétienne est invitée à abandonner tout désir d’expansion ». Un contresens.

    Mgr Rey ne se limite pas à une liste de virus qui menaceraient le logiciel catholique. Là où les ruines s’accumulent, il entend rebâtir. Autrement, mais sans reniement. La paroisse lui apparaît comme le noyau à partir duquel tout peut repartir, refleurir. Comme aux origines du christianisme où la paroisse était comparable à une croix plantée en territoire païen. À force de planter des arbres, les missionnaires ont fait naître des forêts. Il faut donc replanter. « La pastorale ne peut plus se situer dans une perspective d’entretien qui marque déjà le début de la décroissance ». Mgr  Rey veut à l’avenir faire mentir les statistiques. En un mot, traverser la crise.  

  • Stanislas Kostka, un saint mort à 18 ans

    IMPRIMER

    Il est fêté le 13 novembre. Le site des Jésuites de la Province de France le présente ainsi :

    Né d'une grande famille de Pologne en 1550 à Rostkow, Stanislas s'adonna aux études classiques à Vienne à partir de 1564. Invité par la Vierge à entrer dans la Compagnie, afin de prévenir l'opposition de son père, il s'enfuit de chez lui en 1567, parcourant à pied toute l'Allemagne.

    Arrivé à Rome, il fut admis au noviciat par saint François de Borgia. C'est là qu'il mourut le 15 août 1568, parvenu à une haute sainteté. Il fut canonisé par Benoît XIII en 1726.

    Extraits des Lettres Annuelles du Collège de la Compagnie de Jésus à Vienne et des lettres de saint Pierre Canisius, prêtre et docteur de l'Eglise.

    Jésus et la Compagnie occupaient son cœur jour et nuit.

    Un jeune Polonais, appartenant à une noble famille, mais encore plus noble par sa vertu, a passé deux années entières auprès des Nôtres à Vienne. Cependant, il n'était pas possible de le recevoir sans le consentement de ses parents, non seulement parce qu'il avait été notre pensionnaire et sans discontinuer élève de notre collège, mais aussi pour un certain nombre d'autres raisons (en effet, les Pères se sont engagés à n'accepter dans la Compagnie aucun de leurs pensionnaires sans le consentement de leurs parents) ; aussi a-t-il toujours essuyé un refus. Il y a peu de jours, désespérant d'entrer ici dans la Compagnie, il est parti ailleurs voir s'il lui serait possible de réaliser son désir en un autre lieu.

    Lire la suite

  • Chaudfontaine: quel avenir pour le site de la Basilique de Chèvremont?

    IMPRIMER

    Nous l'avions déjà évoqué, la petite communauté religieuse qui y vit encore envisage deCHVREM~1.JPG quitter les lieux, ce qui inquiète les personnes qui ont l'habitude de fréquenter le site. Mercredi soir, 7 novembre , une pétition d'une centaine de signatures est d'ailleurs parvenue au conseil communal

    Ce qui inquiète les personnes qui fréquentent ce haut lieu de pèlerinage, c'est de savoir ce que va devenir le site après le départ annoncé des Pères Carmes. Un départ confirmé par l’évêque de Liège, qui n'a toutefois avancé aucune date. 

    Mercredi soir, au conseil communal, le bourgmestre  Daniel Bacquelaine (MR) a indiqué qu'un dossier allait être élaboré en vue du classement de la basilique, le site qui l'abrite étant, lui, déjà classé. L'objectif est double : préserver les lieux qui ont un réel intérêt paysager et historique, et ainsi éviter qu'il ne se dégrade une fois inoccupé.

     Source : RTBF, ci-dessous:

    Chaudfontaine: quel avenir pour le site de la Basilique de Chèvremont?