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liturgie - Page 107

  • Homélie du pape François à la messe des cendres du mercredi 6 mars 2019 : « De quel côté suis-je ? Est-ce que je vis pour le feu ou pour la cendre ? »

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    A la Basilique  romaine de Sainte-Sabine pour la messe et l’imposition des cendres :

    Cendres pape cq5dam.thumbnail.cropped.1500.844.jpeg« Sonnez du cor, prescrivez un jeûne sacré » (Jl 2, 15), dit le prophète dans la Première Lecture. Le Carême s’ouvre avec un son strident, celui d’une corne qui ne caresse pas les oreilles, mais organise un jeûne. C’est un son puissant, qui veut ralentir notre vie qui va toujours au pas de course, mais souvent ne sait pas bien où. C’est un appel à s’arrêter - un arrête-toi - , à aller à l’essentiel, à jeûner du superflu qui distrait. C’est un réveil pour l’âme.

    Au son de ce réveil est joint le message que le Seigneur transmet par la bouche du prophète, un message bref et pressant : « Revenez à moi » (v. 12). Revenir. Si nous devons revenir, cela signifie que nous sommes allés ailleurs. Le Carême est le temps pour retrouver la route de la vie. Parce que dans le parcours de la vie, comme sur tout chemin, ce qui compte vraiment est de ne pas perdre de vue le but. Lorsqu’au contraire dans le voyage, ce qui intéresse est de regarder le paysage ou de s’arrêter pour manger, on ne va pas loin. Chacun de nous peut se demander : sur le chemin de la vie, est-ce que je cherche la route ? Ou est-ce que je me contente de vivre au jour le jour, en pensant seulement à aller bien, à résoudre quelques problèmes et à me divertir un peu ? Quelle est la route ? Peut-être la recherche de la santé, que beaucoup disent venir avant tout mais qui un jour ou l’autre passera ? Peut-être les biens et le bien-être ? Mais nous ne sommes pas au monde pour cela. Revenez à moi, dit le Seigneur. A moi. C’est le Seigneur le but de notre voyage dans le monde. La route est fondée sur Lui.

    Pour retrouver la route, aujourd’hui nous est offert un signe : des cendres sur la tête. C’est un signe qui nous fait penser à ce que nous avons en tête. Nos pensées poursuivent souvent des choses passagères, qui vont et viennent. La légère couche de cendres que nous recevrons est pour nous dire, avec délicatesse et vérité : des nombreuses choses que tu as en tête, derrière lesquelles chaque jour tu cours et te donne du mal, il ne restera rien. Pour tout ce qui te fatigue, de la vie tu n’emporteras avec toi aucune richesse. Les réalités terrestres s’évanouissent, comme poussière au vent. Les biens sont provisoires, le pouvoir passe, le succès pâlit. La culture de l’apparence, aujourd’hui dominante, qui entraîne à vivre pour les choses qui passent, est une grande tromperie. Parce que c’est comme une flambée : une fois finie, il reste seulement la cendre. Le Carême est le temps pour nous libérer de l’illusion de vivre en poursuivant la poussière. Le Carême c’est redécouvrir que nous sommes faits pour le feu qui brûle toujours, non pour la cendre qui s’éteint tout de suite; pour Dieu, non pour le monde ; pour l’éternité du Ciel, non pour la duperie de la terre ; pour la liberté des enfants, non pour l’esclavage des choses. Nous pouvons nous demander aujourd’hui : de quel côté suis-je ? Est-ce que je vis pour le feu ou pour la cendre ?

    Dans ce voyage de retour à l’essentiel qu’est le Carême, l’Evangile propose trois étapes que le Seigneur demande de parcourir sans hypocrisie, sans comédie : l’aumône, la prière, le jeûne. A quoi servent-elles ? L’aumône, la prière et le jeûne nous ramènent aux trois seules réalités qui ne disparaissent pas. La prière nous rattache à Dieu ; la charité au prochain ; le jeûne à nous-mêmes. Dieu, les frères, ma vie : voilà les réalités qui ne finissent pas dans le néant, sur lesquelles il faut investir. Voilà où le Carême nous invite à regarder : vers le Haut, avec la prière qui nous libère d’une vie horizontale, plate, où on trouve le temps pour le ‘je’ mais où l’on oublie Dieu. Et puis vers l’autre avec la charité qui libère de la vanité de l’avoir, du fait de penser que les choses vont bien si elles me vont bien à moi. Enfin, il nous invite à regarder à l’intérieur, avec le jeûne, qui nous libère de l’attachement aux choses, de la mondanité qui anesthésie le cœur. Prière, charité, jeûne : trois investissements pour un trésor qui dure.

    Jésus a dit : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mt 6, 21). Notre cœur regarde toujours dans quelque direction : il est comme une boussole en recherche d’orientation. Nous pouvons aussi le comparer à un aimant : il a besoin de s’attacher à quelque chose. Mais s’il s’attache seulement aux choses terrestres, tôt ou tard, il en devient esclave : les choses dont on se sert deviennent des choses à servir. L’aspect extérieur, l’argent, la carrière, les passe-temps : si nous vivons pour eux, ils deviendront des idoles qui nous utilisent, des sirènes qui nous charment et ensuite nous envoient à la dérive. Au contraire, si le cœur s’attache à ce qui ne passe pas, nous nous retrouvons nous-même et nous devenons libres. Le Carême est un temps de grâce pour libérer le cœur des vanités. C’est un temps de guérison des dépendances qui nous séduisent. C’est un temps pour fixer le regard sur ce qui demeure.

    Où fixer alors le regard le long du chemin du Carême ? C'est simple: sur le Crucifié. Jésus en croix est la boussole de la vie, qui nous oriente vers le Ciel. La pauvreté du bois, le silence du Seigneur, son dépouillement par amour nous montrent les nécessités d’une vie plus simple, libre de trop de soucis pour les choses. De la Croix Jésus nous enseigne le courage ferme du renoncement. Parce que chargés de poids encombrants, nous n’irons jamais de l’avant. Nous avons besoin de nous libérer des tentacules du consumérisme et des liens de l’égoïsme, du fait de vouloir toujours plus, de n’être jamais content, du cœur fermé aux besoins du pauvre. Jésus sur le bois de la croix brûle d’amour, il nous appelle à une vie enflammée de Lui, qui ne se perd pas parmi les cendres du monde ; une vie qui brûle de charité et ne s’éteint pas dans la médiocrité. Est-il difficile de vivre comme lui le demande ? Oui, c'est difficile, mais il conduit au but. Le Carême nous le montre. Il commence avec la cendre, mais à la fin, il nous mène au feu de la nuit de Pâques ; à découvrir que, dans le tombeau, la chair de Jésus ne devient pas cendre, mais resurgit glorieuse. Cela vaut aussi pour nous, qui sommes poussière : si avec nos fragilités nous revenons au Seigneur, si nous prenons le chemin de l’amour, nous embrasserons la vie qui n’a pas de couchant. Et nous serons certainement dans la joie. »

    Ref.  MESSE, BÉNÉDICTION ET IMPOSITION DES CENDRES

    JPSC

  • Le gouvernement socialiste espagnol retire la subvention qui permettait de faire fonctionner l’Abbaye de la vallée de los Caidos !

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    Une bêtise sectaire à front de taureau dénoncée par Michel Janva sur le site web « Salon beige » : 

    « L’allocation pour subvenir aux besoins des enfants et payer les enseignants a été gelée!

    L’abbaye bénédictine comprend en effet un chœur d’une cinquantaine d’enfants qui étudient et vivent dans des internats. Le chœur, comme le reste de l’Abbaye, dépend du patrimoine national pour survivre, comme l’établit l’acte fondateur. L’allocation mensuelle du patrimoine national, qui dépend du gouvernement, s’élève à 30 000 euros, un montant qui soutient les enfants qui y étudient le baccalauréat et leurs enseignants. Cependant, le gouvernement a soudainement gelé cette subvention, probablement pour faire pression sur les moines dans leur différend sur l’exhumation des restes de Franco.

    Depuis l’Abbaye, il est assuré que les moines commencent à avoir des problèmes économiques et un compte bancaire a été rendu public dans lequel les dons peuvent être faits jusqu’à ce que leur attribution leur soit rendue. »

    La Manécanterie  de l'Abbaye

    Voici peu encore, dans le cadre de la célébration de la Solennité de la Fête-Dieu 2017 par Mgr Jean-Pierre Delville  en l’église du Saint-Sacrement à Liège, les chants grégoriens de la messe traditionnelle du « Corpus Christi » étaient assurés par la Schola Antiqua de Madrid dirigés par Carlos Asensio : tous les membres de cette schola remarquable sont issus de la manécanterie du célèbre monastère bénédictin de la Vallée de Los Caïdos, situé sur la route de Madrid vers l’Escurial.

    La Schola antiqua de Madrid à l'église du Saint-Sacrement à Liège pour la Fête-Dieu 2017

    A Liège : l’église du Saint-Sacrement a célébré sa fête emblématique dans le cadre des manifestations de la Fête-Dieu 2017

    Fête-Dieu 3206768878.jpg

      

    Ref. Le gouvernement socialiste espagnol retire la subvention qui permettait de faire fonctionner l’Abbaye de la vallée de los Caidos

    JPSC

  • Carême 2019. Eglise du Saint-Sacrement à Liège. Deux dates à retenir : mercredi 6 mars (18H00) et mercredi 27 mars (19h30).

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

    GOPR0645.JPG

    MERCREDI PROCHAIN 6 MARS 2019 À 18 HEURES

    Ouverture du carême

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

    par l’abbé Claude Germeau

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    Possibilité de se confesser

    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    Repons « Emendemus » de la procession des cendres

    Kyriale XVIII

    Extraits du propre de la messe « Misereris »

    Psalmodie des psaumes 50 (latin) et 129 (français)

    Hymne du carême «attende Domine »

     

    MERCREDI 27 MARS 2019 À 19H30

    Récollection animée par l’abbé Claude GERMEAU, directeur du Foyer des Jeunes d’Herstal et l’abbé Marc-Antoine DOR, recteur de l’église du Saint-Sacrement 

    affiche_recollection careme 2019.jpg

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  • Liège : à l’église du Saint-Sacrement, le dimanche 3 mars 2019 à 10 heures, messe du 1er dimanche du mois : plain-chant, orgue et violons

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 3 mars prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius ont choisi de privilégier la musique de l’âge baroque avec des sonates d’Arcangelo Corelli et Antonio Vivaldi 

    Le propre grégorien de la messe de la Quinquagésime, est chanté par la Schola du Saint-Sacrement. Il commence par la mélodie de l’introït composée sur des paroles extraites du psaume 30 illustrant la confiance en Dieu dans les épreuves.

    Voir et écouter ici: 

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2019/02/26/liege-a-l-eglise-du-saint-sacrement-a-liege-le-dimanche-3-ma-6131754.html

    affiche_premier dimanche du mois.jpg

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement? Vous pouvez faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement en versant le montant de votre aide au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091. 

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette restauration, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?

    JPSC 

  • Une Nuit au Monastère : Franck Ferrand

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    Un moment inédit: grâce l'hospitalité du père abbé et de la communauté, KTO a invité un grand conteur, un amoureux de l´histoire, à passer une nuit à l´abbaye bénédictine de Solesmes, loin des bruits du monde. Après une nuit emplie du silence des moines et les oreilles résonnant encore de leurs chants grégoriens connus dans le monde entier, l´historien journaliste Franck Ferrand raconte son expérience et les ressorts de sa vie à Charles Mercier.

    Une nuit au monastère du 16/02/2019 :

    JPSC

  • Le pape sur la liturgie : words... words... words... ?

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    Face à la médiocrité de la liturgie que nous subissons dans la plupart de nos églises depuis des décennies (oserons-nous dire depuis Vatican II ?), il nous est difficile d'entendre ces discours sur l'art de célébrer qui vantent les acquis des réformes. Or, ce que nous constatons, c'est la trivialité des célébrations, la pauvreté des chants, les digressions des célébrants qui sortent si souvent de leur rôle liturgique pour "communiquer", les interventions inopportunes de tiers (laïcs, animateurs pastoraux), l'introduction d'éléments qui n'ont rien à voir avec le sacré. Les rites ont perdu leur saveur mystique et nous lorgnions souvent avec envie vers les célébrations des églises orthodoxes et leur extraordinaire puissance d'élévation contrastant avec le pouvoir d'aplatissement des nôtres. Il ne s'agit pas de dédaigner les propos du pape (ou de ceux qui ont préparé son discours) renvoyant dos à dos ceux qui se réfugient dans le passé (suivez son regard...) ou ceux qui se projettent dans l'avenir (le regard devient plus vague...) et demandent de diffuser parmi le peuple de Dieu la splendeur du mystère vivant du Seigneur se manifestant dans la liturgie...

    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Liturgie: le pape demande d’ « approfondir » la formation liturgique (traduction complète)

    « La voie maîtresse à travers laquelle passe la vie chrétienne »

    Le pape François a reçu en audience les participants à l’assemblée plénière de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements – le dicastère pour la liturgie – ce jeudi 14 février 2019, dans la Petite Salle Paul VI du Vatican. Le thème de leur assemblée était « la formation liturgique du peuple de Dieu ».

    « Chers frères et sœurs, nous sommes tous appelés à approfondir et à raviver notre formation liturgique », a insisté le pape.

    Il a souligné son rôle dans la « croissance » du peuple de Dieu: « La liturgie, en effet, est la voie maîtresse à travers laquelle passe la vie chrétienne à toutes les étapes de sa croissance. »

    « Vous avez donc devant vous une grande et belle tâche : travailler pour que le peuple de Dieu redécouvre la beauté de la rencontre avec le Seigneur dans la célébration de ses mystères et qu’en le rencontrant, il ait la vie en son nom », a demandé le pape.

    Faisant observer le « défi » que présente la formation, le pape a par ailleurs souligné que la liturgie était un « trésor vivant qui ne peut être réduit à des goûts, des recettes et des courants mais qui doit être accueilli avec docilité et encouragé avec amour ».

    La liturgie revêt « un rôle irremplaçable dans l’Église et pour l’Église », affirme le pape François et la formation liturgique peut « aider concrètement le peuple de Dieu à mieux intérioriser la prière de l’Église », à faire « une expérience de rencontre avec le Seigneur et avec nos frères » et à « en redécouvrir les contenus et en observer les rites ». En ce sens, la liturgie a une fonction non seulement « formatrice », mais aussi « transformatrice », elle est « une vie qui forme et non une idée à apprendre » : c’est « une expérience tendue vers la conversion de la vie, à travers l’assimilation de la façon de penser et de se comporter du Seigneur

    Voici notre traduction du discours que le pape François a prononcé en italien.

    HG

    Dicastère pour la liturgie © Vatican Media

    Dicastère pour la liturgie © Vatican Media

    Discours du pape François

    Messieurs les Cardinaux,

    Chers frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,

    Chers frères et sœurs,

    Je suis heureux de vous rencontrer à l’occasion de votre assemblée plénière. Je remercie le cardinal préfet pour les paroles qu’il m’a adressées et je vous salue, vous tous les membres, collaborateurs et consulteurs de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements.

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  • Paul VI entre dans le Calendrier Romain à la date du 29 mai avec mémoire facultative

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    De Jean-Marie Vaas sur InfoCatho.fr :

    La célébration de Saint Paul VI inscrite dans le Calendrier Romain Général avec mémoire facultative

    La mémoire de Saint Paul VI vient d’être inscrite dans le Calendrier Romain Général par décret de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements du 25 janvier 2019.

    Le décret de la congrégation romaine :

    DECRET D’INSCRIPTION DE LA CELEBRATION DE SAINT PAUL VI, PAPE, DANS LE CALENDRIER ROMAIN GENERAL

    Jésus Christ, qui est la plénitude de l’homme, qui vit et agit dans l’Eglise, invite tous les hommes à la rencontre transfigurante avec lui, qui est “le chemin, la vérité et la vie” (Jn 14, 6). Les saints ont parcouru ce chemin. Ainsi a fait Paul VI, sur l’exemple de l’Apôtre dont il a pris le nom, lorsque l’Esprit Saint l’a choisi comme Successeur de Pierre.

    Paul VI (Giovanni Battista Montini) est né le 26 septembre 1897 à Concesio (Brescia), en Italie. Le 29 mai 1920 il a été ordonné prêtre. A partir de 1924, il prêta sa collaboration aux Souverains Pontifes Pie XI et Pie XII et, parallèlement, il exerça le ministère sacerdotal auprès des jeunes universitaires. Nommé Substitut de la Secrétairerie d’Etat, il s’est prodigué, pendant la Deuxième Guerre Mondiale, à trouver un abri pour des juifs persécutés et des réfugiés. Désigné par la suite Pro-Secrétaire d’Etat pour les Affaires Générales de l’Eglise, il a connu et rencontré, en raison de sa charge spécifique, beaucoup de promoteurs du mouvement œcuménique. Nommé Archevêque de Milan, il a eu soin de son diocèse avec zèle, de plusieurs façons. En 1958, il fut élevé à la dignité de Cardinal de la Sainte Eglise Romaine par Jean XXIII et, après la mort de celui-ci, il fut élu à la chaire de Pierre le 21 juin 1963. En poursuivant sans relâche l’œuvre commencée par ses prédécesseurs, il 4 porta à son achèvement, en particulier, le Concile Vatican II et il entama de nombreuses initiatives, signes de la vive sollicitude qu’il avait envers l’Eglise et le monde contemporain, parmi lesquelles il faut rappeler ses voyages comme pèlerin, entrepris à cause du service apostolique et qui ont servi d’une part à préparer l’unité des Chrétiens, et d’autre part à revendiquer l’importance des droits fondamentaux de l’homme. Il a exercé le magistère suprême en faveur de la paix, il a promu le progrès des peuples et l’inculturation de la foi, ainsi que la réforme liturgique, approuvant des rites et des prières conformes à la fois à la tradition et à l’adaptation aux temps nouveaux, et promulguant avec son autorité, pour le Rite Romain, le Calendrier, le Missel, la Liturgie des Heures, le Pontifical et presque tout le Rituel, dans le but de favoriser la participation active du peuple fidèle aux célébrations liturgiques. Egalement, il s’assura que les célébrations pontificales aient une forme plus simple. Le 6 août 1978, à Castel Gandolfo, il rendit son âme à Dieu et, selon ses dispositions, il fut inhumé de manière humble, comme il avait vécu.

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  • « Le Pape François n’a pas le même intérêt que Benoît XVI pour la liturgie traditionnelle »

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    Du site "Le Rouge et le Noir" :

    Abbé Claude Barthe : « Le Pape François n’a pas le même intérêt que Benoît XVI pour la liturgie traditionnelle »

    L’abbé Claude Barthe est aumônier du pèlerinage international Summorum Pontificum et vient de lancer une feuille de réflexion sur les questions d’actualité religieuse, Res Novae (resnovaeroma@free.fr). Spécialiste de la liturgie romaine traditionnelle et analyste reconnu de la crise actuelle de l’Église, son dernier ouvrage paru en décembre 2018 porte sur La messe de Vatican II. Dossier historique paru aux éditions Via Romana. Il a bien voulu répondre aux questions du Rouge & le Noir autour de la récente suppression de la Commission Ecclesia Dei.

    R&N : Pouvez-vous nous rappeler la finalité de la Commission Ecclesia Dei et la manière dont elle était organisée ?

    ABBÉ BARTHE : La finalité première de la Commission Ecclesia Dei permet de comprendre ce qui arrive aujourd’hui. Elle a été fondée en 1988, par le motu proprio de Jean-Paul II, Ecclesia Dei adflicta, à la suite des consécrations par Mgr Lefebvre de quatre évêques, sans mandat du pape. Son but était de « faciliter la pleine communion ecclésiale des prêtres, des séminaristes, des communautés religieuses ou des religieux individuels ayant eu jusqu’à présent des liens avec la Fraternité Saint-Pie-X (FSSPX) fondée par Mgr Lefebvre. » Concrètement cela consistait à organiser un monde traditionnel « officiel » :

    • avec l’érection et la supervision de communautés qui, au moins à l’origine, regroupaient des prêtres qui avaient appartenu à la FSSPX et à des communautés amies (Fraternité Saint-Pierre, prieuré puis abbaye du Barroux, notamment) et qui ne voulaient pas « suivre » les sacres d’Écône ;
    • avec l’incitation faite aux évêques diocésains de permettre « généreusement » la célébration de la messe traditionnelle dans leur diocèse, lorsque des fidèles en faisaient la demande.

    Même si la Fraternité Saint-Pie-X n’était pas la seule préoccupation de la Commission, elle était, à la manière d’une toile de fond, la plus importante. Cela est devenu encore plus vrai, lorsque, à partir de 2000, à l’occasion d’un pèlerinage de cette Fraternité à Rome, le cardinal Castrillón, Préfet de la Congrégation pour le Clergé, devenu aussi Président de la Commission, a établi des contacts avec elle en vue d’une réintégration canonique. Ils ont abouti, à titre d’étape, à la levée des excommunications des quatre évêques de la FSSPX, en 2009, par Benoît XVI.

    En revanche, le motu proprio Summorum Pontificum, de 2007, qui rendait théoriquement à la liturgie traditionnelle droit de Cité, suivi du « décret d’application », l’instruction Universæ Ecclesiæ du 30 avril 2011, a fortifié le rôle de gestion par la Commission de la liturgie traditionnelle, qualifiée de « forme extraordinaire ». On peut remarquer au passage que la Commission Ecclesia Dei, à l’époque du cardinal Castrillón, s’était arrogé la capacité d’ériger des communautés dont les membres n’étaient pas issus de la FSSPX, tel l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre.

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  • "Les vrais ennemis du pape sont les courtisans" : quand le cardinal Müller met les points sur les i

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    De la Nuova Bussola Quotidiana en traduction française sur le site "Benoît-et-moi" :

    Formidable interview du cardinal Müller

    L'ex-préfet de la CDF s'entretient longuement avec Riccardo Cascioli, et il met les points sur les i sans langue de bois sur de nombreux sujets: abus sexuels, lobby gay, complot contre le Pape, différence entre opinions du Pape et Magistère, cléricalisme, francs-maçons, musulmans, relativisme doctrinal, oecuménisme... (4/2/2019)

    MÜLLER: "LES VRAIS ENNEMIS DU PAPE SONT LES COURTISANS"

    www.lanuovabq.it (3 février 2019) :

    «Parler d'abus de mineurs par des prêtres en ignorant que plus de 80% sont des actes homosexuels signifie ne pas vouloir résoudre le problème», «le problème le plus grave de l'Eglise aujourd'hui est la tendance au compromis avec le monde, le renoncement à proclamer la vérité toute entière». 

    Le cardinal Gerhard Müller parle d'un ton mesuré, toujours à la recherche des mots justes en italien, mais ses jugements sont clairs et sans ambiguïté. En dépit de sa silhouette imposante, il a des manières très débonnaires; et malgré une formation théologique plus que solide (il s'occupe entre autres de l'oeuvre complète du Cardinal Joseph Ratzinger-Benoît XVI), il a la capacité d'être très clair. Il m'accueille très cordialement dans son appartement à deux pas de la Basilique Saint-Pierre, qu'il a conservé même après avoir reçu le congé du Pape François lequel, de manière un peu brutale, n'a pas renouvelé en juillet 2017 sa charge de préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Mais cette année, ses interventions, face à la confusion croissante qu'il y a dans l'Église, ont toujours eu le cachet du "gardien de l'Orthodoxie", sorte de shadow-préfet de l'ex-Saint Office.

    ---

    Cardinal Müller, dans vingt jours, il y aura le sommet au Vatican sur les abus sexuels, un scandale qui brouille l'image de l'Eglise, mais qui provoque aussi de nombreuses tensions....

    Je crois qu'avant tout, cette question doit être comprise dans sa dimension réelle. Aussi grave que cela puisse être, il est injuste de généraliser, car les abus concernent un nombre très limité de prêtres. Et je voudrais remercier tous les évêques, prêtres, diacres et autres collaborateurs de l'Église catholique pour la manière dont ils se consacrent à la mission confiée par Jésus et dont ils vivent selon les critères de notre spiritualité chrétienne. Il est juste que l'opinion publique se rende compte de ce bon travail et des sacrifices que nos bons pasteurs font pour de nombreux hommes qui cherchent la vérité de leur vie, qui cherchent la vérité de Dieu en Jésus Christ. En second lieu, nous devons reconnaître qu'il s'agit d'un phénomène qui a atteint son pic dans les années 70 et 80 du siècle dernier, notamment comme effet de la révolution sexuelle. En outre, on peut se demander pourquoi l'opinion publique est incitée à ne parler que de cela et non de tous les abus et crimes contre les enfants et les adolescents qui existent dans le monde: non seulement les abus sexuels, qui dans la plupart des cas sont hors de l'Église, mais aussi d'autres crimes comme l'avortement, ou la possibilité que beaucoup se voient refuser de vivre avec leur propre père, mère, frère et sœur. Et ainsi de suite.

    C'est vrai. Mais l'Église s'est trouvée confrontée à un phénomène inquiétant et, comme le montre le cas de l'ex-cardinal McCarrick, il est encore difficile de juger le passé.

    Clairement, pour l'Église, il est terrible que des prêtres soient impliqués, des hommes qui, au lieu d'avoir une vie exemplaire, abusent de leur mission. Représentants de Jésus-Christ le bon pasteur, agissant comme des loups: c'est une perversion de leur mission. 

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  • Commission « Ecclesia Dei » : vie et mort d’un dicastère manqué

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    Ecclesia Dei pape_francois_islam.jpgOriginairement la Commission Ecclesia Dei -fondée en 1988 par le motu proprio du même nom, édicté par le pape par Jean-Paul II- avait un objet englobant deux aspects distincts :

    -1°)  la protection des communautés de fidèles désireuses de conserver l’usage des formes liturgiques antérieures aux réformes de Paul VI et de la spiritualité qui en découle ;

    2°) le dialogue pour faciliter la réconciliation doctrinale avec les communautés rejetant tout ou partie des conclusions du concile Vatican II et les actes de l’autorité pontificale qui s’en suivirent.

    La protection des communautés visées au premier point s’est traduite par le motu proprio "Summorum Pontificum" rendu public par Benoît XVI le 7 juillet 2007. Celui-ci confirme la licéité et précise le statut de l’ « usus liturgique antiquior » ainsi que le rôle de la commission "Ecclesia Dei" dont le mandat est même élargi : si un évêque ne veut pas pourvoir à la forme de célébration demandée par «un groupe stable de fidèles attachés à la tradition liturgique antérieure», il en sera référé à cette Commission pontificale (art. 7), et si l'évêque souhaite pourvoir mais se trouve dans l'impossibilité de le faire, il peut y recourir pour obtenir conseil et soutien (art. 8).

    Pour rencontrer le second point, qui concerne essentiellement la Fraternité Saint Pie-X,  le  pape Benoît XVI, décida ensuite, par le motu proprio « Ecclesiae unitatem » publié le 8 juillet 2009, de rattacher la Commission « Ecclesia Dei »  à la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) dont le préfet devient aussi le président de la Commission.

    Le nouveau motu proprio, publié aujourd’hui par le pape François, supprime cette Commission aux motifs un peu sybillins que :

    - d’une part, les travaux de celle-ci seraient devenus essentiellement de nature doctrinale;

    - d’autre part,  les communautés célébrant selon la forme extraordinaire auraient désormais « atteint une vraie stabilité de nombre et de vie ».

    Qu’est-ce à dire, si on lit aussi entre les lignes ?

    - d’une part, le dialogue doctrinal en cause ne sera plus confié à un organe spécifique, qu'il se situe en dehors ou au sein de la CDF ;

    - d’autre part, les communautés célébrant selon l’ «usus antiquior » seront stabilisées en l’état (nombre et charismes spirituels) : une simple « section » administrative de la Congrégation de la doctrine de la foi (CDF) sera chargée d'exécuter cette œuvre de vigilance et de tutelle…

    Quant à Mgr Pozzo, Secrétaire de la défunte Commission, le pape François lui a confié l’administration et les finances du chœur de la Chapelle sixtine: une promotion ?

     JPSC

  • La liturgie pour cultiver le silence et la paix

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    Lu sur le site « Pro liturgia » :

    « Il y a une dizaine d’années Stéphane Wailliez avait publié dans la revue « Catholica » un article intitulé « La liturgie et le bruit ». L’Auteur commençait par donner une définition du bruit : « Le bruit, écrivait-il, est ce qui détourne de la fin. » Et plus loin : « Si Dieu est le bien suprême et la cause finale architectonique de l’univers, c’est à lui que tout doit être ordonné, de façon directe ou indirecte. Ce qui détourne de lui, compte tenu des circonstances et de l’état de vie divers de chacun, doit être tenu pour une déperdition, pour un bruit. »

    Et Stéphane Wailliez poursuivait : « S’il est un domaine où le bruit ne doit pas pénétrer, c’est celui du sacré. Or précisément, fumées de Satan ou vacarme, “rumor mundi” est entrée dans le temple de Dieu au lieu de rester “pro fano” - à l’extérieur du temple -. Des causes et responsabilités du désastre cultuel dans l’Eglise d’Occident, on peut discuter. Du fait, non. “Contra factum non fit argumentum”, dit l’adage : contre un fait, on n’argumente pas. »

    L’Auteur évoquait alors la liturgie de la Parole au cours des messes, avec ses monitions, introductions, commentaires, acclamations et autres expressions d’une créativité aussi malheureuse que dévastatrice introduite à la faveur de la corruption généralisée de la réforme liturgique conciliaire. Cette liturgie de la Parole est aujourd’hui loin d’être cantonnée à la Parole de Dieu ; telle qu’elle se fait dans bien des paroisses, elle a contribué à désacraliser la réception du message biblique.

    Mais le bruit se manifeste aussi sous d’autres formes qui ne sont pas auditives. La liturgie, telle qu’elle se présente dans bien des églises où l’on se réclame abusivement de Vatican II, en a incontestablement assimilé diverses manifestations : les panneaux de tel comité tiers-mondiste placés à l’intérieur des églises, les guirlandes confectionnées par les mamans-catéchistes, les affiches hautes en couleurs présentant le dynamisme (!) du secteur interparoissial, les vêtements profanes portés dans le sanctuaire, l’absence de limite clairement établie entre le choeur et la nef, les attitudes non rituelles des ministres (bras ballants ou jambes croisées), les vêtements liturgiques sur lesquels des sigles bien visibles remplacent les symboles discrets (les chasubles arc-en-ciel de Castelbajac, par exemple), le remplacement du chant grégorien créateur de silence par des cantiques visant à galvaniser les assistances... tout ceci se rattache au bruit du monde. A ce bruit qui détourne de Dieu.

    Les temps de silence indiqués dans l’Ordo Missae actuel - dont tout le monde se réclame mais que personne ne respecte - sont loin d’être respectés. Sauf peut-être juste après la communion. La Prière universelle est, elle aussi, trop souvent l’occasion d’amener jusqu’à l’autel, par le biais de longues tirades, le brouhaha du siècle.

    Bref, le silence propice au recueillement et à l’adoration, ce silence que devrait procurer la liturgie si elle était respectée, se trouve aujourd’hui dans une situation bien inconfortable.

    Or, comme par une saine réaction, l’inflation verbale provoque un besoin de silence. Alors, pour répondre à ce besoin, certains célébrants ponctuent à présent la célébration liturgique de plages de silence : on fait des pauses. Nouvelle erreur !

    En effet, quand on regarde comment sont organisés les rites traditionnels tant orientaux qu’occidentaux, on voit que les moments de silence ne sont pas créés par des interruptions du cursus liturgique, mais simplement par des instants durant lesquels certaines prières se font en secret. L’action liturgique ne s’interrompt pas pour faire place au silence : elle se poursuit, mais s’exprime simplement sur un autre plan, un plan généralement visuel. De cette façon, la cérémonie n’est jamais entravée par une attente qui ressemble parfois à une embarrassante minute de silence.

    Même l’élévation prolongée par un ralentissement des gestes dû à la piété subjective du célébrant devrait être considérée comme un abus, dans la mesure où la liturgie est alors perturbée par une rupture dans l’accomplissement « normal » des rites. Ainsi, les silences prévus par l’Ordo Missae deviennent-ils maladroits et incongrus lorsqu’ils trouvent leur place dans une liturgie qui ne semble avoir été inspirée que par le bruit, que par l’esprit de l’homme moderne qui cherche à se perdre dans l’agitation continuelle. Ces silences-là apparaissent comme une malhabile compensation de ce bruit : plaqués sur des liturgies disparates et agitées, ils ne résolvent pas le malaise que font naître nos célébrations actuelles mais le révèlent. »

    Ref. https://www.proliturgia.org/actua.html

    gravure saint sacrement 62a093729ba45a67a3df0eaaf0f68d39.jpgDécouvrez une liturgie grégorienne paisible, chaque jour de la semaine, au cœur de la ville de Liège: à église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, les lundi, mercredi et vendredi, à 18h00 ; mardi, jeudi et samedi, à 8h30. Plus d’information, voir ici :   HORAIRES DES CELEBRATIONS OU ACTIVITES RECURRENTES

    JPSC

  • Où en est la célébration de la messe traditionnelle dans le monde ?

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    Du site "Paix liturgique" :

    SITUATION DE LA LITURGIE TRADITIONNELLE DANS LE MONDE A LA FIN DE L’ANNÉE 2018

    Paix liturgique a entrepris de publier chaque année un bilan du développement de la messe traditionnelle dans me monde : ce bilan que nous présentons aujourd’hui pour la première fois comprendra trois parties

    - La première partie présentera la situation des célébrations dans le monde

    - La seconde sera consacrée aux prêtres qui célèbrent cette liturgie

    - La troisième essayera de fournir des éléments sur les fidèles qui sont favorables à ces célébrations

    Nous avons demandé à Christian Marquant, qui a présenté ce travail à la 5éme journée Summorum Pontificum, qui s’est tenu à Rome le 29 octobre 2018, de répondre à nos questions


    Q –Nous allons évoquer dans ce premier entretien les messes traditionnelles qui sont célébrées de par le monde : que pouvez-vous nous dire à ce sujet ?

    Christian Marquant - Avant de vous répondre je désire faire deux remarques indispensables sur la précision de ce que je vais dire.

    Tout d’abord ce que nous commençons cette année n’a jamais été réalisé d’une manière aussi complète, aussi, malgré la rigueur qui a été la nôtre dans la réalisation de ce travail, il est tout à fait possible que nous ayons fait des erreurs ou oublié certains éléments.

    De ce fait, nous remercions par avance toutes ceux qui le pourront de nous faire part de leurs remarques et corrections, notre désir étant de publier à la fin de l’année 2019, pour les 50 ans de la publication du nouvel Ordo Missæ un bilan plus complet et plus exact que celui que nous présentons pour 2018.

    Pour revenir à votre question je ferais remarquer tout d’abord que 49 ans après la prétendue interdiction de la messe traditionnelle, celle-ci est désormais célébrées, et régulièrement, sur les 5 continents En Europe et en Amérique bien sûr mais aussi en Asie, en Afrique et en Océanie : un tel développement n’était pas même envisageable il y a un demi-siècle.

    Lire le suite sur "Paix liturgique"