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Histoire - Page 134

  • compagnonnage fraternel

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    À l’aune de l’histoire et à l’heure de la mondialisation, le Cardinal Jean-Pierre RICARD, aborde avec délicatesse et subtilité, la complexité du célibat des prêtres et sœurs, la conception trinitaire du couple qui implique un décentrement et une ouverture avant d’évoquer les couples de la bible et de retenir celui de Priscille et Aquilas.
    Le Cardinal Jean-Pierre RICARD, archevêque de Bordeaux, est membre de la Congrégation de la doctrine pour la foi,
     du conseil pontifical pour la culture, pour l’unité des chrétiens, pour le culte divin et la discipline des sacrements, et membre du Conseil cardinalice pour les questions administratives et économiques du Saint-Siège depuis octobre 2011 (
    JPSC).

  • 11 novembre, les civilisations aussi connaissent leur été de la Saint-Martin

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    Mis à part les cas où elles s'abattent sur des empires morts, les grandes migrations stimulent généralement les civilisations. Dans le cas présent, les migrants pourraient permettre à nos États de renouer avec eux mêmes, et de connaître ainsi une sorte d'été de la Saint-Martin. De Thomas Flichy de la Neiville sur le site « aleteia » :

    Les grandes migrations se présentent comme le défi principal auquel sont confrontées les civilisations sédentaires. En effet, la vie est mouvement et la force politique élémentaire d’un peuple consiste en sa mobilité. Qui plus est, l’arrivée dans un pays neuf se présente comme un stimulant extraordinaire pour les migrants. Dans ces circonstances, comment expliquer que l’Empire romain se soit effondré sous le choc d’une vague relativement faible de réfugiés germaniques et qu’à l’inverse l’Europe occidentale soit parvenue à bénéficier des invasions plus agressives des Vikings afin de se fortifier ? Dans ces deux cas, l’attitude des élites a été déterminante. Celles-ci ont dû toutefois composer avec le degré de vitalité de la civilisation qu’elles étaient chargées de perpétuer.

    Effondrement de notre civilisation ou rebond salvateur ?

    Au cours des deux derniers millénaires, l’Europe a connu deux vagues majeures de migrations : celles qui frappèrent l’Empire romain finissant et celles qui s’attaquèrent à l’Empire carolingien au IXe siècle. Puis, pendant un millénaire, une respiration suspendue : les flux de migrants vers l’Europe furent dérisoires.

    Malgré tous les efforts consentis par les faussaires de l’Histoire du peuplement afin de présenter les États européens comme des agrégats informes d’immigrants, ce récit trompeur n’a pu convaincre que des hommes dépourvus de culture ou de raison. Depuis plusieurs décennies, les signaux faibles se conjuguent pour nous signifier que nous entrons dans une époque nouvelle. Celle-ci est marquée à l’évidence, par une troisième grande vague de migrations.

    Dès lors, la question qui se pose est simple : les grandes migrations du début du troisième millénaire sont elles le signe de l’effondrement de notre civilisation où à l’inverse vont elles lui permettre un rebond salvateur ?

    Un double déni

    À cette question fondamentale fait écho un silence assourdissant. La question des migrations se heurte en effet à un double déni. Le premier provient des élites mortes, trop pusillanimes pour se préoccuper de la perpétuation d’une civilisation qu’elles ont trahie depuis longtemps. Celles-ci emploient toutes les ressources de la sophistique pour prétendre que les migrants et les peuples auprès desquels ils s’installent sont tout un : des individus prétendument déliés de toute attache culturelle, et simplement connectés à leur propre nombril ou à leur carte bleue.

    Le second déni provient de ceux qui ont voulu oublier que les migrants ne venaient pas tout à fait par hasard. S’ils provoquent parfois l’effroi, c’est que chacune de leurs vies ne rappelle aux Européens rien d’autre que les fantômes des enfants qu’ils auraient souhaité avoir et qui se dressent, une fois faits hommes devant eux, avec un visage tout autre qu’ils ne l’auraient imaginé.

    Mais il existe une alternative à l’aveuglement où à la terreur : celle du courage et de la raison. La troisième grande migration se présente comme un défi majeur. Si ce dernier est relevé avec justesse par les élites vivantes, alors notre civilisation déclinante pourrait connaître un véritable été de la Saint-Martin.

    Ref. 11 novembre, les civilisations aussi connaissent leur été de la Saint-Martin 

    L’été de la Saint-Martin est un été précaire. Aux derniers feux de l’antiquité tardive c’est, pour reprendre les termes de Régine Pernoud, la « Lumière du moyen âge » qui finit par succéder : du creuset régénérateur des invasions barbares sortiront un jour les XII et XIIIe siècle, qui sont les vrais  "Grands siècles" de notre histoire. Espérons que, selon l’adage,  celle-ci puisse se répéter

    JPSC

  • Communauté Saint-Martin : une réponse à la crise des vocations ?

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    3905715701.gifC’est un heureux hasard du calendrier. L’Année de la miséricorde, qui se déroulera dans tous les diocèses du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016, sera placée à Tours sous le patronage bienfaiteur de saint Martin (fêté le 11 novembre) dont le jubilé démarre mardi 10 novembre et durera jusqu’au 4 juillet 2017. Cette année martinienne veut marquer le 1 700e anniversaire de la naissance de ce grand évangélisateur, ancien légionnaire devenu évêque de Tours, qu’il gagna à pied depuis sa Hongrie natale, Le jubilé martinien est l'occasion pour la Communauté Saint-Martin, née il y a quarante ans, de préciser sa spiritualité. En revenant à sa source: la charité sacerdotale. Entretien d’Aymeric Pourbaix  avec Don Paul Préaux, supérieur de la Communauté.

     

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    Lu dans « Famille chrétienne » :

    Que dirait saint Martin aux prêtres d’aujourd’hui?

    Que le grand danger qui menace leur vie est l’activisme ! Je n’existe qu’à travers ce que je fais, et je m’active – souvent bruyamment – afin de recevoir quelques gouttes de reconnaissance. Saint Martin nous apprend que ce qui est premier, c’est l’enracinement en Dieu. Ce qui est premier, c’est « être avec le Christ » (esse cum Christo). La vie apostolique est un débordement de ce trop-plein d’amour de Dieu en nous.

    Rien de nouveau ! Il nous redirait ce que les papes ne cessent de nous répéter : «Ne nous laissons pas prendre par la précipitation, comme si le temps consacré au Christ dans une prière silencieuse était du temps perdu. C’est précisément là, en revanche, que naissent les fruits les plus merveilleux du service pastoral» (Benoît XVI, Rencontre avec le clergé polonais, 2006).

    «On ne demande pas au prêtre d’être expert en économie, en construction ou en politique. On attend de lui qu’il soit expert dans la vie spirituelle.» (ibid.).

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  • Bruxelles, 17 novembre : Catholiques de Tradition et réforme liturgique, une histoire mouvementée, avec l'abbé Claude Barthe

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  • Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 96, automne 2015

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’automne. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre).

    Au sommaire de ce numéro n° 96 (3e trimestre 2015) : 

    De Corydalle à Lérins

    Témoignage : Catherine Emmerich et Mgr Van Bommel

    Ecologie : ne pas tomber dans une vision irréelle de la création

    La prière comme école de l’espérance

    L’écologie intégrale du pape François

    Qu’est-ce que la théologie du peuple ?

    Crise migratoire : justice et charité sont indissociables

    Les confessions du prieur de Malèves-Sainte-Marie

    Gabriel Ringlet, prêtre, accompagne les patients jusqu’à l’euthanasie

    La merveilleuse homélie posthume d’un père jésuite pour ses funérailles    

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude

    au compte IBAN: BE58 0016 3718 3679  

    BIC: GEBABEBB

    de Vérité et Espérance 3000,

    B-4000 Liège

    JPSC

  • La liste des martyrs espagnols s'allonge

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    Promulgation de décrets

    Cité du Vatican, 1 octobre 2015 (VIS). A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs:

    Au martyre:

    des serviteurs de Dieu Valentín Palencia Marquina, prêtre diocésain espagnol, et ses 4 compagnons, tués en haine de la foi en 1937.

  • La "mafia" de Saint-Gall; les auteurs de la biographie du cardinal Danneels publient un rectificatif

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    Ils le publient dans le Vif où l'article consacré au rôle du cardinal Danneels dans l'élection du pape François avait suscité l'émoi. On devine leur embarras et chacun pourra apprécier le caractère convaincant de ces explications :

    RECTIFICATION

    L'article "Godfried Danneels a oeuvré pendant des années à l'élection du pape François" comporte une erreur historique, commise après l'approbation et la correction de leurs citations par les auteurs. L'avant-dernier paragraphe n'a pas été reproduit comme il avait été indiqué dans la correction susmentionnée.

    Le paragraphe erroné (que nous avons modifié entre-temps) était le suivant : "L'élection de Bergoglio a été préparée à Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et co discutaient depuis plus de dix ans".

    Cependant, la correspondance avec le journaliste mentionne le passage suivant: "L'élection de Bergoglio correspondait au but poursuivi par Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et ses confrères discutaient depuis plus de dix ans".

    Comme le passage original n'a pas été respecté, le lecteur a l'impression que le Groupe de Saint-Gall était un lobby. C'est incorrect et en plus le Groupe de Saint-Gall ne s'est plus réuni après 2006, soit sept ans avant que le conclave n'élise le pape François. Étant donné que le passage que nous souhaitons rectifier est repris par des médias internationaux, il est important pour la bonne compréhension de la réalité historique et notre intégrité en tant qu'historiens de l'Eglise et biographes du cardinal Danneels que cette adaptation regrettable de notre citation soit rectifiée.

    Karim Schelkens et Jürgen Mettepenningen

  • Vêpres grégoriennes de sainte Waudru, à Mons le 11 octobre 2015 à 17h00

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    JPSC

  • Croisades et djihad : des réalités totalement différentes

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    Via Liberté Politique :

    VIDEO | Les faits parlent, rien que les faits. Chacun sait que les guerres n’attirent pas que des forces armées pures et désintéressées, mais les buts de guerre s’inscrivent toujours dans le temps long de la culture, de la civilisation ou de la religion qui les portent. L’historien américain Bill Warner, fondateur du Centre d’études sur l’islam politique, a fait le rapprochement entre les batailles menées par les Croisés et celles engagées par les Etats musulmans. Les faits, rien que les faits…

    http://www.politicalislam.com/

  • Un inédit à Liège, le dimanche 20 septembre 2015 à 16h00 : les vêpres liturgiques anciennes (Xe siècle) de la fête de saint Lambert célébrées en plain-chant à l’église du Saint-Sacrement

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    Le chant médiéval avec Marcel Pérès:

     

  • Face aux migrants, quelle doit être l’attitude des chrétiens ? Dialogue entre Mgr Rey et Rémi Brague

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    monseigneur-rey-eveque-de-frejus-toulon-et-remi-brague_article.jpgLa crise des migrants que connaît l’Europe renvoie les chrétiens aux racines bibliques de leur foi et à la construction même de l’Occident. Pour sortir du débat actuel par le haut, la foi et l’annonce leur seront d’une précieuse aide. Regards croisés de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, et du philosophe Rémi Brague. Un article de Samuel Pruvot dans « Famille chrétienne » :

    Mgr Dominique Rey : Quand on voit ces barques fragiles ballottées par les vagues de la Méditerranée, comment ne pas penser aux origines du peuple de Dieu ? L’histoire du salut est façonnée par l’exil. Adam et Ève ont été chassés de l’Éden. Abraham quitta Ur pour se rendre à Canaan sur une route semée d’arrêts, d’embûches et d’épreuves. Le destin d’Israël est marqué par l’exil de tout un peuple à Babylone et en Égypte. Dans la douleur, les Juifs entretiennent le souvenir heureux de Jérusalem : « Au bord des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion » (ps 137). C’est la Terre promise qui met en marche le peuple d’Israël.

    À nous chrétiens, il rappelle qu’à l’image de Jésus-Christ qui prêchait la Bonne Nouvelle de ville en ville, nous cheminons sur terre vers le Ciel. Notre vie nomade est un pèlerinage terrestre qui s’achèvera pour retrouver le Créateur. En marchant, nous nous déracinons pour mieux nous enraciner en Dieu. Nous marchons avec Dieu, vers Dieu. C’est à tout cela que font écho les cohortes de réfugiés qui quittent le Proche-Orient pour gagner l’Europe.

    Rémi Brague : La Bible rappelle effectivement au peuple installé sur sa terre qu’il fut lui aussi nomade. En conséquence, il devra comprendre ce qu’éprouve un étranger coupé de son sol et forcé à vivre dans un milieu nouveau. C’est pourquoi le souvenir de la captivité en Égypte est sans cesse ravivé.

    Ceci dit, la Bible éclaire notre expérience actuelle, mais c’est indirectement. Ne faisons pas comme les fondamentalistes musulmans ou protestants du « Bible Belt » américain. On ne peut pas appliquer tels quels aux Français les préceptes de la Bible. Nous ne sommes pas le peuple élu. Nous ne sommes rien de plus qu’une « nation du monde », dont certains membres sont baptisés, et de la sorte greffés sur Israël, qui est et reste le seul peuple élu. Parmi les baptisés, un certain nombre prend au sérieux les conséquences de son baptême. Cette nation s’est formée en une entité politique sous l’autorité d’un État qui prend en charge tous les citoyens, chrétiens ou non.

    La naissance de l’Occident chrétien n’est-elle pas le fruit de vagues successives de migrants qui ont trouvé une nouvelle identité via l’Église ?

    Rémi Brague : À partir du IIIe siècle, l’Empire romain a laissé entrer, d’abord avec l’accord des autorités, puis malgré elles, des populations venues de l’Est, de ce qu’on appelait alors la Germanie. C’est ce qu’on appelle, d’un terme péjoratif, les « invasions barbares ». Les historiens ont actuellement tendance à réviser à la baisse les estimations sur le nombre de ces nouveaux venus. Il n’y a jamais eu de submersion.

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  • Lettre ouverte à Louis XIV pour le 300e anniversaire de sa mort (1er septembre 1715)

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    louis-xiv.jpgCes jours-ci de "belles" émissions télévisées ont été consacrées au grand Roi, célébrant sa gloire, son faste et sa puissance. A cette occasion, sur le site « Ichtus » on trouve cette lettre ouverte plus originale :

    « Tout ne fût pas parfait sous le règne de Louis XIV mais nous lui devons la France plus que des petites histoires. Marie-Françoise Ousset Guide-Conférencière de la Ville de Paris lui écrit avec passion pour « dire davantage en somme » que les banalités vulgaires de la télévision de service public ! Une lettre d’amour sûrement mais aussi d’espoir pour la France…

    « Cher Louis XIV,

    Peut-être avez-vous été un peu contrarié de la manière dont la télévision a parlé de vous en ce premier septembre 2015. Bien sûr il y eut de magnifiques photos de Versailles mais, comme vous avez pu le constater, « la 2 » vous a fait passer une fois de plus pour un despote à la fois léger et cruel et s’est complu a évoqué l’homosexualité de votre frère, vos maîtresses, la licence des mœurs à la cour, les dragonnades, votre fistule mal placée, la gangrène de votre jambe. Elle a même déclaré péremptoirement que aviez inventé la perruque car vous étiez chauve (ce qui est complètement faux : votre père en portait déjà une et lança la mode en 1620 !). Comme cadeau d’anniversaire, c’était plutôt raté !

    Ce n’est tout de même pas pour votre fistule que l’Europe entière a eu les yeux tournés vers vous, que l’empereur de Chine Kangxi essaya de vous ressembler en portant une perruque comme la vôtre, que votre siècle fut appelé « le Grand Siècle », qu’il fut même appelé « le siècle des saints » (il faut dire que St Vincent de Paul vous avait précédé !). Et si les ambassadeurs du Siam se sont prosternés devant vous, ce ne fût tout de même pas pour voir de plus près votre pied gangréné ! Votre règne avait été le plus brillant du monde ! 3 rois seulement en Europe ont été qualifiés de « Grand » : vous, Louis de Bourbon mort en 1342 et Louis 1er de Hongrie. Vous aviez reconstitué la France et, lorsqu’on annonça votre mort à la cour de Frédéric 1er, roi de Prusse il fut seulement dit : « Le roi est mort ». Tout le monde comprit qu’il s’agissait de vous et pas d’un autre roi. Vous les aviez tous éclipsés.

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