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Politique - Page 522

  • Peut-on faire avancer un « dialogue de paix » sans mettre en cause ce qui va contre la paix

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    Du Père Edouard-Marie Gallez sur le site "Enjeux de l'Etude du Christianisme des Origines" :

    Violence ou finalité ?  un nœud de l’islam

    Trop souvent, les débats concernant le phénomène islamique se réduisent à des discussions sur la violence de l’islam dont « l’Etat islamique » d’Irak-Syrie constitue une illustration revendiquée par ses propres vidéos postées sur le web. On peut penser que de telles vidéos monstrueuses servent une politique de terreur, laquelle est vieille comme le monde.

    Des intérêts pas clairs

    Malheureusement, les choses ne sont pas si simples. Nos grands médias relaient ces vidéos. Pourquoi faire un tel déballage de violence islamique – qui attire certains jeunes et qui, selon des sondages, n’est pas globalement rejetée par les populations se référant en Europe à l’islam –, et cela tout en exaltant l’islam comme « religion de paix » et en promouvant même un délit d’islamophobie dans la jurisprudence (anglaise mais aussi française) ?

    À quoi joue-t-on ? Qui veut-on manipuler ?

    Les illustrations de cette situation ne manquent pas. En France, on note que la propagande islamique est de plus en plus présente dans les manuels scolaires, et pas seulement ceux de 5e : dans un manuel utilisé en CM1, on trouve une présentation très soft de l’islam suivie par l’exposé idyllique d’un propagandiste, Tahar Ben Jelloun. Au nom de quoi serait-il interdit de dire aux enfants que l’islam s’est répandu essentiellement par la guerre et la force – de nombreux musulmans s’en vantent – et que par exemple un tiers de la population de la Turquie était chrétienne au 19e siècle encore, et qu’elle a été chassé ou exterminée ? Serait-ce parce certains enfants risqueraient de penser « que le christianisme est meilleur que l’islam », pour reprendre la phrase d’un journaliste de France Inter qui , en 1998, évoquait le livre du P. Antoine Moussali, La croix et le croissant ? Et quelle présentation du christianisme est faite dans ces mêmes manuels ?

    Et peut-il y avoir une once de vérité si l’on interdit d’y comparer ce que les traditions elles-mêmes disent respectivement de Jésus et de Mahomet, à l’instar de ce qui est arrivé à Mike Overd, un prédicateur de rue anglais, Mike Overd poursuivi pour avoir fait cette comparaison (jugée attentatoire à « l’ordre » public) ?

    En Allemagne en octobre,  des Kurdes ont manifesté contre l’Etat islamique ; on le comprend. Mais, vu que la Turquie soutient les jihadistes et l’Etat islamique, des Turcs, dans plusieurs villes, ont attaqués les Kurdes à l’arme blanche (ici les images de Hambourg). À Berlin, une église copte a été incendiée. Est-ce cela « l’ordre public » qu’on veut instaurer ? Qui y a intérêt ?

    Une Eglise qui subit les événements

    On attendrait de l’Eglise qu’elle soit un phare pour démêler et dénoncer les manipulations qui visent essentiellement les immigrés d’origine musulmane ; on peut se demander d’ailleurs si le but poursuivi n’est pas de les séparer le plus possible des populations européennes et de les monter contre elles. Mais, s’il existe des gens lucides (dans l’Eglise ou ailleurs) qui étudient cette question, quels moyens sont utilisés pour en faire connaître le résultat ?

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  • Reprise des relations entre Cuba et les Etats-Unis : des remerciements pour le pape

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    De Zenit.org (Anita Bourdin):

    Raul Castro et Barack Obama remercient le pape François

    En annonçant la reprise des relations diplomatiques entre Cuba et les Etats-Unis, Raul Castro et Barack Obama ont tous deux remercié le pape François de son soutien, dans deux discours diffusés par leurs télévisions respectives. 

    Les relations entre les deux Nations s'étaient interrompues en 1961. 

    Le président Obama a souhaité Cuba "plus libre, plus prospère", et il a remercié "ceux qui ont soutenu ces mesures, en particulier Sa Sainteté le pape François" et il a salué les efforts du Canada. 

    Raul Castro a lui aussi remercié le Vatican pour son appui et "en particulier celui du pape François en faveur de l'amélioration des rapports entre Cuba et les Etats-Unis".

    Le pape François a joué un rôle d'intermédiaire essentiel dans ce rapprochement historique et c'est certainement un beau cadeau d'anniversaire.

    Une décision historique

    Le Vatican a fait part de  la "grande satisfaction" du pape pour cette "décision historique"

    Un communiqué de la Secrétairerie d'Etat, publié vers 18h20, indique en effet que "le Saint-Père désire exprimée sa vive satisfaction pour la décision historique des gouvernements des Etats-Unis d'Amérique et de Cuba d'établir des relations diplomatiques, afin de dépasser, dans l'intérêt de leurs citoyens respectifs, les difficultés qui ont marqué leur histoire récente". 

    La Secrétairerie d'Etat révèle que "ces derniers mois, le Saint-Père François a écrit au président de la République de Cuba, S.E M. Raul Castro, et au président des Etats-Unis, S.E. M. Barack H. Obama, pour les inviter à résoudre les questions humanitaires d'intérêt commun, sont la situation de certains détenus, afin de lancer une nouvelle phase dans les rapports entre les deux parties".

    En outre, le Saint-Siège a accueilli au Vatican, en octobre dernier, les délégations des deux pays, rappelle le communiqué, avec l'intention "d'offrir ses bons offices pour favoriser un dialogue constructif sur des thèmes délicats" et il en est ressorti "des,solutions satisfaisantes pour les deux parties". 

    Enfin, le Saint-Siège affirme qu'il poursuivra "son soutien aux initiatives que les deux Nations prendront pour favoriser les relations bilatérales et favoriser le bien-être de leurs citoyens respectifs".

    Les papes et Cuba, quelques jalons

    C'est le cinquième pape a avoir favorisé les relations entre Cuba et les Etats-Unis. L'appel à la paix de Jean XXIII a été décisif pour éviter un affrontement nucléaire lors de  la crise des missiles d'octobre 1962.

    C’est Paul VI qui, en 1977, accorda au sanctuaire de la Vierge de la Charité del Cobre le titre de « basilique mineure ». Un geste simple et significatif de son espérance: Benoît XVI viendra pour le 400e anniversaire de la découverte de la statue de la Vierge Marie.

    Le pape Jean-Paul II a demandé à Cuba de s'ouvrir au monde et au monde de s'ouvrir à Cuba, lors de son voyage historique de 1998. Sous son pontificat aussi, le document de Cor Unum sur la faim dans le monde a condamné l'embargo contre Cuba comme flagellant la population (n. 16).

    Un voeu que le pape Benoît XVI a rappelé dans un message à l'archevêque de La Havane, le cardinal Jaime Lucas Ortega y Alamino, en 2006.

    Et quatorze ans après Jean-Paul II, il s'est lui-même rendu sur l'île en mars 2012 pour une visite de trois jours: son dernier voyage transatlantique. Il a tenu bon malgré un malaise survenu lors de l'étape mexicaine de son voyage et la fatigue ressentie.  Il avait d'emblée déclaré: " je suis convaincu que Cuba, en ce moment particulièrement important de son histoire, regarde déjà vers demain, et s’efforce pour cela de rénover et d’élargir ses horizons".

    Le fruit le plus visible de ces deux visites a été la libération de prisonniers politiques, comme l'a expliqué le cardinal Ortega.

  • Une société à l'enseigne du laïcisme

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    La question de la présence de crèches de Noël dans l'espace public fait la une en France où les positions extrêmes des tenants d'une laïcité radicale se heurtent à celles de ceux qui veulent maintenir une culture populaire imprégnée de références chrétiennes. Mais qu'est-ce que ce laïcisme de plus en plus présent et totalitaire ? Nous en trouvons ICI cette description assez satisfaisante :

    LE LAÏCISME

    • A. Qu'est-ce que le laïcisme?
    • B. Le laïcisme et la religion.

    A. QU'EST-CE QUE LE LAÏCISME?

    1. Qu'est-ce que le laïcisme? Le laïcisme est une théorie religieuse et politique qui tend à éliminer Dieu de la société, en établissant un système éthique contre Dieu. Dans son aspect religieux, c'est un athéisme pratique qui s'impose à la société par des mesures politiques.

    2. Athées ou indifférents? Le laïcisme adopte une attitude d'indifférence théorique. Mais en pratique, il pousse à agir comme si Dieu n'existait pas. On peut aussi dire que le laïcisme est un athéisme social parce qu'il essaie d'organiser une société sans Dieu (athée signifie "sans Dieu").

    3. Sur quoi le laïcisme est-il fondé? Pour poser ses fondations, le laïcisme se base sur deux idées valables mais mal comprises: la séparation entre l'Église et l'État ainsi que la liberté religieuse.

    4. La liberté religieuse est-elle bonne? Oui; chacun doit avoir la liberté pour exercer la religion qu'il désire, à l'intérieur des limites du bien commun. On ne doit pas imposer une religion (ni un athéisme).

    5. Est-il bon de séparer religion et politique? Cela dépend de la manière dont on l'interprète. Surtout, cela dépend de ce que l'on entend par religion.

    • Si avec cette séparation, on exprime que les prêtres ne sont pas des politiciens, et que les gouvernants ne sont pas des évêques, alors la phrase est correcte. Chacun gouverne sur son terrain.
    • Si avec ces mots, on affirme qu'une religion ne doit pas être imposée à tous, mais que les consciences doivent être respectées, alors la séparation est justifiée. (Par conséquent le laïcisme ne doit pas s'imposer à tous).
    • Si par religion on entend Dieu, les actes de culte ou l'enseignement spirituel, alors il n'est pas bon de séparer la société de Dieu.
    • Si avec cette séparation, on exprime un affrontement, ce n'est pas non plus convenable puisque l'idéal consiste à ce que les Églises et les États travaillent solidairement, chacun dans son domaine, dans la recherche du bien des citoyens.

    6. Et la laïcité de l'État? La laïcité de l'État est différente du laïcisme. La laïcité propose que l'État ne doive pas être lié à une religion particulière mais qu'il respecte la liberté religieuse. Elle soutient qu'il doit y avoir une séparation appropriée entre l'Église et l'État et de ne pas nuire aux citoyens pour des motifs religieux. Elle est correcte. 
    Par contre, dans le laïcisme, l'État pousse à l'athéisme en optant pour la religion athée.

    B. LE LAÏCISME ET LA RELIGION

    Que défend le laïcisme face à la religion? Le laïcisme désire instaurer quelques idées:

    • pour le laïcisme, on doit appuyer l'État sur une base commune sans Dieu. Le laïcisme réclame un État athée sur le plan confessionnel. (...)
    • Le laïcisme essaie de reléguer la religion au domaine privé, en interdisant les manifestations publiques de foi. (...)
    • Le laïcisme et le relativisme vont souvent ensemble, puisque les deux défendent l'indifférentisme religieux. (...)

    Exemples d'attitudes laïcistes?

    • le laïcisme supprimera les cours de religion, les fêtes et les images religieuses, en faisant asseoir son athéisme avec l'excuse du respect pour les autres religions. 
  • Rien ne justifie de provoquer la mort d’une personne pour laquelle « on ne peut plus rien »

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    On sait que le débat est ouvert dans l'Hexagone sur la question de la fin de vie. Le communiqué de Mgr Rey éclaire les enjeux de ces discussions à la lumière de l'enseignement de l'Eglise; les vérités qu'il rappelle méritent notre attention même si, dans notre pauvre pays, la ligne rouge a été franchie depuis longtemps...

    Communiqué de Mgr Dominique Rey, évêque de Frejus-Toulon (source) :

    Rapport Claeys-Leonetti : Entre ambiguïté et tentation de l’euthanasie

    L’embarras qui entoure la publication du rapport Claeys-Leonetti remis au président de la République reflète l’ambiguïté dont il se refuse à sortir. On comprend qu’il n’est pas question d’aborder de front euthanasie et suicide assisté. Dont acte. En revanche, la proposition phare du rapport jongle avec les mots lorsqu’elle parle de « sédation profonde et continue ». Quel est cet « accompagnement vers la mort» pour permettre de «mourir dans la dignité » dont parle M. Hollande ?

    Un « nouveau droit à mourir » ?

    Créer ou reconnaître un nouveau droit à mourir, c’est pour le moins favoriser le développement d’une mentalité euthanasique. Faire de la sédation en phase terminale, déjà pratiquée par les médecins en particulier dans le cadre de soins palliatifs, un droit du patient, c’est modifier de fait la relation entre le médecin et son patient. On a du mal à comprendre pourquoi ce protocole devrait faire l’objet d’un droit sauf à penser que les médecins ne remplissent pas leur mission ou, plus simplement, à induire des pratiques euthanasiques là où une sédation peut être légitime face à une détresse extrême. La sédation en phase terminale, acte pris collégialement, est déjà suffisamment délicate pour qu’on ne rajoute pas de pression aux médecins en les empêchant de privilégier toujours l’écoute et la qualité de la relation avec leurs malades. Pour soulager les souffrances il faut parfois prendre le risque d’accélérer la mort du malade, mais « faire mourir ne peut jamais être considéré comme un soin médical, même si l’intention était seulement de répondre à une demande du patient ».

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  • Inde : le gouvernement dominé par le Parti du Peuple Indien cautionne les conversions de masse à l'hindouisme

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    D'Eglises d'Asie :

    Le gouvernement BJP défend les conversions de masse à l'hindouisme

    Certains le craignaient et l’annonçaient depuis l’élection de Narendra Modi. D’autres pensaient que pour continuer à s’assurer le soutien des minorités religieuses, dont bon nombre de communautés avaient voté pour lui, le nouveau gouvernement ferait des concessions vis-à-vis des franges extrêmes de son mouvement.

    Dans les deux cas, peu avaient imaginé que la question d’une loi anti-conversion – destinée essentiellement à « protéger la religion hindoue » – serait à l’ordre du jour seulement six mois après la victoire écrasante du Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien) et de son leader.

    Lors d’une séance particulièrement houleuse, vendredi 13 décembre, le parti pro-hindou a en effet appelé à mettre en place des lois anti-conversion au niveau fédéral, devant la chambre basse du Parlement (Lok Sabha).

    La question avait déjà été soulevée la veille par le ministre BJP des Affaires parlementaires lui-même, Venkaiah Naidu, déclenchant un tollé général à l’Assemblée, aussi bien de la part des partis d’opposition que de représentants des partis hindous.

    A l’origine, le ministre répondait à une demande de certains parlementaires qui avaient relayé la nouvelle de la très suspecte « conversion spontanée » à l’hindouisme de 350 musulmans pauvres d’Agra en Uttar Pradesh.

    De nombreux médias indiens s’étaient fait l’écho de cette conversion de masse, organisée le 9 décembre dernier par le Bajrang Dal, conjointement avec le Dharam Jagran Samanvay Vibhagh, deux émanations du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS, Corps national des volontaires), mentor idéologique du BJP, le parti au pouvoir. Les soupçons sur les conditions de cette « libre conversion » avaient émergé après le dépôt de plusieurs plaintes de participants à la cérémonie, affirmant avoir été trompés et, pour certains, avoir été forcés sous la menace à participer à la cérémonie. Ces 57 familles musulmanes, toutes issues de milieux extrêmement pauvres, s’étaient fait promettre une distribution de cartes de rations alimentaires et autres avantages matériels. Une enquête de police est actuellement en cours.

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  • Des réfugiés yazidis racontent les tortures que leur ont fait subir les jihadistes

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    Lu sur le site de l'Orient - Le Jour :

    « Deux d’entre nous ont refusé et ils leur ont coupé la tête devant nous »

    Des réfugiés yazidis racontent les tortures que leur ont fait subir les jihadistes.

    « Lorsque j'ai rencontré Melhem Khalaf au Liban, il m'a dit qu'il voulait venir en aide aux réfugiés kurdes fuyant les daéchistes. Je lui ai dit que ceux qui étaient le plus dans le besoin étaient les yazidis. Il m'a dit pas de problème, nous sommes prêts à aider tout le monde, quelle que soit leur religion », raconte Bachir, un chrétien.

    « En quelques semaines, nous avons réussi à monter un petit campement à Dohouk, où nous venons en aide à environ 650 personnes ayant fui la montagne de Sinjar, à la frontière irako-syrienne, à l'approche des daéchistes », dit-il. Le camp est rudimentaire et assez sale. Il y a seulement deux toilettes et bien sûr pas d'eau chaude, mais au moins ces réfugiés ont des tentes de toile, des abris très précaires, alors que les grands froids de l'hiver approchent et toujours le même spectacle. De la marmaille souvent à moitié nue, des femmes à l'œuvre pour la lessive et la cuisine, et des hommes désœuvrés qui suivent les informations, fumant cigarette sur cigarette et buvant des litres de thé pour se réchauffer. « Ce qui nous manque cruellement, ce sont des écoles pour les enfants. Mais pour cela, nous avons besoin de l'aide du gouvernement irakien, qui, pour l'instant, a d'autres chats à fouetter », affirme Bachir. Il indique que les besoins du camp sont assurés seulement en nourriture par Offre-Joie et les églises chrétiennes de la région. Beaucoup de ces familles ont échappé à une mort certaine, ou pire pour les femmes, d'être utilisées comme esclaves sexuelles ou d'être vendues comme esclaves par les daéchistes. Sur ce chapitre, le récit Tahsin Khalaf est édifiant. « Quand on a su que les daéchistes arrivaient sur des véhicules sur Sinjar, nous avons fui vers la montagne. Là nous avons rencontré des Arabes sunnites qui ont tenté de nous rassurer. Sur ce, sont arrivés des daéchistes qui nous ont demandé pourquoi on fuyait. Retournez dans vos villages, il ne vous arrivera rien », poursuit-il.

    « Ils nous ont demandé si nous étions yazidis ou musulmans »

    « Nous sommes donc retournés. Mais à un barrage, les intégristes sunnites nous ont arrêtés. Ils nous ont demandé si nous étions yazidis ou musulmans. Ils ont laissé passer les musulmans et ont regroupé les yazidis, puis ils ont séparé les hommes des femmes, et lorsque l'un des maris a protesté, ils lui ont tranché la tête devant tout le monde après lui avoir tiré deux balles, raconte-t-il. C'est alors qu'on a commencé à avoir peur. Au début, on ne leur a pas menti parce qu'ils nous avaient assuré qu'on était en sécurité. »

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  • Europe : quand les animaux sont mieux protégés que les petits d'homme

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    D'Aleteia.org :

    Avortements tardifs et infanticides : En Europe, les animaux sont davantage protégés que les fœtus humains

    Des milliers de foetus ayant survécu à l'avortement sont chaque jour abandonnés tels des déchets. Un collectif d’ONG et de citoyens saisit le Conseil de l’Europe à ce sujet.

    GRÉGOR PUPPINCK (5)

    Face à l’incapacité du Comité des ministres et au refus du commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe de condamner l’infanticide néonatal et de rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance, il convient de regarder la réalité en face.

    Pour dénoncer la pratique de l’infanticide néonatal, le European Centre for Law and Justice, soutenu notamment par le Bureau international catholique de l’enfance (BICE), a lancé une pétition officielle auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, déjà signée par 150 000 personnes en quelques jours.

    Des pays européens permettent l’avortement alors que l’enfant est viable, sur simple demande, comme au Royaume-Uni (jusqu’à 24 semaines) et sans réel contrôle, comme en Espagne. Parfois, l’enfant naît vivant, suite à un « échec » de l’avortement. Ces enfants, qui peuvent être blessés par l’avortement, sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, agonisant dans une bassine et luttant pour respirer, ou tués par injection létale ou asphyxie, en particulier lorsqu’ils sont viables, voire jetés avec les déchets biologiques. C’est un traitement inhumain et illégal, passé sous silence. Il est pourtant contraire au droit, censé protéger tout être humain dès la naissance.

    Selon le British Journal of Obstetrics and Gynaecology, à 23 semaines de gestation, 10% des enfants survivent à l’avortement. Selon des témoignages de sages femmes, ce taux est plus élevé.

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  • Kenya : les musulmans ne peuvent se contenter de condamner du bout des lèvres

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    AFRIQUE/KENYA - Demande d’un « effort sérieux » de la part des responsables chrétiens aux musulmans pour bloquer la violence des Shabaabs (source)

    Nairobi – « Nous désirons voir un effort sérieux et concerté de la part de nos frères et sœurs musulmans. Ils doivent aller au-delà de la simple condamnation de la vague d’attaques qui ont pris pour cible les non musulmans, pour commencer à entreprendre des initiatives à l’encontre des sympathisants de la terreur en nous aidant à construire des ponts entre fois et communautés » affirment les responsables chrétiens du Kenya dans une déclaration conjointe intitulée « L’Etat de la Nation ».
    Selon ce qu’indiquent les Agence catholiques CISA et CANAA, la déclaration, présentée à la presse le 10 décembre, a été signée par les responsables religieux catholiques, anglicans, presbytériens, méthodistes et de l’African Inland church.Les responsables chrétiens affirment avoir « réfléchi profondément et avec un cœur brisé » à l’Etat de la Nation après les dernières attaques perpétrées par les intégristes somaliens d’Al Shabaab. « Les attaques qui ont initialement pris pour cible les lieux de culte chrétiens de Nairobi, Garissa et Mombasa, sont maintenant dirigés contre des chrétiens innocents se trouvant dans les transports publics ou sur leur lieu de travail » affirme la déclaration, faisant référence aux récents massacres des 22 novembre et 2 décembre au sein du comté de Mandera dans le cadre desquels plus de 60 personnes ont trouvé la mort sur la seule base de leur appartenance religieuse .
    « Au cours de cette seule année, plus de 20 attaques ont eu lieu, laissant un sillage de mort et de destructions, plus de 200 kenyans ayant perdu la vie dans ce cadre » souligne le document.« La réalité de cette situation nous porte à la conclusion que ces attaques, perpétrées par des personnes qui affirment appartenir à Al Shabaab, ont pris une dimension religieuse » affirment les responsables chrétiens, qui invitent les kenyans « à éviter les déclarations qui incitent ultérieurement à la haine et divisent le pays suivant des lignes de partage religieuses ».
    Les chefs des confessions chrétiennes concluent en soulignant la nécessité de surmonter le manque de coordination entre les organes de police et de renseignement, et en rappelant les responsables politiques à leurs responsabilités propres afin qu’ils oeuvrent pour l’unité nationale et ne profitent pas en revanche de l’insécurité pour alimenter de nouvelles divisions à des fins électorales.

  • Action pour la Famille mobilise contre la gestation pour autrui (GPA)

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    Les priorités actuelles d’Action pour la famille-Actie gezin sont l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA) et la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes (sperme et ovules).

    Dans la gestation pour autrui, une femme porte un enfant pendant neuf mois pour ensuite l’abandonner et le livrer à un couple, homosexuel ou hétérosexuel, ou à une personne seule, afin de répondre à son désir d’enfant. 

    Certainement, la stérilité est pour bien des couples une grande souffrance et nul ne songe à la sous-estimer. Mais peut-on aller jusqu’à traiter des femmes comme de simples machines génitrices et considérer des enfants comme des choses que l’on arrache à leur mère dès la naissance selon les termes d’un contrat commercial ? Non. 

    La seule manière d’éviter de telles pratiques est de légiférer en interdisant purement et simplement la gestation pour autrui dans notre pays, et même dans tous les pays, comme l’a proposé récemment le premier ministre socialiste français Emmanuel Valls.

    IL FAUT AGIR ! Signez dès maintenant la pétition internationale pour l’interdiction de la GPA http://www.nomaternitytraffic.eu/fr/ 

    Dans les faits, la gestation pour autrui est légalement tolérée et pratiquée en Belgique. Plusieurs propositions de loi ont été récemment déposées à la Chambre en vue d’encadrer la gestation pour autrui et de prétendument éviter toute « dérive commerciale ». 

    Comment peut-on imaginer un seul instant qu’il sera possible de vérifier et de contrôler que des cadeaux ou des dessous de table n’auront pas été donnés à la mère de substitution et à d’autres intermédiaires ? 

    En plus, serait-il normal qu’une femme qui porte un enfant pendant neuf mois pour quelqu’un d’autre ne reçoive aucune forme de rétribution ? Comment peut-on croire que les conditions « strictes » stipulées par une loi initiale ne seront pas progressivement élargies pour en arriver à une banalisation dont l’avortement et l’euthanasie nous offrent les tristes exemples ?

    Informez-vous en visitant notre site, en particulier la page des documents sur la GPA et la procréation médicalement assistée (PMA)

    Et regardez absolument le film Google_Baby, un documentaire sur le trafic des embryons et le business des mères porteuses aux Etats-Unis, en Inde et Israël, fait par un réalisateur qui est en faveur de la GPA. Les 20 premières minutes suffisent pour saisir toute l’horreur de ces pratiques.

    Action pour la famille collabore activement avec d’autres organisations pour aboutir à l’interdiction de la GPA en Belgique. Nous avons des rendez-vous avec plusieurs députées au niveau fédéral dans les prochaines semaines. Nous vous maintiendrons au courant des actions que nous mettrons en place début 2015.

    Du côté de la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes, les mentalités semblent évoluer favorablement. Les centres qui pratiquent la PMA se rendent compte des dégâts psychologiques que peut provoquer chez certaines personnes l’impossibilité qui leur est imposée de connaître leur origine, en contradiction avec l’article 7 de la Déclaration universelle des droits de l’enfant. Sur ce point aussi, nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation.

    Suivez-nous aussi sur notre page Facebook / https://www.facebook.com/agafasbl

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw / http://www.actiegezin-actionfamille.be 

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. Elle est gérée par des bénévoles. 

    Si vous souhaitez soutenir notre action, effectuez un versement sur le compte d’Action pour la famille asbl : 363 0704704 39 
    IBAN : BE13 3630 7047 0439 – BIC : BBRUBEBB
    (Nous ne pouvons pas délivrer d’attestation fiscale.)

  • Paris, 25 janvier : Marche pour la Vie 2015

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    cliquer sur l'image pour accéder au site d'"En Marche pour la Vie"

    De la synthèse de presse bioethique de genethique.org :

     

    Dans une tribune publiée sur le site du Figaro Vox, Julie Grazziani, porte-parole de la "Marche pour la vie", souligne que "quelles que soient les circonvolutions employées ou termes utilisés (Fin de vie, sédation profonde, terminale...etc) [...] on veut amener l'opinion publique à accepter l'autorisation de tuer des personnes fragilisées par l'âge, le handicap ou la maladie. Autrement dit, à accepter l'euthanasie.

     

    Ainsi, "avec des mots simples [...], nous réaffirmons que le droit à la vie est un droit fondamental, inconditionnel, ouvert à tous les êtres humains sans distinction liée à l'âge, à l'état de santé ou au stade de développement", souligne Julie Graziani. En cas d'exception portée à ce principe, le risque est que s' "ouvre une brèche qui n'aura de cesse de s'élargir", ajoute la porte-parole de la Marche pour la vie. Elle prend l’exemple la Belgique "où tous les incurables sont désormais menacés d'euthanasie, jusqu'aux enfants et aux handicapés". 

     

    Elle poursuit en déplorant que les "soins palliatifs ne soient pas accessible à tous". Un état de fait qui ne pourra que s'aggraver si l'euthanasie était autorisée, "cette solution étant à l'évidence moins coûteuse, il est évident qu'elle sera privilégiée par les pouvoirs publics". Mais alors, "quel choix pour les familles qui n'auront pas les moyens de financer les soins de confort pour leur proche en fin vie ? Ils devront recourir à l'euthanasie, faute de meilleure solution et c'est ainsi que se développera dans notre pays la plus effrayante des inégalités, l'inégalité devant la mort". 

     

    C'est pour ne pas en arriver à cette extrême situation que la Marche pour la vie appelle à une marche le 25 janvier prochain, à Paris. 

     

    Source : Lefigaro.fr/vox (Julie Graziani) 12/12/2014

  • Rome, 10 mai 2015 : Marcia per la Vita

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    Comme vous le savez probablement, depuis 2012 a lieu à Rome un événement de dimension désormais internationale, la Marche pour la Vie.

    Elle réunit dans la capitale de la Chrétienté des représentants des mouvements pro-vie du monde entier. Le pape François a accueilli, lors de l’Angelus place Saint- Pierre en 2013 et 2014, les 40 000 participants à la Marche pour la Vie.

    La prochaine édition de la Marche pour la Vie se déroulera dimanche 10 mai 2015.

    Nous sommes convaincus que face à ce phénomène culturel qui tend à transformer un crime en un droit – selon les paroles de Jean-Paul II dans l’encyclique Evangelium Vitae – le témoignage public est une des actions les plus efficaces.

    Nous espérons que vous pourrez être avec nous dans les rues de Rome pour réaffimer le droit à la vie et dans cette attente nous vous souhaitons une sainte fête de Noël

     

    Comité Marcia per la Vita


    Sito web: www.marciaperlavita.it 

    E-mailinfo@marciaperlavita.it

     

    Comitato Marcia Nazionale per la Vita - Piazza Santa Balbina 8 – 00153 Roma

  • Chrétiens d'Orient : une complaisante cécité occidentale ?

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    Lu sur LeNouvelEconomiste.fr (Pascal Lorot) :

    Chrétiens d'Orient, la complaisante cécité occidentale

    Qui se soucie aujourd’hui du sort dramatique des chrétiens d’Orient ? Bien peu de monde, hormis le Pape bien sûr et… Vladimir Poutine

    Dimanche, le pape François a dénoncé les “violences inhumaines” infligées aux chrétiens d’Orient. Au cours des derniers mois, la purification ethnique poursuivie par l’État islamique dans le nord de l’Irak a conduit les chrétiens à fuir massivement les régions où ils (sur)vivaient tant bien mal, pour se réfugier au Kurdistan, autour d’Erbil, un des rares endroits au Proche et au Moyen-Orient où ils ne fassent pas l’objet d’une brutale répression. Interpellation papale bienvenue et qui met en lumière nos responsabilités.

    Qui sont d’ailleurs ces chrétiens d’Orient ? Vu d’Europe, de manière réductrice, le Proche-Orient est nécessairement musulman et la présence chrétienne par définition anachronique. Et pourtant, de l’Iran à l’Égypte, de la Turquie à la Palestine en passant par la Syrie et bien sûr le Liban, ce sont plusieurs millions de chrétiens qui tentent de survivre. Chaldéens, syriaques, melkites, coptes…, tous étaient présents avant l’islamisation, souvent brutale, des sociétés et des populations locales. Qui sait par exemple qu’il y a 10 % de Coptes en Égypte, que ceux-ci sont de rite orthodoxe, que le terme “copte” est issu du grec Aiguptios et signifie “égyptien” et que, au final, l’Égypte fut chrétienne avant de devenir musulmane par la force ?

    Peut-être ce type de vérité dérange-t-il et explique-t-il, pour partie, le silence complaisant de dirigeants occidentaux soucieux de rétablir un dialogue véritable avec le monde arabe. Cela ne justifie toutefois en rien la cécité de rigueur à l’égard du massacre que subissent les chrétiens en Irak, les discriminations dont ils font l’objet en Égypte ou en Iran, ou encore de l’intolérance officielle des autorités turques à l’égard des quelques centaines de chrétiens n’ayant pas encore fui le pays et regroupés au sein du patriarcat grec orthodoxe de Constantinople (ancien nom d’Istamboul).

    “Vu d’Europe, de manière réductrice, le Proche-Orient est nécessairement musulman et la présence chrétienne par définition anachronique.”

    Peut-être cela gêne-t-il aussi les États-Unis, qui ont une vraie responsabilité dans l’exil forcé des chrétiens d’Orient. La situation de ces derniers n’a fait que se dégrader en effet au cours des vingt dernières années, c’est-à-dire depuis la guerre du Golfe en 1991, pour se tendre encore plus avec l’intervention américaine en 2003. Sait-on qu’il y avait encore à cette date un million et demi de chrétiens en Irak ? Aujourd’hui, ils ne sont que 150  000, soit une communauté réduite de 90 % en une décennie ! En Syrie, où ils constituent 10 % de la population totale, leur sort s’est considérablement détérioré avec la guerre civile et, surtout, l’arrivée de combattants (islamistes) étrangers, le plus souvent financés par les alliés de l’Occident, quand ce n’est pas par Washington en direct. Au regard du sort dramatique des chrétiens, on ne peut que se dire que l’Amérique ne pouvait plus mal trouver comme devise pour son “billet vert”…

    Qui se soucie aujourd’hui des chrétiens d’Orient ? Bien peu de monde finalement. Le Pape bien sûr, et heureusement. Le président Poutine également qui, il y a quelques jours, a appelé officiellement à défendre la présence chrétienne en Orient. En Occident, peu de voix s’élèvent. Les faiseurs d’opinion eux, relayés par des médias en mal de spectaculaire et de sensationnel, sont plus prompts à se mobiliser pour soutenir la cause tibétaine, les sujets sociétaux ou encore dénoncer les massacres de bébés phoques. Quand il ne s’agit pas, au nom d’un nouvel extrémisme cette fois-ci laïc, de combattre les origines chrétiennes de l’Europe (sans parler bien sûr, cela va sans dire, de celles du Proche-Orient) et faire interdire les crèches de Noël dans les espaces publics…