Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

International - Page 171

  • Congo : Tshisekedi se débat dans les fils de l’araignée kabiliste

    IMPRIMER

    Félix-Tshisekedi-10.jpg

    Deux pas en avant aujourd’hui et peut-être trois en arrière demain : Etienne Tshisekedi a-t-il les moyens de sortir de la souricière où son prédécesseur l‘a coincé en lui offrant la présidence truquée de la RDC ?  Lu sur le site « Afrikarabia » sous la plume de Christophe Rigaud :

    « Une nouvelle majorité ou la dissolution. C’est l’alternative qu’a présenté le président Félix Tshisekedi lors d’une allocution, ce dimanche, sur les ondes de la télévision nationale. Après trois semaines de consultations avec les représentants des forces politiques et sociales du pays, le chef de l’Etat a décidé de mettre fin à l’étrange coalition qu’il entretenait avec le FCC de Joseph Kabila dont les désaccords paralysent les institutions congolaises depuis plusieurs mois.

    « Une nouvelle coalition pour un nouveau gouvernement

    « Nous n’avons pas le droit de prendre en otage le devenir de notre Nation à cause de querelles politiciennes et de repositionnement. Je ne peux en conséquence me résoudre à demeurer dans le statu quo et l’immobilisme » a constaté Félix Tshisekedi dans son adresse à la Nation. Face au rejet de la coalition FCC-CACH, le président a décidé de nommer un « informateur » chargé d’identifier une nouvelle coalition « réunissant la majorité absolue des membres au sein de l’Assemblée Nationale ». Une nouvelle coalition qui devrait déboucher sur la composition d’un nouveau gouvernement, plus à même de porter le programme de Félix Tshisekedi.

    Lire la suite

  • La nation américaine en voie de désagrégation

    IMPRIMER

    De  sur le site du Figaro Vox, avec un peu de retard... :

    Rod Dreher: «Notre nation américaine est en train de se désagréger»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - L’éditorialiste américain déplore les fractures qui morcellent les États-Unis, ravivées par la cacophonie qui règne après l’élection présidentielle. Les Américains, pour une partie d’entre eux, ont cessé de croire en leurs propres mythes fondateurs, analyse-t-il.

    Rod Dreher est un journaliste et écrivain américain, éditorialiste à The American Conservative. Il a publié Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus: le pari bénédictin (traduit en français aux éd. Artège, 2017) et dernièrement aux États-Unis Live Not by Lies (Sentinel, septembre 2020).

    Propos recueillis et traduits par Paul Sugy.


    FIGAROVOX.- À l’heure qu’il est, les États-Unis ne connaissent toujours pas avec certitude le nom de leur nouveau président, et l’image que le monde entier se faisait de la démocratie américaine est détériorée. Quel sentiment vous inspire cette situation?

    Rod DREHER.- L’année 2020 a été apocalyptique pour mon pays, dans la mesure où nos fragilités nationales ont été révélées au grand jour. L’élection présidentielle en cours n’est qu’un nouvel épisode de ce phénomène. Notre nation est en train de se désagréger. Nous oublions que nous formons, quoi qu’il arrive, un seul peuple. Ce mouvement se prépare depuis des années, mais aujourd’hui il est si manifeste qu’il n’est plus possible de se bercer encore d’illusions.

    Les élites américaines sont enfermées dans une bulle épistémologique.

    Même si les résultats définitifs de l’élection ne sont pas connus, une tendance s’est néanmoins dessinée: Donald Trump, contrairement à ce que beaucoup annonçaient, a fait un score plus élevé qu’en 2016 chez les femmes, les Noirs, les hispaniques. Comment l’expliquez-vous?

    Il faut encore attendre des données complètes avant de tirer des conclusions définitives, mais ce que je peux au moins dire c’est que le logiciel intellectuel de la plupart des journalistes et des élites, qui prétendent dire quelles doivent être les convictions politiques des personnes de couleur, est complètement obsolète. Les élites américaines sont enfermées dans une bulle épistémologique. Ces gens ne comprennent pas leur pays, ils le craignent et le détestent à la fois. Il est intéressant de voir que pour la seconde élection consécutive, les sondages se sont sérieusement trompés. Pourquoi? Tout simplement parce que les citoyens américains n’osent pas avouer aux sondeurs qu’ils comptent voter pour Trump. Ils craignent de donner des informations compromettantes à des inconnus. Ils ont vu comment la gauche fonctionnait à l’Université, dans les médias et dans les entreprises, et ils savent que s’ils sortent des clous tracés par l’idéologie des «politiques identitaires» de la gauche, ils peuvent en pâtir, et même perdre leur emploi. La gauche a répandu partout dans le pays une atmosphère d’intimidation, qui n’est pas sans rappeler le totalitarisme - tout cela au nom de la pureté et de la «justice sociale». Ces dangereux Robespierre méritent la claque que représente, à bien des égards, cette élection qui est loin de confirmer la «vague bleue» qu’ils espéraient.

    Lire la suite

  • La furie islamiste fait des victimes chrétiennes en Indonésie

    IMPRIMER

    De Marie Duhamel sur Vatican News :

    Indonésie : l’Église condamne l’attaque perpétrée contre des chrétiens sur l’île de Sulawesi

    Les extrémistes islamistes du Mujahidin Indonesia Timur, liés au groupe État islamique, sont soupçonnés d’avoir tué de manière extrêmement brutale quatre chrétiens dans un village isolé de l’île de Sulawesi vendredi dernier. Les catholiques ont exprimé leur soutien aux victimes et aux autorités pour que soit éradiqué le terrorisme et défendue l’unité au sein du plus grand pays musulman au monde.

    Vendredi matin, plusieurs hommes armés de sabres et d'armes à feu sont arrivés dans le village isolé de Lewono Lembantongoa, dans le centre de l'île de Sulawesi. Ils ont mis le feu à une demi-douzaine de maisons, y compris à un lieu de prière, et ont tué quatre hommes, des membres de l’Armée du Salut. L’un d’eux a été décapité, un autre brûlé vif.

    L’Armée du Salut a confirmé ce bilan sur twitter et appelé à la prière par la voix de son directeur international, le général Brian Peddle: «J’appelle tous les salutistes à prier pour chaque personne qui a été affectée, pour le témoignage continu de notre peuple et pour la guérison dans les communautés. Je demande à notre communauté mondiale de se joindre à nous dans cette prière et je crois que lorsque la paix trouvera sa place, le mal sera vaincu. En tant que général, j’assure notre peuple en Indonésie de notre profond amour et de nos prières».

    Prière pour la paix, appel à l'harmonie

    La communauté catholique du pays, elle aussi sous le choc après ce massacre, assure de sa prière et de sa profonde solidarité les communautés touchées par le terrorisme et, en ce temps de l'Avent, promet d'intensifier sa prière pour la paix.

    Dès le lendemain de l’attaque, l'Organisation des femmes catholiques indonésiennes, l'Association des intellectuels catholiques et l'organisation de la Jeunesse catholique ont fait part de leur consternation et de leur préoccupation. Ils ont demandé aux institutions de réagir et à l’ensemble de leurs concitoyens de «briser la chaîne de la violence et de l'intolérance» pour «sauver la nation de dangereux actes de terreur».

    Dans un message publié hier, le président de la conférence épiscopale et archevêque de Djakarta, Mgr Ignatius Suharyo Hardjoatmodjo, a exprimé ses condoléances aux familles des victimes et «encourage vivement toutes les parties sociales à tisser de bons rapports interreligieux et à cultiver le dialogue, la coexistence et l'harmonie», des caractéristiques typiques de la culture du peuple indonésien dans le respect de la devise nationale ‘unité dans la diversité’, souligne l’agence Fides.

    Lire la suite

  • Chine : des églises catholiques réprimées et sécularisées dans tout le pays

    IMPRIMER

    De Shen Xinran sur Bitter Winter :

    Chine : églises catholiques réprimées et sécularisées dans tout le pays

    11/30/2020

    Bien que les catholiques qui refusent de rejoindre l'Église patriotique soient les plus durement touchés par les persécutions, les lieux de culte gérés par l'État sont également de plus en plus malmenés.

    Tout au long de cette année, le gouvernement du PCC a multiplié les attaques contre les catholiques, refusant de rejoindre l'Association catholique patriotique chinoise (CPCA), en prévision du renouvellement de l'accord Vatican-Chine de 2018 fin octobre.

    La province de Hebei, au nord de la Chine, le cœur catholique du pays, a été l'une des principales cibles de cette persécution.

    Le 31 mai, le gouvernement du canton de Jiehedian, dans la ville de Handan, a fermé une église catholique non enregistrée et a jeté la plupart de ses biens à la poubelle.

    The removed crosses from the Xingdi village church were piled up in a corner.
    Les croix enlevées de l'église du village Xingdi ont été empilées dans un coin.

    Un mois plus tôt, le 28 avril, des croix, des images religieuses et le podium avaient été enlevés d'une église catholique non enregistrée du village Xingdi, dans le comté de Jize, à Handan. Les villageois ont dit à Bitter Winter que l'opération avait commencé vers 1 heure du matin après que l'alimentation électrique de la moitié du village ait été coupée, et que les routes y menant aient été bloquées pour empêcher les croyants des villages environnants de venir aider à protéger l'église. Le personnel a gardé les portes des résidences autour de l'église, interdisant aux gens de quitter leur domicile. Le lendemain, les fidèles ont installé une nouvelle croix, mais les fonctionnaires l'ont à nouveau enlevée, menaçant de démolir l'église si la croix était réinstallée.

    Un lieu catholique non enregistré dans la ville de Shijiazhuang à Hebei a reçu l'ordre de ne plus organiser de rassemblements en août. Le panneau "Consolation des Affligés" sur le linteau au-dessus de la porte du lieu a été remplacé par "L'harmonie dans une famille fait que tout réussit". Le slogan "Photo de Jésus Bon Pasteur" sur le mur a été caché derrière une peinture de paysage.

    Lire la suite

  • Délire criminel des islamistes au Nigeria : 110 morts

    IMPRIMER

    Dépêche de Fides.org :

    AFRIQUE/NIGERIA - Au moins 110 morts et un prêtre enlevé dans le cadre d'une attaque de Boko Haram

    30 novembre 2020

    Abuja (Agence Fides) – L'ONU a déclaré que plus de 110 agriculteurs avaient été tués par les rebelles de Boko Haram le 28 novembre dans le village de Zabarmari, communauté de cultivateurs de riz de la zone de Jere, dans l'Etat du Borno, au nord du Nigeria.

    « Le 28 novembre en début d'après-midi, des hommes armés se présentant en motocyclettes ont conduit une brutale attaque contre les civils qui travaillaient dans les champs de Koshobe et d'autres communautés rurales de la zone du gouvernement local de Jere » indique dans une déclaration Edward Kallon, coordinateur humanitaire des Nations-unies au Nigeria. Selon lui, différentes personnes ont été blessées dans le cadre de cette attaque sans pitié et de nombreuses femmes pourraient avoir été enlevées par les hommes de Boko Haram.

    Le sanglant assaut pourrait constituer des représailles contre l'arrestation de la part d'un groupe d'agriculteurs d'un membre de Boko Haram qui a par la suite été remis aux agents de sécurité locaux.
    Entre temps, S.Exc. Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque d'Abuja, s'est plaint du fait que le gouvernement nigérian exclut l'Eglise des programmes d'aide aux populations victimes du terrorisme de Boko Haram.

    « L'Eglise catholique, avec son expérience consistant à demeurer avec et pour les pauvres, et son soutien aux victimes de terrorisme et d'autres catastrophes n'est pas incluse, de manière surprenant, dans la répartition des aides fournies par les gouvernements étrangers » a déclaré l’Archevêque dans une déclaration reprise par l'Aide à l'Eglise en Détresse. Il a ensuite ajouté : « De même, en constituant par exemple la Commission pour le développement du nord-est, zone dans laquelle sévit Boko Haram, le gouvernement n'est pas parvenu à inclure un représentant de l'Eglise alors que son département Justice, développement et paix a promu de manière significative des activités spirituelles et psychologiques outre à fournir un soutien matériel à des milliers de personnes touchées par les violences terroristes ».

    L'insécurité frappe également la capitale fédérale, Abuja. « La semaine passée, dans l'une des Paroisses de notre Archidiocèse d'Abuja, derrière le presbytère, ont été enlevés cinq enfants d'une même famille et le lendemain a également été enlevée une femme qui se préparait pour son mariage à l'église. Ils n'ont pas encore été retrouvés » dénonce Mgr Kaigama.

    Un prêtre, le Père Matthew Dajo, se trouve par ailleurs encore entre les mains de ses ravisseurs. Il a été agressé et enlevé par des hommes armés le Dimanche 22 novembre à son domicile, dans la Paroisse Saint Antoine de Yangoji, à Abuja. « Un de mes prêtres a été enlevé et se trouve encore prisonnier. Je vous demande de bien vouloir prier pour sa libération » a demandé Mgr Kaigama. (L.M.) (Agence Fides 30/11/202)

  • Chine : quand Pékin dame le pion à Rome dans la nomination des nouveaux évêques

    IMPRIMER

    De Sandro Magister (Settimo Cielo); traduction de Diakonos.be :

    Dans la nomination des nouveaux évêques chinois, Pékin dame le pion à Rome.  Le cas du Fujian

    Les « pauvres ouïgours » que le Pape François a cité pour la première fois parmi les persécutés dans un passage de son dernier livre qui sortira en plusieurs langues le 1er décembre, ont monopolisé ces derniers jours l’information concernant les rapports entre le Vatican et la Chine.

    En effet, la réaction immédiate et polémique du gouvernement chinois – qui a rejeté l’accusation du Pape, la qualifiant de « privée de matérialité dans les faits », étant donné la « plénitude des droits d’existence, de développement et de liberté de croyance religieuse dont jouissent tous les groupes ethniques » en Chine a mis a nu les raisons de la Realpolitik d’un si long silence aussi bien de François que des plus hautes sphères de l’Église sur l’une des persécutions religieuses à grande échelle la plus systématique qui est actuellement à l’œuvre en Chine (sur la photo, un camp de « rééducation ») ; un silence qui n’a jusqu’ici été rompu que par les dénonciations isolées des cardinaux Joseph Zen Zekiun, évêque émérite de Hong Kong, et de Charles Maung Bo, archevêque de Yangon.

    Cependant, le coup de tonnerre sur la question des musulmans ouïgours a occulté une autre information importante : la première nomination d’un évêque catholique advenue selon les modalités de l’accord secret ratifié entre le Saint-Siège et la Chine le 22 septembre 2018 et prorogé le mois dernier pour deux années supplémentaires.

    C’est Thomas Chen Tianhao, 58 ans, qui est l’évêque nouvellement nommé.  Il a été placé à la tête du diocèse de Qingdao, dans la riche province côtière du Shandong.

    Ce diocèse était vacant depuis juin 2018, après le décès à 94 ans de son prédécesseur, Joseph Li Mingshu, un évêque reconnu aussi bien par le Saint-Siège que par les autorités de Pékin mais qui était ouvertement soumis à ces dernières et en particulier à l’Association patriotique des catholiques chinois, l’instrument de contrôle le plus intrusif de l’Église catholique en Chine, dont le chef suprême a été pendant des décennies Antoine Liu Bainian, qui était lui aussi originaire du Shandong.

    La consécration du nouvel évêque s’est déroulée le 23 novembre en la cathédrale de Qingdao.  Elle a été présidée par l’évêque de Linyi, Jean Fang Xingyao, qui est également président de l’Association patriotique et vice-président du Conseil des évêques, une conférence épiscopale fantoche qui ne réunit que les évêques reconnus par le régime et à laquelle revient – en vertu des disposition des l’accord secret pour autant qu’on puisse le deviner – le choix et la proposition au pape de tout nouvel évêque, moyennant une « élection » téléguidée de ce dernier dans son diocèse respectif, par des représentants du clergé, des religieuses et des laïcs encartés au parti unique.

    Lire la suite

  • Ces mères qui "louent un tueur à gages"; une lettre du pape François contre l'avortement

    IMPRIMER

    De Sandro Magister (Settimo Cielo) :

    Ces mères qui "louent un tueur à gages". Une lettre du pape François contre l'avortement
    Lettera

    Il n'y a pas que la lettre que Francesco a écrite à la famille de Diego Armando Maradona. Quelques jours auparavant, le pape avait écrit une autre lettre à destination de l'Argentine, mais les grands médias ont pris soin de ne pas la mettre en avant.

    Il s'agit de la lettre manuscrite reproduite ci-dessus et traduite ci-dessous mot pour mot :

    *

    22.11.20

    Mme Victoria Morales Gorleri

    Chère Vicky,

    Merci beaucoup pour votre message et la lettre des dames. Ce sont vraiment des femmes qui savent ce qu'est la vie. Veuillez leur dire pour ma part que j'admire leur travail et leur témoignage, que je les remercie du fond du cœur pour ce qu'ils font et qu'ils continuent à aller de l'avant. La patrie est fière d'avoir des femmes comme ça.

    Quant au problème de l'avortement, nous devons garder à l'esprit qu'il ne s'agit pas d'une question essentiellement religieuse mais d'une éthique humaine, préalable à toute confession religieuse. Et il est juste de se poser les deux questions suivantes : est-il juste d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ? Est-il juste d'engager un tueur à gages pour résoudre un problème ?

    Merci pour tout ce que vous faites. N'oubliez pas de prier pour moi, je le fais pour vous.

    Salutations à votre mari et à vos enfants.

    Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge vous protège. Fraternellement,

    Francisco

    Morales

    Le destinataire de la lettre est une parlementaire catholique argentine (sur la photo) qui avait transmis au pape François l'appel d'un groupe de "mujeres de las villas", un réseau de femmes des quartiers populaires de Buenos Aires qui luttent depuis 2018 pour la protection des enfants à naître et qui sont aujourd'hui plus engagées que jamais contre la loi de légalisation totale de l'avortement, soutenue au parlement par l'actuel gouvernement péroniste.

    La lettre de ces mères au pape est reproduite intégralement dans un article du journal argentin "La Nación" qui donne d'autres informations sur la bataille en cours, notamment une marche pour la vie prévue pour le samedi 28 novembre, qui aura lieu à Buenos Aires devant le Palais des Congrès.

    En Italie, les marches de la vie jouissent d'une mauvaise réputation et ne semblent pas être appréciées même à l'intérieur des murs du Vatican. Et des mots comme ceux de Francis dans sa lettre aux femmes argentines seraient sûrement vitupérés et moqués s'ils se retrouvaient devant un tribunal de la télévision.

    Mais comme pour Maradona, des miracles se produisent pour l'image publique de François. Lorsque ce pape dit quelque chose qui sort de l'ordinaire, la surdité survient comme par enchantement.

    Sur Vatican News : Argentine: le Pape salue l'engagement d'un collectif de femmes contre l'avortement

  • Le vieillissement de la population mondiale

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Démographie : la population mondiale vieillit

    Publié le : 25 novembre 2020

    En 2018, les personnes âgées sont plus nombreuses « que les enfants de moins de 5 ans ». Une première dans l’histoire de l’humanité. Aujourd’hui, « une personne sur onze a plus de 65 ans ». Les projections des Nations Unies estiment que le ratio sera d’ « une sur six » en 2050 où on pourra compter 426 millions de personnes âgées de 80 ans, contre 143 millions en 2019.  Tous les pays sont concernés. L’Afrique aussi où « l’âge moyen a commencé à augmenter ».

    « En trois siècles, l’espérance de vie à la naissance a plus que doublé ». En France, l’espérance de vie se situe à « environ 86 ans pour les femmes et 80 ans pour les hommes », explique Jacques Vallin, démographe émérite à l’Ined[1]. L’espérance de vie en bonne santé se situerait quant à elle à 65 ans.

    Les raisons de cet allongement sont à trouver à la fois dans les progrès techniques médicaux, mais surtout dans l’évolution des conditions de vie. Un « modèle fragile » : aux Etats-Unis par exemple, l’explosion des overdoses a mis un « coup d’arrêt à la progression de la longévité ».

    L’augmentation de l’espérance de vie est-elle sans fin ? Pour Jacques Vallin, « parler d’immortalité de l’homme n’a aucun sens. Comment croire qu’un être aussi fragile pourrait ne pas mourir quand même le soleil doit disparaître un jour ? Le but de la science est d’améliorer la qualité de vie et la santé, pas d’éliminer la mort ».

    [1] Institut national d’études démographiques.

    Sources : La croix, Emmanuelle Lucas (24 et 25 novembre 2020)

  • Dans le conflit du Haut-Karabagh, rien n’est simple…

    IMPRIMER

    De François Martin sur Smart Reading Press :

    CONFLIT DU HAUT-KARABAGH : RIEN N’EST SIMPLE !

    Le conflit du Haut-Karabagh – une enclave peuplée d’Arméniens, située dans le Caucase, sur le territoire de l’Azerbaïdjan – illustre parfaitement la difficulté d’interprétation d’un événement géopolitique lorsque s’entremêlent questions culturelles, politiques et religieuses, vieilles rancunes, passé et présent. Il est très facile alors – et profitable pour certains – d’y plaquer des raisonnements simplistes. Pour comprendre ce conflit, il faut aller dans les détails et démêler, d’une main délicate, le bon grain et l’ivraie.

    Dans le conflit du Haut-Karabagh, rien n’est simple…

    L’Histoire nous dit d’abord que c’est en 1921, en présence de Staline, que le Comité central du Parti bolchevik décide le rattachement du Haut-Karabagh à la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan1. En 1923 est constitué «l’Oblast autonome du Haut-Karabagh», séparé de l’Arménie par un couloir. Si, au départ, le territoire du Haut-Karabagh lui-même est constitué par 94 % d’Arméniens, ce n’est pas le cas concernant l’Oblast autonome, qui compte en 1989, au moment de la chute de l’Empire soviétique, 189 000 habitants, dont 145 000 Arméniens, mais aussi 41 000 Azéris et d’autres peuples, notamment des Kurdes, formant une enclave sur le territoire de l’Azerbaïdjan2.

    LA GUERRE DE 1991-1994

    En 1988, la perestroïka change en tout cas les choses et, le 20 février 1988, la région autonome se déclare en sécession. En 1991, le conflit se transforme en une guerre entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan lorsque, le 26 novembre 1991, le Parlement d’Azerbaïdjan, en réponse à la déclaration de sécession de 1988, abolit le statut d’autonomie de l’Oblast.

    On remarquera qu’il a mis presque quatre ans, ce qui n’est pas la marque, de la part des dirigeants azéris de l’époque, d’un tempérament très belliciste, mais bien de leur prudence. Sans doute sont-ils conscients de la complication d’un tel dossier et des risques militaires encourus dans cette région montagneuse très difficile à conquérir, alors que les soldats azéris ne sont pas des soldats de montagne, à la différence des Arméniens locaux. Pas de «djihad», en tout cas pas à l’époque.

  • Chine : les églises invitées à adorer le PCC ou à fermer leurs portes

    IMPRIMER

    Alors que le Vatican se réjouit de la nomination "d'évêques chinois en communion avec le pape", la réalité sur le terrain confirme la détermination du Parti Communiste Chinois à faire des églises des lieux de propagande politique.

    De An Xin sur Bitter Winter :

    Les églises invitées à adorer le PCC ou à fermer leurs portes

    11/18/2020

    La propagande gouvernementale continue d'envahir les lieux de culte chinois, car ils sont transformés en centres de publicité pour promouvoir le Parti communiste et ses dirigeants.

    Le département des affaires religieuses de Putian, une ville au niveau de la préfecture dans la province du Fujian au sud-est du pays, a dépensé 500 000 RMB (environ 75 000 $) en octobre pour transformer le premier étage d'une église des Three-Self (Mouvement patriotique des trois personnes - https://fr.qaz.wiki/wiki/Three-Self_Patriotic_Movement) dans la ville de Daitou du district de Xiuyu en "Station de pratique de la civilisation pour une nouvelle ère". De nombreux centres de propagande de ce type sont créés dans tout le pays depuis fin 2018 pour imposer l'idéologie du PCC à la population. Ils sont souvent installés dans des lieux de culte qui ont été repris par l'État à cette fin.

    The “Civilization Practice Stations for a New Era” set up on the first floor of the Three-Self church in Daitou town.

    Les "Stations de pratique des civilisations pour une nouvelle ère" installées au premier étage de l'église des Three-Self de la ville de Daitou.

    Le 6 novembre, plus de 100 fonctionnaires du gouvernement ont assisté à l'ouverture du centre de propagande, rempli de 168 affiches sur Mao Zedong, Xi Jinping et les autres dirigeants communistes passés et présents de la Chine. Le pasteur de l'église a été obligé d'intégrer des histoires sur Mao Zedong dans son sermon ce jour-là, ce qui a beaucoup attristé la congrégation qui doit maintenant se réunir au deuxième étage du bâtiment.

    Posters with Xi Jinping and Mao Zedong’s images and quotes in the new propaganda center in Daitou.
    Affiches avec des images et des citations de Xi Jinping et Mao Zedong dans le nouveau centre de propagande de Daitou.

    "Nous n'osons pas refuser ce matériel de propagande de peur que le gouvernement n'interdise nos rassemblements", a déclaré un membre de l'église, impuissant. "Nous sommes impuissants à les défier."

    Lire la suite

  • Un fonds de soutien pour « aider les communautés chrétiennes arméniennes à venir au secours des réfugiés »

    IMPRIMER

    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    La grande détresse des Arméniens

    Après le cessez-le-feu signé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan au soir du 9 novembre (LSDJ n°1116), une partie du Haut-Karabakh, peuplé à 80% d’Arméniens, est désormais aux mains des Azéris.

    « J’avais dit qu’on chasserait [les Arméniens] comme des chiens, nous l’avons fait » a claironné le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev. Cette défaite au Haut-Karabakh (Artsakh, de son nom originel), rouvre pour les Arméniens la blessure mal cicatrisée du génocide perpétré par les Turcs en 1915 et des nombreux massacres qu’ils ont subis de la part des Azéris, musulmans turcophones (en 1918, 1920, 1988, 1990…). Ceux-ci se sont lancés à l’attaque du Haut-Karabakh le 27 septembre après une longue préparation militaire. Malgré la défense acharnée des combattants arméniens, ils ont remporté la victoire grâce à l’aide massive de la Turquie en armes sophistiquées (dont des drones) et en personnel, avec notamment plusieurs milliers de djihadistes dépêchés de Syrie par Erdogan. Tous les moyens ont été employés pour perpétrer cette nouvelle épuration ethnique contre les Arméniens, y compris des bombes à sous-munitions et des bombes au phosphore. Au total, dans les deux camps, les combats auraient fait plus de 5000 morts. Le cessez-le-feu a été signé sous le patronage de la Russie, ce qui renforce l’amertume des Arméniens qui se sentent sacrifiés sur l’autel de la « realpolitik ».

    Cette tragédie est le fruit empoisonné de deux régimes totalitaires, l’un d’hier, le communisme soviétique, et l’autre, bien vivace, l’islam, qu’Erdogan veut rendre conquérant sous la houlette d’un nouvel empire turc. Ce sont les bolchevicks qui, sous l’inspiration de Staline, attribuèrent le Haut-Karabakh, peuplé de chrétiens depuis mille six cents ans, à l’Azerbaïdjan musulman en 1923. À la chute de l’URSS, l’Arménie affronta l’Azerbaïdjan pour récupérer cette enclave (11 000 km2 de montagnes fertiles, en particulier pour le vignoble). Au terme de deux ans de rudes combats, les Arméniens l’emportèrent et récupérèrent le Haut-Karabakh en 1994, grâce, alors, au soutien des Russes. Mais cette situation n’a jamais été entérinée par le droit international, resté figé sur le découpage pratiqué par Staline pour mater les chrétiens arméniens. Autant d’éléments historiques et juridiques dans la partie d’échecs qui se joue aujourd’hui entre Poutine et Erdogan, tour à tour alliés et adversaires, et dont sont exclus les Occidentaux, impuissants ou indifférents au sort des Arméniens. En imposant un cessez-le feu qui fige les combattants sur l’ancien découpage soviétique, Poutine entend bien rester maître du jeu sur l’échiquier caucasien, et le signifier à toutes les anciennes « républiques », à commencer par l’indocile Arménie dont le jeune président, Nikol Pachinian, s’était pris pour un chef de guerre en faisant fi des appels à la modération du Kremlin. En permettant à l’Azerbaïdjan de récupérer une partie du Karabakh sans lui permettre d’envahir l’Arménie, Poutine veut empêcher que ce pays riche en pétrole bascule dans le giron d’Ankara.

    Lire la suite

  • Trump : un mauvais perdant ou la cible d'un coup d'État ?

    IMPRIMER

    De Armelle Signargout sur le site de l'Homme Nouveau :

    Trump : mauvais perdant ou cible d'un coup d'État ?

    Qui a gagné ? Impossible à dire avant le 14 décembre, quand on connaîtra enfin le nombre de grands électeurs attribués respectivement à Biden et Trump. En attendant, l’équipe du président rassemble les preuves de ce qui, selon lui, a été une fraude massive. Les chrétiens américains n’ont jamais autant prié.

    « Arrêtez le vol ! Transparence ! Chaque voix légale doit compter ! Quatre ans de plus ! » C’est à ces cris enthousiastes mais sans agressivité, sous une marée de drapeaux américains et de bannières géantes pro-Trump, qu’un demi-million d’Américains, dont beaucoup de femmes, de jeunes et de minorités raciales, ont défilé dans Washington le samedi 14 novembre. Onze jours après un scrutin décisif : virage vers la gauche radicale avec un fade vieillard apostat vendu à la Chine, ou maintien des valeurs ancestrales avec un bouledogue haï de tous, sauf des patriotes. Soleil radieux, t-shirts et bonne humeur, avec toutefois un net esprit de résistance : « Ce n’est pas la télé qui décide, c’est nous le peuple ! Si on les laisse tricher cette fois, notre démocratie est finie ! Trump se bat pour nous chaque jour, on ne le laissera pas tomber ! Non au socialisme, non au communisme, vive la liberté ! » Avant que les milices de BLM et Antifa n’attaquent plusieurs participants, sœur Cynthia, chapelets à distribuer en main, s’était confiée : « J’ai quitté le Vietnam pour venir ici. Si Biden passe, j’irai où? »

    Crise constitutionnelle inouïe. Joseph Robinette Biden se pavane depuis le 7 novembre, faisant croire à toute la planète – beaucoup de chefs d’État l’ont déjà félicité – qu’il a empoché la victoire. Même la Conférence épiscopale américaine s’est inclinée ; même la chaîne TV « conservatrice » Fox News. Biden deviendra-t-il officiellement, le 20 janvier 2021 à midi, le 46ème président des États-Unis ? « Officiellement » : tout est là. Qu’y a-t-il d’officiel dans ce déploiement factice de feux d’artifice ? Toute cette mascarade ne tient que par la complicité des principaux médias, qui n’ont cessé de présenter Biden, et la candidate à la vice-présidence Kamala Harris, comme les sauveurs d’une Amérique défigurée depuis quatre ans par « l’affreux raciste-sexiste-xénophobe Trump », cet « accident de l’Histoire » dont les réseaux sociaux n’hésitent pas à censurer les messages.

    Lire la suite