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Médias - Page 118

  • Synode sur la famille : si la doctrine de Kasper sur la communion des divorcés remariés passait, il faudrait changer l’Evangile.

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    Le point de vue de  La nuova bussola quotidiana, traduit et publié sur diakonos.be (regards sur l’Eglise):

    Le-pape-Francois-veut-liberer-la-parole-du-Synode_article_main.jpg« Dans les remous autour du débat sur l’accès à la communion des divorcés remariés que le cardinal Kasper (ici, sur la photo avec le pape François, ndB) a lancé lors du synode de 2014, les croyants risquent parfois d’oublier la Parole qui est en réalité plus claire qu’il n’y paraît. Avec l’avènement du Christ, c’est le dessein original du Créateur qui est restauré : celui dans lequel le mari et l’épouse, homme et femme, sont appelés à devenir « un seul corps et un seul esprit ». Dans l’Ancien Testament, Dieu permettait de répudier sa femme mais seulement « à cause de la dureté de vos cœurs ». Dans le Nouveau Testament, cette possibilité a été exclue et l’indissolubilité du mariage a été affirmée sans concession.

    C’est ainsi que, pour la première fois dans l’histoire, le christianisme propose que l’amour fidèle du Christ pour l’humanité, l’amour du Christ pour son Eglise et l’Amour qui unit les trois personnes de la Trinité ait sa correspondance, pour ainsi dire, au sein de la famille humaine. Il s’agit d’un message nouveau non seulement pour les Juifs mais également – et surtout – pour les païens. Les historiens rappellent qu’à l’époque des apôtres, et encore davantage dans les trois siècles qui ont suivi, le divorce était extrêmement répandu dans la Rome impériale. Ceci était notamment dû au fait qu’il pouvait alors être demandé non seulement par l’homme à travers la répudiation comme par le passé mais également par la femme. Le grand Sénèque, presque contemporain de Jésus, écrivait que désormais les gens « divorçaient pour se marier et se mariaient pour divorcer ». Juvénal, au premier siècle après le Christ, mentionnait le nom d’une femme qui s’était mariée 8 fois en 5 ans alors que Martial dépeignait la crise du mariage de l’époque en citant Télésille et ses 10 maris.

    Nous pouvons donc imaginer, à la lumière de ces quelques exemples, combien il a pu être difficile pour les chrétiens de partager leur vision du mariage. Et pourtant celle-ci était pour eux liée de façon indissoluble à l’amour que le Christ avait apporté. En effet, si l’on considère que l’ancienne loi s’accomplit dans les commandements de l’amour, il n’y a d’autre possibilité que de le vivre, surtout dans la vie de famille : le vivre avec ses joies et ses peines, ses satisfactions et ses croix, comme le Christ l’a enseigné. C’est pour cela que, pour les premiers chrétiens, briser un mariage signifiait tout simplement ne pas vivre l’amour envers son conjoint et ses enfants et ne pas vivre l’enseignement du Christ, prêt à mourir pour ceux qu’il aime. Au fil des siècles, c’est ce concept qui a mené à l’exclusion des divorcés remariés de la communion eucharistique ; une exclusion qui n’est pas un jugement définitif, que personne n’a le droit de porter, sur les personnes mais un jugement sur un fait : la rupture de la commune voulue par Dieu lui-même et par les époux.

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  • Quand François déconcerte

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    De François Billot de Lochner sur Liberté Politique :

    Le pape dans la tourmente

    Depuis plusieurs mois, le pape semble être pris dans une tourmente affectant l’Église tout entière. Le malaise s’accentue de mois en mois, et la contestation prend désormais un ton public, au sein même de l’Église et chez ses pasteurs les plus en vue, sans parler des médias bien sûr, toujours présents pour enfoncer le clou à l’endroit qui fait le plus mal.

    D’où vient ce malaise ? Pour l’essentiel, de décisions ou de formulations de François qui heurtent un nombre croissant de dignitaires de l’Église, mais aussi de catholiques manifestement déboussolés.

    Point important, les textes du concile Vatican II sont très explicites : la recherche de la Vérité donne le droit à chaque catholique de s’exprimer sur ce que dit l’Église, et donc sur ce que dit le successeur de Pierre. À condition, bien sûr, que cela soit exprimé avec respect, et dans le seul but d’approcher effectivement la Vérité.

    Force est de reconnaître que François peut prendre des positions pour le moins surprenantes, comme le disent haut et fort nombre de cardinaux ou d’évêques, mais aussi de théologiens ou d’intellectuels. En voici quelques exemples :

    - Sur la famille, l’organisation et les communications officielles du synode ont largement démontré que la ligne très « libérale » du cardinal Kasper était approuvée par le pape. Il en est résulté un malaise considérable, à tous les niveaux de l’Église. En guise d’illustration, le cardinal Sarah, dans son dernier livre, Dieu ou rien (Fayard), attaque vigoureusement le président de la conférence épiscopale allemande, le cardinal Marx, très proche de Kasper, jugeant certains de ses propos comme relevant  « d’une pure idéologie que l’on veut imposer à marche forcée à toute l’Église ».

    - Sur l’immigration, les déclarations faites par François à Lampedusa sur la nécessité, pour les pays européens, d’ouvrir leurs frontières, étaient d’autant plus surprenantes que je suis moi-même allé à Lampedusa, quelques jours après le voyage du pape. J’ai pu constater que les consignes étaient formelles : accueillir tous les migrants dans les meilleures conditions, et n’exercer aucun contrôle d’aucune sorte. Il devenait difficile, dans ces conditions, de culpabiliser les Européens en leur demandant d’ouvrir leurs frontières, puisque celles-ci étaient déjà complètement ouvertes.

    - Sur l’écologie, l’encyclique Laudato si’ prend un parti-pris fort d’acceptation des thèses écologiques développées par les forces mondiales de gauche et d’extrême-gauche, pour le plus grand bonheur des socialistes et verts de tous les pays, qui en recommandent la lecture et se découvrent soudain défenseurs de l’Église, eux qui œuvrent en permanence pour la faire disparaître.

    - Sur le problème des mariages annulés, les décisions du pape, à quelques jours du synode qui aurait pu en débattre, n’étaient-elles pas hâtives et autoritaires, et ne font-elles pas passer la procédure de nullité en procédure d’annulation, ce qui revient à mettre en place une sorte de « divorce religieux » ?

    - Sur le plan de la communication médiatique, était-il opportun ou important de donner certains signes forts, en recevant par exemple le très controversé Mgr Gaillot, grand pourfendeur de la doctrine catholique, en bénissant ostensiblement une féministe lesbienne dont les écrits sont un scandale pour tous, en invitant au synode des personnalités connues pour leur théories « déconstructivistes » ?

    De bonnes raisons seront sûrement invoquées pour contredire les exemples cités, bien réels pourtant. Force est de constater que ces réalités heurtent un nombre important de dignitaires de l’Église, jusque dans l’entourage proche du pape, et désorientent de nombreux catholiques.

    Le monde met en œuvre tous les moyens permettant la destruction finale de l’Église. Puisse chacun de ses membres, au niveau qui est le sien, œuvrer pour préserver sa doctrine fondée sur les Évangiles, dans le respect de la Tradition multiséculaire.

  • Paris-Match : much is too much ?

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    Lu sur M blogs :

    Le pape François fait la "une" de Paris Match, jeudi 15 octobre, après avoir accordé à l'hebdomadaire un long entretien. Une interview exclusive du pontife – très discret dans les médias, il faut le reconnaître – étalée sur 10 pages du magazine.

    Dans l'entretien réalisé par la journaliste Caroline Pigozzi, grande spécialiste du Vatican, le pape François est interrogé sur divers sujets. Il appelle à protéger "notre maison commune" menacée notamment par la pollution et "à renoncer à idolâtrer l'argent".

    Mais l'hebdomadaire ne se contente pas de publier le seul entretien, il a également mis en ligne un article racontant ses coulisses"une première pour la presse francophone et même anglophone". Un exercice de mise en scène plutôt délicat qui finit, ici, par devenir un peu gênant.

    "Je n'ai pas dormi de la nuit" 

    En français, en anglais, mais aussi en espagnol, la journaliste y raconte avec passion comment elle a vécu son entretien avec le pontife. L'embarras s'empare vite du lecteur, tant l'admiration de la journaliste pour le pape semble inépuisable et la mise en scène de la rencontre un peu exagérée, comme le montrent ces passages du texte :

    "Je n’ai pas dormi de la nuit. Depuis la veille, la rumeur veut que le prix Nobel de la paix soit attribué au pape, ce matin, à 11 heures. Ce serait une raison légitime pour renvoyer notre entretien à une date ultérieure. On ne va quand même pas nous voler ce moment 'béni' tant espéré…"

    "Bien sûr, je l’avais à plusieurs reprises rapidement interviewé, dans son avion en rentrant de Rio, de Tirana, de Strasbourg, de Sarajevo… mais sans avoir eu jusque-là le privilège inouï d’être seule face à lui."

    "Emus par tant de simplicité et de disponibilité, nous oublions presque que nous nous trouvons devant la personnalité la plus puissante au monde"

    "Ce vendredi 9 octobre, comme le 6 août dernier, restera une date gravée dans ma mémoire quand le souverain pontife m’a téléphoné sur mon portable."

    "Nous avons passé avec le pape un moment si exceptionnel que le temps ne semble plus avoir de prise."

    "Merci la vie" 

    La mise en scène est encore renforcée par deux vidéos insérées dans l'article. Sur l'une d'elle, la journaliste présente devant la caméra son choix vestimentaire – une coque de smartphone à l'effigie du pontife autour du coup – puis se recoiffe devant la résidence papale avant l'entretien tant attendu. Plus tôt, elle apparaît dans la voiture, en route vers le Vatican. Le cameraman lui demande comment elle se sent :

    "Je me dis que c'est formidable d'exercer ce métier, quand on a une chance pareille, on regarde le ciel et on se dit 'merci la vie'".

    En plus de lui apporter un cadeau, "un tableau de Thérèse de l’Enfant-Jésus", Caroline Pigozzi lui offre également un exemplaire de son journal : "Je ne résiste pas ensuite à lui faire découvrir notre numéro avec six pages de reportage sur son voyage à Cuba, encore impressionnée par cette messe inoubliable, il y a trois semaines, place de la Révolution à La Havane."

    Si le pape invite dans son entretien "à renoncer à idolâtrer l'argent", il appréciera le culte que vouent à sa personne certains fidèles.

     

    Ref. Quand « Paris Match » met un peu trop en scène son entretien avec le pape

    JPSC

  • "Ainsi soient-ils" de retour sur Arte

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    Lu sur aleteia.org (Arthur Herlin) :

    « Ainsi soient-ils », la dispensable série polémique d’Arte est de retour

    La troisième saison de la série télé, dont quatre séminaristes devenus prêtres sont les héros, débarquait jeudi soir sur le petit écran.

    Une main féminine, les ongles vernis de rouge, se glisse dans le dos d’un prêtre : le ton est donné. Ce n’est pas la dernière campagne de promotion d’un site de rencontres mais l’affiche de la troisième saison d’Ainsi soient-ils, une série diffusée à partir du 8 octobre sur Arte. Conçue sur le modèle des séries américaines en vogue, celle-ci se focalise sur une poignée de clercs qui essaient laborieusement d’exercer leur sacerdoce dans une Église bien décalée par rapport à son époque.

    Un scénario qui ravit les profanes : « Le petit miracle Ainsi soient-ils »; titre un grand quotidien du soir touché par la grâce. « Scénario bourré de clichés, d’incohérences, de préjugés… », son avis n’est pas, loin s’en faut partagé par tout le monde : un petit groupe de fact checkers (vérificateurs par les faits) a même déposé le nom de domaine Ainsisoientils.com, au nez et à la barbe de l’équipe de communication d’Arte, pour y énumérer les erreurs factuelles et les approximations du scénario.

    « Nous avons saisi cette occasion pour évangéliser de plus belle »

    L’équipe ne s’est pas seulement contentée de passer au crible la série pour décrypter point par point ce qui touche à la fiction, « Nous avons saisi cette occasion pour répondre aux questions et pour évangéliser de plus belle en annonçant la Miséricorde de Dieu », explique l’un des fondateurs du site.

    En plus de dévoiler l’intrigue du scénario avant qu’elle ne soit diffusée, le collectif confronte les scènes les plus tendancieuses à la réalité de l’Église : « Dans la saison 3 d’Ainsi soient-ils – attention, spoiler – éclate un scandale de pédophilie, et le prêtre en question est couvert par sa hiérarchie », révèle un article, avant de détailler la position du pape François sur ce dossier (l’Église ne cessera de « combattre les crimes pédophiles »).

    « Arte ne croit plus à ce programme »

    Il semble que leur travail ait porté ses fruits à tel point que deux scénaristes de l’équipe du film les ont contactés pour leur confier notamment qu’Arte « ne croit plus à ce programme ». L’équipe de critiques a même réussi à convaincre l’un des acteurs de la série de passer une semaine dans un vrai séminaire. S’il n’a pas quitté le plateau d’Ainsi Soient-ils pour entrer dans les ordres, le comédien aurait toutefois pris conscience du vrai quotidien d’un futur prêtre. « On ne pourra plus se payer éternellement les cathos, il y a une nouvelle génération de catholiques qui ne réagit plus comme ses aînés et qui se lève pour se faire entendre », estime notre modérateur d’Ainsisoientils.com avant d’ajouter : « Nous répondrons systématiquement » avec « fermeté, douceur et respect », comme le pape François.

  • Magazine "Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle": n° 96, automne 2015

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    verité et espérance n° 96374.jpg

    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) sort sa livraison d’automne. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation (les titres en bleu sont disponibles en ligne sur le blog de l’église du Saint-Sacrement: cliquez sur le titre).

    Au sommaire de ce numéro n° 96 (3e trimestre 2015) : 

    De Corydalle à Lérins

    Témoignage : Catherine Emmerich et Mgr Van Bommel

    Ecologie : ne pas tomber dans une vision irréelle de la création

    La prière comme école de l’espérance

    L’écologie intégrale du pape François

    Qu’est-ce que la théologie du peuple ?

    Crise migratoire : justice et charité sont indissociables

    Les confessions du prieur de Malèves-Sainte-Marie

    Gabriel Ringlet, prêtre, accompagne les patients jusqu’à l’euthanasie

    La merveilleuse homélie posthume d’un père jésuite pour ses funérailles    

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude

    au compte IBAN: BE58 0016 3718 3679  

    BIC: GEBABEBB

    de Vérité et Espérance 3000,

    B-4000 Liège

    JPSC

  • Effervescence synodale : Divorcés-remariés, seule la vérité rend libre

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    téléchargement (17).jpgNous avons déjà fait écho aux thèses d’un « père synodal » très médiatisé, Mgr Vesco, « dialoguant » (cliquez ici ) avec Mgr Marc Aillet. L'abbé Gérard Thieux (Opus Dei, photo) cité par son confrère Pierre Amar (Padreblog) lui répond aussi sur le blog du synode de "La Croix" . C’est ce que rapporte le site web « Aleteia » :

    L’ancien avocat Mgr Jean-Paul Vesco, évêque d’Oran (Algérie) et participant au synode des évêques sur la famille,a déclaré que la discipline de l’Église à l’égard des divorcés-remariés le blessait profondément et le révoltait depuis longtemps « en raison de la violence inutile qu’elle fait subir aux personnes concernées, sans aucune distinction de leur situation individuelle ».

    Le père Pierre Amar de Padreblog, pour lui répondre, lui fait part du message d’un frère prêtre, enfant de parents divorcés, le Père Gérard Thieux et reproduit la lettre de ce dernier sur le blog du synode du quotidien catholique La Croix pour sortir d’une vision binaire qui ne rend service ni à la vérité, ni à la miséricorde.

    « Cher Monseigneur,

    Ce sont vos propos qui me blessent profondément et qui blessent, je pense, toutes celles et ceux qui, comme mes propres parents, s’efforcent de rester fidèles à l’enseignement de l’Église tout en acceptant une situation qui les a fait souffrir, certes, mais dont ils ont accepté dans la foi les conséquences.

    Je sais de quoi je parle car je suis moi-même enfant de parents divorcés (j’avais 2 ans au moment de leur divorce) et qui se sont remariés très vite. J’ai toujours été traité avec beaucoup d’affection aussi bien par mes parents que par leur second conjoint respectif, et permettez-moi de vous dire que s’ils avaient subi une violence inutile – comme vous dites – ils m’auraient traité bien différemment.

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  • La presse et le pape François : la fin de l'état de grâce ?

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    (Via le Salon Beige et le Forum Catholique)

  • La "mafia" de Saint-Gall; les auteurs de la biographie du cardinal Danneels publient un rectificatif

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    Ils le publient dans le Vif où l'article consacré au rôle du cardinal Danneels dans l'élection du pape François avait suscité l'émoi. On devine leur embarras et chacun pourra apprécier le caractère convaincant de ces explications :

    RECTIFICATION

    L'article "Godfried Danneels a oeuvré pendant des années à l'élection du pape François" comporte une erreur historique, commise après l'approbation et la correction de leurs citations par les auteurs. L'avant-dernier paragraphe n'a pas été reproduit comme il avait été indiqué dans la correction susmentionnée.

    Le paragraphe erroné (que nous avons modifié entre-temps) était le suivant : "L'élection de Bergoglio a été préparée à Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et co discutaient depuis plus de dix ans".

    Cependant, la correspondance avec le journaliste mentionne le passage suivant: "L'élection de Bergoglio correspondait au but poursuivi par Saint-Gall, ça ne fait aucun doute. Et les grandes lignes de son programme sont celles dont Danneels et ses confrères discutaient depuis plus de dix ans".

    Comme le passage original n'a pas été respecté, le lecteur a l'impression que le Groupe de Saint-Gall était un lobby. C'est incorrect et en plus le Groupe de Saint-Gall ne s'est plus réuni après 2006, soit sept ans avant que le conclave n'élise le pape François. Étant donné que le passage que nous souhaitons rectifier est repris par des médias internationaux, il est important pour la bonne compréhension de la réalité historique et notre intégrité en tant qu'historiens de l'Eglise et biographes du cardinal Danneels que cette adaptation regrettable de notre citation soit rectifiée.

    Karim Schelkens et Jürgen Mettepenningen

  • Cathobel fait peau neuve

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    Un look tout neuf  pour le site de l'Eglise de Belgique... (cliquer sur l'image pour accéder au site)

  • Migrants, pédophilie, mariage, succès personnel : les réponses du Pape à l’issue de sa tournée américaine

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    Dans l'avion du retour, le pape François a répondu aux nombreuses questions des journalistes sur tous les sujets d'actualité, y compris son nouveau statut de star aux Etats-Unis. Un « papier de Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » de ce jour :

    « Le pape François a pris l'habitude de répondre aux questions des journalistes à ses retours de voyage. Malgré la lourde fatigue du marathon qui l'a conduit, pendant dix jours, de Cuba aux Etats-Unis, il n'a pas failli à ce rendez-vous. Voici ses principales déclarations.

    Bombardements français en Syrie

    «Lorsque j'entends le mot bombardement, mort, sang, je répète ce que j'ai dit au Congrès Américain et aux Nations unies: il faut éviter ces choses! Mais je ne juge pas la situation politique parce que je ne la connais pas». Ainsi le pape François a-t-il répondu aux journalistes lors de son retour des Etats-Unis, dans la nuit de dimanche à lundi, qui l'interrogeaient sur les «bombardements français sur les bases de Daesh en Syrie». .»

    Les barrières de protection contre les réfugiés

    «Vous savez comment finissent les murs: tous s'écroulent… Aujourd'hui, demain, dans cent ans, ils s'écroulent mais ce n'est pas une solution. Que maintenant l'Europe soit en difficulté, c'est vrai. Nous devons être intelligents quand vient cette vague migratoire et il n'est pas facile, c'est vrai, de trouver des solutions. Mais avec le dialogue entre les peuples, on peut les trouver. Les murs ne sont jamais des solutions, mais les ponts, si.»

    Crise des migrants

    «C'est devenu un état de crise après un long processus, engagé depuis des années. Les guerres, la faim qui durent, font fuir les gens depuis des années. Quand je pense à l'Afrique - cela est un peu simpliste mais je le dis comme je le sens -, c'est le continent exploité. Les esclaves, on allait les prendre là-bas. Ensuite, les grandes ressources... et maintenant les guerres tribales ou non… Il y a, derrière, des intérêts économiques. Je pense que, plutôt qu'exploiter un continent, un pays, une terre, il faut faire des investissements pour que ces pauvres gens aient du travail pour éviter cette crise des réfugiés. Comme je l'ai dit au Congrès, c'est la plus grande depuis la Seconde Guerre mondiale.»

    Pédophilie de prêtres

    C'est un sujet particulièrement important pour les Etats-Unis, le pape François ayant rencontré des victimes dimanche matin à Philadelphie: «Je leur ai confié que je n'irais pas jusqu'à dire que cela a été une apostasie mais c'est presque un sacrilège. Les abus, nous savons qu'il y en a partout mais quand un prêtre commet un abus, c'est très grave, parce que la vocation d'un prêtre est de faire croître, l'enfant, la jeune fille, vers le haut, vers l'amour de Dieu, vers la maturité affective, vers le bien. Et au lieu de faire cela, le mal le chasse et c'est quasi un sacrilège! Le prêtre trahit sa vocation. (...) Ceux qui ont couvert ces choses aussi sont coupables, y compris certains évêques qui ont couvert cela.

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  • Le pape à Cuba et aux États-Unis : quelle réponse aux vrais défis ?

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    L’éditorial d’Aymeric Pourbaix dans « famille chrétienne » a le mérite de la clarté sur la nature  de ces défis:

    Pape-Francois-ciel (1).jpgÀ Cuba, la Vierge du Cuivre, sa sainte patronne, est un peu comme Notre-Dame de la Garde à Marseille. Un symbole national ! C’est dans son sanctuaire que pour la première fois les esclaves de l’île, emmenés par leur aumônier, conquirent leur liberté.

    Image d’une Église qui progresse dès lors qu’elle apparaît comme une force de libération. C’est vrai aujourd’hui en Asie ou en Afrique. L’Amérique du Sud, elle, a cru un temps en une libération de type marxiste, appuyée sur une certaine théologie. Mais c’est d’abord une libération des esprits et des cœurs dont il s’agit, et qui remet les choses dans l’ordre : la conversion intérieure avant celle de la politique. Cela explique le positionnement délicat et parfois mal compris du pape à Cuba, face à l’idéologie qui asservit le peuple depuis plus de cinquante-cinq ans. Dans un régime à bout de souffle, le Saint-Siège voit loin et veut éviter la guerre civile… au prix de lourds sacrifices pour ses fidèles.

    Qu’en est-il de l’autre côté du golfe du Mexique, aux États-Unis, seconde étape du voyage du pape François ? Quelle libération prêchera-t-il à la première puissance mondiale, emblématique d’un Occident – nous – considéré comme chrétien, mais sécularisé et anesthésié par le consumérisme ? Face à cette idéologie qui ne dit pas son nom, l’œuvre de ré-évangélisation semble colossale. Aux évêques américains, en 2008, Benoît XVI avait déjà décrit cette « apostasie silencieuse », athéisme pratique où la foi se dévitalise de l’intérieur. Résultat : on vit comme si Dieu n’existait pas. Et dans le même temps, l’État américain s’acharne à restreindre la liberté d’action des institutions catholiques. Niant ainsi la dimension incarnée et les œuvres de la foi. Comme à Cuba finalement…

    Mais les catholiques américains disposent d’un atout majeur : le nombre de vocations sacerdotales, qui remonte depuis plus de quinze ans. Condition essentielle pour la mission, afin de redevenir ce « corps eucharistique » dont parle le théologien William Cavanaugh. Selon cet enseignant de Chicago, l’eucharistie n’est pas un simple culte privé, mais bien une action publique, et même politique. Car dans la liturgie, les fidèles reçoivent un don gratuit qui s’oppose radicalement à la société de consommation. Et ils y manifestent aussi qu’ils ne sont pas vraiment du monde, mais d’abord citoyens du Ciel. Stimulant.

    Autre point d’appui pour l’Église: les familles, que le pape rejoindra pour la Rencontre mondiale de Philadelphie. Occasion de préciser son souhait, exprimé mercredi dernier, que la famille « domestique le monde » en nous défendant contre les agressions de l’argent-roi et des idéologies destructrices (gender ). À condition, bien sûr, que l’Église donne aux familles les moyens de réaliser cette ambition. En renforçant le sacrement de mariage plutôt qu’en l’affaiblissant par des exceptions au principe d’indissolubilité ! Mais cela, ce sera le sujet du synode qui suivra. 

    Ref. Le pape à Cuba et aux États-Unis : libération

     JPSC

  • Le Groupe de Saint-Gall: une "mafia" anti-Benoît XVI ...

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    Le cardinal Danneels, qui emploie l’expression dans cet entretien avec le journaliste de "La Libre" Christian Laporte, parle pour la première fois du groupe secret de prélats de haut rang auquel il a appartenu. Cela se passe dans la basilique nationale de Koekelberg où l’on présente sa biographie. Le rôle occulte du cardinal Danneels dévoilé ? titrions-nous prudemment jeudi dernier. De l’aveu même de l’intéressé, le point d’interrogation n’est pas de mise.

    Retranscription et traduction du document de la chaîne VTM sur le site "Benoît et moi" : cliquez ici

    JPSC