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Livres - Publications - Page 121

  • Quand un prêtre catholique aborde la crise de la conscience contemporaine de manière frontale

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    9782204110679-56d0726c4e7d0.jpgDe Sébastien Lapaque sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Tanoüarn : la liberté, pour quoi faire ?

    Dans Délivrés, l'abbé Guillaume de Tanoüarn aborde la crise de la conscience contemporaine de manière frontale : «pour être libre, il faut posséder la joie et pour posséder la joie, il faut avoir la foi.» L'analyse de Sébastien Lapaque.

    Sébastien Lapaque est écrivain. Il est critique littéraire au Figaro.

    Guillaume de Tanoüarn a publié en mars 2016 Délivrés. Méditations sur la liberté chrétienne aux éditions du Cerf.


    Libéré, délivré: un regard sur «l' évidence chrétienne»

    «Je te hais Jésus-Christ qui m'a donné un corps», écrit Michel Houellebecq dans un poème de la Poursuite du bonheur. Prêtre catholique, docteur en philosophie, auteur d'une thèse sur Cajetan, l'un des meilleurs interprètes renaissants de saint Thomas d'Aquin, Guillaume de Tanoüarn n'aime rien tant que ces blasphèmes où s'élucide une prière athée. A moins qu'il ne s'agisse d'une «montée transgressive vers le divin», ainsi que l'écrit Laurent Cohen dans son merveilleux petit livre consacré au poète roumain de langue allemande Paul Celan (Paul Celan, Chroniques de l'antimonde, Jean-Michel Place, 2000). Rien ne convient mieux que cette théologie négative à l'obscurité du temps où nous sommes: partons de l'ombre pour cheminer vers la lumière.

    Cette ombre, c'est celle de nos corps, créés pour nous rendre libres et qui nous entravent et nous aliènent, ratione peccati, «en raison du péché», comme disaient les docteurs médiévaux. Mais cette raison du péché est la condition de notre liberté, explique aujourd'hui Guillaume de Tanoüarn dans Délivrés (Cerf, 290 p., 22 €.), une suite de «méditations sur la liberté chrétienne» dont l'audace est comparable à celle du matador descendant dans l'arène pour affronter la corne du taureau. Nous avons connu l'abbé fraîchement émoulu du séminaire, fraîchement ordonné, épris de thomisme et de scolastique. Pour prouver l'existence de Dieu, il en pinçait pour l'argument cosmologique (il faut un premier moteur), même si ce bon lecteur de Kant aimait le mixer avec l'argument téléologique (il est impossible que rien ne soit possible).

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  • "L’approche subjective de l’exhortation apostolique du pape François vient compléter le point de vue objectif de Familiaris Consortio"

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    Jean-Marie Dumont interroge le Père Michelet (site de Famille Chrétienne); on ne peut pas dire que cela rende les choses simples ni faciles à aborder :

    Amoris Laetitia ouvre-t-elle la porte de l’eucharistie ?

    Pour le père Thomas Michelet, dominicain chargé de cours de sacramentaire à l’Angelicum, l’approche subjective de l’exhortation apostolique du pape François vient compléter le point de vue objectif de Familiaris Consortio.

    L’exhortation du pape « La Joie de l’amour » ouvre-t-elle la porte de l’eucharistie aux personnes divorcées remariées ?
    Elle ne l’ouvre ni ne la ferme. La question n’est pas posée en ces termes mais plutôt en termes de « logique d’intégration », dans plusieurs domaines : liturgique, pastoral, éducatif et institutionnel (n. 296). Cela suppose de redécouvrir que l’eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne, n’est pas le tout et qu’il y a d’autres lieux de communion.

    L’exhortation apostolique Familiaris Consortio réaffirmait la discipline de l’Église « fondée sur l'Ecriture Sainte, selon laquelle elle ne peut admettre à la communion eucharistique les divorcés remariés ». Cette disposition est-elle caduque ?
    Familiaris Consortio n. 84 soulignait qu’un remariage après divorce était en contradiction objective avec la communion d’amour entre le Christ et l’Église qui s’exprime dans l’Eucharistie. Cela demeure, mais on ajoute le point de vue complémentaire de la conscience des personnes, qui n’ont pas nécessairement la perception subjective d’une telle contradiction.

    L’exhortation apostolique Familiaris Consortio prévoyait que des divorcés remariés ne pouvant pas, pour de graves motifs (éducation des enfants), rompre leur nouvelle union, pouvaient accéder aux sacrements de pénitence et de l’eucharistie, à condition notamment de vivre dans la continence. L’exhortation apostolique « La joie de l’amour » va-t-elle plus loin ?
    Cette voie d’accès aux sacrements reste valable (n. 295 et note 329) mais on admet que, dans certains cas, la séparation pouvait être inévitable et même moralement nécessaire (n. 238) ; de même dans la nouvelle union, la « grande difficulté à faire marche arrière sans sentir en conscience qu’on commet de nouvelles fautes », certaines circonstances pouvant diminuer considérablement la liberté de choix (n. 295 et 298).

    L’exhortation apostolique « La joie de l’amour » remet-elle en question certaines dispositions de Familiaris consortio ?
    Sans renoncer à l’approche objective de Familiaris consortio et du Canon 915 du code de droit canonique, il faut considérer le plan subjectif pour lequel « il n’est plus possible de dire que tous ceux qui se trouvent dans une certaine situation dite ‘‘irrégulière’’ vivent dans une situation de péché mortel » (n. 298). Or on ne peut communier avec un péché grave sur la conscience (Catéchisme 1384, 1415). Donc si l’on n’a pas de péché grave en conscience, ne faut-il pas en conclure que l’on peut communier ?

    Que penser de la note 351, qui semble introduire une forme d’ambiguïté ?
    C’est la suite de la distinction précédente entre les deux plans, dont on tire la conclusion. Dans une « situation objective de péché – qui n’est pas subjectivement imputable ou qui ne l’est pas pleinement » (n. 302), la note 351 évoque « l’aide des sacrements » ; alors que le point de vue objectif dans Familiaris consortio et le Canon 915 s’y oppose.

    Quel regard portez-vous d’une manière plus générale sur l’approche qui est faite, dans l’exhortation apostolique La Joie de l’amour, de la question des divorcés remariés ?
    Les deux plans (objectif et subjectif) ne sont pas suffisamment intégrés. On risque alors d’aboutir à la « double morale » que dénonçait Veritatis Splendor (n. 56) et que veut éviter Amoris laetitia (n. 297) : d’un côté une morale de l’objectivité qui parle de péché grave et interdit l’accès au sacrement ; de l’autre une morale de la conscience qui le nie.

    Quelles sont les questions que soulève l’exhortation apostolique sur ce sujet, et qui pourraient donner lieu à une recherche/ un approfondissement théologique ultérieur ?
    Si l’on veut que « Amour et Vérité se rencontrent » (Amoris laetitia et Veritatis Splendor), il faut articuler les deux plans en rappelant que le « discernement selon l’enseignement de l’Église » (AL 297) doit viser la réception de la norme au for interne, la prise de conscience de la contradiction objective, et ainsi la décision mûre de ne plus communier tant que cette contradiction ne sera pas pleinement résolue en vérité.

  • L'exhortation apostolique Amoris Laetitia du Saint-Père François sur l'amour dans la famille

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    De vatican.va :

    EXHORTATION APOSTOLIQUE
    POST-SYNODALE
    AMORIS LAETITIA

    DU SAINT-PÈRE
    FRANÇOIS
    AUX ÉVÊQUES
    AUX PRÊTRES ET AUX DIACRES
    AUX PERSONNES CONSACRÉES
    AUX ÉPOUX CHRÉTIENS
    ET À TOUS LES FIDÈLES LAÏCS
    SUR L’AMOUR DANS LA FAMILLE

     

    1. La joie de l’amour qui est vécue dans les familles est aussi la joie de l’Église. Comme l’ont indiqué les Pères synodaux, malgré les nombreux signes de crise du mariage, « le désir de famille reste vif, spécialement chez les jeunes, et motive l’Église ».[1]Comme réponse à cette aspiration, « l’annonce chrétienne qui concerne la famille est vraiment une bonne nouvelle ».[2]

    2. Le parcours synodal a permis d’exposer la situation des familles dans le monde actuel, d’élargir notre regard et de raviver notre conscience de l’importance du mariage ainsi que de la famille. En même temps, la complexité des thèmes abordés nous a montré la nécessité de continuer à approfondir librement certaines questions doctrinales, morales, spirituelles et pastorales. La réflexion des pasteurs et des théologiens, si elle est fidèle à l’Église, si elle est honnête, réaliste et créative, nous aidera à trouver davantage de clarté. Les débats qui se déroulent dans les moyens de communication ou bien dans les publications et même entre les ministres de l’Église, vont d’un désir effréné de tout changer sans une réflexion suffisante ou sans fondement, à la prétention de tout résoudre en appliquant des normes générales ou bien en tirant des conclusions excessives à partir de certaines réflexions théologiques.

    3. En rappelant que « le temps est supérieur à l’espace », je voudrais réaffirmer que tous les débats doctrinaux, moraux ou pastoraux ne doivent pas être tranchés par des interventions magistérielles. Bien entendu, dans l’Église une unité de doctrine et de praxis est nécessaire, mais cela n’empêche pas que subsistent différentes interprétations de certains aspects de la doctrine ou certaines conclusions qui en dérivent. Il en sera ainsi jusqu’à ce que l’Esprit nous conduise à vérité entière (cf. Jn 16, 13), c’est-à-dire, lorsqu’il nous introduira parfaitement dans le mystère du Christ et que nous pourrons tout voir à travers son regard. En outre, dans chaque pays ou région, peuvent être cherchées des solutions plus inculturées, attentives aux traditions et aux défis locaux. Car « les cultures sont très diverses entre elles et chaque principe général […] a besoin d’être inculturé, s’il veut être observé et appliqué ».[3] 

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  • L’islam peut-il rendre l’homme heureux ?

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    51ALqURO+3L._SX316_BO1,204,203,200_.jpgDe Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    L'islam peut-il rendre l'homme heureux?

    Dans tout dialogue, le respect de l’autre exige de chercher à bien le comprendre. De bonnes relations avec l’islam imposent donc de nous efforcer d’entrer dans la « psychologie musulmane », dans la façon d’être, de penser et d’agir des musulmans. C’est ce que tente de faire Annie Laurent dans son petit livre « L’islam peut-il rendre l’homme heureux ? ».

    Pour comprendre l’islam, on ne peut se limiter à des considérations historiques ou sociologiques, ni à des réactions émotives. Il faut s’investir dans une analyse rationnelle de son message, en prenant garde de distinguer sa doctrine des personnes qui la vivent, et en sachant que l’islam est interprété et vécu selon des modalités très diverses.

    Le plus grand mérite de ce petit livre réside, à notre avis, dans la clarification des concepts, évitant des parallélismes indus entre islam et christianisme, qui naissent de confusions liées à l’emploi, dans les deux religions, de notions et de termes qui sont identiques mais recouvrent des réalités totalement différentes.

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  • Des clés de lecture pour aborder l'exhortation apostolique "Amoris Laetitia" sur la famille

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Exhortation sur la famille, Rome envoie des clés de lecture

    Dans des documents envoyés aux évêques, le Synode des évêques explique que « Amoris Laetitia » n’entend pas « changer » mais plutôt « recontextualiser » la doctrine de l’Église sur le mariage et la famille. Il insiste sur un besoin de « conversion du langage » et de « discernement ».

    Alors que l’exhortation apostolique Amoris Laetitia sera publiée vendredi 8 avril, les évêques du monde entier ont reçu de Rome des clés de lecture pour ce document « de nature pastorale » qui, assure le secrétariat du Synode des évêques, n’entend pas « changer » mais plutôt « recontextualiser » la doctrine de l’Église concernant le mariage et la famille.

    Le secrétariat du Synode insiste sur un besoin de « conversion du langage » et de « discernement ».

    Selon l’agence romaine I.Media, les évêques ont aussi reçu une quinzaine d’extraits de catéchèses du pape François sur la famille, ainsi que des passages de catéchèses de Jean-Paul II de 1980 et 1982 sur la théologie du corps, datant de 1980 et 1982.

    Non pas « changer la doctrine » mais « inculturer les principes généraux »

    L’exhortation apostolique Amoris Laetitia, explique Rome, fera référence à ces textes, mais elle comportera également des parties entièrement nouvelles, certaines s’inspirant directement de l’Écriture sainte, « qui complètent un vaste tableau, très riche en indications et en inspirations pour la vie, la spiritualité et la pastorale familiale ».

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  • L’énigme Bergoglio

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    « François nous effraye énormément et pas seulement nous. Et pourtant il nous plaît » déclare le supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X dans une analyse surprenante que relate Sandro Magister sur son blog «chiesa » (extraits) : 

    ROME, le 1er avril 2016 – L'œcuménisme du pape François a un rayon d’action vraiment très large. Le souverain pontife a rencontré le patriarche orthodoxe de Moscou, il se rendra en Suède pour célébrer les cinq cents ans de la réforme de Luther, il est l’ami d’un grand nombre de leader pentecôtistes, et il éprouve même de la sympathie pour les disciples de l'archevêque hyper-traditionaliste Marcel Lefebvre. La dernière de ces indications est la plus surprenante. Parce que, au sein du monde catholique, c’est précisément parmi les gens qui parlent le plus de leur esprit œcuménique et de leur miséricorde que l’on rencontre l'hostilité la plus intolérante à l’égard des lefebvristes.

    En effet on voit se reproduire contre les lefebvristes, parce qu’ils se présentent comme les "véritables" catholiques, le même mécanisme qui fait que les catholiques de rite oriental sont si mal vus par les orthodoxes, qui emploient pour les désigner le terme méprisant d’"uniates". Mal vus parce que trop semblables, comme un ennemi que l’on aurait parmi les siens.

    Benoît XVI avait déjà dénoncé cette distorsion dans la lettre ouverte qu’il avait adressée à tous les évêques du monde, en 2009, après l'explosion de protestations suscitée par sa décision de lever l’excommunication des quatre évêques lefebvristes de la Fraternité Saint-Pie X :

    > "La levée de l’excommunication…"

    Le pape François a également accompli un geste de grande ouverture lorsque, au mois de septembre dernier, il a autorisé tous les fidèles catholiques, pendant la durée du jubilé, à se confesser aussi, s’ils le souhaitaient, aux prêtres de la Fraternité, et à recevoir de ceux-ci une absolution "valide et licite" de leurs péchés :

    > "L'approche du Jubilé…"

    Pour comprendre le caractère de nouveauté de ce geste de François, il suffit de se rappeler que, le 14 octobre 2014, Marcello Semeraro, l’évêque d’Albano, a interdit à ses fidèles, sous peine d’excommunication, de participer à la messe et aux sacrements célébrés par la Fraternité Saint-Pie X. Semeraro n’est pas un évêque quelconque  : il est également le secrétaire du conseil de neuf cardinaux qui assistent le pape dans le gouvernement de l’Église.

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  • "Amoris laetitia", l'exhortation post-synodale sur l'amour dans la famille sera rendue publique le 8 avril

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    Publication de l'Exhortation post-synodale sur l'amour dans la famille

    L’Exhortation apostolique post-synodale du Pape François sur l’amour dans la famille, intitulée « Amoris laetitia », sera rendue publique et présentée aux journalistes le 8 avril 2016 en salle de presse du Saint-Siège. C’est ce qu’a indiqué ce jeudi 31 mars le Bureau de presse du Saint-Siège. 

    Le texte très attendu du Pape François sur la famille sera rendu public le 8 avril, en fin de matinée. Cette Exhortation apostolique post-synodale s’intitulera Amoris Laetitia, la joie de l’amour, et portera sur l’amour dans la famille, précise le Bureau de presse du Saint-Siège. Le document sera disponible en plusieurs langues dont le français. Quelque 200 pages ont été annoncées. Le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, lui-même fils de divorcés, fait partie des personnes choisies pour présenter le texte à la presse. L’Exhortation, de nature essentiellement pastorale, est l’aboutissement des deux synodes d’octobre 2014 et d’octobre 2015 sur la famille, eux-mêmes précédés d’une vaste consultation auprès des Églises locales.

    Révolution ou évolution ?

    Comme les précédentes, elle devrait confirmer les conclusions menées dans le cadre d’une réflexion collégiale et proposer des orientations claires. Or le texte final, très ouvert et consensuel, adopté, fin octobre 2015, par les 270 pères synodaux préconise un discernement au cas par cas plutôt que des normes générales, un accompagnement personnalisé vers la conversion, plus de pouvoir aussi aux conférences épiscopales y compris sur le plan doctrinal face aux problématiques présentes sur leur territoire. En clair, tout ne doit pas nécessairement remonter vers Rome.

    Les références aux enseignements de Jean-Paul II et aux catéchèses du Pape François sur la famille ne devraient pas manquer non plus. Révolution ou évolution ? Première étape d’une réforme ou continuité avec le magistère de l’Église ? Les spéculations divergentes, parfois contradictoires, n’ont pas manqué ces dernières semaines d’autant que les questions sensibles sont nombreuses et les sensibilités très diversifiées dans l’Eglise : divorcés-remariés, homosexualité, concubinage…. Ces sujets ont retenu presque toute l’attention des médias. Mais le texte, assure-t-on au Vatican, aura une portée plus large et abordera la diversité des problèmes auxquels sont confrontés les différents continents.

    Explications approfondies et parcours pastoraux

    Le Vatican redoute les simplifications et les déformations médiatiques qui pourraient suivre la publication du texte. Il souhaite donc que les évêques s’efforcent de soigner la présentation du document pour éviter les malentendus. Il est essentiel que les diocèses, paroisses, mouvements et laïcs engagés dans la pastorale familiale puissent le mettre en pratique en pratique, par le biais de véritables parcours pastoraux. Objectif : aider les fidèles à vivre l’enseignement de l’Église sur la famille et faire ressentir aux couples en situation dite "irrégulière" qu’ils font entièrement partie de l’Eglise et qu’ils peuvent participer à la vie de la communauté. Pour le Pape François, il faut aller chercher les brebis qui se sont éloignées de l’Église, une Église qui ne doit pas avoir peur de se salir les mains.

    Un texte traduit en six langues

    Le 8 avril 2016, l’Exhortation sera présentée à 11h30 en salle de presse du Saint-Siège par le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, par le cardinal Christoph Schönborn, l’archevêque de Vienne en Autriche et par un couple d’universitaires italiens : Francesco Miano, professeur de Philosophie morale à l’université Roma III et Giuseppina De Simone in Miano, professeur de philosophie auprès de la faculté de théologie de l’Italie méridionale à Naples.

    Ce texte du Saint-Père sera publié en français, en italien, en anglais, en allemand, en espagnol et en portugais. 

  • Bruxelles, 15-16 avril, pour les fêtes et communions : vente de livres et BD au profit de La Vigne

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    Editions du Triomphe

    bon de commande

  • Sarkozy, le pape et la laïcité « positive » : seulement la pêche aux voix ?

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    70523486_14023434.jpgSamuel Pruvot est journaliste à Famille chrétienne. Il publie aux éditions du Rocher, Le mystère Sarkozy, un livre documenté sur le rapport ambigu de l'ancien président de la république à la spiritualité. Nicolas Sarkozy s'est entretenu lundi avec le pape François. Cette rencontre doit-elle nous surprendre? Réponse de Samuel Pruvot sur le site « Figarovox »: 

    "SAMUEL PRUVOT: Il y a quelque chose de notable au niveau du protocole. Si le pape reçoit en audience privée des chefs d'État, il s'agit en général de personnalités en exercice. Le même jour que Nicolas Sarkozy, le grand-duc Henri de Luxembourg figure par exemple à l'agenda officiel. A ce titre, cette visite fait exception. Nicolas Sarkozy est accueilli comme chef de l'opposition dans un contexte tendu avec le gouvernement socialiste français. Depuis 2015 en effet, le poste d'ambassadeur français auprès du Saint-Siège est vacant. Le candidat soutenu par François Hollande aurait été écarté pour son homosexualité supposé. Et la situation risque d'être figée jusqu'en 2017.

    Du côté de Nicolas Sarkozy, l'idée d'une rencontre avec le pape François n'est pas neuve. La demande était dans les tuyaux depuis 2013. Le fait qu'elle se déroule aujourd'hui, alors que les candidats de la primaire à droite se rangent en ordre de bataille, constitue évidement un bon point pour lui. Aucun concurrent - pas même François Fillon qui en a fait la demande - ne pourra faire valoir «une photo avec le pape.» 

    FIGAROVOX : Savez-vous ce que pense l'ex-président de la République de l'actuel évêque de Rome?

    Par delà le bénéfice politique supposé de l'opération, il y a sans doute une vraie curiosité de Nicolas Sarkozy vis-à-vis du pape François. Le président de LR apprécie les personnalités qui bousculent l'ordre établi. Les réformateurs et plus encore les prophètes qui agissent au nom de leur foi. Il admire la parole franche du pape François dont la popularité internationale résiste à l'épreuve du temps. Mais, à dire vrai, celui qu'il respecte par-dessus tout, c'est paradoxalement le pape émérite. Leurs profils psychologiques sont évidemment aux antipodes. Mais quand j'ai interrogé Nicolas Sarkozy pour mon livre, il m'a clairement fait comprendre qu'il cherchait à revoir Joseph Ratzinger. «L'ermite» de Rome. Il a été fasciné par sa finesse spirituelle et son envergure intellectuelle. Plus encore par la manière dont il a renoncé à sa charge et à tous les honneurs.

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  • Entretien avec le cardinal Burke : une profonde réforme de l’Église est nécessaire

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     Propos recueillis par Philippe Maxence et publié sur le site du bi-mensuel « L’Homme Nouveau »  le 17 mars 2016 dans Religion

    eucharistie Burke.jpg"À l’occasion de la publication en langue française de La Sainte Eucharistie, sacrement de l’amour divin, du cardinal Raymond L. Burke, L'Homme Nouveau a rencontré celui-ci à Rome pour évoquer avec lui l’urgence de retrouver la pleine conscience de la doctrine sur l’eucharistie, fondement d’une véritable réforme de l’Église plus que jamais indispensable.

    Éminence, vous avez considéré comme très important de publier un commentaire approfondi des deux documents sur l’eucharistie des pontificats précédents,Ecclesia de Eucharistia de Jean-Paul II, etSacramentum Caritatis de Benoît XVI. Pensez-vous donc que le plus grand des sacrements soit méconnu par les chrétiens d’aujourd’hui ?

    Nous constatons actuellement un réel affaiblissement dans le rapport des chrétiens à la sainte eucharistie. Pour beaucoup, cette situation tient à la faiblesse de la catéchèse qui a été dispensée à ce sujet depuis cinquante ans. Il y a donc maintenant plusieurs générations qui ne comprennent pas bien la grande réalité du Saint Sacrement. Des études montrent que plus 50 % des catholiques ne croient plus dans la Présence réelle de Jésus dans l’eucharistie. Or cet article de notre foi est comme la perle de la foi catholique. Face à cette situation proprement dramatique, le pape Jean-Paul II avait déjà voulu réagir. À la fin de son pontificat, il a tout fait pour restaurer la foi dans l’eucharistie et supprimer les abus liturgiques qui ont créé la confusion et entraîné souvent une perte de la foi.

    Faiblesse de la catéchèse depuis cinquante ans, dites-vous. Que faudrait-il entreprendre aujourd’hui comme action pour remédier à cette situation ?

    Je verrais une action dans trois directions.

    La première catéchèse à entreprendre est la célébration de la sainte liturgie elle-même. Elle doit être restaurée dans sa propre dignité, non seulement en ce qui concerne la célébration du prêtre, mais également pour la participation des fidèles qui doit être digne, en fonction justement du profond mystère qui est célébré. Mais allons plus loin : la disposition du sanctuaire, les vêtements liturgiques utilisés, le linge d’autel, la musique sacrée doivent chacun à sa place, selon son rôle et son symbole, attirer l’attention de tous vers le Créateur, dans cette rencontre entre le Ciel et la terre. Car de quoi s’agit-il à la messe ? Du fait que réellement le Christ Jésus, assis à la droite du Père, descend sur l’autel de l’Église pour réitérer sous un mode sacramentaire son sacrifice du calvaire. Vous comprenez pourquoi l’Histoire nous montre que même les peuples les plus pauvres ont souvent tout fait pour bâtir l’église la plus belle possible ou les plus lumineux des vitraux. Ils souhaitaient que chaque élément de l’église témoigne de la suprême réalité de l’Eucharistie.

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  • Regards chrétiens sur la culture : lancement d'un nouveau blog

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    Lancement de http://critiquesdepresse.com/

    Regards chrétiens sur la culture

    http://critiquesdepresse.com/ offre des regards chrétiens sur la culture. Ces regards chrétiens sur la culture proviennent des critiques et des recensions publiées dans les médias chrétiens (catholiques, orthodoxes, protestants), de médias non confessionnels qui critiquent ou recensent la culture chrétienne, de blogs chrétiens, de blogs non chrétiens parlant de culture ou encore de contributeurs sélectionnés par nos soins.

    Nous employons le terme de  « culture » pour désigner la réflexion sur la culture ou les parties de la culture : cinéma, livre, BD, télé, exposition, peinture, sculpture, théâtre…

    Quatre avantages à http://critiquesdepresse.com/ : 

    • L’internaute est aidé dans son jugement et dans son achat en trouvant ici les meilleures critiques chrétiennes sur la culture
    • L’acteur de la culture (éditeur, exposant, cinéaste, peintre…) voit ainsi rassemblées les meilleures critiques chrétiennes le concernant
    • Le média d’origine dévoile la pertinence de ses critiques et invitent à naviguer sur son site. Mieux, les articles publiés sur notre blog renvoient très souvent sur le site d’origine. Sa critique n’est donc pas « volée » mais mise en valeur
    • Les VIP Contributeurs peuvent proposer leurs articles et critiques

    Il s’agit donc d’un blog très qualitatif qui sélectionne les critiques selon un critère simple : l’acuité de la recension. En effet, il n’est pas très intéressant de reproduire une critique qui ne fait que reprendre la « page 4 » - ce qui parfois, malheureusement, arrive.

    Nous sommes déjà partenaires avec Virginie Larousse (Le Monde des Religions), Françoise Caron (Associations Familiales Protestantes), François Vercelletto (Ouest France), Laurent Dandrieu (Valeurs Actuelles), Artège, EDB, France Catholique, Ed. Nouvelle Cité, Radio Notre Dame, Yves Viollier (La Vie), AED, diocèse de Vendée, diocèse d’Alsace,journalchretien.net, CineRegards, Dominique Greiner (La Croix), chretiensdegauche, La Nef, Pierre Téqui éditeur, Enseignement Catholique Actualités, Cinecure.be, Eglise d’Asie MEP, éditions du Centurion…