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Livres - Publications - Page 119

  • Quand Monsieur le Curé fait sa crise

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    De Marc Eynaud de Faÿ sur aleteia.org :

    41suxmutwcl-_sx338_bo1204203200_.jpgLe curé, un homme comme les autres ?

    Avec "Monsieur le curé fait sa crise", Jean Mercier nous propose une lecture aussi distrayante qu'intéressante.

    Panique à la sacristie

    Et c’est à la suite de cet évènement que le père Bucquoy, plantant là paroissiens, paroissiennes, grenouilles de bénitiers, araignées de sacristie, veaux, vaches, cochons, décide un bon matin de se faire la malle. Panique à la sacristie et dans l’évêché, délectation totale des médias. L’affaire prend une tournure à la fois internationale et paradoxalement intime pour les protagonistes, curé fugueur en tête.

    On rit beaucoup et on réfléchit énormément, tel est le pari réussi de l’auteur.

    Un miroir déformant

    Parce qu’on a beau se dire tout au long de la lecture, que les personnages sont gentiment caricaturés : entre Guillemette la bourgeoise parfaite, Brigitte, la fleuriste en quête de reconnaissance, Enguerrand, le militant internaute défenseur de sainte Gudule, Evelyne la sociologue, Monique la responsable liturgique aux goûts musicaux postconciliaires seventies, Mgr Vignon, l’évêque à la fois lucide, compréhensif et distant, Ildefonse et sa formation anti-gender… On s’aperçoit au fil des pages qu’ils incarnent finalement une part de nous-mêmes passée davantage à la loupe qu’au miroir déformant.

    Un livre léger, sympathique à lire et qui fait du bien, parce qu’il nous rappelle avec humour et gravité ce qu’est, au fond, un curé : un homme. Un homme pour les autres, mais autant limité que les autres dans sa chair et dans son esprit.

    Le lecteur suit donc avec plaisir les pérégrinations du père Benjamin, se demandant jusqu’où ce curé en quête de Dieu et de lui-même est capable d’aller. On va sans doute vous « spoiler » un peu : il ira jusqu’au bout de sa fuite, jusqu’à se retrouver. Gageons qu’après une telle lecture, on regardera avec plus de bienveillance son curé. On pensera peut-être à le remercier davantage et certainement à prier pour lui.

  • La vérité scientifique sur les méfaits de la télévision

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    D'Angélique Provost sur aleteia.org :

    9782315001453-2.jpgLa vérité scientifique sur les effets de la télévision

    Avec "TV Lobotomie", Michel Desmurget signe un ouvrage pertinent, quoiqu'un peu terrifiant, sur les conséquences du petit écran sur notre système cognitif.

    Contrairement à un avis déjà répandu, Michel Desmurget ne remet pas en cause uniquement le choix déplorable des programmes proposés par chacune des chaînes, mais la télévision elle-même. Combien de fois a-t-on entendu que « la télévision n’est pas mauvaise en soi, il suffit de savoir choisir ce que l’on regarde » ? Eh bien pour l’auteur, le problème n’est pas seulement là !

    « Je préfère qu’il n’y ait pas de télévision du tout » 

    Il cite à ce propos Alexandre Lacroix, écrivain et directeur de rédaction de Philosophe Magazine : « Le problème des intellectuels, c’est qu’ils reprochent à la télévision de n’être pas assez bonne. Ils sont suspects de vouloir mettre Arte sur toutes les chaînes et d’imposer leurs préférences culturelles à tout le monde. Pour ma part, je ne crois pas qu’il y ait une bonne ou une mauvaise télévision – je préfère qu’il n’y ait pas de télévision du tout ».

    S’il date de 2011, il reste un ouvrage phare des Éditions Milo. Ces quelques 320 pages sont lues plus vite qu’on ne le croit : chaque assertion est accompagnée de résultats précis d’études, de schémas, de graphiques… Rien n’est laissé au hasard, ainsi l’auteur ne peut être accusé d’anti-modernisme psychorigide et sectaire. Les faits sont là, il les énonce et les prouve. Il se permet même de souligner que « ces faits sont niés avec un aplomb fascinant par l’industrie audiovisuelle et son armée d’experts complaisants. La stratégie n’est pas nouvelle : les cigarettiers l’avaient utilisée, en leur temps, pour contester le caractère cancérigène du tabac… »

    Chaque chapitre présente un titre tout prêt à agiter les débats des défenseurs de l’objet incriminé :

    1 – La télé en tous lieux à toute heure

    2 – La télé étouffe l’intelligence

    3 – La télé menace la santé

    4 – La télé cultive la peur et la violence.

    Quelques extraits

    Puisque nous savons qu’un ouvrage de plus de 300 pages peut rebuter le lecteur pressé, nous avons là quelques extraits à vous proposer, pour éveiller votre curiosité :

    « Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels en grandissant.

    Lubin, 3 ans, regarde la télé 2 heures par jour. Cela triple ses chances d’être en surpoids.

    Lina, 15 ans, regarde des séries comme Desperate Housewives. Cela triple ses chances de connaître une grossesse précoce non désirée.

    Entre 40 et 60 ans, Yves a regardé la télé 1 heure par jour. Cela augmente d’un tiers ses chances de développer la maladie d’Alzheimer ».

    Proscrire la télévision aux enfants de moins de 6 ans

    Alors que faire ? Supprimer la télévision de nos salons ? Dans l’idéal, c’est ce que recommande le spécialiste. Il prévoit pourtant quelques résolutions moins drastiques pour les bonnes volontés : pas de télévision dans la chambre à coucher, maintenir le temps de télévision en dessous de quatre heures par semaine, en particulier pour la jeunesse, et surtout, proscrire la télévision aux enfants de moins de 6 ans. Elle a en effet une grande influence sur le développement psychomoteur de nos têtes blondes !

    Pour appuyer cette dernière recommandation, nous vous conseillons aussi la lecture de l’ouvrage des Éditions Chiré, Un enfant de 4 ans est achevé d’imprimer, par l’abbé Caillon, qui précise encore l’importance de ce genre de résolution dans les premières années de vie d’un enfant.

    TV Lobotomie de Michel Desmurget. Éditions Milo, 2011, 320 pages, 19,90 euros.

  • Al Andalus : mythe et réalités d'un paradis imaginaire

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    Lu sur le site de France Catholique (traduit par Yves Avril) :

    Le mythe – et la réalité – du “paradis d’Andalousie » par Jude P.Dougherty

    Dario Fernandez Morera, historien de profession aux brillantes références (y compris un diplôme de Stanford University et un PhD de Harvard) s’est attaqué dans un livre qui porte un titre saisissant, Le Mythe du paradis d’Andalousie, à un sujet dont l’intérêt est plus qu’académique.

    Dans les fréquentes controverses sur l’Islam militant, nous entendons souvent parler de ce paradis, particulièrement sous plusieurs formes identifiées dès les premières pages de ce livre :« Au niveau intellectuel l’Islam joua un rôle important dans le développement de la civilisation occidentale. »et « Au Moyen-Âge apparurent deux Europes : l’une, l’Europe musulmane, assurée dans ses défenses, tolérante en matière religieuse, et parvenant à un degré élevé de perfection culturelle et scientifique. L’autre, l’Europe chrétienne, un espace de luttes incessantes dans lequel la superstition passait pour de la religion et où le flambeau de la connaissance crépitait faiblement. » et « Les dirigeants musulmans du passé étaient bien plus tolérants pour les peuples d’une autre foi que ne l’étaient les dirigeants chrétiens. »

    De James Reston, un éminent journaliste américain, longtemps associé au New York Times, on a cette citation : « Dans les arts et l’agriculture, l’étude et la tolérance, Al-Andalusia était un phare de lumière pour le reste de l’Europe… parmi ses plus fines réalisations il y avait sa tolérance. » Reston qui n’est pas un universitaire islamique, se trouvait simplement refléter la mythologie à la mode, peut-être même la ligne éditoriale de son journal.

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  • Dans les pays slaves, la foi chrétienne est vivante

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    Pour « Famille chrétienne », Jean-Marie Dumont a interviewé Dom Samuel fondateur de la trappe de Novy Dvur en Tchéquie :

    Novy Dvur.jpg

    comme-un-feu-devorant_full_guide.jpgEXCLUSIF MAG - Dom Samuel, entré au monastère de Sept-Fons en 1983, a été l’un des fondateurs de l’abbaye de Novy Dvur, en République tchèque. Il vient de publier Comme un feu dévorant.  Nous l’avons interrogé lors de son récent passage en France.

    Comment se porte la trappe que vous avez contribué à fonder il y a quinze ans en République tchèque ?

    La fondation est devenue prieuré, puis abbaye. Des jeunes nous ont rejoints. Certains d’entre eux sont des convertis. Ils viennent de République tchèque, Slovaquie, Croatie, Slovénie, Pologne, Hongrie… Des pays qui sont parfois considérés avec une pointe de condescendance par l’Europe de l’Ouest, mais qui ont conservé certaines valeurs, fondements d’une société équilibrée, contestées pourtant dans la partie occidentale de l’Europe.

    La République tchèque est très déchristianisée…

    Deux personnes m’ont dit ce matin : « Vous venez du pays le plus déchristianisé d’Europe. » J’ai répondu : « Oui, mais après la France ! » C’était une sorte de provocation… Les catholiques, en République tchèque, sont une minorité, mais une minorité vivante.

    Dans le diocèse de Plzen, où nous sommes installés, il y a soixante-dix prêtres, dont la moyenne d’âge n’atteint pas 50 ans. Dans les pays slaves, la vie chrétienne est vivante et la société bienveillante à son égard, sans cette impression de découragement qu’on perçoit quelquefois dans l’Hexagone. Il ne faut pas idéaliser. Dans l’Église en France, il y a aussi de la vitalité. Mais vu de loin, on a l’impression d’un pays qui s’essouffle. Je n’ai pas cette impression en Europe centrale.

    Ce relatif « succès » de votre monastère a-t-il un lien avec les persécutions de l’époque communiste ?

    Le succès n’est pas une notion chrétienne. La vie du Seigneur fut-elle un succès ? Ce qui est vrai, ce que je crois profondément, c’est que Dieu continue à appeler des garçons et des filles à Le servir, dans l’Église. Si nous avons réussi à enraciner la communauté de Novy Dvur en République tchèque, si certains des jeunes que Dieu appelait ont accepté leur vocation et persévèrent, c’est d’abord parce que nous avions derrière nous l’expérience vivante de Sept-Fons. Et parce que nous avons essayé – très pauvrement et avec des échecs – de mettre en œuvre une pédagogie qui permette à des jeunes, inscrits dans la culture contemporaine, de prendre le temps de comprendre le sens de leur vocation, afin de l’accepter et d’y répondre.

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  • La révolution de l'écologie humaine selon Tugdual Derville

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    De Frédéric Aimard, directeur de l’hebdomadaire France Catholique sur zenit.org :

    « Le temps de l’homme », un livre sur la révolution de l’écologie humaine

    banniere_derville_06-16.jpg

    La disparition du marxisme de l’horizon de la pensée n’a pas fait disparaître le temps des systèmes de pensée totalitaires qui prétendent inventer un « homme nouveau ». Ces idéologies sont même devenues plus dangereuses au fur et à mesure des progrès techniques et scientifiques. Ce qui n’était que vue de l’esprit, ou scénario de science-fiction, est désormais à portée de main : un surhomme, trié sur le volet avant de naître, débarrassé des tares et faiblesses physiques de ses ancêtres, augmenté de capacités artificielles transmissibles à sa descendance… est techniquement possible, voire inéluctable. L’idéologie du temps le voudrait « non-genré », c’est-à-dire libre de choisir son sexe et cela de manière réversible, au non du « droit à la différence ». Un zeste de charlatanisme, mêlant appât du gain sur fond de volonté de puissance, nous le promet bientôt immortel.

    À quel prix ? On devine que de tels progrès ne seront pas « pour tous » quoi qu’en dise la propagande scientiste. Les plus faibles, les blessés de la vie, les pauvres risquent de connaître le sort que la doctrine de l’eugénisme, un temps disqualifiée par sa récupération par le régime nazi, mais redevenue florissante et arrogante, réserve à tous ceux qui ne sont pas conformes à ses critères « moraux ».

    L’élimination des embryons féminins dans les sociétés asiatiques ou l’exploitation des mères porteuses, validée par la jurisprudence européenne, préfigurent une société qui deviendra totalement invivable si l’on ne réussit pas à mettre un frein à tous les possibles individuels qui ne sont pas tous souhaitables pour la collectivité.

    Mais sur ces thèmes a priori évidents, il est facile, avec les meilleurs sentiments du monde, de pontifier, de prophétiser, de déraper, d’être ridicule ou odieux. C’est le miracle permanent du militant associatif Tugdual Derville (délégué général d’Alliance Vita) de savoir échapper à tous ces pièges. Une longue pratique du débat contradictoire et des conférences tout public, la pratique des scientifiques et des intellectuels comme des hommes politiques, lui ont donné ce savoir-faire pédagogique. Ce programme de politique naturelle comporte son lot de métaphores prises dans la nature comme celle du mycélium, image douce d’un mouvement social que personne ne voit venir sauf quand il donne ses fruits prouvant une vitalité incomparable et indéracinable. L’on sait aussi Tugdual Derville passionné d’entomologie (Cf Les Animaux dans l’évangiles http://www.france-catholique.fr/ANIMAUX-DANS-L-EVANGILE,5839.html), ce qui lui permet d’imager un discours qui fuit les mots compliqués. Cet essai arrive à point nommé pour donner à ceux qui ont une ambition politique une connaissance apaisée des dossiers de bioéthique et de bonnes raisons de les remettre au centre de la campagne présidentielle.

    Ce livre est suffisamment imposant pour ne pas être pris à la légère : 320 pages dûment appareillées de notes renvoyant souvent à des données accessibles sur Internet et donc vérifiables, une bibliographie sérieuse et précieuse. Mais il ne doit pas intimider car ses trois parties sont en fait comme trois petits livres. Le premier donne des bases factuelles sur ce qui fait un homme digne de ce nom et comporte une très belle réflexion sur la maternité. Le second est un bilan épuré du grand mouvement social qui s’est révélé par les Manifs pour tous. Le troisième est un manuel d’anthropologie prospective, une base théorique à discuter et approfondir pour préparer la révolution de l’écologie humaine que Tugdual Derville appelle de ses vœux et à laquelle, malgré tous ses autres engagements, il a choisi de donner de son intelligence et de son action.

    Tugdual Derville, Le temps de l’homme – Pour une révolution de l’écologie humaine, Plon, 320 pages, 17,90 euros.

  • Il y a 70 ans, quand le général Mihaïlovic était assassiné par les communistes yougoslaves

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    De Miloslav Samardjic* sur le site de France Catholique

    70e anniversaire de l’assassinat du Général Mihaïlovic par les communistes yougoslaves

    Par Miloslav SAMARDJIC *

    Beaucoup a été écrit sur le général Draja Mihaïlovic, mais ce n’est que maintenant que des documents, disponibles depuis une dizaine d’années, sont enfin analysés et lui rendent vraiment justice sur son rôle dans la 2de Guerre mondiale. Quant à son procès, à l’issue duquel il fut assassiné, il y a 70 ans, le 17 juillet 1946, la plaidoirie complète n’en a été publiée qu’en 2015.

    L’avocat de la Défense, le Dr Dragic Joksimovic savait que son client était déjà condamné à mort. Il savait aussi que le même sort lui serait réservé s’il décidait de remplir sa mission, mais cela ne l’a pas découragé. Le 8 juillet 1946, dans la grande salle de l’immeuble qui était, avant guerre, celui de la Garde royale, le président du Tribunal militaire de la Yougoslavie socialiste, fondée moins de neuf mois plus tôt, le colonel Mihailo Djordjevic, a appelé, à 19 h 15 précises, le Dr Joksimovic, à faire sa plaidoirie pour ce procès qui durait depuis presque un mois.

    Le général Draja Mihaïlovic, 53 ans, était le commandant de l’Armée Royale yougoslave, plus connue dans la population comme les «  Tchetniks  », pendant la Seconde Guerre mondiale. C’était un officier spécialisé dans la guérilla et dans le renseignement, qu’il avait étudiés en France avant la guerre. Il avait multiplié les actes de résistance contre l’occupation allemande et ses alliés. Le général de Gaulle l’avait décoré de la Croix de Guerre en 1943, mais c’est au milieu de cette année-là que les Alliés occidentaux, et notamment Churchill, l’avaient trahi au profit des communistes yougoslaves, par un réalisme politique qui se révélera une faiblesse inutile. Mihaïlovic, privé de tout secours, malade, incroyablement calomnié, poursuivit la lutte pour la liberté jusqu’en mars 1946 où il fut capturé par ruse, emprisonné puis horriblement torturé durant deux mois.

    Le Dr Joksimovic, 53 ans lui aussi, visiblement exténué et de santé fragile, s’est levé et a demandé à la cour que lui soient accordées deux faveurs. La première était de laisser la parole à un confrère défendant un autre accusé parce que, debout depuis quatre heures du matin et habitant loin, il tenait maintenant à peine sur ses jambes. Le juge Djordjevic lui a répondu  : «  C’est maintenant votre tour, voulez vous parler oui ou non  ?  ».

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  • Quand la société se laisse tenter par le transhumanisme

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    De Jacqueline Picoche sur aleteia.org :

    Transhumanisme : la société se laisse tenter

    Franck Damour nous avertit sur les dangers de l'homme semi-robot.

    Franck Damour, agrégé d’histoire encore jeune, a trouvé jusqu’ici le temps, en marge de son enseignement, de diriger la revue d’Art Nunc, de contribuer aux revues Christus et Études, et de publier trois ouvrages consacrés à des questions religieuses, notamment à l’orthodoxie. Dans le présent livre, il a réuni une documentation importante sur un mouvement qui se situe à l’opposé de ses préoccupations habituelles et qui lui inspire de vives inquiétudes. Il porte le nom, ignoré de la plupart des Français, de transhumanisme.

    De par le vaste monde, mais notamment en Californie, au fond de la Silicone Valley, des savants, ingénieurs et techniciens cultivent les nanosciences, manipulent la matière minérale au niveau de l’atome et la matière vivante au niveau des gènes, et en tirent des applications techniques encore inconcevables il y a peu de décennies, au point de s’imaginer qu’ils accélèrent l’Évolution et créent une nouvelle espèce d’hommes.

    Selon l’affirmation de Pascal – cité par Damour – L’homme passe l’Homme. Il est vrai que du néolithique à nos jours, la volonté de se surpasser, de réaliser l’impossible, a poussé l’Homo sapiens à inventer des outils et des machines, à lancer dans l’espace des architectures gigantesques, à faire voler des objets « plus lourds que l’air », etc. Il continue avec des moyens nouveaux voilà tout ! Quelle ménagère se plaindrait de ne plus faire la lessive à la cendre de bois et à la rivière, et de confier cette tâche à un robot appelé « machine à laver » ? Quel amputé se plaindrait d’avoir des prothèses de plus en plus semblables à des membres véritables ? La médecine a toujours eu pour but de guérir et de permettre de vivre longtemps et en bonne santé. Si on peut prévenir une maladie génétique par un travail sur l’embryon, pourquoi ne pas le faire ? Où est le problème ?

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  • Face aux musulmans, ne pas rougir de l’Evangile

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    Lu sur le site  web « Riposte catholique » :


    couverture.jpg« Le diocèse de Versailles a publié aux Editions MAME (112 pages 9,90 €) un ouvrage d’accompagnement pour favoriser le dialogue de foi entre chrétiens et musulmans.

    « Les questions ou les objections qui nous sont faites, mais aussi la pratique et les convictions religieuses des non-chrétiens ont toujours représenté et représentent aujourd’hui encore pour nous une véritable provocation, au sens le plus positif du terme. » Mgr Aumonier, évêque de Versailles (Extrait de la préface Je ne rougis pas de l’Evangile, Mame – Avril 2016)

    En octobre 2011, Mgr Eric Aumonier, évêque de Versailles, concluait le synode diocésain en publiant notamment 16 décrets de mise en œuvre des décisions de l’assemblée synodale. Le synode invitait à  favoriser le dialogue interreligieux, en particulier pour les jeunes en âge scolaire grâce à la production d’outils concrets destinés en priorité à accompagner les jeunes qui vivent quotidiennement au contact de personnes d’autres religions. L’expansion de la religion musulmane dans les Yvelines a incité la publication d’un guide permettant aux grands jeunes catholiques de pouvoir vivre clairement et sereinement  un dialogue quotidien avec leurs amis musulmans.

    Conçu avant tout pour les accompagnateurs de jeunes (parents, éducateurs, enseignants…), ce manuel se veut pratique, simple et clair. Il part du contenu de la foi chrétienne et de ce qu’en disent les musulmans sous la forme de 9 interpellations :

    Qui est Dieu ?

    La personne de Jésus

    La mort de Jésus

    Bible et Coran : valeur et validité des Ecritures

    Jeûne, prière et aumône

    Interdits

    Conversion et apostasie

    Enfer et paradis

    Existe-t-il un lien entre Jésus et Mahomet ?

    L’ouvrage a été dirigé par le Père Xavier Chavane, curé des Mureaux et délégué épiscopal du diocèse de Versailles pour la pastorale des cités, les milieux populaires et la cité ouvrière, et le Père Louis-Pasteur Faye, curé de Sainte-Bernadette à Versailles et délégué diocésain pour les relations avec les musulmans. 

    C’est un ouvrage facile d’accès autour des interpellations les plus récurrentes des musulmans à l’égard des chrétiens. Les auteurs apportent des éléments de réponse.

    Extrait, issu du premier chapitre « Qui est Dieu ? » : 

    « Si beaucoup des attributs donnés à Dieu par le Coran sont honorables, élogieux et dignes de Dieu, d’autres posent problème, au moins pour le chrétien, par exemple, Ad-Dârr, « celui qui peut nuire » ou « le Pernicieux », Al-Moumît, « celui qui fait mourir », Al-Mountaqim, « le Vengeur », ou Al-Jabbar, « le Téméraire » (pouvant être violent et cruel).

    Ref. Face aux musulmans, ne pas rougir de l’Evangile

    JPSC

  • Football, religion, religiosité et superstition

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    On n’aura jamais autant vu de tatouages religieux en Equipe de France. Chez Rémy Cabella, l’inscription « Dio vi salvi Regina » au bras gauche. Chez Antoine Griezmann, le Christ Rédempteur du Corcovado, un chapelet et la Vierge Marie. Chez Mathieu Debuchy, un chapelet, le Christ Rédempteur, des mains en prières enlaçant une croix. Sur le bras d’Olivier Giroud est inscrit en latin « Dominus Regit Me Et Nihil Mihi Deerit », extrait du psaume 23 : « le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ». Pour Yohan Cabaye, le plus pieux, le nom « Jésus » en grandes lettres gothiques recouvre le bras, entrelacé d’un chapelet. Même le capricieux Florian Thauvin porte une croix autour du cou. Mais encore…

    Lu sur le site de « Nouvelles de France :

    « L’islam et le reste

    « L’islam est la première religion de Ligue 1 », dit Daniel Riolo en 2013 pour la sortie de son livre « Racaille Football Club ». Le journaliste y décrit comment un islam revendicatif se développe dans les équipes, avec des joueurs imposant nourriture halal, prières dans les vestiaires ou douches en caleçon. Réalité traduite en Equipe de France, comme l’épisode Knysna en 2010 l’avait montré : imposition du buffet halal et des rites musulmans, clans religieux. Fabien Barthez déclarait lui-même : « quand on rentre dans le vestiaire de l’Equipe de France, on se croirait dans une mosquée ». A l’affirmation identitaire se rajoute le prosélytisme, et parmi les musulmans les plus actifs se trouvent des convertis, blancs ou noirs, souvent à la suite d’un mariage ou sous l’influence de coéquipiers. Cette islamisation de la Ligue 1 rejoint un phénomène général en foot français de montée de l’islam radical, dénoncé en 2015 dans une note des renseignements intitulée « Le sport amateur vecteur de communautarisme et de radicalité ». 

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  • Les pauvres ont une relation directe à Dieu

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    Lu sur le site « diakonos.be » :

    « Je vais devoir quitter ma loge. Je ne sais pas où aller. » Sur un trottoir du 4e arrondissement de Paris, Ana, 65 ans, se confie à une amie, paroissienne comme elle de l’église des Blancs-Manteaux. Elle est gardienne d’immeuble depuis quarante ans, et le souci de sa mise à la retraite s’ajoute à de nombreux problèmes de santé.

    Les personnes en précarité ont un rapport particulièrement intense à Dieu et à la Bible. Dans un livre récent (1), le P. Dominique Fontaine, aumônier national du Secours catholique, a rassemblé des réflexions qu’elles ont échangées dans plus de 20 groupes de partage de la parole de Dieu. Dans un texte d’Évangile bien connu, Jésus demande à ses disciples de chercher le Royaume de Dieu sans s’inquiéter : « Ne cherchez pas ce que vous allez manger et boire ; ne soyez pas anxieux. Tout cela, les nations du monde le recherchent, mais votre Père sait que vous en avez besoin. Cherchez plutôt son Royaume, et cela vous sera donné par surcroît. Sois sans crainte, petit troupeau : votre Père a trouvé bon de vous donner le Royaume » (Lc 12, 29-32
    ...

    (1) L’Évangile entre toutes les mains, 2016, L’Atelier, 154 p., 10 €. 

    Ref. L’intense combat spirituel des personnes en précarité

    On objectera à ce genre de discours qu'il faut éradiquer la pauvreté, qu'elle est un mal. La misère oui: non pas la pauvreté; la misère et la richesse, oui. Leur couple hideux est fomenté par le diable. La pauvreté, elle, est notre identité devant Dieu. Il ne faut pas l'éradiquer mais l'étendre. A nous-mêmes. Nous devons l'incarner dans notre train de vie, en découvrir la dignité. Le problème à résoudre dans notre monde n'est pas celui de la pauvreté, mais celui de la richesse. La pauvreté n'est pas un problème, c'est une solution. A condition de la vivre franchement soi-même et d'y conformer petit à petit les structures de la société ( extrait de J.B Thibaux, la Lettre aux pauvres de Poitiers, in Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle, n° 99-été 2016, édition Sursum Corda, Liège. Magazine disponible sur simple demande: sursumcorda@skynet.be)

    JPSC

  • Ophain, 16 juin : conférence "Les désastres du Moyen-Orient; l'Europe coupable ou complice ?"

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  • La famille est l'écosystème de base à l'origine de toute société

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    tempsdelhomme-couverture100.jpgLu sur lefigaro.fr (Figaro Vox) (Eléonore de Vulpillières) :

    Tugdual Derville : «Le transhumanisme nous entraîne dans un scénario totalitaire»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - A l'occasion de la parution de son dernier livre, Le temps de l'Homme, Tugdual Derville a accordé un grand entretien à FigaroVox. Il y plaide pour une révolution de l'écologie humaine afin d'éviter l'avènement d'«une société atomisée, d'individus errants, sans racines».

    Tugdual Derville est une personnalité française du monde associatif connue pour son implication dans l'accueil d'enfants en situation de handicap. Il est délégué général de l'association Alliance VITA, ancien porte-parole de La Manif pour tous et co-initiateur du Courant pour une Écologie Humaine. Son dernier livre, Le temps de l'Homme , pour une révolution de l'écologie humaine, vient de paraître aux éditions Plon.

    LE FIGARO. - Le Conseil d'Etat a autorisé, mardi 30 mai, le transfert, en Espagne, du sperme du mari défunt d'une femme en vue d'une insémination post-mortem, et ce au nom du respect de leur projet de conception d'un enfant. Que cette décision vous inspire-t-elle?

    Tugdual DERVILLE. - C'est le type même de rupture anthropologique qui confirme l'alerte que lance Le temps de l'Homme. Dès qu'on s'affranchit des trois limites inhérentes à l'humanité - le corps sexué, le temps compté et la mort inéluctable, on aboutit à une folie. Ici, on exige de concevoir un enfant déjà orphelin de père. Voilà comment notre société bascule vers la toute-puissance: en démolissant les murs porteurs de notre humanité, toujours au dépend des plus fragiles. L'alibi utilisé est celui de la souffrance d'une femme qui a perdu son mari. Mais, ainsi que j'ai pu le constater par moi-même en accompagnant de nombreuses personnes endeuillées, seul le consentement au réel permet la vraie consolation. Engendrer des enfants à partir des morts fait entrer l'humanité dans une ère de confusion généalogique. La «tyrannie du possible» génère une société atomisée, d'individus errants, sans racines.

    En quoi l'écologie humaine est-elle un service vital à rendre pour l'humanité?

    L'écologie humaine vise à protéger «tout l'homme et tous les hommes»: c'est-à-dire l'homme dans toutes ses dimensions et les hommes dans leur diversité, des plus forts aux plus fragiles. C'est un humanisme intégral. Son domaine d'application s'étend à toutes les activités humaines, de l'agriculture à la culture, en les reliant par un même souci: servir l'homme. Personne ne doit être traité ni comme un objet, ni comme une variable d'ajustement. L'écologie humaine est le défi du millénaire parce que l'homme a réussi à mettre le doigt sur la vie. L'embryon transgénique n'est pas loin. La responsabilité de l'humanité n'est plus seulement de léguer aux générations futures une planète habitable ; il nous faut transmettre aux hommes de demain les repères anthropologiques et désormais «génétiques» dont nous avons tous bénéficié.

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