Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Médias - Page 119

  • Les réponses du Père Joseph-Marie Verlinde proposées sur une chaîne Youtube

    IMPRIMER

    De la Famille Saint-Joseph :

    Une fois par mois, le père Joseph-Marie répond à nos questions sur la foi. La parole est libre : catéchisme, vie de l’Église, engagement social, doctrine spirituelle, lectures bibliques, tout ce que vous avez dans la tête et sur le cœur peut être abordé. Cest le cycle Bêta.
    Ceux d’entre vous qui viennent à Saint-Joseph de Mont-Rouge en témoignent : ces partages sont appréciés. Nous avons alors entrepris de publier les enregistrements de ces échanges sur la chaîne Youtube de la Famille de Saint Joseph
    . Peut-être aimerez-vous participer de cette manière à ces rencontres ? Si c’est le cas, faites-le savoir en cliquant sur le bouton rouge « S’abonner ». C’est gratuit, c’est facile, cela permet de ne manquer aucune question. Cela nous encouragera à continuer les publications et nous aidera à déterminer leur fréquence : du nombre d’abonnés dépendront les prochaines publications ! À vos souris ! 

    unnamed.jpgRécemment publié :
    Les religions non-chrétiennes sont-elles dans l'erreur ? 

    Pourquoi Dieu préfère-t-il Abel à son frère Caïn ?

    Quel chemin de retour pour les divorcés-remariés ?

     

  • Irlande, la grande manipulation

    IMPRIMER

    De Diakonos.be sur facebook :

    IRLANDE - LA GRANDE MANIPULATION

    Alors que le monde LGBT présente le vote irlandais comme historique, peu de médias en France et en Belgique ont remarqué que les cartes étaient en fait truquées:

    Premièrement l'Irlande avait déjà autorisé les unions civiles entre personnes de même sexe depuis 2010 avec des droits identiques au mariage. Sur le fond, ce débat avait donc déjà été tranché il y a cinq ans.

    Secondo, l'enjeu principal était en fait l'adoption d'enfants par les couples gays, sujet sur lequel les irlandais étaient largement défavorables à cause notamment du risque de location d'utérus et de gestation pour autrui. Par un petit tour de passe-passe le gouvernement irlandais a fait voter à toute vitesse une loi autorisant l'adoption par les couples gays juste avant le référendum, le 6 avril 2015, histoire de vider le référendum de toute sa substance et de s'assurer d'une victoire du OUI qu'il soutenait largement !

    Sur quoi portait donc réellement ce référendum présenté comme une si grande victoire? Principalement sur un détail: celui de pouvoir appeler "mariage" dans la constitution les unions gays qui étaient déjà autorisées en Irlande. Soit un enjeu bien moindre que ce que les médias essayent de nous faire croire. Un enjeu cependant symbolique pour les disciples de la pensée unique.

    On retiendra de ce non-événement un battage médiatique démesuré par rapport à l'enjeu réel, le triomphalisme du politiquement correct et de la pensée unique, le comportement ambigu des évêques irlandais tétanisés par les scandales de pédophilie à répétition, le silence du Vatican et surtout ce dénigrement systématique de toutes les voix en faveur du non.

    En somme, une sacralisation du OUI sur l'autel du politiquement correct face à une diabolisation du NON.

    Une grande victoire, en effet...

    Sources:

    http://blogs.spectator.co.uk/
    …/irelands-tolerant-elite-now…/

    http://www.lanuovabq.it/…/articoli-lirlanda-dice-si-al-matr…

    On lira également avec profit l'analyse de Jeanne Smits

  • Mariage gay : quand des chercheurs américains se rétractent

    IMPRIMER

    Du Figaro.fr (Eugénie Bastié) :

    Une étude sur le mariage gay truquée aux Etats-Unis

    Cette enquête qui montrait qu'on pouvait faire changer d'avis une personne hostile au mariage homosexuel en 22 minutes se fondait sur une falsification des données. Les chercheurs américains se sont rétractés publiquement.

    En décembre dernier, deux chercheurs de science politique, Michael LaCour de UCLA et Donald Green de Columbia, publiaient une étude sur le mariage gay qui eut grand retentissement outre-Atlantique, et fut relayée par de nombreux médias dans le monde entier (du New-York Times au Jerusalem Post en passant parLe Monde en France). L'idée principale de cette enquête était la suivante: une simple discussion rationelle pouvait changer l'opinion des gens sur le mariage gay. 22 minutes de conversation avec un avocat homosexuel suffiraient pour faire changer d'avis une personne hostile au mariage entre personnes de même sexe. L'étude, intitulée «Quand le contact change les mentalités: l'exemple de la transmission du soutien au mariage gay», qui se basait sur une «enquête méticuleuse» sur un échantillon de 9500 personnes, avait été publiée par la prestigieuse revue Science. La méthode utilisée était celle du porte-à-porte. Dans les groupes ayant reçu la visite d'un militant, le vote en faveur du mariage gay progressait de 8 points. «Ce qui revient à transformer un habitant du Midwest [conservateur] en électeur du Massachusetts [progressiste]», écrivait les auteurs. La conclusion allait à l'encontre de précédentes études qui montrait que les convictions des individus, largement ancrées dans leurs cultures respectives étaient difficilement perméables à la persuasion rationnelle.

    Lire la suite

  • Quand l'évêque de Sion s'attire les foudres du lobby gay

    IMPRIMER

    Mgr Lovey, évêque de Sion (Suisse) a accordé une interview au "Nouvelliste" qui suscite des réactions enflammées de la part de toutes les composantes helvétiques du lobby LGBT; voici, extraites de cette interview, les déclarations qui font débat :

    Que répondez-vous aux parents espérant pouvoir «changer» leur enfant homosexuel?

    Dans l’environnement des personnes homosexuelles, les prochent le ressentent parfois comme une blessure ou une souffrance. Dès lors, il faut honorer leur désir que ça change. Pour la question de fond – «Est-ce qu’une personne homosexuelle peut changer?» – il y a un domaine sur lequel on peut miser: la prière. Sur le plan de la grâce et de la foi, la prière ne pourrait-elle pas être un lieu de changements? Elle a déjà guéri des malades à maintes reprises. Le problème de fond n’est pas celui de l’homosexualité mais de la sexualité tout court et en général. De nature, l’être humain est sexué, masculin-féminin. Et il n’est pleinement humain que s’il vit cette complémentarité. C’est une question de morale naturelle. L’Eglise, à juste titre, continue de dire qu’on ne peut pas modifier cet état de nature.

    Mais l’homosexualité n’est-elle pas dans la nature de la personne et donc impossible à changer?

    Certes, la personne est souvent comme cela dès le départ mais cela ne veut pas dire que ce n'est pas modifiable. Des guérisons psychologiques existent. L’homosexualité peut être guérie.

    Pour vous, c’est donc une maladie?

    Non, c’est une faiblesse de la nature. La preuve, c’est qu’il y a une souffrance réelle de la personne qui le vit et de son entourage. Mais cela n'enlève rien à l'humanité de la personne homosexuelle, ni à sa dignité.

  • L'Homme Nouveau, une "petite voix dissonante qui n'a pas le timbre des dépêches AFP"

    IMPRIMER

    CEmGLPcp.pngLe "Rouge et le Noir" publie un entretien à propos de la mue opérée par l'Homme Nouveau qui vient d'actualiser sa présentation :

    L’Homme Nouveau : « cette petite voix dissonante qui n’a pas le timbre des dépêches AFP »

    Le bimensuel catholique L’Homme Nouveau a récemment revu sa maquette. L’occasion pour le R&N de s’entretenir avec Adélaïde Pouchol, principal artisan du remodelage de ce périodique catholique de grande qualité.

    R&N : Adélaïde Pouchol, bonjour ! L’Homme Nouveau a fait peau neuve. Comment ? Pourquoi ?

    Adélaïde Pouchol : L’Homme Nouveau paraît depuis le 9 mai dernier avec une maquette et un rubriquage renouvelés. Nous sommes partis d’un double constat. Celui, d’abord, de la massification de l’information diffusée en continu par le biais d’Internet, sans hiérarchisation, et assortie le plus souvent d’analyses qui ne sont en réalité que des réactions épidermiques, bien vite chassées par d’autres informations plus brûlantes…La vitesse, la recherche du « scoop » sont les ennemis de la prise de recul et de la réflexion dont nous avons pourtant besoin. Nous avons, ensuite, voulu tenir compte des attentes de nos lecteurs, suite à une large enquête auprès de nos abonnés. Il en est sorti qu’ils attendaient de L’Homme Nouveau une analyse en profondeur de l’actualité et des enjeux de société, une ouverture sur la culture – chrétienne en particulier – et un soutien pour leur vie spirituelle. Il nous fallait tenir compte également du fait que la plupart des gens n’ont pas le temps de lire et que, L’Homme Nouveau sortant tous les quinze jours, nous n’avons pas vocation à être un journal d’information mais plutôt d’analyse. Ainsi, la nouvelle mouture du journal offre une rubrique décryptage, des pages de discussions où deux spécialistes donnent un éclairage sur une question, un dossier, une tribune libre, et les rubriques « culture chrétienne », « vie chrétienne ». Nous avons réduit le journal de 32 à 24 pages et conçu une nouvelle maquette plus claire et agréable à lire. 
    Enfin, L’Homme Nouveau a adopté un nouveau logo qui veut dire plus clairement notre identité catholique. Ce nouveau logo garde le rouge, désormais historique, de L’Homme Nouveau et s’articule autour de la croix, du cœur, et de l’ancre, symboles de la foi, de la charité et de l’espérance.

    lire la suite sur le "le Rouge et le Noir"

  • Le cardinal Burke se défend d'être opposé au pape

    IMPRIMER

    cardinal-raymond-burke.jpgDu site de l'Homme Nouveau, cette traduction d'un entretien réalisé par le journaliste Riccardo Cascioli pour le blog "La Nuova Bussola".

    Je ne suis pas contre le Pape. Ils veulent discréditer ceux qui défendent l’enseignement de l’Église

    Ces derniers mois, il a été dénoncé comme un fanatique ultraconservateur, anti-conciliariste, comploteur contre le Pape François, et même préparé au schisme dans le cas où le Synode engageait des changements déplaisants. La campagne est si forte que, même en Italie, des évêques ont refusé d’accueillir dans leurs propres diocèses les conférences du cardinal. Et quand bien même la permission d’organiser une rencontre lui est accordée quelque part – comme récemment dans quelques villes d’Italie du Nord – il trouve immanquablement des prêtres qui le contestent et l’accusent de mener une campagne de propagande contre le Pape. « Ce ne sont que des sottises ; je ne comprends pas ce comportement. Je n’ai jamais rien dit contre le Pape ; je m’efforce seulement de servir la vérité, ce qui est d’ailleurs le devoir de tous. J’ai toujours considéré mes interventions, mes activités, comme un soutien au ministère pétrinien. Ceux qui me connaissent peuvent témoigner que je ne suis en rien un antipapiste. Au contraire, je suis toujours très loyal et j’ai toujours voulu servir le Saint-Père, ce que je continue à faire encore aujourd’hui »«Je ne suis pas contre le Pape, je n’ai jamais rien dit contre le Pape, j’ai toujours considéré mon activité comme un soutien au ministère pétrinien. Mon unique intention est de servir la vérité ». Le cardinal Raymond Leo Burke est attristé par la campagne négative qui s’est déchaînée à son endroit. 66 ans, consacré évêque par Jean-Paul II en 1995, expert reconnu et estimé en droit canonique, il est appelé à Rome par Benoît XVI en 2008 pour assumer la fonction de préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique, avant d’être créé cardinal en 2010.

    Lire la suite

  • Message du pape pour la Journée Mondiale des Communications sociales

    IMPRIMER

    Message pour la XLIX Journée mondiale des communications sociales

    (VIS) Voici le Message du Pape François pour la Journée mondiale des communications sociales (17 mai), consacrée à la famille comme milieu privilégié de la rencontre dans la gratuité de l'amour. En voici le texte:

    "La famille se trouve au centre d'une réflexion ecclésiale approfondie et d’un processus synodal qui comporte deux synodes, un extraordinaire, qui vient de se tenir, et un synode ordinaire, convoqué pour octobre prochain. Dans ce contexte, il m’a semblé opportun que la famille soit le point de référence du thème de la prochaine Journée mondiale des communications sociales. La famille est du reste, le premier lieu où l'on apprend à communiquer. Retourner à ce moment originel peut nous aider autant à rendre la communication plus authentique et plus humaine qu’à considérer la famille d'un nouveau point de vue. Laissons nous inspirer par la Visitation, lorsque Elisabeth fut saluée Marie. L’enfant tressaillit en elle et elle fut remplie d’Esprit Saint, s’écriant avec force: Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Cet épisode nous montre la communication comme un dialogue qui se noue avec le langage du corps. En effet, la première réponse à la salutation de Marie, c’est l'enfant qui la donne en tressaillant de joie dans le sein d'Elisabeth. Exulter pour la joie de la rencontre est en quelque sorte l'archétype et le symbole de toute autre communication que nous apprenons bien avant de venir au monde. Le sein qui nous accueille est la première ‘école’ de communication, faite d’écoute et de contact corporel, où nous commençons à nous familiariser avec le monde extérieur dans un environnement protégé et au rythme rassurant des battements du c’ur de la maman. Cette rencontre entre deux êtres aussi intimes et encore aussi étrangers l’un à l’autre, une rencontre pleine de promesses, est notre première expérience de communication. Et c'est une expérience qui nous unit tous, parce que chacun de nous est né d'une mère. Même après la naissance, nous restons dans un certain sens dans le sein que représente la famille. Un sein constitué de personnes différentes, en relation, la famille qui est le lieu où l’on apprend à vivre ensemble dans la différence. Différences de genres et de générations, qui communiquent avant tout afin de s’accueillir mutuellement, car il existe un lien entre elles. Et, plus large est l’éventail de ces relations, plus sont différents les âges, plus riche est notre cadre de vie. C’est le lien qui est au fondement de la parole, qui à son tour, le renforce. Nous n’inventons pas les mots mais pouvons les utiliser parce que nous les avons reçus. C'est dans la famille que l’on apprend à parler la langue maternelle, c'est-à-dire la langue de nos ancêtres. En famille on se rend compte que d'autres nous ont précédés, qu’ils nous ont mis dans la condition d'exister et de pouvoir à notre tour engendrer la vie et faire quelque chose de bon et de beau. Nous pouvons donner parce que nous avons reçu, et ce cercle vertueux est au c’ur de la capacité de la famille à se communiquer et à communiquer et, plus généralement, c’est le paradigme de toute communication.

    Lire la suite

  • Le pape François des médias n'est pas le vrai

    IMPRIMER

    De Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    Les deux François, celui des médias et le vrai

    Ils sont de plus en plus différents l’un de l’autre. La voix publique continue à donner du pape l’image d’un révolutionnaire. Mais les faits prouvent le contraire 

    par Sandro Magister

    ROME, le 15 mai 2015 – Désormais, il y a deux papes François et ils sont de plus en plus différents l’un de l’autre : le François des médias et puis le vrai, le réel.

    Le premier est archiconnu et il a été lancé dès sa première apparition à la loggia de la basilique Saint-Pierre.

    C’est l’histoire du pape qui révolutionne l’Église, qui dépose les clés symbolisant son pouvoir de lier et de délier, qui ne condamne pas mais se contente de pardonner ou, plus exactement, qui ne juge même plus, qui lave les pieds à une détenue musulmane et à un transsexuel, qui abandonne son palais pour se lancer vers les périphéries, qui ouvre des chantiers dans tous les domaines, aussi bien celui des divorcés remariés que celui des finances du Vatican, qui ferme les douanes du dogme et ouvre toutes grandes les portes de la miséricorde. Un pape ami du monde, dont on admire déjà l’encyclique consacrée au "développement durable", dont la publication est imminente, avant même de connaître son contenu.

    En effet il y a, dans ce que dit et ce que fait Jorge Mario Bergoglio, beaucoup d’éléments qui se prêtent à ce genre d’histoires. 

    Le François que présentent les médias est aussi, quelque peu, sa propre création, géniale, lui qui, du jour au lendemain, a miraculeusement transformé du tout au tout l'image de l’Église catholique. D’opulente et décadente, celle-ci est devenue "pauvre et au service des pauvres".

    Mais dès que l’on touche du doigt ce que le pontificat de François a apporté de véritablement nouveau, la musique est différente.

    Lire la suite

  • Ce catho-laïcisme qui pervertit la culture catholique

    IMPRIMER

    Interrogé par la Nuova Bussola Quotidiana, Mgr Negri - qui vient de fêter à Ferrare le 10e anniversaire de sa consécration épiscopale - dénonce les méfaits du laïcisme qui s'est introduit au sein de la culture catholique (extraits) :

    "Pauvreté culturelle". Le lien entre foi et culture a été au centre de la réflexion de don Giussani et de Jean-paul II. 

    Cette citation de Jean-Paul II a confirmé et élargi l'enseignement de don Giussani à propos de la foi et de la culture: "La foi qui ne devient pas culture n'a pas été vraiment accueillie, pleinement vécue, humainement repensée". Adoptant ce point de vue, je perçois là un grand malaise. L'irruption d'une sorte de catho-laicisme  au sein de la culture catholique. Un catholicisme qui essaie de cohabiter avec un laïcisme constitué essentiellement par le refus de la tradition chrétienne, voire de la présence chrétienne. Prenons un exemple: l'histoire de l'Eglise lue et interprétée presque universellement, même dans le monde catholique, comme une histoire dont il faut se libérer, plus remplie d'ombres et d'erreurs, de fautes et d'incompréhensions, que de clarté. Il s'agit ici d'une irréalisme total, auquel même les saints échappent de justesse, mais seulement selon une acception moraliste et piétiste qui ne rend pas gloire aux saints, mais illustre bien la mesquinerie intellectuelle avec laquelle l'histoire de l'Eglise est abordée. 

    Pouvez-vous nous donner quelques exemples ?

    Depuis quelques années, durant la messe, j'invoque chaque jour Antoine Eleonore Leon Leclerc de Juinier, évêque de Paris de 1782 jusqu'à son renoncement à l'archiépiscopat par refus de se soumettre à Napoléon. Il se rendit à l'Assemblée Constituante quand celle-ci décréta la confiscation des biens de l'Eglise et fit une déclaration très simple: " Saisissez-vous de cet argent, vous avez l'arrogance pour le faire et vos lois vous y autorisent. Mais, moi, je peux vous prédire ce qui arrivera: en quelques mois, vous répartirez ces biens à bas prix entre vous et les pauvres seront sans la moindre ressource car, depuis des siècles, l'Eglise a utilisé son argent et ses biens dans un unique but: rendre moins amère la misère des pauvres." Existe-t-il aujourd'hui quelqu'un, y compris parmi les ecclésiastiques, qui non seulement aurait connaissance de ces faits, mais se sentirait en accord profond avec cet homme précisément parce qu'il s'est fait la voix d'une conscience authentique et critique de l'histoire de l'Eglise? Est-il acceptable que des ecclésiastiques, des hommes de culture catholique, aient a priori une position destructrice face à l'Eglise et à son histoire, s'accordant à sauver tant bien que mal l'Eglise d'aujourd'hui, comme si l'Eglise d'aujourd'hui était née ou naissait à l'improviste, sans aucun lien vital ou existentiel avec la tradition qui, partant de Jésus et de ses disciples, arrive inévitablement à nous.

    Vous avez parlé de catho-laicisme à d'autres occasions... 

    Il n'est pas concevable, et il est insupportable, que les médias anticatholiques, laïcisés, soient en mesure de pénétrer aussi massivement et lourdement dans la vie de l'Eglise, que ce soient eux qui déterminent l'image des prêtres de première catégorie que l'on oppose au pauvre clergé qui a vécu son existence selon les circonstances concrètes de sa vie, en obéissant à ses bergers et en cherchant à améliorer la vie du peuple qu'il guidait. Accepter que le modèle de vie ecclésiastique soit formulé selon le point de vue de ceux qui jusqu'à présent - et aujourd'hui encore - veulent la perte de l'Eglise, est une position suicidaire.

    En dix ans, beaucoup de choses ont changé dans le monde. Aujourd'hui, la persécution des chrétiens est un phénomène sans précédents...

    Depuis que j'ai fait afficher le signe du Nazaréen images.jpgsur le fronton du palais épiscopal, presque chaque jour, des centaines de touristes s'arrêtent et demandent des explications, la plupart ne sachant meme pas ce que cela signifie. Cependant, cette persécution nous rappelle que nous vivons un combat eschatologique entre la culture de la vie - l'avènement du Christ - et la culture de la mort, qui est le néant, et qui devient l'alternative à Dieu. Voici donc les proportions de l'affrontement dans lequel nous vivons, nous devons être conscients que la dimension du martyre mord notre quotidien. Nous devons savoir que, ce qui est en jeu, c'est une adhésion au Christ qui nous met face au monde comme des personnes susceptibles d'etre éliminées d'un moment à l'autre. (...)

  • Quand Mgr Léonard se confesse...

    IMPRIMER

    Ce 6 mai, André-Joseph Léonard, archevêque de Malines- Bruxelles, primat de Belgique, a 75 ans et devrait envoyer sa « lettre de renonciation» au Pape. L’occasion du bilan d’une vie. Dans le grand entretien qu'il a accordé à Paris Match il y a quelques semaines, "Mgr Léonard n’élude aucun des grands débats qui traversent l’Eglise. Mieux, il se livre avec beaucoup de franchise et d’humilité, conférant à ce texte un statut de véritable confession. Où le primat de Belgique parle de sa lassitude et de sa fatigue, de son enfance, de sa vocation, de sa mère qu’il regrette d’avoir fait pleurer, de son père qu’il n’a pas connu, de son compte en banque, de ses balades à vélo, de son goût pour la politique, s’affirmant tel un « homme de gauche ». Où il parle de la Grèce, des sans-papiers, des crimes djihadistes mais aussi de la violence que peuvent recéler certains textes sacrés. Sans avoir peur de ramer à contre-courant, Mgr Léonard explique, parmi bien d’autres choses, pourquoi il n’est pas Charlie."

    Cet entretien est à découvrir ici : http://data.over-blog-kiwi.com/1/45/89/83/20150326/ob_8080a9_leonard.pdf

  • Belgique : des « Lumières » pour l’Islam ?

    IMPRIMER

    5546f7d83570fde9b30dc478 (1).jpgQuatre jeunes musulmans signent une carte blanche ce lundi dans "La Libre" (lire en intégralité en cliquant ici) qui prophétise : « Connus, ils profitent de leur expérience pour ruer dans les brancards. Partout, les propos susciteront le débat, mais l’ambition est bien de tracer les contours d’un islam ‘moderne’ ».

    La question reste tout de même posée de savoir ce que représentent exactement ces intellectuels  « boostés » par le commentaire de Bruno d’Otreppe et de quelles lumières ils se réclament exactement.  (JPSC) : 

    « La carte blanche publiée dans "La Libre" de ce lundi 4 mai et sur notre site internet par quatre jeunes Belges de confession musulmane se présente comme un fameux pavé dans la mare.

    Les propositions audacieuses et, pour certaines, inédites ne manquent en effet pas de pointer "d’importantes failles" au sein des institutions musulmanes en Belgique, "le vide intellectuel et spirituel" qui régnerait au sein des mosquées du pays, mais aussi un climat "inquiétant" qui caractériserait un contexte post-Charlie, confient les signataires.

    "Viser l’excellence"

    Il est vrai que derrière les dix propositions pour un islam de Belgique se cachent une réelle inquiétude et une absolue nécessité "d’enfin dire les choses".

    "Depuis le mois de janvier, nous nous réjouissons d’un climat général de bienveillance. La Belgique fait beaucoup pour dissocier islam et terrorisme", explique Tewfik Sahih, enseignant et fondateur du think tank "Pensée d’islam en Belgique". "Mais combien de temps cela va-t-il durer ?" "Les choses vont mal et pourraient aller encore plus mal", ajoute l’islamologue Michael Privot. "Le contexte que nous connaissons ne pourra que conduire à un prochain attentat, et nous souhaitons prendre les devants pour éviter tout dérapage."

    Les quatre signataires sont donc convaincus qu’il appartient aux musulmans d’engager et de proposer, "dans un juste dialogue avec l’Etat", des réformes concrètes.

    "Nous aimons notre religion, nous la trouvons belle, mais il faut la sauver du marasme ambiant dans lequel elle patauge. Nous devons viser l’excellence et, pour viser cette excellence, nous devons rendre à l’islam les moyens de ses ambitions. Le rendre plus institutionnel est un de ces moyens."

    Repartir des mosquées

    Pour ce faire, les quatre signataires souhaitent repartir des mosquées et leurs propositions sont multiples.

    Lire la suite

  • Le catholicisme a-t-il un avenir au Québec?

    IMPRIMER

    Il n’est pas trop tard ! – Présent et avenir de l’Église d’ici. Normand Provencher ;, ed.Novalis , Montréal, 2015, 108 pages. Commentaire d'un essai  lu sous la plume de Louis Cornellier, dans le grand quotidien québecois « Le Devoir »:

    « Au Québec, c’est une criante évidence, l’Église catholique est en déclin. Le taux de pratique dominicale est passé de 85 %, au début des années 1960, à plus ou moins 5 %, aujourd’hui. Selon un sondage CROP, réalisé pour l’émission Second Regard en 2013, moins de 60 % des Québécois se disent maintenant catholiques et la moitié d’entre eux avouent accorder peu ou pas d’importance à la religion. « L’Église d’ici, constate donc Normand Provencher dans Il n’est pas trop tard !se fait plus discrète, fatiguée, vieillie, un peu triste, comme si elle était menacée de disparaître dans un avenir prochain. »

    Membre des Oblats de Marie Immaculée depuis 1964, le théologien, qui réfléchit sans faux-fuyants à l’avenir de l’Église d’ici depuis des années, est lucide, mais refuse le désespoir. « Nous ne sommes pas, écrit-il, en train de vivre les derniers jours du christianisme et de l’Évangile, nous vivons la fin d’une Église, liée étroitement à notre histoire, avec ses institutions variées, son clergé nombreux, son autorité incontestée. » Ce qui disparaît ici, en fait, c’est la « civilisation paroissiale ». Le choc, pour les catholiques engagés, est dur, mais il peut être l’occasion d’un retour, non pas à l’Église d’avant le concile Vatican II, mais à « la mentalité évangélique ».

    Lire la suite