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Politique - Page 523

  • 5 octobre : rejoindre la Manif Pour Tous depuis Bruxelles

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    BANN-5OCT.jpgBus depuis Bruxelles pour La Manif Pour Tous le 5 octobre à Paris

     

    Après le "mariage pour tous", le gouvernement français ne s'arrête pas là. Il lance toujours de nouvelles initiatives : 

    • la GPA : pratique conduisant à l'asservissement des femmes et à la marchandisation des enfants,
    • la généralisation de la PMA : qui revient à concevoir des enfants orphelins de pères,
    • l'idéologie du genre à l'école : qui considère les élèves comme des êtres neutres et interchangeables.

    Nous savons aussi qu'en Belgique deux partis politiques ont demandé une législation sur la GPA dans leur programmes ; il est important de ne pas laisser cette idée s'installer, ni en France, ni en Belgique, car elle sera plus difficile à combattre ensuite dans les deux pays. 

    Ne rien faire, c'est donner à nos adversaires l'argument que tout le monde est d'accord avec leurs idées. 

    Comment venir ?
    Par les cars que nous affrétons depuis Bruxelles et qui vous amèneront, sans fatigue, dans une ambiance familiale et festive, au point de départ de la manifestation, et qui vous ramèneront ensuite à Bruxelles.

    Si vous habitez hors de Bruxelles (Liège, Namur, Anvers, Gand….), des Bruxellois sont prêts à vous héberger la veille (dans la limite des places disponibles) pour vous éviter de partir trop tôt de chez vous.

    Pour des raisons d'organisation, NOUS VOUS DEMANDONS DE VOUS INSCRIRE D'ICI LE 21 SEPTEMBRE.

    Les tarifs sont les suivants:

    • Tarif de soutien : 60 €
    • Tarif adulte : 40 € (50 € après le 21 septembre)
    • Tarif jeune ou étudiant: 30 € (40 € après le 21 septembre)
    • Tarif enfant (moins de 16 ans): 15 €

    L’inscription aux cars du 5 octobre se fait par e-mail via l'adresse manifpourtousbruxelles@gmail.com

    Les inscriptions seront confirmées après le paiement des places par virement sur le compte "LMPT Bruxelles":

    IBAN: BE39 3631 1433 1819

    BIC: BBRUBEBB

    La Manif Pour Tous Bruxelles

  • Le laïcisme, religion d'Etat

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    Du blog de Jeanne Smits :

     

    Le cardinal Francis George dénonce la religion du laïcisme

    L’archevêque de Chicago, le cardinal Francis George, a écrit cette semaine dans son éditorial hebdomadaire du journal de son diocèse que les Etats-Unis ont désormais leur « religion d’Etat » : le laïcisme. Une religion qui s’impose parfois avec la même brutalité que « la charia ».

    Un tel franc-parler surprend aujourd’hui de la part d’un prince de l’Eglise.

    Plutôt que de vous donner une idée, quelques citations, je vous propose de découvrir le texte in extenso. Il en vaut la peine. Vous verrez que ce que le cardinal George écrit vaut aussi pour la France et pour d’autres pays jadis chrétiens. Il explique notamment que s’engager sur la route du pouvoir, dans la situation actuelle, suppose une forme d’apostasie : l’acceptation des idoles du jour.

    Je vous propose ici ma traduction de ce texte. Le titre choisi par le cardinal est détourné de celui du roman de Dickens, A Tale of Two Cities. – J.S.

    à lire ICI

     
  • L'obligation de réagir face à l'Etat islamique

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    L'Institut Thomas More publie une "note d'actualité" sur cette question cruciale :

    Présentation : 

    Face à l’État islamique | L’obligation de réagir
    Note d’actualité 24 | Depuis juin dernier, le monde assiste, presque impuissant, à l'essor d'une « nouvelle hydre » djihadiste surgie des confins syro-irakiens en proie à un chaos infernal dont les populations locales sont les principales victimes. Les acteurs, tant internationaux que régionaux, se sont largement laissés dépasser par l’État islamique, dont ils ont sous-estimé les capacités d'organisation et les compétences guerrières. Ses récents succès en Syrie et surtout en Irak, ont considérablement aggravé la menace pour la stabilité du Moyen-Orient et la sécurité internationale. 

    Certains pays ont déjà commencé à intervenir, avec des livraisons d’armes aux troupes qui affrontent l’État islamique sur le terrain et du renseignement. L’idée d’une coalition plus large et plus globale fait son chemin dans les chancelleries occidentales mais aussi dans le monde arabe. Face aux horreurs perpétrées sur les populations civiles, la théorie de la « guerre juste » offre en outre des bases à la fois éthiques et juridiques pour justifier une intervention de tous les acteurs de bonne volonté.

    Mais dans cet Orient tourmenté, comment et avec qui agir ? Quel type d’action mener ? A quelles fins ? Si l'usage de la force armée a déjà montré ses limites dans la région, comment combattre autrement que sur le terrain de la guerre un mouvement extrémiste et nihiliste ? En quoi ce mouvement pose-t-il un défi nouveau exigeant une réaction d’ampleur, pour refouler cette menace et, si possible, l’éliminer ? Alors que Barack Obama dévoile son plan contre l’État islamique et quelques jours avant la Conférence internationale organisée à Paris le 15 septembre prochain, l’Institut Thomas More plaide en faveur d’une action circonstanciée, ferme et volontaire.

    Télécharger la note d'actualité

  • Existe-t-il des vérités intouchables au milieu du relativisme ambiant ?

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    De didoc.be, cette réflexion qui vient très à propos :

    Des vérités non-négociables dans une culture relativiste

    Écrit par Juan Meseguer le 9 septembre 2014.

    Que peuvent avoir en commun la lutte pour l’abolition de l’esclavage, le mouvement pour les droits civils des noirs, la défense de l’enfant non encore né et du mariage, et la liberté religieuse ? La conviction qu’il existe des vérités qui sont intouchables parce que la qualité éthique de la société en dépend. Sheila Liaugminas, journaliste de Chicago, gagnante d’un prix Emmy et collaboratrice de MercatorNet, l’explique dans un livre.

    D’où est venue l’autorité d’Abraham Lincoln pour dire que le droit de choisir d’avoir des esclaves était immoral ? Car en fin de compte, les lois du pays le permettaient. Et d’où vint l’autorité de Martin Luther King pour mener un mouvement réclamant de nouveaux droits civils pour les noirs ? Après tout, la ségrégation était légale. Et d’où est venue l’autorité morale des Nations Unies pour demander la reconnaissance des droits de l’homme dans une déclaration internationale, malgré le fait que quelques états membres les transgressaient ?

    Des premiers principes, répond Liaugminas. Des principes qui sont enracinés dans la nature humaine et qui, à travers la raison, permettent de découvrir une série de droits intrinsèques à toute personne car ils dérivent de la dignité humaine.

    Le problème est que la culture actuelle, marquée par le relativisme, est en train de perdre la cohérence intellectuelle. Ainsi, il n’est pas étrange de se trouver face à des activistes « qui aiment grimper sur les épaules de Martin Luther King », mais qui « ne sont pas disposés à assumer les conséquences ultimes de son enseignement sur la justice et la vérité des droits de l’homme ».

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  • Belgique : le nombre de personnes euthanasiées en hausse de 84% en 4 ans

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    A partir de la 17e minute, Etienne Dujardin, juriste et coordinateur des Dossards, répond aux questions de Cyril Lepeigneux sur la hausse effarante du nombre de personnes euthanasiées en Belgique : une hausse de 84% en 4 ans!

  • L'éradication du christianisme en Occident va bon train

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    Du Père Daniel-Ange (source)

    Non à l’extermination des chrétiens au Proche Orient - Oui à leur disparition en Occident : hypocrisie ? Double jeu ? Incohérence.

    Dans (un) précédent article, je mettais en parallèle la violence des djihadistes du Levant et celle des extrémistes d’Occident, ces derniers provoquant les premiers. Je veux rajouter ici une autre forme d’intolérance occidentale : celle d’une christianophobie agressive visant l’éradication ni plus ni moins de la culture et des valeurs chrétiennes, qui pourtant a été la matrice de cette civilisation occidentale, en voie rapide de disparition. Lente œuvre de sape, la foi chrétienne est tournée en dérision, ridiculisée, objet de sarcasme et d’ironie et même comme prostituée dans nombre de pubs commerciales. Ou encore blasphémée au cinéma, théâtre, musées ou expos. [1]

    Campagnes de dérision qui finissent par imprégner l’opinion dite publique jusqu’à complexer enfants et jeunes qui n’osent même plus s’avouer chrétiens (surtout pas cathos !) sous peine d’être objet de rigolade et de quolibets (ceci dans leur propre école, même officiellement catholique) ou pire, pénalisés aux examens. Et voilà ton môme chrétien traité de crétin.

    Types de campagnes ayant des précédents sinistres : celles des nazis préparant les pogroms des Juifs, ou du régime Mao préparant les atrocités de la « révolution culturelle ».

    En attendant, tout signe ou symbole explicitement chrétien est peu à peu évacué dans l’espace public : crèches détruites, calvaires rasés (jusque sur nos sommets alpestres), statues brisées ou tableaux religieux enlevés. [2]

    Dans certains quartiers, tout sigle simplement évoquant la croix y devient intolérable (pharmacies, montres suisses) comme pour telle hôtesse de l’air de British Airways pendant l’escale à Ryad ou Dubaï. Un innocent signe de croix par une enfant devient suspect [3]. Pas à Qaraqosh : à Narbonne ! Sans parler des fêtes chrétiennes supprimées ou re-baptisées (Toussaint : Halloween, Noël : fête du solstice Pas à Tirana en 1970 (où Noël était la. .. fête de l’électricité), à Oxford en 2010 (Winterlight feast)..

    Mais aussi cette fête hebdomadaire qu’est le Dimanche qu’il faut dé-chômer, banaliser, si ce n’est débaptiser (jour du Seigneur) certains veulent, comme au Quebec, supprimer le mot saint, désignant tant de cités et villages. Pas à S. Petersbourg, mais bientôt à S. Flour ?

    Corps des adorateurs profanés. Corps du Seigneur sacrilégié

    Mais il y a pire : les corps ou squelettes des baptisés déterrés de leur tombes plus nombreuses encore que les juives ou musulmanes. Et surtout nos églises et chapelles mises à sac, parfois incendiées, aux trésors dilapidés, mis en vente sur la toile ou sur un marché.

    Et dans les églises est visé en tout premier, ce qui est le trésor par excellence, entre tous, le cœur de notre cœur : le très saint Corps de Notre Seigneur Jésus, en personne, sans doute pour des « messes » sataniques. Pas à Homs ou Alep : à Toulon et Evry. [4]

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  • Comment neutraliser les terroristes en Irak ?

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    Armer les kurdes, création d’une police chrétienne, menace pour l’Europe : l’interview de Mgr Gollnisch sur RFI (source)

    Le directeur de l'Œuvre d'Orient lance un appel pressant à neutraliser militairement les terroristes en Irak et souligne le désastre humanitaire de l’exode de dizaines de milliers de chrétiens.

    Il y a des questions d’ordre politique, voir même, d’ordre militaire.

    Les chrétiens et les autres minorités, yezidis, et des musulmans minoritaires, sont devant un groupe d’une violence et d’une cruauté sans commune mesure. Ce ne sont pas simplement des combattants qui par la violence, l’usage de la force veulent prendre le pouvoir, c’est un groupe qui érige la cruauté en système terroriste. On est devant des terroristes qui mettent en image leur propre cruauté pour terroriser toute une région.

    Il faut se poser la question d’une neutralisation de ce groupe.

    • Cela passe par une action militaire. Les américains sont intervenus, les autres puissances doivent pouvoir intervenir, les Nations Unies, …
    • Il faut neutraliser l’armement de ce groupe, l’armement lourd qu’il a dérobé à l’armée irakienne,
    • Il faut traduire les chefs devant la justice internationale pour crimes de guerre et génocide -- M. Laurent Fabius a évoqué le mot de « génocide » contre les chrétiens et yezidis.
    • Il faut également fermer leurs sources d’approvisionnement. Le Conseil de sécurité l’a demandé et nous souhaitons une enquête internationale pour savoir qui les a soutenus jusqu’à maintenant -- car ce groupe n’est pas né du jour au lendemain -- de quel soutien a t-il pu bénéficier : a t-il reçu le soutien de pays ou simplement de personnalités qui en avait les moyens ? Nous devons faire la clarté la dessus

    Deuxième volet l’aide d’urgence

    Des centaines de milliers de gens sont encore à la rue. L’aide internationale se met en place mais c’est toujours trop lent pour les gens qui sont à la rue, car cette aide d’urgence doit aller aux familles concernées. C’est toute une infrastructure d’urgence qui doit se mettre en place.

    Troisièmement les perspectives d’avenir

    Il n’y en a pas beaucoup, il y en a deux.

    1ère possibilité qui a notre préférence : arriver à sécuriser les zones où les chrétiens habitent, de manière à espérer que les chrétiens retournent dans leur ville et leur village.

    Pour le moment ils ne le veulent pas, parce qu’ils ont trop peur de rentrer chez eux. Si on ne fait que repousser les terroristes de quelques km, c’est évident qu’ils ne vont pas rentrer chez eux. La chose ne sera possible que si les zones sont sécurisées, certes par les kurdes, qu’il faut donc armer, même si cela me gêne de dire ça, je ne suis pas un « va-t’en guerre », je suis un prêtre catholique. Devant le terrorisme il faut bien que la force s’exerce.

    Il faut qu’il y ait une sorte de garantie internationale qui permette à ces villes et villages chrétiens d’être sécurisés.

    Il faut, hélas, jamais l’Œuvre d’Orient ne l’a dit, mais maintenant il faut le dire, il faut qu’il y ait une sorte de police chrétienne armée dans les populations chrétiennes qui assurent un minimum de sécurité, pour que le premier venu avec une mitraillette ne puisse pas tuer tous ceux qu’il a envie de tuer. Les images existent mais aucune chaine de télévision ne les a montrées car elles sont insoutenables. On a raison de ne pas les montrer, mais chacun peut les voir.

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  • Création de la Fédération européenne "One of Us"

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    One-of-Us-EU-Flag1.jpgLa Fédération européenne « One of Us » pour la vie et la dignité humaine, une étape historique pour la défense de la vie en Europe

    Unissant leurs forces avec l'objectif clair de lutter pour la défense de toute vie humaine, 25 entités européennes ont créé la Fédération Européenne « One of Us » pour la Vie et la Dignité Humaine.

    Cet important et nécessaire pas en avant a été possible grâce à la façon dont les citoyens des 28 pays de l'Union Européenne ont travaillé ensemble pour créer l'initiative de citoyens européens, la plus réussie de toutes les initiatives que cette organisation ait connu depuis sa création, capable de multiplier par deux le nombre de signatures qui était requis par la Commission européenne.

    Cette Initiative de citoyens portant le même nom « One of Us » à présent adopté par la Fédération nouvellement formée, demandait le respect de la vie humaine dans tous les organes de gouvernement de l'Union Européenne. L'effort titanesque a servi non seulement à faire avancer un processus laborieux, mais a également été le point de départ pour une Fédération qui tient à relever les défis urgents auxquels l'Europe est confrontée dans la défense de la vie humaine et la dignité humaine.

    Bien qu'elle soit une Fédération nouvellement formée, on compte parmi les associations fondatrices des entités de création récente mais aussi bien d'autres qui ont une longue histoire d'engagement au service de la vie humaine, dans la recherche, l'éducation, l'assistance, les campagnes de sensibilisation et dans d'autres domaines.

    La nouvelle fédération sans but lucratif poursuit les objectifs suivants :

    • (1) la reconnaissance inconditionnelle de la dignité humaine, inhérente et inaliénable, comme source des libertés humaines et des droits des citoyens. Comme telle, elle devrait être inviolable et protégée par toutes les autorités publiques.
    • (2) le développement d'une Culture de la vie en Europe, par le biais de la promotion et du soutien d'activités impliquant la défense de la vie humaine, en particulier dans ses stades de développement les plus vulnérables (conception et gestation, maladie, maternité, enfance, invalidité, vieillesse et fin de vie). 
  • Nigeria : Boko Haram mène le même combat que les djihadistes irakiens

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    AFRIQUE/NIGERIA - Témoignage du Directeur des Communications de l’Archidiocèse d’Abuja : « ce qui se passe actuellement dans le nord du Nigeria est semblable à ce qui s’est passé en Irak »

    Abuja (Agence Fides) – « Ce qui se passe actuellement dans le nord-est du Nigeria est très semblable à ce qui s’est passé récemment dans le nord de l’Irak » déclare à l’Agence Fides le Père Patrick Tor Alumuku, Directeur des Communications de l’Archidiocèse d’Abuja, commentant les récentes conquêtes territoriales de la secte islamiste Boko Haram dans le nord du Nigeria (voir Fides 03/09/2014). « Comme les guérilleros du prétendu « Etat islamique » en Irak, Boko Haram a commencé depuis au moins deux ans à miner le moral de la population et des militaires au travers d’une série d’attentats toujours plus spectaculaires pour lancer ensuite l’attaque visant à la conquête territoriale ».
    « Ils ont commencé par attaquer les écoles, sous le prétexte qu’ils ne veulent pas de l’éducation occidentale, puis ils ont frappé les postes de police et par la suite, ils ont levé la barre en attaquant les casernes de l’armée – explique le Père Tor Alumuku. Boko Haram a ensuite pris pour cible les bureaux gouvernementaux d’une commune à l’autre. Entre temps, la secte semait la panique en plaçant des bombes sur les marchés. Rien n’a été laissé au hasard. Il s’est agi d’une activité préparatoire qui a duré longtemps avant de passer à la conquête et au contrôle du territoire. Cela me semble très similaire à ce qui s’est passé en Irak » observe le prêtre.
    « Les attaques contre les églises et les chrétiens faisaient donc partie de cette stratégie plus ample visant la conquête du territoire, « libéré » de la présence des chrétiens, comme cela a été le cas justement en Irak » précise le Père Tor Alumuku.
    Le Directeur des Communications de l’Archidiocèse d’Abuja rappelle que « récemment, on a découvert que des financements à destination de Boko Haram proviennent de la péninsule arabique par l’intermédiaire d’AQMI (Al Qaeda au Maghreb islamique). Parfois, les fonds transitaient par des bureaux de change. C’est pourquoi la Banque centrale du Nigeria a imposé des contrôles plus sévères à ces activités ».
    Le prêtre souligne ensuite « ne pas être d’accord avec ceux qui affirment que Boko Haram n’est pas liée à d’autres groupes qui partagent l’idéologie d’Al Qaeda. Boko Haram, née dans la réalité locale nigériane voici quelques années, a été aidée dans sa croissance par AQMI, qui fournit des armes volées dans les arsenaux libyens ainsi que des combattants entraînés. Les groupes djihadistes chassés par les forces françaises du Mali l’an dernier, se sont rendus au nord du Nigeria pour grossir les rangs de Boko Haram ».
    Le Père Tor Alumuku rappelle entre autre que, « pour des groupes comme Al Qaeda, le Nigeria constitue un objectif fondamental parce qu’il est l’un des pays comptant le plus grand nombre de musulmans au monde. Sur 170 millions d’habitants, près de la moitié sont des musulmans. Les extrémistes espèrent y trouver une base forte à partir de laquelle lancer l’attaque contre d’autres pays d’Afrique. Je pense cependant qu’ils ne prennent pas en considération la complexité du Nigeria, un Etat fédéral qui compte 36 Etats ».
    Le Père Tor Alumuku avertit enfin : « Ne permettons pas aux extrémistes chrétiens, qui sont bien présents au Nigeria, de combattre Boko Haram parce qu’alors la situation deviendrait explosive et incontrôlable. Nous, catholiques et autres chrétiens modérés, sommes jusqu’ici parvenus à freiner les extrémistes chrétiens parce qu’il n’est pas possible de combattre la violence par la violence » conclut le prêtre. (L.M.) (Agence Fides 04/09/2014)

  • Le réalisateur d'un film évoquant le génocide arménien menacé de mort

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    Le réalisateur de The Cut sur le génocide arménien menacé de mort

    Le cinéaste Fatih Akin reçoit des menaces de mort à cause de son traitement du génocide arménien au cinéma. (source)

    Présenté à la Mostra de Venise, The Cut raconte l'odyssée de Nazareth (Tahar Rahim), un Arménien rescapé du massacre des siens par l'armée turque en 1915, qui va parcourir toute la planète à la recherche de ses filles disparues. Réalisé par l'Allemand d'origine turque Fatih Akin, le film fait partie de la sélection officielle de la Mostra de Venise (qui se déroule jusqu'au 14 septembre) et promet de créer la polémique en Turquie.

    Comme l'a déclaré Akin en conférence de presse à Venise (où il avait reçu en 2009 le Lion d'or pour Soul Kitchen), l'extrême-droite et les nationalistes turcs n'ont pas apprécié son traitement de l'Histoire et The Cut -qui n'a pour l'instant été projeté qu'au public des festivaliers de la Mostra-  lui a valu des menaces de mort de la part d'extrémistes. Si The Cut est projeté en Turquie, des nationalistes l'ont prévenu qu'il pourrait subir le même sort que Hrant Dink, journaliste abattu en 2007 par un jeune nationaliste. 

    "J'ai passé sept ou huit ans de ma vie à travailler sur ce film, j'avais le temps de mesurer les conséquences", a déclaré Akin, sûr de lui, à la presse. Le génocide arménien, qui s'est déroulé à partir d'avril 1915 en pleine Première guerre mondiale, a fait plus d'un million de morts, et n'a toujours pas été reconnu par la Turquie. 

    The Cut sortira en salles françaises le 14 janvier 2015, comme pour commémorer le centenaire du génocide. Bande-annonce ici

  • Le djihad s'invite en Asie du Sud

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    D'Eglises d'Asie (EDA) :

    Al-Qaeda crée une branche indienne pour « répandre le djihad » en Asie du Sud

    Le leader d’al-Qaeda, Ayman al-Zawahiri, vient d’annoncer dans un message vidéo, la création d’une branche indienne du mouvement islamiste afin d’étendre le djihad sur le sous-continent.

    S’exprimant alternativement en arabe et en ourdou, le chef d’al-Qaeda a annoncé dans une vidéo de 55 minutes diffusée sur Internet ce jeudi au petit matin (heure indienne), qu’une branche de la mouvance islamise allait être créée pour l’Asie du Sud.

    La mission de cette unité indienne, a-t-il expliqué, sera de « lancer le djihad dans toute l’Inde », mais aussi en Birmanie et au Bangladesh, partout « où règne l’injustice et l’oppression ». Parmi les régions « à délivrer », Ayman al-Zawahiri a cité l’Assam, le Gujarat (avec la ville d’Ahmedabad, capitale du sultanat du Gujarat au XIVème siècle), mais aussi Islamabad, capitale du Pakistan, ainsi que le Cachemire.

    Le groupe « al-Qaeda in the Indian Subcontinent » (AQIS, al-jihad Jamaat Qaidat fi’shibhi al-qarrat al-Hindiya) sera chargé « d’anéantir les frontières artificielles » qui divisent les musulmans dans cette partie du monde, pour les rassembler sur un même territoire, a-t-il poursuivi dans son allocution, rapportée par SITE, centre américain de surveillance des sites islamistes.

    Le leader islamiste a conclu en appelant la communauté musulmane (oumma) de l’Inde à se soulever pour « lever le drapeau de la guerre sainte, rétablir la charia (loi islamique) et libérer les terres qui lui appartenait avant que l’ennemi infidèle ne l’occupe ». L’étape suivante étant de « rétablir les califats », territoires placés sous l’autorité d’un calife, cumulant les fonctions de chef d’Etat et de chef religieux.

    Cette nouvelle branche d’al-Qaeda, a-t-il encore expliqué, sera formée du regroupement, déjà acté depuis deux ans, de combattants dépendant de l’autorité du Pakistanais Assim Oumar, lui-même subordonné au chef des Talibans afghans, le mollah Mohammed Omar, auquel Ayman al-Zawahiri a renouvelé sa loyauté dans sa vidéo.

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  • François Fillon : «Il faut une puissante réponse militaire en Irak»

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    L’ancien premier ministre français, au « Figaro », sans langue de bois :

     « LE FIGARO - Que faire pour lutter contre les exactions des djihadistes en Irak?

    François FILLON - On ne peut répondre que par la force au danger et à la menace que représentent ces djihadistes, organisés, suréquipés. Il y a des milliers d'apprentis terroristes étrangers qui se sont engouffrés dans leur combat fanatique. On ne peut pas les laisser faire et ignorer leur crime, non! Barbarie, cynisme, violences inouïes… C'est une sorte de fascisme intégriste où tout opposant mérite la mort. Sans parler de l'esclavage ou de la traite des femmes… À cinq heures de vol de Paris, on vend des femmes sur le marché et on s'en vante! On assassine des enfants, des vieillards, des handicapés… C'est une question de civilisation. C'est l'humanité qui est interpellée par cette violence radicale. J'appelle donc à la force et à une réponse militaire puissante! Le président Obama a raison quand il dit qu'il faut éradiquer l'État islamique, car c'est l'alerte rouge en Irak. Cette menace pèse désormais sur le monde entier.

    Comment s'engager concrètement?

    Il y a trois urgences pour l'Irak. La première est humanitaire. Les réfugiés que j'ai rencontrés vivent dans des conditions épouvantables. Ils ne sont pas dans des camps mais dans les rues, les parcs, les églises, là où ils peuvent. Il fait actuellement 50° à l'ombre mais il va bientôt faire très froid, car cela va durer un certain temps. Je demande donc la réunion d'une conférence des pays donateurs pour organiser une aide immédiate en matière de logement, de santé et de scolarisation. Je suis choqué de constater l'inaction de l'Europe qui réagit d'ordinaire très rapidement à ce genre de drame.

    Sur le plan militaire?

    Il faut constituer sous l'égide de l'ONU une coalition internationale qui soit en mesure d'intervenir, y compris sur le terrain. La proposition de François Hollande de réunir une conférence internationale sur la question irakienne est une bonne idée. Je la soutiens à fond, à condition de déboucher sur l'implication dans le conflit des pays de la région comme la Turquie, l'Iran et les pays du Golfe, car il y a des interrogations sur qui aide et finance l'État islamique. Et pourquoi la plupart des combattants islamistes arrivent par la Turquie…

    Quelle est votre troisième urgence?

    Le gouvernement français doit se porter juridiquement devant la Cour de justice internationale, contre les auteurs de ces crimes et contre les dirigeants des États qui les soutiennent et les financent.

    La France en fait-elle assez?

    Il faut reconnaître que la France s'est engagée. Les livraisons d'armes ont commencé. J'ai rencontré les responsables militaires kurdes qui sont élogieux à cet égard, même si cela ne va pas assez vite. Ma démarche n'est pas partisane. Dans cette crise irakienne, la politique française va dans le bon sens, même si elle n'est pas assez puissante. Le président de la République devrait prendre des initiatives plus visibles pour entraîner les Européens.

    Voyez-vous des risques de répercussions en France?

    Si on ne stoppe pas l'État islamique aux portes du Kurdistan, le combat sera demain à Istanbul, Francfort, Paris, Londres… Il faut éviter la contagion et être absolument intransigeant en «criminalisant» toute participation à ce djihad pour que des citoyens français ou des personnes qui vivent sur notre territoire et qui manifestent d'une manière ou d'une autre un soutien à cette guerre puissent être pénalement responsables, condamnés, expulsés s'ils ne sont pas de nationalité française.

     Pourquoi êtes-vous parti là-bas?

     J'ai évoqué l'urgence humanitaire et militaire, mais il y a au cœur de cette question celle des chrétiens d'Orient. Leur extinction est désormais possible. La France a un rôle spécifique dans ce domaine que l'histoire lui a confié. J'estime donc nécessaire de mettre la lumière du projecteur sur eux. »

    Réf. François Fillon : «Il faut une puissante réponse militaire en Irak»

    Merci à Jean-Marie guénois pour cette interview. Enfin un catholique concret, politiquement engagé sans langue de buis dans cette odieuse affaire où, après tant d'autres,  le pape lui-même a vidé l’eau de quelques bénitiers; ce qui est peut-être, après tout, son rôle. JPSC