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International - Page 182

  • 24 mai : Journée mondiale de prière pour l’Église de Chine

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    Le 24 mai est la fête de Notre Dame de Sheshan, patronne de la Chine, dont le sanctuaire est situé près de Shanghai. Il y a quelques années, Benoît XVI avait institué une Journée mondiale de prière pour l’Eglise de Chine et, il en a fixé la date au 24 mai de chaque année.

    On lira toujours avec profit la fameuse Lettre du pape Benoît XVI aux catholiques de Chine

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    Prière de Benoit XVI pour les chrétiens de Chine

    Vierge très sainte, Mère du Verbe incarné et notre Mère, vénérée dans le sanctuaire de Sheshan sous le vocable d’« Aide des Chrétiens », toi vers qui toute l’Église qui est en Chine regarde avec une profonde affection, nous venons aujourd’hui devant toi pour implorer ta protection.

    Tourne ton regard vers le peuple de Dieu et guide-le avec une sollicitude maternelle sur les chemins de la vérité et de l’amour, afin qu’il soit en toute circonstance un ferment de cohabitation harmonieuse entre tous les citoyens.

    Par ton « oui » docile prononcé à Nazareth, tu as permis au Fils éternel de Dieu de prendre chair dans ton sein virginal et d’engager ainsi dans l’histoire l’œuvre de la Rédemption, à laquelle tu as coopéré par la suite avec un dévouement empressé, acceptant que l’épée de douleur transperce ton âme, jusqu’à l’heure suprême de la Croix, quand, sur le Calvaire, tu restas debout auprès de ton Fils, qui mourait pour que l’homme vive.

    Depuis lors, tu es devenue, de manière nouvelle, Mère de tous ceux qui accueillent dans la foi ton Fils Jésus et qui acceptent de le suivre en prenant sa Croix sur leurs épaules.

    Mère de l’espérance, qui, dans l’obscurité du Samedi-Saint, avec une confiance inébranlable, est allée au-devant du matin de Pâques, donne à tes fils la capacité de discerner en toute situation, même la plus obscure, les signes de la présence aimante de Dieu.

    Notre-Dame de Sheshan, soutiens l’engagement de tous ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer, afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus.

    Dans la statue qui domine le Sanctuaire, tu élèves ton Fils, le présentant au monde avec les bras grands ouverts en un geste d’amour.

    Aide les catholiques à être toujours des témoins crédibles de cet amour, les maintenant unis au roc qui est Pierre, sur lequel est construite l’Église.

    Mère de la Chine et de l’Asie, prie pour nous maintenant et toujours. Amen !

  • Faire mémoire des victimes des Khmers rouges

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/CAMBODGE - Le souvenir des victimes des Khmers rouges, une occasion pour faire mémoire des martyrs cambodgiens

    20 mai 2020

     

    Phnom Penh (Agence Fides) - « Nous nous souvenons aujourd'hui des victimes et des souffrances qui ont été perpétrées au cours du régime génocidaire des Khmers rouges. Nous nous souvenons aussi de nos martyrs et nous prions pour la paix, le dialogue et la réconciliation, au Cambodge et dans le monde ». Tel est le message envoyé à l'Agence Fides par S.Exc. Mgr Olivier Schmitthaeusler, M.E.P, Vicaire apostolique de Phnom Penh, alors qu'en ce 20 mai est célébrée au Cambodge la Journée de commémoration des massacres perpétrés par les Khmers rouges et par le régime de Pol Pot. Les cambodgiens la qualifient de Journée de la colère et souvent, en différents lieux, on assiste à des reconstructions ou à des représentations dans le cadre desquelles des étudiants en noir recréent les vexations infligées dans les célèbres camps de massacre.

    Cependant, l'Eglise veut s'en souvenir et la célébrer en tant que Journée de la Mémoire, des Martyrs et de la Réconciliation, plutôt que de mettre l'accent sur des sentiments tels que la colère et la vengeance. Mgr Schmitthaeusler explique à Fides : « Cette année, nous célébrons le 45ème anniversaire de l'ordination épiscopale du premier Evêque cambodgien, S.Exc. Mgr Joseph Chhmar Salas, consacré en secret par S.Exc. Mgr Yves Ramousse, le 14 avril 1975, alors que l'église Notre-Dame de Phnom Penh était bombardée. Le 17 avril 1975, les Khmers rouges entrèrent dans la capitale et toute la population s'enfuit ou fut évacuée. Mgr Chhmar Salas fut porté dans le nord-est du pays, à Tangkauk, où il mourut en 1977. Il a été le premier de notre liste de 14 martyrs dont la cause de béatification est en cours depuis le 15 mai 2015 ».

    Le Vicaire apostolique ajoute : « Cette année, nous célébrons en outre le XXXVI° anniversaire de la résurrection de l'Eglise au Cambodge. En effet, c'est le 14 avril 1990 que Mgr Emile Destombes put célébrer de nouveau Pâques, dans un cinéma de Phnom Penh. Il s'est agi d'un moment historique et de grande valeur symbolique et spirituelle. Au cours de ces années sombres du régime, la lumière de la foi ne s'était pas éteinte et la flamme du cierge pascal réchauffa et illumina cette pièce noire ». « Aujourd'hui – poursuit Mgr Schmitthaeusler – les catholiques disent avec foi : le Christ Jésus est vivant ! Ceci est ce que nous avons célébré 30 ans après dans notre monde envahi par l'obscurité de la mort, de la peur et de la solitude. Nous désirons rappeler les derniers mots de Mgr Salas à Mgr Ramousse, prononcés le 17 avril 1975, avant de partir sur les routes poussiéreuses du Cambodge : « Parlez de nous au monde ». Dans cet esprit, nous conservons bien vivante la mémoire de nos martyrs et nous vivons au Cambodge aujourd'hui l'Evangile de la paix et de la réconciliation ».

    Sous le régime des Khmers rouges, de 1975 à 1979, quelques 2 millions de cambodgiens moururent suite à des exécutions, de faim ou de maladies. Les camps d'extermination pointillaient le pays, sachant qu'ont été retrouvés 20.000 sites de fosses communes contenant plus de 1,38 millions de corps selon le Centre de documentation du Cambodge. Le plus grand camp était celui de Choeung Ek, dans la périphérie de Phnom Penh. Il sert actuellement de monument à tous ceux qui sont morts et qui ont survécu, permettant de conserver pour les générations futures le souvenir de cette souffrance inhumaine. De par les proportions du phénomène et de par l'impact qu'il a eu sur la population locale, l'extermination cambodgienne peut être considéré comme un cas sans précédent dans l'histoire de l'humanité. (PA) (Agence Fides 20/05/2020)

  • L'ONU : ennemi juré des religions qui ne professent pas sa morale relativiste

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    De Paul Tardif sur le site de l'Homme Nouveau :

    La liberté de religion contre la liberté de religion

    La liberté de religion contre la liberté de religion

    Si la critique de la morale stricte qu'imposeraient les religions est un lieu commun, on parle moins du manque absolu d'indulgence des instances internationales à l'égard de ce qu'elles considèrent comme bon ou mauvais. L'ONU excelle en la matière, premier fournisseur mondial de rapports sur les libertés et l'égalité, soi-disant défenseur ardent de la liberté religieuse mais ennemi juré des religions qui ne professent pas sa morale relativiste.  

    Nommé en 2016 rapporteur spécial sur la liberté de religion ou de conviction, Ahmed Shaheed a publié le 27 février 2020 un rapport sur la liberté religieuse à l’occasion des sessions de l’ONU sur la promotion et la protection de tous les droits de l’homme[1]

    Ce rapport de 19 pages est construit autour de deux idées majeures. Tout d’abord, il cherche à démontrer que les religions favorisent les discriminations et les violences en tout genre envers les femmes et les LGBTQ+ (sic). Sans distinction ni catégorisation, « l’opium du peuple » serait donc responsable des mutilations génitales, des lapidations pour adultères et des « entraves à l’avortement ». C’est bien connu : quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Le rapport évoque indistinctement les « religions » ou les « convictions » mais jamais l’islam, le catholicisme ou le protestantisme ne sont clairement nommés, ce qui donne une impression que les toutes les religions se valent dans un cloaque indifférencié. La théorie du complot fonctionne également à plein dans les officines internationales et nous apprenons que les religions pourraient dans certains pays agir impunément soit parce qu’elles infiltrent les organes politiques, soit parce qu’elles bénéficient d’une influence idéologique sur la population. Puis Ahmed Shaheed affirme que les religions ne sont pas monolithiques et si certains groupes soutiennent les discriminations, d’autres au contraire peuvent être de puissants alliés pour favoriser « l’égalité des genres ». Il préconise un soutien actif des Nations-Unies envers ces groupes et ces initiatives. Un certain nombre d’exemples sont donnés comme celui de #Faith4Rights, cette organisation issue de l’ONU, qui vise à former les responsables religieux à l’égalité et à la diversité pour qu’ils en deviennent ensuite des apôtres auprès de leurs communautés.

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  • Déconfinement du culte en France : Le Conseil d’État a tranché. Les messes vont être autorisées sous huit jours. Et en Belgique ?

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    Un information claire et précise de Charles-Henri d’Andigné sur le site web du périodique « Famille Chrétienne » :

    pretre-celebre-la-messe_article.jpg« A la suite d’un référé déposé par plusieurs associations et particuliers, le Conseil d’État rappelle que la liberté de culte est une liberté fondamentale, et ordonne au gouvernement de prendre des mesures vraiment proportionnées aux risques sanitaires.

    Dans une décision publiée ce mardi 18 mai, le Conseil d’État ordonne au Gouvernement de « lever l’interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte » et d’édicter à sa place des « mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires ». Le gouvernement a huit jours pour revoir sa copie. « La mesure n’est pas suspensive, note Claire Le Bret, avocat au Conseil d’Etat pour plusieurs requérants dont l’association cultuelle Fraternité sacerdotale Saint-Pierre. Tant que le gouvernement n’a pas publié un nouveau décret, l’ancien s’applique. Et donc pour l’instant l’interdiction des messes demeure ».

    Cette ordonnance fait suite à un référé-liberté déposé devant le Conseil d’Etat par plusieurs requérants – des particuliers, des associations cultuelles et des mouvements politiques, notamment le Parti chrétien démocrate (PCD), la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) ou la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X -, contre le décret de déconfinement du 11 mai 2020 qui prolongeait l’interdiction des messes. « La liberté de culte est gravement menacée par le Gouvernement, déclarait Jean-Frédéric Poisson, président du PCD. C’est inédit en France. Dans l’histoire, la dernière interdiction des célébrations cultuelles remonte à 1793, sous le régime de la Terreur de la révolution. Pour rappel, l’État est le garant de la liberté de culte des Français, liberté fondamentale à valeur constitutionnelle. De très nombreux Français, croyants ou non, se sont élevés contre cette décision arbitraire du Gouvernement dont le PCD conteste le fondement juridique. »

    Un dialogue de sourds à l'audience

    Présidée par Frédéric Aladjidi, l’audience, vendredi 15 mai au Conseil d’Etat, avait rapidement tourné au dialogue de sourds. D’un côté les avocats qui insistaient sur la spécificité du culte catholique. « Le catholicisme est la religion de l’incarnation et de la médiation », rappelait Me Jérôme Triomphe. « La messe pour nous n’est pas un simple rassemblement, c’est beaucoup plus que cela », renchérissait un de ses confrères. De l’autre la représentante du ministère de l’Intérieur, Pascale Léglise, qui s’appliquait à tout mettre sur le même plan, cultes chrétiens et non chrétiens, messes et réunions de prière, réunions cultuelles et rassemblement en tous genres. Mais pouvait-elle dire autre chose ?

    Les avocats avaient repéré une faille : l’interdiction de la messe dans les églises et son autorisation dans les lieux privés. Pas très cohérent, juridiquement parlant. Me Triomphe : « Dans un lieu public le ministre du culte peut vérifier que des consignes sanitaires sont respectées, la délocalisation du culte dans des lieux privés est plus dangereuse ». Son confrère Me Perrier enfonçait le clou : « Vous encouragez, de fait, les messes privées, réservées à un petit nombre, sur invitation. Or les messes, par nature, sont ouvertes à tous les fidèles ». Réponse de Mme Léglise : « L’Etat ne peut intervenir dans un lieu privé pour le contrôler ». « En effet, le mieux est que les messes se déroulent dans une église », répliquait Me Triomphe.

    « On permet aux gens de s’entasser dans le métro, de faire ses courses dans des supermarchés, aux élèves de rentrer en classe, et on interdit aux catholiques de pratiquer leur religion ! »

    Me David Gaschignard, un des avocats les plus pugnaces, insistait sur le deux poids deux mesures : « On permet aux gens de s’entasser dans le métro, de faire ses courses dans des supermarchés, aux élèves de rentrer en classe, et on interdit aux catholiques de pratiquer leur religion ! » Mme Léglise : « On n’interdit pas le culte en tant que culte, on interdit ce qui dans le culte peut être dangereux sur le plan sanitaire. Cette interdiction est provisoire, et elle est partielle ». Me Gaschignard : « La question est de savoir si la réponse du gouvernement est proportionnée. A l’évidence, non. Le gouvernement interdit au lieu de voir à quelle condition il pourrait autoriser. Il devrait chercher des accommodements raisonnables. Il ne le fait pas ».

    Une décision semblable à celle rendue en Allemagne

    C’est finalement cet argument de la proportionnalité qui a été retenu par le juge des référés, Frédéric Aladjidi. Ce dernier a estimé que des « mesures d’encadrement moins strictes que l’interdiction de tout rassemblement dans les lieux de culte prévue par le décret du 11 mai 2020 » étaient possibles, notamment « compte tenu de la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d’autres lieux ouverts au public dans le même décret ». Il a donc jugé que l’interdiction générale et absolue présentait un « caractère disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et constitu[ait] ainsi, eu égard au caractère essentiel de cette composante de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement illégale à cette dernière ».

    Selon Me Claire Le Bret, cette décision ressemble fort à celle prise fin avril par les juges de Karlsruhe, en Allemagne, devant un recours similaire. Et les messes ont repris Outre Rhin.

    Que peut faire le gouvernement ? « Sans doute autoriser les messes avec des mesures sanitaires, estime Me Le Bret, comme c’est déjà le cas à Monaco, et comme les évêques l’avaient proposé début mai : 4 mètres carrés par personne, pas d’eau bénite, pas de « paix du Christ », pas de communion dans la bouche, pas de chant ». En bref, du bon sens. Que de temps perdu…

    Réaction de la Conférence des évêques de France

    Dans un communiqué publié le 18 mai dans la soirée, la Conférence des évêques de France dit prendre "acte de l’ordonnance rendue par le juge des référés du Conseil d’État qui ordonne au Gouvernement de lever l’interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte et d’édicter à sa place des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires et appropriées en ce début de « déconfinement »". "Cette ordonnance, poursuit le texte, va dans le sens de la lettre écrite par le Président de la Conférence des évêques de France, Mgr Eric de Moulins-Beaufort, au Premier Ministre vendredi 15 mai. La Conférence des évêques de France attend donc maintenant la révision du décret du 11 mai que le Premier Ministre a huit jours pour opérer. A partir de la révision de ce décret des célébrations seront possibles, respectant les règles sanitaires communiquées en réponse aux propositions faites par la Conférence des évêques de France."

    Ref. Le Conseil d’État a tranché. Les messes vont être autorisées sous huit jours.

    En Belgique où l’épiscopat et le gouvernement ne laissent filtrer aucune information précise sur le déconfinement possible relatif à l’exercice du culte, la situation demeure la suivante : de telles réunions, publiques ou privées, sont interdites. Sauf erreur, les seules exceptions en la matière concernent: pour les réunions publiques, la célébration des mariages et celle des funérailles (sous forme d’absoute, à l’exclusion de toute messe) et, pour les réunions privées, les actes du culte réunissant, d’une part, les religieux de communautés consacrées et, d’autre part,  les messes réunissant dix personnes au maximum dans le but exclusif d’assurer une diffusion virtuelle de la célébration par les moyens de communication médiatiques (télévisuels, radiophoniques et autres). La persistance de cet état d'exception visant le secteur religieux alors que le processus du déconfinement de la société est amorcé partout ailleurs est-elle conforme aux dispositions constitutionnelles relatives aux libertés de culte et de réunion et à l’égalité des citoyens devant la loi ?  Une réponse autorisée en droit serait la bienvenue.

    JPSC

  • Déconfinement des messes en France : le juge des référés du Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de lever l’interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte

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    640_conseil-detat-paris-close-up-2007-03-10.jpgDans une ordonnance rendue ce 18 mai, le juge des référés du Conseil d’État français ordonne au Gouvernement de lever l’interdiction générale et absolue de réunion dans les lieux de culte et d’édicter à sa place des mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires et appropriées en ce début de « déconfinement ». Lu ce jour sur le site web du Conseil d’Etat français :

    « Saisi par plusieurs associations et requérants individuels, le juge des référés du Conseil d’État rappelle que la liberté de culte, qui est une liberté fondamentale, comporte également parmi ses composantes essentielles le droit de participer collectivement à des cérémonies, en particulier dans les lieux de culte. Elle doit, cependant, être conciliée avec l'objectif de valeur constitutionnelle de protection de la santé.
     
    Dans l’ordonnance rendue ce jour, le juge des référés relève que des mesures d’encadrement moins strictes que l’interdiction de tout rassemblement dans les lieux de culte prévue par le décret du 11 mai 2020 sont possibles, notamment compte tenu de la tolérance des rassemblements de moins de 10 personnes dans d’autres lieux ouverts au public dans le même décret.

    Il juge donc que l’interdiction générale et absolue présente un caractère disproportionné au regard de l’objectif de préservation de la santé publique et constitue ainsi, eu égard au caractère essentiel de cette composante de la liberté de culte, une atteinte grave et manifestement illégale à cette dernière.
     
    En conséquence, il enjoint au Premier ministre de modifier, dans un délai de huit jours, le décret du 11 mai 2020 en prenant les mesures strictement proportionnées aux risques sanitaires encourus et appropriées aux circonstances de temps et de lieu applicables en ce début de « déconfinement », pour encadrer les rassemblements et réunions dans les établissements de culte. »

    > Lire les ordonnances de jugement

    > Retrouvez l'ensemble des ordonnances liées au COVID-19

    Ref. Rassemblements dans les lieux de culte : le Conseil d’État ordonne au Premier ministre de prendre des mesures moins contraignantes

    A la bonne attention des autorités religieuses et des pouvoirs publics belges : il y va bien entendu des messes publiques mais aussi des offices et autres types de réunions ecclésiales susceptibles de se tenir dans les églises.

    JPSC

  • Coronavirus : contribution laïque à la réflexion sur la reprise du culte catholique

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    20200517_112504.jpgUne fidèle lectrice bruxelloise nous transmet, pour information, le « placet » qu’avec d’autres paroissiens, elle vient de remettre aux évêques pour obtenir le déconfinement des messes publiques actuellement interdites dans tous les diocèses belges en raison de la pandémie du coronavirus.

    Cette démarche vient s’ajouter aux nombreux courriers déjà reçus à ce propos par les autorités religieuses responsables. Observons à cet égard que le Conseil National de Sécurité n’a, malheureusement, pas accepté les propositions faites par la Conférence épiscopale qui demandait une reprise des messes pour la Pentecôte, ni fixé une date ultérieure pour conclure un dialogue apparemment bien confiné. Illustration de la communion des saints, le malheur des uns fait peut-être le bonheur des autres : les églises italiennes sont rouvertes au culte depuis ce matin (JPSC).

    C'est à lire ci-dessous mais cette publication n'implique aucune caution de la part de belgicatho.

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  • Une nouvelle émission religieuse : sur CNEWS, avec Aymeric Pourbaix, rédacteur en chef du périodique « France Catholique ».

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     Lu sur le site web des Associations Familiales Catholiques

    « Depuis deux semaines, la chaîne CNews a lancé en catimini sa nouvelle émission religieuse. Objectif : analyser l’actualité avec un regard chrétien, spirituel et philosophique.

    Héritier de l’émission Dieu Merci de la chaîne Direct 8, ce nouveau programme diffusé tous les dimanches à 13h00 s’est construit sur un programme ambitieux.

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    Aymeric Pourbaix (photo), animateur de l’émission et rédacteur en chef de France Catholique, est épaulé par Véronique Jacquier, éditorialiste politique à CNews, et Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs actuelles et chroniqueuse à L’Heure des Pros, une autre émission diffusée sur CNews.

    Pour sa première émission “En quête d’esprit” sur Cnews dimanche dernier, Aymeric Pourbaix recevait en compagnie des journalistes Charlotte d’Ornellas et Véronique Jacquier, Joseph Thouvenel (secrétaire confédéral de la CFTC) et le père Chauvin (religieux de Saint-Vincent-de-Paul) » :

    Voir aussi l’émission d’hier, dimanche 17 mai, ici : REPLAY - EN QUÊTE D’ESPRIT DU 17/05/2020

    JPSC

     

  • Dimanche 17 mai : la Journée des Chrétiens d'Orient

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient :

    Pourquoi la journée des chrétiens d'Orient le 6ème dimanche de Pâques ?

    Dimanche après dimanche, lors des célébrations du temps pascal, les chrétiens d’Orient et d’Occident entendent les Actes des Apôtres et sont ainsi témoins de cette première évangélisation. Ces lectures nous rappellent l’origine des Églises orientales et l’histoire des premiers chrétiens d’Orient, ceux-là même qui nous ont évangélisés. Aujourd’hui ils résistent sur leurs terres pour transmettre cette même foi à leurs enfants.

    « On sera en prière avec vous. Que la Vierge de Lourdes nous aide à continuer à témoigner pour la paix, la foi et l’espoir de tous les peuples du monde… En union de prières »
    Mgr Georges Assadourian – Liban

    « Comment ne pas répondre à votre appel, pour une communion de prière, en cette journée des chrétiens d’Orient ? Avec tous les chrétiens de France, nous croyons que rien ne fera fléchir notre espérance ! Que ni la guerre, ni la persécution, ni le terrorisme… ne nous empêchent d’être semeuses et semeurs d’Espérance »
    Pascale et les religieuses de Notre Dame du Bon Service – Liban, Syrie

    Comment vivre cette journée ?

    Par la prière :

    Je m’associe en priant à l’intention de prière de la journée : “Seigneur, en cette journée des chrétiens d’Orient, nous te prions pour la paix dans le monde. Donne à nos frères et sœurs d’Orient de garder l’espérance et de croire en un avenir possible sur leurs terres.”

    Je transmets l’intention de prière à mon curé pour qu’elle soit lue à la prière universelle le dimanche.

    Je suis la messe du 17 mai en direct sur France 2 à 11h00 concélébrée par Mgr Pascal Gollnisch à l’occasion de la journée.

    Je compose une prière dédiée à cette journée de communion avec nos frères chrétiens d’Orient et je l’envoie à communication@oeuvre-orient.fr. La plus belle prière sera diffusée sur les réseaux sociaux et publiée dans le bulletin de L’Œuvre d’Orient.

    Je rejoins la communauté « prions avec les chrétiens d’Orient » d’Hozana.org

    J’organise une quête en ligne avec ma paroisse pour soutenir les chrétiens d’Orient.

    Découvrir la richesse des Églises d’Orient :

    Les mesures de confinement ne permettent pas cette année de vivre un temps fraternel dans nos paroisses et d’y associer nos frères et sœurs d’Orient. En revanche, c’est l’occasion d’apprendre à mieux les connaître !

    Ici, sur le site :

    Pour partager en direct avec toute la communauté des chrétiens de France et d’Orient :

    Rendez-vous sur les réseaux sociaux de L’Œuvre d’Orient :

    L'Oeuvre d'Orient invite la presse à faire connaitre la situation en Erythrée

  • Coronavirus : du conte de fée au cauchemar ?

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    COVID-19, DU CONTE DE FÉE AU CAUCHEMAR ?

    14 mai 2020

    Plongés dans une pandémie qui a sidéré le monde et alors que la France amorce sa « stratégie » de déconfinement, Dominique Folscheid, philosophe et auteur de Made in labo[1]propose de revenir sur les ambiguïtés d’une situation inédite pour essayer d’envisager l’avenir.

    Généthique : Quelles réflexions vous inspire cette irruption soudaine du virus dans notre monde ?

    Dominique Folscheid : Pour décrire ce qui se passe, on pourrait prendre l'image du match de boxe : sitôt sorti de Chine, le coronavirus a mis le monde entier K.-O debout avant de l'envoyer au tapis. Du match, on passe alors au conte de Perrault, La Belle au bois dormant

    Vous connaissez l'histoire : une méchante fée avait jeté un sort à la princesse encore au berceau, lui assurant qu'à l'âge de quinze ans, elle se piquerait le doigt sur un fuseau et en mourrait. Heureusement, une bonne fée était intervenue pour modifier la sentence de mort : la princesse avait été plongée dans un sommeil de cent ans, comme tous ses serviteurs, contaminés par elle, tous cloîtrés dans son château.

    Cette histoire peut nous servir de parabole. Le virus c'est la mauvaise fée, qui promet la mort à ceux qui s'adonnent au travail du fuseau, symbole de la domination technoscientifique de la nature. La bonne fée représente toutes les mesures prises pour « sauver des vies », qui ont figé sur place le cours normal de la vie du monde, confiné les gens en leur château, si étriqué soit-il, et plongé dans un coma artificiel les malades placés en réanimation.

    Reste à expliquer pourquoi les choses se sont ainsi passées.

  • Chine : les chrétiens forcés à subir l'endoctrinement communiste

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    De LI MINGXUAN sur le site Bitter Winter :

    La pandémie n'arrête pas la "sinisation" de la religion

    14/05/2020

    Le régime adopte de nouvelles mesures pour pousser le clergé des églises contrôlées par l'État à promouvoir la ligne du Parti en endoctrinant les fidèles

    Le gouvernement, en plus d'interdire toutes les manifestations religieuses pour arrêter la propagation de COVID-19, a également renforcé la censure des informations religieuses sur Internet en interdisant la prédication et d'autres services en ligne. En plus de ces mesures, le PCC exige que le clergé des églises d'État étudie la politique du président Xi Jinping de "sinisation" de la religion, l'intègre dans les sermons et démontre sa loyauté envers le gouvernement.

    L'endoctrinement patriotique remplace les enseignements chrétiens

    Le 13 avril, le Département du travail du Front uni du comté de Huantai à Zibo, une préfecture de l'est de la province du Shandong, a émis un ordre exhortant les groupes religieux et le clergé du comté à rédiger des essais exprimant leur " l'amour du pays et du Parti communiste ". La campagne, intitulée "Rêver de la nouvelle ère et rejoindre la lutte pour une société prospère" encourage les fidèles à exprimer leur soutien au régime en écrivant des textes d'au moins 2000 caractères chinois "en utilisant les valeurs centrales du socialisme et la politique de sinisation comme guide" .

    Un diacre catholique résidant dans le comté rapporte que, le 16 avril, un responsable du Bureau des affaires religieuses l'a approché pour lui dire qu'il devait étudier la pensée de Xi Jinping et l'esprit du 19e Congrès national du Parti communiste avant de passer un examen. Le responsable a ajouté que s'il ne le réussissait pas, il risquerait d'être renvoyé.

    Ces dernières années, pour former un clergé "rouge" fidèle au régime, le gouvernement a également appliqué les normes d'adhésion au Parti communiste aux Eglises d'État.

    Le 18 février, le Bureau des affaires ethniques et religieuses de Shenyang, la capitale de la province du Liaoning, dans le nord-est, a publié un avis exhortant les groupes religieux à organiser des événements pour promouvoir la pensée de Xi Jinping. Le document indique que 'les quatre exigences' - une campagne nationale lancée en 2018 pour promouvoir la "sinisation'' de la religion - sont mises en œuvre dans les lieux de culte en lisant des textes sur la politique du président et en rédigeant des essais à son sujet. Les connaissances acquises doivent ensuite être intégrées dans les sermons afin que les fidèles comprennent mieux la politique de «sinisation».

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  • Retour sur le 14 mai, "journée de prière et de jeûne, de pénitence, convoquée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine"

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    Le "Haut Comité pour la Fraternité humaine", présidé par le Cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, a invité "les frères qui croient en Dieu le Créateur" à consacrer la journée du 14 mai à un moment de recueillement, afin que "le Très-Haut" puisse se tourner vers le monde qui est confronté au grave danger du Covid-19 et afin qu'il puisse préserver l'humanité, l'aider à surmonter la pandémie, à rétablir sa sécurité, sa stabilité, sa santé et sa prospérité, et à rendre notre monde, une fois cette pandémie éliminée, plus humain et plus fraternel... (source

    Certains s'en sont émus, soulignant qu'avec ce genre d'initiative, on crée la confusion et l'amalgame des religions dans le relativisme. Sans compter qu'on ne jeûne pas durant le temps pascal.

    Mais le pape a écarté ces objections, affirmant :

    "... aujourd'hui, nous tous, frères et sœurs de toutes les traditions religieuses, nous prions : une journée de prière et de jeûne, de pénitence, convoquée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine. Chacun de nous prie, les communautés prient, les confessions religieuses prient, prient Dieu : tous frères, unis dans la fraternité qui nous rassemble en ce moment de douleur et de tragédie. (...)

    Peut-être y aura-t-il quelqu'un qui dira : "C'est du relativisme religieux et cela ne peut pas se faire". Mais comment ne pas le faire, prier le Père de tous ? Chacun prie comme il sait, comme il peut, comme il a reçu de sa propre culture. Nous ne prions pas les uns contre les autres, cette tradition religieuse contre celle-ci, non ! Nous sommes tous unis en tant qu'êtres humains, en tant que frères, priant Dieu, selon notre propre culture, selon notre propre tradition, selon nos propres croyances, mais frères et priant Dieu, voilà ce qui est important ! Frères, jeûnant, demandant à Dieu le pardon de nos péchés, afin que le Seigneur ait pitié de nous, que le Seigneur nous pardonne, que le Seigneur arrête cette pandémie. Aujourd'hui est un jour de fraternité, de regard vers l'unique Père, les frères et la paternité. Une journée de prière."

    "Fraternité humaine", "Père de tous", "Dieu", "traditions religieuses", "tous unis"... est-il sûr que derrière ces mots et concepts il y ait une compréhension et une adhésion commune ? N'est-on pas en train de sacrifier la spécifité de la foi catholique sur l'autel d'une prétendue fraternité religieuse universaliste ? La tonalité de ce discours pontifical sonne en tout cas très différemment de celle de ce passage de l'encyclique du pape saint Pie X sur le Sillon :

    "... plus étranges encore, effrayantes et attristantes à la fois, sont l'audace et la légèreté d'esprit d'hommes qui se disent catholiques, qui rêvent de refondre la société dans de pareilles conditions et d'établir sur terre, par-dessus l'Église catholique « le règne de la justice et de l'amour », avec des ouvriers venus de toute part, de toutes religions ou sans religion, avec ou sans croyances, pourvu qu'ils oublient ce qui les divise : leurs convictions religieuses et philosophiques, et qu'ils mettent en commun ce qui les unit : un généreux idéalisme et des forces morales prises « où ils peuvent ».

    Quand on songe à tout ce qu'il a fallu de forces, de science, de vertus surnaturelles pour établir la cité chrétienne, et les souffrances de millions de martyrs, et les lumières des Pères et des Docteurs de l'Église, et le dévouement de tous les héros de la charité, et une puissante hiérarchie née du ciel, et des fleuves de grâce divine, et le tout édifié, relié, compénétré par la Vie de Jésus-Christ, la Sagesse de Dieu, le Verbe fait homme ; quand on songe, disons-Nous, à tout cela, on est effrayé de voir de nouveaux apôtres s'acharner à faire mieux avec la mise en commun d'un vague idéalisme et de vertus civiques.

    Que vont-ils produire ?

    Qu'est-ce qui va sortir de cette collaboration ?

    Une construction purement verbale et chimérique, où l'on verra miroiter pêle-mêle et dans une confusion séduisante les mots de liberté, de justice, de fraternité et d'amour, d'égalité et d'exaltation humaine, le tout basé sur une dignité humaine mal comprise. Ce sera une agitation tumultueuse, stérile pour le but proposé et qui profitera aux remueurs de masses moins utopistes."

  • Covid 19 en RDC : une pandémie inévitable ?

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    Lu sur le site « Afrikarabia » sous la signature de Christophe Rigaud :

    Congo 67747b83cbf494375b673b06a4ba5c42-1589200055-690x450.jpg«Contrairement à de nombreuses analyses pessimistes, le continent paraît mieux résister à la pandémie que les autres continents. L’Afrique regroupe 17% de la population de la planète, mais ne compte que 1,2 % des cas d’infection au virus. En comparaison, l’Europe, avec 10% de la population mondiale, totalise 44% des cas de contamination. Une situation qui semble se vérifier également en République démocratique du Congo (RDC), immense pays continent de plus de 80 millions d’habitants.

    Le scénario du pire

    Jeudi 7 mai, la RDC n’avait recensé que 897 cas pour 36 décès, avec pour épicentre du Covid-19, la capitale Kinshasa. Mais ces chiffres sont trompeurs, notamment à cause du faible nombre de tests réalisés par le seul laboratoire d’analyse biologique congolais. L’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) affirmait pouvoir réaliser seulement 250 tests par jour fin avril. Une donnée qui expliquerait les chiffres relativement bas de contamination.

    L’étude « le Covid-19 sur le continent africain » publiée dans la revue médicale The Lancet par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), des épidémiologistes de l’Université Yale et de l’Université de Kinshasa (Unikin), a effectué une projection de la pandémie en RDC. Et pour ces chercheurs, la situation sanitaire reste inquiétante. Selon l’étude, « En l’absence de toute mesure, l’épidémie pourrait infecter des millions de personnes et potentiellement en tuer des centaines de milliers d’autres, majoritairement des personnes âgées ». Des conclusions qui se placent « dans le cas où le pire des scénarios se réalisait » précisent tout de même les chercheurs.

    « L’épidémie n’épargnera pas la RDC »

    Des mesures drastiques et rapides ont tout de même été prises par les autorités congolaises : « confinement partiel de la capitale, suspension des voyages, fermeture des écoles et interdiction des rassemblements publics ». Mais ces restrictions sont difficilement tenables dans un pays à faible revenu et dont « plus de 80% des citations travaillent dans le secteur informel et la majorité de la population rurale vit de l’agriculture de subsistance ». Difficile de nourrir sa famille en restant confiné chez soi, et sans travailler. Sur les réseaux sociaux, des Congolais se demandaient s’ils n’allaient pas « mourir de faim plutôt que du Covid-19 ».

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