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Enseignement - Education - Page 135

  • Peut-on donner l’absolution à un divorcé remarié ?

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    De l’abbé Claude Barthe sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « La question de la situation des catholiques divorcés et remariés civilement a été particulièrement débattue lors de l’assemblée extraordinaire du Synode sur le thème « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation », qui s’est achevée le 18 octobre dernier.

    Un texte de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, en réponse à une question posée par un prêtre, vient d’apporter sur un point précis de la pastorale vis-à-vis de ces personnes un élément important, particulièrement éclairant dans la confusion générale des esprits. Cette réponse a l’avantage de se placer en amont de la problématique sur la communion eucharistique des divorcés remariés. Elle règle en effet ce que doit être l’attitude des prêtres exerçant le ministère de la réconciliation pour ces mêmes divorcés remariés.

    Nous publions donc ici le texte intégral en français, en respectant sa forme : 

    À la question d’un prêtre français : « Un confesseur peut-il donner l’absolution à un pénitent qui, ayant été marié religieusement, a contracté une seconde union après divorce ? »

    La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a répondu le 22 octobre 2014 :

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  • Synode sur la famille : un nouveau livre critique les propositions de Kasper

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    Lu sur le blog « salon beige » :

    « Le Conseil Pontifical pour la Famille du Saint Siège a publié dans son bulletin n°21 du mois de novembre un compte rendu de la présentation du livre ‘l’Evangile de la famille dans le débat synodal : au-delà des propositions du Cardinal Kasper’. Ce livre est écrit par deux experts de l’Institut Pontifical Jean Paul II pour les Etudes sur le Mariage et la Famille. Les auteurs du livres sont les experts Stephan Kampowski, professeur laïc d’anthropologie philosophique, qui réalisa ses études aux Etats-Unis, en Autriche et à Rome ; et le P. Juan José Pérez-Sopa, professeur universitaire de théologie pastorale sur le mariage et la famille et professeur à l’Université Ecclésiastique San Dámaso de Madrid.

    Ce livre a été présenté à l'auditorium de l'Institut pontifical Jean-Paul II lors d'un événement au cours d'un évènement auquel a notamment assisté le Cardinal George Pell, préfet du secrétariat aux affaires économiques.

    Erreurs dans la thèse du Cardinal Kasper

    « Prenons comme sujet de référence le livre du Cardinal Kasper, ‘L’Evangile de la famille’, qui contient des réflexions très importantes, mais à notre avis contient aussi des imprécisions significatives. Notre apport vise à pouvoir développer les éléments positifs, contribuer à éclaircir ceux qui semblent ambigus, expliquer les raisons pour lesquelles certaines des affirmations nous paraissent erronées, mais surtout, aller au-delà du livre. »

    Ces experts sur le sujet, qui ne furent pas invités à participer au Synode sur la Famille, expliquent aussi que

    « aller plus loin que Kasper est une invitation à faire le pas que lui-même n’a pas fait, ou même passer d’une description de la beauté de l’évangile de la famille à une description de la capacité transformatrice de la pastorale de l’Eglise, du sujet moral et de la culture environnante. »

    Le livre a été publié en Italie, aux Etats-Unis, en Espagne et en Allemagne.

    Ref. Le Conseil Pontifical pour la Famille publie un compte-rendu sur un livre critiquant les propositions du Cal Kasper

    L'institut Jean-Paul II pour la famille n'était pas représenté parmi les experts invités au synode "extraordinaire" d'octobre dernier.

    JPSC

  • Toussaint 2014 : première homélie du P. Zanotti-Sorkine comme desservant à Notre-Dame du Laus (diocèse de Gap)

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    Jean Guitton a dit de ce lieu qu’il est « un des trésors les plus cachés et les plus puissants de l’histoire de l’Europe » . Notre-Dame du Laus « refuge des pécheurs » accueille chaque année entre 150 000 et 170 000 personnes.

    JPSC

  • Toussaint 2014 : La foi des routiers scouts d’Europe à Vezelay

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    Cela change de la "pastorale de l’enfouissement" :

    JPSC

  • Le Père Joseph Moingt, alchimiste de la foi

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    Joseph Moingt est ce célèbre théologien jésuite qui connut son heure de gloire médiatique  après le Concile Vatican II. Ses livres étaient partout. Aujourd’hui, à bientôt 99 ans, il signe le premier tome de son testament spirituel: au fond de l’alambic dans lequel il a distillé les dogmes chrétiens, reste-t-il encore quelque chose sinon l’ « anima vagula blandula » dont parlait l’empereur Hadrien ? Est-ce le sort qui menace la foi de l’Eglise du troisième millénaire, sous le couvert de la révolution « pastorale » dont nos oreilles sont aujourd’hui à nouveau rebattues ?  Sur le site web de « La Vie », Jean Mercier nous montre, en tout cas, le point d’aboutissement de celle du Père Moingt.  JPSC :  

    « Plus que quelques jours, et il entrera dans sa… 100e année. Mais Joseph Moingt n’est pas près de s’arrêter de penser. Alors que paraît aujourd’hui chez Gallimard le premier tome de son nouveau livre Croire au Dieu qui vient. De la croyance à la foi critique, qui compte plus de 600 pages, il écrit déjà le second volume.

    Ce jésuite infatigable ne cesse d’approfondir la question de la foi, et son livre s’inscrit dans une quête existentielle qui consiste à creuser jusqu’à l’os la moindre des définitions dogmatiques du catholicisme, quête qui s’est radicalisée ces 20 dernières années, à la poursuite de son Graal personnel : une foi totalement nue, dépourvue de toute béquille, libérée des mythes dont, selon lui, l’Église catholique a fait ses dogmes.

    Dans ce livre, le théologien a donc voulu passer à la moulinette ces derniers pour vérifier s’ils sont crédibles, afin d’y adhérer – ou pas – du fond de son cœur. Par exemple, la Résurrection, point central du christianisme. Si Joseph Moingt croit dur comme fer que le Christ s’est bien relevé de la mort, cet événement aurait seulement été ressenti spirituellement par ses disciples, et rien d’autre.« La résurrection de Jésus n’a jamais été expérimentée qu’en esprit, et il ne pouvait en être autrement », écrit-il.

    Si on le questionne sur ces multiples textes, qui, dans les Évangiles, évoquent les apparitions du Ressuscité à ses apôtres, le chercheur est catégorique : « Ce sont des inventions. » Comment peut-il en être sûr ? « C’est invraisemblable, donc c’est une fiction. Les apôtres ont seulement ressenti en eux-mêmes que Jésus était ressuscité. Son cadavre a peut-être été jeté dans une fosse commune, par exemple… » Si l’on fronce les sourcils, il déclare avec fougue : « Vous avez besoin de preuves pour croire ? Moi pas ! Il faut renoncer aux preuves. »

    De la même manière, il rejette la notion de péché originel :

     « Ce n’est plus audible aujourd’hui ». Selon lui, c’est parce que l’Église catholique « n’a pas le souci de la vérité des textes que les gens se sont détachés d’elle ». Ne peut donc être tenu pour matière de foi que ce qui est plausible du point de vue historique et qui se communique à l’esprit de façon rationnelle et intériorisée… Le but qu’il poursuit ainsi est, écrit-il, « que la foi chrétienne devienne, dans les temps qui sont les nôtres, pensable et vivable au sein de l’Église, crédible et attractive pour le monde environnant ». Sa démarche fait cependant penser au plan du métro que l’on trouvait jadis sur le quai de Châtelet, à Paris : à force d’être effleuré des milliers de fois, le nom de la station avait disparu sous l’index des voyageurs.

    À force de passer et repasser la Révélation par tamis et alambics,  la foi de ce croyant en liberté est devenue si farouchement personnelle qu’on se demande comment il peut la partager avec l’ensemble des chrétiens, et notamment sa propre Église. « Oui, je donne prise à tous les reproches possibles. Beaucoup de mes frères jésuites ne sont pas d’accord avec moi. Mais l’important est que je sois vrai avec moi-même. »

    Ref. Joseph Moingt passe les dogmes à la moulinette

    JPSC

  • Cardinal Müller : ‘mêmes les évêques peuvent se tromper’

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    Lu sur le blog "salon beige":

    Le cardinal Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été interrogé par la presse polonaise. Extraits :

    "Malheureusement, dans les sociétés modernes, beaucoup de médias, d’organisations internationales et mêmes des gouvernements tentent de semer la confusion dans l’esprit des gens. Dans beaucoup de pays, des relations sont détruites, et cela s’applique au modèle chrétien du mariage et de la famille. La vérité sur le mariage et sur la famille est relativisée. Ces tendances ont malheureusement pénétré dans l’Eglise et influencé les évêques, sur qui les médias tentent d’exercer une pression… nous avons le Christ et l’Evangile. C’est notre point de référence, la fondation pour les seuls enseignements valides de l’Eglise."

    Sur le mariage :

    "Il y a de nombreux médias, mais un seul médiateur, Jésus Christ et Son Evangile. La Parole de Dieu ne peut donc jamais être ignorée en aucun cas et ne peut pas être compromise. Elle doit être pleinement acceptée. L’Eglise, ni avant, ni pendant, ni après le Synode ne peut changer le message des enseignements du Christ. Sur le mariage il est clairement formulé ‘ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas’." 

    Sur l’homosexualité :

    "Pour l’Eglise, il y a toujours le point de départ d’une relation d’amour, d’un homme pour une femme, et d’une femme pour un homme. L’Eglise s’oriente vers cette relation et sur elle construit sa doctrine sociale et morale, qui est aussi toute la science de la sexualité humaine. L’attirance sexuelle d’une personne pour une autre du même sexe n’est pas le sujet premier traité par l’Eglise.

    Le Catéchisme de l’Eglise Catholique enseigne que ‘les personnes homosexuelles sont appelées à vivre la chasteté’. Le Pape François précisa qu’il ne vise pas à créer une nouvelle doctrine de l’Eglise, mais simplement à montrer que l’Eglise ne juge pas celui qui a péché et a des tendances homosexuelles. Personne n’essaie d’exclure ces personnes ; elles sont des personnes en plénitude. Mais vous devez dire clairement que l’Eglise a jugé négativement les actes homosexuels. Une part active dans un acte homosexuel est inacceptable ! et l’Eglise ne renonce jamais à ces vérités. Ces actes sont contraires à la loi naturelle, et c’est un péché."

    Au sujet des évêques :

    "Malheureusement, ils sont représentatifs de l’Eglise, y compris les évêques qui se sont laissés aveugler d’une façon ou d’une autre par une société séculière dans laquelle ils ont été tellement influencés qu’ils ont perdu de vue la question essentielle ou les enseignements de l’Eglise basés sur la révélationIls se sont mis à réfléchir aux différentes possibilités, en oubliant la fondation… peut-être suggérant des solutions questionnables au sujet des engagements de certaines personnes dans des situations difficiles, peut-être avec le désir d’aider d’autres êtres humains… 

    Mais avec tout cela, vous devez toujours garder en mémoire qu’il n’y a qu’un ‘agenda’ pour nous, l’agenda de l’Eglise, qui est basé sur la révélation de Dieu communiquée en Jésus Christ. Et c’est cela qui compte le plus pour nous ; si on perd cela, on perd tous les autres éléments."

    Ref. Cardinal Müller : ‘mêmes les évêques peuvent se tromper’

    JPSC

  • Eglise de France : réinvestir les « patros » ?

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    En Belgique, les « patros » se sont distanciés de l’Eglise « institutionnelle »  C’est du moins ce qu’ils ont déclaré dans un communiqué du 23 novembre 2013: « Nous faisons référence à Jésus, l’homme, sa vie, ses valeurs, son message et non à l’Eglise institutionnelle ». Quand à la divinité de Jésus, passons...

    La situation est-elle meilleure en France ?  Le blog « Salon Beige nous apprend que:

    «  (…) Le 11 novembre prochain, le patronage du Bon Conseil organise à Paris, en partenariat avec Famille Chrétienne, un colloque sur le thème : « L’Église a-t-elle encore quelque chose à faire en éducation ? L’exemple des patronages ». L’abbé Vincent de Mello, fondateur du patronage, indique :

    "Quand l’Église a été congédiée de sa mission éducative par la séparation de l’Église et de l’État, elle a investi les patronages pour compenser. Après la guerre, les patronages ont eux-mêmes été abandonnés. L’idée selon laquelle l’Église aurait alors perdu le sens de sa mission éducative n’est pas tout à fait fausse.

    Les patronages, qui ne sont ni l’école, ni un cours de catéchisme, mais une école d’amitié, ont donc été abandonnés, parce que l’Église a considéré que ce n’était pas le rôle du prêtre d’être animateur d’un club de foot. Elle a préféré se concentrer sur ses missions premières, son « service public » propre, les sacrements. Elle a ainsi déserté un front considérable, qui a été réinvesti par des Maisons des jeunes et de la culture (MJC).

    Mais ce n’est pas avant tout une question de moyens, mais de décision politique, de la façon dont l’Église a défini ses priorités. Le terrain non catéchétique a semblé inutile. Je pense au contraire, qu’il est indispensable, que cette gratuité est très importante. La devise des patronages est « Ici on joue, ici on prie ». Le jeu permet à l’enfant de se créer un imaginaire, le jeu éveille son âme, l’ouvre à la possibilité d’un autre monde, et rend plausible l’existence de l’autre monde dans lequel nous introduit la liturgie.

    N’est-ce pas plutôt que l’Église a renoncé à régenter la vie entière des individus ?

    Il y a là sans doute de l’idéologie. Mais c’est plus complexe. Beaucoup ont pensé que la formule des patronages était usée, vieillotte, peu « modernisable ». L’abandon de ce terrain a peut-être aussi été accentué par une paranoïa autour de la crise de la pédophilie dans l’Église.

    Mais l’Église a aussi voulu se spécialiser, et laisser l’éducation à des spécialistes. L’école catholique a ainsi cloisonné la pastorale, l’enseignement et l’éducation. C’est une démarche exactement opposée à celle qui animait jusque-là les traditions éducatives catholiques, des jésuites comme des oratoriens.

    Les professeurs aujourd’hui se cantonnent à leur seul rôle d’enseignant. Il faut au contraire réfléchir à la façon d’en faire aussi des éducateurs. Dans cet esprit, nous proposons par exemple que les surveillants ne soient pas seulement des pions, mais jouent avec les enfants et les collent si nécessaire.

    [...] La demande des parents est grande, et va bien au-delà des familles catholiques. La plupart des enfants de mon patronage ne sont pas catholiques. Pourquoi les familles se tournent-elles vers l’Église ? Parce qu’elle peut donner un accompagnement de qualité. Elle a pour atout un savoir ancestral, facile à retrouver, des ressources pédagogiques considérables.

    Aujourd’hui, il nous est possible de développer notre « caractère propre », tout en étant en règle avec la législation, qui ne limite pas la portée évangélisatrice des patronages. Au contraire, le prêtre y retrouve un contact avec beaucoup de gens qu’il ne pourrait toucher autrement. La figure du prêtre est une figure paternelle, qui porte l’amour maternel de l’Église. Sa présence concourt à donner un climat de charité fraternelle. Sa figure a une signification sacramentelle que les parents perçoivent. Cela donne lieu à des demandes de baptême par exemple. Michel Janva ».

    Ref. Le terrain non catéchétique est indispensable pour l'Eglise

    JPSC

  • France : les séminaristes à l'heure du choix

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    Ce sera le rendez-vous ecclésial de l’automne. Du 8 au 10 novembre, les hommes qui se préparent à devenir prêtres pour l’Eglise de France se retrouveront lors d’un grand pèlerinage à Lourdes. L’occasion de faire tomber les murs entre une trentaine de lieux de formation, qui se disputent (sans toujours l’avouer) ces oiseaux devenus très rares sous nos latitudes. Quelques éléments d’analyse par Jean Mercier, sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » :  

    « En septembre, 138 nouveaux candidats sont entrés dans la carrière (sic ndB) rejoignant 710 compagnons plus avancés. Comment un candidat à la prêtrise choisit-il le lieu où il va, pendant 6 ans, apprendre le métier ? Il se détermine de moins en moins selon une loyauté géographique (pour le diocèse qui l’a vu grandir), mais se décide au terme d’une longue étude de marché, selon ses goûts et sa sensibilité. Et les modes aussi.

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    Dans son bureau de l’abbaye d’Evron, un sublime vaisseau de pierre situé dans la campagne mayennaise où la Communauté Saint Martin vient de s’installer, le responsable de la formation, Don Louis-Hervé Guiny, a les idées claires quand on lui demande pourquoi son séminaire arrive en tête en cette rentrée 2014 (photo), avec 26 recrues, soit quasiment autant que l’année précédente : « La vie commune que nous vivons préfigure la vie des prêtres en communauté, de plus en plus considérée comme indispensable. L’autre facteur est une fierté sacerdotale ». La Communauté est connue pour son attachement à la liturgie de Vatican II, mais interprétée de façon traditionnelle. Au delà de ces marqueurs souvent très attirants pour les jeunes catholiques, la Communauté Saint Martin propose un cadre clair sur l’exercice futur du ministère de ses hommes : un ministère fortement ancré sur le terrain, une vie communautaire systématique. Une netteté qui fait sa force... « Avant d'entrer ici, les deux tiers de nos séminaristes se posaient la question de la vocation sans trop croire à sa réalisation. L'existence de notre communauté a permis l'incarnation de leur vocation. Ils ont pu se projeter. Je crois que la vocation de beaucoup de garçons ne parvient pas à éclore car elle ne peut pas s’incarner dans une représentation mentale, compte tenu du flou qui existe parfois sur la théologie du sacerdoce. Notre fécondité s’explique par le modèle fort qui préside à notre formation, et qui se prolongera dans la vie du prêtre, sur le terrain. »

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  • Académie de chant grégorien à Liège. Cycle 2014-2015. Cours d’initiation avec Stéphan Junker. 11 leçons et une journée festive de clôture (samedi 9 mai 2015, de 16h00 à 19h00) avec la Schola Resupina de Vienne (Autriche)

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    Les inscriptions sont ouvertes. Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com

  • Académie de chant grégorien à Liège. Cycle 2014-2015. Cinq week-ends de formation avec Marcel Pérès et une liturgie de clôture (dimanche 20 septembre 2015, 16h00) avec l’interprétation des vêpres primitives de saint Lambert

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    Les inscriptions sont ouvertes. Renseignements et inscriptions :

    ● S’adresser à Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42/7 4020 Liège. Tél. 04.344.10.89 (en cas d’absence, tél portable 0498.33.46.94 de Ghislain Lahaye). E-mail : jpschyns@skynet.be

    ● Informations générales et inscriptions en ligne sur le site de l’académie :http://www.gregorien.com

  • Cardinal De Paolis : les équivoques de la pastorale et de la miséricorde

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    Propos du Cardinal Velasio De Paolis extraits du livre dit des cinq cardinaux   "Demeurer dans la vérité du Christ, Mariage et communion dans l'Eglise catholique", un ensemble de textes rassemblés par Robert Dodaro, éd. Artège, 2014. à l’occasion du synode extraordinaire sur la famille :

    LES ÉQUIVOQUES DE LA PASTORALE.

    On oppose souvent la pastorale et la doctrine, morale ou dogmatique. Cette dernière serait abstraite, loin de la vie concrète ou de la spiritualité, et elle proposerait un idéal de vie chrétienne inaccessible aux fidèles. La pastorale s'opposerait au droit, parce que la loi étant universelle, elle règlerait la vie en général, tandis que la pastorale devrait s'adapter aux cas concrets.
    Il s'agit là d'une vision erronée de la pastorale, laquelle est un art, l'art avec lequel l'Eglise s'édifie elle-même comme peuple de Dieu dans la vie quotidienne. C'est un art qui se fonde sur la dogmatique, la morale, la spiritualité et le droit, pour faire agir avec prudence dans les cas concrets. Il n'est pas de pastorale sans accord avec les vérités de l'Eglise et avec sa morale. Une pastorale en opposition avec les vérités crues et vécues par L'Eglise se transforme facilement en arbitraire nocif à la vie chrétienne elle-même.
    A propos des lois, on ne peut omettre la distinction entre les lois de Dieu et les lois du législateur humain. Si, dans certains cas, ces dernières peuvent faire l'objet d'une dispense et ne pas obliger, on ne peut en dire autant des lois de Dieu, positives ou naturelles, qui n'admettent pas d'exception. De plus, si les actes prohibés sont intrinsèquement mauvais, ils ne peuvent être légitimés en aucun cas. Ainsi, un acte sexuel avec une personne qui n'est pas le conjoint n'est jamais admissible et ne peut jamais et sous aucun prétexte être déclaré licite. (…)

    LES ÉQUIVOQUES DE LA MISÉRICORDE.

    Jésus est le visage de l'amour de Dieu: il est amour quand il pardonne, guérit, cultive l'amitié, mais aussi quand il fait des reproches, reprend et condamne. La condamnation aussi relève de l'amour. La miséricorde est un aspect de l'amour, surtout l'amour qui pardonne. Dieu pardonne toujours, parce qu'il veut notre salut à tous. Mais Dieu ne peut nous pardonner si nous quittons obstinément la route du salut. En ce cas, l'amour de Dieu se manifeste dans le reproche et dans la correction, qui sont aussi des actes de miséricorde, mais non d'une "miséricorde" mal comprise, qui serait l'impossible légitimation de ce qui est mal, qui porterait à la mort ou la confirmerait.
    Souvent la miséricorde est présentée comme opposée à la loi, et même à la loi divine. Cette vision est inacceptable. Le commandement de Dieu est une manifestation de l'amour avec lequel Il nous indique la route à emprunter pour ne pas nous perdre sur le chemin de la vie. Opposer la miséricorde de Dieu à sa loi, c'est créer une contradiction inacceptable. Souvent et à juste titre, on dit que nous ne sommes pas appelés à condamner les personnes; de fait, le jugement appartient à Dieu. Mais une chose est de condamner et une autre d'évaluer moralement une situation, pour distinguer ce qui est bien et ce qui est mal, en examinant si elle répond au projet de Dieu sur l'homme. 
    Cette évaluation est nécessaire. Face aux différentes situations de la vie, comme celle des divorcés remariés, on peut et on doit dire que nous ne devons pas condamner, mais aider; toutefois, nous ne pouvons pas nous borner à ne pas condamner. Nous sommes appelés à évaluer cette situation à la lumière de la foi et du projet de Dieu et du bien de la famille, des personnes concernées et surtout de la loi de Dieu et de son dessein d'amour. Autrement nous risquons de ne plus savoir apprécier la loi de Dieu et même de la considérer comme un mal. Parfois, on en viendrait presque à dire que, s'il n'y avait pas la loi de l'indissolubilité du mariage, nous nous en porterions mieux. Aberration qui met en lumière les signes de déformation de notre façon de penser et de raisonner. (…) »

     C’est sur le site « Benoît et moi », ici : Les équivoques de la pastorale, et celles de la miséricorde, par le cardinal De Paolis

    JPSC

  • Histoire : à propos de la « condamnation » des prêtres-ouvriers

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    L’intitulé de notre « post » sur Madeleine Debrêl n’a pas plu à tout le monde, dès lors qu’il différenciait son apostolat en milieu ouvrier de celui des prêtres du même nom. C’est pourtant un fait. L’aventure des prêtres-ouvriers c’est autre chose. Voici soixante ans (1954), Pie XII décida d’y mettre fin, sans trop y réussir d’ailleurs. Mais tout cela, qui a frappé notre jeunesse est devenu étranger au monde d’aujourd’hui : nous ne savons plus trop ce qu’est un « ouvrier » ni, parallèlement, ce qu’est « un prêtre ». Il y a des identités qui se perdent. Reste l’éclairage des historiens. Voici quelques considérations à ce sujet,  extraites d’un article déjà ancien paru sous le titre  «Nouvelles perspectives historiographiques sur les prêtres-ouvriers (1943-1954) » . 

    JPSC

    « (…) Rarement on aura observé un tel contraste entre le retentissement de cette affaire en 1953-1954 et l’oubli dans lequel elle a sombré depuis. Qui peut croire aujourd’hui qu’un esprit aussi attentif aux « signes des temps » que le dominicain Marie-Dominique Chenu a pu y voir à l’époque « l’événement religieux le plus important depuis la Révolution française » ?

    Au point de départ, un livre célèbre, « La France, pays de mission ? »  des abbés Daniel et Godin, dont la sortie en librairie le 12 septembre 1943 a, au dire des contemporains, éclaté comme une « bombe » dans le milieu catholique. 100 000 exemplaires sont vendus en quatre ans et l’ouvrage quadrille d’emblée, et pour plusieurs années, le débat apostolique  (…).

    « La France, pays de mission ? « » est directement à l’origine de la Mission de Paris qui va jouer un rôle matriciel dans l’histoire des prêtres-ouvriers. Le cardinal Suhard, archevêque de Paris depuis 1940, était depuis longtemps préoccupé par le problème de la déchristianisation. Il a fondé la Mission de France le 24 juillet 1941, dans le but de fournir des prêtres aux diocèses les plus dépourvus et de les former pour ce genre d’apostolat (…).  

    Ils prennent rapidement la mesure de l’incroyance du milieu ouvrier, qui se révèle très différente, par-delà les analogies superficielles, du paganisme des hommes de l’antiquité ou des indigènes des colonies. L’anticléricalisme, qui fait partie de la culture du mouvement ouvrier, fait barrage à la réception du message religieux des nouveaux missionnaires. Du reste, sous la direction du parti communiste et de ses organisations satellites, jamais la classe ouvrière n’a été plus nombreuse, plus organisée et plus cohérente qu’au moment où ils entreprennent d’en faire la conquête. Enfin, ils découvrent la réalité de la lutte des classes, subie au quotidien avant d’être une notion sociologique ou un outil politique, et face à laquelle la doctrine sociale de l’Église, qui la récuse, leur paraît inadaptée.(…) 

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