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Histoire - Page 137

  • Liège, 24 juin : concert pour commémorer le génocide des Syriaques en 1915

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  • Commémorations de 14-18 : n'oublions pas le cardinal Mercier, ce géant

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    Alors que cette grande figure du clergé belge est si peu évoquée à l'occasion des commémorations du centième anniversaire de la Grande Guerre, on s'en souvient fort heureusement Outre-Atlantique; traduit sur France Catholique :

    Traduit par Bernadette Cosyn

    Où sont les lions de l’an passé ?

    Par Anthony Esolen

     

    Alors que j’écris ces mots, les chrétiens sont massacrés par milliers au Moyen-Orient. Une image est restée gravée dans ma mémoire . Un groupe de garçons d’environ 10 ans attend l’horreur aux mains de leurs ravisseurs pour avoir refusé de renoncer à leur foi chrétienne. L’un des garçon assis au premier plan, beau et sombre, regarde droit dans la caméra, sa mâchoire crispée révèle sa défiance.

    Il a un corps d’enfant mais une âme d’adulte. Je doute qu’il soit encore vivant. Si je connaissais son nom, je le prierais d’intercéder pour moi. Mais je peux peut-être le faire quand même. Je pourrais l’appeler Sanctus Ignotus : Saint Anonyme, le saint que personne ne connaît, dont personne ne se soucie. Si je devais lui attribuer un nom, ce serait Léoninus, Jeune Lion.

    J’ouvre l’un de mes albums reliés de The Century [1], celui sur la terrible année de guerre 1918. Il est difficile de décrire The Century aux gens habitués au Cosmopolitan, à Newsweek ou à TV Guide. On peut avoir un aperçu de sa teneur en considérant ces mots, tirés du texte « Le bon pasteur de Malines » :

    « Si Albert de Belgique, le prince chevaleresque dont le royaume consiste maintenant en quelques arpents de dunes de sable et quelques tranchées sanguinolentes, a été le Léonidas de son pays martyr, le cardinal Mercier a été son Hildebrand [2]. Albert a doté l’histoire et le charme romantique de son pays du glamour d’un autre Thermopyles ; le cardinal belge a remémoré au monde ces jours où un simple moine, élevé au trône des pécheurs, a affronté un autre empereur d’Allemagne et fait retentir à ses oreilles les mots qui font trembler jusqu’aux tyrans. »

    Cela pour décrire Désiré Félicien François Joseph Mercier, le grand philosophe, archevêque de Malines et primat de Belgique.

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  • D'octobre 2015 à janvier 2016, un pays négationniste sera à l'honneur en Belgique

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    europalia2015.jpgAlors que le cdH - honneur à lui - vient d'exclure de ses rangs une députée d'origine turque qui refuse de reconnaître le génocide arménien, nous apprenons que la Belgique va mettre la Turquie en vedette durant quatre mois dans le cadre prestigieux d'Europalia. Ainsi, non seulement notre ministre des Affaires étrangères refuse de prononcer le mot "génocide" à propos des Arméniens, mais en cette année du centenaire, on ne trouve rien de mieux à faire que d'organiser un Europalia Turquie. Tout un automne à la gloire d'un Etat négationniste, où Talaat Pacha, le ministre de l'Intérieur qui organisa le génocide, a son mausolée en plein centre d'Istanbul et une rue qui porte son nom à Ankara. Que dirait-on si Eichmann avait sa statue à Berlin ?

    Mais il n'y a pas d'illusion à se faire. Aucun organe de notre petite presse d'héroïsme ne fera campagne contre Europalia Turquie…

  • Vatican II a signalé et accéléré une déchristianisation évidente

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    De l'abbé Guillaume de Tanoüarn sur Metablog :

    Pierre Nora, Alzheimer et Vatican II

    Pierre Nora est une figure parmi les intellectuels français. Il a beaucoup réfléchi sur le passage de l'histoire à la mémoire, avec son étude les "Lieux de mémoire". Il est aussi le fondateur de la revue Le Débat, revue consensuelle au noble sens du terme, au sens de l'humanisme, de la culture et de son droit d'examen sur toutes les réalités politiques, sans tabou. Il a donné un entretien à Vincent Trémollet de Villers dans le Figaro. Evoquant les nouveaux programmes d'histoire, il n'y va pas avec le dos de la cuiller : "Nous sommes face au péché de moralisme et d'anachronisme où Marc Bloch voyait la pire dérive du métier d'historien". Et ailleurs "Si vous perdez la mémoire, vous savez ce qui arrive. L'Alzheimer historique ne vaut pas mieux que l'Alzheimer cérébral".

    Est-ce à dire que nous sommes collectivement frappé d'Alzheimer ? "Ma discipline, l'histoire, qui, il y a trente ans, était la curiosité du monde entier, est devenue la cinquième roue de la charrette internationale". La thèse de Pierre Nora n'est pas que l'on se désintéresse du passé mais plutôt que l'on se désintéresse d'avoir un rapport objectif avec le passé. Le passé est mythifié plus que jamais, il consiste en un ensemble de "lieux de mémoire", et, à ces occasions, autour de chaque lieu, il devient le champ clos d'affrontements géopolitiques, qui ne se manifestent vraiment que dans l'enclos symbolique de nos mémoires : mémoire de l'esclavage ou mémoire de la grandeur nationale, conflit des monothéismes, émergence de l'esprit des Lumières, les occasions d'affrontement ne manquent pas. Ces occasions renvoient avant tout au présent, qui semble devoir dicter la représentation que l'on se fait du passé, sans plus de souci d'une histoire sérieuse ou de l'histoire comme discipline scientifique.

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  • François d'Assise : la trouvaille extraordinaire d'une biographie contemporaine

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    la-vie-retrouvee-de-francois-d-assise.jpgDe Radio Vatican :

    Entretien -  « La Vie retrouvée de François d'Assise » est un évènement. Il s'agit de la deuxième biographie sur le "Poverello", écrite par frère Thomas de Celano entre 1232 et 1239. C'est un petit livre, mais une grande découverte pour le monde franciscain dont le mérite revient à l'historien médiéviste Jacques Dalarun.

    Dans le Livre pour Dieu, Sœur Catherine Aubin interroge ce spécialiste mondialement reconnu de la question franciscaine sur les nouveautés liées à ce manuscrit retrouvé. Il nous explique ainsi l’apparition de nouveaux évènements et de nouveaux témoignages de frères ainsi que l’approfondissement de la personnalité du biographe Thomas de Celano.

    podcast

     

    Lire également : La "vie" retrouvée de François d'Assise (La Croix)

  • Pour le pape François, les missionnaires qui portèrent l’Evangile au Nouveau monde ont défendu les autochtones contre les abus des colonisateurs

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    De Radio Vatican :

    Le Pape coupe court aux polémiques sur Junipero Serra

    (RV) Le Collège pontifical d’Amérique du Nord accueille ce samedi une journée de réflexion consacrée à la figure du missionnaire Junipero Serra, évangélisateur de la Californie. Cette journée est organisée par la Commission pontificale pour l’Amérique latine, sous le patronage du diocèse de Los Angeles.

    Béatifié par Jean-Paul II en 1988, ce franciscain espagnol sera canonisé par le Pape François, en septembre prochain, dans le cadre de son déplacement apostolique aux Etats-Unis. Pour l’Eglise américaine, ce sera la première canonisation d’un saint hispanique. Elle se déroulera au sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington.

    Junipero Serra dirigea, au 18° siècle, les missions de Basse et Haute-Californie et fonda de nombreuses missions entre San Diego et San Francisco.

    Au cours d’une messe à midi, dans la chapelle du Collège pontifical d’Amérique du Nord, le Saint-Père a fermement coupé court à la polémique sur le rôle des missionnaires dans l’Ouest américain. Il a même affirmé que Junipero Serra avait été un des pères fondateurs des Etats Unis, protecteur des hispaniques.

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  • Génocide arménien : ce que révèlent les archives du Vatican

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    De Radio Vatican :

    Ce que révèlent les archives vaticanes du massacre des Arméniens

    (RV) Entretien- C’est sans doute une des pages les plus noires du XXe siècle : ce que les Arméniens appellent Medz Yeghern, « Le Grand Mal », à savoir les massacres dont furent victimes près d’un million et demi des leurs sous l’Empire ottoman, entre 1915 et 1917.

    Et c’est marqués au fer rouge que les Arméniens commémoreront vendredi le centenaire de ces évènements tragiques, qui constituent pour eux un « génocide ». Un terme que la Turquie récuse catégoriquement, niant toute volonté d’extermination systématique des Arméniens, préférant plutôt parler de « guerre civile ». 

    Au Vatican, une messe, présidée par le Pape François, a été célébrée le 12 avril dernier, en mémoire des victimes de cette « folle et effroyable extermination »… Le Saint-Siège et le pape Benoît XV, à l’époque, furent parmi les seuls à avoir pris la mesure des évènements en cours, et s’engagèrent pleinement sur les plan diplomatique et humanitaire, en faveur des Arméniens, indépendamment de leurs sensibilités religieuses. C’est ce que révèlent de précieuses archives vaticanes, étudiées et publiées récemment par le père George Ruyssen, jésuite belge, enseignant à l’Institut Pontifical oriental à Rome. 

    Que démontrent ces archives? En quoi sont sont-elles exceptionnelles ?

    C’est qu’elles démontrent bien que le Vatican est mu par des intérêts qui ne sont pas des intérêts économiques et géopolitiques qui étaient bien les intérêts des autres puissances qui relatent également ces évènements du génocide mais d’un autre point de vue tandis que le Vatican, l’Église est mue par un intérêt essentiellement, je dirais, spirituel et également humanitaire et donc pas par des intérêts économiques, géopolitiques ou militaires, si vous voulez.

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  • BXL, 24 avril : commémoration du Génocide Arménien (24.04.1915 - 24.04.2015)

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    24.04.1915 - 24.04.2015 : 100ÈME COMMEMORATION DU GENOCIDE DES ARMENIENS - 24/04

    VENDREDI 24 AVRIL 2015

    Comité des Arméniens de Belgique & Associations de la communauté arménienne de Belgique

    A la Mémoire des 1.500.000 Arméniens victimes du génocide 

    10h : MESSE suivie d’un REQUIEM en l’Eglise Apostolique Arménienne Sainte Marie-Madeleine, 1A rue Kindermans, 1050 Bruxelles

    12h : MARCHE silencieuse jusqu'au Monument commémoratif du Génocide des Arméniens, square Michaux, 1050 Bruxelles  

    12h30 : CEREMONIE OFFICIELLE devant le Monument commémoratif

    19h30: SOIREE COMMEMORATIVE au HAY DOUN, avec la participation exceptionnelle de la soprano Talar DEKRMANJIAN 

      

    MANIFESTATION À BRUXELLES À L’OCCASION DU CENTENAIRE DU GÉNOCIDE - 24/04

    Le vendredi 24 avril 2015:

    Marche organisée par le Comité des commémorations des victimes du génocide de 1915

    Départ à 14h00 gare centrale – arrivée place du Luxembourg

    http://www.armencom.be/fr/

  • BXL, 28 avril : prière oecuménique de commémoration du génocide arménien

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  • Dimanche, on priera à Rome pour tous les chrétiens arméniens assassinés il y a cent ans

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    Audience au Synode patriarcal de l'Eglise arménienne

    Cité du Vatican, 9 avril 2015 (VIS). Le Saint-Père a reçu les vingt évêques du Synode patriarcal de l'Eglise arménienne qui prendront part dimanche à la messe qu'il célébrera en la Basilique vaticane à l'occasion de la fête de saint Grégoire de Narek. Rappelant d'emblée qu'il s'agira d'une prière de suffrage pour tous les fidèles arméniens assassinés il y a cent ans: Ensemble "nous invoquerons la divine miséricorde afin qu'elle nous aide tous à guérir cette blessure dans l'amour de la vérité et de la justice, et à trouver au plus tôt le chemin de la réconciliation et de paix entre des peuples qui ne sont pas encore parvenus à un consensus raisonnable sur la lecture de ce drame". Saluant le clergé, les religieux, les séminaristes et les fidèles de cette Eglise orientale catholique, il a signalé qu'outre ceux provenant de l'Arménie, seront présents dimanche des arméniens catholiques de la diaspora, des Etats-Unis et d'Amérique latine, d'Europe, de Russie et d'Ukraine: "C'est avec tristesse que je pense à ces régions comme celle d'Alep qui furent il y a un siècle des lieux d'accueil des survivants et sont aujourd'hui en péril les chrétiens" eux mêmes. Evoquant la conversion de l'Arménie dès 301, le Pape François a rappelé "l'admirable patrimoine spirituel et culturel du peuple arménien...et sa capacité millénaire de surmonter épreuves et persécutions. Toujours reconnaissants envers le Seigneur, continuez de lui être fidèles", en lui demandant la sagesse du coeur car commémorer les victimes de 1915 "nous place devant les ténèbres du Mysterium Iniquitatis. L'Evangile nous dit que les forces les plus obscures peuvent naître dans le coeur de l'homme et en arriver à programmer l'anéantissement systématique d'êtres humains, considérés non comme frères mais comme ennemis et adversaires, comme des individus sans dignité. Pour les croyants, la question du mal reconduit au mystère de la Passion rédemptrice. Nombre des arméniens assassinés ou contraints à un exode interminable ont su prononcer le nom du Christ. Les pages dramatiques de l'histoire arménienne, qui prolongent d'une certaine manière la Passion du Christ, contiennent le germe d'une résurrection, et il est du devoir des pasteurs d'éduquer les fidèles à la nécessité de relire le passé avec des yeux neufs, de manière à comprendre que leur peuple n'est pas que celui des souffrances du Christ mais aussi de la résurrection. S'il est important d'avoir la mémoire du passé, il faut savoir en tirer de quoi alimenter le présent avec l'annonce évangélique et le témoignage de la charité. Soutenez donc un parcours de formation permanente du clergé et des personnes consacrées, vos premiers collaborateurs. Leur communion avec vous sera renforcé par une fraternité exemplaire pleinement exprimée au sein du Synode et avec votre Patriarche". Pensons aussi à tous ceux qui oeuvrèrent en faveur de vos ancêtres, tel Benoît XV qui s'adressa au Sultan Méhmet VI en vue de faire cesser les pogroms d'arméniens. "Grand ami de l'Orient chrétien, il déclara en 1920 saint Efrem docteur de l'Eglise universelle. Et je suis heureux que notre rencontre advienne à la veille de la même démarche que je ferai dimanche à l'attention de saint Grégoire de Narek, auquel je confie le dialogue entre votre Eglise et l'Eglise apostolique d'Arménie". L'oecuménisme du sang vous lie à elle.

  • Dix ans après sa mort : « Saint Jean Paul II, l'héritage occulté »

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    photo-1261225085078-5-0 (1).jpgEt si l'héritage du pape polonais était plus vital que ce nous voulons en voir ? Bilan sur la dette que l'Eglise catholique a envers Jean Paul II. Une « paposcopie » de Jean Mercier (JPSC) :

    « Il y a dix ans exactement, je m’envolais vers Rome pour couvrir les derniers instants de Jean Paul II. Moments extraordinaires, presque irréels, que je ne me remémore jamais sans émotion, voire une certaine nostalgie. La longue attente, pendant plus de 24 heures sur la Place Saint-Pierre, dans la nuit froide, et puis l’annonce de la mort, suivie du son lancinant du glas... Comment oublier ce soulagement presque joyeux qui a envahi la foule (surtout italienne) ce 2 avril 2005, sur la Place Saint-Pierre ? Seuls les Polonais apparaissaient glacés de chagrin...

    Dix ans après, que reste t-il de Jean Paul II ? On a parfois l’impression que l’héritage s’est un peu perdu dans les sables, en raison du pontificat très “solaire” de Bergoglio, qui semble éclipser le tandem Wojtyla-Ratzinger. Il me semble au contraire qu’il nous reste un très fort héritage, bien plus fort en tous cas qu’une analyse trop politique le laisserait croire. Il s’agit de scruter les profondeurs.

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