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Enseignement - Education - Page 136

  • Académie de chant grégorien à Liège : le programme 2014-2015

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    Académie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat :  Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège E-mail :  jpschyns@skynet.be Tél. 04.344.10.89  (depuis l’étranger : +32.4.344.10.89) Site :    http://www.gregorien.com

    marcel-peres.jpg1.  CINQ WEEK-ENDS AVEC MARCEL PÉRÈS, DIRECTEUR DE L’ENSEMBLE ORGANUM ET DU CIRMA (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes).

    A l’abbaye de la Paix-Notre-Dame, Bd d’Avroy, 54,  à Liège.

    Les deux premiers week-ends seront consacrés à l’œuvre d’Hildegarde von Bingen :

     du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 (18h00) décembre 2014 et du vendredi 23 (17h00) au dimanche 25 (18h00) janvier 2015.

     Les trois suivants constitueront un mini-cycle pour restituer les vêpres de l’office primitif de saint Lambert :

    du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 juin (18h00) juin 2015 ; du vendredi  4 (17h00) au dimanche 6 (18h00) septembre  2015 ; du  vendredi 18 (17h00) au dimanche 20 (18h00) septembre 2015.

    Ce dernier week-end se clôturera par le chant des vêpres restituées à l'église du Saint-Sacrement, dans le cadre d’une célébration liturgique organisée le 20 septembre, pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège.

    Le droit d’inscription (repas compris et collations compris) reste inchangé : 100 € par week-end (règlement sur place).

    Réduction de 10  % pour : ceux qui s’inscrivent à tout le moins aux trois week-ends consacrés aux vêpres primitives de la fête de saint Lambert ; les religieuses et les religieux ; les jeunes de moins de 33 ans.

    Des possibilités de logement à prix modique sont offertes à l’abbaye des Bénédictines et à l’hôtel des acteurs (proche de l’abbaye).

    Trente places sont ouvertes par week-end. Les inscriptions peuvent se faire dès à présent. Personnes de contact : Jean-Paul Schyns (académie de chant grégorien) : tel. 04.344.10. 89 (de l’étranger : +32.4.344.10.89) ou email jpschyns@skynet.be ou Sœur Petra (abbaye des bénédictines de Liège) email :  petra.osb@skynet.be . L’inscription est également possible en ligne sur le site web de l’académie http://www.gregorien.com

    stéphan Junker.jpg2.  CYCLE DE COURS D’INITIATION  AVEC STÉPHAN JUNKER, PROFESSEUR AU CONSERVATOIRE DE VERVIERS

      À l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, à Liège

    Deux samedis après-midi par mois, de fin novembre 2014 à mai 2015 (calendrier à préciser). Chant d’ensemble : 12  leçons (de 15h à 17h30). Travail individualisé de la voix (supplément facultatif) : 4 leçons (de 17h30 à 18h30). Journée grégorienne de clôture : le samedi  9 mai 2015 (concert à 16 h. et messe chantée à 18h ) avec le concours de la Schola Resupina  de Vienne (Autriche), direction : Isabell  Köstler. Le thème du cycle sera « le chant romano-franc  célèbre Charlemagne († 814). De la réforme carolingienne à l’ars nova. »

    Les cours sont ouverts à tous, sans pré-requis, même si une expérience musicale est la bienvenue.

    La participation aux frais est fixée comme suit : 33 ans et plus : 105€ ∙  moins de 33 ans : 75€  ∙ réduction pour ceux qui ont déjà participé aux cours de l’académie : -15€  ∙ supplément pour inscription (facultative) à un travail individuel de la voix : 20€.  

    Les paiements sont reçus au compte IBAN: BE96 2100 6808 9305  BIC : GEBABEBB de l’Académie de Chant grégorien à Bruxelles, avec la mention  « cours Liège ». Le paiement d’un acompte de 20€ est requis (avant le 20 novembre 2014).

    Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie : http://www.gregorien.com

  • Synode : le cheval de Troie de la gradualité

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    Par l’abbé Claude Barthe sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau »

    Les discussions qui ont eu lieu lors du Synode ne peuvent faire abstraction de la théologie morale enseignée depuis toujours dans l’Église. Débat autour de la notion de gradualité.

    Le Synode extraordinaire sur la famille est le théâtre de tensions toujours plus fortes en raison de la doctrine morale qui est engagée sous un aspect particulier : celui de la communion eucharistique d’époux dont le mariage a été rompu par un divorce civil et qui ont contracté une deuxième union, mais aussi de concubins ayant contracté une union civile, ou encore d’homosexuels vivant en couple stable.

    Deux moyens sont employés simultanément par les partisans d’une évolution pour contourner l’enseignement traditionnel fondé sur l’indissolubilité du mariage (saint Matthieu 19, 3-6) :

    1. La novation est d’abord présentée sous la forme d’un « compromis » entre ceux qui veulent purement et simplement accorder l’Eucharistie aux divorcés remariés et ceux qui tiennent que cela n’est pas possible (1). Entre les deux serait une thèse moyenne : l’accès à l’Eucharistie sera donné dans certaines conditions, par miséricorde, à ceux qui sont encore « en chemin », etc.

    Règne de l'opinion

    2. Ce compromis est ensuite légitimé comme une opinion d’une partie des Pères du Synode, et plus généralement d’une partie des évêques du monde : « Certains pensent que… ». Du coup cette opinion peut être suivie en toute sécurité de conscience par les baptisés.

    L’ensemble du processus repose sur la notion de « gradualité » :

    « Vu le principe de gradualité du plan salvifique divin, on se demande quelles possibilités sont données aux époux qui vivent l’échec de leur mariage (…). Pour certains, il faudrait que l’éventuel accès aux sacrements soit précédé d’un chemin pénitentiel (…). Il s’agirait d’une situation non généralisée, fruit d’un discernement réalisé au cas par cas, suivant une règle de gradualité, qui tienne compte de la distinction entre état de péché, état de grâce et circonstances atténuantes » (rapport du cardinal Erdo),

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  • Selon le Journal « La Croix » : au Synode, perplexité et attente de clarifications

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    Un « couac » retentissant : «  après sa présentation lundi 13 octobre, le document de mi-parcours du Synode sur la famille est très diversement accueilli par les participants de l’assemblée, réunis en groupes de travail linguistiques. Les pères synodaux, inquiets d’une surexposition de ce texte d’étape, travaillent à une clarification. Le Saint-Siège a fait une mise au point sur la nature du document synodal » Le quotidien La Croix, peu suspect de conservatisme, poursuit :

     « Ce texte se soumet aux lobbys et au politiquement correct », il est« sentimental et poétique »« irresponsable », il « ouvre une brèche »,« des passages sont contraires à la doctrine de l’Église »… La lecture du rapport d’étape du Synode sur la famille, lundi 13 octobre matin a été immédiatement suivie d’une pluie d’interventions, prenant pour la plupart leurs distances avec ses passages les plus médiatisés. Au point d’obliger le Saint-Siège hier à une mise au point sur la nature « provisoire » de ce qui ne prétend être qu’un document de travail.

     > Lire le rapport d’étape du Synode  

    « IL Y A BEAUCOUP DE DEMANDES DE MODIFICATIONS »

    Celui-ci est jusqu’à mercredi 15 octobre entre les mains des groupes de travail linguistiques, qui l’épluchent paragraphe par paragraphe. « Le travail en carrefours est très critique », observe Romilda Ferrauto, rédactrice en chef de la section française de Radio Vatican, rendant compte hier du Synode à la presse francophone : « Il y a beaucoup de demandes de modifications et les pères synodaux n’en sont qu’aux débuts ».

     > Vidéo : Le synode à l’heure des grands travaux  

    Chaque proposition de changement fait le plus souvent l’objet d’un vote à la majorité absolue. L’approche de la loi de gradualité, par exemple, est contestée. Tout comme l’idée de confier à l’évêque diocésain la responsabilité d’une voie administrative pour faire reconnaître la nullité d’un mariage.

     > Lire aussi : « La loi de gradualité peut aider à trouver des solutions pastorales »  

    TEXTE ET MÉDIAS : LA DOUBLE GÊNE DES PÈRES SYNODAUX

    Plus largement, les pères synodaux éprouvaient hier une double gêne. D’une part, sur ce qu’ils estiment comme une perception biaisée de leur document de travail par les médias. D’autre part, sur le document lui-même qui accorde, selon eux, trop d’importance à ce qui n’avait été parfois qu’une intervention isolée de l’un d’entre eux au cours des sessions de la semaine passée.

     « Il y a aura une clarification sur l’enseignement de l’Église », prévoit le cardinal Wilfrid Napier, archevêque de Durban (Afrique du Sud) et modérateur d’un des trois groupes anglophones, regrettant le message donné en pâture à la presse.

    « Si l’Église doit s’ouvrir à qui est en difficulté, il convient d’insister sur les familles demeurées fidèles aux enseignements évangéliques, de les remercier et de les encourager dans leur témoignage », estiment globalement les participants de l’assemblée synodale, selon un compte rendu des débats diffusé hier par le Saint-Siège. « Du Synode devrait émerger l’affirmation de l’indissolubilité du mariage, et combien la fidélité pour toujours est une valeur pour la société, évitant ainsi de se focaliser sur les situations familiales imparfaites. » 

     > Voir notre dossier spécial Synode sur la famille  

    PRUDENCE SUR L’HOMOSEXUALITÉ, « PAS D’UNITÉ » SUR LES DIVORCÉS REMARIÉS

    À ce sujet, les évêques veulent éviter un malentendu à propos de l’homosexualité. De fait, ce thème, abordé d’un ton inédit dans un texte synodal, a été de loin le plus médiatisé et commenté. Les pères synodaux voudraient taire « l’impression qu’une évaluation positive d’une telle tendance soit créée par l’Église », rend compte le Vatican. Idem à l’égard du concubinage. « On ne se réfère pas aux personnes en les appelant homosexuelles. Ceci n’est pas leur identité », a corrigé le cardinal américain, Raymond Burke, dans un entretien à l’hebdomadaire The Tablet.

    Hormis la question homosexuelle et des concubinages, tout le passage du texte sur les divorcés-remariés est également loin de faire consensus. « C’est une question difficile, et il n’y a pour le moment pas d’unité dans l’assemblée »reconnaît le cardinal Godfried Danneels, sur le site belge Infocatho, prudemment confiant : « Je sais que cela va bien se terminer, mais je ne sais pas encore comment. » 

     > Vidéo : Divorcés remariés : 3 questions à Xavier Lacroix  

    DES PARTICIPANTS POINTENT D’AUTRES CARENCES DU TEXTE

    Au-delà de ces thèmes récurrents du Synode, des participants sont intervenus mardi 14 octobre sur d’autres sujets. Pour demander que le texte fasse ressortir le rôle de la femme dans la transmission de la vie et de la foi. Pour qu’il valorise également la figure des grands-parents – chère au pape François. Ou encore pour qu’il place la famille dans une« perspective missionnaire », en référence à l’intitulé du prochain Synode. D’autres enfin regrettent que le mot « péché » soit quasi-absent du document.

     « Il nous faut trouver un langage commun, une vision qui saura rallier la grande partie des évêques. Il s’agit d’un travail d’écoute mutuelle où chacun ajuste ses positions en fonction de la sagesse qu’il entend chez les autres »décrit sur son blog le président de la conférence des évêques canadiens, Mgr Paul-André Durocher, archevêque de Gatineau. Avec ce pari : « Je crois que le texte final sera assez différent – au moins sur certains points – de la 'relatio' (rapport, NDLR.) qu’on nous a présentée ».

    Sébastien Maillard, à Rome »

     Ref. Au Synode, perplexité et attente de clarifications

    JPSC

  • La Revue « Vérité & Espérance-Pâque Nouvelle » : livraison d’automne

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l’église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’automne. Tiré à 4.000 exemplaires dans une mise en page renouvelée, ce magazine parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation : les titres en bleu sont disponibles en ligne (cliquer sur le titre). Au sommaire de ce numéro d’octobre 2014 :

    SOMMAIRE n° 92 (3e trimestre 2014) 

    VE PN 92 automne 2014196.jpg 

    Le départ du Père Zanotti-Sorkine devient une affaire

    Quand Scalfari remet le couvert avec le pape François

    Annie Laurent : les chrétiens d’Irak ne sont pas une minorité comme les autres

    Le pape François visite la Corée et tance les évêques

    Bruxelles : l’église Sainte-Catherine reprise par des prêtres « controversés »

    A peine 14 nouveaux prêtres cette année en Belgique

    Ethique familiale et sexuelle : le manifeste de l’évêque d’Anvers

    Pour l’ordination des femmes ?

    « Vous pouvez nous tuer ; nous nuire, non »

    Tu amasseras des charbons de feu sur sa tête…

    la pastorale de l'enfouissement a-t-elle vécu ?

    ***

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:

    BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

    La Revue « Vérité & Espérance-Pâque Nouvelle » : livraison d’automne

    Asbl Sursum Corda

    Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège.  Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be. Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Compte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579 BIC BPOTBEB1 

  • La communion aux divorcés remariés : comment mettre un pied dans la porte interdite ?

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    Quant à l'accès au sacrement de l'Eucharistie pour les divorcés remariés, la "relatio", à mi- parcours du synode, dresse la liste des principales suggestions qui sont ressorties du Synode. Le blog du "Suisse Romain" les résume ainsi: maintenir la discipline actuelle; mettre en oeuvre une plus grande ouverture pour les cas particuliers, insolubles sans entraîner de nouvelles injustices et souffrances; ou bien opter pour un chemin pénitentiel: L'éventuel accès aux sacrements devrait être précédé d'un chemin pénitentiel ? sous la responsabilité de l'évêque diocésain ? , et avec un engagement évident en faveur des enfants. Il s'agirait, selon la « relatio », « d'une situation non généralisée, fruit d'un discernement réalisé au cas par cas, suivant une règle de gradualité qui tienne compte de la distinction entre état de péché, état de grâce et circonstances atténuantes ».

    Laissons à la réflexion des « pères » synodaux cette conclusion brumeuse, en forme de compromis casuistique, pour en revenir à la thèse de Kasper que le Père Gerald E. Murray réfute en ces termes sur le site web de « France Catholique » :

     « Le cardinal Walter Kasper a publié pendant la période de préparation du Synode extraordinaire sur la famille un autre article où il propose que la discipline de l’Eglise interdisant d’admettre à la Sainte Communion des catholiques divorcés et remariés civilement soit abandonnée.

    Son argument principal est la miséricorde divine. Il déclare : « Nombreux sont ceux qui demandent : si Dieu est toujours miséricordieux, pourquoi l’Eglise ne l’est-elle pas ? Ou bien, pourquoi l’Eglise ne semble-t-elle pas aussi miséricordieuse que Dieu ? » Et il continue : « Le pire reproche qu’on peut faire à l’Eglise – en réalité souvent justifié – est qu’elle ne pratique pas ce qu’elle prêche aux autres. En vérité, bien des croyants trouvent l’Eglise rigide et dénuée de miséricorde. »

    Kasper se range clairement lui-même dans la catégorie des « nombreux croyants » qui reprochent son hypocrisie à l’Eglise. Le grief est essentiellement le suivant : Dieu est bon et miséricordieux, l’Eglise ne l’est pas quand elle interdit de recevoir l’Eucharistie à ceux qui ont contracté un second mariage (et vivent donc une relation « adultère »). La discipline eucharistique inébranlable de l’Eglise, qui se fonde sur l’enseignement de Notre Seigneur concernant le mariage, est donc considérée comme une trahison hypocrite de la miséricorde divine.

    D’où découle ce qui suit :

    « L’Eglise doit proclamer la miséricorde divine ; elle doit dispenser concrètement aux fidèles cette miséricorde sous la forme du sacrement de réconciliation ; et elle doit laisser la miséricorde divine apparaître et se réaliser dans sa propre vie, ses structures et même ses lois. »

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  • Ce que le pape veut, le synode le veut ?

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    Dans un précédent article paru sur le site web de « Famille chrétienne »,  Jean-Marie Dumont titrait : Divorcés-remariés : la révolution n’aura pas lieu au synode tout en concluant avec prudence : Reste à savoir ce que pense le pape. »

    Et bien c’est tout vu, selon le point de vue exposé ici :  SYNODE. A QUEL POINT EST-IL LIBRE?    par le site Benoît et moi  « (…) Le rapport final est normalement rédigé par le Rapporteur, le cardinal hongrois Erdö, le secrétaire général du Synode, le cardinal Baldisseri, et le secrétaire adjoint, le théologien Bruno Forte.  Mais le pape a décidé, dans un geste sans précédent, d'ajouter six noms pour aider à rédiger ce document: le card. Gianfranco Ravasi, le cardinal Donald W. Wuerl, l'archevêque Victor Manuel Fernandez, et le père Nicolás Pachón Supérieur Général des Jésuites, ainsi que deux autres évêques. Comme l'a observé avec finesse John Thavis, qui fut durant de nombreuses années chef du Catholic News Service à Rome, «au risque de simplifier tout», on peut dire que tous les six sont sur la même longueur d'onde que Kasper. De cette façon, le pape François a accompli un geste fort d'intervention sur le Synode ».

     Entretemps,le cardinal Peter Erdö, rapporteur général,  vient de présenter la « relatio », gros document synthétique résumant les échanges de la première semaine du synode. A sa lecture, Jean-Marie Guénois dans le Figaro de ce matin, estime déjà (un peu vite, car il faut attendre le rapport final engageant l'assemblée) que les pistes mentionnées témoignent d’un véritable changement de paradigme, en prenant en compte notamment les « éléments constructifs » des mariages civils et des situations de cohabitation. Voici son commentaire :

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  • Synode sur la famille : deuxième et dernière semaine, mode d’emploi

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    D’après le site « aleteia » :

    Les travaux du synode reprennent ce lundi 13 octobre 2014, après la pause du week end. Pause très relative pour ceux qui se sont attelés, pendant ces deux jours, à la rédaction de la Relatio post disceptationem. Ce document (en italien et non en latin), fait la synthèse des interventions (265) et débats qui ont eu lieu, tout au long de la semaine qui vient de s’achever (à ne pas confondre avec la relatio ante disceptationem, document de base des travaux de la première semaine du synode). Il a été rédigé par le rapporteur général, le Cardinal Peter Erdö, assisté d’un certain nombre de Pères synodaux, dont le Secrétaire général du synode, le cardinal Lorenzo Baldisseri, Mgr Bruno Forte, Secrétaire spécial et le cardinal Gianfranco Ravasi. Il sera présenté à la presse ce lundi à 13 h, et servira de base de travail aux travaux de la semaine qui s’ouvre.

    Les cardinaux Sarah et Schönborn, modérateurs des deux groupes francophones

    Ces travaux vont se poursuivre, non plus quasiment exclusivement à travers les fameuses « congrégations générales », qui réunissent les 253 membres de l’assemblée (10 congrégations la semaine dernière et seulement 5 cette semaine), mais par petits groupes de travail linguistiques : les « Circuli minores », au nombre de 10 : deux groupes de langue française, 3 de langue anglaise, 3 de langue italienne et deux de langue espagnole. Ces groupes ont été constitué vendredi dernier par un système assez complexe de tirage au sort, et leurs membres ont élu, par vote secret, leur modérateur et leur relateur. Les modérateurs des deux groupes de langue française sont le cardinal Robert Sarah et le cardinal Christophe Schönborn. Le cardinal Leo Burk, co-auteur du livre « demeurer dans la vérité du Christ » (cf. plusieurs articles sur aleteia) est modérateur d’un des groupes anglais. Ces Circuli minores ont tenu une première session vendredi après midi. Cette semaine, ils se réuniront encore six fois, jusqu’à jeudi matin.

    Paul VI béatifié lors de la messe de clôture

    Les « modes », c'est-à-dire les « intégrations » qu’ils apporteront à la Relatio post disceptationem permettront l’élaboration de la Relatio Synodi, document final de cette troisième assemblée extraordinaire du synode des évêques. Elle sera votée samedi et remise au Pape dimanche. Entre temps, le Nuntius, c'est-à-dire le message que le synode veut adresser aux catholiques aura été préparé et publié (samedi matin). Le synode se conclura dimanche matin à Saint-Pierre, par une messe solennelle lors de laquelle sera béatifié le Pape Paul VI, qui a institué le synode des évêques (cf. Aleteia).  Dès le lendemain, le chemin synodal se poursuivra, vers sa prochaine échéance : l’assemblée ordinaire d’octobre 2015. L’année qui sépare ces deux assemblées va permettre de poursuivre les débats (de façon informelle) et de faire avancer la réflexion.

    Ref. Synode sur la famille : deuxième semaine, mode d’emploi

  • Synode sur la famille: témoignages de laïcs

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    Rencontre à Rome avec Xristilla et Olivier Roussy, responsables d'Amour et Vérité, la branche famille de la communauté de l'Emmanuel, et l'un des 13 couples auditeurs du Synode sur la Famille. Le couple français partage son expérience vécue à travers ce synode.

    JPSC

  • Synode sur la famille : les périphéries s’élèvent contre les « modèles occidentaux » incompatibles avec leurs cultures et la doctrine catholique

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    Lu sur News.va le 11 octobre:

    Depuis le début, dans la salle du Synode, plusieurs voix africaines se sont élevées pour dénoncer l’importation, voire l’imposition des modèles occidentaux incompatibles avec les cultures locales et la doctrine catholique. Un évêque a indiqué que des sommes colossales étaient dépensées dans les campagnes de planning familial et que des contraceptifs étaient distribués jusque dans les villages les plus reculés. Un autre a affirmé que des organisations internationales avaient menacé de suspendre leur aide si les gouvernements locaux refusaient de légaliser les unions entre personnes de même sexe. Santé reproductive, idéologie du genre… nous sommes soumis à une véritable offensive internationale, a lancé une mère de famille. L’Afrique a ses problèmes et ses préoccupations prioritaires qui ne sont pas ceux de l’Occident. Venus de tous les continents, des pères synodaux et des laïcs ont exhorté l’Eglise à s’engager davantage sur la scène publique pour défendre ses valeurs sur la famille, menacées par certaines législations et par l’ambiguïté des textes des Nations Unies. Une auditrice a regretté que le document de travail du Synode ne contienne qu’une référence timide au dialogue entre l’Eglise et les Etats et garde le silence sur l’urgence pour les catholiques de préserver leur liberté de conscience face aux institution politiques. Les pasteurs doivent parler haut et clair face aux opinions publiques pour défendre la dignité humaine et les droits de la famille. Et alors que la question de l’accès des divorcés remariés aux sacrements revient sans cesse sur la table et monopolise les échanges, alors qu’elle inquiète et divise, une auditrice a interpellé l’assemblée en affirmant qu’il y avait deux types de miséricorde : celle du Bon Pasteur qui soigne et donne la vie et celle du mauvais médecin qui couvre la blessure pour qu’on ne la voie pas ou qui calme la douleur sans soigner le mal.

    Ce synode parviendra-t-il à concilier vérité et miséricorde et à réconcilier les points de vue ? Parviendra-t-il à préserver la doctrine tout en montrant que l’Eglise,  qui côtoie la réalité du péché, est proche de ses enfants en difficulté ? C’est tout l’enjeu d’un itinéraire qui, souligne-t-on, prendra le temps qu’il faudra.

    Romilda Ferrauto "

     

    Ref. La première partie du Synode s'achève

    JPSC

  • Divorcés-remariés : la révolution n’aura pas lieu au synode

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    De Jean-Marie Dumont sur le site de « Famille chrétienne » :

    « Concernant la question des divorcés remariés, la plupart des Pères du synode privilégient les solutions pastorales à un changement dans la discipline sacramentelle de l’Église. La proposition du cardinal Kasper, très médiatisée, ne semble avoir finalement rencontré qu’un faible écho au sein de l’aula synodale.

    Sans surprise, c’est un vif intérêt que le sujet « divorcés remariés » a suscité chez les Pères du synode. La séance qui était consacrée aux « situations pastorales difficiles », dans laquelle le sujet prenait place, a même dû être prolongée le lendemain matin jusqu’en fin de matinée, tant le nombre d’interventions demandées était élevé. Dans une séance théoriquement destinée à aborder des sujets aussi divers que le concubinage, la situation des séparés ou les mères célibataires, la plupart des quarante-cinq interventions demandées aurait porté directement ou indirectement sur le thème des divorcés remariés, sans compter celles qui se sont déroulées au cours de l’heure de débat libre.

    Des discussions à huis clos

    Comme tous les jours depuis l’ouverture de ce Synode sur la famille , il est difficile de se faire une idée précise du contenu des échanges entre les Pères, dont les discussions se déroulent à huis clos. Du fait du dispositif de communication adopté par le synode, les journalistes sont contraints, depuis lundi, à se livrer à un exercice d’information qu’on pourrait qualifier d’« impressionniste ».

    Chaque jour, trois rapporteurs qui assistent au synode présentent lors d’un briefing une synthèse non nominative restituant, chacun à leur manière et avec leur subjectivité, les grandes lignes des interventions, chacun étant responsable des interventions d’une langue (italien, espagnol, anglais).

    Deux autres rapporteurs organisent des réunions informelles, après ces briefings, pour les langues française et allemande, présentant à leur tour des éléments de synthèse également non nominatifs et non chiffrés sur l’ensemble des interventions. Enfin, le Bollettino, quotidien du Saint-Siège, publie à son tour un texte unique, traduit en plusieurs langues, qui présente encore une autre synthèse – plus lissée – des échanges. Beaucoup de données, donc, mais générales.

    Des raisons théologiques et doctrinales

    Pour autant qu’on puisse en juger au vu de ces sources, la révolution annoncée autour de l’accès aux sacrements des divorcés remariés civilement n’aura pas lieu . Présentée par le cardinal Kasper à quelque cent cinquante cardinaux lors du consistoire sur la famille de février dernier, la proposition consistant à permettre aux divorcés ayant conclu un deuxième mariage civil, sous certaines conditions, de recevoir les sacrements de la pénitence et de l’eucharistie, a fait l’objet depuis six mois de prises de position toujours plus nombreuses indiquant qu’elles ne pourraient pas être acceptées par l’Église.

    Cette évolution semble se confirmer au synode. Le nombre d’interventions s’opposant directement, pour des raisons théologiques et doctrinales, à cette proposition, entre mercredi soir et jeudi matin, y a été important. Ajoutées à un grand nombre d’interventions ne s’y opposant pas frontalement mais y contribuant de fait, en se limitant à des propositions d’ordre pastoral (mise en place de groupes d’accueil dédiés dans les paroisses, amélioration du processus permettant la reconnaissance d’une nullité de mariage, amélioration de la préparation au mariage), ces interventions mettent en évidence le fait que la proposition du cardinal Kasper rencontre finalement assez peu d’échos chez les Pères du synode. Reste à savoir ce que pense le pape. »

    Ref. Divorcés-remariés :  la révolution n’aura pas lieu

    JPSC

  • Divorcés remariés : querelle de famille au Vatican

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    De Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » du 10 octobre :

    "La question des divorcés remariés, qui s'impose dans les débats, oppose le Pape à une partie des cardinaux.

    PHO856cf826-508b-11e4-9c78-714bf920bbe7-805x453 (2).jpgC'est comme un long repas de famille. Les convives de toutes couleurs et de toutes langues sont venus de très loin. Le pape François est à la place d'honneur. Tel un patriarche, il préside ce synode qu'il a convoqué pour parler sans tabou des problèmes que l'Église catholique affronte avec les questions de la famille, du mariage et de la sexualité.

    Vendredi, au terme de cinq jours de débats, ils sont 240, sur 253, à avoir pris la parole. Couples de laïques, experts, théologiens, évêques, cardinaux, chacun disposait de quatre minutes pour dire ce qu'il avait sur le cœur sans avoir peur du jugement des autres - et encore moins de celui du pape - comme François l'avait exigé dimanche en ouvrant le bal.

    C'est donc la profusion de points de vue, de témoignages, de rappels, de questions, d'émotions. Une foire aux idées qui finit par donner le tournis si un sujet majeur n'émergeait pas de jour en jour, une sorte d'idée fixe, impossible à contenir et plus forte que tout.

     «La question critique» des divorcés remariés

    Comme si les questions pourtant importantes - et toutes évoquées - de contraception, de polygamie, d'accueil des personnes homosexuelles,  de préparation au mariage, de drames familiaux liés à la guerre dans certains pays ou d'éloignement familial pour chercher du travail au loin, et tellement d'autres sujets, n'étaient qu'accessoires par rapport à «la question critique», comme l'a située un témoin: celle des divorcés remariés.

    Considérée au début de la semaine comme un souci «occidental», concernant peu les Africains par exemple, elle s'est imposée et se pose pour la dernière semaine de ce synode comme le sujet dominant qui pourrait aboutir à ce que le cardinal Kasper, en première ligne dans ce débat, craignait, à savoir «un divorce sur le mariage».

    Car les choses se corsent en réalité. Alors que les pères synodaux ne devaient en parler que lors d'une séance, ils ont occupé une deuxième puis une troisième séance pour ferrailler sur le sujet, même si tout est fait, à l'extérieur, pour que les bruits d'éventuelle vaisselle cassée ne transparaissent pas car il y va de l'image de l'Église.

     Banquet théologique

    Par exemple, aucun des cardinaux ou évêques qui sont farouchement contre une évolution de la doctrine de l'Église pour donner la communion aux divorcés remariés - car ils y voient le risque «de voir s'écrouler l'édifice des sacrements», dont le mariage mais aussi l'eucharistie - n'est admis à la salle de presse pour les briefings quotidiens.

    Le Vatican ne nie pas l'existence de deux écoles théologiques opposées sur cette question - l'autre étant celle du Pape et du cardinal Kasper, qui entendent trouver une voie pour mieux accueillir les divorcés remariés -, mais on minimise certaines interventions très tranchées contre cette perspective. Un peu comme si, dans une réunion de famille, on tournait la tête quand le vieil oncle, conservateur, reprenait sa rengaine!

    Ce banquet théologique entame donc seulement son plat de résistance. Toute la semaine prochaine, les pères synodaux travaillent par groupes linguistiques. Un second synode, dans un an, abordera les conclusions pratiques. Mais il est clair que l'unanimisme porté lors d'une sorte de toast unitaire, en début de session, pour «préserver l'indissolubilité du mariage» face à la question des divorcés remariés, est profondément fissuré quant aux chemins pour y parvenir."

    Ref : Divorcés remariés : querelle de famille au Vatican

     JPSC