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Politique - Page 631

  • La France contre le mariage gay : prendre du souffle

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    Lu dans « Famille chrétienne » :

    « Deux jours après La Manif pour tous qui a fait descendre dans la rue nombre d’opposants au « mariage pour tous », Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, en dresse le bilan. Et appelle à la mobilisation pour la prochaine manifestation du dimanche 13 janvier 2013.

    Quel est votre bilan des manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes de France contre le projet gouvernemental de « mariage pour tous » ?

    Pour nous, c’est une réussite stupéfiante ! Déjà, nous avions été heureusement surpris le 23 octobre dernier du nombre de personnes qui s’étaient rendues dans l’un des soixante-quinze rassemblements organisés en province par Alliance VITA. Depuis l’élection de François Hollande, nous avons eu énormément d’appels de personnes très inquiètes de la mesure 31. Ce n’était pas qu’un bouillonnement. La manifestation du 17 novembre le prouve : c’est quand même la plus grande manifestation qui a eu lieu à Paris cette année!

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  • Des jeunes chrétiens bientôt jugés au Vietnam ?

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    Le procès des jeunes chrétiens de Vinh et Thanh Hoa est imminent (MEP)

    Les informations les plus récentes transmises par les avocats et les parents des jeunes chrétiens de Vinh et de Thanh Hoa arrêtés et internés de juillet à décembre 2011, donnent à penser que leur procès ne saurait tarder désormais. Pour un certain nombre d'entre eux, sinon pour tous, l'instruction est terminée et les dossiers ont déjà été transférés au tribunal populaire de la province du Nghê An où ils doivent être jugés.

    Bien que la date du procès n’ait pas encore été annoncée, les parents et l'entourage de l'accusé se montrent préoccupés du type de sentence qui sera prononcée ce jour-là. L'avocat Ha Huy Son qui, à la demande des familles, assure la défense de trois des jeunes accusés a rapporté que l'on était entré dans la période de préparation du jugement. Le parquet populaire suprême a fait parvenir l'acte d’accusation aux autorités provinciales et les dossiers sont déjà entre les mains des juges du tribunal populaire.

    (Rappelons que ces jeunes sont accusés de s'être livré à de la propagande antigouvernementale.)

  • Ces dérives de la médecine moderne qui alertent les praticiens catholiques

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    Les défis de la médecine aujourd'hui - La vision des médecins catholiques

    ZENIT.org - H. Sergio Mora - Traduction d’Océane Le Gal

    (ZENIT.org) –  Des cosmétiques à base d’embryon humain, une euthanasie rampante qui, peu à peu, s’installe par « voie d’omission »  et non parce qu’une loi vous y autorise, la tendance culturelle à assimiler le patient à un puits de pétrole : tels sont tous les thèmes qui interpellent la Fédération internationale des associations des médecins catholiques (FIAMC).Et parmi toutes ces questions, une ne doit pas être oubliée, celle qui a trait aux problèmes de la vie dès sa conception, explique le président de la FIAMC, José Maria Simon, aux lecteurs de Zenit, en marge de la rencontre entre Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, le Congrès européen des médecins catholiques (AMCI - FEAMC), l'Association Médecins catholiques italiens (AMCI) et les participants de la conférence internationale des hôpitaux catholiques, qui a eu lieu samedi dernier, 17 novembre, dans la salle Paul VI du Vatican.

    Zenit - Docteur Simon, tout d’abord dites-nous ce qu’est la Fédération internationale des Associations des médecins catholiques ?

    José Maria Simon - C’est une vieille institution de droit pontifical qui s’occupe de la formation morale des médecins, mais aussi de celle des étudiants et du personnel sanitaire en général. Nous exerçons par ailleurs une activité de coopération sur des questions liées à la maternité, Notre travail s’étend au plus grande nombre de pays possibles et dans les organisations internationale, de manière à ce que notre vision chrétienne de la médecine puisse être mieux comprise et acceptée.

    Existe-t-il de nouveaux défis pour la médecine d’aujourd’hui ?

    Oui, il y en a , mais toujours autour des mêmes problèmes : ne pas voir son prochain comme une source de revenu ; la défense de la vie, dès sa conception jusqu’à sa mort naturelle, et la transmission de cette vie ; le respect spontanée du cadavre ou pour l’embryon mort qui reste tout de même un symbole de la personne et ne peut être utilisé comme bon nous semble.

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  • La France catholique contre le mariage gay : accentuer la pression

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    La mobilisation des catholiques lors des manifestations du week-end dernier ?  Peuvent mieux faire, a déclaré ce mardi l’archevêque de Rennes, Mgr Pierre d'Ornellas :

    « Toutes les personnes qui réfléchissent, qui prennent le temps de réfléchir, devraient manifester davantage, puisque le gouvernement a fait le choix que le débat aurait lieu simplement au Parlement". "Dans ce cas-là, si c'est au Parlement, il faut que ceux qui représentent le peuple français connaissent ce que pense le peuple français. Le vote n'est pas un blanc-seing à celui qui est élu".

    Interrogé pour savoir si nous devons descendre dans la rue, le prélat a répondu:

    "Si les gens qui réfléchissent pensent que c'est le meilleur moyen de faire entendre leur position, bien sûr".

    Il a dit observer une analogie avec les manifestations de 1984 en faveur de l'école privée, un "principe fondamental" étant à nouveau menacé.

    Mgr d'Ornellas réunissait à Rennes plusieurs centaines de représentants de paroisses et d'associations pour une réunion consacrée au projet de loi. Il a qualifié ce texte d'"injuste" car il introduira une "discrimination" entre des enfants qui auraient un père et une mère et ceux qui auraient des parents du même sexe. Il a qualifié l'expression de "mariage pour tous" de "choquante et inappropriée" car elle exclut selon lui les personnes qui ne peuvent se marier, comme les handicapés mentaux. »

    Lu sur le blog « Salon beige », ici Mgr d'Ornellas nous demande de manifester davantage

    Rendez-vous le 13 janvier ? Les évêques ne ménagent apparemment pas leurs efforts. Vu d'Outre-Quiévrain, on se prend à rêver...

  • Avortement : l'Irlande pourra-t-elle résister aux énormes pressions ?

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    Jeanne Smits revient sur "l'affaire Savita" : 

    La pression monte pour légaliser la mise à mort des tout-petits irlandais

    ... tandis que la "Présidente de la Commission sur l'égalité et la non-discrimination" de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe y va de son couplet dans ce communiqué de presse :

    Législation irlandaise sur l’avortement : des changements sont nécessaires pour protéger les droits et la dignité des femmes Strasbourg, 19.11.2012 –

    Suite au décès en Irlande de Savita Halappanavar, à qui une interruption de grossesse avait été refusée malgré les graves complications que présentait sa grossesse, Tina Acketoft (Suède, ADLE), Présidente de la Commission sur l'égalité et la non-discrimination de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), a exprimé sa profonde indignation.

    Les médecins ont refusé de pratiquer un avortement alors même que le fœtus que portait Savita n'avait aucune chance de survivre. Ils l’ont laissée souffrir et implorer de l'aide jusqu'à ce qu'elle meure. Je considère ce qui est arrivé à Savita comme une insulte à la dignité humaine et une grave forme de violence », a déclaré Mme Acketoft.

    J'invite les autorités irlandaises à prendre immédiatement des mesures pour aligner la législation irlandaise sur les normes européennes et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme. Le seul moyen de faire en sorte que cette mort inquiétante soit un peu moins vaine consiste à s'assurer qu'aucune femme ne meure plus en Irlande parce qu'on lui aura refusé un avortement légal », a-t-elle conclu.

    Telles sont les dérives d'une perception où le "compassionnel" prend le pas sur une approche objective car c'est bien la règle du respect de la vie humaine qui est ici en cause.

  • Massachusetts : rejet du "suicide assisté"

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    Etats-Unis : le Massachusetts rejette le suicide assisté
    le card. O'Malley à l'assemblée des évêques des Etats-Unis

    Ann Schneible - Traduction d’Hélène Ginabat (ZENIT.org)

    Le cardinal Sean O'Malley a salué le rejet d’un projet de loi qui aurait légalisé, dans le Massachusetts, le suicide médicalement assisté des malades en phase terminale. Il invite à promouvoir les soins palliatifs.

    L’archevêque de Boston a en effet évoqué ce fait lors de l'assemblée annuelle d'automne de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis (USCCB), lundi 13 novembre.

    Le projet de loi sur le suicide médicalement assisté a été rejeté de justesse lors du vote des habitants du Massachussets, le 6 novembre dernier. Cette mesure aurait légalisé le suicide médicalement assisté dans cet Etat américain pour les patients en phase terminale.

    Les diocèses du Massachusetts ont uni leurs forces à celles d'autres groupes religieux pour s’opposer au projet de loi. Diverses associations, médicales ou non, se sont également opposées à cette mesure

    « Le suicide médicalement assisté est une menace morale et éthique de la société, de la profession médicale, de la communauté des personnes handicapées et du bien commun », a déclaré le cardinal O’Malley : « Il apporte la mort spirituelle, une dépréciation de la vie humaine, et corrompt la profession médicale ».

    Le serment d’Hippocrate stipule en effet que le médecin ne remettra à personne une drogue mortelle si on la lui demande, ni ne prendra l'initiative d'une telle suggestion.

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  • Diocèse de Tournai : l’Eglise dans l’espace public

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    Lu sur le site du diocèse, cette analyse intéressante :

    Dans les années 1990, les évêques de Belgique ont conclu avec le ministre de la Justice un accord administratif en vue de nommer, dans les postes vacants de vicaires, des assistants paroissiaux qui, dans le diocèse de Tournai, ont été intégrés aux animateurs en pastorale (tous les animateurs en pastorale n'ont pas un traitement du ministère de la Justice). Comme il s'agissait d'un accord administratif, et non d'une loi votée par le Parlement fédéral, des questions ont été posées lorsque le premier assistant paroissial a demandé d'être admis à la retraite. En décembre 2004, la ministre de la Justice a régularisé la situation des 261 assistants paroissiaux existants, tout en déclarant le cadre extinctif. En juillet 2005, la Loi-Programme a encore admis la nomination de 40 assistants paroissiaux. En même temps, des questions ont été posées à l'ensemble des cultes reconnus par la Constitution, ainsi qu'au Conseil central laïque, à propos des traitements, du cumul de traitements et de l'âge de la pension. Une Commission des Sages, installée par la ministre de la Justice en novembre 2005 dans le but de faire des recommandations sur ces points, en accord avec les cultes reconnus et le Conseil central laïque, a remis son rapport fin 2006. Pour aider les prêtres âgés à envisager leur avenir dans la confiance, une publication a vu le jour : Les prêtres âgés, 1998

    Parmi les lieux où l'Eglise a un aspect sociétal évident, nous comptons tous les aspects de la diaconie, le service qu'elle rend aux communautés chrétiennes et le service qu'elle rend à la société. Si, autrefois, les lieux les plus marquants ont été les soins de santé et l'enseignement, animés tant par les diocèses que par les congrégations religieuses, il n'en va plus de même aujourd'hui. Grâce à l'Action Catholique, au début des années 1920, l'Eglise a pris la mesure de l'évangélisation des jeunes, des adultes et des personnes âgées, selon les catégories professionnelles et les milieux de vie. Quatre-vingts ans plus tard, la diaconie s'est considérablement diversifiée. Aujourd'hui elle fait davantage partie de l'ensemble de la pastorale du diocèse. Nous y reviendrons plus tard. Nous pouvons en tout cas reconnaître le souci des jeunes : Sur les chemins des jeunes, 2001; Ecoles fondamentales catholiques et paroisses, 2006.

    Suite à la reconnaissance des différents cultes et du Conseil central laïque depuis l'indépendance de la Belgique, il est utile de relire les articles de la Constitution sur les relations entre l'Etat et l'exercice de la liberté d'opinion et des cultes. Ce sont les articles 10 (tous les Belges sont égaux devant la loi) ; 11 (pas de discrimination) ; 19 (liberté des cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière, sauf en cas de délits commis à l'occasion de l'usage de ces libertés) ; 20 (nul ne peut être contraint de concourir d'une manière quelconque aux actes et aux cérémonies d'un culte, ni d'en observer les jours de repos) ; 21 ( l'Etat n'a le droit d'intervenir ni dans la nomination ni dans l'installation des ministres d'un culte quelconque, ni de défendre à ceux-ci de correspondre avec leurs supérieurs, et de publier leurs actes, sauf, en ce dernier cas, la responsabilité ordinaire en matière de presse et de publication) ; 181 (les traitements et pensions des ministres des cultes et des délégués des organisations reconnues par la loi qui offrent une assistance morale selon une conception philosophique non confessionnelle).

    L'interprétation actuelle des articles mentionnés est, en général, peu connue. Je reprends les conclusions de la Commission des Sages, dans son rapport présenté fin 2006 (p.6-7). L'Etat belge n'opte pas pour une neutralité de l'Etat vis-à-vis des cultes sous la forme d'une abstention d'intervention financière. Il y prévaut au contraire un pluralisme philosophique activement soutenu qui constitue à une jouissance effective de la liberté de culte. Il en résulte aussi que le système belge ne peut pas être qualifié de système de séparation entre l'Eglise et l'Etat. On ne peut également pas parler d'unité entre les deux dans la mesure où le pouvoir civil ne peut s'immiscer dans les questions religieuses. Le système a jadis été défini comme étant un système d'indépendance mutuelle ou, récemment, de neutralité bienveillante. Un système indemnitaire de rémunération des prêtres de l'Eglise catholique existait depuis la révolution dans l'Etat français à titre de compensation pour la nationalisation des biens de l'Eglise. Le régime napoléonien adopta ce système, qui fut étendu au culte protestant, pour les départements belges. Le système fut maintenu par l'autorité néerlandaise. Dès 1830, l'Etat belge, enfin, qui maintint la justification indemnitaire en ce qui concerne le culte catholique, y ajouta une justification sociale par la référence à l'utilité d'un culte, ce qui permit d'étendre le financement aux ministres du culte israélite (1831), puis aux culte anglican (1835), islamique (1974), orthodoxe (1985) et finalement aux communautés non confessionnelles (1993). C'est ainsi que, progressivement, le subventionnement des cultes reconnus et de la communauté non confessionnelle a pris une autre signification que celle de la compensation d'une injustice subie : il s'agit d'une indemnité pour un service social.

    Lorsque nous analysons l'impact de l'Eglise catholique dans l'espace public en Belgique depuis 1830, nous constatons aussi de très grandes évolutions. En dehors du conflit à propos de l'enseignement libre confessionnel catholique, il faut reconnaître que l'Eglise catholique s'est très bien adaptée au régime constitutionnel belge, basé sur le respect des libertés, selon la doctrine en vigueur au 19e siècle. Beaucoup connaissent l'influence du Cardinal Mercier au cours de la première guerre mondiale, dans la résistance à l'envahisseur allemand ; certains ont réagi à l'action du Cardinal Van Roey dans son soutien au Roi Léopold III, au début de la deuxième guerre mondiale et à la fin des années 1940. Une sorte de rupture est intervenue avec le Cardinal Suenens, qui a exercé la charge d'archevêque de Malines-Bruxelles de 1962 à 1980. L'affaire de la splitsing de l'Université Catholique de Louvain a poussé quelques évêques à devenir nettement moins présents dans l'espace public, tout au moins dans le domaine politique. Pourquoi ? Sans doute en raison de la doctrine conciliaire sur la liberté religieuse (Dignitatis Humanae), sur la mission de l'Eglise dans le monde de ce temps (Gaudium et Spes) et sur la mission spécifique des fidèles laïcs de l'Eglise catholique dans la société (les documents sur l'Eglise et l'apostolat des laïcs, Apostolicam Actuositatem). De plus, l'Eglise catholique a été de moins en moins liée à un parti politique. Quarante ans après Vatican II, nous devons reconnaître que les évêques sont intervenus régulièrement dans l'espace public pour souligner l'engagement au service de grands domaines de l'humanité : la vocation de l'Europe ; construire l'Europe ; la défense des plus faibles ; désarmer pour survivre ; l'année de l'enfant ; responsabilité des chrétiens vis-à-vis de l'Europe d'aujourd'hui et de demain ; les chrétiens et la crise ; l'année internationale des personnes handicapées ; désarmer pour construire la paix ; une année de la famille ; la loi relative à l'interruption de grossesse ; l'accompagnement des malades à l'approche de la mort ; migrants et réfugiés parmi nous ; choisir le mariage ; l'envoi des chrétiens dans le monde ; l'école catholique au début du 21e siècle.

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  • France: La nouvelle religion d'Etat expliquée par Vincent Peillon, ministre de l'éducation nationale

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  • Mariage gay : en France, les opposants veulent accentuer la pression

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    Mais il y faudrait beaucoup de constance, plus d’unité dans la mobilisation et une vraie dimension politique : la « fronde des maires », si elle prenait une ampleur significative, pourrait être un pas en ce sens pour amener le gouvernement à « dialoguer ». On en n’est pas (encore ?)  là…   Reportage du « Figaro » sur les manifestations du week-end :

    Après le succès de leur mobilisation, les adversaires du projet cherchent à recueillir le soutien des maires. «Le succès appelle le succès» gagent les organisateurs de la «Manif pour tous» qui a réuni entre 100.000 et 200.000 personnes samedi dans une dizaine de villes, dont plus de 70.000 à Paris, contre le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux homosexuels.

    Après ce galop d'essai jugé concluant, l'heure est désormais au «débat pour tous» pour les opposants. Pour faire vivre cette mobilisation plus importante que prévu, les divers mouvements et associations impliqués dans cet événement misent sur un travail de terrain intensif.

    Autour de la médiatique Frigide Barjot, parodiste catholique, et de ses acolytes Laurence Tcheng, militante socialiste, et Xavier Bongibault, fondateur de Plus gay sans mariage, les membres des associations familiales catholiques (AFC), d'Alliance Vita ou du Collectif pour l'enfant vont se déployer dans les villes et les villages, investir les paroisses et les mairies pour «réveiller l'opinion, faire prendre conscience aux Français que ce texte qui bouleverse la filiation père-mère-enfants les concerne tous».

    «Il faut aller chercher les gens autour des maires, inciter ces derniers à prendre position et les assurer de notre soutien», préconise Antoine Renard, président des AFC. Le collectif des Maires pour l'enfance, qui a lancé une vaste consultation auprès des élus locaux, aurait recueilli près de 17.000 avis défavorables au projet de loi d'édiles ou de leurs adjoints

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  • Une lecture marxiste de la mobilisation contre le mariage pour tous de ce week-end

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    Nous avons trouvé sur un site communiste d'obédience maoïste une analyse de la mobilisation qui a eu lieu en France ce week-end. Il est assez plaisant de constater que ces "intégristes" d'un communisme des plus ringards s'émeuvent devant ce qu'ils appellent "une lame de fond réactionnaire" :

    "Ce week-end ont eu lieu des manifestations dans toute la France contre le projet de loi ouvrant le droit au mariage et à l'adoption pour les personnes gays et lesbiennes. Ces manifestations ont été l'occasion d'une mobilisation réactionnaire massive en regroupant plus de 100 000 personnes, Samedi 17 Décembre, auxquelles il faut ajouter les presque 10 000 personnes ayant manifesté Dimanche à l'appel du groupe fasciste Civitas et les personnes qui se mobiliseront le 8 Décembre à Bordeaux, Lille, Le Mans et Nancy qui sont des villes où l'influence catholique est très forte.

    On notera que le mouvement petit-bourgeois des « Femen » a appris à ses dépens que les temps ont changé et qu'il n'y a plus de place pour le « symbolique », puisque les militantes de « Femen » se sont faites violemment agresser à Paris lors du rassemblement de Civitas, pour avoir cherché l'impact médiatique en allant provoquer à coups de « Fuck God », etc. Par les temps qui courent, ce qui était auparavant prétentieux et ridicule peut s'avérer vite suicidaire.

    Car force est de le reconnaitre, de manière prévisible, cette mobilisation massive du week-end dépasse en ampleur celle qui avait eu lieu lors de l'adoption du PACS en 1999 pour le gouvernement social-démocrate de Lionel Jospin.

    Elle est le signe de la lame de fond réactionnaire qui travaille la France depuis plusieurs années à la faveur de la crise capitaliste. La société se replie sur elle-même et les quelques avancées démocratiques ayant pu profiter de « niches » dans la réaction générale.

    Ainsi, derrière l'aspect policé et « ouvert » des manifestations de Samedi se trouve une réelle attaque contre les droits démocratiques des personnes gays et lesbiennes.

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  • La manif pour tous à Paris le 17 novembre (KTO)

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    "Manif pour Tous" à Paris: le film par KTOTV

  • Egypte : Morsi est-il l'otage des salafistes ?

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    Le président égyptien pas à l'installation du patriarche copte (source)

    Le président égyptien Mohamed Morsi n'assistera pas à la cérémonie d'installation du nouveau patriarche de l'Eglise copte orthodoxe d'Egypte, a annoncé l'église vendredi, alors que les Chrétiens craignent d'être marginalisés par le nouveau pouvoir islamiste.

    Le patriarche Tawadros II, qui succède à Chenouda III, doit être installé officiellement dimanche au Caire. Les responsables chrétiens de nombreux pays doivent assister à la cérémonie ainsi que des personnalité publiques égyptiennes.

    "Nous ne savons pas pourquoi Morsi ne sera pas présent, mais c'est un événement très important et rien ne devrait l'empêcher d'y assister", dit-on au sein de l'église copte. "Les chrétiens ont toujours eu le sentiment qu'il ne voulait pas venir."

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