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Politique - Page 656

  • Cinq choses qu'il faut savoir à propos du Président Obama

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    Fallait-il s'attendre à autre chose qu'à la reconduction du même président des Etats-Unis? Hélas, nos sociétés sont soumises à un processus de détérioration que rien ne semble pouvoir enrayer. La personnalité du président Obama est inquiétante et nous fait penser au charismatique Julien Felsenburgh, ce personnage central du roman prophétique de Robert Hugh Benson intitulé Le Maître de la Terre.

    Par ailleurs, on aurait sans doute pu économiser les milliards de dollars qui ont été investis dans cette campagne qui a atteint des niveaux de dépenses électorales faramineux. Ce n'est en tout cas pas cette réélection qui améliorera la situation du respect de la vie aux Etats-Unis et à travers le monde. C'est pourquoi il est opportun de rappeler ces "Cinq choses que tout le monde a besoin de savoir à propos du président Obama " ainsi que l'a fait Lila Rose sur LifeSiteNews)

    1. Le président Obama a voté contre le "Born Alive Infants Protection Act", votant à quatre reprises de façon horrible contre la protection des enfants ayant survécu à un avortement et pour les laisser ainsi mourir. Un vote contre cette loi était un vote pour l'infanticide. [ Source ]

    (N.B. Aux Etats-Unis, l'administration de M. Bush a ramené l'attention sur le "born- Alive Infants Protection Act" effectif depuis 2002, en demandant aux médecins et aux hôpitaux de faire tous les efforts possibles pour sauver la vie des enfants nés vivants lors d'un avortement. La loi en question établit qu'un foetus qui survit à un avortement n'est plus considéré comme un foetus mais comme une personne ayant le droit de recevoir les soins médicaux et la protection dus à toute personne humaine. - (The New York Times/Etats-Unis 23.4.2005 -Fond Guilé 23.4.2005)

    2. Au troisième jour de son premier mandat, le président Obama a abrogé la politique pro-vie dite "de Mexico". En faisant cela, le président Obama a rendu les groupes qui exécutent et promeuvent l'avortement éligibles pour obtenir les fonds américains pour l'aide étrangère.

    (N.B. : la "politique de Mexico" exigeait que les ONG bénéficiant des aides américaines certifient qu'elles ne re recourraient pas à l'avortement comme méthode de planning familial avec les fonds obtenus. Elle a été annulée par Clinton en 1993, rétablie par Bush en 2001 avant d'être à nouveau annulée par Obama.)

    3. Le financement en faveur du planning familial a fait un bond de 33% à près de 50%. Plus de 487 millions de dollars de financement par le contribuable financent à présent un avortement géant. C'est presque un demi-milliard de dollars que les familles américaines sont obligées de payer en impôts au plus grand pourvoyeur de l'avortement de la nation, Planned Parenthood.

    (N.B. Planned Parenthood, l’organisation « pro-choix » la plus puissante et la plus performante des États-Unis (329 445 avortements réalisés en 2010);en 2009-2010, Planned Parenthood a reçu 487,4 millions de dollars de subventions fédérales ! Mit Romney avait affirmé qu'il y mettrait fin)

    4. Le président Obama a refusé de signer un budget d'urgence, mettant ainsi le financement de l'armée en péril, jusqu'à ce que le financement de Planned Parenthood soit inclus dans le budget. Cela faisait suite à l'action "Sex trafficking investigation" menée par Live Action, démontrant que Planned Parenthood a aidé et encouragé des sexe-trafiquants de filles mineures. Source ]

    5. Le président a promu "La Loi sur la protection des patients et les soins abordables (ObamaCare)", ce qui permet de subsidier les «centres de santé communautaires» (Planned Parenthood étant le principal bénéficiaire). En outre, le mandat HHS oblige tous les Américains à financer l'avortement et la contraception, sans aucune exception pour les institutions religieuses ou des particuliers religieux qui y sont farouchement opposés. [ Source ]

    LiveActionNews.org

  • Homoparentalité : aucun cas sans conséquences

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  • Occident et rencontre des cultures; la pensée de Benoît XVI

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    Du site "Enfant Prodigue" :


    Occident et rencontre des cultures - La pensée de Benoît XVI

     

    Par Stéphane Bürgi

     

    disponible aux éditions MÉDIAPAUL :

    http://librairiemediaspaul.ca/index.php?route=product/product&manufacturer_id=10416&product_id=326115

     

    http://www.mediaspaul.qc.ca/images/ouvrages/btlf/L97828942090041.jpg

    EXTRAIT : 

             L’autorité morale de l’Occident décline et son «hégémonie bienveillante» est de plus en plus contestée. En même temps, la civilisation technologique engendre des cultures à la fois plus uniformes et plus divisées. À l’heure où on parle de choc des civilisations, une véritable rencontre des cultures et des religions du monde est-elle encore possible ? La pensée de Benoît XVI sur cette question mérite d’être connue. Pour le pape, le religieux n’est pas l’ultime barrière qui sépare les cultures, mais bien au contraire le lieu permettant de dépasser les différences culturelles sans les sacrifier, pour se retrouver dans une commune ouverture à la question de la vérité. En effet, les concordances essentielles entre les grandes cultures de l’humanité, notamment dans le domaine éthique, tiennent selon lui à leurs fondements métaphysiques. Le relativisme actuel, qui opère une rupture avec ces fondements, rend donc les civilisations hermétiques les unes aux autres. En ce sens, la nécessaire réconciliation de l’Occident avec son patrimoine spirituel est aussi importante pour l’ordre mondial. Une fascinante synthèse de la vision du monde de Benoît XVI, vision qui s’enracine dans une expérience personnelle de l’histoire du XXe siècle. Ce livre convie à un véritable renversement de perspectives.

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  • Belgique : une pétition contre le parti "Islam"

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    La pétition, initiée par Nonali, que l'on découvrira ci-dessous circule sur la toile et a déjà récolté près de 30.000 signatures :

    STOP PARTI ISLAM - URL Courte : https://12068.lapetition.be/

    Messieurs NOS dirigeants politiques,

    Nous, citoyens d’une Belgique Démocratique, citoyens libres et voulant le rester, signataires de cette pétition, exigeons l’annulation de l’élection des 2 candidats de la liste « ISLAM » lors des récentes élections communales : Lhoucine Aït Jeddig à Molenbeek et Redouane Ahrouch à Anderlecht.

    La raison de notre exigence est la suivante : ce parti ou ses représentants ont, soit par leur programme électoral ou par leurs déclarations télédiffusées, clairement exprimé leur intention de transformer notre Belgique en un état islamique, reconnaissant leur Coran comme la seule loi valable à leurs yeux. Ces faits sont incompatibles avec la fonction qu’ils veulent exercer au sein de l’assemblée communale démocratique et est en totale opposition avec le serment d’allégeance qu’il seront tenus de prêter à leur mise en place aux conseils communaux le 3 décembre prochain.

    Notre demande s’appuie aussi sur l’article 17 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme qui stipule que nul ne peut utiliser les droits garantis par cette convention dans le but de rechercher l’abolition ou la limitation de ces mêmes droits. Cette Convention Européenne, dont la Belgique est signataire prévaut sur nos lois nationales. D’autre part, la Cour Européenne des Droits de l’Homme, dans son Arrêt du 13 février 2003 affirme l’incompatibilité de la charia avec la démocratie.

    C’est pourquoi, nous, citoyens soucieux de l’avenir de nos enfants et petits-enfants et inquiets de voir la charia s’installer dans notre pays, exigeons que vous fassiez votre Devoir.

    Nous avons appris dans nos cours d’histoire que la Belgique était une démocratie constitutionnelle et que cette Constitution, vous en étiez vous, nos dirigeants politiques, les garants. 

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  • Pourquoi l'Eglise dit non au mariage homosexuel

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    Mariage homosexuel : l'Eglise dit non, pourquoi

    JDD, Libé, l'Eglise fait la Une un peu partout, les cardinaux, les évêques s'organisent et "lancent le débat" sur la question du mariage des homosexuels et de l'adoption d'enfants par ces couples homosexuels mariés. Pourquoi un tel militantisme, de la part de gens que l'on ne voyait plus beaucoup dans le débat public depuis 50 ans, depuis que Vatican II avait proclamé l'accord a priori de l'Eglise avec le Monde. 

    [Pour ceux qui trouveraient l'expression trop forte, voici le n°3, §2 de Gaudium et spes : "En proclamant la très noble vocation de l’homme et en affirmant qu’un germe divin est déposé en lui, ce saint Synode offre au genre humain la collaboration sincère de l’Église pour l’instauration d’une fraternité universelle qui réponde à cette vocation". On peut toujours interpréter ce texte dans la continuité de l'enseignement ecclésial ; ce petit paragraphe insiste par exemple sur la vocation de l'homme créé par Dieu et pour Dieu, magnifique ! hélas, au sens obvie, il a signifié pour beaucoup que l'Eglise, reconnaissant la divinité de l'homme, accepte l'histoire de l'humanisme comme une histoire sainte - une succession d'Ereignis dirait Heidegger - une Histoire majusculaire, dont elle ne serait d'ailleurs par hypothèse qu'une simple contributrice, une collaboratrice récente].

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  • Les derniers progrès de la christianophobie

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    L'Observatoire de la Christianophobie veille quotidiennement et nous tient au courant de ces agressions incessantes qui prennent pour cible notre culture chrétienne :

    ... cependant, il faut rester prudent sur le chapitre des informations et des mauvaises nouvelles, comme le fait remarquer l'abbé Guillaume de Tanoüarn :

    C'est faux, qu'importe

    J’ai fait un mauvais rêve tantôt : je m’étais attardé à la sortie d’une paroisse traditionaliste de la ville, une vieille dame expliquait à quelques jeunes gens que le cardinal avait «interdit à ses prêtres de confesser». C’était bien la marque de cet homme détestable, etc etc. Je lui répondais qu’elle était peut-être mal renseignée, que l’on confessait dans les églises toutes proches, mais elle me disqualifia aussitôt d’un très définitif: «Je crois que vous êtes un provocateur». J’avais raison sur le fond et sur la forme, mais elle gagnait la manche. 


    Mauvais rêve toujours: sur son blog, un ami s’indignait de ce que la ville d’Amiens débaptisât son marché de Noël. Il voyait dans ce changement une «nouvelle technique de prosélytisme par manipulation syntaxique et sémantique». Et peu importe que l’info soit fausse et que la ville d’Amiens démentisse par voie de presse! L’ami blogueur tenait un bon exemple de «laïcité agressive», il n’allait tout de même pas le gâcher en reconnaissant sa méprise. 

    Et j’ai bien l’impression de faire souvent ce type de rêve imbécile, où des gens intelligents ayant de bonnes idées en viennent à raconter n’importe quoi – parce que cela correspond à leur désir, et à celui de leur auditoire, ou encore à la crainte de tous. Les Italiens disent «Se non è vero... è bene trovato», et parfois même «Non è vero, ma è bello che tu me lo dica». 

    Et je voudrais bien me réveiller.

  • "Mariage pour tous" : les propos très fermes de Mgr Vingt-Trois

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    Stéphanie Le Bars, dans le Monde, rend compte des propos particulièrement fermes tenus par le cardinal-archevêque de Paris au sujet du "mariage pour tous"; extraits :

    « Mariage pour tous »: à Lourdes, Mgr Vingt-Trois dénonce « une supercherie » et les « lobbies »

    "Le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France a profité de l’ouverture de l’assemblée générale de cette institution, samedi 3 novembre, à Lourdes, pour rappeler l’opposition de l’Eglise au projet de loi instaurant « le mariage pour tous », qui sera présenté en conseil des ministres, le 7. Il a appelé « les chrétiens et tous ceux qui partagent notre analyse » à « saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles, en les rencontrant et en leur exprimant leurs convictions». De manière plus large et inédite, il les a incités à « utiliser les moyens d’expression d’une société démocratique, d’une « démocratie participative », pour faire connaitre leur point de vue ». (...)

    Sur le fond, le cardinal a renvoyé aux textes publiés par la CEF, tout en martelant : « Ce projet n’est pas seulement une ouverture généreuse du mariage à de nouvelles catégories de concitoyens, c’est une transformation du mariage. Ce serait le mariage de quelques uns imposé à tous ». Pour l’Eglise, « la question fondamentale est celle du respect de la réalité sexuée de l’existence humaine. Imposer dans le mariage et la famille une vision de l’être humain sans reconnaitre la différence sexuelle serait une supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société et instaurerait une discrimination entre les enfants». Il a une nouvelle fois regretté l’absence de débat national, qui aurait permis d’aller au-delà « de sondages aléatoires ou de la pression ostentatoire de quelques lobbies ». (...)

    Le cardinal a d’ailleurs insisté sur le respect des droits fondamentaux des enfants et rappelé le combat de l’Eglise pour la défense de la vie, de la naissance à sa fin naturelle, le refus de procéder à la procréation médicalement assistée ou à la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Au-delà « du droit à connaitre et à être élevé par ceux qui l’ont engendré », les enfants doivent aussi pouvoir bénéficier selon le cardinal, du droit à l’éducation et à une formation chrétienne. (...)

    Il a également évoqué la notion de « nouvelle évangélisation » dans le contexte français marqué par « l’indifférence » religieuse, plus que par « l’hostilité » alors que vient de s’achever un synode sur ce sujet au Vatican. Reprenant des débats abordés au cours de ce synode, le cardinal a listé les difficultés rencontrées par les chrétiens à travers le monde : « entraves à la liberté de conscience, retour aux pratiques païennes, séduction de nouveaux mouvements à tendance sectaire, athéisme… ». (...)"

  • Nouveaux massacres au Nigeria

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    Un communiqué de presse d'Amnesty International daté du 1er novembre (on sait que les chrétiens sont les premiers visés par ce groupement islamiste proche d'Al Qaeda) :

    Nigeria. Les forces de sécurité hors de contrôle dans la lutte contre le groupe Boko Haram

    (Abuja) Les actions brutales des forces de sécurité nigérianes en réponse aux actes de terrorisme perpétrés par Boko Haram ne font que rendre la situation encore plus désespérée,  écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 1er novembre.

    Ce rapport, intitulé Nigeria: Trapped in the cycle of violence, décrit à la fois les horreurs perpétrées par Boko Haram et les graves violations des droits humains commises, en réaction, par les forces de sécurité. Il est notamment question de disparitions forcées, de torture, d’exécutions extrajudiciaires, d’incendies volontaires de maisons et de détentions sans procès.

    « Ce cycle d’attaques et de contre-attaques est marqué par des violences illégales de la part des deux camps, avec des effets dévastateurs pour les droits fondamentaux des personnes piégées au milieu », a déclaré Salil Shetty, secrétaire général d’Amnesty International.

    « Des personnes vivent dans un climat de peur et d’insécurité, vulnérables aux attaques de Boko Haram et exposées à des violations des droits humains de la part des forces de sécurité nationales qui devraient au contraire les protéger. »

    De graves atteintes aux droits humains ont été perpétrées par Boko Haram, qui a notamment commis des meurtres, incendié des écoles et des églises, mené des attaques contre les locaux de médias et s’en est pris à des journalistes. Le rapport décrit le climat de peur grandissante : la population est trop effrayée pour signaler les crimes et les journalistes n’en parlent pas, craignant pour leur propre sécurité.

    Dans le même temps, les opérations de sécurité visant Boko Haram sont conduites sans égard pour les droits humains ou l’état de droit.

    Des centaines de personnes accusées d’avoir des liens avec Boko Haram sont arrêtées de façon arbitraire lors d’opérations menées par la Force d’intervention conjointe (un groupe qui rassemble des membres de différents services de forces de sécurité, mis en place par le président nigérian pour restaurer l’ordre dans les zones où Boko Haram est présent), le Service de sécurité de l’État et la police.

    De nombreuses personnes sont maintenues en détention pour de longues périodes sans inculpation ni jugement, sans être déférées à une autorité judiciaire et sans la possibilité de consulter un avocat ou d’avoir des contacts avec le monde extérieur. Leurs familles ne sont, en outre, pas correctement averties. Les autorités procèdent à un grand nombre d’exécutions extrajudiciaires.

    Un homme a expliqué à Amnesty International que son frère avait été arrêté par les forces de sécurité. Après plusieurs tentatives pour le retrouver, il a finalement vu son cadavre dans un poste de police. « Il y avait [ce qui ressemblait à] des marques de câbles sur son corps, il avait des bleus partout... Le côté droit de sa tête était couvert de contusions. Il avait un air choqué sur le visage. Je ne peux pas l’oublier... Je n’ai pas porté plainte. J’ai peur. »

    « Le gouvernement du Nigeria doit prendre des mesures efficaces pour protéger la population contre la campagne menée par Boko Haram pour faire régner la terreur dans le nord et le centre du pays, mais ces mesures doivent rester dans les limites des règles de l’état de droit. Chaque injustice perpétrée au nom de la sécurité ne fait qu’engendrer plus de terrorisme et crée un cercle vicieux de meurtre et de destruction », a déclaré Salil Shetty.

    « Ce n’est qu’en faisant toute la lumière sur les faits, en instaurant une obligation de rendre des comptes pour les atteintes commises et en traduisant en justice les responsables que la confiance dans le système judiciaire pourra être restaurée et les droits humains garantis. »

    Nota bene :

    Entre février et juillet 2012, une délégation d’Amnesty International s’est rendue dans les États de Kano et de Borno, ainsi que sur le territoire de la capitale fédérale.

    Les chercheurs ont interrogé des victimes d’attaques, des proches de personnes qui ont été tuées, arrêtées ou placées en détention, ainsi que des personnes dont les maisons ont été brûlées. Ils ont également rencontré des ministres occupant des postes clés au sein du gouvernement, des représentants des forces de sécurité, des juges, des enseignants, des journalistes et des avocats.

    Malgré leur demande, les chercheurs n’ont pas pu visiter de prison, de poste de police, ni de centre de détention militaire ou dépendant du service de sécurité de l’État.

  • Iran : arrestations de chrétiens et condamnations pénales

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    source : http://fidepost.com/ 1er novembre 2012

    La libération du pasteur Youcef Nadarkhani, condamné à mort pour avoir quitté l’islam, le 8 septembre 2012, sous la pression internationale, n’a été qu’une parenthèse dans la politique menée par les autorités iraniennes à l’encontre des chrétiens. Depuis la fin septembre, ce sont des dizaines de fidèles et  pasteurs qui ont été arrêtés. Ils rejoignent la vingtaine de chrétiens en prison depuis plusieurs mois. A ce triste bilan, s’ajoute la condamnation de trois ministres du culte et de l’épouse de l’un d’entre eux, détenus depuis décembre 2011, à un an de prison chacun. Ils devraient être libérés dans près de deux mois.

    Ce ne sont pas moins de 40 chrétiens, anciennement musulmans, qui ont été arrêtés fin septembre à Shiraz et Cavarz, dans le sud du pays, selon Adyan, un média public, rapporte Farsi Christian News Network, un réseau d’information sur les chrétiens d’Iran. L’opération a été dirigée par le ministère des Informations religieuses, qui est lié aux Renseignements. Cette rafle coïncide avec le procès de cinq chrétiens qui a débuté le 15 octobre. Ils avaient été illégalement arrêtés le 8 février 2012 pendant un culte et depuis privés de leurs droits judiciaires.

    Tout le mois d’octobre, les interpellations et placements en détention se sont poursuivis. Le 12, sept autres chrétiens, des fidèles du mouvement « Eglise d’Iran », ont été enfermés à la prison de Shiraz après une descente de la police pendant un service religieux dans la demeure de l’un d’eux. Exactement une semaine plus tard, deux autres chrétiens de la même dénomination ont été arrêtés. Au début du mois, des centaines de chrétiens auraient été interpellés. Cette répression accrue se situe dans un contexte de développement du christianisme, particulièrement à Shiraz. Les autorités tenteraient même de désolidariser les chrétiens par le biais d’accusations injustifiées quant à la doctrine théologique de certains qui les priverait de la qualification de chrétiens. Ils sont enfermés à la « Pelak 100 », une propriété de l’armée équipée de huit salles pour  les interrogatoires.

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  • Elections américaines, ce qui nous interpelle

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    Alors que les sondages effectués aux Etats-Unis révèlent une opinion publique très partagée sur le futur scrutin présidentiel et deux candidats au coude à coude, il en va tout autrement de ce côté-ci de l'Atlantique. Lorsqu'on interroge le quidam européen sur celui qui bénéficierait de son vote, il répond très spontanément Obama. Si les élections avaient lieu ici, les résultats seraient dignes d'une république bananière avec une majorité écrasante en faveur du candidat démocrate. C'est très symptomatique d'une opinion publique formatée par des médias orientés de façon totalement partisane. Ainsi, Romney fait figure de repoussoir prêt à tout sacrifier sur l'autel d'un néo-libéralisme échevelé et disposé à faire régresser la société dans des voies puritaines et discriminatoires, tandis que son adversaire apparaît comme le champion d'un modèle sociétal moderne, ouvert et libéré. Que les citoyens du vieux continent puissent être conditionnés de la sorte sans s'interroger sur le bien-fondé d'une vision aussi simpliste et caricaturale ne peut qu'inviter à constater la dégradation de toute forme d'esprit critique dans des cerveaux complètement lobotomisés.

  • Sortir de la crise autrement que par des politiques budgétaires dévastatrices ?

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    Nous lisons sur le site des Jésuites de France :

    Sortir de la crise autrement que par des politiques budgétaires dévastatrices, c’est possible ! Loin des discours sur une inéluctable austérité, Gaël Giraud, chercheur en économie au CNRS, jésuite, donne les moyens de comprendre les ressorts de la crise financière et propose un chemin inédit où la  transition écologique est centrale.

    Gaël Giraud, jésuite français et économiste indépendant aux travaux reconnus et précieux (nominé pour le prix du meilleur jeune économiste 2009), analyse dans ce livre  les enjeux et perspectives économiques auxquels la France et l’Europe doivent faire face pour engager un vrai plan de sortie de crise qui soit viable, et financer la transition écologique nécessaire.

    Présentation du livre

    Illusion financière Pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taireL’impasse économique dans laquelle la crise financière a plongé des États désemparés, alimentée par une véritable fascination pour les marchés financiers, occulterait-elle une solution de sortie de crise originale ? C’est ce que pense Gaël Giraud, nominé pour le prix du meilleur jeune économiste 2009, qui affirme que la seule politique viable de sortie de crise consiste à financer la transition écologique par une création monétaire massive de la BCE.

    Cette proposition originale est motivée par une critique poussée de « l’illusion financière » qui consiste à croire que seuls les marchés financiers sont capables d’apporter une prospérité durable. La contrainte énergétique et climatique actuelle s’imposerait alors comme l’élément déterminant conditionnant toute prospérité durable en Europe, si bien que tout projet économique qui ignorerait cette contrainte promet de se heurter au mur d’une réalité qui ne dépend pas de notre bon vouloir politique : la raréfaction relative des énergies fossiles et les bouleversements telluriques que provoque déjà le réchauffement climatique. En proposant de financer la transition écologique par la planche à billets et non pas par les marchés financiers, l’auteur veut à la fois relever ce défi et dépasser l’addiction mortifère de notre économie à l’égard d’une finance dérégulée. Bien conscient que l’obstacle majeur à cette transformation réside dans le changement des conventions monétaires, il propose des arguments visant à désamorcer la doxa qui associe l’utilisation de la planche à billets à une inflation démesurée propice à l’instabilité politique.

    Non seulement les chrétiens ne sauraient rester à l’écart d’un tel bouleversement de société mais ils sont appelés à jouer un rôle d’avant-garde dans ce combat contre l’illusion financière, véritable culte du veau d’or des temps modernes. Par respect pour la création ; par amour pour l’autre, ce prochain éventuellement “lointain” que sont les prochaines générations ; au nom des plus fragiles, celles et ceux qui seront les premières victimes de l’ajustement énergétique et climatique qui nous sera imposé par la nature si nous ne négocions pas la transition avec intelligence et dans le souci de la justice.

    L’auteur

    Gaël Giraud est jésuite depuis 2004, chercheur au CNRS professeur affilié à l’ESCP‐Europe, membre du Conseil scientifique du laboratoire d’excellence REFI (régulation financière), membre du laboratoire d’excellence OSE, collaborateur au CERAS, enseignant au Centre Sèvres, collaborateur au programme de recherche « Responsabilité éthique des multinationales dans les pays émergents » à l’ESSEC.
    Il est l’auteur de plusieurs livres dont :
    La Théorie des jeux (Flammarion, 2009, 3e éd. revue et augmentée)
    et Vingt Propositions pour réformer le capitalisme (Flammarion, 2012, 3e éd. revue et augmentée, poche). Il collabore par ce titre à la collection Pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire (Immigration (François Soulage, Géneviève Médevielle, 2011) et Extrême droite (Etienne Pinte, Jacques Turck, 2012).

    Salué unanimement par la presse,  Illusion financière  est un indispensable pour penser la société de demain sur de nouvelles bases.

    « [...]  il importe de comprendre que l’idée d’une contrainte financière agissant “de l’extérieur ” sur nos économies, incarnée par des “marchés anonymes” n’est qu’une illusion »

  • Syrie : le dernier chrétien de Homs a été tué

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    ASIE/SYRIE - Tué le dernier chrétien présent dans le centre d’Homs - touché le couvent des Jésuites

    Homs (Agence Fides) – Le dernier chrétien présent dans le centre d’Homs après l’évacuation de la population civile a été tué. Elias Mansour, 84 ans, chrétien grec orthodoxe n’avait pas voulu quitter sa maison, rue Wadi Sayeh, parce qu’il devait prendre soin de son fils handicapé, Adnane, même s’il savait que sa vie était en danger. La zone de Wadi Sayeh – habitée par des chrétiens et des musulmans sunnites – est encore au centre de combats opposant l’armée régulière et des rebelles. Les rebelles sont retranchés dans les quartiers de Khalidiyeh, Bab houd, Bustan diwan, Hamidiyeh, jusqu’aux rues Wadi Sayeh et Ouret al shayyah. Les forces de l’armée régulière les encerclent. Ainsi que l’indique à Fides un prêtre grec orthodoxe, Elias Mansour a été tué hier. Les jours précédents, il avait déclaré qu’il n’aurait quitté sa maison pour aucun motif et que, s’il avait rencontré les rebelles, « il leur aurait rappelé les dix Commandements et les Ecritures Saintes ». Les obsèques seront célébrées aujourd’hui dans une église orthodoxe. Un prêtre orthodoxe tente actuellement de retrouver son fils handicapé dont on est sans nouvelles.
    Entre temps, comme l’indiquent des sources de Fides, ce matin, le couvent des Jésuites se trouvant dans le quartier d’Hamidiyeh a été touché au cours des combats qui ont lieu chaque jour. La structure a subi de légers dommages mais aucune victime n’est à déplorer. Les Jésuites et les évacués qui s’y trouvaient ont vécu des moments de peur mais vont bien. (PA) (Agence Fides 31/10/2012)