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liturgie - Page 17

  • Oculi mei semper ad Dominum (Introit du 3e dimanche du Carême)

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    Introitus
     
    Oculi mei semper ad Dominum,
    quia ipse evellet de laqueo pedes meos :
    respice in me, et miserere mei,
    quoniam unicus et pauper sum ego.
     
    Mes yeux sont constamment tournés vers le Seigneur,
    car c’est lui qui dégagera du piège mes pieds :
    posez sur moi le regard, et ayez pitié de moi,
    car moi, je suis seul et malheureux.
     
    Ps.  1
    Ad te, Domine, levavi animam meam :
    Deus meus, in te confido,
    non erubescam.
     
    Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme :
    Mon Dieu, en vous je me confie ;
    que je n’aie pas à rougir !
  • On ne peut invoquer Benoît XVI pour justifier Fiducia Supplicans

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    De Nicola Bux sur InfoVaticana :

    Le théologien Nicola Bux démonte l'article de Tornielli : "Il est trompeur et constitue une falsification flagrante"

    1er mars 2024

    Cette semaine, Andrea Tornielli, responsable des médias officiels du Vatican, est allé jusqu'à comparer le cardinal Victor Manuel Fernandez à Ratzinger.

    Dans un article publié dans Vatican News, le directeur éditorial du Dicastère pour la communication du Vatican insiste sur le fait que Fiducia supplicans "ne change pas la doctrine traditionnelle sur le mariage qui prévoit une bénédiction nuptiale uniquement pour l'homme et la femme qui se marient".

    Or, le père Nicola Bux, ancien consulteur du Dicastère pour la doctrine de la foi et proche collaborateur de Benoît XVI, a écrit un article dans lequel il démonte ce qu'a écrit Tornielli et que nous reproduisons ci-dessous :

    Il n'y a pas de bénédictions non liturgiques

    Vatican News du 27 février 2024 a publié l'article : Fiducia supplicans, non-liturgical blessings and that Ratzinger distinction. Le titre compare la récente Déclaration avec certains passages de l'Instruction Ardens Felicitatis du 14 septembre 2000, promulguée par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, préfet le Cardinal Ratzinger, dans le but de prier pour la guérison de Dieu. Ce document est né de la nécessité de mettre de l'ordre dans la confusion de ces années concernant les réunions de prière et le charisme de guérison.

    La comparaison faite dans l'article de Vatican News entre les prières mentionnées dans l'Instruction Ardens Felicitatis et les bénédictions de la Fiducia Supplicans est totalement erronée. La prière est une question insistante, comme l'indique le mot lui-même, la bénédiction est une formule d'approbation - bien dite - d'en haut, c'est-à-dire de Dieu. Le bon berger, dont il est question dans l'article, qui ne se donne pas la paix tant qu'il n'a pas retrouvé la brebis égarée, ne va pas la bénir parce qu'elle s'est égarée, mais la prendre sur ses épaules pour la ramener au bercail, non sans lui avoir fait comprendre qu'elle s'est égarée.

    Mais revenons à l'éducation. Dès le titre : Instructio de orationibus ad obtinendam a Deo sanationem (sur les prières pour obtenir de Dieu la guérison), le but est expliqué : invoquer la délivrance du mal corporel et spirituel. On ne peut pas prier Dieu pour confirmer l'état de péché dans lequel on est tombé. En effet, le désir de bonheur inhérent au cœur de l'homme se conjugue toujours avec le désir d'obtenir la délivrance des maladies et d'en comprendre le sens lorsqu'elles sont vécues.

    L'Instruction Ardens Felicitatis est également intervenue pour réglementer la nouveauté croissante des réunions de prière, qui sont combinées avec des célébrations liturgiques destinées à implorer Dieu pour la guérison. Il n'est pas rare que des guérisons soient annoncées, ce qui suscite une attente et un intérêt croissants pour ces réunions. Dans ce contexte, on fait appel à un charisme de guérison douteux. Les réunions de ce type, convoquées pour obtenir des guérisons, soulèvent des questions sur la manière dont l'autorité ecclésiastique les évalue, en particulier en ce qui concerne l'aspect liturgique, qu'elle doit surveiller et réglementer, afin qu'il soit correctement réglé. Dans ce but, l'Instruction introduit la partie doctrinale sur les grâces de guérison et les prières pour les obtenir. Tout d'abord, la signification de la maladie et de la guérison dans l'économie du salut. Dans l'Ancien Testament, le malade qui prie Dieu de le guérir reconnaît que ses péchés lui valent de justes châtiments. Mais la maladie touche aussi les justes, et l'homme en demande la raison à Dieu : le cas de Job est célèbre. Il est une figure de Jésus-Christ, dans la passion duquel, selon l'Apôtre, l'homme peut partager sa douleur et même se réjouir ( Col 1,24) : c'est dans cette mesure que le Nouveau Testament élève la souffrance.

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  • Un groupe de clercs et de laïcs catholiques lance un appel filial demandant le retrait de "Fiducia Supplicans". NOUVELLE MISE À JOUR

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    D'Edward Pentin sur son blog :

    Un groupe de clercs et de laïcs catholiques lance un appel filial demandant le retrait de "Fiducia Supplicans".

    MISE À JOUR :

    Depuis la publication de cet appel filial, un évêque, plus de 100 prêtres et des centaines d'universitaires catholiques du monde entier ont ajouté leur signature. Les organisateurs ont eu du mal à suivre les centaines de signataires qu'ils ont reçus, mais une liste complète sera bientôt publiée.

    Parmi les nouveaux signataires figurent l'évêque Joseph Strickland, le Dr Gavin Ashenden (ancien évêque anglican converti au catholicisme), le professeur Josef Seifert, le Dr Janet Smith, le Dr Timothy Flanders (rédacteur en chef de OnePeterFive.com), le Dr Taylor Marshall, le père Janvier Gbénou (connu sous son nom de plume Fr. Jesusmary), Luigi Casalini, rédacteur en chef du blog italien Messainlatino, le Dr Claude E Newbury et le Dr. Claude E Newbury et Dr. Thomas Ward, Professeur John Rao, auteur catholique Leila Miller, Père Donald Calloway, Père Lee Bennett, Père Jerry J. Pokorsky Pasteur, Père Timothy Sauppé, Père Phillip W. DeVous, Père Denis M. Donahue, Père Gerard M. Byrne (Angleterre), Père Eunan Mc Donnell PHD (Irlande), Père Jakub Ostrożański R.C.I., Père K. Krzysztofi (Pologne), Père K. K. K. (Allemagne), Père K. K. (France), Père K. K. (Italie), Père K. K. (Italie), Père K. K. (Italie), Père K. K. (France), Père K. K. (Italie), Père K. K. (Italie), Krzysztof Kukulka OFMConv. (Pologne), Jean-Paul Tidi Makambila (Congo), Gabriel Sukharsky (Ukraine), Viktor Bilous (Ukraine), Michael E. Rodríguez, Edmund A. Castronovo, Carlos Miguel Viego, Ph.D., Dwight P. Campbell, STD, JD, Andre Villeneuve et John P. Lovell.

    **
    Un groupe de 90 prêtres, universitaires et auteurs catholiques ont lancé un appel filial aux cardinaux et aux évêques, leur demandant d'interdire immédiatement l'application de Fiducia Supplicans dans leurs diocèses et de demander au pape François de "retirer d'urgence" ce document.

    Dans une déclaration (texte intégral ici) publiée en la fête de la Présentation du Seigneur, les signataires affirment que la déclaration, qui a approuvé la bénédiction, dans certaines limites, des couples de même sexe et d'autres personnes vivant des relations non conformes à l'enseignement de l'Église, est en "opposition directe" avec la doctrine traditionnelle de l'Église sur le mariage, en dépit de ses affirmations contraires.

    Soulignant les nombreuses conférences épiscopales, confréries de prêtres et autres qui se sont publiquement opposées à la déclaration du Vatican depuis sa publication le 18 décembre, les signataires affirment que "jamais dans l'histoire de l'Église catholique un document du Magistère romain n'a fait l'objet d'un rejet aussi fort".

    En revanche, ils soulignent que le document a été "très favorablement accueilli par les quelques épiscopats et prélats qui, depuis des décennies, préconisent ouvertement un changement de la doctrine sur la moralité sexuelle".

    Les signataires reprochent à la déclaration de proposer une pastorale qui "ne correspond pas à la doctrine", ce qui conduit à enseigner une "doctrine différente". La doctrine traditionnelle de l'Église, soulignent-ils, doit être considérée comme infaillible et immuable puisqu'elle est "confirmée par l'Écriture et la Tradition" et qu'elle est une "doctrine de la loi naturelle, qui ne permet aucun changement".

    Une bénédiction, poursuivent-ils, est un "signe naturel" d'"approbation de ce qui est béni", et ils rejettent les tentatives de la déclaration de différencier un "couple" d'une "union" puisqu'un "couple est un couple en raison de l'union qui lui donne existence". Ils affirment également que l'insistance de la déclaration pour que la bénédiction ne soit pas une cérémonie liturgique "ne change pas la nature de l'acte, puisque le geste central et essentiel demeure".

    De telles bénédictions, avertissent les signataires, transmettent au monde que ces relations sont désormais "acceptables pour Dieu" et que l'Église catholique "a finalement évolué et accepte désormais les unions homosexuelles et, plus généralement, les unions extraconjugales".

    Le rejet généralisé du document dans l'Église est donc justifié, affirment-ils. Ce qui n'est "absolument pas justifiable", ajoutent-ils, c'est que les cardinaux et les évêques "restent silencieux", permettant ainsi l'amplification d'un scandale qui est déjà "grave et public" et dont l'erreur vient du Saint-Siège.

    Surtout, ils avertissent que "les petits, les simples fidèles" sont scandalisés "qui n'ont aucun moyen de s'orienter et de se défendre contre cette confusion".

    C'est pourquoi ils "implorent avec ferveur" les cardinaux et les évêques d'accomplir deux tâches : "Interdire immédiatement l'application de ce document" dans leurs diocèses, et demander "directement" au Pape de "retirer d'urgence ce malheureux document" qui "produit manifestement un grave scandale".

    Le Pape, concluent-ils, a "besoin d'urgence" d'une "correction fraternelle" dans l'espoir de "sauver son pontificat et sa propre personne d'une tache qui pourrait autrement peser sur lui de manière indélébile, non seulement dans l'histoire, mais dans l'éternité".

    ***

    Des clercs et des laïcs catholiques se mobilisent pour demander le retrait de "Fiducia Supplicans"

     

    NOUVELLE MISE A JOUR avec la nouvelle liste de signataires (dont votre serviteur) :

    Additional Signatories, March 1, 2024

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  • Bénédictions : pourquoi Rome a-t-elle recouru à la technique du fait accompli ?

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    Une tribune de Jean-François Chiron, théologien, sur le site du journal La Croix :

    Bénédiction des couples homosexuels : « Pourquoi Rome a voulu mettre devant le fait accompli »

    Le théologien Jean-François Chiron revient sur le texte Fiducia supplicans, qui autorise la bénédiction des couples homosexuels. Il s’interroge sur les circonstances de sa publication surprise, et sur ce qu’elle dit de la pratique du pouvoir de François dans un contexte de Synode.

    Qu’ajouter à tout ce qui est dit sur la déclaration Fiducia supplicans ? Il reste possible de s’interroger sur la façon dont le document vient perturber le jeu de la synodalité, voire le « fragiliser », comme l’a écrit La Croix. La synodalité, c’est la valorisation du rôle, dans l’Église, à tous les niveaux, des « quelques-uns » par rapport au « un seul ». Comment la prise de position d’« un seul », le pape, s’insère-t-elle dans l’action de « quelques-uns », les évêques ?

    Reconnaissons que les circonstances de la publication n’honorent pas le b.a.-ba de la démarche synodale : pas même de consultation du dicastère romain concerné, ni des autres dicastères de la Curie… Sans doute a-t-on voulu éviter les fuites, inévitables sur un sujet aussi sensible. Mais cette préoccupation ne suffit pas à justifier un tel procédé. Comment, du moins, l’expliquer ?

    Rappelons un élément fondamental : en catholicisme, la dialectique synodale se joue à trois termes, « un seul »- « quelques-uns »- « tous ». On ne peut faire l’impasse sur le « un seul », en l’occurrence le rôle du pape, faute de quoi on sortirait de la tradition catholique. Mais c’est aussi une question de tempérament. Le théologien Yves Congar l’avait dit en son temps : « Je pense qu’une théorie assez monarchique pratiquée par Jean XXIII serait très collégiale, tandis qu’une théorie collégiale pratiquée par Pie X ou Pie XI serait très monarchique. » La synodalité mise en œuvre par un pape François aura toujours, reconnaissons-le, quelque chose de « monarchique »…

    Devant le fait accompli

    Il est vraisemblable, aussi, que les instances romaines aient voulu évacuer une question qui pouvait parasiter les débats lors de la session d’octobre 2024, comme cela avait été le cas pour l’ordination d’hommes mariés lors du Synode sur l’Amazonie : l’arbre d’une question particulière en était venu à cacher la forêt de la synodalité.

    Allons plus loin, et risquons une hypothèse : Rome a voulu mettre devant le fait accompli. Car il était prévisible qu’un débat aurait empêché l’évolution souhaitée sur cette question par le pape. C’est encore la controverse sur l’ordination d’hommes mariés lors du Synode sur l’Amazonie qui a pu constituer un précédent : l’opposition catégorique de quelques-uns avait interdit tout consensus, et donc toute évolution. Alors qu’on aime rappeler l’adage « seul on va plus vite, ensemble on va plus loin », force est de reconnaître qu’être ensemble peut empêcher d’avancer…

    Déminer le terrain

    Sans doute les instances romaines pensaient-elles avoir suffisamment « déminé le terrain » en distinguant entre bénédictions, en soulignant que le mariage n’était pas en cause. Cela n’aura pas suffi à endiguer la diversité des réactions, et parfois leur virulence. Sur le mode du « cachez ce couple que je ne saurais voir », des évêques auront, en France, déclaré s’en tenir à la bénédiction des individus, récusant ainsi ce qu’autorise un document romain à dimension normative (qu’en sera-t-il si des prêtres suivent Rome plutôt que leur évêque ?).

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  • Ratzinger invoqué pour justifier Fiducia Supplicans

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    D'Andrea Tornielli* sur Vatican News :

    Fiducia supplicans, les bénédictions et la distinction de Joseph Ratzinger

    Une instruction publiée en 2000 par le préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi de l'époque distinguait les prières de guérison, rituelles et incluses dans les livres liturgiques, des prières pastorales ou spontanées. Le même critère est utilisé aujourd'hui pour admettre la possibilité de bénir les couples irréguliers.

    La déclaration Fiducia supplicans, publiée par le dicastère pour la Doctrine de la Foi en décembre dernier, de fait et comme beaucoup l'ont souligné, ne change pas la doctrine traditionnelle sur le mariage qui prévoit la bénédiction nuptiale uniquement dans le cas d’un homme et d’une femme qui se marient. Ce qui est approfondi par le document, qui admet la possibilité de simples bénédictions spontanées également pour les couples irréguliers ou de même sexe sans que cela signifie bénir leur union ou approuver leur conduite de vie, c'est plutôt la nature des bénédictions. Fiducia supplicans distingue en effet les bénédictions liturgiques ou rituelles des bénédictions spontanées ou pastorales. En ce qui concerne les premières, les bénédictions liturgiques, il y a deux façons de les comprendre: un sens large, qui considère toute prière faite par un ministre ordonné comme "liturgique", même si elle est donnée sans forme rituelle et sans suivre un texte officiel; et un sens plus étroit, selon lequel une prière ou une invocation sur des personnes n'est "liturgique" que lorsqu'elle est accomplie "rituellement", et plus précisément lorsqu'elle se base sur un texte approuvé par l'autorité ecclésiastique.

    Certains des critiques qui ont remis en question la récente déclaration ne considèrent en fait licite que le sens large et ne retiennent donc pas comme acceptable la distinction entre les prières ou bénédictions "rituelles" et "liturgiques", et les prières ou bénédictions "pastorales" et "spontanées". Prenons en exemple certaines objections défendant que la liturgie a également une importance pastorale. Mais à cet égard, il convient de noter que Fiducia supplicans attribue au mot "pastoral" un sens spécifique: celui d'une attention particulièrement orientée vers l'accompagnement de ceux à qui la bénédiction est offerte; à l'image du "bon pasteur" qui ne se tranquillise pas tant qu'il n'a pas retrouvé tous ceux qui se sont égarés. D'autres objections soutiennent que toutes les prières seraient "liturgiques" et qu'elles seraient donc toutes soumises aux exigences de la liturgie de l'Église. Le Pape François lui-même a répondu à cette objection dans son discours aux participants à l'assemblée plénière du dicastère pour la Doctrine de la foi, le 26 janvier, en insistant sur l'existence de bénédictions pastorales ou spontanées qui, «en dehors de tout contexte et de forme de caractère liturgique», expliquait-il, «n’exigent pas une perfection morale pour être reçues». Les paroles du Souverain pontife confirment ainsi l'orientation qui consiste à considérer le sens le plus strict des bénédictions liturgiques.

    Un précédent important, à propos de la distinction entre ce qui est liturgique et ce qui ne l'est pas, peut-être trouvé dans une instruction de l'année 2000, publiée par l'alors congrégation pour la Doctrine de la foi, signée par le cardinal Joseph Ratzinger et approuvée par Jean-Paul II.

    Cette instruction porte sur les prières pour obtenir de Dieu la guérison. Au point numéro deux de la première partie du document, il est rappelé que «le De benedictionibus du Rituale Romanum comporte un Ordo benedictionis infirmorum, dans lequel se trouvent divers textes de prières qui implorent la guérison». Dans la dernière partie de l'instruction, consacrée aux dispositions disciplinaires, il y a ensuite un article (2) qui dit ceci: «Les prières de guérison sont considérées comme liturgiques, si elles se trouvent dans les livres liturgiques approuvés par l'autorité compétente de l'Eglise; autrement, elles sont non-liturgiques». Il y a donc des prières de guérison liturgiques ou rituelles, et d'autres qui ne le sont pas, mais qui sont légitimement permises. L'article suivant rappelle que celles qui sont «liturgiques se célèbrent selon le rite prescrit et avec les vêtements sacrés indiqués dans l'Ordo benedictionis infirmorum du Rituel romain». Ces citations du texte signé par le cardinal Joseph Ratzinger et approuvé par le Pape Karol Wojtyla montrent que le sens du terme "liturgique" utilisé dans Fiducia supplicans pour définir les bénédictions rituelles, différentes des bénédictions pastorales, représente certes une évolution, mais qui s’insère dans le sillon du magistère de ces dernières décennies.

    Il existe également d'autres distinctions entre les bénédictions: certaines représentent des consécrations, ou le scellement du sacrement célébré par le couple (dans le cas de la bénédiction nuptiale); d'autres représentent des prières d'invocation qui, d’en bas, s'élèvent vers Dieu; d'autres encore (dans le cas des exorcismes) sont destinées à conjurer le mal. Fiducia supplicans précise à plusieurs reprises que le fait de donner une bénédiction pastorale ou spontanée -sans aucun élément nuptial- à un couple "irrégulier" qui s'adresse à un prêtre ou à un diacre ne signifie pas et ne peut en aucun cas représenter une forme d'approbation de l'union entre les deux. Elle ne peut, selon le document, «offrir une forme de légitimité morale à une union qui se présente comme un mariage ou à une pratique sexuelle extra maritale». La bénédiction pastorale ou spontanée représente une invocation à Dieu pour qu'il permette aux semences du bien de croître dans la direction qu’il désire.

    *Directeur éditorial des médias du Vatican

  • Demain : une Église à deux vitesses, post-synodale et décentralisée ?

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    D'Ed. Condon sur The Pillar :

    L'agenda de l'"Église à deux vitesses" pour le synode

    20 février 2024

    La deuxième session de la 16e Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques se réunira le 2 octobre pour une nouvelle série de trois semaines de discussions et de débats. 

    Mais alors que cette deuxième session marathon à Rome est encore dans plusieurs mois, le processus synodal mondial continue de se dérouler en temps réel dans le monde entier. 

    La "synodalité" a ravivé de sérieuses questions sur l'émergence d'un programme synodal occidental visant à modifier l'enseignement et la discipline de l'Église, ce qui pourrait conduire à une confrontation ouverte lors de la prochaine assemblée et même menacer la communion mondiale de l'Église.

    -

    Lundi dernier, les évêques d'Allemagne se sont réunis en assemblée plénière à Augsbourg. A l'ordre du jour ne figurait pas le vote sur l'approbation des statuts d'un "comité synodal" controversé, organe destiné à ouvrir la voie à un "conseil synodal" permanent pour l'Eglise dans le pays.

    Le vote sur le comité synodal a été abandonné après une intervention du Saint-Siège le samedi, avertissant les Allemands qu'aller de l'avant avec le comité serait "contraire aux instructions du Saint-Siège" et risquerait d'avoir des "conséquences juridiques".

    Si les évêques allemands ont supprimé le vote de leur programme de lundi, ils ne se sont pas engagés à abandonner complètement le comité synodal. Au contraire, la question sera probablement réexaminée dans un avenir assez proche dans le cadre de la confrontation synodale entre l'Allemagne et Rome.

    Le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, a souligné les enjeux auxquels sont confrontés ses voisins lorsqu'il a averti lundi que les évêques allemands devraient se demander s'ils "veulent vraiment quitter la communion avec et sous le pape, ou plutôt l'accepter loyalement", et que le fait de ne pas s'aligner déclencherait un schisme.

    Mais l'impasse des évêques allemands avec Rome est un conflit curieux. 

    Dans le cadre de leur programme controversé de "voie synodale", les évêques et leur organisation partenaire, le Comité central des catholiques allemands (ZdK), ont demandé à plusieurs reprises la fin du célibat des clercs, l'ordination des femmes, la révision de l'enseignement de l'Église sur la moralité et la sexualité humaine, ainsi que la décentralisation de l'autorité de l'enseignement doctrinal par rapport au Saint-Siège. 

    Mais alors que les évêques allemands ont insisté à plusieurs reprises pour provoquer le Vatican avec une série de mesures procédurales et structurelles, comme la création du comité synodal et la poursuite des projets de conseil synodal, les évêques voisins ont appelé à leurs propres révisions radicales de l'enseignement et de la pratique de l'Église, sans pour autant contrarier le Saint-Siège.

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  • La vie de Dom Prosper Guéranger, restaurateur de la vie monastique à Solesmes et défenseur de la liturgie (1805-1875)

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    Suite à lettre apostolique du pape François "Desiderio desideravi", « sur la formation liturgique du peuple de Dieu », l’Institut belge Docteur angélique a décidé de publier à partir de septembre 2022, et à l’école du Docteur en théologie Denis Crouan, ce cours de liturgie. Le cœur du texte du pape insiste sur « la nécessité d’une formation liturgique sérieuse et vitale », de façon à « retrouver la capacité de vivre pleinement l’action liturgique ». Denis Crouan est le professeur idéal, après plus de 20 ans de travail dans le site « Pro liturgia ».

    Accéder à la playlist complète :

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI

    La vie de Dom Prosper Guéranger, restaurateur de la vie monastique à Solesmes et défenseur de la liturgie (1805-1875) (52 mn) (30 janvier)

    https://youtu.be/FL2fHH0Ufqw

    Thèmes abordés : La révolution française et la destruction de l’Eglise ; La restauration de la vie monastique bénédictine par Dom Guéranger ;

    Dom Prosper Guéranger, restaurateur de la vie monastique à l’abbaye de Solesmes après la Révolution est né le 4 avril 1805. D’abord prêtre séculier, il rachète une ancienne abbaye en ruine à Sablé-sur-Sarthe et il restaure le monachisme Bénédictin. Il donne au monastère de Solesmes une solide base qui lui permettra de passer toutes les épreuves du 20e et du 21e siècle, stable dans sa fidélité à la règle de Saint-Benoît et dans son respect de la liturgie.

  • Un pontificat imprécis semant plus de confusion que de clarté

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    Du pasteur protestant Jürgen Henkel sur kath.net/news :

    "Le pontificat imprécis"

    20 février 2024

    Les querelles et les titres négatifs nuisent de plus en plus aux Églises - "Le pape François sème en plus la confusion au lieu de la clarté" 

    Selb (kath.net/ revue trimestrielle œcuménique "Mission et Vérité"/jh) La nouvelle année du Seigneur 2024 est encore jeune. Et pourtant, dès les premières semaines, certains événements bouleversent les Églises en Allemagne et dans le monde entier.

    Depuis des semaines, la controversée déclaration "Fiducia supplicans" sur le sens pastoral des bénédictions du 18 décembre 2023, émanant du dicastère de la foi, provoque des discussions et des perturbations sans précédent au sein de l'Eglise catholique, entre les conférences épiscopales et le Vatican. Elle porte la signature du non moins controversé préfet, le cardinal Víctor Manuel Fernández, mais a été publiée avec l'approbation expresse du pape François. La bénédiction de couples de même sexe (et de couples remariés) y est déclarée admissible dans certaines circonstances, à condition que ces actes de bénédiction ne soient pas confondus avec le mariage à l'église et qu'ils n'aient pas lieu dans le cadre d'un service religieux. La question se pose de savoir si les couples homosexuels, en particulier, souhaitent une telle "pseudo-bénédiction du mariage" en dehors d'un service religieux comme "demi-solution".

    En l'espace de quelques jours, ce document a suscité une telle opposition dans le monde entier que le dicastère de la foi s'est vu contraint de publier un communiqué de presse le 4 janvier 2024 afin de répondre aux critiques parfois virulentes. Le problème central de la déclaration est - une fois de plus - l'imprécision et l'ambiguïté de son contenu, ou plutôt les méandres entre la pastorale et la doctrine. Ainsi, d'une part, de telles bénédictions sont autorisées sous certaines conditions, pour ne pas dire "approuvées". Mais en même temps, il est expressément souligné que l'on s'en tient à la conception "catholique" traditionnelle du mariage et de la célébration du mariage. Comme pour d'autres déclarations papales officielles ou semi-officielles depuis 2013, on tente ici aussi de satisfaire d'une manière ou d'une autre les progressistes et les conservateurs ou les chrétiens traditionnels et les milieux réformistes en même temps. Après onze ans de pontificat, le pape François semble plutôt vouloir imposer rapidement son agenda moderniste par des moyens autoritaires au crépuscule de son pontificat et tout au plus "tenir en haleine" les conservateurs et les traditionalistes.

    C'est précisément ce flottement dans la position, précisément sur des questions importantes et pertinentes pour l'enseignement, qui caractérise sans cesse ce pontificat imprécis. Le pape François veut plaire à tout le monde et être apprécié de tous, une sorte de "everybody's darling". Cet effort s'apparente à la quadrature du cercle. Mais ce faisant, il provoque plutôt une confusion théologique qu'il ne clarifie ce qui relève de son ministère. Il ne prend une position explicite et claire que sur les thèmes de l'avortement et de l'idéologie du genre ainsi que - justement ! - sur l'interdiction de l'ancienne messe. Sur les autres questions, il y a toujours un "à la fois". Ses déclarations et ses textes sont généralement conçus de manière à ce que chacun puisse écouter, lire ou picorer à sa guise. Un tel manque de clarté et de précision théologique n'a jamais existé sous les deux vrais grands théologiens et papes précédents, saint Jean-Paul II et Benoît XVI.

    Cela est probablement dû au fait que le pontife argentin place toujours la pastorale au-dessus de la doctrine en tant que critère et subordonne ainsi l'enseignement de l'Eglise catholique à une primauté de la pastorale qu'il a lui-même justifiée et définie de manière hautement subjective quant à son contenu. Et le cardinal Fernández, préfet de la foi installé par François, seconde avec zèle son compatriote, seigneur et maître, en attestant ou en attribuant à ce pape un "charisme" personnel tout à fait particulier en matière d'enseignement. Mais de cette manière, chaque déclaration théologique de ce pape concret acquerrait la qualité d'un enseignement ex cathedra. L'ancien préfet de la foi, le cardinal Gerhard Müller, a apporté les éclaircissements nécessaires sur cette théorie (folle) et aventureuse. Ce n'est pas sans raison qu'il existe en outre la distinction si importante des deux niveaux ou dimensions : "kat akribiam" ("méticuleusement", c'est-à-dire selon la "stricte et pure doctrine") et "kat oikonomiam" (formulé simplement : "selon la responsabilité pastorale"). Pour le pape actuel, cette distinction ne semble plus pertinente, voire dérangeante, voire obsolète. Et c'est là que cela devient théologiquement inquiétant. D'ailleurs, si vous voulez lire sur ces questions une position fidèle à la doctrine et à la foi d'un théologien luthérien profilé, nous vous conseillons de lire l'ouvrage "Kirchliche Entscheidung in theologischer Verantwortung : Grundlagen, Kriterien, Grenzen" (Göttingen 1991) du dogmaticien Reinhard Slenczka (1931-2022) d'Erlangen, décédé il n'y a pas si longtemps. Ce livre ne reflète évidemment pas l'opinion majoritaire de la théologie protestante ou luthérienne "d'après 68", mais il constitue une voix claire comme du cristal, précise et encore pertinente aujourd'hui sur le sujet, issue de la diversité des opinions du protestantisme.

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  • Invocabit me, et ego exáudiam eum

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    Introitus Introït
    Ps. 90, 15 et 16 Ps. 90, 15 et 16
    INVOCÁBIT me, et ego exáudiam eum: erípiam eum, et glorificábo eum: longitúdine diérum adimplébo eum. Ps. ibid., 1 Qui hábitat in adiutório Altíssimi, in protectióne Dei caeli commorábitur. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je le sauverai et je le glorifierai, je le comblerai de jours. Ps. ibid., 1. Celui qui habite sous l’assistance du Très-Haut demeurera sous la protection du Dieu du ciel.
  • Fiducia Supplicans affirme-t-elle l'hérésie ?

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    Du cardinal Müller sur First Things :

    Fiducia Supplicans affirme-t-elle l'hérésie ?

    16 février 2024

    Les conclusions sont : sans contenir une hérésie explicite ça engage des positions hérétiques. Les justifications données par Fernandez ou par le pape sont erronées ; on ne peut les approuver et un prêtre ne peut pratiquer ces bénédictions ; se n'est pas manquer à ses devoir envers le pape qu'être en désaccord, mais au contraire honorer sa charge.

    "La récente déclaration du Vatican Fiducia Supplicans contient-elle des enseignements contraires à la foi divine et catholique ? … Le communiqué de presse de la DDF du 4 janvier défend l'orthodoxie de Fiducia Supplicans en la citant, arguant que la déclaration ne change pas l'enseignement de l'Église catholique sur le mariage et la sexualité et ne dit rien d'hérétique. Il soutient que Fiducia Supplicans ne concerne pas la doctrine, mais des questions pratiques, et qu'il doit simplement être adapté à différents contextes et sensibilités.

    En réalité, la critique des évêques n'est pas que la déclaration nie explicitement l'enseignement de l'Église sur le mariage et la sexualité, c’est plutôt qu'en permettant la bénédiction des couples qui ont des relations sexuelles en dehors du mariage, en particulier les couples de même sexe, il nie l'enseignement catholique dans la pratique, sinon dans les mots. La critique est basée sur un principe traditionnel solide : lex orandi, lex credendi – le principe selon lequel la façon dont l'Église prie reflète ce que l'Église croit. Comme le dit le Catéchisme : « Quand l'Église célèbre les sacrements, elle confesse la foi reçue des apôtres ».

    Il y a, en effet, des pratiques catholiques qui ne peuvent être modifiées sans rejeter la doctrine catholique. … Par exemple, si quelqu'un affirmait en paroles l'enseignement catholique sur le baptême, mais qu'il admettait ensuite à l'Eucharistie ceux qui ne sont pas baptisés, il rejetterait l'enseignement catholique. Saint Thomas a dit que de telles contradictions créaient « le mensonge dans les signes sacramentels ».

    La question est donc de savoir si accepter les « bénédictions » « pastorales » et non liturgiques proposées par Fiducia Supplicans pour les couples en situation irrégulière, c'est nier la doctrine catholique – non pas dans une affirmation explicite, mais dans la pratique.

    Tout d'abord, nous devons considérer la distinction entre les bénédictions liturgiques et les bénédictions purement pastorales, car c'est sur cette distinction que s'appuie Fiducia Supplicans. Or, cette distinction entre les bénédictions est une nouveauté introduite par Fiducia Supplicans, qui n'a pas le moindre fondement dans l'Écriture, les Saints Pères ou le Magistère. Fiducia Supplicans affirme que les « bénédictions pastorales » ne sont pas liturgiques, pourtant, elles ont une structure liturgique, selon l'exemple donné dans le communiqué de presse de la DDF (une prière accompagnée du signe de la croix). Et de toute façon, … le fait que ce soit un prêtre, représentant le Christ, qui donne cette « bénédiction pastorale » en fait un acte liturgique dans lequel l'autorité du Christ et de l'Église est en jeu.

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  • Cardinal Müller : les efforts d'explication de 'Fiducia Supplicans' ajoutent à la confusion autour du document

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Cardinal Müller : les efforts d'explication de 'Fiducia Supplicans' ajoutent à la confusion autour du document

    Le cardinal Müller a déploré qu'à la suite de cette déclaration, "personne ne parle de la bénédiction du mariage, des enfants, de la famille", ce qui est "notre devoir" et "ne divise pas l'Église".

    12 février 2024

    Le cardinal Gerhard Müller, préfet émérite du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, a déclaré que les efforts fréquents pour tenter de clarifier et d'expliquer 'Fiducia Supplicans' ne font qu'aggraver la confusion et qu'il faut plutôt revenir "à la clarté de la parole de Dieu" plutôt que de "s'incliner devant cette idéologie LGBT et réveillée absolument erronée".

    Dans un entretien accordé au Register, le 29 janvier à Rome, le cardinal Müller a réagi aux retombées de la déclaration du 18 décembre autorisant les bénédictions non liturgiques "pastorales" et "spontanées" des personnes ayant des relations homosexuelles ou d'autres "relations irrégulières". Ce document a suscité une forte résistance, en particulier en Afrique.

    Le cardinal a réaffirmé qu'il estimait que cette déclaration n'était "pas nécessaire" et que les personnes ayant des relations homosexuelles "ne sont pas amenées à l'Église en relativisant la vérité et en dépréciant la grâce, mais par l'Évangile non altéré du Christ".

    "Comment oserions-nous, en tant que serviteurs de Jésus-Christ, rendre divin cet enseignement flou par de simples sophismes humains ?

    Le cardinal Müller a déploré qu'en conséquence de Fiducia Supplicans, "personne ne parle de la bénédiction du mariage, des enfants, de la famille", ce qui est "notre devoir" et "ne divise pas l'Église".

    Le pape François a tenté d'expliquer à nouveau Fiducia Supplicans mercredi, dans une nouvelle interview publiée par la revue catholique italienne Credere.

    "Personne n'est scandalisé si je donne une bénédiction à un homme d'affaires qui exploite les gens, et c'est un péché très grave", a déclaré le pape. "En revanche, ils se scandalisent si je donne une bénédiction à un homosexuel. C'est de l'hypocrisie !

    Il a ajouté qu'il bénissait tout le monde dans le confessionnal : "Je ne bénis pas un 'mariage homosexuel' ; je bénis deux personnes qui s'aiment [che si vogliono bene]".

    Le cardinal Müller a été nommé par Benoît XVI chef doctrinal du Vatican en 2012, poste qu'il a occupé jusqu'en 2017.

    Votre Éminence, lors d'une récente séance plénière du Dicastère pour la doctrine de la foi, le pape a réaffirmé que les bénédictions de relations irrégulières devraient être spontanées, non liturgiques et ne pas exiger de perfection morale, qu'il s'agit de la bénédiction d'individus, et non de l'union. Mais si tel est le cas, un tel document était-il nécessaire, puisque de telles bénédictions individuelles sont déjà autorisées ?

    Ce document n'était pas nécessaire, mais maintenant les interprétations ultérieures se relativisent et ne font qu'approfondir, élargir la confusion. Elles ne peuvent pas expliquer quelle est la différence entre une bénédiction liturgique et une bénédiction privée. Elles avancent une connotation nébuleuse au lieu de dire ce qui est absolument clair dans l'Évangile, la parole de Jésus-Christ, qui nous est transmise dans l'Ancien et le Nouveau Testament. Comment oserions-nous, en tant que serviteurs de Jésus-Christ, rendre cet enseignement divin flou par de simples sophismes humains ?

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  • Liège, Mercredi des Cendres le 14 février 2024 : ouverture du Carême 2024 à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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