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Politique - Page 561

  • Manifestations et signes d'appartenance religieuse

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    Faut-il, lors de manifestations organisées autour de problèmes de société tels que l'avortement ou l'euthanasie, porter ostensiblement des signes d'appartenance religieuse? Cela fait débat. Une amie formule les observations suivantes qui nous paraissent procéder du meilleur bon sens :

    Comment (ré)agir publiquement pour défendre une juste cause.

    La stratégie à utiliser lors de manifestations publiques divise les uns et les autres. Nous n’avons aucun lieu en Eglise pour nous exercer à un tel discernement et exercice ; il est normal que les sensibilités divergentes affleurent ou s’entrechoquent, sachant que chacun pourra extraire de la Bible ou de l’enseignement de l’Eglise de quoi argumenter sa position. Restons cependant unis de cœur et de prière, même si nous ne tenons pas tous la même « place »  ni position, dans ce combat/débat.

    Permettez-moi d’apporter encore d'autres éclairages :

    - Ce n’est pas parce que des organisateurs demandent une discrétion au niveau des signes religieux qu’il y a intolérance religieuse : le Christ a vécu Lui-même incognito pendant 33 (30 ?) ans dans un village de Palestine. Il ne se révèle pas à n’importe qui, n’importe quand, n’importe comment.

    - Le Christ puis les apôtres n’annoncent pas la Bonne Nouvelle de la même manière quand ils s’adressent à des « juifs » (= croyants ») ou à des païens (= non croyants); en bref, pour « évangéliser » un juif, ils partent de Dieu, de la loi et des prophètes, mais pour évangéliser un païen, ils partent de faits concrets, de témoignages, d’argumentations philosophiques (branche totalement absente des cursus scolaires belges habituels, d’où notre difficulté à entrer dans le débat public), des « sciences humaines », etc. On ne « dialogue » pas de la même manière avec une culture encore quelque peu chrétienne (cfr Italie, Espagne, Pologne, …)  que dans une culture hostile au christianisme comme en Belgique. La demande des organisateurs est dès lors tout à fait légitime.

    - Nous argumentons trop souvent le rejet « du monde » devant la cause que nous défendons en nous présentant comme des victimes persécutées comme le Christ l’a été. Il y a sûrement une part de vérité : le disciple n’est pas au-dessus du Maitre. Mais nous ne considérons pas assez que nous sommes, nous, catholiques, responsables en partie de la haine que le monde nous porte. Il ne nous a pas encore pardonné (notamment) une morale rigide (mal) enseignée aux générations précédentes et les comportements sexuels meurtriers ou pervers de religieux (qui se prolongent aujourd’hui encore dans notre Eglise, couverts par nos évêques). Il est évident que toutes les lois qui blessent la famille et la vie sont une revanche du monde par rapport à un catholicisme qui a davantage blessé que construit. Plus nous exhiberons donc nos insignes religieux, plus nous exciterons ceux qui ne nous ont pas encore pardonné nos blessures ou crimes (récents ou plus lointains).

    - La conversion la plus difficile à opérer est celle qui doit se vivre au sein de notre Eglise catholique belge : du simple fidèle à l’évêque, en passant par les assistants pastoraux et prêtres, il y a une grande proportion de catholiques qui n’acceptent pas la doctrine de l’Eglise sur les question éthiques, y compris l’avortement et l’euthanasie. (...) N’est-ce pas dans ce milieu religieux et ecclésial que ceux qui veulent mener un combat visiblement religieux doivent en priorité agir, convaincre, interpeller, dialoguer ? D’avance, nous les en remercions.

  • 180 Etats entretiennent des relations diplomatiques avec le Saint-Siège

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    Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec 180 Etats
    Et avec de nombreuses organisations internationales

    (Zenit.org) - Actuellement, 180 États entretiennent des relations diplomatiques avec le Saint-Siège ; les dernières établies, avec le Soudan du Sud, datent du 22 février 2013, à travers l’ouverture d’une nonciature apostolique et d’une ambassade. C'est ce qu'indique cette note du Saint-Siège publiée en italien.

    À ces États, il faut ajouter l’Union européenne, l’Ordre souverain militaire de Malte et la Mission, à caractère spécial, de l’État de Palestine.

    En ce qui concerne les Organisations internationales, le Saint-Siège est devenu Observateur extrarégional du Système d’intégration d’Amérique centrale (S.I.C.A.) le 21 janvier 2013 ; il a en outre accrédité le premier Observateur auprès de la Communauté économique des États d’Afrique occidentale (E.C.O.W.A.S.) le 12 décembre 2013.

    82 Chancelleries d’ambassade, dont l’Union européenne et l’Ordre souverain militaire de Malte, ont leur siège à Rome. L’Arménie et le Ghana se sont ajoutés au cours de l’année 2013. La Mission de l’État de Palestine, les Bureaux de la Ligue des États arabes, de l’Organisation internationale pour les migrations et du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, ont aussi leur siège à Rome.

    L’année 2013 a vu la signature de deux Accords sur le statut juridique de l’Église catholique, respectivement avec le Cap Vert, le 10 juin, et avec le Tchad, le 16 novembre. Un Accord a été conclu avec la Hongrie, le 21 octobre, modifiant celui du 20 juin 1997, sur le financement des activités de l’Église catholique et sur certaines questions concernant le patrimoine.

  • Euthanasie des mineurs : faire vite avant la fin de la législature ?

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    C'est ce que l'on peut déduire de la lecture de ceci, sur le site de la RTBF :

    Après avoir été voté en décembre au Sénat, le texte qui doit élargir l'euthanasie aux mineurs arrive cette fois à la Chambre. Il est à l'ordre du jour aujourd'hui en commission de la Justice. Les débats vont pouvoir commencer.

    Au Sénat, les débats ont été longs. Plusieurs mois ont été nécessaires pour boucler le dossier, avec notamment beaucoup d'auditions de spécialistes. Un compromis a finalement été trouvé, limitant l'euthanasie aux mineurs pour les seules souffrances physiques.

    Le texte a été adopté par une majorité différente, alternative à celle au pouvoir au niveau fédéral, avec les socialistes, les libéraux , les Verts et la N-VA.

    Le CDH et le CD&V ont voté contre, estimant notamment que les partis favorables au texte avaient voulu précipiter les choses.

    A la Chambre, aujourd'hui, le contexte est le même. Au Cd&V, notamment, on reste opposé à l'évolution décidée mais on explique aussi qu'on ne va pas faire de l'opposition pour faire de l'opposition. Le parti décidera ce matin s'il compte demander, par exemple, de nouvelles auditions.

    Pour les partisans d'un vote à la Chambre, la loi serait alors définitivement adoptée, et l'agenda est d'ores et déjà serré. La fin de la législature est en effet prévue pour le début avril, pour cause d'élections.

  • Le pape dit son horreur devant l'avortement

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    Le Pape François s'adresse au Corps diplomatique en ce début 2014

    Radio Vatican

    Le pape François a présenté ses premiers vœux au corps diplomatique ce lundi 13 janvier. Cette cérémonie est toujours l’occasion pour le souverain pontife de dérouler les grandes orientations et les enjeux diplomatiques de son pontificat. De revenir sur les différents conflits en cours dans le monde et certaines situations dramatiques. Rappelons que le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques bilatérales avec 180 Etats, dont les derniers en date sont le Soudan du Sud et l’Etat de Palestine.
    Lors de ce discours, le Pape François s'est exprimé en italien et non en français, contrairement à l’usage. En voici, traduit, le texte intégral :
    Excellences, Mesdames et Messieurs,
    C’est désormais une longue et solide tradition qui veut qu’au début de chaque nouvelle année, le Pape rencontre le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège pour lui offrir ses vœux et échanger quelques réflexions, qui jaillissent surtout de son cœur de pasteur, attentif aux joies et aux souffrances de l’humanité. Et donc, la rencontre d’aujourd’hui est un motif de grande joie. Elle me permet de vous présenter à vous personnellement, à vos familles, aux Autorités et aux peuples que vous représentez mes vœux les plus sincères pour une année 2014 riche de bénédictions et de paix.
    Je remercie avant tout le Doyen Jean-Claude Michel, qui a prêté sa voix au nom de vous tous, pour exprimer l’affection et l’estime qui lient vos Nations au Siège apostolique. Je suis heureux de vous revoir ici, si nombreux, après vous avoir rencontré une première fois, quelques jours après mon élection. Entre temps de nombreux nouveaux Ambassadeurs ont été accrédités, à qui je renouvelle mon souhait de bienvenue, tandis que, parmi ceux qui nous ont quittés, je ne peux pas ne pas mentionner le regretté Ambassadeur Alejandro Valladares Lanza, Doyen du Corps diplomatique pendant plusieurs années, que le Seigneur a rappelé à lui il y a quelques mois.

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  • Euthanasie : les dossards jaunes manifestent à Bruxelles

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    dossards-jaunes2.jpgLu ICI :

    Euthanasie: les Dossards Jaunes défilent à Bruxelles pour demander un meilleur contrôle de la loi

    Alors que la Belgique est en passe de voter l’extension de la loi sur l’euthanasie aux mineurs, un collectif « les Dossards Jaunes » dénonce dans un communiqué de presse le manque de contrôle de la commission qui pour eux est en panne :« Selon l’aveu même du Président de la commission de contrôle, de nombreux cas d’euthanasie sont clandestins en Belgique et de nombreux médecins ne rentrent pas à la commission, les déclarations exigées par la loi…Sur 6000 cas d’euthanasies depuis 2002, aucun dossier n’a été transmis à la justice, ce qui est statistiquement étonnant. » Il s’interroge aussi sur la présence au sein de cette commission de seize membres de quatre membres de l’ADMD qui ne cachent pas leur militantisme: « Nous demandons la démission immédiate des membres de l’ADMD vu leur conception de leur mission de contrôle, qui est incompatible avec les termes de la loi. »

    Ils étaient 500 aujourd’hui dans les rues de Bruxelles pour donner un carton rouge à la commission de contrôle. Le but est bien sûr de relancer le débat sur l’euthanasie et d’alerter les politiques sur les dérives actuelles :« Dès la semaine prochaine une lettre partira à tous les Présidents de partis politiques. Nous leur demanderons de réagir concrètement à nos propositions et nous les ferons connaître publiquement. Nous leur demanderons de s’occuper de manière prioritaire de ces questions et non d’une éventuelle extension d’une loi hors contrôle aux enfants.Nous leur demanderons également explicitement s’ils « couvrent » la conception que se fait l’ADMD de sa mission au sein de la commission de contrôle. » Le collectif  ne compte pas s’arrêter et prévoit déjà d’autres actions et manifestations.

    Voir aussi : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1518/Sante/article/detail/1772740/2014/01/12/Euthanasie-300-manifestants-appellent-a-la-vigilance.dhtml

  • Retour inattendu de la résolution Estrela

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    Lu sur Famille Chrétienne :

    Résolution Estrela, le retour inattendu (par Antoine Pasquier)

    La commission européenne s'invite à la prochaine session plénière du Parlement européen, réuni à Strasbourg du 13 au 16 janvier, pour y faire une déclaration sur « la non-discrimination dans le cadre de la santé sexuelle et reproductive ». Une façon détournée de ressusciter la résolution Estrela.

    Malgré le rejet de la résolution Estrela, le 10 décembre dernier par le Parlement européen, la Commission européenne a annoncé son intention de faire une déclaration, jeudi 16 janvier en séance plénière du Parlement européen réuni à Strasbourg, sur la « non-discrimination dans le cadre de la santé sexuelle et reproductive ». La Commission s'invite au nom de l’article 110 du Règlement du Parlement européen postulant que « les membres de la Commission, du Conseil et du Conseil européen peuvent à tout moment demander au Président du Parlement de leur donner la parole pour faire une déclaration ».

    Or, toujours selon ce même article, toute déclaration de la Commission peut être suivie d'une résolution ou d’une résolution de suivi de déclaration. « Lorsqu'une déclaration suivie d'un débat est inscrite à l'ordre du jour, le Parlement décide de clore ou non le débat par une résolution », spécifie le règlement. La résolution Estrela sur les droits génésiques et sexuels, visant notamment l'instauration d'un droit universel à l'avortement, n’ayant pas réussi par la voie d’un rapport d’initiative en commission parlementaire, se présente désormais sous une autre forme, grâce à une procédure parallèle. Pourtant, le Parlement européen avait confirmé que la définition et la mise en œuvre des politiques relatives à la santé et aux droits sexuels et génésiques, et à l'éducation sexuelle dans les écoles, relèvent de la compétence des États membres.

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  • USA : de plus en plus d'Etats hostiles à l'avortement

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    Lu sur LaPresse.ca :

    Un nombre croissant d'États «hostiles» à l'avortement

    L'année dernière, 22 États américains ont adopté 70 mesures restreignant l'accès à l'avortement.

    Un nombre sans précédent d'États américains a adopté au cours des dernières années par voie législative des mesures restrictives qui visent à limiter, parfois considérablement, le droit constitutionnel des femmes à l'avortement.

    Le Guttmacher Institute, centre d'études favorable au libre choix, décrit le phénomène comme un «assaut tous azimuts» pouvant, à terme, mener à une révision des principes énoncés par la Cour suprême il y a 40 ans dans le célèbre jugement Roe contre Wade.

    «C'est absolument inusité. Nous n'avons jamais observé un changement de paradigme d'une telle ampleur sur une aussi courte période de temps», note en entrevue à La Presse une analyste de l'organisation, Elizabeth Nash.

    L'année dernière, souligne-t-elle, 22 États américains ont adopté 70 mesures restreignant l'accès à l'avortement, ce qui porte à 205 le nombre de dispositions de ce type approuvées depuis 2011. Le total est supérieur, en trois ans, à celui observé pour l'ensemble de la décennie s'étalant de 2001 à 2010.

    Au début du millénaire, 13 États étaient considérés comme «hostiles» à l'avortement par le Guttmacher Institute parce que leurs législateurs avaient adopté au moins quatre mesures restrictives majeures. Ils étaient deux fois plus nombreux à répondre à ce critère en 2013.

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  • BXL, 12 janvier : carton rouge pour la commission de contrôle de l'euthanasie

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  • Euthanasie : le contrôle de la loi de 2002 est en panne

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    Une opinion parue sur lalibre.be :

    "On verra dans les prochaines semaines si le débat de l’euthanasie des mineurs s’impose à la Chambre. Mais certains élus ont perdu de vue une question importante, à savoir que le contrôle de la loi de 2002 est en panne." 

    Une opinion d'Etienne Dujardin et Drieu Godefridi, respectivement coordinateur et porte-parole du collectif des "Dossards Jaunes".

    On verra dans les prochaines semaines si le débat de l’euthanasie des mineurs s’impose à la Chambre. En effet, le programme de fin de législature est toujours lourd. C’est le moment de faire passer les dernières propositions socio-économiques avant les élections et il serait étonnant que la majorité souhaite se déchirer sur ce sujet. Différents partis auraient trop à perdre en soulevant ce dossier clivant à quelques semaines des élections alors qu’aucun d’entre eux ne le proposait dans son programme de 2010. Mais une « minorité bruyante», selon l’excellente expression de Philippe Moureaux, a décrété qu’il y avait urgence en la matière et qu’il fallait faire le forcing… est-ce cela le rapprochement du politique et du citoyen ?

    De plus, les débats se suivent et se ressemblent , mais certains élus ont perdu de vue une question importante, à savoir que le contrôle de la loi de 2002 est en panne. Il y a quelques semaines, en séance plénière au Sénat, plusieurs sénateurs mettaient ce débat sur la table. Il est temps que l’ensemble des élus et des présidents de parti se saisissent de cette question, car la situation est problématique.

    Le contrôle est totalement inefficient. Prenons pour preuve les paroles de Wim Distelmans, Président de la commission de contrôle de l’euthanasie et pro-euthanasie. Le 7 avril 2012, à la question de savoir pourquoi très peu d’euthanasies sont déclarées à la commission de contrôle du côté francophone alors que c’est une obligation légale et que c’est indispensable pour assurer le contrôle, il répond, dans une grand quotidien francophone : « Les médecins disposent pourtant de la possibilité de faire légalement aujourd’hui ce qu’ils devaient faire clandestinement hier ! Dans près de la moitié des cas, ils préfèrent la clandestinité.»

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  • Marche pour la Vie : l'engagement déterminé d'un évêque courageux

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    De l'évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, sur le site de son diocèse : 

    Communiqué de Mgr Marc Aillet, à propos de la Marche pour la vie du 19 janvier 2014

    1.       Année 2013, année de la « manif pour tous »

    2013 restera gravée dans les mémoires comme l’année d’une mobilisation citoyenne sans précédent autour des questions sociétales relatives à la vie et à la famille. Près de deux millions de pétitions signées, dont 100 000 de France, dans le cadre de l’initiative citoyenne européenne « one of us », pour la protection de l’embryon. 700 000 pétitions déposées au CESE contre le projet de loi de « mariage pour tous ». Des centaines de milliers, voire des millions de manifestants à Paris les 13 janvier, 24 mars et 26 mai contre la loi Taubira et pour la famille fondée sur l’union stable d’un homme et d’une femme, garante de la filiation. Sans doute, on peut à bon droit être frustré devant l’inefficacité apparente de cette mobilisation : pétitions déclarées irrecevables, manifestants traités par le mépris, violences policières, gouvernement sourd au cri de tout un peuple ! On pourrait même être tenté de se démobiliser, d’autant que l’on annonce la discussion prochaine d’un projet de loi sur la fin de vie, incluant la promotion du suicide assisté, sur la base d’une consultation populaire reposant sur un panel de … 18 citoyens triés sur le volet !

    Pourtant, les résultats ne manquent pas : la PMA et la GPA ont été retirés du projet … mais pour combien de temps ? La pétition « one of us » a permis la mise en échec de la résolution Estrela au parlement européen… Le plus important demeurant le sursaut des consciences : quand le bon sens est offusqué, il se réveille et se manifeste. Et on a gardé une attitude pacifique, on ne s’est pas laissé aller à la stigmatisation de quiconque, on n’a pas revendiqué pour des intérêts particuliers, on a manifesté pour le Bien commun, ce Bien que l’on doit rechercher en commun et qui garantit la dignité de toute personne humaine sans exception, à commencer par la plus faible et la plus fragile : l’enfant à naître ou déjà né, la personne porteuse d’un handicap ou en fin de vie.

    On s’est surtout mobilisé pour la famille et l’on doit continuer à se mobiliser, tant les enjeux demeurent entiers en 2014, avec la discussion prochaine d’un projet de loi famille aux conséquences funestes annoncées.

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  • Le libéralisme, un péché ?

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    C'est la conviction de Philippe Conte sur l'Observatoire Sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon :

    LE LIBÉRALISME EST UN PÉCHÉ !

    Alors que tout au long du XIXe siècle la proposition liminaire de cet article était très généralement acceptée par les catholiques (voir Don Félix Sarda y Salvany « Le libéralisme est un péché », Paris 1887), aujourd’hui, chez nombre d’entre eux, la majorité sans doute, demeure vivace une croyance dans un bilan « globalement positif » du libéralisme. Ils veulent croire à la possibilité d’en restreindre les aspects les plus révoltants par une réforme, par une amodiation. Ainsi par son « encadrement » on pourrait en conserver les effets « bénéfiques » : la richesse, tout en limitant ses aspects les plus négatifs : la crise sociale et son potentiel de violence destructrice.

    Pourtant ce désir (souvent assez platonique) de « réforme » se heurte au réel, et quel que soit le prix à payer pour chacun de ces cahots, conservant son incroyable pouvoir de transformation, de mutation sociale et culturelle, le libéralisme demeure, inchangé dans ses principes comme dans ces effets.

    Le libéralisme est une fiction

    Dès ses origines le libéralisme peut à bon droit être regardé comme une fiction (un story telling) destinée à légitimer à posteriori la situation des premiers marchands et des premiers banquiers qui ont prospéré en Europe au cours des XIIIe et XIVe siècles. Cette fiction comporte plusieurs points. Le plus significatif est la croyance en un homme individuel qui, à l’état de nature, est propriétaire des fruits de son travail car il est propriétaire de lui-même. Un tel homme n’a jamais existé, nul ne l’a jamais rencontré et nul ne le rencontrera.

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  • Les gynécologues invités à aller à contre-courant

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    De Pierre-Olivier Arduin, sur la Nef (janvier 2014)

    GYNÉCOLOGUES : ALLEZ À CONTRE-COURANT !

    Appareil législatif, volonté individuelle et potentialités technologiques font aujourd’hui cause commune pour conduire à la suppression systématique de l’enfant à naître lorsque ce dernier n’est pas investi d’un « projet parental ». Le consensus culturel autour de l’interruption volontaire de grossesse est tel dans les pays dits développés que l’on peut parler avec le bienheureux Jean-Paul II de « structure de péché » et de « conspiration contre la vie » (Evangelium vitae, n. 12). L’avortement, dont la première victime est l’enfant in utero, laisse non seulement des marques profondes sur la femme qui l’accomplit et les personnes qui l’entourent mais dénature profondément l’agir soignant en pervertissant la vocation des professionnels de la grossesse. C’est sur ce dernier point qu’a particulièrement insisté le Pape François dans un discours peu commenté qu’il a adressé aux gynécologues catholiques du monde entier réunis au Vatican le 20 septembre 2013[1].

    Dès son introduction, le Saint-Père a alerté ses auditeurs sur « le danger pour le médecin de perdre son identité de serviteur de la vie » en raison d’une « mentalité diffuse de l’utile, une culture du rebut qui aujourd’hui rend esclaves les cœurs et les intelligences de beaucoup » d’un « égarement culturel qui porte atteinte à ce qui semblait un domaine inattaquable, la médecine ». La mission du gynécologue (et avec lui de tous les professionnels de santé qui ont cette mission singulière d’aider à la naissance de nouvelles vies humaines) est en effet aujourd’hui corrompue à sa racine au point que la pratique gynécologique semble uniquement focalisée sur les problématiques de dissociation de la sexualité et de la procréation (contraception sous toutes ses formes, insémination artificielle et fécondation in vitro,…), de contragestion et d’avortement (pose de stérilet, pilule du lendemain, avortement chimique ou chirurgical) sans oublier l’obsession récurrente d’un eugénisme prénatal en passe d’instaurer un contrôle qualité de l’enfant à naître quasiment infaillible.

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