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liturgie - Page 103

  • Le 25 décembre : un coup de marketing de l'Eglise ?

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    Le 25 décembre, un coup marketing de l’Église ?

    De France Catholique, le 06 décembre 2019, via Liberté Politique :

    Le 25 décembre, un coup marketing de l’Église ?

    Préparez-vous à riposter aux souverains poncifs qu’on va vous resservir d’ici Noël...

    La date du 25 décembre n’aurait aucune réalité historique, et résulterait de la christianisation de la fête païenne du solstice d’hiver par le pape Libère, en 354. À vrai dire, pourquoi pas ? On peut même dire qu’un trait caractéristique de la Révélation chrétienne transparaît dans cette récupération du paganisme : la grâce, en effet, ne vient pas abolir la nature ; elle vient la parfaire.

    Tout ce que le paganisme contient de bon, de beau et de vrai – et cela fait beaucoup de choses ! – est conservé par le christianisme, pour l’emmener plus loin. D’où le caractère toujours intégrateur et non éradicateur du christianisme. On n’abat pas le menhir. On le surmonte d’une croix. On ne jette pas Aristote à la poubelle, on l’harmonise avec l’Évangile. On ne supprime pas la source sacrée, on la consacre à Marie. C’est l’essence du catholicisme ! Qui n’a jamais vu les splendeurs de la Fête-Dieu (à rétablir d’urgence !) n’a pas idée de ce que peut être la synthèse du meilleur du paganisme avec les plus hauts mystères du christianisme.

    En l’occurrence, on ne peut qu’admirer l’idée de faire coïncider la naissance de Jésus, « Soleil de Justice » (Malachie 3, 19) au fond de son étable, avec le solstice d’hiver, qui marque, au cœur de la nuit, le moment où les jours commencent à rallonger, annonçant le grand soleil de juin. Coup marketing de génie, dirait-on dans notre affreuse langue de boutiquiers.Nous pourrions arrêter là notre chronique. Mais non. Coup de théâtre !

    Il se pourrait bien que Jésus soit réellement né le 25 décembre. Ouvrons saint Luc (ch. 1). Il dit qu’au moment de l’Annonce faite à Marie, date de la conception miraculeuse de Jésus, Élisabeth était enceinte de Jean-Baptiste depuis six mois. En outre, l’évangéliste nous apprend que la conception de Jean-Baptiste remontait au moment où son père, Zacharie, « prêtre de la classe d’Abia », était en service au Temple. Or, des archéologues ont trouvé dans les manuscrits de Qumran le calendrier des tours de service des différentes classes de prêtres. Il s’avère que, pour la classe d’Abia, c’était le mois de septembre. Voilà qui nous donne l’enchaînement suivant : conception de Jean-Baptiste fin septembre ; conception de Jésus fin mars ; donc, naissance de Jésus neuf mois plus tard… fin décembre ! CQFD.

  • Ce que sont devenus les enterrements dans nos églises...

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    De Denis Crouan sur le site "Pro Liturgia" :

    Enterrement dans une commune de 5 000 habitants. Le défunt était très connu et populaire. L’église paroissiale était donc pleine pour la messe de funérailles. Autrefois, on aurait parlé de la « messe de requiem » ; mais le curé n’ayant plus aucune idée de ce qu’est la liturgie des défunts telle que prévue par l’Eglise, le « requiem » et tout ce qui fait la spécificité de cette liturgie ancestrale ont été remplacés par une « messe plan-plan » aussi plate et insipide que les messes dominicales habituelles : même répertoire musical, même manque de dignité, même estompage des marques du sacré.

    Eglise paroissiale pleine donc. Mais pleine de qui ? D’une majorité de personnes qu’on ne voit jamais à l’église en dehors de la messe des professions de foi qui sont l’occasion d’utiliser son smartphone pour prendre en photo le petit dernier qui n’attend qu’une chose : que la tribu de « mamies brushing » qui s’agite dans le choeur lui « lâche les baskets » pour qu’il puisse rejoindre sa famille, bien décidé à ne plus aller à la messe avant longtemps. N’y avait-il que ce genre de « public » à la messe de funérailles ? Non, pas que. Il y avait aussi quelques rares fidèles pratiquants.

    Dans l’ensemble, la messe était donc ravalée au rang de « dernier hommage » rendu au disparu, au cours duquel les personnes qui le souhaitaient pouvaient lorsqu’il y avait un temps mort (!) dans le déroulement de la cérémonie, prier pour le repos de l’âme du défunt. Mais assurément, la prière n’était pas le souci principal de l’assistance. Pas même du proche du défunt invité à prendre la parole et qui n’a fait qu’assurer l’assistance que tous les projets financiers lancés par le disparu seraient poursuivis. Tout le monde a dû se sentir réconforté. Surtout que dans le choeur de l’église avait été disposée, de façon bien visible, une grande photo du défunt. A l’issue de la cérémonie, une dame a dit à sa voisine : « Comme j’étais assez près de la photo, j’ai eu l’impression qu’il me regardait pendant toute la messe. » Au moment où le service des pompes funèbres a placé le cercueil dans le chœur, des applaudissements se sont fait entendre. Cette mode des applaudissements, aussi ridicule que déplacée montre bien que pour l’immense majorité des personnes qui assistent à des funérailles, ce qui se fait à l’église n’a plus aucun sens chrétien.

    On peut se poser une question : comment se fait-il que, désormais, la « messe de requiem » soit presque partout remplacée par un « happening » qui n’a plus guère de rapport ni avec la liturgie ni avec la foi chrétienne ?

    Deux éléments se rejoignent pour expliquer ce phénomène. Premièrement, le fait que la liturgie des défunts a été presque partout remplacée par des cérémonies indigentes, vides, privées de ce qui faisait la spécificité de la « messe de requiem » avec son « absoute ». Et puisque les cérémonies sont vides, il faut bien les remplir avec quelque chose ; avec ce qu’auront choisi les membres de la famille venus organiser l’ « hommage » avec le curé. Mais comme la famille ne connaît rien en liturgie et le curé pas beaucoup plus, que choisit-on de faire ? Tout simplement de s’inspirer de ce qui constitue la base de la sous-culture actuelle : les « sitcoms » américaines que diffusent les chaînes de télévision. Il faut être créatif et original... même - ou surtout - pour les funérailles.

    Je rêve d’un évêque qui enverrait une lettre à ses prêtres pour leur rappeler qu’une messe de funérailles doit être une messe de funérailles et pas autre chose.

    Je rêve de curés qui rappelleraient aux familles de défunts que l’église est un lieu de prière et de recueillement et que la liturgie qui s’y déroule obéit à des règles qu’un ministre du culte n’est pas autorisé à transgresser, les hommages et autres marques de sympathie devant se faire après la messe et non pendant.

    Mais je rêve de plus en plus ces derniers temps...

    DC 

  • "Rorate caeli desuper" : une mélodie fascinante pour le Temps de l'Avent

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    Rorate caeli desuper

    Rorate caeli desuper

    L'hymne Rorate Caeli est le chant par excellence du temps de l'Avent. Sa mélodie grégorienne continue de fasciner. Son refrain est tiré du Livre d'Isaïe (45,8) : "Cieux, épanchez-vous là-haut, et que les nuages déversent la justice, que la terre s’ouvre et produise le salut". (source)

    TEXTE LATIN

    R/. Rorate Cæli desuper, et nubes pluant justum.

    1. Ne irascaris Domine, ne ultra memineris iniquitatis. ecce civitas sancta facta est deserta, Sion deserta est, Jerusalem desolata est, domus sanctificationis tuae et gloriae tuae, ubi laudaverunt te patres nostri.

    R/. Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.

    2. Peccavimus, et facti sumus tamquam immundus nos, et cecidimus quasi folium universi. et iniquitates nostrae quasi ventus abstulerunt nos, abscondisti faciem tuam a nobis, et allisisti nos in manu iniquitatis nostrae.

    R/. Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.

    3. Vide Domine afflictionem populi tui, et mitte quem missurus es : emitte Agnum dominatorem terrae, de petra deserti ad montem filiae Sion ut auferat ipse jugum captivitatis nostrae.

    R/. Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.

    4. Consolamini, consolamini, popule meus : cito veniet salus tua quare moerore consumeris, quia innovavit te dolor? Salvabo te, noli timere, ego enim sum Dominus Deus tuus, Sanctus Israel, redemptor tuus.

    R/. Rorate caeli desuper, et nubes pluant justum.</poem>
    _______________________________________

    VERSION FRANÇAISE

    R./ Cieux , répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

    1. Ne te mets pas en colère, Seigneur, ne garde plus souvenir de l’injustice. Voici, la cité sainte est devenue déserte, Sion a été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de ta sanctification et de ta gloire, où nos pères avaient dit tes louanges.

    R./ Cieux , répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

    2. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes tombés comme des feuilles mortes et nos iniquités nous ont balayés comme le vent. Tu as détourné de nous ta face, et nous as brisés sous le poids de nos fautes.

    R./ Cieux , répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

    3. Vois, Seigneur, l’affliction de ton peuple, et envoie celui que tu dois envoyer : envoie l’Agneau, le maître de la terre, de Pétra dans le désert jusqu’à la montagne de ta fille Sion, afin qu’il ôte le joug de notre captivité.

    R./ Cieux , répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

    4. Consolez-vous, consolez-vous, mon peuple : vite viendra ton salut, pourquoi es-tu consumé dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en toi ? Je te sauverai, n’aie pas peur, moi, je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, ton Rédempteur.

    R./ Cieux , répandez d'en haut votre rosée et que les nuées fassent descendre le juste.

  • A Liège, en l’église du Saint-Sacrement: messe en musique pour l’ouverture de la nouvelle année liturgique, ce dimanche 1er décembre 2019 à 10h00

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    Le 1er décembre prochain, messe dominicale du premier dimanche de l’Avent, à 10h00 en l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à Liège : chant grégorien de la messe « ad te levavi », orgue et sonate d’Antonio Vivaldi (extraits) pour deux violons interprétée par l’ensemble instrumental Darius :

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    JPSC

  • Pourquoi pas Artège pour vos achats de livres pour Noël ?

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    Une librairie en ligne qui mène le bon combat :

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    https://www.editionsartege.fr/home

  • Des agentes pastorales laïques ont reçu de l'évêque de Bâle le mandat pour célébrer des baptêmes

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    C'est sur cath.ch

  • Tout sera possible si une nouvelle ère eucharistique devient le cœur et la vie de l’Église

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    Résultat de recherche d'images pour "eucharistie"

    Le saint Padre Pio durant la célébration de la Sainte Messe

    De Vatican News :

    La transsubstantiation, dogme central de la foi catholique

    Au mois d’août dernier, une étude menée par le Pew Research Center, basé aux États-Unis, montrait que seul un catholique américain sur trois croyait à la doctrine de l’Église sur l’Eucharistie et à la transsubstantiation. Nous en parlons avec le père Nicolas Buttet, fondateur de la fraternité Eucharistein.

    Entretien réalisé par Manuella Affejee - Cité du Vatican

    C’est l’acmé de la liturgie eucharistique: au moment de la consécration, les espèces du pain et du vin deviennent le Corps et le Sang du Christ, tout en conservant les caractéristiques physiques et les apparences originales. Cette doctrine de la transsubstantiation, -ou de la présence réelle-, proclamée par l’Église lors du 4e Concile du Latran (1215), fut confirmée lors de la seconde session du Concile de Trente, en 1551.

    Il semblerait pourtant que ce dogme central de la foi catholique, «source et sommet de la vie chrétienne» ne soit pas perçu comme tel par certains croyants. Cet été, une étude menée par le prestigieux Pew Research Center, intitulée «What American know about religion» (ce que les Américains connaissent de la religion), a livré en ce sens des résultats assez édifiants: un tiers des catholiques (31%) disent croire à la présence réelle: le reste, 69%, affirme considérer le pain et le vin consacrés comme de simples «symboles».

    Nous en parlons avec le père Nicolas Buttet, fondateur de la fraternité Eucharistein.

    Entretien avec le père Nicolas Buttet

    Seul un tiers des catholiques américains croient en la transsubstantiation, c’est-à-dire en la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie. Que vous inspire ce chiffre ?

    Cela m’inspire de la tristesse, car c’est quand même le trésor de notre foi, de notre vie chrétienne. Jésus a choisi de demeurer avec nous sous cette forme-là, jusqu’à la fin des temps. Mais sans vouloir être pessimiste, il y a ceux qui disent ne pas croire, et, -pour reprendre les mots de Jean-Paul II qui parlait d’athéisme théorique et d’athéisme pratique-, ceux qui vivent comme s’ils n’y croyaient pas. L’Eucharistie est-elle vraiment la source et le sommet de la vie chrétienne, comme le dit Vatican II  et comme l’ont vécu et en ont témoigné tous les saints ?

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  • Sortir de la crise de l'Eglise avec le cardinal Sarah

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    Le Préfet du Culte divin a rencontré La Nuova Bussola Quotidiana :

    Cardinal Sarah*: "Célibat, prière, doctrine : c'est ainsi que nous sortirons de la crise de l'Eglise"

    10-11-2019

    "Comment nous sommes arrivés à une telle folie de rejeter Dieu massivement?" Participation très nombreuse à Milan lors de la présentation du livre du cardinal Robert Sarah, événement organisé par la Nuova Bussola Quotidiana. La crise de la foi, de l'Eglise et de l'homme. "Sans le Christ, nos réformes ne sont que ruine". Et encore: le célibat ("aucun impératif ne pourra l'effacer"), la perte du sacré ("il y a des prêtres qui ne croient pas en la présence réelle de l'Eucharistie"), les responsabilités des évêques ("Nous avons déchristianisé l'Occident"), l'"encyclique de Benoît XVI" et le paganisme. "Lorsque l'Église aborde les phénomènes sociaux, elle subit d'énormes pressions pour changer son enseignement sur le célibat et la morale sexuelle". Le préfet du culte divin a analysé et dénoncé les maux d'aujourd'hui. Mais aussi offert des remèdes pour la renaissance. Lesquels? Tout d'abord, commencez à prier comme le fait Ratzinger: "Jeûnez pour la couardise de vos pasteurs".

    La crise de la foi, de l'Église et des prêtres. Les maux qui assaillent la barque de Pierre, prise entre relativisme et idéologies du monde. Et la renaissance qui passe par les monastères, les familles, la doctrine et la prière. Le cardinal Robert Sarah a présenté hier à la Casa Ildefonso Schuster, à Milan, avec le directeur de la Nuova Bussola Quotidiana, Riccardo Cascioli, son livre "Le soir approche et déjà le jour baisse". Un événement très populaire organisé par Nuova Bussola Quotidiana en collaboration avec l'éditeur Cantagalli. Le préfet du Culte divin, qui avec ce livre a mis fin à sa trilogie commencée avec 'Dieu ou rien' et poursuivie avec 'la Force du silence', a tout d’abord encouragé les fidèles et les prêtres en ce moment de déclin: "Je voulais que ce livre réconforte les chrétiens et les prêtres fidèles ». C'est dans cet esprit que les nombreux lecteurs de la Bussola l'ont accueilli hier. Nous proposons une large sélection des sujets traités par le cardinal, en rapport avec la publication intégrale de cette 'lectio magistralis' dans les prochains jours. Andrea Zambrano

    SERAIS-JE DUR?

    On m'a dit que j'étais un peu dur face à la crise de la foi, à la crise du sacerdoce, à la crise de l'Église et à l'effondrement spirituel de l'Occident. Je vais vous raconter une anecdote. Après avoir lu mon livre, un journaliste m'a posé la question suivante: "Eminence, que dites-vous à ceux qui pourraient penser que votre livre est pessimiste, voire alarmiste?" Moi aussi j'ai été alarmé par cette question ... Mais je me suis repris tout de suite : pourquoi fuir la réalité? J'ai alors répondu que le livre essayait d'observer la réalité et de poser un diagnostic avec la plus grande prudence et avec un grand souci de rigueur, de précision et d'objectivité. Il me semble que je ne suis pas trop éloigné de la vérité ni de la réalité des choses et des situations.

    DECLIN DE L'EUCHARISTIE

    La crise que vivent le clergé, l’Eglise, l’Occident et le monde est une crise spirituelle, une crise de foi en Dieu, une crise anthropologique; l'économico-social n'est qu'un corollaire: certes dramatique, mais un corollaire. Le déclin de la foi en la présence effective de Jésus dans l’Eucharistie est au centre de la crise et du déclin de l’Église, en particulier en Occident.

    NOTRE FAUTE, A NOUS EVEQUES

    Nous, évêques, prêtres et fidèles laïcs, sommes tous responsables de la crise sacerdotale et de la déchristianisation de l'Occident. Georges Bernanos écrivait avant la guerre: "Nous répétons sans cesse, avec des larmes d’impuissance, de paresse ou d’orgueil, que le monde se déchristianise. Mais le monde n’a pas reçu le Christ – non pro mundo rogo – c’est nous qui l’avons reçu pour lui, c’est de nos cœurs que Dieu se retire, c’est nous qui nous déchristianisons, misérables ! ".

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  • Validation d'une nouvelle traduction du Missel Romain pour la France

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    Cette nouvelle traduction du Missel Romain validée pour la France le sera-t-elle également pour les diocèses francophones de Belgique ?

    Du site de l'Eglise catholique en France :

    La France obtient la validation de la nouvelle traduction du Missel Romain

    Fruit d’un travail de plusieurs années, initié depuis 2002, cette traduction qui a réuni évêques et experts répond aux attentes formulées dans le motu proprio Liturgiam authenticam (2001), puis de Magnum principium (2017). Ce dernier texte demandait aux conférences épiscopales de respecter trois principes de fidélité au texte de l’Editio typica : fidélité au texte original, fidélité à la langue dans laquelle il est traduit, et fidélité à l’intelligence du texte utilisé par les destinataires.

    La nouvelle édition du Missel Romain a pour objectif de proposer une plus juste traduction du texte typique latin. S’il ne s’agit pas d’une réforme du Missel, cette nouvelle traduction permet de faire faire au peuple chrétien un pas supplémentaire pour entrer dans l’intelligence du mystère pascal du Christ. Certaines paroles qui sont prononcées par le prêtre dans le déroulement de la messe ou par l’assemblée sont amenées à changer.

    La phase d’édition de la nouvelle traduction du Missel Romain va débuter et la version imprimée devrait pouvoir être mise en application pour l’Avent 2020 et devenir définitive dans les paroisses de France à partir du lundi 24 mai 2021 mémoire de « Marie, Mère de l’Église ».

    Comprendre la composition du Missel Romain(1)

  • Synode « amazonien » à Rome : « Splashamama » dans le Tibre

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    statuetta.jpgLa séquence dédiée à  notre bon saint Lambert de Liège (636- circa 705) nous le chante encore lors de sa fête, chaque 17 septembre « Taxandriam  illustavit , idolorum quam purgavit  ab omni spurcitia » (il illustra la Campine qu’il a purifiée de toute souillure des idoles) . Quatorze siècles plus tard, un émule des temps présents a expliqué à « Kathnet » pourquoi il a renouvelé un tel geste à Rome  durant le synode « amazonien » organisé par le pape régnant. Lu sur le site web « Pro Liturgia » :

    « A Rome, au cours du synode sur l’Amazonie, un groupe de catholiques a protesté contre le faitPentin-NOV4a.jpg que, lors d’événements organisés en marge du synode, on a « accueilli » à l’église Santa Maria in Traspontina les soi-disant figures de Pacha Mama. Certains d’entre eux sont allés chercher les statues dans l’église et les ont jetées dans le Tibre. L’initiateur de cette action, l’Autrichien Alexandre Tschugguel, a accordé un entretien à Kathnet :

    Kathnet : Avec d’autres personnes, tu as sorti ces statuettes controversées de l’église de Santa Maria in Traspontina et tu les as jetées dans le Tibre. Comment t’es venue cette idée et quelles ont été tes motivations ?

    Alexander T. : Lorsque j’ai entendu parler pour la première fois de ce synode, j’ai commencé à m’y intéresser sérieusement. Et lorsque les débats ont débuté, j’ai pris l’avion et je suis allé à Rome pour participer à des conférences qui étaient proposées sur le sujet. C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de me rendre à l’église Santa Maria in Traspontina. Dans cette église, il y avait des bénévoles qui ont tenu à nous informer sur les buts de l’organisation REPAM qu’on peut considérer comme un regroupement des représentants des peuples de la zone amazonienne. Ce que j’ai entendu ce jour-là m’a paru terrible. Par exemple qu’il n’existe aucune volonté d’amener les indigènes au baptême. D’ailleurs un évêque, Mgr Kräutler, s’est officiellement exprimé dans ce sens. On en est venu à parler de ces statues qui étaient exposées là, et on nous a expliqué que c’était des symboles de fécondité et des représentations de la « Mère-Terre ».

    C’est là que j’ai compris qu’il s’agissait de quelque chose qui s’opposait radicalement à la doctrine catholique. Lorsque, ce même jour, a eu lieu ce rituel dans les jardins du Vatican, l’idée a mûri en moi de retirer ces statues de l’église. Deux semaines plus tard, ma décision était prise : j’ai repris l’avion, et j’ai agi.

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  • Notre-Dame de Lorette : une fête chasse l'autre ? (mise à jour)

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    De Vatican News :

    La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette.

    La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette.   (AERONAUTICA MILITARE)

    La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette inscrite au calendrier romain

    Un décret de la Congrégation du Culte divin établit au 10 décembre la mémoire liturgique de la Vierge de Lorette, vénérée et célébrée chaque année par des milliers de pèlerins.

    Le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la discipline des Sacrements a signé un décret inscrivant la Bienheureuse Vierge de Lorette au calendrier romain général. C'est désormais le 10 décembre, jour où Notre-Dame de Lorette est fêtée dans son sanctuaire italien des Marches, que cette mémoire liturgique sera célébrée, rappelle le décret.

    Situé non loin de la côte adriatique, le sanctuaire marial de Lorette est célèbre dans le monde entier pour abriter la "Maison sainte", celle où la Vierge Marie reçut l’Annonciation de l’Archange Gabriel.

    Le Pape François s'était rendu le 25 mars dernier au sanctuaire de Lorette, jour de la solennité de l’Annonciation du Seigneur. En confiant à la Vierge toutes les vocations, le Saint-Père y avait signé l'exhortation apostolique post-synodale, rédigée suite au synode d'octobre 2018 sur "les jeunes, la foi et le discernement vocationnel".

    «Cette célébration aidera tout le monde, en particulier les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle» peut-on lire dans le décret. 

    En voici la traduction française:

    DÉCRET d’inscription de la célébration de la bienheureuse Vierge Marie de Lorette dans le Calendrier Romain Général

    La vénération de la Sainte Maison de Lorette a été, depuis le Moyen Âge, à l’origine de ce sanctuaire particulier, fréquenté, encore aujourd’hui, par de nombreux pèlerins pour nourrir leur foi en la Parole de Dieu faite chair pour nous.

    Ce sanctuaire rappelle le mystère de l’Incarnation et pousse tous ceux qui le visitent à considérer la plénitude du temps, quand Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et à méditer à la fois sur les paroles de l’Ange qui annonce l’Evangile et sur les paroles de Vierge qui a répondu à l'appel divin. Adombrée par le Saint-Esprit, l'humble servante du Seigneur est devenue la maison de Dieu, l'image la plus pure de la sainte Église.

    Le sanctuaire susmentionné, étroitement lié au Siège apostolique, loué par les Souverains Pontifes et connu dans le monde entier, a su illustrer de manière excellente au fil du temps, autant que Nazareth en Terre Sainte, les vertus évangéliques de la Sainte Famille.

    Dans la Sainte Maison, devant l'effigie de la Mère du Rédempteur et de l'Église, les Saints et les Bienheureux ont répondu à leur vocation, les malades ont demandé la consolation dans la souffrance, le peuple de Dieu a commencé à louer et à supplier Sante Marie avec les Litanies de Lorette, connues dans le monde entier. D’une manière particulière, ceux qui voyagent en avion ont trouvé en elle leur patronne céleste.

    En raison de tout cela, le Souverain Pontife François a décrété avec son autorité que la mémoire facultative de la Bienheureuse Vierge Marie de Lorette soit inscrite dans le calendrier romain le 10 décembre, jour de la fête à Lorette, et célébrée chaque année. Cette célébration aidera tout le monde, en particulier les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle.

    La nouvelle mémoire doit donc apparaître dans tous les calendriers et livres liturgiques pour la célébration de la Messe et de la Liturgie des Heures; les textes liturgiques relatifs à cette célébration sont joints à ce décret et leurs traductions, approuvées par les Conférences épiscopales, seront publiées après la confirmation de ce Dicastère.

    Nonobstant toute disposition contraire.

    De la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, le 7 octobre 2019, mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie du Rosaire.

    Robert Card. Sarah, Prefet

    Arthur Roche, Archevêque Secrétaire

    ... mais, du coup, la fête liturgique de la translation de la sainte maison de Lorette est abrogée (source) :

    Par un décret du 7 octobre 2019 , signé par le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin, le Préfet concède de célébrer le 10 décembre ce qui existait déjà : la fête mariale de la Bienheureuse Vierge de Lorette; et il abroge la fête de la translation miraculeuse de la Sainte Maison de Lorette, célébrée comme une fête liturgique depuis des siècles.

    Dans la pratique, le Préfet remplace la célébration liturgique du miracle qui se réfère à la relique chrétienne la plus importante au monde (à part le Saint Suaire), par la célébration d’une simple fête mariale de Lorette, une fête comme les autres fêtes mariales, par exemple celle de Lourdes.

    Mais il ignore aussi la Sainte Maison comme relique, la décrivant comme un « Sanctuaire qui rappelle l’Incarnation ».

    Ce décret est important car la translation miraculeuse n’existe plus liturgiquement.

    https://www.marcotosatti.com/2019/11/03/loreto-via-la-festa-della-traslazione-ma-perche-card-sarah/

    Lire également : http://leblogdumesnil.unblog.fr/2007/12/10/65-de-la-translation-de-la-sainte-maison-de-lorette/