Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

International - Page 195

  • Une nouvelle émission religieuse : sur CNEWS, avec Aymeric Pourbaix, rédacteur en chef du périodique « France Catholique ».

    IMPRIMER

     Lu sur le site web des Associations Familiales Catholiques

    « Depuis deux semaines, la chaîne CNews a lancé en catimini sa nouvelle émission religieuse. Objectif : analyser l’actualité avec un regard chrétien, spirituel et philosophique.

    Héritier de l’émission Dieu Merci de la chaîne Direct 8, ce nouveau programme diffusé tous les dimanches à 13h00 s’est construit sur un programme ambitieux.

    images (4).jpg

    Aymeric Pourbaix (photo), animateur de l’émission et rédacteur en chef de France Catholique, est épaulé par Véronique Jacquier, éditorialiste politique à CNews, et Charlotte d’Ornellas, journaliste à Valeurs actuelles et chroniqueuse à L’Heure des Pros, une autre émission diffusée sur CNews.

    Pour sa première émission “En quête d’esprit” sur Cnews dimanche dernier, Aymeric Pourbaix recevait en compagnie des journalistes Charlotte d’Ornellas et Véronique Jacquier, Joseph Thouvenel (secrétaire confédéral de la CFTC) et le père Chauvin (religieux de Saint-Vincent-de-Paul) » :

    Voir aussi l’émission d’hier, dimanche 17 mai, ici : REPLAY - EN QUÊTE D’ESPRIT DU 17/05/2020

    JPSC

     

  • Dimanche 17 mai : la Journée des Chrétiens d'Orient

    IMPRIMER

    Du site de l'Oeuvre d'Orient :

    Pourquoi la journée des chrétiens d'Orient le 6ème dimanche de Pâques ?

    Dimanche après dimanche, lors des célébrations du temps pascal, les chrétiens d’Orient et d’Occident entendent les Actes des Apôtres et sont ainsi témoins de cette première évangélisation. Ces lectures nous rappellent l’origine des Églises orientales et l’histoire des premiers chrétiens d’Orient, ceux-là même qui nous ont évangélisés. Aujourd’hui ils résistent sur leurs terres pour transmettre cette même foi à leurs enfants.

    « On sera en prière avec vous. Que la Vierge de Lourdes nous aide à continuer à témoigner pour la paix, la foi et l’espoir de tous les peuples du monde… En union de prières »
    Mgr Georges Assadourian – Liban

    « Comment ne pas répondre à votre appel, pour une communion de prière, en cette journée des chrétiens d’Orient ? Avec tous les chrétiens de France, nous croyons que rien ne fera fléchir notre espérance ! Que ni la guerre, ni la persécution, ni le terrorisme… ne nous empêchent d’être semeuses et semeurs d’Espérance »
    Pascale et les religieuses de Notre Dame du Bon Service – Liban, Syrie

    Comment vivre cette journée ?

    Par la prière :

    Je m’associe en priant à l’intention de prière de la journée : “Seigneur, en cette journée des chrétiens d’Orient, nous te prions pour la paix dans le monde. Donne à nos frères et sœurs d’Orient de garder l’espérance et de croire en un avenir possible sur leurs terres.”

    Je transmets l’intention de prière à mon curé pour qu’elle soit lue à la prière universelle le dimanche.

    Je suis la messe du 17 mai en direct sur France 2 à 11h00 concélébrée par Mgr Pascal Gollnisch à l’occasion de la journée.

    Je compose une prière dédiée à cette journée de communion avec nos frères chrétiens d’Orient et je l’envoie à communication@oeuvre-orient.fr. La plus belle prière sera diffusée sur les réseaux sociaux et publiée dans le bulletin de L’Œuvre d’Orient.

    Je rejoins la communauté « prions avec les chrétiens d’Orient » d’Hozana.org

    J’organise une quête en ligne avec ma paroisse pour soutenir les chrétiens d’Orient.

    Découvrir la richesse des Églises d’Orient :

    Les mesures de confinement ne permettent pas cette année de vivre un temps fraternel dans nos paroisses et d’y associer nos frères et sœurs d’Orient. En revanche, c’est l’occasion d’apprendre à mieux les connaître !

    Ici, sur le site :

    Pour partager en direct avec toute la communauté des chrétiens de France et d’Orient :

    Rendez-vous sur les réseaux sociaux de L’Œuvre d’Orient :

    L'Oeuvre d'Orient invite la presse à faire connaitre la situation en Erythrée

  • Coronavirus : du conte de fée au cauchemar ?

    IMPRIMER

    COVID-19, DU CONTE DE FÉE AU CAUCHEMAR ?

    14 mai 2020

    Plongés dans une pandémie qui a sidéré le monde et alors que la France amorce sa « stratégie » de déconfinement, Dominique Folscheid, philosophe et auteur de Made in labo[1]propose de revenir sur les ambiguïtés d’une situation inédite pour essayer d’envisager l’avenir.

    Généthique : Quelles réflexions vous inspire cette irruption soudaine du virus dans notre monde ?

    Dominique Folscheid : Pour décrire ce qui se passe, on pourrait prendre l'image du match de boxe : sitôt sorti de Chine, le coronavirus a mis le monde entier K.-O debout avant de l'envoyer au tapis. Du match, on passe alors au conte de Perrault, La Belle au bois dormant

    Vous connaissez l'histoire : une méchante fée avait jeté un sort à la princesse encore au berceau, lui assurant qu'à l'âge de quinze ans, elle se piquerait le doigt sur un fuseau et en mourrait. Heureusement, une bonne fée était intervenue pour modifier la sentence de mort : la princesse avait été plongée dans un sommeil de cent ans, comme tous ses serviteurs, contaminés par elle, tous cloîtrés dans son château.

    Cette histoire peut nous servir de parabole. Le virus c'est la mauvaise fée, qui promet la mort à ceux qui s'adonnent au travail du fuseau, symbole de la domination technoscientifique de la nature. La bonne fée représente toutes les mesures prises pour « sauver des vies », qui ont figé sur place le cours normal de la vie du monde, confiné les gens en leur château, si étriqué soit-il, et plongé dans un coma artificiel les malades placés en réanimation.

    Reste à expliquer pourquoi les choses se sont ainsi passées.

  • Chine : les chrétiens forcés à subir l'endoctrinement communiste

    IMPRIMER

    De LI MINGXUAN sur le site Bitter Winter :

    La pandémie n'arrête pas la "sinisation" de la religion

    14/05/2020

    Le régime adopte de nouvelles mesures pour pousser le clergé des églises contrôlées par l'État à promouvoir la ligne du Parti en endoctrinant les fidèles

    Le gouvernement, en plus d'interdire toutes les manifestations religieuses pour arrêter la propagation de COVID-19, a également renforcé la censure des informations religieuses sur Internet en interdisant la prédication et d'autres services en ligne. En plus de ces mesures, le PCC exige que le clergé des églises d'État étudie la politique du président Xi Jinping de "sinisation" de la religion, l'intègre dans les sermons et démontre sa loyauté envers le gouvernement.

    L'endoctrinement patriotique remplace les enseignements chrétiens

    Le 13 avril, le Département du travail du Front uni du comté de Huantai à Zibo, une préfecture de l'est de la province du Shandong, a émis un ordre exhortant les groupes religieux et le clergé du comté à rédiger des essais exprimant leur " l'amour du pays et du Parti communiste ". La campagne, intitulée "Rêver de la nouvelle ère et rejoindre la lutte pour une société prospère" encourage les fidèles à exprimer leur soutien au régime en écrivant des textes d'au moins 2000 caractères chinois "en utilisant les valeurs centrales du socialisme et la politique de sinisation comme guide" .

    Un diacre catholique résidant dans le comté rapporte que, le 16 avril, un responsable du Bureau des affaires religieuses l'a approché pour lui dire qu'il devait étudier la pensée de Xi Jinping et l'esprit du 19e Congrès national du Parti communiste avant de passer un examen. Le responsable a ajouté que s'il ne le réussissait pas, il risquerait d'être renvoyé.

    Ces dernières années, pour former un clergé "rouge" fidèle au régime, le gouvernement a également appliqué les normes d'adhésion au Parti communiste aux Eglises d'État.

    Le 18 février, le Bureau des affaires ethniques et religieuses de Shenyang, la capitale de la province du Liaoning, dans le nord-est, a publié un avis exhortant les groupes religieux à organiser des événements pour promouvoir la pensée de Xi Jinping. Le document indique que 'les quatre exigences' - une campagne nationale lancée en 2018 pour promouvoir la "sinisation'' de la religion - sont mises en œuvre dans les lieux de culte en lisant des textes sur la politique du président et en rédigeant des essais à son sujet. Les connaissances acquises doivent ensuite être intégrées dans les sermons afin que les fidèles comprennent mieux la politique de «sinisation».

    Lire la suite

  • Retour sur le 14 mai, "journée de prière et de jeûne, de pénitence, convoquée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine"

    IMPRIMER

    Le "Haut Comité pour la Fraternité humaine", présidé par le Cardinal Miguel Angel Ayuso Guixot, a invité "les frères qui croient en Dieu le Créateur" à consacrer la journée du 14 mai à un moment de recueillement, afin que "le Très-Haut" puisse se tourner vers le monde qui est confronté au grave danger du Covid-19 et afin qu'il puisse préserver l'humanité, l'aider à surmonter la pandémie, à rétablir sa sécurité, sa stabilité, sa santé et sa prospérité, et à rendre notre monde, une fois cette pandémie éliminée, plus humain et plus fraternel... (source

    Certains s'en sont émus, soulignant qu'avec ce genre d'initiative, on crée la confusion et l'amalgame des religions dans le relativisme. Sans compter qu'on ne jeûne pas durant le temps pascal.

    Mais le pape a écarté ces objections, affirmant :

    "... aujourd'hui, nous tous, frères et sœurs de toutes les traditions religieuses, nous prions : une journée de prière et de jeûne, de pénitence, convoquée par le Haut Comité pour la Fraternité humaine. Chacun de nous prie, les communautés prient, les confessions religieuses prient, prient Dieu : tous frères, unis dans la fraternité qui nous rassemble en ce moment de douleur et de tragédie. (...)

    Peut-être y aura-t-il quelqu'un qui dira : "C'est du relativisme religieux et cela ne peut pas se faire". Mais comment ne pas le faire, prier le Père de tous ? Chacun prie comme il sait, comme il peut, comme il a reçu de sa propre culture. Nous ne prions pas les uns contre les autres, cette tradition religieuse contre celle-ci, non ! Nous sommes tous unis en tant qu'êtres humains, en tant que frères, priant Dieu, selon notre propre culture, selon notre propre tradition, selon nos propres croyances, mais frères et priant Dieu, voilà ce qui est important ! Frères, jeûnant, demandant à Dieu le pardon de nos péchés, afin que le Seigneur ait pitié de nous, que le Seigneur nous pardonne, que le Seigneur arrête cette pandémie. Aujourd'hui est un jour de fraternité, de regard vers l'unique Père, les frères et la paternité. Une journée de prière."

    "Fraternité humaine", "Père de tous", "Dieu", "traditions religieuses", "tous unis"... est-il sûr que derrière ces mots et concepts il y ait une compréhension et une adhésion commune ? N'est-on pas en train de sacrifier la spécifité de la foi catholique sur l'autel d'une prétendue fraternité religieuse universaliste ? La tonalité de ce discours pontifical sonne en tout cas très différemment de celle de ce passage de l'encyclique du pape saint Pie X sur le Sillon :

    "... plus étranges encore, effrayantes et attristantes à la fois, sont l'audace et la légèreté d'esprit d'hommes qui se disent catholiques, qui rêvent de refondre la société dans de pareilles conditions et d'établir sur terre, par-dessus l'Église catholique « le règne de la justice et de l'amour », avec des ouvriers venus de toute part, de toutes religions ou sans religion, avec ou sans croyances, pourvu qu'ils oublient ce qui les divise : leurs convictions religieuses et philosophiques, et qu'ils mettent en commun ce qui les unit : un généreux idéalisme et des forces morales prises « où ils peuvent ».

    Quand on songe à tout ce qu'il a fallu de forces, de science, de vertus surnaturelles pour établir la cité chrétienne, et les souffrances de millions de martyrs, et les lumières des Pères et des Docteurs de l'Église, et le dévouement de tous les héros de la charité, et une puissante hiérarchie née du ciel, et des fleuves de grâce divine, et le tout édifié, relié, compénétré par la Vie de Jésus-Christ, la Sagesse de Dieu, le Verbe fait homme ; quand on songe, disons-Nous, à tout cela, on est effrayé de voir de nouveaux apôtres s'acharner à faire mieux avec la mise en commun d'un vague idéalisme et de vertus civiques.

    Que vont-ils produire ?

    Qu'est-ce qui va sortir de cette collaboration ?

    Une construction purement verbale et chimérique, où l'on verra miroiter pêle-mêle et dans une confusion séduisante les mots de liberté, de justice, de fraternité et d'amour, d'égalité et d'exaltation humaine, le tout basé sur une dignité humaine mal comprise. Ce sera une agitation tumultueuse, stérile pour le but proposé et qui profitera aux remueurs de masses moins utopistes."

  • Covid 19 en RDC : une pandémie inévitable ?

    IMPRIMER

    Lu sur le site « Afrikarabia » sous la signature de Christophe Rigaud :

    Congo 67747b83cbf494375b673b06a4ba5c42-1589200055-690x450.jpg«Contrairement à de nombreuses analyses pessimistes, le continent paraît mieux résister à la pandémie que les autres continents. L’Afrique regroupe 17% de la population de la planète, mais ne compte que 1,2 % des cas d’infection au virus. En comparaison, l’Europe, avec 10% de la population mondiale, totalise 44% des cas de contamination. Une situation qui semble se vérifier également en République démocratique du Congo (RDC), immense pays continent de plus de 80 millions d’habitants.

    Le scénario du pire

    Jeudi 7 mai, la RDC n’avait recensé que 897 cas pour 36 décès, avec pour épicentre du Covid-19, la capitale Kinshasa. Mais ces chiffres sont trompeurs, notamment à cause du faible nombre de tests réalisés par le seul laboratoire d’analyse biologique congolais. L’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) affirmait pouvoir réaliser seulement 250 tests par jour fin avril. Une donnée qui expliquerait les chiffres relativement bas de contamination.

    L’étude « le Covid-19 sur le continent africain » publiée dans la revue médicale The Lancet par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), des épidémiologistes de l’Université Yale et de l’Université de Kinshasa (Unikin), a effectué une projection de la pandémie en RDC. Et pour ces chercheurs, la situation sanitaire reste inquiétante. Selon l’étude, « En l’absence de toute mesure, l’épidémie pourrait infecter des millions de personnes et potentiellement en tuer des centaines de milliers d’autres, majoritairement des personnes âgées ». Des conclusions qui se placent « dans le cas où le pire des scénarios se réalisait » précisent tout de même les chercheurs.

    « L’épidémie n’épargnera pas la RDC »

    Des mesures drastiques et rapides ont tout de même été prises par les autorités congolaises : « confinement partiel de la capitale, suspension des voyages, fermeture des écoles et interdiction des rassemblements publics ». Mais ces restrictions sont difficilement tenables dans un pays à faible revenu et dont « plus de 80% des citations travaillent dans le secteur informel et la majorité de la population rurale vit de l’agriculture de subsistance ». Difficile de nourrir sa famille en restant confiné chez soi, et sans travailler. Sur les réseaux sociaux, des Congolais se demandaient s’ils n’allaient pas « mourir de faim plutôt que du Covid-19 ».

    Lire la suite

  • Consécration particulière des Philippines à Notre-Dame pour les protéger de la pandémie

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PHILIPPINES - Consécration particulière du pays à Notre-Dame pour se sauver de la pandémie

    9 mai 2020

    Manille (Agence Fides) – Notre-Dame est le refuge sûr permettant de protéger les Philippines et de guérir le pays de la catastrophique pandémie de Covid-19. C'est dans cette perspective que tous les Diocèses de l'archipel accompliront une Consécration spéciale aux soins de la Très Sainte Vierge Marie dans une nation qui lutte contre le virus et se trouve encore en isolement et ce jusqu'au 15 mai.

    Ainsi que l'a appris Fides, l'acte de consécration au Coeur Immaculé de Marie aura lieu dans les Cathédrales de tous les Diocèses le 13 mai, fête de Notre-Dame de Fatima. Le cœur de l'initiative sera constitué par le Sanctuaire national de Notre-Dame de Fatima sis dans la ville de Valenzuela, près de Manille.

    « Je pense qu'il s'agit d'une initiative merveilleuse – a déclaré S.Exc. Mgr Romulo Valles, Archevêque de Davao et Président de la Conférence épiscopale, dans la lettre qu'il a adressé aux Diocèses, rappelant qu'en 2013 également, au cours de l'Année de la Foi, la Conférence épiscopale des Philippines (CBCP) a consacré le pays au Coeur Immaculé de Marie.

    A Manille, S.Exc. Mgr Broderick Pabillo, Administrateur apostolique de l'Archidiocèse, conduira la prière de consécration le 13 mai en la Cathédrale en présence des Maires des cinq villes principales de l'Archidiocèse : Manille, Mandaluyong, Pasay, Makati et San Juan. A compter du 10 mai, l'Archidiocèse débutera un triduum de pénitence et de prière quotidienne du chapelet qui culminera au travers de l'acte de consécration.

    « Tout le peuple de Dieu guidé par ses responsables civils et religieux se placera sous la protection de la Très Sainte Vierge Marie – indique Mgr Pabillo. Nous désirons implorer la protection et la puissante intercession de notre Bienheureuse Mère en ce moment difficile, en particulier alors que nous nous préparons à un nouveau style de vie après la quarantaine » a-t-il ajouté. « Nous avons besoin de la force d'en haut et nous avons en Notre-Dame une aide puissante pour obtenir cette aide céleste » a-t-il affirmé, rappelant que l'Eglise aux Philippines a écouté l'invitation du Pape François qui a encouragé les fidèles à prier le chapelet pendant tout le mois de mai.

    A Manille se tiendra également un cycle de catéchèses sur la signification et les implications de cette consécration. Reprenant les paroles du Pape, Mgr Pabillo a déclaré que « dans la contemplation du visage du Christ, nous serons plus unis pour affronter la pandémie ». (SD-PA) (Agence Fides 09/05/2020)

  • Les vocations sacerdotales explosent en Tanzanie

    IMPRIMER

    Lu sur « Vatican News » :

    acn-20141014-14623.jpg« L'Église en Tanzanie aura bientôt un nouveau séminaire. Le grand séminaire de Nazareth doit ouvrir ses portes en octobre prochain dans le diocèse de Kahama. Le projet est à l'étude depuis un certain temps par la Conférence épiscopale pour faire face à l'explosion des vocations sacerdotales dans le pays.

    Depuis l'ordination des quatre premiers prêtres autochtones en 1917, les vocations n'ont cessé de croître en Tanzanie. Ces dernières années, leur nombre a grimpé en flèche, amenant les cinq grands séminaires existants à saturation: celui de Notre-Dame des Anges à Kibosho, celui de Saint Augustin à Peramiho, le Grand Séminaire de Saint Antoine de Padoue à Ntungamo, celui de Saint Paul à Kipalapala et le Grand Séminaire de Saint Charles Lwanga à Segerea.

    Ces séminaires enregistrent déjà un nombre de membres supérieur à leur capacité. En particulier, ceux de Kibosho et de Ntungamo ont un excédent de 140 séminaristes, tandis que 250 autres devraient commencer leurs études supérieures au cours de la prochaine année universitaire 2020-2021. Cependant, une centaine d'entre eux risquent de ne pas être admis aux cours.

    D'où la nécessité d'accélérer la construction du nouveau grand séminaire de Kahama. La Conférence épiscopale s'est déjà mobilisée en ce sens, notamment par une collecte de fonds pour financer la mise en œuvre du projet. Les contributions locales ne suffisent cependant pas. C'est pourquoi la Conférence épiscopale, par l'intermédiaire de son président, Mgr Gervas John Mwasikwabhila Nyaisonga, a fait appel à la générosité d'autres donateurs.

    Actuellement, la Tanzanie compte plus de 2 000 prêtres autochtones qui, avec les missionnaires étrangers, aident environ 14 millions de fidèles, soit environ un tiers de la population, composée de plus de 40 % de chrétiens et d’environ 35 % de musulmans. »

    Ref. Les vocations sacerdotales explosent en Tanzanie

    JPSC

  • Face aux violences antichrétiennes au Nigeria, le déni et la passivité du gouvernement

    IMPRIMER

    De Claire Lesegretain sur le site de La Croix :

    Au Nigeria, les violences antichrétiennes se poursuivent 

    Depuis des mois, des Peuls musulmans commettent des massacres dans des villages chrétiens du nord et du centre du pays, mais les autorités locales et gouvernementales nient le caractère ethnico-religieux de ces meurtres collectifs.

    06/05/2020

    Au Nigeria, « comme le gouvernement n’arrête pas les criminels, ne les poursuit pas en justice et ne les condamne pas, ceux-ci ont toute latitude pour mener leurs opérations meurtrières sous quelque forme que ce soit, estime Benjamin Kwashi.

    «Des violences à caractère ethnique et religieux. » C’est ainsi que l’ONG nigériane Peace-Building and Social Justice (PSJ) qualifie les violences commises depuis des mois dans l’État de Plateau, dans la Middle-Belt (ceinture centrale), et dans l’État de Katsina (nord).

    Dans ces régions du Nord et du Centre du Nigeria, les musulmans sont essentiellement des Peuls nomades, tandis que les chrétiens sont majoritairement des agriculteurs (1). Depuis plusieurs années, du fait de la sécheresse, les Peuls migrent vers le sud et mènent des attaques meurtrières contre les agriculteurs chrétiens pour les faire partir.

    Ces violences collectives sanglantes ont débuté en septembre 2001 par des émeutes à Jos, capitale de l’État de Plateau, puis se sont étendues à d’autres zones jusqu’à l’imposition de l’état d’urgence en 2004 par le gouvernement fédéral.

    « Plusieurs milliers de victimes »

    Selon le révérend Benjamin Kwashi, archevêque anglican de Jos, la capitale de l’État de Plateau, « ces violences ont fait plusieurs milliers de victimes, ont provoqué des déplacements massifs de population et des destructions de biens et de maisons ». Ce qui a commencé comme une crise sociopolitique a rapidement pris une dimension ethnico-religieuse, les autochtones non musulmans défendant leurs terres.

    Ces violences ont mis en lumière l’échec de l’État et des administrations dans la gestion des diversités ethniques et religieuses, après le rétablissement du régime civil en 1999, poursuit le révérend Kwashi. Et il n’a pas fallu longtemps pour que des groupes opportunistes comme Boko Haram et ISWAP (l’État islamique en Afrique de l’Ouest, ou Islamic State’s West Africa Province) se développent.

    Lire la suite

  • Chrétiens, n’ayons pas peur!

    IMPRIMER

    ciric-185129.jpgFace à la mort et l'épreuve, il faut plus que jamais annoncer l'Evangile. Des chrétiens engagés dans la mission proposent sept pistes pour déconfiner l’Église catholique. Lu sur le site du périodique « La Vie » :

    « Le Covid-19 a provoqué une véritable dissolution religieuse. Travailler, se nourrir, faire du sport et prendre soin de ses proches : voilà les besoins essentiels reconnus par notre société et qui justifient des exceptions au confinement. A contrario, il semble évident que, quand il s’agit de prier, toute prise de risque est irresponsable. Alors que les lieux de culte sont parfois fermés et que les aumôniers bataillent pour rester présents dans les établissements de santé, la situation provoque des questionnements spirituels demeurant sans réponse. Cette situation nous invite à relever deux défis.

    Défi de l’encouragement dans la foi : beaucoup de croyants n’ont pas le luxe ou l’envie de poursuivre leur pratique religieuse à distance, et certains craignent de revenir à la messe. Défi surtout de témoigner de l’amour de Dieu : croyants et non-croyants peuvent se demander où est Dieu.

    Faisons de cette épreuve un tremplin missionnaire pour évangéliser plus en vérité.

    Nous sommes tentés de vivre comme reclus au Cénacle. Nous croyons que le Christ est ressuscité, mais nous nous sentons trop faibles et inutiles pour sortir, alors que la société ne semble plus avoir besoin de nous. La peur de la maladie, du rejet et du jugement guette nos cœurs. Parler du Christ, n’est-ce pas terriblement décalé face aux drames personnels qui se vivent ? Nous risquons de confiner notre foi, peut-être bien au-delà du mois de mai. Or, rien n’est plus absurde : le Dieu crucifié rejoint ceux qui sont dans la peine.

    Chrétiens, n’ayons pas peur ! L’Esprit Saint nous pousse sans attendre la Pentecôte à aller au-devant de ceux qui souffrent et se questionnent. Faisons de cette épreuve un tremplin missionnaire pour évangéliser plus en vérité, sans fausse joie et sans discours publicitaire. Depuis plusieurs semaines, partout des chrétiens se sont levés pour continuer à témoigner du Christ : dans la distribution des repas pour les plus pauvres, la visite des malades, la célébration des sacrements à domicile, la mission au téléphone… « L’amour parfait bannit la crainte. » La peur est vaincue par la charité.

    Que les gestes barrière ne soient pas un prétexte pour délaisser la charité.

    « Qui veut sauver sa vie la perdra » : voici venu le moment, ici en France, de mesurer le poids de cette parole. Que les gestes barrière ne soient pas un prétexte pour délaisser la charité. Le Christ désire aimer, consoler. Soyons donc attentifs aux appels : par exemple qui se lèvera pour remplacer les aînés sur lesquels reposent massivement les oeuvres caritatives chrétiennes, et qui ne pourront pas toujours reprendre leur engagement dès le 11 mai ?

    Soyons des missionnaires de la charité, en allant auprès de ceux qui manquent et qui souffrent. Soyons missionnaires de l’espérance, en osant parler de la vie éternelle dans un monde qui redécouvre la mort. Soyons missionnaires de la foi aussi : par les sacrements et l’évangélisation, continuons de provoquer des rencontres entre nos contemporains et le Christ. « Consolez, consolez mon peuple » : Dieu se tient à la porte des cœurs blessés et il frappe !

    Lire la suite

  • Une mise en garde des chrétiens chinois : la persécution religieuse est bien pire que ne l'indique un nouveau rapport fédéral américain

    IMPRIMER

    De Calvin Freiburger sur LifeSiteNews :

    Les chrétiens chinois mettent en garde : la persécution religieuse est bien pire que ne l'indique un nouveau rapport fédéral américain

    Ils disent que les menaces du gouvernement incluent des violations flagrantes des droits humains qui vont au-delà de la fermeture d'églises.

    5 mai 2020

    Featured Image 
    Les autorités chinoises démolissent l'église Golden Lampstand dans la ville de Linfen mardi 9 janvier 2018.

    La Commission américaine pour la liberté de religion internationale (USCIRF) a publié son rapport annuel sur la persécution religieuse dans le monde en attirant l'attention sur les abus en cours de la part du gouvernement chinois, mais les chrétiens chinois affirment que la situation sur le terrain est encore pire.

    Le rapport recommande que le Département d'État américain continue de désigner la Chine comme «pays particulièrement préoccupant» en raison de la «détérioration» continue de la liberté religieuse dans le pays.

    "Des experts indépendants estiment qu'entre 900.000 et 1,8 million d'Ouïghours, de Kazakhs, de Kirghiz et d'autres musulmans ont été détenus dans plus de 1.300 camps de concentration au Xinjiang", où ils subissent "des tortures, des viols, la stérilisation et d'autres abus", indique le rapport. «Le gouvernement chinois a continué de poursuivre une stratégie d'assimilation forcée et de répression du bouddhisme tibétain», y compris la torture et l'emprisonnement de «moines et nonnes qui ont refusé de dénoncer le Dalaï Lama».

    "Les autorités chinoises ont attaqué ou fermé des centaines d'églises protestantes en 2019, y compris l'église Rock dans la province du Henan et l'église Shouwang à Pékin", poursuit-il. «Les autorités à travers le pays ont retiré les croix des églises, interdit aux jeunes de moins de 18 ans de participer aux services religieux et remplacé les images de Jésus-Christ ou de la Vierge Marie par des photos du président Xi Jinping.»

    Lire la suite

  • RDC : dans la mare aux crocodiles

    IMPRIMER

    Omasombo-690x450.jpg

    La multiplication des poursuites, en RDCongo, contre de hauts personnages accusés de détournements de fonds, sème la confusion sur la scène politique. Pour tenter d’y voir plus clair, La Libre Afrique.be a interrogé le politologue Jean Omasombo, professeur à l’Université de Kinshasa et chercheur au Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren (Bruxelles). Entretien avec Marie-France Cros :

    "De toutes les inculpations signifiées ces dernières semaines à des figures politiques de la RDCongo, laquelle vous paraît-elle la plus significative?

    « Celle de Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président Tshisekedi. Bien que Joseph Kabila ne l’aime pas depuis leur rupture de 2009, Vital Kamerhe avait, en 2013, offert ses services à celui qui était encore le chef de l’Etat à l’époque, dans le cadre des « Concertations nationales », espérant être nommé Premier ministre. Mais Kabila n’en avait pas voulu et avait reconduit Augustin Matata. En 2015, Kamerhe s’était alors rapproché de Moïse Katumbi, qui venait de prendre ses distances avec Kabila. Mais en juin 2016, lors de la réunion de Genval (Belgique) pour unifier l’opposition, Katumbi avait dribblé Kamerhe en gagnant le soutien de Etienne Tshisekedi, alors que l’élection présidentielle était en vue, soutien que Kamerhe n’était jamais parvenu à obtenir, en particulier en 2011. Mais le Vieux décède en février 2017. Pendant la campagne électorale du dernier trimestre 2018, Kamerhe – que Bemba et Katumbi ne supportent pas – rallie Félix Tshisekedi, plus par faiblesse et opportunisme que par conviction. Avec ce dernier, il va signer, à Nairobi, un accord qui éloignait le duo du reste de l’opposition et prévoyait qu’à la prochaine campagne pour une présidentielle Tshisekedi soutiendrait Kamerhe pour la magistrature suprême. Kamerhe a donc fait élire Joseph Kabila en 2006 et permis de nouer le deal Kabila-Tshisekedi de 2018, hissant ce dernier à la Présidence. C’est un faiseur de roi. Mais je doute qu’il soit jamais roi lui-même. C’est un architecte politique bon joueur, intelligent et opportuniste certes, mais il a peu de chance d’atteindre le sommet du pouvoir (Premier ministre ou chef de l’Etat) parce qu’il est défavorisé par son manque de base politique conséquente. »

    Si les poursuites judiciaires à son encontre devaient aboutir à une condamnation, quelles en seraient les conséquences politiques?

    « Le « lynchage » public de Kamerhe me semble être décidé à la fois par Kabila et Tshisekedi. On irait vers sa mort politique. Car, même si tous puisent impunément dans les caisses de l’Etat, avec une telle condamnation Kamerhe deviendrait un voleur attitré. Son effacement libère deux espaces : a) il consacre la mort de CASH (NDLR: alliance UDPS et UNC, le parti de Kamerhe) et l’UDPS, que l’omniprésence de Kamerhe indispose, va occuper seule l’étroit couloir de pouvoir jusque-là laissé par le camp Kabila ; b) Félix Tshisekedi, qui passe aux yeux de tous pour l’élève de Kamerhe, ne disposerait désormais plus que de sa « ceinture ethnique » (dont sa troupe de militants de rue) comme bouclier; il se fragilise puisqu’il est désormais placé directement face à Joseph Kabila. Sans capacité de déséquilibrer l’armature du camp kabiliste, qui l’étouffe, Tshisekedi fait figure de prochaine proie d’un Joseph Kabila impatient de regagner au plus vite son poste. » 

    Lire la suite