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Politique - Page 557

  • Mythomania

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    Mandelamania, Francescomania et autres mythomanies : l’idolâtrie, pour l’appeler par son nom, est la maladie infantile de la politique comme de la religion et des autres formes de la vie en société. Celui qui souhaiterait que l’on baisse la voilure de ce "star system" sera décrété aigri ou provocateur, comme l’observe justement Xavier Zeegers dans « La Libre » de ce jour. JPSC

    « Tout s’accélère. Il n’a fallu que six ans à Jean-Paul II pour devenir bienheureux et au prochain printemps il sera saint. Mandela bat tous les records car c’est entre son décès et son enterrement qu’il fut décrété génie planétaire et Dieu immortel via une tornade d’acclamations aussi excessives qu’inconsidérées, comme dans les concerts d’André Rieu où tout le monde hurle sa joie et applaudit en cadence quand même Mozart n’en demandait pas tant.

    On a dit que Barack Obama fut le meilleur orateur du stade. Le plus emphatique, sûrement : "Héros, enseignant de l’Histoire, guide, sage, messie, fierté d’un continent…" oubliant Guantanamo, l’actuelle Robben Island américaine.

    Nous voici prévenus : celui qui souhaiterait que l’on baisse la voilure sera décrété snipeur, aigri, ou provocateur.

    Alors d’emblée, soyons précis. Oui, Mandela fut un homme admirable et un résistant exemplaire. Un grand lucide surtout, qui avait compris que la violence est une impasse, "un fardeau trop lourd à porter" selon Martin Luther King, et qu’avec une patience surhumaine doublée d’un mental d’airain on peut changer le mal en bien.

    A l’instar de Gandhi, il fit de son enfermement un allié, transformant au fil des lustres ses geôliers en otages de sa détermination car c’est lui-même qui décida de sortir enfin, et à ses conditions.

    Qu’il soit dès lors récupéré par les religieux ne surprend pas. Cependant il n’était pas croyant. Richard Stengel, qui l’aida à rédiger son autobiographie, est formel : "En 93 nous regardions ensemble le paysage tranquille où il rejoindrait ses ancêtres, mais il ne croyait pas à l’au-delà. Je ne l’ai pas entendu parler de Dieu ni du paradis. Il m’a dit que nous venons et partons tous, et que simplement un jour ce sera son tour. Sa mort ne l’intéressait pas."

    Il n’était pas non plus un pacifiste inconditionnel. Il organisa des attentats surtout matériels (près de deux cents) donc du sabotage. C’est bien moins grave qu’un autre prix Nobel de la Paix, Menahem Begin, qui coordonna l’explosion de l’hotel King David en 1946, faisant 91 morts et 46 blessés.

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  • Saint-Pétersbourg : quand le quai Robespierre redevient le quai de la Résurrection

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    Les Russes chassent Robespierre de Saint-Pétersbourg

    (source : breizh-info.com) - Alors que la République refuse toujours de reconnaître ses crimes originels pendant la Révolution, les Russes mettent fin au culte des personnalités de la Terreur. Ainsi, la commission toponymique de la ville de Saint-Pétersbourg a décidé la fin d’un héritage soviétique : le quai Robespierre, qui longe la Neva en plein centre-ville, ne s’appellera plus ainsi. Il retrouvera son nom d’avant 1923, quai de la Résurrection, du nom d’une église qui s’y trouvait au début du XVIIIe siècle. Une façon d’exorciser un lourd passé qui mine tout particulièrement ce coin du centre-ville saint-pétersbourgeois.

    Depuis la fin de l’URSS, de nombreuses rues, des villes entières même, qui se sont vues attribuer le nom de leaders révolutionnaires soviétiques ou étrangers (Danton, Marat et Robespierre principalement en ce qui concerne la France) se sont vu rendre leurs noms historiques. Ainsi, Leningrad s’appelle de nouveau Saint-Pétersbourg, Nijni Novgorod, la 5e ville de Russie, ne se nomme plus Gorki (du nom de l’écrivain soviétique), tout comme Sverdlovsk (de Sverdlov, acteur de la Révolution d'octobre qui aurait donné l'ordre d'exécuter la famille impériale) est redevenu Ekaterinbourg, 4e ville de Russie et chef-lieu de la région de l’Oural.

    Dans le même élan, de nombreuses églises ont été et continuent à être relevées et restaurées dans toute la Russie, où rejaillit la Foi orthodoxe après des décennies de persécutions antireligieuses. Aujourd’hui, le gouvernement russe se fait chantre des valeurs morales conservatrices, pour asseoir enfin sur des bases solides ce grand pays fragile, miné par vingt ans de chocs politiques, sociaux,  moraux, boursiers, migratoires quasi-incessants.

    Ironie de l’Histoire, le bientôt ci-devant quai Robespierre abrite le monument qui rend hommage aux victimes de toutes les répressions politiques : ses deux sphinx de bronzes coulés en 1995 ont deux visages : face aux immeubles du quai, ceux de jeunes femmes. Ce sont des crânes en revanche qui regardent la sinistre prison des Croix sur l’autre rive – qui tient son nom de ses deux bâtiments cruciformes en briques – où au plus fort des répressions staliniennes, jusqu’à 12.000 personnes s’entassaient à vingt dans des cellules de 8m² avant d’être mises à mort ou envoyées au goulag.

    Le nouveau nom du quai sera là encore un clin d’œil de l’Histoire, car il connaîtra une forme de résurrection avec le départ courant 2014 de la prison, qui déménage en banlieue. Ses bâtiments accueilleront d’autres visiteurs, volontaires cette fois : ils devraient être transformés en hôtel, fablab et ateliers d’artistes.

    Louis-Benoît Greffe - [cc] Breizh-info.com

  • Femen : l'inexcusable complaisance du gouvernement français

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    De Stéphane Kovacs sur le figaro.fr :

    Interrogations sur le financement des Femen

    Une semaine après qu'une Femen a mimé un avortement en l'église de la Madeleine à Paris, une élue marseillaise s'inquiète publiquement de la nature des revenus des membres de l'association.

    Une semaine après avoir «avorté de l'embryon de Jésus» devant l'autel de l'église de la Madeleine, le dos barré de l'inscription «Noël est annulé», Éloïse n'a aucunement été inquiétée. En Allemagne, la Femen qui a perturbé la messe de minuit à la cathédrale de Cologne a été interpellée et risque trois ans de prison. Mais à Paris, la profanation d'Éloïse, qui, le 20 décembre, voilée de bleu ciel, un morceau de foie de veau en main, «s'est dépoitraillée en se tournant vers la nef», selon le curé de la Madeleine, Bruno Horaist, n'a suscité aucune réaction. Et la plainte aussitôt déposée par le père Horaist n'a «pas eu de suites». Cofondatrice de la branche française des Femen, Inna Shevchenko en rigole encore: «Rien ne s'est passé, Éloïse n'a pas été appelée par la police. Cela montre combien l'Église est devenue faible en France…» En ce «pays progressiste», se félicite la nouvelle Marianne des timbres-poste, «on n'a jamais été condamnées, car il n'y a pas lieu de condamner notre action, voilà tout».

    Indignée par «le silence incroyable du ministre des cultes» Manuel Valls, la députée UMP de Marseille Valérie Boyer lui a adressé, sur son blog, une question écrite. «Il est curieux de constater le peu de renseignements juridiques figurant sur le site Internet du mouvement, laissant à penser à une devanture téléguidée par des volontés politiques sous-jacentes et non déclarées», affirme-t-elle, demandant «à Monsieur le ministre de l'Intérieur de bien vouloir indiquer aux Français les modes de financement de l'association Femen, la nature des revenus de leurs membres, notamment les éventuelles prestations sociales qui leur sont octroyées, et s'il considère que les troubles à l'ordre public engendrés par ce mouvement sont acceptables au nom d'une liberté d'expression qui ne respecterait plus les croyances intimes de chacun». «Ce que je veux savoir, résume-t-elle, c'est qui les finance, et à quel titre? Dans un pays perturbé par les questions religieuses, on ne peut laisser prospérer un tel mouvement sans rien savoir de ses origines!»

    Dans l'entourage du maire de Paris - qui a condamné la «provocation» des Femen à la Madeleine -, on assure que, contrairement à certaines rumeurs, «la Ville ne subventionne ni ne soutient d'aucune manière le mouvement Femen». Avant de quitter le collectif, la Tunisienne Amina avait déjà posé la question de son financement: «Je l'ai demandé à plusieurs reprises à Inna, mais je n'ai pas eu de réponses claires, a-t-elle confié à l'édition maghrébine du Huffington Post. Je ne veux pas être dans un mouvement où il y a de l'argent douteux.» Pour Inna, cependant, qui vient d'obtenir le statut de réfugiée politique, «à cause de la répression en Ukraine», tout est clair: «On ne reçoit pas d'allocations, assure-t-elle. On est toutes bénévoles, uniquement mues par l'idéologie.» La jeune femme, qui dit vivre, pour l'instant, «de l'avoir reçu pour (son) prochain livre», est «en train de réunir tous les papiers pour toucher le RSA». La Place Beauvau n'a pas souhaité faire de commentaires.

  • A quand la paix en Syrie ?

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    Chrétiens ou non, les Syriens veulent la paix

    Par Charlotte d'Ornellas sur Famille Chrétienne :

    Désemparés par un conflit qu’ils ne maîtrisent plus, les Syriens se trouvent désormais devant un choix cornélien : soutenir le régime dictatorial de Bachar el Assad ou laisser leur pays se faire submerger par des vagues de combattants islamistes. Témoignages.

    « Ils sont entrés à Maaloula aux cris de Allah Akbar et ont tués trois chrétiens qui refusaient de se convertir » raconte Nada, chrétienne originaire de ce petit village situé à 54 kilomètres de Damas. « Ils nous ont dit qu’ils venaient nous libérer du régime, mais de quelle libération parlent-ils en commettant ces atrocités ? ». Les 5000 habitants du village ont alors fui, laissant seules les sœurs du couvent finalement enlevées début décembre lors d’un nouvel assaut de 2000 djihadistes contre l’armée arabe syrienne qui avait repris le village. En Syrie, les chrétiens sont régulièrement attaqués ou enlevés par les islamistes radicaux. Mais ils ne sont pas les seuls. La menace pèse sur la grande majorité des Syriens terrorisés par ce que ces combattants extrémistes veulent faire de ce pays enlisé dans une guerre civile sans fin.

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  • Mgr Ma Daqin, l'évêque chinois proscrit

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    De Patrick Saint-Paul sur le Figaro :

    Ma Daqin, un évêque chinois en résistance

    Déchu pour avoir osé sortir de l'institution communiste encadrant les catholiques de Chine, le prélat de Shanghaï est depuis tenu au secret par les autorités, mais ses ouailles guettent ses messages sur Internet.

    Perchée sur une colline dominant la banlieue ouest de Shanghaï, la basilique Notre-Dame de Sheshan attire les catholiques de toute la Chine. Ils gravissent le chemin escarpé, qui serpente à travers une forêt de bambous et mène à l'imposante bâtisse en briques de style roman, pour y prier la Vierge. Mais aussi dans l'espoir d'y apercevoir Mgr Thaddeus Ma Daqin. L'évêque «déchu» de Shanghaï est tenu au secret par les autorités chinoises dans le séminaire de Sheshan, situé en contrebas.

    «Nous ne préparons pas un Noël très joyeux, déplore un habitué des lieux en se signant plusieurs fois pour montrer sa foi catholique. Notre évêque a disparu. Le gouvernement lui interdit d'apparaître en public. Mais ce n'est pas à Pékin de nous imposer nos pasteurs. Nous prions pour le Vatican et pour notre pape François.» Le vieil homme attire le visiteur à l'abri des caméras de surveillance. Avant de dérouler un parchemin imprimé de caractères en mandarin, surplombés par la Vierge tenant le Christ à bout de bras. Il s'agit d'une reproduction de la lettre du pape Benoît XVI aux catholiques de Chine, dans laquelle il les appelle à aller prier à Sheshan tous les ans au mois de mai. «Les autorités nous interdisent de la faire circuler. Mais tous les catholiques en ont une copie», explique-t-il.

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  • Quand le gouvernement luxembourgeois veut tenir l'Eglise catholique à distance

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    Lu sur la-croix.com :

    Au Luxembourg, le gouvernement veut mettre l’Église catholique à distance

    Le nouveau gouvernement prévoit de supprimer l’enseignement religieux à l’école et de revoir à la baisse le financement des cultes.

    Dès 2014, le programme officiel de la Fête nationale devrait aussi voir disparaître le traditionnel Te Deum célébré dans la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg, qui relèverait de la seule initiative de l’Église catholique.

    L’audience de l’Église catholique reste pourtant assez forte, et les Luxembourgeois demeurent attachés à la place des cultes dans l’espace public.

    Dix enfants âgés de onze ans sont installés en « U » sur des sièges en mousse. Au centre, quelques bougies sont allumées. L’enseignante raconte un épisode de l’histoire de sainte Élisabeth du Portugal (1271-1336), lorsqu’elle désobéit à son mari en distribuant de la nourriture aux paysans menacés par la famine. L’enseignante invite à s’exprimer, puis encourage le silence. Ni temps de prière, ni cours magistral, ces 45 minutes ont vocation à ouvrir chaque enfant à la dimension spirituelle. Aux murs, Martin Luther King, sœur Emmanuelle, un arbre symbolisant les trois religions monothéistes, une croix colorée, une chronologie du christianisme…

    LE GOUVERNEMENT VEUT REMPLACER LE COURS DE RELIGION PAR UNE « ÉDUCATION AUX VALEURS » 

    Ce cours d’enseignement religieux, catholique mais abordant aussi les autres religions, a bien lieu à l’école publique. Au Luxembourg, tous les élèves ont au choix dans leur emploi du temps, deux fois par semaine, un cours de religion (1) ou un autre de morale. La première option est la plus populaire, suivie par 70 % des élèves à l’école fondamentale (équivalent de notre école élémentaire) et 60 % au lycée (qui comprend aussi nos années de collège). Dans un pays dont le premier journal – le Luxemburger Wort – et la principale communauté étrangère – portugaise – sont catholiques, l’audience de l’Église reste particulièrement forte.

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  • Le projet de loi du gouvernement espagnol à propos de l'avortement

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    Nous avons évoqué la "fausse marche-arrière" de l'avortement en Espagne en reproduisant sur belgicatho la traduction d'un article de la Bussola Quotidiana. Il n'empêche que le projet du gouvernement espagnol soulève un immense tollé à travers l'Europe où le monde du politiquement correct, choqué par ce "retour en arrière", se livre à un concert d'indignation. Il suffit, pour s'en convaincre, de se livrer à une petite recherche sur google. Du moins pourrait-on s'attendre à ce que Radio Vatican apporte son soutien à ce qu'il peut y avoir de positif dans le projet Gallardon, mais ce n'est pas vraiment le cas comme on peut le constater sur son site :

    L'avortement en question en Espagne

    "La famille, un lieu privilégié" : c’est le thème de la VIIème rencontre européenne des familles qui se tient à Madrid, la capitale de l’Espagne. Le Pape François s’adressera aux participants par vidéoconférence dimanche lors de la prière de l’angélus. 

    Cette rencontre se déroule dans un pays qui a été marqué cette semaine par le projet de loi du gouvernement de Mariano Rajoy sur l’avortement. Il prévoit de n’autoriser l’interruption volontaire de grossesse que dans deux cas bien précis : le viol et le risque pour la santé de la mère. Ce projet défendu par le ministre de la justice Alberto Ruiz Gallardon, devrait être adopté sans problème par le Parlement, le Parti Populaire y possédant la majorité absolue. 

    Cependant, ce projet n’en finit pas de créer des remous en Espagne. Après les protestations de la gauche et des mouvements féministes, des réserves exprimées par des députés du Parti Populaire, ce sont les psychiatres qui montent au créneau. Selon le projet gouvernemental, ils auront leur mot à dire, devant évaluer le cas échéant, si une grossesse présente un risque psychique pour la mère. Selon la présidente de l’Association espagnole de neuropsychiatrie (AEN), le gouvernement veut imposer aux psychiatres « un rôle qui ne leur correspond pas. L’interruption de grossesse est une question qui n’a rien à voir avec la santé mentale, la femme qui avorte n’est pas une malade mentale », s’est indignée Eudoxia Gay. 

    Selon le père Patrick Royannais, prêtre de la paroisse française de Madrid, ce projet ne s’attaque malheureusement pas aux raisons qui poussent des femmes à avoir recours à l’avortement. (Propos recueillis par Xavier Sartre sur RV)

  • Ces chrétiens qu'on persécute

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    Lu ICI :

    "Le silence sur les chrétiens persécutés"

    Des milliers de chrétiens meurent chaque année dans le monde à cause de leur foi. Ils sont principalement la cible de persécutions dans les pays du Sud.

    Qu'ils soient catholiques, protestants, anglicans ou orthodoxes, des milliers de chrétiens meurent chaque année à cause de leur foi. Ils sont de plus en plus souvent ciblés ensemble dans les pays du Sud, notent des experts à l'occasion des célébrations de Noël.

    Comment se fait-il qu'en Occident sécularisé, règne "le silence de Noël sur les chrétiens persécutés", s'est interrogé lundi en une du Corriere della Sera le fondateur de la Communauté Sant'Egidio, Andrea Riccardi, très impliqué en Afrique.

    Dans La Stampa, le pape François avait dénoncé début décembre l'"oecuménisme du sang". "on tue les chrétiens dans certains pays sans leur demander s'ils sont anglicans, luthériens, orthodoxes ou catholiques. Leur sang est mêlé". Cela devrait rapprocher ces églises concurrentes, estime le pape. De la Syrie au Nigeria ou au Pakistan, les chrétiens sont menacés collectivement.

    Alors que les chrétiens sont quelque 2,3 milliards, les estimations de ceux tués chaque année en raison de leur foi varient énormément: de 9000 (un par heure) à 100 000 (onze par heure).

    Liste noire

    Selon le groupe évangéliste américain Open Doors, la Corée du Nord, l'Arabie Saoudite, l'Afghanistan, l'Irak, la Somalie, les Maldives, le Mali, l'Iran, le Yémen et l'Erythrée sont à la tête de la liste noire. La situation des fidèles chrétiens s'aggraverait rapidement en Syrie et en Ethiopie.

    Open Doors va jusqu'à parler de cent millions de chrétiens persécutés. Evaluation contestée par différents observateurs qui estiment que ces chiffres prennent en compte des populations entières, et non des chrétiens que leur témoignage personnel mettrait en danger.

    Offensive globale?

    La controverse porte également sur l'hypothèse d'une offensive globale contre les chrétiens, alors que, pour certains, les causes sont locales et multiples. En outre des chrétiens, par exemple en Centrafrique ou au Sud-Soudan, se rendent aussi coupables de violences et représailles, souvent à résonance ethnique.

    Auteur en octobre d'un livre intitulé "La guerre globale contre les chrétiens", le vaticaniste renommé John Allen pointe ce phénomène silencieux et négligé qui touche le Sud -- Afrique, Asie, Moyen-Orient.

    Boucs émissaires

    John Allen juge que les chrétiens sont souvent des boucs émissaires, notamment quand ils appartiennent aux "minorités linguistiques et culturelles". Il reproche aux chrétiens d'Occident, d'oublier, de méconnaître, de refuser de prendre en considération leur sort tragique. (...) - Source: ATS

  • Euthanasie des mineurs; le nouvel évêque de Liège prend position

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    Lu sur le site de la RTBF :

    Bertrand Henne recevait ce matin le nouvel évêque de Liège Jean-Pierre Delville.

    Bertrand Henne : Vous êtes le nouvel évêque de Liège et vous étiez jusqu’ici professeur d’histoire du christianisme à l’Université Catholique de Louvain. 2013, pour vous qu’est-ce que c’est ?

    Jean-Pierre Delville : Un événement qui m’a marqué, c’est la visite du pape François à Lampedusa au mois d’août. C’était en pleines vacances, il faisait chaud, c’était un moment calme, il a dit : moi je ne prends pas de vacances mais je vais me rendre sur un lieu symptomatique, symbolique, cette île de la Méditerranée où échouent beaucoup d’Africains qui essaient d’arriver en Europe.

    Avec un naufrage en octobre qui a fait près de 300 morts mais ce n’est qu’un naufrage parmi de nombreux naufrages…

    Tout à fait et donc on peut dire que sa visite était un peu prophétique puisque justement l’endroit a été malheureusement illustre quelques mois plus tard et il disait là-bas : nous devons nous rendre compte de l’injustice qui est vécue par les Africains qui doivent tenter, au péril de leur vie, de passer la Méditerranée pour arriver en Europe, il n’y a pas vraiment un accueil correct, au contraire , il y a parfois cette condamnation à mort sur la Méditerranée donc nos législations doivent changer pour favoriser une certaine qualité d’accueil et je crois que c’est assez prophétique comme message.

    Il y a deux choses dans cet événement que vous venez de pointer, il y a l’action du nouveau pape, dont on va parler un peu plus tard, mais pour rester sur ce qu’il a voulu dénoncer, est-ce que vous parlez d’un manque d’humanité finalement de l’Europe, cette Europe forteresse, c’est aussi quelque chose qui vous touche personnellement ?

    Oui, c’est un risque ce manque d’humanité parce que vous vous rendez compte que l’Europe devient multiculturelle et elle l’est à la base, multiculturelle, or, la vitalité de notre société dépend de facto pas mal des étrangers qui arrivent et donc nous ne pouvons pas simplement dire qu’il y a trop d’étrangers, ils font partie du dynamisme culturel de l’Europe et on dit parfois : qui payera nos pensions plus tard ? Je réponds : s’il y a des jeunes qui travaillent et qui sont étrangers, ce sont eux qui payeront les pensions et donc il faut qu’il y ait un accueil par rapport à cette population jeune, dynamique mais qui est parfois bloquée.

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  • L'avortement en Espagne : une fausse marche-arrière ?

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    Le site ami "Benoît-et-moi" a pris la peine de traduire un article très éclairant de la Nuova Bussola Quotidiana alors que tous les médias nous assènent des contre-vérités concernant le projet "rétrograde" du gouvernement espagnol :

    AVORTEMENT EN ESPAGNE, LA FAUSSE MARCHE-ARRIÈRE (Thomas Scandroglio)

    Le 20 Décembre, le Conseil des ministres espagnol sur une proposition de la ministre de la Justice Alberto Ruiz-Gallardón a approuvé un projet de loi qui réforme la discipline actuelle sur l'avortement provoqué. La loi, si elle est adoptée, prendra le nom de «loi organique pour la protection de la vie de l'enfant à naître et des droits de la femme enceinte».

    Les journaux de chez nous ont fait des manchettes presque à sens unique: «L'Espagne, contre-réforme sur l'avortement» ( La Republicca), «Avortement: l'Espagne fait marche arrière» ( Corriere della Sera ), «Tournant sur l'avortement» ( La Stampa ); «L'Espagne a des doutes et désavoue Zapatero: tour de vis sur l'avortement» (Il Giornale ), «Espagne, retour sur l'avortement» (Il Secolo XIX). [1]

    Donc, à écouter les journalistes, il semble que le gouvernement de Mariano Rajoy a révolutionné la discipline sur l'avortement par rapport à la loi précédente de Zapatero. 

    Les choses ne sont cependant pas aussi simples, si l'on va lire le «Rapport sur le projet de loi sur la protection de la vie de l'enfant à naître». Face à de très légères modifications plus restrictives, le cadre réglementaire ne change pas dans sa substance. 

    Avant tout, la loi n'a pas été adoptée, contrairement à ce que prétend l'agence de nouvelles Ansa: le projet de loi devra passer l'examen par le Parlement. Les chiffres sont là pour faire passer la loi, mais les surprises pourraient ne pas manquer, vu la pression sociale et médiatique qu'a suscité ce projet de loi.

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  • Noël sanglant à Bagdad

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    Lu sur 20minutes.fr

    Irak: 35 morts dans l'explosion d'une voiture piégée à Bagdad

    ATTENTAT - Au moins 14 personnes sont mortes mercredi dans un attentat à la voiture piégée contre une église à Bagdad, à la sortie de la messe le jour de Noël, ont annoncé des responsables de sécurité.

    Dix ans après la chute de Saddam Hussein, il ne fait toujours pas bon de célébrer Noël à Bagdad. Au moins 35 personnes sont mortes mercredi, jour de Noël, dans l'explosion d'une voiture piégée près d'une église à Bagdad, ont annoncé des responsables de sécurité.

    35 morts et 56 blessés

    L'explosion qui a frappé le quartier de Doura, dans le sud de la capitale. «Deux bombes ont explosé dans un marché de Doura (un quartier du sud de Bagdad, ndlr), tuant 35 personnes et en blessant 56», a précisé Saad Maan, le porte-parole du ministère, qui a insisté sur le fait que le marché était visé, et non une église, comme indiqué précédemment par des sources sécuritaires. «La zone visée est une zone où cohabitent musulmans et chrétiens», a-t-il souligné.

    Un prêtre assyrien de Doura a confirmé à l'AFP que l'église n'avait «rien à voir avec l'attentat», tandis que le patriarche chaldéen, Louis-Raphaël Sako, a souligné que l'attaque «visait un lieu pauvre près de l'église à Doura».

    «Cette attaque visait l'église, et la plupart des martyrs sont des chrétiens», avait déclaré un colonel de police ce matin à l'AFP. «L'attaque a eu lieu au moment où les fidèles quittaient l'église», avait-t-il précisé.

    Les attentats visent souvent des endroits fréquentés, comme des marchés, des cafés et des mosquées, pour faire le plus grand nombre possible de victimes.

    La population chrétienne en Irak a fondu de moitié depuis l'invasion américaine de 2003 et les années de violences confessionnelles qui ont suivi. Selon les estimations, de 1,5 million de chrétiens en 2003, il n'en reste aujourd'hui en Irak que moins de 500.000.

    6.650 personnes  tuées depuis le début de l'année en Irak

    L'année 2013 a été noire pour l'Irak, qui a renoué avec des niveaux de violences proches de ceux de 2008. Plus de 6.650 personnes ont été tuées depuis le début de l'année dans le pays, selon un bilan compilé par l'AFP.

  • Irak : Noël devient fête nationale

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    Selon Radio-Vatican :

    3aadab82-f005-11de-b994-ed8a8c8ddad1.jpg« (RV) Entretien - Un geste de solidarité en faveur des chrétiens : en Irak, le gouvernement chiite de Nouri al-Maliki a ainsi institué le 25 décembre, jour de « fête nationale » pour tous les Irakiens, à la demande de Mgr Louis Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens. C’est une nouvelle reconnaissance de l’exécutif irakien envers la minorité chrétienne du pays, une communauté depuis toujours très impliquée dans la vie du pays, et tentée depuis près de 10 ans par les sirènes de l’exode, face à l’instabilité et aux menaces.
    Le gouvernement veut ainsi montrer sa « proximité » et son « respect » à l’égard des chrétiens. Des sapins illuminés et décorés ont d’ailleurs surgi un peu partout dans différents quartiers de Bagdad, la capitale.

    Ici :Irak : le 25 décembre devient fête nationale

    JPSC