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International - Page 194

  • Ad Apostolorum Principis : l’Église a parlé sur l’affaire des évêques de Chine

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    2019_10_09_13_26_55_Greenshot.pngAd Apostolorum Principis : L’Église a parlé sur l’affaire des évêques de Chine.

    Vendredi dernier, Belgicatho a publié un article rappelant les difficultés toujours plus étreignantes dont souffre l’Église en Chine.

    L’affaire de Chine ne date pas d’hier. Le fait déclencheur et hautement dramatique arriva le 13 avril 1958 ; il vaut la peine de s’y pencher.

    Pie XII intervint aussitôt avec sollicitude pour enrayer toute conséquence regrettable par l’envoi de l’encyclique Ad Apostolorum Principis datée du 29 juin 1958, mais rendue publique deux mois plus tard. Cette encyclique est sans doute un des documents les plus éclairants et les plus révélateurs sur la question des évêques de Chine. Car elle la résout dans sa source, en pointant la cause du problème.

    Voilà le motif de la récente réédition de cette encyclique ; le texte latin y est présenté en regard d’une traduction française entièrement refaite.

    Mais que se passa-t-il donc le 13 avril 1958 ? Quels en furent les prodromes ? Quels en furent les enjeux ? C’est ce qu’il fallait éclaircir. La présente édition a donc été enrichie d’une introduction historique relatant les faits qui ont préparé, entouré et suivi l’événement du 13 avril 1958. Il existe peu de littérature en langue française ayant traité le sujet sérieusement. Pour obtenir les sources directes, il fallut recourir aux études publiées par les historiens chinois et américains, il fallut consulter des documents très proches des événements, enfin, il fallut interroger directement des personnes ayant eu accès aux archives gouvernementales en Chine ou ayant connu des communautés clandestines.

    « Les faits de Chine » : ce n’est pas le seul intérêt de l’encyclique Ad Apostolorum Principis. Le Pape Pie XII avait le génie de donner en toute occasion à ses auditeurs quelque lumière de vérité. On est surpris de voir comment il parvenait à glisser une doctrine pleine de profondeur lors d’un discours à des sportifs ou à des mathématiciens, ou lors d’un message radiophonique diffusé le jour d’un anniversaire ; on relit ces textes avec un intérêt toujours neuf. Ici, dans l’encyclique Ad Apostolorum Principis, le Pape ne s’arrête pas à condamner les sacres de 1958. Il nous précise des éléments très importants, voire fondamentaux sur la constitution de l’Église et sa nature intime. Il est à noter que les conclusions de ces normes s’appliquent encore aujourd’hui à des situations analogues.

    Il est légitime, il est même nécessaire que chaque chrétien se pose la question : « Suis-je bien un membre de l’Église ? Ma vie, mon activité spirituelle se déploie-t-elle réellement à l’intérieur de l’Église ? Il ne suffit pas que j’y adhère de façon purement nominale, comme s’il s’agissait d’une appartenance à un club. » L’appartenance à l’Église est affaire de salut éternel : elle est à la fois intérieure – par la grâce sanctifiante – et extérieure – car l’Église est une société visible. Ce double principe de l’appartenance à l’Église se réalise dans les sacrements qui sont des signes visibles d’une grâce invisible. Pie XII expose cette doctrine de façon si lumineuse qu’elle laisse l’âme enflammée pour l’unité et la beauté de l’Église, Épouse du Christ.

     

    Encyclique de Pie XII Ad Apostolorum Principis

    Chez Quentin Moreau, éditeur ; mai 2019

    74 pages, 8 €

    Disponible à la Librairie Damase

  • Synode en Amazonie : la marche sur Rome des théologiens de la libération

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    Amazonie 3367163792.jpgLu sur le site web « atlantico » cette salve d’Edouard Husson publiée le 6 octobre 2019 contre le document préparatoire du "synode amazonien ", le jour même ou le pape François ouvre les portes de cette assemblée à Rome:

    « Un texte d’une extrême indigence intellectuelle

    Ce n’est pas seulement le panthéisme naturaliste; ce n’est pas seulement la négation de l’élection d’Israël qui signent un texte non chrétien. C’est aussi son extrême indigence intellectuelle. Le christianisme est né au sein d’une des cultures les plus lettrées de l’Antiquité dans la zone la plus alphabétisée du Bassin méditerranéen, où l’on parlait quatre langues: l’hébreu, l’araméen, le grec et le latin. La religion du Christ s’est ensuite répandue autour du Bassin méditerranéen avec une grande rapidité, parce que les élites y adhéraient, nombreuses: c’est bien pourquoi la résistance du pouvoir romain et la persécution des chrétiens furent si marquées durant les trois premiers siècles de notre ère. Contrairement à ce que nous a raconté une exégèse allemande du XIXè siècle passablement antijuive, sinon antisémite (et colportée par Renan en France), les empereurs romains furent rapidement terrifiés non par une bande d’illuminés sectaires mais par le basculement massif des élites antiques vers une religion qui comblait leurs attentes.  

    Les premiers siècles du christianisme ont permis une extraordinaire floraison culturelle, en particulier, grâce à la rencontre de l’Evangile avec le corpus intellectuel et culturel gréco-romain. Tandis que la chrétienté orientale profitait de l’essor byzantin, qui dura onze siècles, le monde chrétien occidental conserva précieusement les trésors de la latinité après la chute de l’Empire romain. Et c’est en Europe puis dans l’ensemble de l’Occident, n’en déplaise aux auteurs de l’Instrumentum laboris, qu’eut lieu la plus formidable mutation politique, économique et technique de l’histoire humaine. A-t-on jamais égalé le jaillissement philosophique qui mène de saint Augustin (au Vè siècle de notre ère) au Bienheureux Jean Duns Scot (au XIVè siècle), en passant par Saint Anselme (XIè siècle), Saint Bonaventure (XIIè siècle) et Saint Thomas D’Aquin (XIIIè siècle)? Le bon gouvernement pensé par Aristote et Cicéron, mais aussi l’art, la culture, l’éducation devinrent, grâce au christianisme, progressivement accessibles à tous, hommes et femmes de toute condition sociale, et non plus uniquement, comme dans le monde antique, à une minorité de citoyens masculins. 

    Depuis ses origines - et contrairement au cliché répandu par l’époque des Lumières - le christianisme a passé alliance avec ce qu’il y a de meilleur dans l’esprit humain. Et c’est une réalité qui va bien au-delà des renaissances culturelles et artistiques successives qu’a connues l’Europe entre le IXè et le XVIè siècle. Au XIXè siècle, alors que la philosophie allemande s’obstinait, de Kant à Schopenhauer, à rogner les prérogatives de la raison, le Concile Vatican I a réaffirmé solennellement la puissance de l’intellect humain. Au XXè siècle, l’Eglise a été de tous les combats contre les totalitarismes, pour préserver la liberté et la dignité humaines. Aujourd’hui comme hier, on reconnaît un texte chrétien à ce qu’il veut hisser l’humanité au-dessus d’elle-même, lui donner espoir, la persuader qu’aucune situation n’est jamais totalement désespérée. Aucun doute, le Document de Travail du Synode, véritable attentat contre l’intelligence, n’éclaire rien; au contraire, il est fondé sur un pessimisme sombre concernant la civilisation. Il est rempli de jargon bureaucratique et de clichés affligeants. Le niveau de ses descriptions géographiques, sociologiques, anthropologiques ne conviendrait pas à un manuel scolaire. Il prône une régression intellectuelle et civilisationnelle profonde: alors que le monde doit faire face - et aurait besoin d’être guidé spirituellement - à l’ère digitale, au monde de l’intelligence artificielle, l’Instrumentum Laboris nous donne pour modèle un « paradis imaginaire » antérieur à toutes les cultures qui ont façonné et modèlent encore aujourd’hui les relations entre les hommes à l’échelle mondiale. Alors que nous avons besoin d’être guidés face aux progrès fulgurants des biotechnologies, le Document de Travail voudrait plonger les fidèles de l’Eglise catholique dans un regard infantilisant le monde. Au moment où les catholiques français attendent un soutien sur des sujets comme la PMA, on leur propose une phraséologie obscurantiste sur le « cri de la terre ».

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  • RDC : le Congo compte désormais deux cardinaux

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    Ce lundi 7 octobre 2016, le cardinal congolais Laurent Monsengwo,  bon pied, bon œil, fête ses 80 ans mais il perd, du fait de son âge, le droit de participer au conclave électeur du prochain pape.

    Après avoir désigné (1er novembre 2018) Mgr Fridolin Ambongo pour lui succéder comme archevêque de Kinshasa, le pontife romain a aussi élevé le nouvel archevêque à la pourpre cardinalice, avec 12 autres prélats, lors du consistoire public réuni ce samedi 5 octobre 2019 à la Basilique Saint-Pierre de Rome.

    De nombreux congolais s’y sont retrouvés à la fête avec leurs désormais deux cardinaux et…en présence de deux présidents de la république : l’un nommé, Félix Tshisekedi (flanqué de son chef de cabinet Victor Kamerhe) et, selon le commentaire de KTO,  de l’autre, revendiqué : Martin Fayulu.

    JPSC

  • Le cardinal Zen critique à nouveau la politique du Vatican à l'égard de la Chine

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    De Kath.net :

    Cardinal Zen: "Le Saint-Siège a trahi les croyants"
     
     
     
     
     
     
     
    L'archevêque émérite de Hong Kong critique à nouveau vivement la politique du Vatican à l'égard de la Chine et le silence du Saint-Siège sur les émeutes de Hong Kong

    Le cardinal Joseph Zen, archevêque émérite de Hong Kong, a critiqué le Vatican dans une interview au journal The World pour ne pas avoir commenté les émeutes de Hong Kong. "Malheureusement, il existe des forces au Saint-Siège qui, avec toutes les ressources disponibles, plaident pour une telle Ostpolitik, une politique que le pape François aime également. L’accord (signé entre la Chine et le Vatican) était une erreur, il trahissait l’Eglise souterraine en Chine ", a déclaré le cardinal, rappelant un document datant de juin appelant les fidèles à se joindre à l’Eglise officielle. Mais c'est une Eglise renégate. "Le Saint-Siège a trahi ceux qui croient, qui ont besoin d'aide, et ne reçoivent rien en retour de Pékin."

    Selon le cardinal Zen, le Vatican reste silencieux alors que le monde entier regarde Hong Kong. (...) Selon le cardinal, les communistes ont ruiné la Chine, son peuple et ses valeurs. Le pouvoir et l'argent régissent la Chine d'aujourd'hui. Ce n'était pas un progrès.

    - Prof. Thomas Schirrmacher: "Le rouge dans l'habillement du cardinal Zen est vraiment pour le sang des martyrs"

    - Plus de messages de KATH.NET sur Cardinal Zen


    photo d'archives: le cardinal Zen à la présentation du Prix Stephen 2018 La photo ci - dessus: le cardinal Zen (c) Thomas Schirrmacher / kath.net

  • 19 pays unis pour s’opposer à l'avortement

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    19 PAYS S’UNISSENT POUR S'OPPOSER À L’AVORTEMENT

     

    Lors de l’assemblée générale des Nations unies le 23 septembre dernier, 19 pays se sont unis à l’initiative des Etats-Unis « pour s’opposer publiquement aux attaques internationales contre la vie et la famille ». Ils représentent 1,3 milliard de personnes.

    Dans cette déclaration qui constitue une première, ces 19 pays « dénient l’existence de tout droit international à l’avortement et s’opposent aux pratiques d’éducation sexuelle irrespectueuses des droits et des convictions des parents ». Leur objectif ? « Couper court à tout nouvel effort de l’Onu de promouvoir l’avortement lors de la prochaine conférence internationale sur la population et le développement », conférence lancée en 1927 à l’initiative de Margaret Sanger, la fondatrice du planning familial, pour « convaincre les gouvernements occidentaux de la nécessité de limiter la croissance démographique des pays pauvres pour éviter des déséquilibres politiques et économiques ».

    Cette déclaration n’est ni plus ni moins qu’un « rappel du droit international » « qui garantit le droit à la vie, les droit des parents et protège la famille ».

    Sources: Valeurs actuelles (03/10/2019) - Une alliance pour contrer l’avortement
  • Marchandisation du corps des femmes : le nouvel esclavage

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    De Judikael Hirel sur La Sélection du Jour :

    La marchandisation du corps des femmes, le nouvel esclavage

    L’esclavage a, parait-il, été aboli depuis longtemps. Mais pas pour les femmes, bien au contraire, en ce début d’un nouveau siècle. Il prend de nouvelles formes détournées, mettant leur vie, leur corps, leur féminité, au service des désirs personnels et de l’argent. L’actualité le rappelle d’une manière crue, alors que la police de Lagos vient de secourir 19 jeunes filles enceintes âgées de 15 à 28 ans, prisonnières d’une "usine à bébés" destinés à être vendus au Nigeria.

    Ces femmes réduites à leur seule aptitude à porter un enfant sont loin d’être un cas isolé. Dans ce qui constitue bel et bien un "business" international des plus rentables, ce qui est interdit dans un pays se déplace vers un autre. Ainsi, depuis que l’Inde et la Thaïlande ont interdit la GPA aux étrangers, les agences de GPA indiennes créent des "filiales" au Kenya, profitant de l’absence de lois comme de la corruption : un enfant conçu par GPA n’y coûtera "que" 45.000 dollars. Au Nigeria, une fille se vendra 760 euros, un garçon 1.265 euros, sans que les autorités ayant récemment démantelé un trafic ne sachent pour l’instant à qui ni dans quel but ils sont vendus…

    De l’autre côté du monde, la marchandisation du corps des femmes ne connaît pas plus de répit : ce sont des chrétiennes pakistanaises qui étaient vendues par leur famille afin d’être prostituées en Chine. Accusés de trafic d'être humain, une trentaine d'hommes, pakistanais et chinois, ont été arrêtés courant 2018 par l'Agence fédérale d'enquête du Pakistan. Depuis la création de ces réseaux, plus d’un millier de femmes ont été vendues pour de l'argent, afin d’être violées et prostituées dans un pays, la Chine, confronté à une surpopulation d'hommes. Une conséquence indirecte de la politique de l’enfant unique longtemps menée dans ce pays… La plupart de ces femmes étaient issues de la petite communauté chrétienne du Pakistan, pauvres parmi les pauvres.

    Peut-on imaginer plus brutal encore ? Hélas, oui, tant le nouvel esclavage des femmes est une triste réalité. Ainsi, en Inde, des travailleuses des champs se sont vues retirer leur utérus afin d’améliorer leur rendement. Un scandale révélé à l’été 2018, par l’ONG Tathapi, ayant remarqué que dans le district de Beed, à l’est de Bombay, un nombre anormal de femmes avait subi une hystérectomie, une ablation de l’utérus. Dans cette région de l’Inde, 36% des femmes qui travaillent dans les champs ont subi une ablation de l’utérus, quand la moyenne en Inde s’élève à 3,2%… La raison ? "Les employeurs des coupeuses de canne à sucre poussent souvent les femmes à procéder à l’opération pour qu’elles n’aient plus leurs règles, ce qui rendra leur vie plus simple et leur permettra, entre autres, de travailler sans interruption." Comble de l’ironie de ce capitalisme dénué de toute humanité : ces femmes devaient payer elles-mêmes les frais médicaux, entre 250 et 500 euros… alors que leur salaire tourne autour de 400 euros par saison.

    Lire : https://www.tdg.ch/monde/19-filles-enceintes-liberees-usine-bebes/story/23816843

  • Quand des experts discutent du catholicisme en Chine au Parlement européen

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    De sur le site Bitter Winter :

    Des experts discutent du catholicisme en Chine au Parlement européen

    Des experts se sont réunis à Bruxelles pour discuter des persécutions religieuses et de l’impact de l’accord entre le Vatican et la Chine de 2018, un an après sa signature.

    par Marco Respinti

    Ce qui arrive à l’Église catholique en Chine est si important que même des non-catholiques au sein d’une institution laïque comme le Parlement européen y prêtent une attention toute particulière.

    Le 25 septembre, le séminaire Ecclesia Catholica in China a eu lieu dans la salle JAN 6Q1, le endroit-même où s’est tenu, le 31 janvier 2019, le séminaire La liberté de religion en Chine. Le titre de cette nouvelle réunion, en latin (l’ancienne langue catholique), signifie « Église catholique en Chine ». Ce titre est tout à fait pertinent, en effet, puisque discuter de l’Église universelle de Rome dans sa présence historique en Chine est une chose alors que parler de « l’Église catholique chinoise », l’expression utilisée par le PCC pour désigner une entité catholique « sinisée », contrôlée par le gouvernement en Chine, en est une autre.

    Deux députés européens ont organisé l’événement. Il s’agit de Mme Michaela Šojdrová, vice-présidente de la délégation tchèque du Parti populaire européen (PPE), et de M. Bert-Jan Ruissen, député néerlandais du groupe des conservateurs et réformistes européens (ECR). Les quatre intervenants suivants ont pris la parole : Olga Lomová, directrice du Centre international de sinologie de la Fondation Chiang Ching-kuo à l’Université Charles de Prague, M. Mervyn Thomas, fondateur et directeur général de Christian Solidarity Worldwide, Mme Anna Hill, responsable du plaidoyer auprès de l’Union Européenne (UE) pour Open Doors International, ainsi que moi-même, auteur du présent article, en ma qualité de directeur responsable de Bitter Winter.

    Lors du séminaire, M. Ruissen, un chrétien protestant, a commencé par souligner qu’en Chine, toutes les religions étaient persécutées. Il a décrit la situation difficile des églises de maison protestantes, en mentionnant en particulier une nouvelle qu’il a trouvée particulièrement troublante : il s’agit de la substitution des Dix Commandements dans une église des Trois-Autonomies dans un comté de la ville de Luoyang, le Henan, par des citations du président Xi Jinping. M. Ruissen a reconnu qu’il avait appris que cet incident s’était produit en lisant un article de Bitter Winter.

    Mme Šojdrová a présidé la session et commenté les différents discours.

    Mme Lomová a décrit en détail la structure du pouvoir chinois. En Chine, tout est à la fois agence et outil de renforcement du pouvoir du PCC. Le Parti fonctionne comme le centre même de la structure de l’État et exerce un contrôle absolu de tous les aspects de la vie publique. Elle a également donné un aperçu du contexte idéologique dans lequel s’inscrit la persécution religieuse, en mettant l’accent sur le solide cadre marxiste-léniniste toujours caractéristique du régime chinois.

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  • L'amorce d'une nouvelle relation stratégique entre la Chine et le Vatican ?

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    De Thomas TANASE sur le site diploweb.com :

    Chine et Vatican, l’amorce d’une nouvelle relation stratégique ?

    29 septembre 2019 

    Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, agrégé et docteur en histoire, ancien membre de l’École française de Rome. Spécialiste de l’histoire de la papauté et de ses relations avec l’Asie, Thomas Tanase a notamment publié "Jusqu’aux limites du monde. La papauté et la mission franciscaine, de l’Asie de Marco Polo à l’Amérique de Christophe Colomb" (École française de Rome 2013) et une nouvelle biographie de Marco Polo (Éditions Ellipses, 2016).

    Au-delà de la seule question du statut du catholicisme ou des autres confessions chrétiennes en Chine, T. Tanase étudie comment l’amorce d’une relation en pointillés entre le Vatican et la République populaire de Chine est un signe parmi d’autres de la sortie de l’ordre mondial identifié à l’ordre atlantique qui avait réussi à conquérir le monde entier depuis les années 1980, et cela justement grâce à l’intégration de la Chine. Une sortie néanmoins chaotique et mal assurée puisqu’aucun autre ordre n’a pour l’instant émergé pour le remplacer.

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  • Prière à saint Michel en musique

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    Lu et entendu ce 29 septembre, en la fête de l’archange saint Michel, sur le site web « aleteia » : 

    Le Chœur St Michel à Paris, chœur de jeunes hommes chrétiens, a mis en musique la prière d’exorcisme à St Michel de Léon XIII, prière qu’ils chantent à chaque répétition : « saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre secours contre la perfidie et les embûches du démon ; que Dieu étende sur lui son empire, nous le demandons en suppliant.
    Et vous, prince de la Milice céleste, refoulez en enfer, par la vertu divine, Satan et les autres esprits mauvais qui errent dans le monde pour la perte des âmes ».

    Prière composée par le pape Léon XIII (1878-1903), à la suite d’une extase durant laquelle il aurait entendu Satan demander à Jésus-Christ de lui laisser un siècle pour parvenir à détruire l’Église catholique romaine, ce que Jésus lui accorda. Elle a été récitée à la fin de chaque messe basse jusqu’à Vatican II, et demandée par le pape François en octobre 2018.

     Ref. Prière à saint Michel en musique

    JPSC

  • Les crimes du nazisme et du communisme mis au même niveau par le Parlement européen; et quid de la Chine communiste ?

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    De  sur le site Bitter Winter :

    Les horreurs du nazisme et du communisme mises au même niveau par l’Europe. Quid de la Chine communiste ?

    C’est un événement inédit au Parlement européen. Le 19 septembre, l’hémicycle de Strasbourg, en France, a vu l’adoption d’une résolution sur l’Importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe. Pour la première fois, une organisation internationale juge officiellement le national-socialisme et le communisme selon les mêmes principes moraux. Bien sûr, tout le monde sait à quel point le nazisme était maléfique, et à quel point toute résurgence néo-nazie est odieuse. Partout dans le monde, on apprend, dès le plus jeune âge, à haïr et à combattre l’idéologie du nazisme et à lutter contre le néo-nazisme. Il n’en va pas de même du communisme, qui a longtemps été présenté comme un moindre mal, pour deux raisons principales. Premièrement, parce que l’Union soviétique communiste a rejoint les Alliés occidentaux dans l’effort militaire contre l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Deuxièmement, parce que les régimes dirigés par les Soviétiques étaient au pouvoir dans de nombreux pays d’Europe centrale et orientale après la défaite de l’Allemagne nazie en 1945 et qu’ils ont ainsi pu contrôler la mémoire historique d’une grande partie du monde non soviétique en utilisant intelligemment la propagande.

    Le communisme, un système maléfique

    Mais le communisme n’est pas un moindre mal. Des êtres humains innocents ont été harcelés, tourmentés, injustement emprisonnés, torturés et tués à cause du communisme, tout comme sous le nazisme. Des populations entières ont été déportées, des pays souverains démembrés, des nations indépendantes occupées militairement. Le goulag soviétique a égalé le camp de concentration nazi en termes de cruauté. En temps de guerre comme en temps de paix, le cynisme a toujours été la règle pour les deux idéologies. Toutes deux ont géré de manière totalitaire des sociétés occupées. Et la persécution des Juifs a aussi eu lieu en Russie soviétique. Svetlana Alliluyeva (née Svetlana Iosifovna Stalina, 1926-2011), fille de Staline (Iosif Vissarionovič Džugašvili, 1878-1953), l’a reconnu dans son livre publié en 1969 intitulé En une seule année : un Mémoire. Louis Rapoport (1942-1991), écrivain américain et rédacteur en chef du Jerusalem Post, a documenté la persécution dans son ouvrage La guerre de Staline contre les Juifs : le complot des médecins et la solution soviétique (New York : Free Press, 1990). L’écrivain et journaliste allemand Arno Lustiger (1924-2012) a confirmé que les Juifs avaient été persécutés dans la Russie stalinienne dans son livre Staline et les Juifs : le Livre rouge (New York : Enigma, 2004). Plusieurs chercheurs ont insisté, en faisant valoir des arguments différents, sur la parenté intellectuelle entre les deux visages du socialisme européen du XXe siècle, le socialisme « national », c’est-à-dire le nazisme, et le socialisme « international », c’est-à-dire le communisme. Bien qu’il s’agisse d’un phénomène particulier, voire marginal, l’existence de l’idéologie dite « nazie-bolchevique », une tentation résurgente et un syncrétisme entre nazisme et communisme, en témoigne de manière significative.

    Il est d’autant plus important que l’institution politique la plus influente d’Europe, la terre où le nazisme et le communisme soviétique ont montré leurs pires couleurs, ait mis ces deux idéologies monstrueuses au même niveau en « […] cette année » qui « […] marque le 80e anniversaire du début de la Seconde Guerre mondiale, qui a causé des souffrances humaines d’une ampleur sans précédent et conduit à l’occupation des pays européens pendant de nombreuses décennies. »

    De fait, « si les crimes du régime nazi ont été jugés et punis lors du procès de Nuremberg, il reste urgent de sensibiliser l’opinion publique, de dresser un bilan moral de cette période et de mener des enquêtes judiciaires sur les crimes du stalinisme et d’autres dictatures. »

    Se souvenir de tous les crimes politiques

    C’est pourquoi la résolution appelle à revisiter la mémoire historique en arrêtant de séparer les « crimes majeurs » et les « crimes mineurs » et en établissant non pas une mais deux journées de commémoration. L’une d’elles est le 23 août, Journée européenne de commémoration des victimes des régimes totalitaires ; elle est célébrée tant au niveau de l’UE qu’au niveau national. Cette date a été choisie parce qu’elle marque l’anniversaire du pacte de non-agression de 1939 signé par l’Union soviétique communiste et l’Allemagne nazie. Cet accord était connu sous le nom de pacte Molotov-Ribbentrop, dont les protocoles secrets partageaient l’Europe et les territoires d’États indépendants entre les deux régimes totalitaires selon des sphères d’influence et ouvrant ainsi la voie au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. La deuxième journée de commémoration est le 25 mai, date anniversaire de l’exécution de l’officier polonais Witold Pilecki (1901-1948), qui sera proclamée Journée mondiale des héros de la lutte contre le totalitarisme.

    Le commandant Pilecki était un grand héros, malheureusement souvent méconnu. C’était un héros de l’humanité, de la décence et de la miséricorde, ainsi que du christianisme. Issu d’une famille noble, c’était un fervent catholique qui était apprécié par ses paysans pour son traitement humain des travailleurs. Il s’est enrôlé dans l’armée polonaise au nom de l’idéal patriotique le plus pur : combattre l’occupant nazi. Puis il a voulu entrer en secret dans l’horrible camp de concentration nazi d’Auschwitz en Pologne pour recueillir des informations de l’intérieur. C’est ce qu’il l’a fait en réussissant aussi, contrairement aux autres, à s’échapper. Il a transmis les renseignements qu’il avait recueillis au gouvernement polonais légitime exilé à Londres, mais la bureaucratie britannique est restée inerte ; Auschwitz n’est jamais devenu un objectif prioritaire des armées alliées. Pilecki a combattu dans la résistance polonaise antinazie, prenant part à la fameuse et malheureuse insurrection de Varsovie en 1944 avec l’Armia Krajowa ou AK, l’armée nationale polonaise clandestine. Puis lorsque les Soviétiques sont arrivés après la guerre, ils ont considéré que Pilecki était un ennemi ; il était trop patriotique, trop catholique, trop anticommuniste. Il a continué à rassembler des preuves, cette fois sur les brutalités du régime communiste. On l’a donc poursuivi mais une fois de plus, il a su duper ses ennemis pendant longtemps. Au printemps 1948, les Soviétiques l’ont néanmoins attrapé et tué en lui tirant une balle dans la nuque dans une prison secrète de Varsovie après un simulacre de procès. Ils l’ont enterré dans un lieu inconnu, probablement près des poubelles du cimetière Powazki de Varsovie.

    Quid de la Chine ?

    Devant ces horreurs égales, qui oserait à présent montrer, brandir et porter une croix gammée nazie ou un marteau et une faucille communistes ? Après que le Parlement européen a condamné le nazisme et le communisme, l’histoire révisionniste ne devrait plus avoir sa place en Europe.

    Mais qu’en est-il de la Chine ? Le maoïsme et le stalinisme étaient des régimes frères et enchaînés l’un à l’autre. Officiellement, la Chine continue d’adopter une idéologie communiste. En Chine, les symboles communistes sont affichés en toute impunité et les communistes gouvernent fièrement et se disent communistes sans la moindre honte. Bitter Winter ne traite pas de sujets politiques, car consacre sa mission à la défense de la liberté religieuse et des droits humains. Mais c’est bien au nom du communisme, aujourd’hui assimilé au nazisme par le Parlement européen, que la Chine persécute durement les minorités ethniques et les groupes religieux de tous horizons, emprisonne les gens sans procès, certains dans des camps de concentration, les harcèle, les torture, les déporte par millions, cherche à éliminer des peuples entiers, les massacre et utilise même, à l’image des nazis qui ont massacré les Juifs, le concept de « solution finale » pour ceux qui sont persécutés.

    Comment la Chine peut-elle se vanter d’être communiste alors même que le communisme n’est que l’autre nom servant à désigner des horreurs similaires au nazisme ?

  • Il n'y a aucun "droit à l'avortement" en droit international

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    Une tribune de Nicolas Bauer sur le site aleteia.org :

    L’adhésion au « droit à l’avortement » est-elle devenue obligatoire ?

    Comme chaque année le 28 septembre, le ministère des Solidarités et de la Santé célèbre la « Journée mondiale du droit à l’avortement ». Le saviez-vous ? Cette journée « mondiale » est une invention du gouvernement français, sous la présidence de François Hollande. Elle ne fait donc pas partie des plus de 140 « Journées mondiales » des Nations unies ; ainsi, le 28 septembre, il existe deux (vraies) Journées mondiales : l’une contre la rage et l’autre pour l’accès universel à l’information.

    Aucun « droit à l’avortement » en droit international

    Pourquoi aucune « Journée du droit à l’avortement » n’est-elle célébrée par les Nations unies ? Si le rôle de l’ONU est, entre autres, de promouvoir les droits de l’homme, l’avortement n’est pas considéré comme un droit par le droit international. Dans les deux Pactes internationaux de 1966, principaux traités de droit international des droits de l’homme, il existe un « droit à la vie », un « droit de se marier et de fonder une famille » ou encore une protection spéciale accordée aux mères « avant et après la naissance des enfants ». En revanche, aucun « droit à l’avortement » n’est mentionné. Un tel droit ne figure ni dans la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), ni dans la récente convention d’Istanbul. Dix-neuf États, dont la Russie, les États-Unis, le Brésil, la Pologne ou encore la Hongrie, ont d’ailleurs rappelé le 23 septembre dans une déclaration en marge du Sommet pour le climat à l’ONU qu’il n’existait pas de « droit à l’avortement » en droit international.

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  • Chine : des enseignants et des élèves fustigés en raison de leur foi

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    De site Bitter Winter :

    Des enseignants et des élèves fustigés en raison de leur foi

    27/09/2019

    Forcés de choisir entre la fidélité à leur foi et la loyauté au PCC, ceux qui choisissent la première option paient un lourd tribut : la suspension, l’expulsion et des répressions à vie.

    Les universitaires et enseignants d’école en Chine ont la responsabilité de former les « héritiers du socialisme » et sont astreints à lutter sans relâche pour la cause éducative du Parti » ; à l’instar des militaires, des membres du Parti communiste et des fonctionnaires, il leur est également interdit d’avoir des convictions religieuses. D’autre part, les étudiants subissent sont menacés d’être expulsés s’ils ne renoncent pas à leur foi.

    Un enseignant d’université suspendu

    Un membre du personnel enseignant d’une université de la province septentrionale du Shanxi, titulaire d’un doctorat, a d’abord été rétrogradé et plus tard suspendu en raison de ses croyances religieuses.

    Au mois d’avril, après avoir été dénoncé pour participation aux rassemblements religieux, l’enseignant a été suspendu par l’école au motif de « soupçon de violation de la loi ».

    Avant la suspension, l’école a fait pression sur l’enseignant à maintes reprises pour qu’il renonce à sa foi, lui faisant comprendre que sa qualité de fonctionnaire ne lui permettait pas de participer aux rassemblements religieux et qu’il avait intérêt à se tenir à l’écart des « lieux illicites ». Suite à son arrestation, l’administration de l’école a menacé de retenir son salaire et de le suspendre de ses fonctions pendant la durée de l’enquête.

    Ce n’était pas la première fois que cet enseignant avait des ennuis avec les autorités. Il y a deux ans, sous la pression de l’équipe d’inspection centrale, l’école l’a blâmé pour « conduite des activités missionnaires illégales ». Peu de temps après, il a écopé d’un abaissement de grade et a été suspendu de ses fonctions d’enseignant, avec une paye réduite au salaire de base.

    Bien qu’ayant repris son service après deux mois de suspension, on ne lui confie plus que des tâches de moindre importance. En outre, il est considéré comme une « personne sensible sur le plan politique » et doit soumettre un rapport idéologique à l’école chaque mois.

    « La croyance religieuse traverse un temps de crise en Chine », a-t-il déclaré à Bitter Winter, en ajoutant qu’il est depuis longtemps préparé à être licencié à tout moment.

    En novembre 2017, un maître de conférences d’une université du Shanxi a été suspendu en raison de sa foi et a écopé d’un blâme administratif d’une validité d’un an. Bien que la période de validité de la sanction disciplinaire soit arrivée à son terme, il n’a toujours pas été rétabli dans ses fonctions d’enseignant.

    Un élève de l’école militaire expulsé

    En Chine, dans plusieurs cas, ceux qui choisissent de suivre leur conscience et de vivre leur foi religieuse paient le prix de leur décision.

    Un élève de 22 ans d’une académie militaire spécialisée dans les technologies de sécurité nationale a été expulsé de l’école pour avoir refusé de renoncer à sa foi chrétienne. Un avis d’expulsion lui a été notifié au mois de juillet, à la suite d’une enquête minutieuse menée par l’école sur les croyances religieuses des élèves, ouverte suite à un ordre de la Commission militaire centrale publiée au début de l’année 2019.

    La décision de l’académie militaire d’exclure l’élève en raison de sa foi.

    La décision de l’académie militaire d’exclure l’élève en raison de sa foi.

    D’après certaines sources, l’école savait que l’élève était religieux avant son enrôlement, mais l’avait tout de même admis en raison de ses excellentes notes. Par l’« éducation idéologique », l’école a essayé de pousser le jeune chrétien à abandonner sa foi pendant ses études, lui faisant entendre clairement que les chrétiens ne sont pas autorisés à fréquenter cet établissement, et qu’un soldat ne peut bien évidemment pas avoir des convictions religieuses. On lui a donné le choix : soit il quittait l’école, soit il renonçait à sa foi.

    « La foi est plus importante pour moi que ma vie », a déclaré l’élève chrétien en toute franchise. « Sans ma foi je n’aurais pas de vie ».

    Un croyant d’une église de maison âgé de 25 ans, originaire de la ville de Yantai dans la province orientale du Shandong a eu une expérience similaire. Il s’est enrôlé dans l’armée, mais a été expulsé de son unité en 2017 en raison de sa foi.

    Reportage : Wang Yong

    Et, pendant ce temps, à Rome, on s'autocongratule d'avoir signé un accord avec cette Chine intolérante et roublarde.