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Politique - Page 523

  • Louvain-la-Neuve, 14 mars : 3ème Forum chrétien de la vie sociale

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    9 15 Accueil - Café
    9 45 Temps de méditation
    10 00 La terre vue du Ciel
    Introduction au Forum par Xavier Muller 
    10 30 L'Eglise vue du Ciel :
    "Allez vous aussi à ma vigne"

    Conférence d'Eric de Beukelaer (présentation ici)
    11 15 L'économie vue du Ciel :
    "Pour une économie du Jubilé"

    Conférence de Bruno Roche (présentation ici)
    12 00 Débat avec les conférenciers
    12 30 Lunch
    14 00 L'écologie vue du Ciel :
    "Pour une écologie humaine"
    Conférence de Dominique Vermersch (présentation ici)
    14 45 La société vue du Ciel :
    "Les pierres d'angles"
    Conférence de Chantal Delsol (présentation ici)
    Débat avec les conférenciers
    16 00 Pause-café
    16 30 Table ronde
    17 30 Conclusions du Forum
    18 00 Eucharistie à la chapelle de La Source

    Informations et inscriptions : http://www.forumsocialchretien.be/

  • Google Baby - Bébés en kit (français) : la réalité de la GPA (2009)

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    Au moment où le travail de légalisation de la GPA a commencé au Sénat belge avec la consultation des experts en commission, ce film peut contribuer à la réflexion :

    Prestations rémunérées, commandes par Internet, mondialisation des échanges : la production de bébés est-elle devenue un business comme un autre ? 'Google baby' présente la gestation pour autrui comme un commerce mondialisé, dont les ramifications s'étendent sur trois continents. Quel est le point commun entre Nayna Patel, une femme médecin en Inde, Doron, un homme d'affaires israélien, et Katerine, une mère de famille du Tennessee ? La fabrication de bébés ! Ainsi, Doron décrit le négoce assez particulier auquel il se livre. D'abord, le matériel génétique est acheté aux États-Unis - par exemple à Katerine qui, pour rénover sa maison, vend régulièrement ses ovules. Une fois les œufs fécondés, les clients de Doron sélectionnent les embryons qui les intéressent. Ceux-ci sont alors envoyés en Inde à la clinique du docteur Patel, qui insémine les mères porteuses. Neuf mois plus tard, les "parents" viennent récupérer l'enfant. Les femmes enceintes sont logées à l'hôtel, à l'écart de leur famille et de la réprobation sociale. Elles portent les bébés occidentaux contre rémunération et espèrent ainsi améliorer leur situation. Chez Doron, on explique que l'externalisation vers un pays en développement permet tout simplement de baisser les coûts…

  • Là où il n'y a pas d'honneur pour les anciens, il n'y a pas de futur pour les jeunes

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    De Radio Vatican :

    Le Pape a poursuivi le cycle de ses catéchèses sur la famille. Après avoir rendu hommage durant les semaines précédentes au rôle des mères et à celui des pères de famille, il s'est attaché cette fois à souligner le rôle essentiel des personnes âgées et des grands-parents. Avant de revenir la semaine prochaine sur « la vocation spécifique contenue dans cet âge de la vie », il a évoqué cette semaine la condition problématique des personnes âgées dans la société actuelle.

    « Grâce aux progrès de la médecine, la vie s'est allongée, mais la société ne s'est pas élargie à la vie ! » s'est indigné le Pape François. « Le nombre des personnes âgées s'est multiplié, mais nos sociétés ne se sont pas assez organisées pour leur donner une place, avec un juste respect et une considération concrète pour leur fragilité et leur dignité. » Il a dénoncé « une société programmée sur l'efficience, qui ignore les anciens, alors qu'ils sont une richesse ».

    Sans respect des anciens, la société se meurt

    François a repris les propos de Benoît XVI en 2012 lors de sa visite d'une maison de retraite : « La qualité d'une société, je voudrai dire d'une civilisation, se juge aussi à la façon dont sont traités les anciens et à la place qui leur est réservée dans le vivre ensemble. » Pour François, la société ne peut avancer que si elle sait respecter la sagesse des anciens. « Une société dans laquelle il n'y a pas de place pour les anciens porte en elle le virus de la mort. »

    Evoquant la crise démographique de l'Occident, qui particulièrement en Italie, voit sa population vieillir, le Pape l'a évoquée comme « un grand défi pour la société contemporaine » mais il a dénoncé « la peur de la faiblesse et de la vulnérabilité » trés répandues dans une société valorisant la jeunesse et la compétitivité, qui augmente « l'angoisse chez les personnes âgées de ne plus être supportés, d'être abandonnés ».

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  • L'archevêque d'Asuncion préoccupé par la visite du Secrétaire général de l'ONU au Paraguay

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    L’archevêque d’Asuncion demande à Ban Ki-moon de ne pas promouvoir l’avortement, l’euthanasie et le mariage homosexuel (source)

    L’archevêque du Paraguay a déclaré que « la force morale d’une nation est dans ses croyances et valeurs, et prend en compte toutes les dimensions de la personne, ne peut rejeter la foi qui est une dimension fondamentale de la structure psychosociale et spirituelle de l’être humain. Malheureusement, diverses recommandation de l’ONU sur les droits de l’homme pour le Paraguay et d’autres pays comprennent de nouveaux droits proclamés par des groupes radicaux, incorporés dans l’organisation et qui plaident pour la légalisation de l’avortement, l’euthanasie et les unions homosexuelles et d’autres «genres», avec la possibilité de l’adoption d’enfants par ces couples ». Mgr Valenzuela a souligné que le rôle de l’Eglise est de se battre « pour les enfants, spécialement ceux sans défense, handicapés ou encore dans l’utérus, et qui courent le risque sérieux d’être rejeté par la société, si les idées de la culture de la mort sont acceptées, et où le mal se fait légalement, avec le soutien de l’État, promu par les agents internationaux à l’échelle mondiale. L’Église parle au nom des familles qui vivent dans des situations structurellement injustes. Ce sont elles qui devraient être résolues par des politiques publiques sérieux et soutenues. Nous partageons plusieurs objectifs sociétaux proposés par l’ONU et, en tant qu’Eglise, nous travaillons avec l’État paraguayen pour les poursuivre, néanmoins, nous sommes vigilants pour préserver les valeurs humaines et chrétiennes de notre peuple, pour promouvoir le développement et la vie pleine et digne pour tous ceux qui vivent dans notre patrie » .

  • Le pape souhaite que les Nations Unies soient plus audacieuses

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    Devant la directrice de l’UNESCO, le pape appelle les Nations unies à être “plus audacieuses“ (source : I.Media)

    La directrice générale de l’UNESCO, la Bulgare Irina Bokova, a été reçue en audience par le pape François le 2 mars 2015. Lors de cette rencontre, a-t-elle confié par la suite à I.MEDIA, le pape a souhaité que les Nations unies soient “plus audacieuses“ pour prévenir les conflits. Irina Bokova, qui a parlé avec le pape François des violences au Moyen-Orient et de l’importance de l’éducation, l’a également invité fin 2015 au siège de l’organisation, à Paris (France).

    Après son audience avec le pape François, la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, a ainsi confié avoir été “très impressionnée par son attachement à l’éducation“. “Il a une passion particulière pour les jeunes et l’éducation, afin que nul ne soit laissé en arrière, notamment dans les pays les plus pauvres“, a affirmé Irina Bokova.

    Au cours de cet entretien privé, a-t-elle rapporté, le pape a soutenu “la responsabilité particulière des Nations unies, de l’UNESCO“. Selon Irina Bokova, il s’est ainsi montré “très attaché au multilatéralisme, au rôle des Nations unies pour la prévention des conflits“ et “il a souhaité que les Nations unies soient plus audacieuses“. Dès lors, la directrice générale de l’UNESCO a estimé “très important“ que le pape François prenne la parole devant les Nations unies en septembre prochain lors de son déplacement à New York (Etats-Unis).

    Le pape au siège de l’UNESCO ?

    Irina Bokova en a profité pour inviter le pape François à se rendre au siège de l’organisation à Paris (France) en fin d’année. En novembre prochain, l’organisation internationale fêtera en effet son 70e anniversaire. Avant cela, le 3 juin prochain, le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin participera au siège de l’UNESCO à une conférence sur l’éducation, les valeurs et le dialogue interculturel.

    “Nous avons exprimé notre inquiétude devant l’augmentation de l’intolérance, de la violence, de l’extrémisme, particulièrement parmi les jeunes“, et “spécialement face à ce qui se passe en Syrie et en Irak“, a également confié Irina Bokova. Avec le pape, la directrice générale de l’UNESCO a également parlé de la persécution des minorités et de la destruction du patrimoine par les membres du groupe Etat islamique. Quelques jours plus tôt, Irina Bokova avait dénoncé les récentes exactions commises par les djihadistes dans un musée d’antiquités préislamiques à Mossoul (Irak).

    Lors de son entretien avec le pape François, Irina Bokova a également abordé la question du changement climatique. Il lui a alors parlé de sa prochaine encyclique sur le sujet, souhaitant “que le monde entier“ s’intéresse à cette question cruciale. AMI

  • BXL, 31 mars : conférence-débat "La liberté d'expression et les religions"

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    Conférence-Débat 
    Panel Discussion 

     

     
    La liberté d`expression
    et les religions
      

    Freedom of Speech
    and Religions 



    Mardi/Tuesday 31.03.2015, 19:00 



    Participants :
    M. Albert Guigui, Grand Rabbin de Bruxelles / Chief Rabbi of Brussels

    M. Mohammed Jamouchi, Secrétaire Général - Religions for Peace /
    Secretary General - Religions for Peace

    Mgr Léon Lemmens, Evêque auxiliaire de Malines-Bruxelles/Brabant Flamand / Auxiliary bishop of Mechelen-Brussels/Flemish Brabant

    M. Roland Genson,
    Directeur SG Conseil de l`UE, Spécialiste des politiques UE relatives à la Liberté, la Sécurité et la Justice / Director SG Council of the EU, specialist in EU Policy on liberty, security and justice.

    Modérateur / Moderated by:
    M. Christian Laporte, Journaliste - La Libre Belgique, Responsable des pages Opinions-Debats-Ripostes / Journalist - La Libre Belgique, in charge of "Opinions - Débats - Ripostes"

     __________________________


    La liberté d’expression est considérée comme un des fondements de la démocratie, elle fait partie des droits fondamentaux de l’homme. Cependant ses limites sont l’objet de controverses, particulièrement suite aux événements survenus à Paris le 7 janvier 2015.

    Les uns favorisent la liberté d’expression comme l’antidote contre toutes les formes de totalitarisme. Les autres veulent protéger la liberté de religion et assurer le respect de tout ce qui peut être le plus intime et le plus sacré pour l’homme. Ce qui pour les uns est un blasphème, n’est pour les autres qu’un sain exercice de la liberté d’expression.

    La position de la Cour européenne des droits de l’homme s’inscrit dans une logique d’équilibre entre ces deux pôles. Mais comment trouver cet équilibre ? Une conciliation est-elle possible? Un large débat social est nécessaire pour trouver et assurer l’équilibre entre la liberté d’expression et le respect de la croyance d’autrui.

    Les conférenciers invités vont nous aider à réfléchir sur cette question.

    ________________________


    Freedom of expression is a fundamental human right and is considered to be one of the pillars of democracy. However its limits are a matter of controversy especially in the wake of the Paris events of January 7th 2015.

     

    Some see freedom of expression as the antidote to all forms of totalitarianism; others want to protect freedom of religion and to ensure respect for all that is most intimate and sacred to the human person. What is blasphemy for some is for others no more than a healthy exercise of freedom of expression.


    The position taken by the European Court of Human Rights is based on an equilibrium between these two poles. But how to find that equilibrium? Is a reconciliation possible?  A wide-ranging social debate is necessary to find and guarantee an equilibrium between freedom of expression and respect for the beliefs held by others.

     

    The invited speakers will help us to reflect on this question.


    La conférence aura lieu en français avec l`interprétation simultanée vers l`anglais.
    The conference will be held in French with simultaneous translation into English. 

     

    address is:

    Chapel for Europe - Chapelle de la Résurrection

    Rue Van Maerlant 22-24

    Bruxelles 1040

    Belgium

  • Des menaces sur le Vatican ?

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    La Gendarmerie du Vatican relativise l'existence de menace de l'EI

    (source : Radio Vatican) Le Pape François est toujours protégé par les gendarmes lors de ses apparitions publiques - L'Osservatore RomanoRV) Un manuel de propagande de 64 pages en italien a été publié sur des sites internet djihadistes par l’Etat islamique sous le titre « l’Etat islamique, une réalité qui voudrait te parler ». C’est la première fois que les djihadistes mènent une opération de communication en langue italienne. Cette publication dont rendent compte les journaux italiens ce dimanche, intervient après les menaces proférées dans des vidéos mises en ligne par des hommes cagoulés se réclamant d’EI contre l’Italie et affirmant que le drapeau noir des islamistes flotterait sur la basilique Saint-Pierre. Une menace claire à l’encontre du Vatican.

    Dans une interview donnée au site italien www.poliziamoderna.it, le commandant de la Gendarmerie vaticane, Domenico Giani, a reconnu que « la menace existe ». « C’est ce qui émerge des entretiens que j’ai avec les collègues italiens et étrangers » explique-t-il avant de relativiser : « l’existence d’une menace est une chose, la planification d’une attaque en est une autre ». Par conséquent, « le niveau de vigilance est constamment haut, et toujours adapté aux circonstances. Il n’y a pas que les menaces de l’EI mais aussi les risques d’actions solitaires qui sont plus dangereuses parce qu’imprévisibles. Je pense aux fanatiques, aux dérangés mentaux, aux mythomanes, ou simplement à des individus qui pourraient décider d’agir au Vatican en raison de la couverture médiatique qu’ils pourraient en retirer ».

    Le Pape François est bien conscient de ces menaces mais « son unique préoccupation est pour les fidèles » précise le commandant Giani. « Le Saint Père n’entend pas abandonner le style de son pontificat, fondé sur la proximité, c’est-à-dire sur la rencontre directe avec le plus grand nombre possible de personnes. Même en tant que pape, il est resté le prêtre qui ne veut pas perdre le contact avec son troupeau. » Cette attitude du Pape conduit donc les gendarmes du Vatican à s’adapter à lui et non le contraire.

    Le commandant de la gendarmerie vaticane révèle aussi que ses services collaborent avec ceux de pays musulmans d’où lui arrivent « de précieuses informations, mais aussi des preuves d’estime et d’admiration pour le Saint Père. Je peux dire qu’aujourd’hui le Saint Père est vu et respecté par l’islam comme l’autorité morale la plus influente au monde. Et cela, soit de la part des autorités religieuses que des autorités civiles ».

  • Belgique : un nouveau dossier de l'Institut Européen de Bioéthique consacré à l'euthanasie des enfants

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    Belgique : euthanasie des enfants : nouveau dossier de l'IEB

     

    Il y a un an était promulguée la loi du 28 février 2014 « modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie, en vue de l'étendre aux mineurs ». La Belgique devenait ainsi le premier et seul pays au monde à autoriser l’euthanasie de mineurs sans qu’aucune condition relative à l’âge de ceux-ci ne doive être rencontrée.
    Certains s’en sont félicités, rappelant le rôle « pionnier » joué par la Belgique dans la mise en place d’un cadre légal pour l'euthanasie, présentée comme ultime « acte d’humanité » dont tout patient, majeur ou mineur, devrait pouvoir bénéficier. D’autres, en revanche, au Parlement et au sein de la société civile, se sont opposés à l’extension de la loi. Parmi ceux-ci, près de deux cents pédiatres et spécialistes de soins palliatifs pédiatriques.

    De toute évidence, les questions éthiques, juridiques et médicales que suscite l’euthanasie ne sont pas moindres lorsqu’il s’agit d’accéder à une demande provenant d’un patient mineur. Un nouveau dossier de l'IEB en offre un aperçu et, après avoir dressé les contours des nouvelles dispositions légales, propose quelques considérations critiques.

    NOUVEAU DOSSIER de l'IEB : ICI

  • L'avortement à la une au sommet de l'ONU-Femmes à Santiago du Chili

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    La dépénalisation de l’avortement a été le thème central du sommet de l’ONU Femmes 

    Dès la première minute du congrès «Femmes et pouvoir» qui s’est déroulé ce week-end à Santiago du Chili, l’une des questions les plus importantes a été l’avortement. Lors de l’ouverture de ce sommet organisé par le gouvernement chilien et l’ONU Femmes, le président du Chili, Michelle Bachelet a fait référence à l’avortement, en déclarant que« (le Chili) est à quelques semaines d’un projet de loi dépénalisant l’avortement, aujourd’hui interdit quelles que soient les circonstances ». Le projet chilien permettrait l’avortement selon trois cas: la vie de la mère en danger, malformation du fœtus et le cas du viol. Elle a regretté également que cette initiative soit traitée dans un parlement composé de 84% d’hommes: « C’est le genre de partialité que nous devons corriger « .

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon a pour sa part donné un soutien clair à Mme Bachelet en soulignant que l’avortement est un droit « que les femmes devraient être libres de choisir ». Quelques jours avant le congrès sur CNN Chili, Phumzile Mlambo-Ngcuka, directeur exécutif d’ONU Femmes, avait également évoqué l’initiative déclarant que« le projet de loi sur la décriminalisation de l’avortement selon trois cas est un bon début. » Elle partageait les mots de Ban Ki-Moon en notant que la santé reproductive est un droit pour les femmes, et en appelant l’Église catholique à« évoluer ». María Antonieta Saa, ancien député PPD (Parti pour la Démocratie, gauche), a également fait l’éloge du projet, rappelant qu’elle a insisté, au cours de ses années de parlementaire, à plusieurs reprises pour ouvrir le débat sur ce point. « Le projet sur l’avortement est plutôt positif, même si les gens de droite veulent criminaliser les femmes qui l’effectuent. C’est un grand pas que cette question soit examinée « , a-t-elle ajouté.

    L’opposition a rejeté la forte exposition donnée à l’avortement dans ce sommet. Le député UDI (Union Démocrate Indépendante, droite) María José Hoffmann a noté que « dans une telle réunion si importante pour les femmes, l’allocution du Président axée sur comment le Chili traite l’avortement, a été un gaspillage de temps. Il aurait pu parler de discrimination contre les femmes, du coût individuel de la maternité, des faibles pensions. Il y a tellement de thèmes sociaux plus importants que la promotion de l’avortement. » Claudia Nogueira (députée, UDI) a aussi critiqué le discours de Bachelet sur l’avortement notant que l’opposition n’était pas été invitée à s’exprimer. « Si l’opposition était présente, ce ne sont pas des applaudissements qu’il y aurait, mais des huées. N’en doutez pas. Il existe un équilibre dans notre société et ce n’est pas ce qui se reflète. C’est un événement organisé par la gauche de ce pays, vers la gauche. Ils veulent nous réduire au silence et cela se constate lors de l’examen sur l’avortement. »

  • L'urgence d'agir pour les chrétiens défendue à Genève

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    Lu sur 7sur7.be :

    Plusieurs ministres de haut-rang ont lancé un appel lundi à Genève, en marge du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, en faveur de la défense des droits des chrétiens du Moyen-Orient.

    "Il y a des crimes affreux contre les chrétiens en Syrie et au Moyen-Orient, ils sont tués, brûlés vifs. En Libye, 21 Égyptiens coptes ont été décapités, tout ceci relève du génocide" au sens de la définition des conventions de l'ONU, a déclaré lors de ce forum le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. 

    Le chef de la diplomatie russe a ajouté que des prêtres orthodoxes étaient menacés en Ukraine. "Trois ont été tués et de nombreux autres se sont réfugiés en Russie", a-t-il ajouté. 

    "Dans certains pays occidentaux, il n'est pas politiquement correct de dire qu'on appartient à une Eglise chrétienne", a poursuivi M. Lavrov. 

    De son côté, le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a dressé un sombre tableau de la situation des chrétiens au Moyen-Orient. 

    "Il y a 20 ans, en Irak, il y avait un million de chrétiens, en 2014, il n'en restait plus que 400.000, et aujourd'hui 200.000", a ajouté M. Bassil. 

    De même, le nombre de chrétiens vivant dans les Territoires occupés a beaucoup diminué, a-t-il ajouté. 

    "Les cas de violence envers les chrétiens explosent, il y a de plus en plus de viols collectifs punitifs, les enfants et les femmes font l'objet de trafic humain", a-t-il poursuivi. 

    Selon le ministre libanais, "la voix de l'extrémisme a pris le pas sur la voix de la modération", et "on peut se demander si un jour les chrétiens ne vont pas être obligés de quitter le Moyen-Orient". "Il est temps d'agir" pour mettre fin à cette situation, a-t-il conclu. 

  • Le sommaire du dernier numéro de La Nef (mars 2015)

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    Sommaire du dernier numéro
     
    (Les articles "en lien" sont accessibles; il suffit de cliquer sur les titres) 
     
    Sommaire du n°268 de mars 2015
    SOMMAIRE DU N°268 DE MARS 2015

    ÉDITORIAUX

    Quel fanatisme ?, par Christophe Geffroy
    La guerre sur deux fronts, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Europe : vers la vente d’enfants, par Grégor Puppinck
    À rebours : Mauvaise nouvelle ?, par Falk van Gaver
    Pour ne pas être des lapins, par l’abbé Laurent Spriet
    Géopolitique d’abord : Comme toujours, par Paul-Marie Coûteaux
    La réalité du populisme, par Christophe Geffroy 
    Série libéralisme (6) : Des structures de violence, par Jean-Louis Schlegel
    Échos d’Orient : Libanisation, par Annie Laurent
    Chronique Vie : Conscience morale, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Les Petites Sœurs de l’Agneau : porter la joie de Dieu, 
    entretien avec Sœur Marie-Liesse

    DOSSIER : LES CATHOS AUJOURD’HUI
    Radiographie des cathos français, par Jacques de Guillebon
    Sables mouvants, par Michel Toda
    Des cathos décomplexés, par Christophe Geffroy
    Catéchisme : une crise sans fin, par Denis Sureau
    De l’utilité des chrétiens, par Jean-Guilhem Xerri
    Une situation nouvelle, par le P. Thierry-Dominique Humbrecht
    Un déclin inéluctable ?, par Jean-Pierre Denis
    La foi, notre essentiel !, par l’abbé Guillaume de Tanoüarn

    VIE CHRÉTIENNE
    L’oraison pour tous (4/5) : Le Ciel dans la foi, par l’abbé Éric Herth
    Question de foi : Carême et sacrifice, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Blaise Pascal, l’« effrayant génie », par Falk van Gaver
    Notes de lecture, chroniques Musique, Sortir, Cinéma, Internet, Livres jeunes
    Au fil des livres : Les Bourbon Parme, par Philippe Maxence
    Un livre, un auteur, entretien avec Alain de Benoist
    Portrait : Père Toufic Eïd, par Marine Tertrais

    BRÈVES
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  • Les évêques de Belgique mettent en garde contre l'euthanasie étendue aux personnes démentes

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    Evêques catholiques de Belgique: "La dignité de la personne humaine même démente"

    Ce lundi, dans les colonnes du "Standaard" et dans celles de "La Libre Belgique", l’Eglise de Belgique lance une mise en garde contre l’extension de l’euthanasie aux personnes démentes.

    Le vieillissement croissant de la population constitue un défi majeur pour notre société. Il va de pair avec une augmentation des cas de démence. La société investit, de longue date et largement, en faveur des personnes âgées, voire très âgées, des personnes souffrant d’un handicap mental profond ou gravement perturbées, des patients comateux et des malades en phase terminale. Nous voudrions avant tout exprimer notre reconnaissance vis-à-vis de tous ceux et celles qui sont engagés dans l’accompagnement de ces personnes fragiles. Ce n’est pas économiquement rentable, mais nous estimons - toutes obédiences confondues - qu’il doit en être ainsi. Cette conviction répond à un choix purement éthique. Mais nous craignons que ce choix soit mis à rude épreuve en raison du "climat d’euthanasie" dans lequel nous baignons depuis 2002 et face au risque d’appliquer légalement l’euthanasie aux personnes démentes. Parce que les personnes concernées sont justement celles qui peuvent le moins faire entendre leur voix, nous jugeons, en tant qu’évêques, que c’est un impérieux devoir pour nous de faire entendre la nôtre en leur faveur.

    En tout premier lieu, un être humain, même atteint de démence, demeure une personne à part entière jusqu’à sa mort naturelle. La dignité humaine ne peut dépendre de ce qu’on possède ou non certaines capacités. Elle est liée de manière inaliénable au simple fait d’appartenir à l’espèce humaine. Toute personne, même en état de démence, mérite donc le respect et doit recevoir en conséquence les soins appropriés.

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