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Islam - Page 120

  • Le pape cible de djihadistes isolés

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    "L'information est issue de L'Avvenire, le très fiable journal de la conférence des évêques italiens.

    Ce n'est pas une menace en l'air, et elle glace le sang. Sans compter les implications qui (hélas!) ne se limitent pas aux menaces contre notre Saint-Père. (26/2/2011)"

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  • Afghanistan : Said Musa est sauvé, mais les autres ?

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    Said_musa.jpgUn chrétien a été sauvé mais d’autres risquent leur vie : l’Afghanistan a besoin de toute urgence de nouvelles lois qui « respectent pleinement les droits fondamentaux de la personne humaine, la liberté de conscience, d’expression et de religion ». C’est ce que déclare à l’Agence Fides Afzal Nooristani, Avocat et Directeur exécutif de la « Legal Aid Organization of Afghanistan » (LAOA), exprimant sa satisfaction pour le fait que Sayed Musa, un afghan converti de l’islam au christianisme et qui risquait la peine de mort pour apostasie ait pu être sauvé. L’organisation, qui fournissait l’assistance légale à cet homme, confirme à Fides que l’homme a été libéré la nuit dernière et qu’il est sain et sauf.

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  • Lybie, l’horreur d’un génocide

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    Le bilan officiel du gouvernement, après neuf jours d'affrontements, parle de 300 morts. Mais selon des sources locales, ils seraient 1.000 voire 10.000 selon la TV al-Arabiya qui cite un haut représentant libyen de la Cour pénale internationale. Tandis que les blessés s'élèveraient à 50.000. (...)

    « Dans aucune des crises humanitaires et des conflits vécus ces vingt dernières années, nous n'avions assisté à une telle violence », commente don Vittorio  Nozza, directeur de la Caritas italienne. « La surprise même des pays occidentaux devant la rapidité avec laquelle évolue cette crise est le signe d'une préoccupation diffuse que nous partageons et pour laquelle nous demandons la plus haute attention ». (...)

    Mgr Giovanni  Martinelli, évêque de Tripoli, voit dans cette tragédie humanitaire le désir des nouvelles générations de se donner l'occasion d'une vie meilleure : « Les populations, explique l'évêque dans un entretien à Radio 24, demandent plus de démocratie. Il y a un saut de qualité de la population marqué par le désir des jeunes de profiter des biens du pays ».

    « A une révolte générationnelle semblable à celle de notre 68, explique encore Mgr Martinelli, au quotidien italien « La Stampa », s'ajoute, à cause des difficultés à trouver un toit et à établir une famille, la colère des jeunes de ne pouvoir obtempérer à l'obligation musulmane du mariage ». (...)

    Pendant ce temps-là, les agences multiplient leurs informations, racontant ce que tout le monde assimile désormais à « un génocide d'Etat » et « un crime contre l'humanité ». La France souhaite une résolution du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, tandis que se fait de plus en plus concrète l'idée de recourir à la justice internationale.

    Les dernières informations rapportent la nouvelle terrifiante, donnée par le président de la Communauté du monde arabe en Italie (COMAI), selon laquelle « les escadrons de la mort seraient en train de semer la terreur parmi les habitants de Tripoli » : des hommes enrôlés par les militaires eux-mêmes, sur ordre du gouvernement, qui sillonnent les rues, arborant un casque et des vêtements jaunes. Leur mission est de réprimer les protestations et ils le font en entrant dans les habitations, semant la panique, frappant les hommes et violant les femmes ».

    Pendant ce temps-là, des fosses communes sont creusées le long des plages pour donner une sépulture décente à tous ces hommes, toutes ces femmes et tous ces enfants sur lesquels s'est déchainée la vengeance inhumaine du Raìs.

    Mariaelena Finessi sur Zenit; lire l'intégralité de la note ICI

     

  • Islam et démocratie

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    UNE MISE EN QUESTION radicale est en train de surgir dans le monde arabo-musulman et touche aux fondements mêmes du système islamique, basé tout entier sur la sacralisation de la soumission (c’est-à-dire de l’islâm en arabe) et de son corollaire, la domination. Elle prend l’Occident de court, tout comme en 1989, les « analystes » n’avaient rien vu venir de la chute du mur de Berlin.

    (...) Quelque chose est vraiment en train de bouger dans tous les pays arabo-musulmans. Il serait temps d’ouvrir les yeux, même si le « mur de Berlin » islamique, qui est dans les esprits, mettra du temps à tomber, et d’autant plus de temps que nos « analyses » marquées par le sécularisme contribuent à l’entretenir. Le temps qui s’annonce sera un temps d’épreuve et de chance pour la vraie foi.

    La pensée occidentale dominante voit dans la chute du président tunisien Ben Ali l’espérance d’une avancée démocratique dans l’un des « pays islamiques » (la Tunisie en fait officiellement partie en effet). Nombre de Tunisiens l’espèrent également. Néanmoins, on ne peut pas éviter un certain rapprochement avec ce qui fut dit du régime du Shah d’Iran lors de son renversement, un régime autocrate certes mais beaucoup moins sanguinaire et terroriste que celui qui suivit et qui avait été salué d’abord comme une avancée démocratique. Se défaire d’un clan au pouvoir est une chose ; établir un État démocratique et de droit en est une autre.

    En Tunisie, le mieux que l’on puisse espérer est qu’un nouveau système autoritaire opposé à l’islamisme succédera au précédent. Le pire serait que se mette en place un système encore plus corrompu s’appuyant sur l’islam, et terroriste, qui étendrait alors son action destructrice au delà des frontières. (...)

    Il apparaît ainsi que l’Islam n’est pas une culture qui, comme culture, serait intégrable à un État démocratique ; il s’agit d’un programme politico-religieux qui sape les bases mêmes de tout État de droit. Les Tunisiens veulent tourner la page du système autocratique et corrompu de Ben Ali, et c’est le mieux qui puisse être fait ; le plus probable est qu’il sera chargé bientôt de tous les maux, par les nouveaux maîtres de la Tunisie qui s’en serviront pour justifier leur pouvoir.

    Quel sera-t-il ? Sera-t-il entre les mains de Tunisiens ayant le sens de l’État de droit, ouvert à tous et à l’avenir ? Le poids du conditionnement islamique va inévitablement peser. Il n’existe guère de chance que la conviction du Père Antoine Moussali soit infirmée : le système politique le moins mauvais qui puisse s’imposer à une population majoritairement musulmane est celui d’une tyrannie qui empêche toute contestation par un contrôle policier sans faille, qui se méfie de l’Islam, qui prévient la population de la misère en lui laissant quelques activités libres, et qui fait des largesses à ceux qui le soutiennent.

    Quant au pire possible, il est presque déjà sous nos yeux en divers lieux du globe.

    25 Février 2011 | Fr. Édouard-M. Gallez, f j  dans Liberté politique.com où l'on découvrira l'entièreté de cette analyse

     

  • Multiculturalisme, "ghettoïsation", intégration...

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    Le 21 octobre, la jeune Italo-Marocaine sitée dans la note précédente, Anna Mahjar-Barducci est intervenue dans l’hebdomadaire "Tempi" à propos des discussions en cours en Italie sur l'intégration des immigrés et sur la concession de la citoyenneté dans des délais plus brefs :

    > "Sono italo-marocchina..."

    L'article s’achève ainsi :

    "Quand je prends connaissance, dans les quotidiens italiens, du débat sur la concession de la citoyenneté aux immigrés après seulement cinq ans de résidence, je suis un peu étonnée.

    Les déclarations de ces jours-ci donnent en effet l’impression que réduire de moitié le temps d’attente est en soi un élément qui facilite automatiquement l’intégration de l’immigré. Mais ce n’est peut-être qu’un escamotage pour ne pas mener de manière appropriée de véritables politiques d’intégration, qui n’existent pas encore.

    Il est au contraire nécessaire, par exemple, de proposer des cours d’italien et d’alphabétisation gratuits, de créer des modèles et des activités sociales pour les enfants d’immigrés, d’instituer des centres d’aide et de responsabilisation pour les femmes immigrées, de contrôler les mosquées, de former des imams qui adoptent des formes de pensée modernes, etc.

    Si l’on n’adopte pas de véritables politiques permettant à l’immigré de faire sienne l’identité italienne, rien ne changera, que la citoyenneté soit donnée tôt ou tard. Nous continuerons seulement à nous vanter, inutilement, de vivre dans une Italie 'multiculturelle', alors que le multiculturalisme sans intégration n’a jamais créé que la ghettoïsation. Et nous aurons d’autres pères semblables à celui de Sanaa, qui tueront leurs filles, mais cette fois avec la citoyenneté italienne".

    Ceux d'entre nous qui agissent "sur le terrain", dans des centres d'aide sociale, par exemple, pourront mesurer la pertinence de ces propos...

  • Il y a Islam et Islam...

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    jpg_1341614.jpgLe témoignage d'une jeune Italo-Marocaine

    "Ce matin, Zaynab m’a réveillée en criant. De bonne heure elle avait été acheter les billets pour le concert de Cheb Khaled à Casablanca. Sûrement une des meilleures nouvelles de la journée. J’étais très impatiente de le voir en chair et en os.

    Lamia est sortie de la maison pour téléphoner avec son portable. Zaynab m’a dit qu’elle appelait Fahd : il était à Casablanca pour quelques jours et elle pourrait le revoir au concert. Quand elle est revenue dans la chambre, elle ne nous a rien dit. Et puis je l’ai vue enfiler la djellaba par-dessus le t-shirt Zinedine Zidane et se mettre un voile. Elle est allée dans la pièce voisine et a commencé à prier. J’étais troublée. Peut-être que son père l’avait contaminée. Dans ma famille personne n’avait jamais prié, sauf Karim, qui n’était sûrement pas un exemple à suivre. En la voyant, l’oncle Rachid a eu l’air perplexe : "Lamia!", a-t-il crié depuis le divan. "Tu pries tournée vers l'Amérique ! La Mecque, c’est de l’autre côté". On a tous éclaté de rire.

    Ma famille était composée principalement de femmes. Nous nous considérions toutes comme musulmanes, mais chacune avait sa façon d’interpréter la religion. En fait, chacune avait son islam personnel. Pour ma mère, être musulmane signifiait simplement croire en Dieu. Pour ma tante Samia, cela signifiait avoir une identité. Pour Zaynab et Maryiam, cela voulait dire ne pas oublier leurs origines. Pour nous, observer les préceptes religieux était secondaire. Et pourtant, voir Lamia prier m’avait impressionnée. Je respectais son choix personnel, mais, après la visite du marabout, j’avais peur qu’elle ne se ferme au monde, comme son père. Rachid, au contraire, était panarabiste et la religion ne l’intéressait pas. Il disait qu’il était musulman de naissance et athée par choix.

    Il y a quelques années, j’avais rencontré à Venise Abdennour Bidar, un professeur de philosophie français et musulman. Des mois plus tard, ma cousine Zaynab m’a envoyé de France un livre de Bidar, intitulé "Self Islam" : autrement dit l'islam personnel, comme je le définissais moi-même. J’ai tout de suite commencé à le lire, sûre d’y trouver la description de ma famille. [...]

    Leila et mes cousines respectaient le Ramadan. Au contraire ma tante Samia continuait à manger pendant cette période ; mais personne de la famille n’aurait osé lui dire que pour cette raison elle n’était pas musulmane. Après tout, à Groupe Six, la plupart de nos voisins jeûnaient officiellement pendant le Ramadan mais mangeaient ensuite en cachette, enfermés chez eux. Toutefois, très hypocritement, avant de sortir, ils se grattaient légèrement la langue avec les ongles pour la rendre banche comme s’ils avaient jeûné. D’autres respectaient le Ramadan pendant tout le mois, mais buvaient ensuite du vin et des alcools forts le reste de l’année.

    De plus, dans ma famille, nous ne savions même pas ce qu’était l’oumma. Parfois Zaynab, prise de pulsions panarabistes, disait "nous, arabes"; mais le seul "nous" à avoir toujours existé, chez moi, c’était notre famille. Au Maroc, on était tous sunnites et à Groupe Six nous ne savions même pas ce qu’étaient les chiites. Mais à Kenitra, dans mon enfance, on avait l’impression, le jour de l'Achoura, d’être à Téhéran. Des hommes vêtus de blanc se donnaient des coups de couteau à la tête jusqu’à faire couler le sang, comme les fidèles d’Ali. Je pensais que nous étions peut-être chiites nous aussi, sans le savoir. Je ne pouvais pas le prouver, mais cette combinaison de traditions me plaisait. Pourtant, quand ma mère voyait un homme avec une barbe de fondamentaliste, elle disait que c’était un ayatollah, ce qui était pour elle le terme le plus offensant.

    Mon oncle Rachid, se levant du divan pour aller fumer dehors, a de nouveau regardé Lamia qui priait, l'index dressé en l’air. Puis il s’est approché de moi à la cuisine, pour me parler.

    "Tu m’accuses toujours d’avoir soutenu Oufkir. Tu es convaincue que, si Ben Barka avait vécu, l’histoire du Maroc aurait été meilleure", me dit-il tout bas. "Le vrai danger, pour notre pays, il est ici, chez nous. Des gens comme ton imbécile d’oncle Karim commencent par gâcher la vie de leur famille, puis ils se font une bosse au front à force de prier et, pour se racheter, ils pensent pouvoir nous priver de nos libertés. Tu ne t’en rends pas compte ?"

    C’est la plus longue conversation que j’aie jamais eue avec mon oncle Rachid. Je l’ai regardé sortir, s’asseoir sur l’escalier et allumer nerveusement une cigarette avec une allumette, en regardant autour de lui, pensif."

    Anna Mahjar-Barducci, "Italo-marocchina. Storie di immigrati marocchini in Europa", préface de Vittorio Dan Segre, Diabasis, Reggio Emilia, 2009. (cité par S. Magister)

  • La Lybie : un "Afghanistan en Méditerranée" ?

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    carte-libye.gifLe professeur Khaled Fouad Allam (Algérien de nationalité italienne, professeur de sociologie du monde musulman aux universités de Trieste et d’Urbino) explique, dans un commentaire qui a été publié le 23 février par "Il Sole 24 Ore", le quotidien financier le plus diffusé en Italie et en Europe :

    La Libye n’a jamais été une nation homogène. C’est un enchevêtrement de tribus arabes, berbères et africaines et dans chacune d’elles l’esprit de corps compte plus que tout. Lorsque la révolte a éclaté, des villes et des régions entières se sont rapidement rendues autonomes.

    En Libye il n’existe pas de véritables institutions d’état, il n’y a pas un parlement, il n’y a pas une armée qui soit en mesure de prendre le pouvoir, comme cela a été le cas en Égypte, et d’assurer une transition contrôlée.

    Pour Kadhafi la "révolution", c’était l’état et l’état, c’était lui. Il prônait un "maoïsme musulman" épuré par la tradition prophétique, la Sunna. De ce fait il était perçu comme étranger et mal vu par l’ensemble du monde musulman sunnite lui-même.

    Paradoxalement, la tyrannie de Kadhafi assurait à l’Église catholique des niveaux de liberté supérieurs à ce qui pouvait exister dans n’importe quel autre pays musulman de la région.

    La chute de Kadhafi pourrait donc coïncider avec l’effondrement total de la Libye. Celle-ci pourrait devenir – prévient Allam – "un Afghanistan en Méditerranée".

    Parce que, dans le chaos et le vide de l’état, ce sont précisément les courants musulmans les plus radicaux, en provenance d'Afrique et d’autres pays arabes, qui trouveraient un espace de présence et d’action. Cela en dépit de la demande "laïque" de liberté qui a été formulée par les jeunes qui, en Libye aussi, ont envahi les places, au prix de leur vie dans de nombreux cas.

    Un nouvel Afghanistan, avec un islamisme incendiaire, très riche en pétrole et en gaz, tout proche de l'Italie et de l'Europe.

    S. Magister dans sa chronique de ce jour

  • Le « printemps arabe », par le père Samir Khalil Samir

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    En Libye comme dans plusieurs pays d'Afrique du Nord et du monde arabe, les populations qui ont connu des régimes autoritaires semblent désormais unies dans une sorte de « printemps arabe ».

    C'est ce qu'affirme sur les ondes de Radio Vatican le père jésuite Samir Khalil Samir, spécialiste de l'islam, professeur d'histoire de culture arabe et d'islamologie à l'université Saint-Joseph de Beyrouth. Il rappelle aussi l'importance d'Internet et des réseaux sociaux dans ce mouvement.

    Dans cette interview, le père Samir affirme que « le monde arabe est en train de vivre son ‘printemps arabe' ». « Les gens sont fatigués des règnes ou des républiques qui durent depuis des décennies, qui ne laissent pas de place à la démocratie, à la liberté, à l'égalité, au partage des décisions et surtout dans une situation économique et sociale où beaucoup se trouvent mal à l'aise », explique-t-il.

    « C'est un mouvement qu'on ne peut désormais plus arrêter. En particulier grâce à Internet, Youtube, Facebook, Twitter, la communication instantanée arrive en une minute dans le monde entier, dans toutes les agences », affirme-t-il.

    « La globalisation, pour moi, c'est cela : la mondialisation des idées, des désirs, des attentes du peuple passent à travers Internet ». Nos populations « trouvent normal qu'il nous arrive ce qui est arrivé ailleurs. Peut-être ne savent-elles rien de ce qui s'est passé en Europe de l'est dans les années 1980, mais tous savent désormais qu'ils ont le droit d'avoir les mêmes droits humains que tous ».

    En Tunisie, en Egypte, en Libye, les mouvements populaires disent qu'ils ne veulent plus de ces gouvernements et réclament la liberté. « Mais comment se concrétisera-t-elle ? Voilà la question. Il manque un leader dans ces pays », affirme-t-il.

    Le père Samir évoque alors « la peur de l'Occident » : celle de savoir « qui prendra la tête de ces mouvements ? Les extrémistes musulmans ? ».

    « Je ne pense pas que cela soit possible, justement parce que ce ‘printemps', cette révolution est contre tous ce qui nous accable. 90 % de la population se dit musulmane, mais les gens ne veulent pas être musulmans à la manière islamique de tel ou tel groupe. Ils préfèrent dire : que chacun suive sa propre conscience », explique-t-il.

    Le père Samir rappelle que jusqu'à maintenant, aucun de ces mouvements ne s'est élevé contre l'étranger. « Le problème est interne. Nous voulons le résoudre entre musulmans ».

    « L'Occident peut nous aider en encourageant la justice, la démocratie, sans peur et sans intervenir parce que c'est un aspect détesté : l'ingérence dans les affaires locales », affirme-t-il. Il invite enfin à se souvenir « des principes qui sont aussi à la base de l'Europe et de l'Occident pour démontrer qu'il s'agit d'un mouvement mondial et que nous sommes à la recherche d'un monde plus juste ».

    Marine Soreau sur Zénit

  • Le défi égyptien II et III

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    Seconde partie de l'interview du patriarches des coptes catholiques d'Alexandrie. La longue histoire des coptes, depuis l'évangélisation par l'apôtre Marc, jusqu'à nos jours (23/2/2011) sur Benoît-et-moi;

    Dernière partie de l'interview du Patriarche catholique copte d'Alexandrie. L'histoire complexe de la relation entre les musulmans et les chrétiens, depuis l'arrivée des "conquistadors" musulmans, au VIIe siècle (épisode déjà raconté par Messori: Les racines de la haine contre les chrétiens) jusqu'aux derniers évènements. Les frères musulmans. Et la polémiques autour des propos du Saint-Père. (23/2/2011).

    Merci à Benoît-et-moi pour ce travail de traduction.

  • L’irruption du peuple sur la scène politique lybienne

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    "Le régime libyen fait face à la plus grande contestation depuis l’arrivée au pouvoir de Kadhafi. Un pays peu peuplé mais riche dont le développement est bloqué par un régime autoritaire fondé sur une gestion privative de la rente.

    La bestialité de la répression des manifestations pacifiques à Al Bayda et à Benghazi par les forces de sécurité libyenne, d’une brutalité inouïe, est le révélateur le plus éloquent de la nature du régime du colonel Kadhafi. Tirer sur un cortège funéraire est un acte obscène, le régime de Kadhafi n’a pas hésité à l’ordonner. Le clan au pouvoir composé de quelques dizaines de personnes autour du Guide a préféré la stratégie du gant de fer à l’ouverture vers les revendications exprimées pacifiquement par la population.

    Les massacres perpétrés par les milices – les comités populaires –, les unités spéciales et même des mercenaires, a frappé d’horreur les libyens au point que des éléments de l’armée régulière ont pris fait et cause pour les manifestants à Benghazi. La Libye, pays riche et peu peuplé, tout juste 6,5 millions d’habitants, est un pays paradoxal. Malgré un revenu par tête supérieur à 22 000 dollars par ans, la répartition est très inégalitaire et de très nombreux Libyens vivent avec moins de deux dollars par jour...."

    découvrir la suite ici


  • La Croix tente une analyse de la colère du monde arabe en sept points

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    A découvrir ici : "Les sept raisons de la colère du monde arabe".

    "La Libye, le Yémen, Bahreïn sont en proie à des révoltes semblables à celles qui ont secoué la Tunisie et l’Égypte. Alors que la contagion se répand dans le monde arabo-musulman, « La Croix » analyse les causes profondes de ces révolutions."

    Les auteurs de cet article discernent sept raisons  : l'usure des pouvoirs en place, la répulsion qu'inspirent les héritiers, les populations jeunes et sans perspectives, la présence de classes moyennes instruites mais en voie d'appauvrissement, l'inégalité et la corruption, l'absence de libertés fondamentales, la forte activité des médias.

    Il est tout de même étonnant que n'apparaisse pas, dans cette liste, le facteur culturel : le rejet de l'influence de l'occident au nom de la culture islamique allergique à ces valeurs occidentales, d'autant que les occidentaux ont soutenu ces régimes censés endiguer la montée d'un Islam radical.

    La prétention des analystes occidentaux est assez sidérante et, pour tout dire, téméraire. Que sait-on exactement de ce qui sous-tend cette explosion populaire qui s'étend à travers le monde arabe et musulman? Des termes tels que "libertés fondamentales", "démocratisation", etc., ont-ils la même signification dans le contexte de ces pays que celle que nous leur donnons? N'y a-t-il pas une confrontation interne au sein de ces sociétés entre une minorité aisée, fascinée par la modernité à l'occidentale et, d'autre part, des couches populaires, misérables, attachées à un Islam radical?

    L'avenir devrait se charger de dissiper bien des illusions et des rêves chimériques. Non, la chute de ces régimes n'est ni comparable à la prise de la Bastille ni à la chute du Mur de Berlin, et elle ne prélude aucunement à des lendemains démocratiques et radieux. En revanche, l'anarchie qui risque d'en résulter, du moins momentanément, va libérer des flux migratoires auxquels on assiste déjà et face auxquels la vieille Europe est incapable de réagir adéquatement.

  • L'ambassadrice d'Egypte auprès du Vatican reprend son poste

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    Depeche cathobel

    1aab7f66699c657c2e89243fe542e3a8.jpgRappelée pour consultations en janvier après une crise entre Le Caire et le Saint-Siège, l'ambassadrice d'Égypte auprès du Vatican, Mme Lamia Mekhemar, retournera à son poste le 23 février.

    L'Égypte reproche au pape d'avoir réclamé la protection des chrétiens d'Orient après l'attentat d'Alexandrie la nuit du Nouvel an, qualifiant ses propos d'"ingérence inacceptable". "L'Égypte a apprécié les signaux positifs répétés qui ont émané récemment de nombre de responsables du Vatican envers l'Égypte et a décidé d'y réagir favorablement en ramenant l'ambassadrice à son poste", a précisé le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères.