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International - Page 175

  • Déclaration du Consensus de Genève : il n’existe « aucun droit international à l’avortement »

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    32 pays signent : il n’existe « aucun droit international à l’avortement »

    23 octobre 2020

    Les Etats-Unis ont signé hier la Déclaration du Consensus de Genève. Il s’agit d’une déclaration mondiale promouvant la famille et s’opposant à l’avortement comme « droit de l’homme ». Cette initiative a été menée par le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo. « Sous la direction du président Trump, les États-Unis ont défendu la dignité de la vie humaine partout et toujours, a-t-il déclaré au moment de signer la déclaration. Il l’a fait comme aucun autre président de l’histoire. Nous avons monté une défense sans précédent des enfants à naître à l’étranger ».

    La Déclaration du Consensus de Genève entend promouvoir « l’égalité des chances » pour les femmes en politique et dans la société. « Dans son essence même, la déclaration protège la santé des femmes… et réaffirme l’importance vitale de la famille en tant que fondement de la société », explique Mike Pompeo. La déclaration désavoue l’avortement, qui « ne devrait pas être promu comme une méthode de planification familiale » et ajoute que « l’enfant a besoin d’une protection et de soins spéciaux avant et après la naissance ». Le texte souligne également que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine », tandis qu’il n’existe « aucun droit international à l’avortement ». « Toute mesure ou changement lié à l’avortement dans le système de santé ne peut être déterminé qu’au niveau national ou local, conformément au processus législatif national », précise la déclaration. Le texte insiste également sur le « rôle de la famille comme base de la société », ajoutant que « les femmes jouent un rôle fondamental dans la famille » et qu’ « un partenariat harmonieux entre les hommes et les femmes est fondamental pour leur bien-être et celui de leurs familles ».

    32 pays ont signé cette déclaration, dont la majorité des pays d’Afrique et du Moyen-Orient. En Europe, seules la Pologne, la Hongrie et la Biélorussie font partie des signataires. « Nous applaudissons les gouvernements concernés pour avoir pris des mesures afin de mieux soutenir toutes les femmes enceintes et d’investir des ressources pour soutenir les deux vies d’une grossesse – celle de la mère et celle de son enfant à naître », a déclaré dans un communiqué Elyssa Karen, directrice internationale du groupe pour la défense des Nations unies.

     

    Sources : Washington Times, Christopher Vondracek (22/10/2020) ; Deutsche Welle (22/10/2020) ; Guardian, Julian Borger (22/10/2020)

  • CNEWS: la liberté de parole des chrétiens est-elle menacée ?

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  • Vers un nouveau génocide arménien ?

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    Du Forum catholique (Jean Kinzler) :

    Karekine II, patriarche de l’Église apostolique arménienne, a assuré le 19 octobre que l’escalade de la violence dans la région du Haut-Karabakh a le potentiel de devenir un autre génocide du peuple arménien.

    Alors que les ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais ont annoncé qu’ils allaient rencontrer séparément le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, le 23 octobre prochain, les combats entre Bakou et Erevan se poursuivent dans le Haut-Karabakh.

    Particulièrement inquiet de la situation, Karekine II, patriarche de l’Église apostolique arménienne, voit dans les violences actuelles le potentiel d’un deuxième génocide pour les Arméniens. « De quoi d’autre serait le signe, sinon d’un génocide, de bombarder aveuglément des civils, des églises, les monuments historiques d’un peuple malgré toutes les lois internationales », a ainsi déclaré le responsable religieux dans une entretien accordé au quotidien italien La Repubblica le 19 octobre. Selon lui, ce n’est qu’en reconnaissant l’indépendance autoproclamée du territoire contesté qu’« un nouvel holocauste éventuel » peut être évité.

    Une indépendance jamais reconnue par l’ONU

    La région du Haut-Karabakh est disputée depuis 1991 et la chute de l’URSS entre les deux républiques (Arménie et Azerbaïdjan) qui ont pris leur indépendance cette année-là, mais dont chacune a une histoire qui remonte à plusieurs siècles. Cette année-là, le Haut-Karabakh a organisé un référendum boycotté par la communauté azerbaïdjanaise avant de proclamer son indépendance de Bakou (la capitale de l’Azerbaïdjan, ndlr) avec le soutien d’Erevan. Une indépendance qui n’a jamais été reconnue par aucun État membre de l’ONU. Le départ de l’armée soviétique de la région a entrainé une escalade éclair des tensions débouchant sur une guerre qui a fait plus de 30.000 morts. Le 17 mai 1994, un cessez-le-feu négocié par Moscou entre en vigueur mais depuis, de violentes altercations ont lieu périodiquement.

    Depuis la reprise du conflit le 27 septembre 2020, la moitié de la population du Haut-Karabakh, soit entre 70.000 et 75.000 personnes, aurait été déplacée. Le patriarche de l’Église apostolique arménienne a déclaré que l’église arménienne avait « mis de côté un demi-million de dollars pour aider » ceux qui fuient vers l’Arménie pour échapper au conflit. En parallèle, un appel a été lancé à tous les diocèses d’Arménie pour participer à cet effort de solidarité.

    https://fr.aleteia.org/2020/10/21/un-responsable-religieux-orthodoxe-armenien-alerte-sur-un-possible-genocide/ 

    et https://www.la-croix.com/Religion/Haut-Karabakh-Le-patriarche-armenien-Karekin-II-met-garde-contre-possible-genocide-2020-10-22-1201120786

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    Voir aussi, en anglais:https://nypost.com/2020/10/21/turkey-leads-new-atrocities-against-armenians/

  • L'Église catholique mexicaine va présenter des excuses publiques pour les crimes commis contre les peuples amérindiens lors de la colonisation espagnole

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    De Vatican News :

    L'Église mexicaine demandera pardon pour les crimes de la colonisation

    Le Mexique célébrera en 2021 les deux cents de son indépendance. À cette occasion, l'Église catholique du pays entend présenter des excuses publiques aux peuples amérindiens pour les crimes commis contre eux lors de la colonisation espagnole. C'est qu'a annoncé le président de la conférence épiscopale quelques jours après que le président du Mexique, via son épouse, ait apporté au Vatican une lettre allant dans ce sens.

    Cette initiative est partie de la lettre du président mexicain Andrés Manuel López Obrador, adressée au Pape et portée au Vatican par son épouse, Beatriz Gutiérrez Müller, le 10 octobre. Selon ACIprensa, le chef de l'État y écrit que «l'Église catholique, la monarchie espagnole et l'État mexicain doivent présenter des excuses publiques aux peuples originels qui ont subi les atrocités les plus honteuses, le pillage de leurs biens et de leurs terres, pour être soumis».

    Le 15 octobre, Mgr Rogelio Cabrera López, président de la Conférence épiscopale mexicaine (CEM) et archevêque de Monterrey, a assuré le président mexicain que l'Église demandera pardon pour les abus commis lors de la conquête de l'Amérique, il y a 500 ans, et le fera en 2021. «Nous voulons le faire, mais nous voulons aussi nous tracer un chemin, comme nous l'avons toujours fait pour le bien des peuples originels», a déclaré le président de la CEM.

    L'archevêque de Monterrey a cependant ajouté que «naturellement, nous, les personnes et les institutions, devons être en mesure de demander pardon», soulignant que «les peuples indigènes ont une longue histoire de souffrance. Non seulement pendant la conquête, mais au cours des siècles et jusqu'à nos jours, ils ont vu leurs droits bafoués».

    Ne pas oublier les malheurs d'aujourd'hui

    «Il y a sans aucun doute des événements douloureux et tragiques, comme la conquête de Tenochtitlan, l'actuel Mexico, mais même ces derniers temps, il y a des problèmes qui font mal aux yeux, qui obscurcissent le paysage. Il y a le cas d'Ayotzinapa. Nous avons ainsi pu énumérer de nombreux autres événements qui ont brisé la communion, la communauté humaine», a-t-il souligné, rappelant la disparition de 43 jeunes dans la ville d'Ayotzinapa, dans l'État de Guerrero, en 2014.

    «L'Église catholique au Mexique», a-t-il déclaré, «est toujours prête non seulement à demander pardon, mais aussi à avoir une mémoire pénitentielle pour suivre ce chemin de réconciliation».

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  • L'accord provisoire entre le Saint-Siège et la Chine renouvelé pour deux ans

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    Du site des Missions Etrangères de Paris, cette nouvelle à laquelle on pouvait s'attendre :

    L’accord provisoire Chine-Vatican, signé le 22 octobre 2018 pour deux ans, a été renouvelé pour une nouvelle période de deux ans ad experimentum. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, l’a confirmé ce mercredi 21 octobre à Rome. Le cardinal Parolin a rappelé que l’accord concerne en priorité « la situation de l’Église, un point spécifique qui est la nomination des évêques ». « L’objectif est l’unité de l’Église », a-t-il souligné, en écartant une éventuelle reprise des relations diplomatiques et en saluant le fait qu’aujourd’hui, « tous les évêques en Chine sont en communion avec le pape ».

    L’accord entre le Vatican et la Chine, entré en vigueur le 22 octobre 2018 pour une durée de deux ans, a été renouvelé pour deux ans ad experimentum.

    Le Vatican a renouvelé son accord avec la Chine, signé il y a deux ans, pour une nouvelle durée de deux ans ad experimentum, dans le but de poursuivre l’unification de l’Église catholique en Chine. Les deux parties ont accepté de prolonger la phase expérimentale de l’accord pour deux nouvelles années, a confirmé un communiqué officiel du Vatican, publié le 22 octobre. L’accord, déjà signé le 22 octobre 2018, a été accepté principalement dans le but d’éviter la nomination des évêques chinois directement par le Parti communiste de Pékin sans l’accord du pape. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a expliqué que si l’accord reste secret, il a précisé que c’est un « secret relatif, car de nombreux contenus sont déjà connus ». Le renouvellement de l’accord a déjà reçu des critiques, affirmant qu’il ne servirait qu’à permettre au gouvernement chinois de renforcer l’oppression contre l’Église « souterraine ». Mais de son côté, le cardinal Parolin, qui a défendu l’accord en répondant aux questions des journalistes, a souligné que « nous espérons que l’Église en Chine pourra redécouvrir son unité grâce à cet accord, et que par cette unité, elle devienne un instrument au service de la propagation de l’Évangile dans la société chinoise et d’un développement authentique pour tous les habitants du pays ».

    « En ce qui concerne l’accord, nous pouvons nous considérer comme heureux », a-t-il ajouté. « Nous espérons que les termes de l’accord pourront être mieux appliqués et de façon continue. Ensuite, il y a aussi beaucoup d’autres problèmes que l’accord ne visait pas à résoudre. » Certains observateurs ont spéculé sur d’éventuelles réouvertures des relations diplomatiques entre le Vatican et la Chine, qui ont été rompues il y a sept décennies. Toutefois, le cardinal Parolin a affirmé que « pour l’instant, il n’est pas question de relations diplomatiques, nous nous concentrons sur l’Église ». Il a expliqué qu’il ne s’agit pas de traiter des questions politiques, mais des besoins d’ordre pastoral des catholiques chinois. Il a ajouté que « nous avons eu des résultats importants comme le fait que tous les évêques en Chine sont en communion avec le Pape ». « Il n’y a plus d’évêques illégitimes, cela me semble être un progrès notable. À partir de là, il s’agit de redémarrer et puis, pas à pas, de trouver une normalisation de l’Église en Chine », a-t-il insisté. L’accord a été renouvelé « sans aucun changement ni ajout », a affirmé une source vaticane.

    (Avec Ucanews et Vaticannews)

  • Le cardinal Parolin : un négationniste ?

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    Lu sur aleteia.org :

    Il n’y a pas de "persécutions" en Chine contre les catholiques, affirme le cardinal Parolin

    Antoine Mekary

    I.Media21/10/20

    Les catholiques en Chine ne subissent pas de "persécutions" mais font face à des réglementations qui concernent toutes les religions, a considéré le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin devant des journalistes qui l’interrogeaient en marge d’une conférence à Rome le 21 octobre 2020. Il a par ailleurs lancé « un signal positif » concernant le renouvellement de l’accord avec la Chine qui arrive à son terme le 22 octobre.

    « Aucune signature n’est nécessaire, il se prolonge simplement », a déclaré le cardinal Parolin concernant le renouvellement de l’accord avec la Chine, ajoutant : « Tout ira bien ». « Je vous laisse avec un signal positif », a-t-il encore lancé avant d’inviter à attendre le 22 octobre « pour savoir » si l’accord du Vatican avec la Chine sera bien renouvelé.

    « Nous sommes contents de l’accord. Mais bien sûr il existe de nombreux problèmes que l’accord ne se proposait pas de résoudre », a-t-il poursuivi. « Quelles persécutions ? Il faut user des paroles avec beaucoup de soin. Il y a des règlements qui ont été appliqués et qui regardent toutes les religions y compris l’Église catholique », a-t-il considéré.

    Le principal objectif reste la communion avec le Pape

    Le « souhait » est que l’Église chinoise grâce à cet accord « trouve son unité et que cette unité permette le développement authentique de tous ses habitants ». « On se concentre sur l’Église », a encore affirmé le cardinal, expliquant que le traité ne comprenait pas de volet diplomatique. « Le principal est que tous les évêques légitimes de Chine soient en communion avec le pape. »

    Sur le contenu de l’accord, le haut prélat a expliqué qu’il était tenu sous un « secret relatif, parce que beaucoup de ce que contient le document en question, je crois que vous le connaissez vous aussi ». « Mais le texte, par accord des deux parties, est ad experimentum, et donc reste secret », a-t-il déclaré.

    Sur la situation des catholiques en Chine : http://www.belgicatho.be/apps/search?s=Chine+catholiques&search-submit-box-search-6500=OK

  • USA : une élection sous tension

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    Trump-472x330.jpgL’élection présidentielle américaine est toujours un moment de très fortes tensions où tous les coups, y compris les plus bas, sont permis. L’élection de 2020 (prévue le 3 novembre) n’échappe pas à la règle. Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    " Le décès de Ruth Bader Ginsburg, doyenne des juges de la Cour suprême des États-Unis, est venu renforcer l’ambiance délétère dans laquelle se déroule la campagne des présidentielles américaines. Elle oppose le président sortant, le clivant Donald Trump, avec un camp républicain qui n’est pas entièrement uni derrière lui, et Joe Biden, vice-président de 2009 à 2017, candidat démocrate par défaut, issu de primaires perturbées par le Covid-19. Depuis la France, il est très difficile de se faire une opinion sur la vie politique américaine. Dans leur immense majorité, les lieux de pouvoir politique, culturel et médiatique français sont fortement opposés aux candidats conservateurs, que l’on pense à la haine contre la famille Bush. Écouter ou lire les médias français donne une vision biaisée des États-Unis.

    La haine atteint à son comble à l’encontre d’un Trump dont la personnalité, il est vrai originale et clivante, n’aide guère. Chacun peut apprécier ou non sa manière de gouverner, se reconnaître ou non dans les idées du parti républicain, ce n’est pas la question. Elle est dans la représentation que les médias français donnent des États-Unis : d’un côté, le « bien », démocrate, qui défend justement la même vision du monde que la majorité des médias français ; de l’autre, le « mal », républicain. En ce domaine, Trump est un excellent client.

    Le parti démocrate est aussi clivant

    Dès son élection, Trump a été contesté, accusé d’avoir truqué les élections. Une fois celles de mi-mandat passées, la remontée en force des démocrates a même conduit à une procédure d’impeachment visant à le déstabiliser ou le destituer. Tout est tombé à l’eau. Trump semblait même, une fois les primaires démocrates démarrées, en position d’être réélu, du fait d’un bilan économique globalement jugé positif aux États-Unis, ce qui peut être discuté, et largement passé sous silence en France. Sa réélection était d’autant plus possible que le camp démocrate était divisé, une division reflétant l’état d’un parti soumis à de très forts clivages internes entre socio-libéraux à l’ancienne, les successeurs des Clinton en somme, et courants beaucoup plus à gauche incarnés par Bernie Sanders ou l’étoile montante Alexandria Ocasio-Cortez (AOC). Cela amenait la presse américaine à s’interroger sur l’advenue d’un mouvement socialiste aux États-Unis. Être « socialiste » était même une mode dans la jeunesse démocrate de la côte Est fin 2019.

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  • Déchainement anticatholique au Chili

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    D'infoCatolica :

    PINERA IMPUISSANT FACE À LA VIOLENCE DE L'EXTRÊME GAUCHE

    Les radicaux brûlent deux sanctuaires à Santiago du Chili

    Au moins deux églises du centre de Santiago du Chili ont été incendiées dimanche après une manifestation massive qui a rassemblé des dizaines de milliers de personnes pour commémorer le premier anniversaire d'une vague de protestations, la plus grave depuis la fin du régime de Pinochet.

    19/10/20 8:34

    (Efe) Le premier sanctuaire à être incendié fut l'église San Francisco de Borja, régulièrement utilisée par la police des carabiniers pour des cérémonies institutionnelles, et quelques heures plus tard, ce fut l'église de l'Assomption, l'une des plus anciennes de la capitale, vieille de plus d'un siècle et demi.

    Les deux temples sont situés autour de la Plaza Italia, l'épicentre de la soi-disant "explosion sociale" et qui, ce dimanche, a été le théâtre de l'une des concentrations les plus massives jusqu'à présent cette année. "L'incendie et la destruction de la paroisse de La Asunción, ainsi que l'attaque de l'église de San Francisco de Borja, deux bâtiments du patrimoine, sont une source d'indignation et de tristesse", a déclaré ce dimanche la ministre de la Culture, des Arts et du Patrimoine du Chili, Consuelo Valdés, sur son compte Twitter.

    L'église de San Francisco de Borja fut également pillée et certaines de ses images religieuses furent brûlées dans la rue, tandis que l'église de La Asunción vit sa flèche s'écrouler sur le sol consumée par les flammes. Dans les environs de la rotonde, baptisée par les manifestants "Plaza Dignidad", plusieurs magasins ont également été pillés, dont un supermarché d'une chaîne internationale, et des attaques ont également été signalées dans certains commissariats de la périphérie de la capitale, comme celui de Puente Alto.

    Piñera, enfermé dans son palais

    Des barricades ont également commencé à être érigées en certains points autour de la place et dans d'autres quartiers de la capitale, tandis que dans des villes comme Antofagasta (nord), il y a eu également quelques incidents violents et des confrontations avec la police. Le président chilien Sebastián Piñera, qui a passé toute la journée dans sa résidence, s'est rendu dans l'après-midi au Palacio de La Moneda - le siège du gouvernement - pour suivre les incidents, qui ont jeté une ombre sur une journée qui s'était déroulée pendant des heures dans une atmosphère très festive et familière.

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  • Le Club des Hommes en Noir analyse Tutti Fratelli

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    Le Club des Hommes en Noir attaque sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, le Club des Hommes en Noir composé de l'abbé Celier, des pères Thomas sj et Viot, de Jean-Pierre Maugendre et animé par Philippe Maxence aborde la dernière encyclique du pape François : Tutti fratelli.

    JPSC

  • Le déclin du christianisme aux Etats-Unis devrait peser sur les élections présidentielles

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Aux États-Unis, les chrétiens diminuent et les sans religion augmentent. Mais Trump garde ses fidèles partisans

    À la veille des élections présidentielles du 3 novembre prochain, l’Amérique, fébrile, s’interroge sur la mesure dans laquelle l’appartenance religieuse influera sur les élections.

    C’est la question à laquelle a répondu le Pew Research Center on Religion and Public Life de Washington dans une grande enquête publiée le 17 octobre qui va bien au-delà du scrutin puisqu’elle dresse un véritable panorama du paysage religieux américain.

    Cette enquête fournit deux résultats importants qui sont liés entre eux.  D’une part le net déclin des chrétiens et de l’autre la forte augmentation des « None », c’est-à-dire de ceux qui se déclarent athées, agnostiques ou à tout le moins sans une quelconque appartenance religieuse.

    > In U.S., Decline of Christianity Continues at Rapid Pace. An Update on America’s Changing Religious Landscape

    L’enquête confirme le déclin de ce qui, à la fin du vingtième siècle encore, distinguait les États-Unis des autres nations occidentales désertifiées par la sécularisation : la persistance chez eux d’un abondant « marché » religieux chrétien.

    Aujourd’hui, cette exception américaine s’est largement estompée.

    Au cours des douze dernières années, aux États-Unis, les chrétiens sont tombés de 75% à 65% de la population adulte, et les catholiques sont descendus de 24% à 20% alors que les « None » sont passés de 16% à 26%, soit trente millions de plus en chiffres absolus.

    La chute des chrétiens et la montée en puissance des « None » est particulièrement importante parmi les universitaires, les habitants du Nord-Est les électeurs du parti démocrate et surtout chez les « millenial », c’est-à-dire ceux qui sont nés entre 1981 et 1996 et qui ont aujourd’hui entre 25 et 40 ans.  Chez ces derniers, désormais, les chrétiens et les « None » font jeu égal et se disputent chacun 40% du total.

    La fréquentation des églises a également baissé.  Alors qu’il y a dix ans, 54% des américains allaient à l’église au moins une fois par mois et que 45% n’y allaient que quelques jours par an ou jamais, aujourd’hui le rapport s’est complètement inversé : les premiers ont chuté à 45% tandis que les seconds s’élèvent à 54%.  Ceux qui ne mettent jamais les pieds dans une église sont aujourd’hui 27%, soit plus d’un quart des Américains.

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  • Vives inquiétudes sur le sort des chrétiens au Nigéria

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    Alors que Boko Haram continue de s’en prendre aux populations du nord et du centre du Nigeria, les agriculteurs chrétiens de ces régions sont également victimes d’attaques menées par les éleveurs nomades majoritairement musulmans.

    19/10/2020

    S’agit-il d’affrontements entre bergers nomades d’origine peule, donc musulmans, et paysans sédentarisés d’origine chrétienne ? Ou s’agit-il de terrorisme islamiste organisé visant à éradiquer les chrétiens du nord et du centre du Nigeria ? Cette question nourrit les polémiques entre spécialistes de l’Afrique de l’Ouest.

    → EXPLICATION. Au Nigeria, les attaques contre les villages visent-elles spécifiquement les chrétiens ?

    Au point que l’organisation internationale PSJ (pour Peace Building and Social Justice) a organisé, le 1er octobre, un séminaire en ligne avec quatre personnalités bien informées de la situation dans ce pays le plus peuplé d’Afrique, en proie depuis plusieurs années à d’incessantes violences meurtrières.

    Plus de 1 000 morts depuis janvier

    Selon un rapport d’Amnesty International du 23 août, 1 126 personnes ont été tuées entre le 1er janvier et le 30 juin dans les États du nord (Kano, Katsina, Sokoto, Zamfara…) et du centre (Kaduna, Niger, Plateau, Taraba…).

    Déjà nombreuses depuis 2010 – année de l’apparition de Boko Haram dans l’État de Borno –, ces violences augmentent depuis cinq ans, du fait de la militarisation des Haoussas-Fulanis, les éleveurs nomades du nord du Nigeria qui se déplacent traditionnellement pendant la saison sèche (d’octobre à mars) du nord vers le sud.

    Des bergers armés de kalachnikovs

    « Auparavant, cela ne posait guère de problèmes aux fermiers, rappelle le géographe nigérian Emmanuel Igah, enseignant à l’Institut de préparation à l’administration générale (Ipag) et à l’Institut supérieur de management (ISM). Quand les bergers arrivaient, ils leur indiquaient un coin pour installer leur camp et faire brouter leurs vaches. » Désormais organisés et armés de kalachnikovs, les Fulanis cherchent à prendre possession des terres agricoles de la Middle Belt (centre) où le christianisme est bien implanté.

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  • RDC : Cardinal Ambongo : « un sentiment de joie et d’un peu de crainte pour ma nomination au Conseil des cardinaux »

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    Ambongo-Maluku.jpgL’archevêque métropolitain de Kinshasa, en République démocratique du Congo, le Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, nommé tout récemment par le Pape François au Conseil des Cardinaux, réagit à sa nomination au sein de ce Conseil dans une interview donnée au Père Jésuite Jean-Pierre Bodjoko pour « Vatican News ».

    Le Cardinal Ambongo en a profité pour donner aussi son opinion sur la nouvelle encyclique du Pape « Fratelli tutti » et s’exprimer sur les questions abordées lors des dernières réunions de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), sans oublier la problématique des enseignants dans les écoles conventionnées catholiques en RDC. Extrait :

    « Question : « Dernièrement, vous avez été « incompris », si je peux utiliser ce terme, à la suite de votre rappel que les enseignants des écoles conventionnées catholiques, surtout au niveau primaire, doivent être catholiques. Pourtant, cela fait partie de la convention signée entre l’Eglise et l’Etat en RDC ?

    Réponse :

    Toutes ces réactions dérivent clairement du fait de comment on arrive à tout mélanger au Congo. Ça donne l’impression que nous sommes tombés dans une sorte de médiocrité, où on veut tout ramener au plus petit commun dénominateur. Le point de départ de notre prise de position est une convention avec l’Etat depuis 1977, à travers ce que l’on appelle les écoles conventionnées catholiques. Toutes les écoles de l’Etat au Congo sont publiques. Mais, il y en a qui sont conventionnées catholiques, protestantes, kimbanguistes, etc. Il y a aussi des écoles qui sont gérées directement par l’Etat. Nous devons apprendre à prendre au sérieux les parents des élèves. Quand un parent décide d’envoyer son enfant dans une école conventionnée catholique, c’est parce que ce parent a réfléchi, a évalué et est arrivé à la conclusion selon laquelle il veut que son enfant soit éduqué selon les valeurs de telle ou telle convention. S’il envoie son enfant chez nous les catholiques, c’est parce qu’il veut que son enfant soit éduqué conformément aux valeurs catholiques. L’enfant qui étudie dans nos écoles catholiques et qui est formé par un musulman, un protestant ou quelqu’un issu des églises de réveil, aura-t-il, au sortir de l’école, les valeurs catholiques auxquelles les parents ont cru et pour lesquelles ils ont envoyé leurs enfants chez nous ? Si nous nous comportons de cette manière, c’est que nous avons failli devant les parents qui ont cru aux valeurs catholiques. C’est pourquoi, nous avons levé l’option qu’à l’école primaire, où l’enseignant est aussi catéchète, que ce dernier soit aussi de confession catholique, parce qu’un enseignant de l’école primaire enseigne toutes les matières y compris la religion. Je ne sais pas qui accepterait que le cours de religion, dans l’église catholique, soit enseigné par un musulman, par exemple. C’est le bons sens. Et nous sommes vraiment déterminés sur cette question. Nous allons tenir à notre identité catholique. Mais, cela ne veut pas dire que nous ne voulons pas des autres. Nous sommes des catholiques et nous voulons être des catholiques. Que les protestants soient des protestants et que les musulmans soient des musulmans. Nous allons collaborer avec eux. Mais, chacun doit garder son identité. C’est la question de savoir ce que nous voulons. Ou nous sommes des catholiques, ou nous ne le sommes pas. Et, si nous sommes des catholiques, nous devons aussi éduquer conformément aux valeurs auxquelles les catholiques croient. C’est une question de responsabilité vis-à-vis des parents d’élèves. Il serait inacceptable et irresponsable de notre part qu’un parent envoie son enfant chez nous et que cet enfant parte de chez nous avec des valeurs qui ne sont pas catholiques .

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