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Politique - Page 521

  • Et si l'élimination de l'Etat Islamique n'était pas l'objectif de la nouvelle guerre d'Irak ?

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    Lu sur le site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    MARC FROMAGER : la troisième guerre d’Irak

    Devant les exactions de l’Etat islamique, une coalition menée par les Etats-Unis a été activée, mais son objectif est-il vraiment de contrer cette terrible menace ? Nous publions ci-dessous une analyse de Marc Fromager, directeur d’AED France, rédigée pour le mensuel d’octobre de La Nef.

    Officiellement, cette troisième guerre d’Irak a évidemment comme visée de contrer l’Etat islamique (EI) en l’affaiblissant avant de le réduire à néant. Néanmoins, un bref rappel des deux premières guerres d’Irak devrait suffire à nous inspirer, à tout le moins, une certaine circonspection.

    Bien entendu, nous n’évoquons ici que les interventions occidentales car sinon, il faudrait également rappeler l’effroyable carnage de la guerre Irak – Iran pendant les années 80, avec un million de morts à la clé dans chaque camp. Cela étant, il y avait également une intervention occidentale puisque nous réussissions à vendre des armes aux deux parties en veillant à un certain équilibre des forces afin de permettre au conflit de durer.

    La première guerre du Golfe (1991) avait pour objectif la libération du Koweït, envahi par l’Irak. On avait encore à cette époque le souci de défendre l’intégrité territoriale des pays de la région, ce qui a visiblement disparu. Mais cette première guerre reposait déjà sur un mensonge : les américains auraient laissé croire aux irakiens qu’ils pouvaient prendre le Koweït, alors que ce n’était qu’un piège pour leur permettre d’intervenir en Irak.

    Passons sur les douze années d’embargo anglo-américain qui auront fait plus de 500.000 morts, notamment des enfants, faute d’accès à de la nourriture et des médicaments suffisants. La deuxième guerre du Golfe (2003) a entièrement reposé sur un mensonge massif, celui des armes de destruction massive (on se rappelle de Colin Powell avec son petit tube de lait en poudre).

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  • Le XXIe siècle, siècle de l'eugénisme triomphant

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    De la Fondation Jérôme Lejeune :

    L’eugénisme fait débat.

    Publié le 01/10/2014 dans Bioéthique

    « Nous sommes entrés dans le siècle de l’eugénisme ». C’est le titre d’une interview de Laurent Alexandre, chirurgien urologue, à la tête d’une société de séquençage de l’ADN.

    Il décrit notre société sélective, sans la dénoncer : prenant le constat de l’élimination des trisomiques, à cause des tests prénataux, il semble se réjouir de la fin des amniocentèses (« un tournant historique »), tout en annonçant qu’après les trisomiques et les handicapés mentaux, nous allons vers l’élimination des myopathies graves.

    Laurent Alexandre prédit l’arrivée d’une troisième vague d’eugénisme : « Le tri embryonnaire, en revanche, est une étape décisive, qui va notamment permettre de choisir le « meilleur embryon ». On se dirige donc vers un « eugénisme de convenance ». Enfin, la quatrième et dernière étape, c’est la modification de l’embryon lui-même, la possibilité de le modeler à la carte. Pour cela, il faudra passer par la thérapie génique.

    Laurent Alexandre, adepte du transhumanisme, donne l’impression de légitimer l’eugénisme (par l’acceptation déjà ancienne de l’élimination prénatale des enfants trisomiques), de cautionner l’« eugénisme décomplexé » et d’acter « l’eugénisme intellectuel » : « Si on élimine définitivement la trisomie 21 qu'est-ce qui nous empêcher d'éliminer ensuite les embryons ayant un QI de 70, 80 ou même 100 ? »

    Cette dérive étant inéluctable pour lui, il critique les positions de Jacques Testart, des écologistes comme José Bové et des catholiques qui la dénoncent. Il s’étonne de la schizophrénie de l’Etat. Etat qui encourage l’eugénisme, par le dépistage des trisomiques, tout en le condamnant légalement.

    Cette problématique n’est pas nouvelle. C’est ce que ne cesse de dénoncer la Fondation qui se mobilise depuis 20 ans contre l’élimination de masse des trisomiques (96% des trisomiques détectés avant la naissance sont éliminés).

    Afin de pouvoir comprendre ces enjeux, nous vous proposons de lire l’entretien débat entre Jacques Testart (critique de science et pionnier de la fécondation in vitro en France) et Jean-Marie Le Méné (Président de la Fondation Jérôme Lejeune) « L’humanisme peut-il faire reculer l’eugénisme ? ».

    Cet entretien réalisé en 2011, par la Revue des deux Mondes, garde toute son actualité.

     Lire l'entretien croisé entre Jacques Testart & Jean-Marie Le Méné ici

    Lire également : Jacques Testart et l'eugénisme : tout le monde finira par choisir le même bébé

  • La loi belge sur l'euthanasie : une aubaine pour les pervers ?

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    C'est l'avis émis sur leplus.nouvelobs.com par Gérard Lopez, expert psychiatre, président de l'Institut de victimologie :

    Un délinquant sexuel réclame l'euthanasie : la loi belge est une aubaine pour les pervers

    LE PLUS. En Belgique, un délinquant sexuel interné depuis 30 ans réclame l'euthanasie. Même si Frank Van Den Bleeken remplit les conditions médicales et légales prévues par la loi belge de 2002 pour l'obtenir, la justice n'a pas encore tranché. Quels ressorts peuvent sous-tendre une telle requête ? L'analyse du médecin psychiatre Gérard Lopez.

    Il n’est pas question ici d’intervenir pour commenter la loi belge sur l’euthanasie, je n’en ai pas les compétences. Ni de polémiquer sur les problèmes éthiques qu’elle soulève lorsqu’il s’agit de détenus. Ces problèmes ont été largement commentés par ailleurs :

     - suicide assisté ?

    - peine de mort déguisée ?

    - méthode pour vider les prisons de sujets réputés "irrécupérables" ?

    - moyen de se soustraire à une sanction judiciaire ?

    - et que signifie "souffrances psychiques" ?

    Mes propos ne concernent pas Monsieur Frank Van Den Bleeken, 52 ans, interné depuis 30 ans. Je ne l’ai pas examiné. Pour mémoire, il dénonce des conditions de détention "inhumaines" responsables de souffrances psychiques que ne pourraient pas traiter les médecins belges qui interviennent en milieu carcéral.

     Alors, de quoi s’agit-il ?

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  • Quand l'euthanasie était à l'ordre du jour de l'Allemagne nazie

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    De Stéphen Vallet sur le site de l'Homme Nouveau :

    Les anormaux ou l'archipel de l'euthanasie

    Les éditions Flammarion viennent de publier un livre du journaliste et historien allemand, Götz Aly, intitulé Les Anormaux. Au terme d'une enquête de plusieurs années, l'auteur y présente l'extermination des personnes handicapées, physiques ou mentales, des personnes âgées ou des inaptes au travail, enfants compris, à travers un plan reposant sur l'euthanasie (Aktion T-4). Faisant appel à des témoignages et aux récits de survivants, Götz Aly demande que l'on n'efface pas de la mémoire allemande ce génocide des plus faibles.

    Un programme discret, mais pas secret

    Depuis 1945, les atrocités nazies n’ont jamais cessé d’être dénoncées. C’est même devenu un passage obligé de l’enseignement, soucieux de former les jeunes consciences afin que de tels crimes ne se renouvellent pas. Et pourtant ! Soixante-neuf ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale une certaine discrétion entoure toujours tout un programme d’assassinats mis au point par l’État national-socialiste. Les historiens le connaissent, mais le grand public l’ignore généralement.

    L'Archipel de l'euthanasie

    À cet égard, le livre de Götz Aly, un journaliste et historien allemand, fera certainement date. Au terme d’une longue enquête, il a mis à jour un véritable archipel, comme il l’écrit en réemployant l’expression de Soljénistyne à propos du Goulag. Un archipel de chambres à gaz destinées exclusivement à l’élimination des handicapés mentaux et physiques ainsi qu’à la suppression définitive des délinquants, des personnes âgées ou des inaptes au travail. Un vaste programme d’euthanasie organisée, sous prétexte que certains coûtent trop cher à la société ou que leurs parents ne seront pas « heureux », s’ils continuent à vivre. Sans oublier les critères raciaux ou de bonne santé… Au total, « environ 200 000 Allemands furent victimes entre 1939 et 1945 des meurtres par euthanasie ». Un chiffre qui ne prend pas en compte, par exemple, les Russes assassinés par les nazis pour les mêmes raisons.

    Bourré d’informations, de témoignages et de documents, le livre fait froid dans le dos. Au-delà de ce qu’il décrit, il montre que le corps médical allemand, même parmi ses membres les plus anti-nazis, était favorable à un tel programme euthanasique. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle dans laquelle nous vivons. Les mêmes arguments, le même appel à la compassion, la même terrible réalité, chambres à gaz ou SS exceptés. L’horreur qui se profile avec la même bonne conscience.

    Les anormaux, Götz Aly, 

    Flammarion,

    312 pages, 22 €.

  • Quand un cardinal-archevêque chapitre la classe politique

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    "Pourquoi donner la vie à l'homme ?", par le card. Vingt-Trois
    Lors de la messe célébrée mardi soir à l'occasion de la rentrée parlementaire pour les responsables politiques et les représentants de la nation à la basilique Sainte-Clotilde, le Cardinal André Vingt-Trois s'est adressé à eux dans ces termes (Zenit.org):

    « Pourquoi donner la vie à l’homme ? »

    Mesdames et Messieurs,

    Frères et Sœurs dans le Christ,

                Le cri que Job a lancé vers Dieu du fond de sa misère trouve un écho dans tous les cœurs qui se sentent abandonnés. Certes, nous le savons, le sentiment de désastre ultime est très relatif. Dieu merci, nous sommes tous loin d’avoir connu des épreuves comparables à celles de Job et ce que beaucoup de nos concitoyens considèrent comme des situations insupportables ne sont rien comparées aux millions d’hommes et de femmes qui sont soumis à des risques mortels, soit par la famine, soit par les épidémies, soit par des catastrophes naturelles ou toutes sortes de périls. Combien d’hommes et de femmes à travers notre monde du XXIe siècle, à quelques heures d’avion de chez nous rêvent de connaître ce que nous jugeons intolérable ?

                Mais si relatifs que soient nos embarras et nos réelles difficultés, ils n’en provoquent pas moins un sentiment d’insécurité diffus qui ne se limite pas à la comptabilité des faits délictueux et qui se nourrit aussi de la préoccupation omniprésente de la sauvegarde d’un certain nombre d’avantages qui constituent les éléments d’un certain confort. Depuis des années, et à plusieurs reprises, j’ai saisi toutes les occasions pour inviter chacun à s’examiner sur ses modes de consommation et inviter notre communauté nationale à s’interroger sur le modèle de consommation que nous finançons non seulement par le crédit particulier mais encore par la dette publique. Aujourd’hui le nombre de nos concitoyens qui n’ont plus de visibilité sur leur avenir ni de sécurité dans leur présent atteint des proportions qui affectent la totalité de notre système social. Et voilà que nous devons y ajouter la charge de nos responsabilités internationales en Afrique et au Moyen-Orient pour lesquelles le soutien moral international peine à se concrétiser par des engagements militaires et financiers réels. Estimer que nous traversons une phase critique n’est plus un jugement partisan mais une constatation partagée.

                Comment pourrions-nous évoquer cette crise dans le seul cadre de notre pays ? Comment pourrions-nous oublier les chrétiens d’Orient que l’on veut forcer à abjurer leur foi ou à quitter le pays où leurs communautés vivent depuis des siècles ? Leur sort est un enjeu non seulement pour l’Église, mais aussi pour toute la société contemporaine. Nous sommes appelés chaque jour à leur venir en aide, non seulement en accueillant ceux qui sont contraints de fuir, mais aussi et surtout en aidant ceux qui doivent pouvoir rester dans leurs pays. La dimension des persécutions qu’ils subissent nous oblige aussi à nous interroger sur la manière dont notre vie publique reconnait la réalité des communautés religieuses et développe des moyens éducatifs pour aider des jeunes à réagir devant certains messages fanatiques.

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  • La disparition des Chrétiens d'Orient marque la fin de notre «humanité historique»

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    Jean-François Colosimo : «Les chrétiens d'Orient sont un peuple errant et persécuté»

    Par Wladimir Garcin (FIGARO VOX)  

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Alors que la coalition internationale poursuit ses frappes contre l'Etat Islamique, Jean-François Colosimo décrypte la longue agonie des Chrétiens d'Orient dans son livre Les Hommes en trop.

    Jean-François Colosimo est écrivain et essayiste. Président du Centre national du livre de 2010 à 2013, il dirige désormais les éditions du Cerf. Son dernier livre, Les Hommes en trop, la malédiction des chrétiens d'Orient, est paru début septembre.

    FigaroVox: La France est en guerre contre l'Etat Islamique, qui persécute les minorités chrétiennes. Le sort des Chrétiens d'Orient a-t-il joué dans la décision de cette intervention?

    Jean-François COLOSIMO: Il est clair que la situation des chrétiens d'Orient en Irak est désastreuse. Pour le christianisme, l'ancienne Mésopotamie, la terre d'Abraham, est perdue. Soyons clairs: il restera des Chrétiens en Irak, mais ils n'auront plus la taille critique suffisante pour entraîner le mouvement de diversité et de sécularisation nécessaire aux sociétés qui risquent de s'uniformiser dans le fanatisme. De plus, les Chrétiens de Syrie connaissent un destin similaire à celui de leurs semblables irakiens, et empruntent à leur tour le chemin de l'exil via le Liban, la Jordanie et la Turquie.

    Les Chrétiens sont persécutés depuis 10 ans en Irak, et souffrent depuis 3 ans en Syrie, sans que cela ait provoqué le moindre engagement militaire d'un quelconque pays occidental. Les décapitations récentes de journalistes américains, toutefois, ont placé Barack Obama devant la nécessité absolue d'un réengagement militaire dans la région. Les Etats-Unis, désormais sur la voie de l'indépendance énergétique grâce aux gaz et aux huiles de schiste, n'ont cependant plus aucun intérêt à être présents sur le terrain. Le but de la conférence de Paris était donc de rassembler une coalition supplétive dans le cadre d'une intervention au Moyen-Orient.

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  • La Belgique : pays européen le plus touché par le djihadisme?

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    Du sénateur belge Alain Destexhe sur le site « FigaroVox » :

    « Par rapport à sa population, la Belgique est le pays qui compte le plus de djihadistes au Moyen Orient. La montée en puissance du radicalisme islamique n'est pas un phénomène récent mais pendant trop longtemps les plus hautes autorités de l'Etat ont préféré se comporter comme les trois singes: ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire.

    La petite Belgique a déjà connu une dizaine de procès pour terrorisme islamiste. Il a cependant fallu attendre l'attentat de Nemmouche contre le musée juif de Bruxelles et le problème posé par les Belges en Syrie, avec la perspective de leur retour, pour que le grand public prenne conscience de l'ampleur de la menace.

    En 2001, en Afghanistan, le célèbre commandant Massoud était assassiné par des Tunisiens résidant en Belgique, munis de faux passeports belges. Cet épisode aurait pu servir de coup de semonce. La majorité du monde politique a préféré ne pas entendre les sermons de plus en plus radicaux dans les mosquées, ne pas voir la multiplication d'actes affirmant la supériorité de l'islam sur les valeurs occidentales, ne rien dire plutôt que de prendre le risque de «stigmatiser» ou de s'aliéner une communauté qui compte de plus en plus au plan électoral. La Belgique, surtout sa capitale mais aussi des villes comme Anvers ou Verviers, sont minées par le communautarisme islamique. Le pays ne dispose pas en matière d'intégration d'une doctrine de référence comme l'était autrefois l'assimilation en France.

    La Belgique n'est pas non plus assez équipée pour lutter contre la menace. Certes, juges et policiers font de leur mieux. Il existe un organisme chargé d'analyser les menaces terroristes. Mais la «Sureté de l'Etat», chargée du renseignement intérieur, n'a pas le droit d'opérer en dehors du territoire belge et dépend largement des services étrangers comme ceux de la France.

    Lorsque les autorités ont eu connaissance de la présence de Belges en Syrie, la première réponse officielle a été … humanitaire, avec la mise sur pied de groupes de parole pour essayer de comprendre le problème sur un mode compassionnel. Comme les aspirants terroristes étaient en majorité des jeunes, ils furent d'abord considérés comme des victimes de la société. La ministre de l'Intérieur de l'époque allant même jusqu'à orchestrer le rapatriement de Syrie en Belgique de la femme enceinte d'un djihadiste pour qu'elle puisse accoucher dans de bonnes conditions au frais du contribuable! Il a fallu le ras-le-bol de quelques bourgmestres flamands et des mises en scène spectaculaires comme une vidéo d'un jeune de 7 ans originaire d'une commune bruxelloise appelant au djihad, sous l'œil bienveillant de son père, pour que la Belgique se réveille. Le nouveau gouvernement «suédois» de centre-droit, en gestation, annonce la mise sur pied d'un plan ambitieux de lutte contre le radicalisme.

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  • La guerre à venir contre le djihadisme: l'avis d'un catholique

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    Avis d’un catholique : la guerre à venir contre le djihadisme, septembre 2014 (21 mn).
    Cet avis n’engage qu’Arnaud Dumouch
    Analyse du mécanisme en jeu : comme en Europe en 1918, l’alliance dans des les âmes musulmanes entre une frustration de la fierté et une théorie du complot Juif. Les prophéties du Coran et des Hadith qui nourrissent cette alliance.
    Position catholique à tenir dans les évènements à venir : rester fixer sur le Magistère, comme il aurait fallu le faire en 1939 en s’appuyant sur les deux encycliques condamnant le communisme et le Nazisme : 1° L’islam n’est pas cet islamisme djihadiste (bien que le djihadiste s’appuie sur des textes du Coran « interprétés comme cela les arrange » (citation de Flavius Joseph concernant les zélotes de la guerre des juifs contre les romains. 2° Croire que les souhaits pastoraux de Vatican II, de Jean-Paul II, de Benoît XVI et de François sur une future réconciliation avec l’islam, loin d’être naïfs, viennent de Dieu.
    La prophétie de Genèse 33 sur la réconciliation finale entre Esaü (symbole de l’islam) et Jacob (symbole du christianisme).

  • La GPA à la Une : GRANDE MANIF A PARIS DIMANCHE 5 OCTOBRE

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    D'action pour la Famille :

    LA GPA A LA UNE :

    GRANDE MANIF A PARIS DIMANCHE 5 OCTOBRE

    Nous voici en pleine rentrée et déjà l’actualité nous appelle à la mobilisation pour défendre  les belles valeurs qui nous font vivre et que nous voulons promouvoir avec détermination : nous ne lâcherons rien !

    Action pour la famille vous encourage vivement à manifester contre la GPA (gestation pour autrui) à Paris le dimanche 5 octobre à l’appel de La Manif pour TousDes cars partiront dimanche matin de Bruxelles et vous y ramèneront le soir. Inscrivez-vous avant le 29 septembre en envoyant un mail à manifpourtousbruxelles@gmail.com 

    Effectuez ensuite un virement sur le compte 

    LMPT Bruxelles
    IBAN:
     BE39 3631 1433 1819    BIC: BBRUBEBB 

    Tarif de soutien : 60 €
    Tarif adulte : 50 € 

    Tarif jeune ou étudiant: 40 €
    Tarif enfant (moins de 16 ans): 15 € 

    Les inscriptions seront confirmées seulement après le paiement des places.

    Davantage d’informations sur le site de La Manif pour Tous http://www.lamanifpourtous.fr/fr/

    En Belgique, la GPA n’est pas interdite et des couples étrangers y ont recours. Elle se pratique dans certains hôpitaux, et certains législateurs souhaitent l’ « encadrer pour éviter les dérives mercantiles ». Action pour la famille est en faveur d’une législation interdisant la GPA. Ceci non seulement pour protéger les femmes qui pour des raisons économiques accepteraient de « louer leur ventre » - et il en existe en Belgique ! - mais également pour éviter des situations très difficiles pour l’enfant et sa mère porteuse.  On sait que des liens affectifs forts se nouent entre l’enfant et la maman qui le porte en elle. Ces liens sont brisés par le transfert de l’enfant au couple commanditaire, ce qui peut entraîner des dommages psychologiques importants aussi bien pour l’enfant que pour sa mère porteuse.

    L’enfant n’est pas une marchandise, un objet qui s’achète et qui se vend, et les femmes ne sont pas des machines à fabriquer des enfants parfaits sur commande ! Une législation qui « encadrerait » la GPA serait totalement impuissante à empêcher cette marchandisation du corps humain et produirait au contraire de multiples situations dramatiques. 

    La GPA peut aussi être pratiquée en ayant recours à des dons anonymes de sperme ou d’ovules. Action pour la famille rappelle son soutien au droit de l’enfant à connaître son origine et demande la suppression de l’anonymat des donneurs de sperme et des donneuses d’ovules. Ainsi, l’enfant aura toujours la possibilité, s’il le souhaite, de connaître son père ou sa mère biologique.

    Please : diffusez ce message à vos contacts, inscrivez-vous sur notre page Facebook 
    https://www.facebook.com/agafasbl

     

     et invitez vos amis !

    Grand merci pour votre soutien !

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw
    http://www.actiegezin-actionfamille.be

  • Les frappes aériennes : pire que bien ?

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    ASIE/SYRIE - Témoignage de l’Archevêque arménien catholique d’Alep sur la situation actuelle (fides.org)

    Alep – Les raids aériens contre les bases djihadistes en Syrie, effectués par les Etats-Unis avec le soutien d’un certain nombre de pays arabes, ne suscitent pas d’attentes positives au sein de la population syrienne d’Alep, qui craint que « ce type d’intervention extérieure ne fasse empirer la situation ». C’est ce qu’indique à l’Agence Fides l’Archevêque arménien catholique d’Alep, S.Exc. Mgr Boutros Marayati. « Ici, les gens n’ont pas une vision claire de ce qui se passe – fait remarquer l’Archevêque – mais ils ne voient certainement pas les auteurs des bombardements comme des libérateurs ». Le sentiment majoritaire est que les raids aériens ne résoudront pas les problèmes et qu’ils pourraient même les accroître. L’incertitude dans laquelle tous vivent chaque jour augmente encore, les pères et les mères de famille se demandant chaque jour s’il est encore possible de rester ou si l’unique solution consiste désormais à fuir ».

    Entre temps, les écoles ont rouvert leurs portes dans les quartiers d’Alep contrôlés par le gouvernement. Les chefs des Eglises et communautés chrétiennes se rencontrent une fois par mois – la prochaine réunion étant fixée pour samedi 27 – afin de faire le point sur la situation et de trouver des formes communes permettant d’alléger les souffrances et les difficultés de la population. « Nous restons ici – répète l’Archevêque – et nous cherchons à soutenir tout un chacun afin de faire en sorte que les personnes demeurent ici, qu’elles ne s’en aillent pas, tant que cela est possible. L’eau n’est fournie que deux heures par jour. Les missiles des rebelles tombent chaque jour sur nos quartiers et la nourriture manque. Nombreux sont ceux qui s’en vont. Mais il en est également qui sont revenus du Liban et de la zone côtière de Latakieh lors de la rentrée des classes. Notre seule mission, dans cette situation, est de chercher à faire vivre les bourgeons d’espérance qui germent parmi les ruines ».

  • Un livre de Didier Rance : « En Albanie, les croyants ont été exterminés »

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    Durant plusieurs décennies de dictature communiste (1945-1990), l’Église albanaise a souffert comme jamais. Les explications de Didier Rance, auteur d’un ouvrage sur le martyre de ces chrétiens, Albanie : ils n’ont pas réussi à tuer Dieu. Albanie. Ils ont voulu tuer Dieu est le titre d’un livre que vous avez écrit sur ce petit pays d’Europe peu après la chute du régime communiste. Y sont-ils parvenus ? Interview par Bertille Perrin dans « Famille Chrétienne » :

    « Un prêtre albanais m’a dit un jour : « Dans les autres pays communistes, il y a eu une persécution antireligieuse ; en Albanie, c’était une extermination ». D’après la Constitution, c’était un pays athée. Les Albanais étaient censés naître athées. Le moindre signe d’une connaissance religieuse était considéré comme une trahison envers le pays.

    La répression a pris des dimensions incroyables : 80 % des prêtres catholiques sont morts martyrs. Lorsque je suis allé en Albanie en 1995, il n’y avait plus que 15 prêtres vivants dans tout le pays, contre 200 avant le communisme. Ce sont des chiffres sans équivalent.

    Comment ont-ils fait, concrètement, pour « éliminer Dieu » ?

    Le régime voulait créer un homme pour lequel même l’idée de Dieu n’existe plus. Chaque domaine de la vie a été vidé de toute référence à Dieu. Les prénoms religieux étaient interdits, l’administration d’un sacrement était punie de mort, les dirigeants se rendaient dans les écoles pour voir si les enfants connaissaient des prières.

    J’ai connu un homme dont le père avait été tué pour avoir transmis la culture religieuse à ses enfants. Le fait même de connaître le Notre Père était un crime. Toutes les églises ont été rasées, soit plus de 2 000. La cathédrale de Shkodër, elle, a été transformée en palais des sports.

    L’Albanie compte un grand nombre de martyrs. Seront-ils béatifiés ?

    À ce jour, une quarantaine de dossiers sont en cours de traitement à la Congrégation pour la cause des saints. J’aurais voulu que la procédure soit terminée pour le voyage du pape, mais il ne fait aucun doute que ce n’est qu’une question de temps.

    Les rares prêtres non emprisonnés célébraient parfois l’eucharistie. Mais pour eux-mêmes, car c’était vraiment trop dangereux pour les fidèles.

    Au-delà des destructions d’églises et de l’interdiction du culte, le régime a-t-il aussi employé la culture pour lutter contre le christianisme ?

    Avant le communisme, la culture albanaise était très irriguée par le christianisme. Par exemple, le premier prêtre qui fut fusillé par les communistes était un poète connu. Petit à petit, ils ont liquidé tous les mouvements chrétiens, les revues ou les imprimeries.

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  • BXL : l'Institut Sophia organise un Atelier de bioéthique ouvert à tous

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    201409euthanasie.jpgAtelier de bioéthique pour tous!

    Le lundi 29 septembre commence cet atelier de bioéthique !

    Il est ouvert à TOUS !

    L’objectif poursuivi est de donner les outils aux participants pour comprendre, dialoguer et accueillir.

    L’actualité souligne la nécessité d’avoir des chrétiens bien formés : demain l’EUTHANASIE des personnes atteintes de démence mais aussi la question de la GPA (mères porteuses).

    Cet atelier INTERACTIF se donnera tous les LUNDIS - De 13h30 à 15h40 durant 12 semaines. (congés scolaires exclus)
    Les échanges sont très riches de par la dynamique du petit groupe (8 à 15 participants)

    Lieu : IET, boulevard Louis Schmidt 24 – 2ème étage – 10 40 Bruxelles (Square Montgomery)

    Animatrice : Carine Brochier Tél. 00 32 (0) 477 042 367

    Il est important de s’inscrire par mail :  institutsophia@yahoo.fr

    • La bioéthique est-elle réservée aux scientifiques et aux politiciens ? 
    • Le public comprend-t-il toujours les termes techniques utilisés dans la presse ? 
    • Comment le citoyen peut-il s’informer pour participer au débat et exercer judicieusement certains choix difficiles ? 
    • Quid de l’engagement et de la communication en tant que catholiques?