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Enseignement - Education - Page 67

  • Ce qui est vrai au Kivu l’est peut-être aussi en France…comme en Belgique et ailleurs !

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    De Michel Janva sur le site du « Salon Beige »:

    "Le nouvel album en bande dessinée de Jean Van Hamme, Kivu, dessiné par Christophe Simon, met en scène le médecin congolais Denis Mukwege, qui vient de recevoir le Prix Nobel de la paix, (conjointement à la yézidie Nadia Murad).

    Cet album raconte à la manière d’un thriller comment un jeune ingénieur belge découvre ce qui se déroule actuellement au Kivu, une région de l’est de la République démocratique du Congo ravagée par les guerres, les massacres et les épidémies depuis de longues années. L’intrigue met en scène un ingénieur parti au Rwanda pour surveiller la négociation d’un important contrat concernant le coltan, un minerai précieux devenu un véritable trésor pour l’industrie high-tech. Sur place, le jeune homme découvre le règne du cynisme et de la corruption. Surtout, il croise la route de Violette, une enfant congolaise violée et traquée par un puissant chef rebelle… Pris au piège, l’ingénieur décide de faire ce que sa conscience lui dicte. Ce qui l’amène bientôt à se réfugier dans la clinique du Dr Mukwege, à Panzi, un lieu protégé où travaille également le docteur Guy-Bernard Cadière.

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    Voici un extrait de cette BD :

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    La destruction de la famille ne s’opère pas qu’au Kivu, hélas."

    Ref. Ce qui est vrai au Kivu l’est peut-être aussi en France

    Jean Van Hamme, né le 16 janvier 1939 à Bruxelles, est un romancier et scénariste belge de bande dessinée et de téléfilms.Il est surtout connu pour avoir créé et scénarisé les aventures de trois personnages de la bande dessinée belge, Thorgal (1977), XIII (1984) et Largo Winch (1990). Avec Christophe Simon au dessin, « Kivu » qui paraît aux éditions du Lombard est l’un des albums-choc de la rentrée, cet automne.

    JPSC

  • Müller invite le pape François à se réconcilier avec Viganò

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    Lu sur le site  riposte catholique (07/10/17)

    gerhard-mueller.jpg« Dans un entretien exclusif accordé à la chaîne de télévision catholique EWTN, le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, répond au journaliste Raymond Arroyo sur le plateau de l’émission The World Over du 4 octobre dernier. Voici les points saillants de ses déclarations.

    Le cardinal invite le pape « à chercher une réconciliation » avec l’archevêque Viganò. Il demande aussi au pape de « donner des réponses » aux « accusations et questions » de l’ancien nonce aux États-Unis car « le peuple de Dieu a le droit de savoir ce qui s’est passé ». Le cardinal ajoute que le pape doit s’efforcer de surmonter les divisions entre catholiques et assumer sa fonction « de symbole de l’unité de l’Église. Nous devons surmonter, avec l’aide du Saint-Père, la division de l’Église entre les conservateurs et ceux qu’on nomme les progressistes. Nous sommes une seule Église unie dans la foi et non par une idéologie qu’elle soit conservatrice ou progressiste ».

    Le cardinal aborde ensuite la crise des abus sexuels du clergé en notant que l’Église « ne pourra jamais changer son enseignement : toute infraction au sixième commandement constitue un péché mortel ». Interrogé par Arroyo sur ce qui est dominant dans cette crise, le cardinal répond : « Nous pouvons dire que 80 % ou plus des victimes étaient des jeunes – mais pas des jeunes filles. C’étaient des garçons à partir de 14 ans et au-delà. C’était plus des agressions homosexuelles que des agressions pédophiles […] Les victimes ne sont pas – dans leur grande majorité – des enfants, mais des adolescents et au-delà ».

    Interrogé par Arroyo sur l’affirmation que la crise des abus sexuels a pour cause le « cléricalisme », le cardinal répond : « Non. La cause des abus sexuels est toujours le non respect du sixième commandement ».

    En passant, le cardinal confirme que le pape est bien intervenu personnellement auprès de lui pour que la Congrégation pour la doctrine de la foi cesse d’enquêter sur les allégations portées contre le cardinal anglais Cormac Murphy-O’Connor (décédé le 1er septembre 2017), qui, bien que non électeur, fut un très actif agent pour l’élection du cardinal Bergoglio en 2013. « Il n’est pas bon, déclare le cardinal, que le pape prenne ce droit pour arrêter une enquête nécessaire ».

    Enfin, le cardinal fait une remarque sur l’actuel synode en cours à Rome : « Le synode des évêques n’est pas un concile œcuménique – il n’a pas d’autorité magistérielle. Le pape ne peut pas changer la constitution fondamentale de l’Église ».

    Ref. Müller invite le pape François à se réconcilier avec Viganò

    La récente « lettre ouverte » du Préfet de la Congrégation romaine des évêques à Mgr Viganó  (lue sur le forum catholique) donne peut-être, en primeur, le ton général de la réplique annoncée par le Saint-Siège pour « recadrer » l’interprétation des faits qu’invoque le prélat dans son réquisitoire.    

    JPSC

  • Bruxelles (Stockel) : L'éthique des vertus... ou l'art d'être heureux - Ecole du dimanche 2018-2019

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  • Le cannabis aurait des «effets négatifs et persistants» sur les capacités cognitives des adolescents

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Le cannabis aurait des «effets négatifs et persistants» sur les capacités cognitives des ados

    La consommation de cannabis provoque des « effets négatifs et persistants » plus graves que ceux de l’alcool sur les capacités mentales des adolescents, selon une étude réalisée par des chercheurs du CHU Sainte-Justine et de l’Université de Montréal.

    Cette étude vient d’être publiée dans l »American Journal of Psychiatry.

    Elle démontre que « les effets concomitants et persistants de la consommation de cannabis chez les adolescents peuvent être observés sur des fonctions cognitives importantes et semblent être plus prononcés que ceux observés pour l’alcool », a écrit l’Université de Montréal, mercredi, sur son portail.

    Pour les besoins de l’étude, les chercheurs se sont intéressés à 3826 adolescents fréquentant 31 écoles secondaires de la région de Montréal.

    « Très peu d’études ont été conçues pour étudier cette question du point de vue du développement. Notre étude est unique en ce sens, car elle a suivi un large échantillon d’élèves de la première à la quatrième année du secondaire », a indiqué la professeure Patricia Conrod, auteure principale de l’étude et chercheuse au Département de psychiatrie et d’addictologie de l’Université de Montréal.

    Autre conclusion de l’étude : la consommation de cannabis est un facteur de risque dans le développement d’autres dépendances.

    « Certains de ces effets (sur les autres dépendances) sont encore plus prononcés lorsque la consommation commence précocement à l’adolescence », a précisé Jean-François G. Morin, un des coauteurs de l’étude et étudiant au doctorat à l’Université de Montréal.

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  • Bruxelles, 16 octobre : reprise du cycle "Philo à Bruxelles" avec Stéphane Mercier

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  • Crise dans l’Église : sortir de l’épreuve par le haut

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    Sur le site « aleteia » ce 2 octobre 2018, le point de vue du dominicain Fr. Joseph-Thomas Pini :

    "La crise grave que traverse l’Église ces derniers mois est d’abord une crise des mœurs du clergé, comme il y en eut d’autres dans l’histoire, même si celle-ci est singulière. Sa résolution appelle une réflexion sur ses causes les plus profondes pour sortir de l’épreuve par le haut, selon la nature même de l’Église.

    Antechrist.pngOn ne sait, des nouvelles révélations en série ce qui atterre et blesse le plus tant de fidèles dans l’Église. Quand ce ne sont pas les scandales graves, et pour certains horribles touchant des clercs à divers niveaux et dans plusieurs régions du monde, ce sont des attaques au sein même de l’Église, d’une ampleur et d’une violence frappantes. Il est certain qu’à l’effroi, à la colère et au dégoût se joint aussi finalement le découragement mêlé d’impuissance apparente à y remédier comme à défendre même l’Église et le sacerdoce.

    L’ancienneté, la multiplicité et l’enchaînement des griefs de divers ordres semblent en dire long sur la profondeur du mal atteignant une partie du personnel de l’Église, clercs et consacrés. L’abondance des avis, opinions et « informations », le caractère personnel et irrationnel de nombre de déclarations, une impression de gêne et de paralysie viennent s’ajouter à l’abattement et font craindre alors de prendre la parole.

    Lire aussi :

    « Le cléricalisme, voilà l’ennemi » ?

    Mais si la crainte est celle, en définitive, de la petitesse et de la faiblesse, sachant bien que nous ne valons rien d’autre mais qu’en elles tout devient possible, faut-il ne pas essayer au moins de partir d’un constat et d’un diagnostic permettant les réformes qui seraient utiles selon la nature même de l’Église ? En effet, non seulement, à tous les maux et écueils déjà évoqués, s’ajoute une indéniable et très préjudiciable confusion des causes et des situations, mais le péril n’est pas à sous-estimer : d’une part celui de l’éloignement durable de nombre de fidèles ; d’autre part celui d’empêcher pratiquement l’exercice du ministère des prêtres, en particulier à destination des plus jeunes ; et enfin celui de nier la nature même de l’Église en se lançant dans une contestation excessive et inadéquate de sa constitution hiérarchique d’institution divine.

    Une crise des mœurs du clergé

    La crise, d’apparence récurrente et dont nous connaissons un pic, semble en premier lieu non celle de la « gouvernance » ecclésiale, mais celle, à un degré grave, des mœurs et mentalités dans le clergé. La focalisation sur la pédophilie, à la hauteur de la légitime indignation devant la gravité des crimes en question, et leur caractère systématique dans certains cas, n’est évidemment pas illégitime ; la vigilance et la sévérité croissantes de ces dernières années suivent une juste voie, anticipant même celle d’institutions civiles elles aussi touchées. Le phénomène, qui relève de la pathologie, appelle dans l’essentiel des cas autant un traitement que des sanctions proportionnées, en même temps qu’un départ, inévitable, du ministère sacerdotal ou de la vie consacrée. Mais cela ne peut masquer d’autres manquements, bien plus nombreux.

    Lire aussi :

    Le paradoxe de l’engagement chrétien

    Ces derniers, le plus souvent relatifs aux mœurs sexuelles, même s’ils apparaissent de moindre gravité compte-tenu de la qualité des victimes, n’en sont pas moins des fautes sérieuses et des manquements aux obligations de l’état de vie consacrée ou de l’état sacerdotal librement consenties. Et l’on peut même craindre que l’attention portée à la pédophilie fasse considérer, degré par degré de gravité, les autres atteintes comme finalement tolérables, en particulier lorsqu’il n’y aurait pas scandale.

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  • Emission de rentrée pour « l’Esprit des Lettres » sur KTO

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    Jean-Marie Guénois évoque le pape Paul VI, canonisé en octobre, avec Michel Cool (auteur de Paul VI prophète. Dix gestes qui ont marqué l´histoire, Éditions Salvator). Un pape méconnu, controversé, prophétique par ses paroles et ses gestes. L´abbé Guillaume de Tanoüarn, présente sa méditation stimulante sur la fraternité : "Face aux enjeux de notre temps, nous semblons à bout de souffle : nous ne savons plus définir ce qui nous est commun et permettrait de relever les défis qui se présentent à nous. Désemparés, nous oublions la fraternité, notion évangélique qui nous permet de vivre ensemble. Pour raviver cette fraternité qui se dérobe à nos yeux, la seule solution est de refonder une foi commune, non pas confessionnelle, mais un élan de vie partagé qui nous porte et nous rassemble. » (Le Prix de la fraternité, Éditions Tallandier). Avec Bernadette Chovelon, l´émission mensuelle du livre de spiritualité accueille un couple étroitement uni sous le regard de Dieu et donné aux autres : le roi Baudouin de Belgique et son épouse Fabiola. De leur romanesque rencontre jusqu'à ce que la mort les sépare, leur itinéraire est aussi historique que spirituel et inspirant. (Aux Éditions Artège, par l´auteur de L´aventure du mariage chrétien).

    JPSC

  • Mgr Michel Aupetit : « En libéralisant la PMA, nous créons des souffrances futures »

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    Interview de l’archevêque  de Paris par Antoine Pasquier et Samuel Pruvot  pour le magazine « Famille Chrétienne » :

    « EXCLUSIF - L’archevêque de Paris ne mâche pas ses mots après le dernier avis rendu par le Comité consultatif national d’éthique (CCNE). L'ancien médecin juge que l’embryon n’est plus protégé par la loi qui cède à la volonté du plus fort.

    Quel regard portez-vous sur l’avis du CCNE qui recommande l’ouverture de la PMA aux couples de femmes et la libéralisation de la recherche sur l’embryon ?

    Ces deux points se rejoignent. Ceux qui sont sans-voix demeurent sans-voix. La France refuse toujours de statuer sur l’embryon alors que d’autres pays l’ont déjà fait. L’embryon n’est pas protégé par la loi ; il n’a pas même droit à la parole. Une larve de scarabée doré est certainement mieux protégée aujourd’hui qu’un embryon humain ! Au lieu de protéger le plus faible, ce qui est sa mission normalement, le droit se met aujourd’hui au service de la volonté du plus fort. Nous avons tous été un embryon à un moment donné. Nous étions totalement dépendants de la volonté de nos parents. Mais une chose est de dépendre de nos parents, qui nous ont accueillis avec amour, et une autre d’être à la merci d’une volonté coercitive.

    En quoi cette logique de domination est-elle présente dans la PMA ?

    De quel droit les parents font-ils peser sur leurs enfants leur désir ? Demain, ils voudront choisir aussi leur morphologie !? En libéralisant la PMA, nous sommes en train de créer des souffrances futures. J’ai constaté que les jeunes chrétiens de cette génération sont plus sérieux et plus pieux que ceux de la génération précédente. Quand on les écoute en confession, on perçoit qu’ils portent en eux les déchirures de cette société « liquide » dont parlent les sociologues. Une société dont les relations ne sont ni stables ni fiables.

    En demandant aux médecins de répondre à des demandes sociétales, ne modifie-t-on pas leur rôle ?

    On veut transformer les médecins en prestataires de services. Autrefois, le médecin et son patient entretenaient une vraie relation, avec la possibilité pour le premier de refuser de soigner (sauf urgence) et pour le second de changer de médecin. Aujourd’hui, la relation a disparu. Seul demeure un désir individuel auquel le médecin doit se soumettre.

    ︎ À LIRE AUSSI : Les objections de l'Église sur la PMA

    L’ordre des médecins se dit pourtant favorable à la PMA pour les femmes…

    Autrefois, l’ordre des médecins défendait une certaine forme de déontologie. Le mot « déontologie » vient du grec deontos, ce qui doit être. Le serment d’Hippocrate était ordonné au bien du malade et comportait une liste d’actes que les médecins se refusaient de poser. L’ordre des médecins a perdu cette capacité. Quand j’entends son président dire : « Nous n’avons pas à faire de morale », cela veut dire que la déontologie a disparu puisque la déontologie et la morale sont une seule et même chose.

    Le CCNE ne semble pas du tout tenir compte des avis exprimés lors des États Généraux de la bioéthique. Pourquoi ?

    On peut effectivement se poser la question de savoir à quoi ont vraiment servi ces États Généraux !? Près de 80% des personnes ont exprimé leur opposition à la PMA. Pourquoi organiser une telle concertation si on ne tient aucun compte de ses résultats ?

    Le CCNE est-il fidèle à sa mission d’origine ?

    Le comité d’éthique a été institué au départ comme une entité indépendante de sages, autour du professeur Bernard. Celui-ci avait la réputation d’être un sage, mais aussi un esprit libre. Aujourd’hui, force est de constater qu’une majorité de membres du CCNE sont choisis parce qu’ils pensent la même chose que le gouvernement ! Le CCNE n’est plus vraiment un comité de sages dont on peut attendre une parole indépendante et libre. Il existe cependant des voix divergentes, courageuses, grâce auxquelles cela ne ressemble pas trop à une démocratie à l’africaine.

    ︎ À LIRE AUSSI : Mgr Michel Aupetit : « sur la PMA, l’Église et les chrétiens doivent s’exprimer »

    Que peuvent faire les fidèles catholiques qui ont joué le jeu des débats de bioéthique et qui se sentent floués ?

    Les fidèles vivent la même chose que les évêques… Nous avons mené un important travail de réflexionpour informer les politiques et les citoyens, dont notre dernière déclaration « La dignité de la procréation » est un des fruits. Cependant, il est peut-être possible que la détermination du gouvernement ou du Parlement sera telle que notre parole ne sera pas entendue. Ceci dit, nous avons posé une parole, et cette parole demeurera toujours. Personne ne pourra nous reprocher de n’avoir rien dit.

    Vous défendez une parole prophétique des évêques, mais quelle est la valeur d’une parole qui ne produit pas de résultats tangibles au niveau législatif ?

    Notre parole continue à faire son chemin. Elle passe de conscience en conscience, de pensée en pensée. Un jour prochain, l’opinion publique se rendra compte que nos alertes étaient légitimes. La vérité a toujours le dernier mot. Quand Pilate demande à Jésus, « qu’est-ce que la vérité », Jésus ne lui répond pas. C’est maintenant que nous comprenons la vérité du Christ. Nous continuerons donc à parler sans nous faire d’illusion. Notre parole est pareil au grain de blé qui tombe en terre ; il meurt mais pour porter beaucoup de fruits. Si ma parole n’est pas entendue aujourd’hui, je crois qu’elle portera du fruit avec la grâce de Dieu.

    Pour hâter un retournement de l’opinion, faut-il se mobiliser dans la rue comme le demande La Manif pour tous ?

    Les chrétiens pourront agir en tant que citoyens pour se manifester ou manifester tout court. Il existe de nombreuses possibilités pour engager une action citoyenne.

    Des parlementaires demandent la suppression de la clause de conscience des médecins pour l’IVG. Êtes-vous inquiet ?

    Je crois vraiment que tout Etat qui touche à la liberté de conscience s’appelle une dictature. »

    Ref. Mgr Michel Aupetit : « En libéralisant la PMA, nous créons des souffrances futures »

    JPSC

     

  • Mgr Aupetit, du sort des embryons aux scandales sexuels cléricaux : un archevêque sans langue de buis chez RTL

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    JPSC

  • Mgr Robert Mutsaerts : le synode sur les jeunes ne sera guère crédible

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    Lu sur le site web « Salon beige » ce « post » de Michel Janva : 

    mutsaerts1.jpg« Désigné par la conférence des évêques des Pays-Bas pour assister au synode sur la jeunesse, l’évêque auxiliaire de Bois-le-Duc aux Pays-Bas a fait savoir par lettre au pape François qu’il ne s’y rendra pas. Mgr Robert Mutsaerts répond à Jeanne Smits sur RITV :

    «  […] Monseigneur, pourquoi avez-vous pris la décision de ne pas vous rendre à Rome pour participer au synode sur la jeunesse  ?

    Pour le dire de manière succincte, la raison est celle-ci : vu tous les développements récents et le manque actuel de transparence, ce synode ne sera guère crédible. Nous allons quand même parler des jeunes à un moment où il apparaît que nous ne sommes même pas capables de leur offrir la sécurité. Nous connaissons tous les complications actuelles à Rome, nous avons également connaissance de la lettre du pape à propos de l’Irlande, avec son mea culpa, ses demandes de pardon – mais il n’y a pas le moindre mot sur ce qu’il faut faire désormais, ni sur l’identité des coupables et les mesures à prendre à leur égard. Ce ne sera vraiment pas crédible si dans cette situation, nous entamons des discussions sur les jeunes. S’il s’était agi d’un autre sujet, on aurait pu l’envisager. Mais il faut d’abord de la transparence. C’est la vérité qui nous est nécessaire. Et on ne pourra y parvenir que grâce à la transparence, une transparence qui exige la mise en place d’une enquête indépendante. C’est ce qu’a déjà affirmé le cardinal Chaput. Je précise que ma lettre, je l’ai envoyée au pape à la fin du mois d’août.

    Avez-vous obtenu une réponse ? 

    Non. Mais enfin il est vrai que le pape reçoit énormément de courrier – je ne m’étonne donc pas vraiment de ce que cela prenne un peu de temps. […]

    Est-ce la lettre de Mgr Carlo Maria Viganò qui vous a fait prendre cette décision ?

    Oui, elle a tout à voir avec cette affaire. C’est même la cause immédiate de ma décision. Voilà un homme sérieux, qui avance des accusations sérieuses. De divers côtés, c’est aujourd’hui Mgr Viganò qui se voit subitement attaqué. Peu m’importe d’ailleurs de savoir si ses motivations sont pures, oui ou non. Je n’en sais rien. J’ai le sentiment qu’elles le sont mais je n’ai pas moyen de le savoir. Mais la question est de savoir si ce qu’il dit est vrai ou non : c’est cela, le nœud de l’affaire. Il n’y a qu’un seul moyen d’y répondre, c’est d’enquêter. Et le pape se tait : c’est incompréhensible, c’est véritablement incompréhensible. Il se contente de passer à la suite de l’ordre du jour. S’il y a une chose que nous ne pouvons pas faire, c’est bien celle-là – d’autant plus qu’il s’agit de parler des jeunes comme s’il ne s’était rien passé, comme s’il n’y avait pas un problème entre les jeunes et l’Eglise. […]

    Notre crédibilité est dans la balance. Cette lumière, ce n’est pas à nous de la faire. Si j’ai bien compris, le pape désigne le cléricalisme comme cause principale. C’est sans doute vrai pour partie, mais pour une très grande partie, il faut chercher ailleurs.

    Où est donc ce problème ?

    Quand je lis le rapport scientifique de l’université de New York, près de 80 % des personnes impliquées ont un rapport avec l’homosexualité. C’est sans doute un sujet gênant mais il faut nommer les choses, car lorsqu’on ne le fait pas, il n’est pas possible de juger et d’évaluer, et encore moins de prendre des mesures. Je ne dis pas que toute la réponse est là, je ne sais pas comment je dois analyser ces chiffres, mais je dis qu’il ne faut pas les pousser sous le tapis, il faut simplement les prendre en compte. »

    Ref. Mgr Robert Mutsaerts : le synode sur les jeunes ne sera guère crédible

    JPSC

     

  • Autodestruction ou réparation ?

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    De Samuel Pruvot, sur le site de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne » :

    Après l’Irlande, le Chili, les États-Unis, maintenant l’Allemagne... 

    Un rapport accablant qui doit être présenté le 25 septembre par la Conférence épiscopale allemande révèle qu’au moins 3 677 enfants, en majorité des garçons âgés de moins de 13 ans, ont été victimes d’abus sexuels commis par 1 670 clercs entre 1946 et 2014. Outre-Rhin, ce mystère d’iniquité semble réduire à néant tous les efforts d’un autre pape, originaire d’Allemagne, pour nettoyer les écuries d’Augias.

    Le plus simple serait de nous taire. Pourquoi cette litanie morbide ? Pourquoi cette obsession journalistique pour les affaires de pédophilie dans l’Église ? Le nom de certaines maladies suffit à semer l’effroi. À chaque époque sa peste noire. On imagine qu’en taisant le mal, cela protégera le malade et ses proches. En vain. Il ne doit pas en aller ainsi avec les blessures qui défigurent le Corps de l’Église dont nous sommes les membres. « Le Corps du Christ est lacéré par le mal des abus sexuels », a résumé le cardinal américain DiNardo devant le pape. L’image est terriblement réaliste.

    Nous avons pourtant du mal à nommer le mal qui ronge l’Église. Ce n’est pas la première fois que des hommes de Dieu abusent de leur autorité en commettant des actes abominables. Au milieu du XIe siècle, Pierre Damien dénonçait déjà les vices du clergé dans Le Livre de Gomorrhe et réclamait au pape des mesures drastiques. Mais les crimes du clergé révélés sous le pontificat du pape François semblent avoir quelque chose d’inédit. La preuve avec la convocation à Rome, en février 2019, de tous les présidents des conférences épiscopales du monde. Par leur gravité et leur ampleur, ces abus sexuels semblent faire système et entraîner tout le Corps de l’Église vers la destruction.

    ︎ A LIRE AUSSI : « Pédophilie : rappel des procédures de l'Église en cas de soupçons d'abus sexuels »

    « Les attaques contre l’Église ne viennent pas seulement de l’extérieur, mais du péché qui existe dans l’Église », affirmait Benoît XVI. Comme si une partie du Corps de l’Église s’en prenait à l’autre pour l’anéantir. C’est ce que la médecine appelle les « maladies auto-immunes ». Je le vis moi-même dans ma chair : les défenses immunitaires censées protéger l’organisme peuvent un jour se dérégler. Totalement. Au lieu de protéger des agressions, elles attaquent leur propre camp. Ces nouvelles maladies frappent n’importe où et n’importe quand. Il n’y a pas de traitement miracle.

    Il faut que justice soit faite. Mais, en ce qui concerne l’Église, un remède existe pourtant depuis longtemps même s’il est amer. À l’autodestruction programmée, les saints ont toujours opposé la « réparation ». Une pénitence active consistant à payer soi-même un peu du crime des autres. C’est notre conversion à tous que le pape implore en faveur de toutes les victimes et aussi de leurs agresseurs. C’est de la folie, celle de la Croix.

    Ref. Autodestruction ou réparation ?

    Et au-delà des belles paroles, pontificales ou autres, on fait quoi à part de pieuses repentances et des déplorations collectives ?

    JPSC

  • Le club des hommes en noir : un grand retour (12/09/2018) à l’initiative du journal « L’Homme Nouveau »

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    JPSC