Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Foi - Page 912

  • Le Credo au centre de la première catéchèse du pape pour l'Année de la Foi

    IMPRIMER

    ROME, mercredi 17 octobre 2012 (ZENIT.org) – « Dieu s’est révélé par des paroles et des œuvres dans toute une longue histoire d’amitié avec l’homme, qui culmine dans l’incarnation du Fils de Dieu et dans le mystère de sa mort et sa résurrection » : c’est la foi de l’Eglise que Benoît XVI invite à « reconnaître » pendant cette Année.

    Le pape s’est en effet adressé ce mercredi 17 octobre, aux quelque 20.000 visiteurs rassemblés pour l’audience hebdomadaire, place Saint-Pierre. Il a lancé un nouveau cycle de catéchèses pour l’Année de la foi.

    Chers frères et sœurs,

    Aujourd’hui, je voudrais introduire le nouveau cycle de catéchèses qui va se dérouler tout au long de l’Année de la foidans laquelle nous venons d’entrer et qui interrompt, pendant cette période, le cycle consacré à l’école de prière. J’ai lancé cette année particulière, avec la lettre apostolique Porta Fidei, précisément pour que l’Eglise renouvelle son enthousiasme de croire en Jésus-Christ, unique sauveur du monde, qu’elle ravive sa joie de marcher sur le chemin qu’il nous a indiqué et qu’elle témoigne concrètement de la force transformante de la foi.

    Le rappel des cinquante ans de l’ouverture du concile Vatican II est une occasion importante pour retourner à Dieu, pour approfondir et vivre plus courageusement sa foi, pour affermir son appartenance à l’Eglise, « maîtresse d’humanité », qui, à travers l’annonce de la Parole, la célébration des sacrements et les œuvres de charité, nous guide pour rencontrer et connaître le Christ, vrai Dieu et vrai homme. Il s’agit d’une rencontre, non pas avec une idée ou un projet de vie, mais avec une Personne vivante qui nous transforme en profondeur et nous révèle notre véritable identité d’enfants de Dieu. La rencontre avec le Christ renouvelle nos relations humaines en les orientant, jour après jour, vers une plus grande solidarité et fraternité, dans la logique de l’amour. Avoir foi dans le Seigneur n’est pas un fait qui intéresse seulement notre intelligence, le terrain du savoir intellectuel, mais c’est un changement qui engage notre vie et tout notre être : nos sentiments, notre cœur, notre intelligence, notre volonté, notre corporéité, nos émotions, nos relations humaines. Avec la foi, tout change en nous et pour nous, et se dessinent alors clairement notre destin futur, la vérité de notre vocation dans l’histoire, le sens de la vie, le goût d’être des pèlerins en marche vers la patrie céleste.

    Lire la suite

  • Dieu créateur expliqué aux enfants

    IMPRIMER

    Couv-145web.jpgSOMMAIRE DU N°145 de TRANSMETTRE

    ANNEE DE LA FOI / LE CREDO (2)

    DIEU CREATEUR

    • Je crois en Dieu, Tout-Puissant et Créateur.
    • La Création expliquée aux enfants (+ dessin à colorier et jeu).
    • Dieu est la vie de la vie.

    CARNET DE PRIERES : Prières de louange au Créateur

    MON EVANGILE EN 3D : L'obole de la veuve : explication et bricolage.

    LA QUESTION D'ELODIE :Parlons de la prière du soir.

    ESPRIT DE FAMILLE : L'optimisme.

    L'EGLISE EN MARCHE : Le siècle de fer.

    http://www.transmettre.fr/

  • Des nouvelles d'Una Voce

    IMPRIMER

    Una Voce nous tient au courant de ses activités :

    L’association Una Voce* a été créée à Paris le 19 décembre 1964. Dès l’année suivante la Fœderatio Internationalis Una Voce (FIUV) voyait le jour. Elle est toujours bien vivante et regroupe à ce jour 45 associations issues de 37 pays différents. On en trouvera la liste exhaustive dans le dernier numéro d’Una Voce France (p. 24), qui peut être consulté à la page téléchargement du site.

    La FIUV publie régulièrement des dossiers très pertinents qui représentent ses positions sur des sujets variés, à découvrir sur son site. Il y en a déjà une douzaine. Le dernier traitera de la messe basse ou messe lue et sera bientôt, lui, traduit en français.

    La Fédération a été à l’initiative d’un pèlerinage qui se déroulera à Rome à partir du 31 octobre prochain. Notre site vous donnera la liste des manifestations, célébrations… qui se tiendront durant ce pèlerinage, qui culminera le samedi 3 novembre avec une messe pontificale, en la basilique Saint-Pierre, célébrée par le cardinal espagnol Antonio Cañizares Llovera, âgé de 67 ans, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements depuis décembre 2008.

    Le site web d'Una Voce France détaille le quadruple but du pèlerinage. Nous ne pouvons que vous encourager vivement à venir nous rejoindre pour montrer notre reconnaissance filiale au Saint-Père et, à l’occasion de l’année de la Foi qu’il a déclarée ouverte récemment le 11 octobre, notre attachement aux richesses liturgiques léguées par des siècles de tradition.

    Car qui défend la liturgie défend aussi la Foi !

    Contactez notre siège parisien en écrivant au 42 rue de la Procession (XVe) ou en téléphonant au 01 42 93 40 18. Nous pourrons vous fournir une liste de pensions religieuses romaines à prix abordables.

    La FIUV publie désormais une revue semestrielle, Gregorius Magnus que vous trouverez également à la page téléchargement de notre site.

    Pour faire face à ses dépenses, nous vous encourageons à devenir « Amis de la Fédération ». Un certain nombre de personnes de divers pays ont déjà répondu favorablement. Le règlement,sécurisé, est possible sur son site avec Paypal. Nous vous remercions par avance de vos efforts pour nous aider à sauvegarder la liturgie latine, héritière d’une séculaire pratique et à conserver sa beauté à la louange divine.

  • Des nouvelles du séminaire de Namur

    IMPRIMER

    Le séminaire de Namur a connu une bonne rentrée et l'on peut s'en réjouir:
    • 33 étudiants en philosophie (dont 6 en propédeutique)
    • 29 étudiants en théologie;
    • 12 Belges en philo,
    • 11 Belges en théologie.

  • La métaphore du désert

    IMPRIMER

    Sur son blog "paposcopie", Jean Mercier revient sur l'image du désert évoquée par le pape :

    Benoît XVI propose une image pour faire comprendre les enjeux de la foi aujourd'hui, entre l'épreuve de la sécularisation et la marche du peuple de Dieu dans le dépouillement et la confiance radicale.

    Nous sommes le jeudi 11 octobre 2012, cinquante ans exactement après l’ouverture du Concile Vatican II. En compagnie des Pères synodaux venus des quatre coins de la planète pour plancher sur la nouvelle évangélisation, Benoît XVI, dans son homélie inaugurale de l'Année de la Foi, utilise l’image du désert pour parler du monde de ce temps. Pas celui de 1962, où le christianisme - ou tout du moins ses valeurs, en particulier dans le domaine éthique - formait encore la toile de fond des références communes. Celui de 2012, l’époque où le christianisme constate son “exculturation” pour reprendre les mots de Danielle Hervieu-Léger, du moins en son berceau moyen-oriental et occidental.

    L’image du désert est puissante. L’intime de la Bible qu’est Ratzinger sait bien ce qu’il fait en l’utilisant. Le désert est d’abord ce lieu des 40 ans passés par les fils d’Israël entre l’Egypte - la terre d’accueil devenue celle de la servitude - et la Terre Promise. L’histoire d’une épreuve majeure où s’est manifestée la fidélité de Dieu.

    Voilà ce que dit le pape :  “Les dernières décennies ont connu une « désertification » spirituelle. Ce que pouvait signifier une vie, un monde sans Dieu, au temps du Concile, on pouvait déjà le percevoir à travers certaines pages tragiques de l’histoire, mais aujourd’hui nous le voyons malheureusement tous les jours autour de nous. C’est le vide qui s’est propagé”

    Le vide ? Certains objecteront ici un jugement trop négatif du pape sur l’univers qui nous entoure. Le monde occidental n’a-t-il jamais été aussi bruissant de mille initiatives humaines ? Mais la frénésie créatrice ou le bruit médiatique ne tiennent pas forcément lieu de terre nourricière ou de source rafraîchissante, estime Benoît XVI. 

  • Europe : le pape dit ses raisons d'espérer

    IMPRIMER

    Du Vatican Information Service (VIS) (mardi 16 octobre 2012) : CHRISTIANISME ET EUROPE

    Cité du Vatican, 16 octobre 2012 (VIS). Hier, après la session de l'après-midi, a été projeté devant les pères synodaux le film intitulé Bells of Europe (les cloches de l'Europe), traitant du lien entre l'Europe et le christianisme, la culture européenne et l'avenir du continent. Il propose des extraits d'interview des leaders chrétiens que sont notamment Benoît XVI, la Patriarche oecuménique de Constantinople, le Patriarche orthodoxe russe, l'Archevêque anglican de Canterbury, l'ancien Président de la Fédération évangélique d'Allemagne. Le fil conducteur du film est donné par le son des cloches de différentes régions et la fusion d'une cloche dans la fonderie historique d'Agnone (Italie). La bande-son reprend des oeuvres du célèbre compositeur estonien Arvo Pärt. Arvo Pärt, inspirées par le tintement des cloches. Le film a été réalisé par le Centre de Télévision du Vatican sur une idée du P.Germano Marani, avec le soutien de plusieurs autres institutions dont la Fondation Grégorienne. Rai Cinema détient les droits d'émission télévisuels et vidéos. Voici le passage proposant l'interview du Saint-Père:

     
    Sainteté, vous proposez dans vos encycliques une anthropologie forte, celle d'un homme habité par l'amour de Dieu, d'un homme dont l'expérience est élargie par la foi, d'un homme socialement engagé grâce à la charité reçue et donnée. Dans une dimension humaine où le message de l'Evangile offre tous les éléments de la dignité de la personne humaine...,vous avez dit à plusieurs reprises que la redécouverte des valeurs évangéliques, des racines profondes de l'Europe est une source de grande espérance pour le continent, et pas seulement. Pouvez-vous expliquer les raisons de votre espoir?
     
    "La première raison de mon espoir est que le désir de Dieu, la recherche de Dieu, est profondément inscrite dans toute âme humaine et ne saurait disparaître. Bien sûr, pendant un certain temps, vous pouvez oublier Dieu, le mettre de côté, faire autre chose, mais Dieu ne disparaît jamais. Il est tout aussi vrai, comme l'a dit saint Augustin, que les hommes sont inquiets tant qu'ils ne trouvent pas Dieu. Cette préoccupation existe encore aujourd'hui. C'est l'espoir de voir l'homme se mettre en chemin vers Dieu. Ma deuxième raison d'espérer est que l'Evangile de Jésus-Christ, la foi dans le Christ, est tout simplement vrai. La vérité ne vieillit pas. Si vous pouvez oublier pendant un certain temps, si vous pouvez vous intéresser à d'autres choses, mais la vérité ne disparaît pas. Les idéologies ont compté un temps. Elles semblaient fortes, irrésistibles. Or, elles se sont épuisées à bout de consommation parce qu'elles n'étaient pas une vérité profonde. Elles ne contenaient que des parcelles de vérité, qui se sont épuisées. A l'inverse, l'Evangile est vrai, et par conséquent il ne s'use jamais. A chaque période de l'histoire il apparaît avec de nouvelles dimensions, dans toute sa nouveauté, répondant aux attentes du cœur et de la raison humaine, qui peut marcher vers cette vérité et s'y reconnaître. C'est pourquoi je suis convaincu qu'il y a un nouveau printemps du christianisme. Une troisième raison, empirique, est que nous voyons cette préoccupation oeuvrer dans la jeunesse. Les jeunes, qui ont vu tant de choses, de propositions idéologiques et matérialistes, sont saisis par le vide de tout cela, leur échec. L'homme est créé pour l'infini. Le fini est trop petit. On voit parmi les jeunes cette anxiété qui les interpelle et les pousse à entreprendre un parcours à la redécouverte de la beauté du christianisme, d'un christianisme exigeant, radical et profond. Il me semble donc que l'anthropologie en tant que telle démontre qu'il y aura toujours de nouveaux éveils au christianisme. Les faits le confirment, le fondement solide est le christianisme. Il est vrai, et la vérité a toujours un avenir".

    Lire la suite

  • L'Asie du Sud où les chrétiens sont persécutés et discriminés

    IMPRIMER

    ASIE - Selon un militant catholique, l'Asie du Sud est terre de persécution pour les chrétiens »

    Rome (Agence Fides) - « L'Asie du sud est une zone de fortes persécutions pour les chrétiens, qui sont soumis à la violence des radicaux islamiques hindous ou même bouddhistes » : c'est ce qu'affirme dans un entretien accordé à Fides John Dayal, laïc catholique indien, militant des droits humains et collaborateur de la Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale d'Inde. Intervenu à Rome dans le cadre de la présentation du Rapport sur la Liberté religieuse dans le monde de la Fondation pontificale Aide à l'Eglise en Détresse, Dayal livre à Fides une analyse sombre : « J'ai beaucoup voyagé et j'ai étudié les pays d'Asie du Sud tels que l'Inde, le Pakistan, l'Afghanistan, le Bangladesh, le Népal, le Bhoutan, le Sri Lanka et les Maldives. Dans chacun de ces pays, les chrétiens font l'objet de pressions : ils manquent de la pleine liberté de foi ou souffrent de discriminations et de persécutions. Au Pakistan, en Afghanistan, au Bangladesh et aux Maldives, le danger est l'islamisme militant. Mais en Inde et au Népal, l'hindouisme radical ne l'est pas moins et prend des connotations poussées d'intolérance religieuse et de nettoyage ethnique et religieux. Au Bhoutan, le bouddhisme d'Etat n'admet pas d'autres communautés de foi et au Sri Lanka, des franges de bouddhistes radicaux pénalisent les chrétiens, notamment sur base ethnique ».

    Selon Dayal, « l'extrémisme hindou en Inde ne doit pas être sous-évalué au niveau international, notamment parce que l'Inde est une puissance nucléaire ». « Violences, diffusion de la haine, crimes contre les minorités religieuses - poursuit-il - sont en hausse et frappent les communautés chrétiennes : la moyenne est de trois délits enregistrés par jour contre les chrétiens, surtout dans les Etats tels que l'Orissa, le Karnataka, le Rajasthan, le Gujarat, le Madhya Pradesh et le Chhattisgarh. Selon des données officielles, plus de 6.000 cas de violence antichrétienne ont été recensés au cours des dix premières années du XXI° siècle. Actuellement, on compte des milliers d'évacués chrétiens et de femmes victimes de la traite après les massacres de Kandhamal, en Orissa, en 2007 et 2008 ».

    Les organisations auxquelles Dayal appartient, la All India Catholic Union et le All India Christian Council, demandent aux gouvernements des différents Etats indiens et au gouvernement fédéral de l'Inde de « sauvegarder les garanties constitutionnelles en ce qui concerne la liberté de foi, en combattant les discriminations de caste ou de religion » et en éliminant surtout « les formes structurelles de persécution », c'est-à-dire les lois qui interdisent la conversion d'une foi à une autre. (PA) (Agence Fides 16/10/2012)

  • Quand la boussole s'affole

    IMPRIMER

    Sur tradinews.blogspot.be : 

    Une boussole, vraiment ?

    SOURCE - SPO - 13 octobre 2012

    Les anniversaires donnent toujours lieu à un débordement d’hyperboles et le cinquantenaire de l’ouverture du concile Vatican II n’y manque pas. Reprenant les paroles même de son prédécesseur, le pape Benoît XVI vient de rappeler que « Vatican II est une boussole pour notre temps ».

    Il n’est pas de mon propos ni de mon dessein d’entrer dans des discussions théologiques qui dépassent ma compétence. En revanche, il me tient à cœur d’essayer de comprendre les évolutions de l’Église et certaines affirmations des autorités compétentes. Or, je l’avoue franchement, cette image de la boussole, utilisée par deux papes, ne me semble pas pertinente. 

    Lire la suite

     
  • L’Eglise bloque-t-elle la conversion des musulmans au christianisme ?

    IMPRIMER

    imagesCAV757SE.jpgDialoguer : mieux que se convertir ? Bonne question pour le Synode sur la « nouvelle » évangélisation. Livrons donc aux pères synodaux cette interpellation de Magdi Cristiano Allam, ce musulman converti d'origine égyptienne que Benoît XVI avait baptisé publiquement à Saint-Pierre de Rome lors de la veillée pascale 2008. C’est le « salon beige » qui en reproduit le texte :

    De Magdi Cristiano Allam (source de la traduction) :

    "Je demande au Pape qui a eu le courage de me donner le baptême, surmontant à la fois la peur de la vengeance islamique et la résistance interne de l’Église, d’accueillir une délégation de musulmans convertis au christianisme en Europe et dans le monde. L’idée, que j’ai immédiatement reçue avec enthousiasme, est de Mohammed Christophe Bilek, franco-algérien qui a fondé l’association Notre-Dame de Kabylie. Grâce à son site web elle favorise la mission de conversion des musulmans au christianisme par un dialogue fondé sur la certitude de notre foi et sur l’exhortation de Jésus à laquelle on doit se conformer : “Allez dans le monde entier et prêchez l’Évangile à toute créature” (Marc 16, 15-18).

    Comme le phénomène [des conversions] est entouré de secret il est donc difficile de préciser avec certitude leur nombre, mais à partir de diverses sources on peut dire que de nombreux musulmans embrassent la foi au Christ. En 2006, le cheikh Ahmad al-Qataani, interviewé par Al-Jazira, a donné les chiffres suivant : Chaque heure, 667 musulmans se convertissent au christianisme. Chaque jour, 16 000 musulmans se convertissent au christianisme. Chaque année, 6 millions de musulmans se convertissent au christianisme. S’exprimant hier à Paris, Bilek a dit que même en Arabie Saoudite, berceau de l’Islam et le gardien des deux principaux lieux de culte islamiques, il y aurait 120 000 musulmans convertis au christianisme. Les données de 2008 indiquent que les musulmans convertis étaient de 5 millions au Soudan, 250 000 en Malaisie, plus de 50 000 en Égypte, de 25 à 40 000 au Maroc, 50 000 en Iran, en Iraq 5 000, 10 000 en Inde, 10 000 en Afghanistan, 15 000 au Kazakhstan, 30 000 en Ouzbékistan.

    Lire la suite

  • Georges Rouault, un peintre mystique à (re)découvrir

    IMPRIMER

    Georges Rouault
    1871- 1958

    Mystique inspiré par sa foi religieuse

    source : http://art-deco.france.pagesperso-orange.fr/rouault.htm

         
    Un solitaire né au milieu des massacres et incendies

    Ce farouche solitaire n'avait connu que les aspects les plus durs de la vie : la tristesse des quartiers pauvres, la douleur, la fatigue. Il naquit dans une cave le 27 mai 1871 au son du canon de la commune. L’idée qu’il devait se faire par la suite des circonstances de sa propre naissance ne pouvait que marquer sa vision du monde, à jamais dramatique, et éclairer d’un jour particulier le sens de sa destinée : « Je crois [...], au milieu des massacres, des incendies et des épouvantements, avoir, de la cave où je suis né, gardé dans les yeux et dans l’esprit la matière fugitive que le bon feu fixe et incruste » (lettre à A. Suarès, 27 avril 1913).
    A 14 ans il devint apprenti chez un peintre de vitraux où il apprit à apprécier les teintes brillantes accrues par le ruban de plomb qui cerclait les couleurs.


    Crise morale et découverte de la Foi


    A 20 ans , Georges s'inscrit à l'école des beaux-arts et devint un des élèves les plus appréciés de Gustave Moreau. D'ailleurs ce grand professeur qui eut aussi Matisse pour élève aida et encouragea Rouault. De l’enseignement de Gustave Moreau se dégageaient deux grands principes : sincérité de l’expression – contre les poncifs de l’art académique –, « richesse nécessaire » de la couleur et de la matière. Le premier était, pour ainsi dire, inhérent à la personnalité de Rouault qui le prouva dès l’école des beaux-arts (et l’on sait la douleur que lui causa, en 1930, l’implacable jugement du critique Camille Mauclair : « Sous l’épileptique, on sent le chiqué »).
    Georges Rouault comprit à la mort de son professeur en 1898 à quel point la solitude pouvait être accablante. Cette disparition ouvrit pour l’artiste une période de crise, morale et physique à la fois, durant laquelle il se tourna résolument vers l’art moderne (Toulouse-Lautrec, Cézanne) ; puis, vers 1901, sa « conversion » au Christ – quoique baptisé, il n’avait pas reçu d’instruction religieuse – qui l’amena à se lier d’amitié avec des écrivains chrétiens en renom, J.-K. Huysmans et Léon Bloy, dont l’influence devait en partie décider de son évolution ultérieure

    Mystique inspiré par sa foi religieuse


    Dans les années1910 à Paris, en matière de. peinture religieuse c'est le désert. Rien depuis <Christ aux anges>>et la " flagellation" peints par Manet il y a quarante ans! Défiant un siècle à son goût trop libéral, Rouault témoigne d'une foi qui tirera de. plus en plus vers le jansénisme. II laisse tomber son habit de Justicier pour se consacrer aux thèmes de la mort, de la vie et de la passion du Christ. Contrairement à Rembrandt qui se. représentait comme acteur dans les scènes du Nouveau Testament, le. peintre vivra désormais la religion directement par l'intermédiaire de son double,celui qui souffre et se sacrifie pour l'humanité le Christ.

    Il trouva l'inspiration dans les sujets les plus mystiques ou les plus humbles. La figure du Christ qu'il exécuta un nombre incalculable de fois s'ajouta l'image de clowns et saltimbanques vivant en marge de la société. A travers des thèmes tels que les Filles, les Fugitifs, les Clowns, les Bourgeois et autres Têtes à massacre, il exprima son indignation douloureuse face à la déchéance humaine, et la colère que lui inspirèrent l’hypocrisie, l’injustice et la bassesse d’existences que n’éclaire aucune vie spirituelle

    Au début, les couleurs de ses tableaux étaient sombres et ténébreuses. Au cours des premières expositions auxquelles
    Rouault prit part, des critiques le traitèrent ironiquement de « fumiste ». Peu à peu, l'artiste peignit par « taches brillantes qu'il appliquait sur la toile en couches superposées, obtenant ainsi des rapprochements précieux. Un épais trait noir cernait les figures, faisant mieux ressortir la splendeur des coloris. Tel était le secret que les maîtres des verrières. anciennes avaient légué à Rouault.

     
    "Malheur de l'homme sans Dieu" sa conception de la vie


    Cette formule célèbre de Pascal aurait pu résumer sa conception de la vie. c'était en fait l'homme déchu et misérable que suscitaient ses pinceaux, un homme en proie à la férocité de la vie, à la rigueur du destin de la Société. Georges Rouault s'en prit avec violence à l'égoïsme, la suffisance, l'orgueil, la cruauté, le pharisaïsme des riches et les montra imbus de leur personne, obscènes, répugnants. Georges Rouault dressa contre la Société athée un réquisitoire aussi implacable que le procès qu'il intenta à la justice humaine, lorsqu'il montra les juges grotesques,
     

       Notes biographiques

    27 mai 1871Naissance de georges Rouault, 51 rue de la Villette, pendant la commune, au cours d'un bombardement.1885 Rouault apprenti chez un peintre verrier suit les cours du soir à l'École des Beaux-arts dans l’atelier d’Elie Delaunay, avant de passer chez Gustave Moreau, dont il deviendra le disciple préféré. Après deux tentatives infructueuses, il renonce à briguer derechef le Prix de Rome et quitte l’école. Pendant six années de suite, il va exposer aux Artistes français. C’est à la Bible et à la Mythologie qu’il demande de préférence, à l’époque, ses sujets. 1898 A la mort de son maître, ( il est nommé conservateur du Musée Gustave Moreau. Au retour d’un séjour prolongé en Haute-Savoie, auquel l’a contraint son mauvais état de santé, Rouault inaugure une nouvelle manière. Délaissant simultanément les sujets académiques, il traite avec une expression intense et tourmentée, d’une palette où dominent les bleus profonds, des motifs empruntés pour la plupart aux mondes du cirque, de la prostitution et du prétoire. Il expose désormais au Salon d’automne, dont il fut un des fondateurs.1910 La première exposition générale de ses oeuvres a lieu chez Druet . 1913 Vollard achète son atelier. Après la guerre de 1914-1918, Rouault use de teintes plus éclatantes et plus diverses qu’auparavant et se plaît à puiser dans les évangiles ses thèmes d’inspiration. Maintes techniques l’attirent. Il s’adonne à la gravure, illustre de nombreux livres, pratique la céramique, exécute des vitraux, réalise des émaux pour l’abbaye de Ligugé et les décors du Fils prodigue de Prokofiev! à l’usage des Ballets russes de Diaghilev. La gloire lui est enfin venue. Rouault veille à ne pas la laisser compromettre. Ainsi obtiendra- t-il que les héritiers d’Ambroise Vollarcl soient astreints par jugement à rendre à leur auteur huit cents et quelques de ses toiles inachevées, dont il fera détruire par le feu plus de trois cents devant huissier. 1948 A la Biennale de Venise,  la France envoya officiellement vingt-six peintures et douze gravures de Rouault. Un hommage solennel fut, sur l’initiative du Centre catholique des intellectuels français, rendu, le 6 juin 1951, au vénérable artiste, à l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire.1958 mort à Paris

    300 tableaux d'un des plus grands peintres modernes sont jetés au feu
    A mesure qu'il vieillissait, les visages de ses personnages perdaient leur air sombre et désespéré pour acquérir une expression plus sereine, paisible, résignée. Il peignit ainsi, 800 tableaux qui étaient par contrat spécial aux mains d'un seul marchand. Dés la fin de la deuxième guerre mondiale, à 77 ans, Rouault fit un inventaire de son oeuvre et considéra que certains de ses tableaux étaient imparfaits ; il n'avait plus le temps de les retoucher ou de les refaire. Il obtint du tribunal la restitution des tableaux au terme du retentissant procès qui, de 1939 à 1947, l’opposa aux héritiers de son marchand, Ambroise Vollard. Ayant obtenu gain de cause, Rouault brûla 300 peintures inachevées qui venaient de lui être restituées, voulant signifier par là l’absolue liberté de l’artiste face à son œuvre et l’éminente dignité de la création.
    Ainsi, fidèle a lui-même et à son art, Georges Rouault, réduisit en fumée 300 tableaux évalués de nos jours à plus d'un demi milliard de francs.


    <<pitre c'était moi, c'était nous>>...


    << J'ai vu clairement, a-t-il écrit, que le "pitre" c'était moi, c'était nous... Cet habit riche et pailleté, c'est la vie qui nous le donne... Mais si on nous surprend comme j'ai surpris le vieux pitre, oh alors, qui osera dire qu'il n'est pas pris jusqu'au fond des entrailles par une incommensurable pitié. J'ai le défaut de ne jamais laisser à personne son habit pailleté. Fût-il Roi ou Empereur, l'homme que j'ai devant moi; c'est son âme que je veux voir>>.
    De là cette suite de clowns tragiques, dont le regard chargé de douleur et d'amour est celui-là même de l'homme qui, souffrant, implore, espère quand même et AIME malgré tout.

    LE VITRAIL UNE PARABOLE DU VERBE DIVIN
    Le vitrail, qui fut au Moyen Age une parabole commode illustrant le verbe divin, la lumière traversant le verre, Rouault le connaissait bien: en 1885, il suivait les cours du soir à l'École des Arts décoratifs. La journée, il la passait comme apprenti chez le verrier Tramoni, puis chez Hirsch où il apprit à restaurer des vitraux anciens. Si ceux d'Assy furent réalisés par Paul Bony, des ateliers Hébert Stevens, Rouault en surveillait de près l'exécution, comme le rapporte le Père Couturier dans ses "Mémoires", relatant une visite qu'il lui fît le 22 mars 1949 ; Rouault fait une critique très pré- cise et très gentille du travail de Bony: " On dit que je suis un coloriste, mais je suis très exigeant pour la forme, je suis terrible pour la forme..." Ainsi, il apporta aux vitraux cette apothéose pour un artiste chrétien, toute l'attention qu'il donnait dans le secret de son atelier à ses tableaux : le vitrail, dont il disait que, s'il était resté beau comme au Moyen Age, lui, Rouault, ne serait peut-être pas de- venu peintre.

    Galerie de tableaux« La peinture est pour moi le moyen d'oublier la vie. » Exposition de 15 Tableaux

  • 15 regards sur les Apparitions de Beauraing

    IMPRIMER

    couverture livre.jpgPrésentation par l'auteur : 15 regards sur les apparitions de Beauraing

    Le livre du quatre-vingtième anniversaire

    Depuis un peu plus de quatre ans, les apparitions de Beauraing habitent ma vie. Le livre du quatre-vingtième, 15 regards sur les apparitions de Beauraing, est le fruit de ma prière, de mon expérience de terrain aux sanctuaires, de mes réflexions personnelles, de mes lectures et de nombreuses heures d’écoute de dizaines de conférenciers dont les propos, tenus à Beauraing ces vingt-cinq dernières années, ont été accueillis dans un cœur, j’espère, à la fois hospitalier et à l’écoute de la voix de Dieu. Une bonne trentaine d’entre eux sont cités au fil des quinze regards que je pose sur le message des apparitions de la Vierge au cœur d’or. Ils sont de sensibilités variées.

    présentation.jpgCes quinze regards sont autant de méditations spirituelles, théologiques et philosophiques sur quinze thèmes qui, à mon sens, structurent le déroulement des apparitions de Beauraing, dont je montre le fil rouge : de la peur à la confiance en Dieu, le lieu des apparitions et le sens de la vie, la sagesse, l’Immaculée Conception, creuser en soi le désir de Dieu : l’Avent, « une chapelle », « Je suis la Vierge Immaculée », « qu’on vienne ici en pèlerinage », présence plus brillante et absences plus parlantes, « parlez, nous vous écoutons », le cœur d’or de Marie, « priez, priez beaucoup, priez toujours ! », « Je convertirai les pécheurs », « Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux » et enfin l’amour. En ces années où nous allons fêter le cinquantième anniversaire du concile Vatican II, j’ai voulu, en particulier, citer des extraits de ce dernier concile œcuménique qui a changé le visage de l’Eglise et que nous avons à lire ou à relire aujourd’hui. Chaque méditation est suivie de pistes pastorales liées au thème médité, à vivre à Beauraing et, parfois, dans tout autre lieu de dévotion.

    Mon propos est précédé par une préface du cardinal Julien Ries, du diocèse de Namur, qui nous raconte comment il a vécu les apparitions de Beauraing alors qu’il était enfant et nous livre quelques réflexions sur les événements de 1932-33 et leur reconnaissance par l’Eglise. Il est suivi par deux témoignages oubliés de Gilberte et Fernande Voisin, deux des cinq voyants, témoignages qu’elles ont écrits dans les semaines qui ont suivi immédiatement les apparitions. Ces deux textes intéresseront au plus haut point les pèlerins !

    Le livre, de 248 pages, est publié aux éditions Fidélité et peut être acheté dans les librairies religieuses ainsi que sur internet. Bonne lecture !

    Abbé Christophe Rouard

  • Le témoignage d'un nouveau prêtre

    IMPRIMER

    Les "nouveaux prêtres" que l'on ordonne aujourd'hui n'ont vraiment plus rien à voir avec ceux qui ont désolé Michel de Saint-Pierre dans les années soixante. On s'en rendra compte en lisant le témoignage d'Edmond, ordonné hier à Lyon  publié sur 20minutes.fr :

    Église : Quatre jeunes, dont Edmond, ont été ordonnés dimanche à Eurexpo

    Enfant, Edmond Barbieux se rêvait avocat. Mais à 25 ans, sa maîtrise de droit en poche, c'est une toute autre voie qu'il décide d'épouser. Celle du Seigneur. « J'ai changé le code civil contre la bible », explique ce jeune Béarnais de 33 ans, ordonné prêtre dimanche à Eurexpo comme trois autres jeunes hommes, lors d'une immense fête organisée par le diocèse de Lyon à l'occasion des cinquante ans du concile de Vatican II. Tout un symbole en cette journée festive, célébrant l'ouverture de l'Eglise au monde. « Il est évident qu'avec la crise des vocations que connaît la prêtrise, le cardinal Philippe Barbarin a voulu donner un signal fort, en montrant qu'il y a encore des jeunes qui donnent leur vie pour l'Eglise », explique Pierre Durieux, chargé de la communication du diocèse. Signe de cette « crise de foi », en 2010, un seul prêtre a été ordonné à Lyon, huit en 2011 et quatre cette année.

    Appelé en lisant la Bible

    Edmond, fils unique de parents « peu pratiquants » a reçu l'appel de Dieu, « la plus grande surprise de sa vie », dit-il, à la lecture de la Bible. « Lors de mes études dans le public, mes enseignants m'ont incité à lire ce livre formidable. J'ai été touché par ce message », ajoute Edmond, qui en entrant au séminaire à Lyon, n'a pas eu le sentiment de sacrifier sa vie. Le célibat des prêtres ? « Cela fait partie des règles du jeu, répond le jeune homme. Cela permet d'être disponible pour ses paroissiens. Et puis dans nos emplois du temps chargés, la solitude nous permet de nous reposer, de nous recentrer », explique Edmond, qui doute que cette question ait un rôle majeur dans la désaffection des jeunes pour la vie sacerdotale. « Les protestants ont le droit de se marier et connaissent la même crise », explique le prêtre qui officiera à la paroisse Saint-Paul en Roannais. Avec le même dévouement que ces aînés pour transmettre la foi, mais « des outils plus modernes », précise le prêtre qui, s'il n'est pas encore sur Facebook, est branché sur le Net. « C'est un moyen dont on ne peut pas se passer pour permettre la nouvelle évangélisation ».

    Elisa Riberry-Frisullo

    La plus grande fête depuis trente ans

    Près de 20 000 fidèles du Rhône et du Roannais ont assisté dimanche à la fête célébrant le concile de Vatican II, événement marquant de l'histoire de l'église catholique au XXe siècle. Du jamais-vu à Lyon depuis la venue du pape Jean-Paul II en 1986, qui avait alors célébré une messe à Eurexpo.