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International - Page 193

  • Neuf chrétiens ont été tués dans une nouvelle attaque au Nigeria

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    Du site Portes Ouvertes :

    Neuf chrétiens tués dans une attaque au Nigéria

    L'attaque a fait 9 morts et déplacé des centaines de personnes au Sud de Kaduna au Nigéria.

    Neuf chrétiens ont été tués aux premières heures, mercredi 3 juin lorsque des hommes armés ont attaqué plusieurs villages autour de Kajuru, dans le Sud de Kaduna au Nigéria. L'attaque sur Tudun-Doka-Avong a déplacé des centaines de personnes, pour la plupart chrétiennes. On soupçonne des nomades peuls d'être à l'origine de cette nouvelle attaque.

    Cette dernière est survenue quelques semaines après celle de Gonar Rogo, également dans la région de Kajuru, qui a fait au moins 17 morts. Un groupe d'hommes armés à moto avait envahi le village isolé du district de Kafuna le mardi 12 mai.

    Les chrétiens et défenseurs des droits de l'homme de la région déplorent le manque de protection des communautés de Kajuru, majoritairement chrétiennes.

    En fait, les chrétiens de ce pays sont victimes d'attaques incessantes :

    https://www.portesouvertes.fr/informer/actualite/pandemie-ou-pas-les-attaques-continuent-au-nigeria

  • Plus de 5000 familles chrétiennes pakistanaises sont menacées de famine et sont victimes de discriminations

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse :

    PAKISTAN : Entre confinement et famine

    Publié le 4 juin 2020

    Plus de 5000 familles chrétiennes pakistanaises sont menacées de famine en raison des conséquences de la pandémie du Covid-19. Selon les chiffres officiels, 59 151 personnes ont été infectées par le virus et 1 225 en sont mortes (en date du 27 mai). Les régions du Sindh et du Pendjab sont les plus durement touchées.

    « Les chrétiens, qui représentent environ 2% de la population du pays, sont parmi les plus vulnérables de la société pakistanaise. Ils sont particulièrement affectés par les conséquences économiques du couvre-feu et les restrictions qui prévalent dans le pays depuis la fin du mois de mars. Le coronavirus leur a pris le peu de pain qu’ils avaient. Pendant cette crise qui les oblige à vivre avec peu de ressources dans un espace confiné et surpeuplé, nous ne pouvons pas les abandonner à un choix cruel entre la faim et l’infection », a déclaré Thomas Heine-Geldern, Président exécutif de l’AED International.

    Refus de soutenir les chrétiens

    Selon des rapports locaux dont l’AED a été récemment informée, certaines ONG au Pakistan, ainsi que des dirigeants musulmans, ont refusé de soutenir les chrétiens et les autres minorités religieuses dans le cadre de l’aide d’urgence contre le Covid-19, bien qu’ils fassent partie des plus atteints par la pandémie.

    « La plupart du temps, les programmes d’aide offerts au niveau étatique excluent les minorités religieuses ; de facto, elles sont donc constituées de citoyens de seconde classe qui sont rarement éligibles aux aides publiques. La discrimination religieuse au Pakistan n’est pas nouvelle. Cependant, il est inquiétant que les minorités soient clairement défavorisées, y compris pendant cette crise mondiale », regrette Thomas Heine-Geldern.

    Licenciements sans préavis

    Beaucoup de chrétiens travaillent comme journaliers, travailleurs domestiques, employés de services de nettoyage ou cuisiniers, vendeurs ambulants, ou dans des usines de fabrication de briques. Ce sont des personnes à faible revenu qui dépendent de leur salaire quotidien pour nourrir leur famille. « Tous ces secteurs professionnels sont gravement touchés par les fermetures. De nombreux travailleurs domestiques chrétiens ont ainsi été licenciés sans préavis ni indemnisation par les familles dans lesquelles ils avaient travaillé pendant des années, parce que celles-ci craignaient l’infection à la maison », a déclaré le Président exécutif.

    SOS des évêques

    Afin de pouvoir fournir des colis d’aide alimentaire à plus de 5000 familles qui vivaient déjà en-dessous du seuil de pauvreté avant la pandémie et qui se trouvent aujourd’hui dans une situation désespérée, les évêques des diocèses de Faisalabad, Islamabad-Rāwalpindi et Lahore ont lancé un appel. L’AED y répondra par une aide initiale d’un total de 150 000 euros.

    « Bien que nous n’ayons pas les moyens de soulager toutes les détresses, nous pensons qu’il est bon d’envoyer ce signal de solidarité, et nous espérons que d’autres organisations et de nombreuses personnes de bonne volonté se joindront à ces efforts, parce que l’existence des chrétiens au Pakistan pourrait être en danger », prévient Thomas Heine-Geldern.

    https://don.aed-france.org/soutenir

  • "Tout n’appartient pas à César ; il y a aussi ce qui appartient à Dieu."

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Cardinal Oswald Gracias, archevêque de Mumbai : César et Dieu, les limites de l’absolutisme

    04/06/2020

    Ce mardi 2 juin au matin, le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Mumbai et président de la conférence épiscopale indienne, a célébré la messe en direct alors que l’État du Maharashtra est toujours confiné jusqu’à la fin du mois – tandis que d’autres États du pays sont déjà sortis du confinement ou en sortent progressivement. Le cardinal indien a commenté l’Évangile du jour en invitant les fidèles à réfléchir aux rapports entre l’Église et l’État : « Rendre à César ce qui est à César, c’est accorder au gouvernement sa valeur : il a une autorité qui lui vient de Dieu, mais il a aussi ses limites. »

    « Ce qui est à César, rendez-le à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Mc 12, 13) Pour Mgr Oswald Gracias, archevêque de Mumbai et président de la conférence épiscopale indienne, cette phrase de l’Évangile a « changé le regard des gens ». « Cela a encouragé la reconnaissance de la valeur réelle des gouvernements et des États, tout en maintenant une limite à l’absolutisme », a déclaré le cardinal Gracias durant son homélie, prononcée en streaming ce mardi matin en raison de la poursuite du confinement à Mumbai et dans l’État du Maharashtra. Le cardinal indien a évoqué les rapports entre l’Église et l’État en commentant l’Évangile du jour. Les messes célébrées en direct par le cardinal sont suivies par de nombreux anglophones à travers le pays et à l’étranger. Des lettres et messages arrivent tous les jours à l’archevêché de Mumbai. Actuellement, les relations entre l’État et l’Église en Inde ne sont pas aisées. Avec l’arrivée au pouvoir du gouvernement de Narendra Modi, les attaques contre les chrétiens et les institutions chrétiennes ont augmenté – des agressions attribuées à des groupes nationalistes hindous, partisans de Narendra Modi et de son parti du BJP (Bharatiya Janata Party).

    « Rendre à César ce qui est à César, c’est accorder au gouvernement sa valeur : il a une autorité qui lui vient de Dieu, mais il a aussi ses limites. Tout n’appartient pas à César ; il y a aussi ce qui appartient à Dieu. C’est le début des droits de l’homme, de la valeur de chaque personne, de la dignité humaine », a souligné Mgr Gracias, qui a ajouté que « nos dirigeants ont besoin de notre aide et de notre prière ». Le cardinal indien a également confié que l’ancien Premier ministre indien, Atal Bihari Vajpayee, lui a demandé une fois s’il était vrai que les chrétiens priaient pour lui chaque dimanche. « Je lui ai dit que c’est vrai, que nous prions pour lui chaque dimanche durant la prière universelle », poursuit-il. « Notre gouvernement a besoin de notre loyauté. C’est pourquoi j’ai demandé à tous de respecter les règles du confinement. Elles sont là pour notre sécurité, pour celle des autres et celle de notre nation », a-t-il expliqué. « À propos du second principe, le fait que tout n’appartient à César et à l’État, il y a sur notre cœur le sceau de Dieu ; nous sommes faits à son image, et nos cœurs, nos âmes appartiennent à Dieu. C’est pourquoi la loyauté envers Dieu est essentielle », a souligné le cardinal Gracias. « Nous devons posséder la prudence, la sagesse et l’intelligence afin de comprendre comment rendre à César ce qui lui appartient, en participant aux responsabilités du gouvernement, en payant les impôts… Et d’un autre côté, nous devons respecter notre conscience. »

    (Avec Asianews, Mumbai)

  • Hong Kong : le cardinal Zen redoute un nouveau Tiananmen

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    D'Aurelio Porfiri sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Zen : "A Hong Kong, nous risquons un autre Tiananmen."

    04-06-2020

    31 ans exactement après le massacre de la place Tienanmen à Pékin, des nuages sombres tourbillonnent au-dessus de Hong Kong : "De braves jeunes gens défendant l'autonomie et la liberté de Hong Kong sont battus, arrêtés et torturés. "Malheureusement, étant donné la situation au sommet du parti communiste à Pékin, nous ne pouvons pas espérer beaucoup de bien". "En tant que chrétiens, nous nous mettons entre les mains de Dieu, défendant la vérité et la justice, priant pour la conversion de nos persécuteurs. Le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong, prend la parole.

    Le 4 juin 1989, le gouvernement chinois a mis fin à des mois de protestations et de demandes de réformes démocratiques, en envoyant des tanks pour écraser littéralement les manifestants qui occupaient depuis des semaines l'immense place Tienanmen au cœur de Pékin. C'est un massacre dont le bilan réel n'a jamais été établi - de quelques centaines à plusieurs milliers de morts - et qui a choqué l'opinion publique internationale.

    31 ans plus tard, une dynamique similaire peut être observée avec inquiétude dans l'ancienne colonie britannique de Hong Kong, qui est revenue à la souveraineté de la Chine en 1997, mais avec l'accord qu'elle maintiendrait le même système garanti par le Royaume-Uni pendant 40 ans.

    D'autre part, depuis quelques mois, Hong Kong est dans une situation de grand malaise social et politique, menacée de perdre l'autonomie promise dans sa mini-constitution, la Loi fondamentale, en raison de l'imposition d'une loi sur la sécurité nationale voulue directement par le gouvernement central chinois : une loi non encore écrite mais déjà approuvée par les organes législatifs de Pékin. Tout cela est extrêmement préoccupant au niveau international. Le cardinal Joseph Zen, archevêque émérite de Hong Kong, est certainement l'une des voix autorisées de la résistance à ces changements dans le territoire. À l'occasion de l'anniversaire des événements de la place Tienanmen, nous lui avons posé quelques questions.

    L'anniversaire du massacre de la place Tiananmen, toujours rappelé par une procession aux flambeaux vers Hong Kong, semble avoir cette année une saveur particulière. Qu'en pensez-vous ?

    Bien sûr, cette année, avec tout ce qui s'est passé, nous sommes presque à la veille d'un nouveau Tiananmen. C'est parce qu'en ce moment, ils ont vraiment utilisé tous les moyens pour écraser nos protestations légitimes, la police est devenue presque comme une bête. Je suis surpris de voir nos jeunes gens courageux qui veulent défendre l'autonomie et la liberté de Hong Kong être arrêtés, battus, torturés. Cette menace de la loi pour la sécurité nationale nous préoccupe vraiment. Cette année, bien sûr, ils ne nous permettent pas la commémoration habituelle que nous faisons chaque année, ce qui accroît notre anxiété et aussi notre indignation face à la privation de liberté dont nous avons bénéficié toutes ces années.

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  • Le déclin du christianisme aux Etats-Unis

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    Du site de La Nef (Propos recueillis par Yrieix Denis et Arnaud Fabre. Traduction d’Arnaud Fabre) :

    « Vers un totalitarisme mou »

    Rod Dreher est un journaliste et un essayiste de premier plan aux États-Unis. Il est actuellement rédacteur en chef au magazine The American Conservative, où il tient une chronique quotidienne très suivie. Son best-seller, Le pari bénédictin (1), a été traduit en France en 2017. Entretien.

    La Nef – Dans Le pari bénédictin, vous avertissiez qu’un « moment Trump » risquait de n’être qu’un sursaut illusoire pour les chrétiens. Comment les choses se présentent-elles, trois ans après son élection ?

    Rod Dreher – Ces trois dernières années se sont mieux passées que beaucoup d’entre nous ne l’ont craint, bien qu’elles se caractérisent surtout par des occasions manquées. Trump n’est pas un bon politique, et il ne se préoccupe pas vraiment de faire son travail. Cependant, à chaque fois que Trump m’énerve en faisant quelque chose de stupide, il me suffit d’écouter la gauche américaine.
    La meilleure chose qu’ait faite Trump, c’est de nommer de nombreux juges conservateurs dans les tribunaux fédéraux, dont deux à la Cour suprême. Il s’agit de nominations à vie. Avec le temps, comme les électeurs américains deviendront plus progressistes et moins religieux, les juges seront la dernière ligne de défense pour les conservateurs sur les questions sociétales et religieuses. Si Trump se fait réélire, il aura presque certainement l’occasion de nommer un, voire deux juges supplémentaires à la Cour suprême, et beaucoup de juges fédéraux aux échelons inférieurs. C’est pourquoi voter pour Trump est important.

    D’un autre côté, nous ne pouvons nous permettre d’être naïfs sur l’état du christianisme aux États-Unis. Son déclin continue, notamment chez les moins de 35 ans. Pour les Français, ça n’a rien de nouveau, mais pour les Américains c’est un vrai changement. Beaucoup de chrétiens américains refusent de regarder cela en face.

    Depuis Reagan, la matrice intellectuelle du parti républicain mélange conservatisme sociétal et libéralisme économique : existe-t-il une alternative idéologique au sein du parti ? Et des concurrents crédibles face à Trump ?

    Non, Trump n’a pas de concurrents actuellement. Ça ne sert à rien de le défier. Il reste populaire au sein de la base du parti républicain. Les choses ne bougeront que pour remplacer Trump après son départ. Ce sera, bien sûr, soit l’année prochaine, soit en 2025. Il est clair que le parti républicain est en train de devenir celui des conservateurs culturels et de la classe ouvrière blanche, alors que les Démocrates sont le parti des minorités ethniques et des progressistes blancs éduqués. Il ne fait aucun doute pour moi que des hommes de valeur comme le sénateur Hawley et J.D. Vance représentent l’avenir du parti républicain.

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  • L'idylle médiatique entre le pape et la Chine communiste : un écran de fumée pour faire oublier le drame qui se joue à Hong Kong ?

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    De Sandro Mgister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Idylle médiatique entre le Pape et la Chine, pendant que Hong Kong brûle

    Dans le monde entier, les langues des gouvernements démocratiques se délient peu à peu pour défendre les derniers espaces de liberté des citoyens de Hong-Kong, annulés par les lois imposées par le gouvernement de Pékin.  Mais pas les autorités vaticanes ni le Pape.

    Et pourtant, ils auraient toutes les raisons de sortir de leur mutisme, d’autant que les canaux de communication entre Rome et la Chine n’ont jamais été aussi largement ouverts qu’aujourd’hui.

    C’est Pékin qui décide de l’espace à accorder aux médias étrangers, quand et comment il le veut, même brutalement.  Le 17 mars, treize journalistes des plus grands titres américains, New York Times, Wall Street Journal et Washington Post ont été expulsés d’un coup.

    En revanche, Pékin fait un pont d’or aux médias du Vatican.  Pendant les soixante-dix jours de confinement à cause de la pandémie de coronavirus, pendant lesquels le Pape François a retransmis dans le monde entier ses messes matinales à Sainte-Marthe, « la voix et le visage de l’évêque de Rome sont entrés quotidiennement dans les maisons d’innombrables catholiques chinois », a informé l’agence vaticane « Fides ».  Avec de surcroît le privilège de profiter « de la traduction simultanée en chinois des paroles du pape » grâce à l’appli de messagerie la plus utilisée – et contrôlée – en Chine, appelée WeChat, avec un milliard d’utilisateurs actifs.

    Un autre site web est également connecté à WeChat, il s’agit de la toute nouvelle édition en chinois de « La Civiltà Cattolica », la revue historique des jésuites de Rome, dirigée par Antonio Spadaro, qui est à chaque fois imprimée après autorisation des autorités vaticanes et qui reflète pleinement la pensée du Pape François.

    Le premier numéro de l’édition en chinois de « La Civiltà Cattolica » a été mis en ligne le 20 avril et son adresse web est composées des deux initiales des deux mots qui traduisent son titre, « Gōngjiào Wénmíng » :

    www.gjwm.org

    L’inauguration de l’édition chinoise de la revue a été accompagnée d’une lettre d’éloge du Secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, accompagnée des formules usuelles « de respect, d’estime et de confiance envers le peuple chinois et ses autorités ».

    Mais naturellement, il n’y a pas de place dans la revue ni pour le cardinal Joseph Ze Zekiun, évêque émérite de Hong Kong et héros des manifestations pacifiques de la ville, ni pour le cardinal birman Charles Maung Bo, auteur en avril dernier d’un acte d’accusation dur contre « les mensonges et la propagande » avec lesquels les autorités chinoises « ont mis en danger des millions de vie à travers le monde », en falsifiant les origines de l’épidémie de coronavirus.

    Mais en revanche, le « Global Times », le média du parti communiste chinois, a curieusement invoqué la religion du Pape pour se défendre d’accusations similaires émises par le Secrétaire d’État américain Mike Pompeo, accusant ce dernier d’être un « traître au christianisme » en désobéissant au « neuvième commandement » (celui contre le faux témoignage, le neuvième pour certains courants protestants mais le huitième pour les catholiques).

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  • L’Eglise synodale : un coronavirus s’est échappé de la boite de Pandore ouverte par Rome

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    Lu sur LifeSiteNews (traduit de l’anglais) :

    Georg_Batzing_1024_512_75_s_c1.jpg« 29 mai 2020 ( LifeSiteNews ) - Mgr Georg Bätzing, Président de la Conférence épiscopale allemande, a insisté sur le fait que le rejet des femmes prêtres par les papes récents n'est pas concluant et qu'il doit y avoir plus de discussions «car la question est présente, au milieu de l'Église »!

    D'autres projets mentionnés par lui sont la communion pour les protestants et une bénédiction pour ceux qui ne peuvent pas recevoir le sacrement du mariage - les couples homosexuels et les couples divorcés et civilement «remariés». Il propose de «transporter» les conclusions de la «voie synodale» qui se déroule actuellement en Allemagne à Rome, «au niveau de l'Église universelle».

    "Ce qui est développé par le biais d'un synode doit également être clarifié et répondu avec l'aide d'un synode", a-t-il déclaré, "parce que c'est le nouvel élément qui est devenu fort sous le pape François." Cet évêque souhaite également changer le catéchisme de l'Église concernant la sexualité humaine.

    S'exprimant avec la revue en ligne allemande Publik-Forum  l'évêque du diocèse de Limbourg indique clairement qu'il n'y a pas d'alternative aux changements initiés par les évêques allemands, en collaboration avec l'organisation laïque catholique le Comité central des catholiques allemands (ZdK). Il a récemment été élu président de la Conférence épiscopale allemande, après que le cardinal Reinhard Marx, dans un geste surprenant, ait déclaré qu'il ne serait pas disponible pour un autre mandat.

    La voie synodale allemande a été fortement critiquée pour avoir remis en question les enseignements de l'Église sur la sexualité (y compris l'homosexualité, la contraception et la cohabitation), l'ordination féminine et la hiérarchie cléricale de l'Église, ainsi que le célibat sacerdotal.

    L'évêque auxiliaire Dominik Schwaderlapp, de Cologne, vient d'annoncer qu'il a retiré sa collaboration du forum de discussion sur la sexualité humaine puisque la majorité de ses membres sont contre l'enseignement de l'Église dans ce domaine. En outre, Mgr Rudolf Voderholzer, de Ratisbonne, vient de critiquer publiquement les méthodes «autoritaires» de la direction de la voie synodale - parmi eux Mgr Bätzing - qui a décidé, sans consulter l'Assemblée générale, d'établir des réunions de discussion régionales, ainsi que de ajouter un nouveau sujet - la crise corona - à la discussion.

    «Si vous décidez de suivre une procédure participative», a déclaré Mgr Voderholzer, «il faut également s'y conformer et éviter d'agir de manière autoritaire et solitaire.»

    Dans ce contexte, la nouvelle interview du chef de la Conférence épiscopale allemande revêt une importance particulière.

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  • Kinshasa : Coronavirus ezali awa te !

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    Lu sur le site « La Libre Afrique » : 

    Coronavirus Kinshasa d53edf75cdbae03dd11b78b2bc2ce5b6d8e09637.jpg« Il n’y a pas de coronavirus! ». A Kinshasa en République démocratique du Congo, la lutte contre la propagation de la maladie Covid-19 se heurte au déni de l’épidémie, qui commence à prendre des formes violentes sur fond de forte poussée des nouveaux cas.

    « Le coronavirus est une réalité, protégez-vous et protégez les autres! », répète au mégaphone une volontaire de l’ONG catholique Caritas, Mamie Batata, en campagne de « sensibilisation » dans un quartier populaire de la capitale congolaise.

    « Dégagez, fichez nous la paix! la maladie n’existe pas », lui répondent des habitants de Kimbanseke.

    C’est dans cette même commune de Kimbanseke que le Comité officiel en charge de la lutte contre le Covid-19 a annoncé le 20 mai la séquestration de trois de ses agents. Une autre équipe « a été menacée au couteau ».

    « On compte des séquestrations, des violences verbales, physiques et même des menaces de mort », a ajouté le Comité en début de semaine.

    En Conseil des ministres vendredi, le ministre de la Santé Eteni Longondo « a déploré la multiplication des incidents contre les équipes de la riposte » à l’épidémie.

    Comme Caritas, les mouvements citoyens Lucha et Filimbi partent en caravane avec des messages de prévention et des masques à distribuer à travers la plus grande mégapole d’Afrique francophone (dix millions d’habitants, estimation a minima).

    Place de la Victoire, dans le centre de la capitale, ou dans la commune périphérique de Selembao, des dizaines d’habitants les accueillent en faisant « non » de l’index et en hurlant « Corona eza te! » (il n’y a pas de corona, en lingala).

    « Ici chez nous au Congo, il n’y a que la malaria et la simple fièvre. Le corona, c’est en Europe, en Chine », affirme l’un d’entre eux, Hussein, à l’AFP. « Nous avons des anticorps, depuis nos ancêtres ».

    « Ce n’est pas vrai », lance-t-il quand on lui sort les stastiques officielles (2.966 cas, dont 2.680 à Kinshasa, pour 69 décès, avec une moyenne de plus de 100 nouveaux cas par jour, en très nette poussée). « Une maladie comme le coronavirus, il faut qu’il y ait des preuves et des images ».

    « J’apprends que la maladie existe mais je n’ai vu personne dans mon entourage ou dans le quartier mourir de ça », renchérit Alphonse Mbelesadidi, un père de famille de 43 ans.

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  • Chine : tous les moyens sont bons pour contraindre les récalcitrants à rejoindre l'Eglise patriotique

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    De AN XIN sur le site "Bitter Winter" :

    Les maisons de retraite catholiques attaquées et fermées

    29/05/2020

    Le PCC utilise tous les moyens pour forcer les objecteurs de conscience catholiques à rejoindre l'Église patriotique, y compris la fermeture des organisations caritatives.

    Le diocèse de Mindong, dans la province du Fujian, au sud-est du pays, a été sévèrement persécuté par le PCC parce que la plupart de ses prêtres n'ont pas rejoint l'Association catholique patriotique chinoise (APCC). Les directives du Vatican, publiées en 2019 neuf mois après la signature de l'accord entre le Saint-Siège et la Chine en 2018, prévoient que les prêtres et les évêques de ce qui était connu comme l'Église catholique clandestine sont libres de ne pas rejoindre l'APCC pour des raisons de conscience. Malgré cela, le régime communiste utilise tous les moyens possibles pour forcer tous les catholiques sous son contrôle.

    En janvier, cinq paroisses du diocèse ont été fermées. Pour les inciter à rejoindre l'Église patriotique, les prêtres ont été maintenus sous pression pendant plus d'un an, subissant des formes d'endoctrinement, d'intimidation et de tentatives de corruption. Les organisations caritatives créées et gérées par les paroisses ont également été visées. L'une d'entre elles est la "Benevolence Home", une maison de retraite pour personnes âgées fondée il y a plus de vingt ans par une église catholique à Saiqi, un village de la région métropolitaine de Fuan, dans le Fujian.

    Le 12 janvier, près de 50 fonctionnaires du gouvernement local et officiers de police ont fait une descente dans l'établissement où étaient logées plus de 30 personnes, dont certaines étaient handicapées ou démunies.

    La casa di cura fondata dalla chiesa di Saiqi
    La maison de retraite fondée par l'église de Saiqi a été fermée.

    Un croyant a dit à Bitter Winter que le personnel du gouvernement avait coupé l'eau et l'électricité, puis avait fermé l'installation parce que "les mesures de prévention des incendies auraient été insuffisantes". Les invités étaient forcés de quitter le bâtiment, beaucoup pleuraient, d'autres suppliaient de rester car ils n'avaient nulle part ailleurs où aller. Les fonctionnaires les ont simplement ignorés, disant qu'ils devaient résoudre leurs propres problèmes. Trois anciens avaient réussi à se cacher dans l'église, mais bientôt les officiers les ont découverts et les ont traînés dehors en les dépouillant de leurs couvertures et de leurs vêtements.

    Un invité de 68 ans de l'établissement se souvient : "Les agents étaient très agressifs et j'ai eu si peur que je me suis évanoui. La vie spirituelle est tout pour moi. Je n'ai pas de famille et je suis heureux de vivre dans la maison de retraite de l'église où je peux assister à la messe. Être mis à la porte, c'est comme mourir !".

    Une femme de 90 ans a déclaré avec colère : "Le parti communiste est le diable".

    Un fidèle de plus de quatre-vingts ans a raconté que pendant la descente, des officiers ont dit aux invités que la maison de retraite était fermée pour pousser les prêtres de la paroisse à rejoindre l'APCC. L'un d'entre eux, Fr Huang, a été persécuté à plusieurs reprises pour ne pas avoir accepté le contrôle du PCC. Les fidèles ont ajouté : "Ils voulaient que nous le persuadions de signer la demande d'adhésion à l'APCC. Si nous l'avions fait, nous aurions pu rester dans la maison de retraite, mais notre foi aurait alors été contrôlée par le parti communiste. Ce ne serait plus du catholicisme".

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  • Ce qui se passe réellement à Hong Kong

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    De Massimo Introvigne sur le site Bitter Winter :

    Ce qui se passe réellement à Hong Kong

    27/05/2020

    L'expert britannique Benedict Rogers raconte à Bitter Winter comment la Chine détruit les libertés fondamentales de Hong Kong et ce qui est fait pour y remédier.

    Benedict Rogers, militant et journaliste catholique londonien, est l'un des plus grands experts mondiaux des droits de l'homme à Hong Kong. Cofondateur et vice-président de la Commission des droits de l'homme du Parti conservateur (Royaume-Uni), chef de l'équipe Asie de l'Est de Christian Solidarity Worldwide et fondateur et président de Hong Kong Watch, il est également un expert de premier plan sur les questions politiques, religieuses et de droits de l'homme au Myanmar.

    Pendant la crise actuelle à Hong Kong, il a écrit des éditoriaux et donné des interviews à de nombreux médias internationaux. Voici l'interview accordée à Bitter Winter depuis Londres encore partiellement fermé en raison de l'épidémie.

    Qu'est-ce qui va changer à Hong Kong avec la nouvelle loi sur la sécurité nationale ?

    La nouvelle loi sur la sécurité nationale va en fait détruire les libertés fondamentales à Hong Kong. Elle criminalisera les allégations de "subversion", de "sécession" et de "collusion avec des forces politiques étrangères", ce qui rendra potentiellement criminel le fait même d'informer des parlementaires étrangers, des groupes ou des médias étrangers pour la défense des droits de l'homme, de nier le droit de protester, de menacer la liberté de la presse et la liberté religieuse et certainement de faire de toute discussion pacifique sur l'"indépendance" de Hong Kong un crime. Chaque pays et territoire a le droit de protéger sa sécurité nationale, mais cette loi imposée à Hong Kong sans introduire le suffrage universel prévu par la constitution est profondément dangereuse et constitue une grave violation des obligations de Hong Kong en tant que signataire du Pacte international relatif aux droits civils et politiques et des obligations de la Chine au titre de la déclaration conjointe sino-britannique.

    Le ministre chinois des affaires étrangères a expliqué que la loi sur la sécurité nationale est nécessaire pour mettre fin à l'"ingérence" des États-Unis et de la Grande-Bretagne à Hong Kong. Ces "interférences" existent-elles vraiment ? Et quel est le véritable objectif de la loi ?

    Non, une telle "ingérence" n'existe pas, c'est juste une expression de la propagande typique et commode du Parti communiste chinois (PCC). Le Royaume-Uni a une obligation morale et juridique légitime de surveiller et de défendre l'autonomie et les libertés de Hong Kong en vertu de la déclaration conjointe sino-britannique, un traité international déposé auprès des Nations unies. Tout soutien moral exprimé par le Royaume-Uni, les États-Unis d'Amérique ou d'autres membres de la communauté internationale est en faveur de la volonté sincère et clairement exprimée du peuple de Hong Kong d'être soutenu dans sa lutte pour ses libertés fondamentales et d'obtenir le suffrage universel comme promis. Le véritable objectif de cette loi est d'étouffer la dissidence, de renforcer l'emprise du PCC sur Hong Kong et d'en faire une ville chinoise comme tant d'autres.

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  • Onu, OMS : face aux urgences COVID, si l'on sauvait des vies plutôt que promouvoir l'avortement

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    ONU, OMS : FACE AUX URGENCES COVID, SAUVER DES VIES PLUTÔT QUE PROMOUVOIR L'AVORTEMENT ?

    28 mai 2020

    La semaine dernière, l'administrateur par intérim de l'Agence américaine pour le développement international a écrit au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres (cf. Antonio Guterres, prochain secrétaire général de l’ONU : ses engagements), pour lui demander instamment que les Nations unies continuent à concentrer leur effort sur les vies à sauver plutôt que sur la promotion de l'avortement.

    En effet, le Plan mondial d'intervention humanitaire des Nations unies prévoit actuellement la fourniture de « services de santé sexuelle et génésique » qui incluent l'avortement, considéré comme un service essentiel au même titre que des nécessités telles que la sécurité alimentaire et l'assainissement.

    Il ne s'agit pas d'un cas isolé de promotion de l'avortement par les Nations unies et l'Organisation mondiale de la santé a, de même, une histoire bien documentée de promotion de l'avortement, même dans les pays où il est illégal ou limité. Il est étonnant de constater que l'organisation insiste sur le fait que « l'avortement légal et sûr » soit une condition préalable à la réalisation des objectifs de la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994, qui a explicitement rejeté l'avortement comme un droit humain.

    Actuellement, les orientations de l'OMS à l'intention des pays sur les « soins de santé de proximité, y compris les campagnes de sensibilisation, dans le contexte de la pandémie COVID-19 » comportent un lien spécifique avec celles concernant la santé et les droits sexuels et reproductifs, qui envisagent « l'avortement médicamenteux autogéré dans les pays où l'avortement est illégal ou restreint ».

    L'administration Trump devrait aller au-delà de cette lettre pour continuer à faire avancer son programme pro-vie et pro-femme qui a pris forme dans le cadre de l'initiative « Protéger la vie dans la politique de santé mondiale » et plus largement dans sa politique étrangère et d'aide humanitaire. Elle devrait également envisager la création d'un bureau au sein du département d'État américain pour un ambassadeur itinérant chargé de protéger la vie des enfants à naître qui pourrait renforcer la priorité que cette administration a accordée au partenariat avec d'autres pays pour défendre la vie et la famille dans la promotion du développement durable et de l'amélioration de la santé.

    La réévaluation du soutien américain à l'OMS devrait être l’occasion pour les États-Unis d'insister pour que l'Organisation reprenne son rôle apolitique de prévention des maladies et d'arrêt de la propagation des épidémies pour lequel elle a été créée, et cesse de promouvoir des questions controversées qui ne bénéficient pas du soutien de nombreux États membres des Nations unies. A ce jour, comme l’intervention américaine l’a récemment rappelé à l’ONU : « Il n'existe pas de droit international à l'avortement, ni de devoir de la part des États de financer ou de faciliter l'avortement ».

    Sources: Daily Signal, Grace Melton (26/05/2020)

  • Au Pakistan : l'assassinat du beau-frère d'Asia Bibi

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    De Kathnet :

    Le beau-frère d'Asia Bibi a été assassiné

    28 mai 2020

    Younus Masih, beau-frère d'Asia Bibi, aurait été assassiné dans son pays d'origine, le Pakistan, dans la nuit du 24 au 25 mai.

    Younus Masih, beau-frère d'Asia Bibi, aurait été assassiné dans son pays d'origine, le Pakistan, dans la nuit du 24 au 25 mai. Cela est rapporté indépendamment par plusieurs services de nouvelles en ligne pakistanais et indiens ainsi que par le journaliste indien Aakash Kumar. Masih, qui, comme son frère et son épouse Asia Bibi, appartenait à la minorité chrétienne du Pakistan, ne serait jamais revenu d'une dernière inspection du soir dans une ferme. Le lendemain matin, il a été retrouvé la gorge tranchée sur un terrain sur lequel il travaillait. Masih avait 50 ans.

    Sa belle-sœur Asia Bibi avait été condamnée à mort par des tribunaux pakistanais pour blasphème. Seul le plus haut tribunal pakistanais a infirmé ce jugement, comme le décrit Josef Scheppach dans la biographie récemment publiée «Asia Bibi. Une femme croit en sa vie »(Brunnen Verlag, Gießen 2020). L'employée de longue date d'une ONG qui s'occupe des chrétiens persécutés dans le monde rapporte également que même après le départ d'Asia Bibi, elle et sa famille sont gravement menacées de mort, selon les autorités occidentales. La plupart des musulmans pakistanais sont invités à tuer Bibi. C'est pourquoi Bibi doit vivre avec sa famille, comme l'auteur Salman Rushdie, en secret pendant de nombreuses années et sous protection personnelle.

    Les médias en ligne pakistanais discutent ouvertement que le meurtre de Younus pourrait être une revanche contre Asia Bibi. L'agence de presse Ucannews, en revanche, ne voit aucun lien et rapporte que la sœur d'Asia Bibi, la femme de Masih et un voisin musulman ont maintenant été arrêtés.

    Ce ne serait pas la première fois que des personnes ou des sympathisants d'Asia Bibi seraient assassinés au Pakistan. Les victimes les plus importantes en 2011 ont été Salman Taseer, le gouverneur du Pendjab et Shabaz Bhatti, alors ministre pakistanais des minorités religieuses, qui a été assassiné à Islamabad. Après la libération d'Asia Bibi et sa sortie secrète du Pakistan, effectuée par le gouvernement pakistanais, qui était également soutenu par le gouvernement allemand, il y a eu de nombreux meurtres par lynchage de la population chrétienne dans les zones résidentielles et les villages chrétiens, comme Joseph Scheppach pouvait le documenter dans son livre. Il n'a pas encore été confirmé si le meurtre présumé de Younus Masih est également dû au conflit concernant Asia Bibi.