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Politique - Page 652

  • L'électorat évangélique mobilisé par Chuck Norris en faveur de Romney

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    Le message alarmiste de Chuck Norris aux évangéliques

    V. Van Vyve, dans la Libre :

    L'acteur Chuck Norris tente de mobiliser l'électorat évangélique dans une vidéo alarmiste postée ce weekend.

    "Nous savons que vous aimez votre famille et votre liberté autant que Gena et moi, et c'est pour cela que nous ne pouvons plus rester à ne rien faire." Dans sa "mise en garde pour l'Amérique" postée sur Youtube, Chuck Norris, le célèbre acteur d'art martial, tenait à s'exprimer sur "les préoccupations grandissantes que (nous) partageons".

    A quelques mois du scrutin présidentiel, l'acteur s'inquiète. "Si l'on regarde l'Histoire, (notre) pays et (notre) liberté sont menacés". A en croire l'acteur, "nous sommes à un moment critique, et nous avons peut-être déjà perdu notre pays tel que nous le connaissons si nous ne changeons pas immédiatement de direction."

    Changer le cours de l'histoire, c'est voter Mitt Romney, motive le couple selon qui ce dernier pourrait devenir président des États-Unis si les "30 millions d'évangéliques qui sont restés chez eux (il y a 4 ans), alors qu'Obama a remporté l'élection de 10 millions de voix", se rendent aux urnes le 6 novembre prochain.

    Dans cette vidéo alarmiste, l'acteur prédit la chute de l'Amérique et l'avènement "du socialisme, voire bien pire", si Barack Obama devait prester un nouveau mandat à la maison blanche.

    Et de citer, pour illustrer la bataille du bien contre le mal, le "grand président Ronald Reagan" ("La liberté n'est jamais qu'à une génération de l'extinction. Nous ne la transmettons pas à nos enfants par le sang. On doit se battre pour la protéger et la transmettre") ou encore Edmund Burke ("Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien.").

    Pour que le "Bien" triomphe, "nous vous demandons de vous tenir à nos côtés, unis pour Dieu et notre pays", conclut le couple sur un plan rapproché, histoire de rajouter aux paroles anxiogènes une touche de drame.

  • Quand le Cardinal Barbarin s'exprime sur "la démocratie absolue" et à propos du prochain synode

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    Frédéric Mounier, dans La Croix, a interviewé le Cardinal Barbarin :

    Cardinal Philippe Barbarin : « N’est-il pas dangereux de redéfinir l’homme, la femme, le mariage ? »

    Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, analyse les réactions à la prière pour la France du 15 août et met en garde contre le risque de démocratie absolue.

    L’archevêque précise sa pensée sur la nouvelle évangélisation dans la perspective du prochain Synode.

    Avant les visites ad limina des évêques français à Rome, le primat des Gaules évoque les dossiers qu’il souhaite soumettre à Benoît XVI.

    Avez-vous été surpris par les réactions à la « prière pour la France » proposée par l’épiscopat français à l’occasion du 15 août ?  

    Cardinal Philippe Barbarin :  Il ne faut pas les majorer ! Dans son livre L’Oraison, problème politique,  le cardinal Daniélou montre que la prière a toujours des implications politiques. Lorsque nous prions pour le monde, nous demandons qu’il vive dans la justice, la paix et l’amour. Personne ne peut contester que c’est bien dans notre mission. Il faut dire aussi que, pour beaucoup de catholiques, cette prière du 15 août a apporté un vrai réconfort.

    Après cet épisode, vous avez évoqué dans la presse italienne le concept de « démocratie absolue ». Que voulez-vous dire ?  

    J’aime la démocratie, elle est « le moins mauvais » des régimes. Mais il ne faudrait pas qu’elle devienne une « démocratie absolue ». Je sais bien que le Parlement a le pouvoir de changer les lois définissant le sens du mariage, mais je pose la question de savoir s’il est légitime de décider de tout, de changer le sens des mots…

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  • L’école de la république française enseignera une seule morale : laïque

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    C’est dans le « Journal du Dimanche » paru le week-end dernier. Interview du Ministre français de l’Education, Vincent Peillon, par Adeline Fleury (extraits) :

    « À la veille de la rentrée scolaire, le ministre de l’Education, Vincent Peillon, annonce la mise en place de cours de "morale laïque" dès la rentrée 2013 (…).

    Qu’entendez-vous par "morale laïque"?

    La morale laïque c’est comprendre ce qui est juste, distinguer le bien du mal, c’est aussi des devoirs autant que des droits, des vertus, et surtout des valeurs. Je souhaite pour l’école française un enseignement qui inculquerait aux élèves des notions de morale universelle, fondée sur les idées d’humanité et de raison. La république porte une exigence de raison et de justice. La capacité de raisonner, de critiquer, de douter, tout cela doit s’apprendre à l’école. Le redressement de la France doit être un redressement matériel mais aussi intellectuel et moral (…).

    Il faut enseigner la laïcité?

    La laïcité comme fait juridique, philosophique et historique n’est pas suffisamment étudiée. Certains pensent que la laïcité est contre les religions ; certains au contraire que c’est simplement la tolérance ; d’autres que c’est uniquement des règles de coexistence. Or, la laïcité ce n’est pas simplement cela. Il existe aussi une "laïcité intérieure", c’est-à-dire un rapport à soi qui est un art de l’interrogation et de la liberté. La laïcité consiste à faire un effort pour raisonner, considérer que tout ne se vaut pas, qu’un raisonnement ce n’est pas une opinion. Le jugement cela s’apprend. (…)

    Qui serait chargé d’enseigner cette morale laïque?

    Je vais nommer une mission de réflexion qui devra préciser la nature de cet enseignement. Je pose trois objectifs : qu’il y ait une cohérence depuis le primaire jusqu’à la terminale ; que cet enseignement soit évalué ; qu’il trouve un véritable espace. Je souhaite que dans la formation des enseignants, dans les écoles supérieures de l’éducation et du professorat que nous mettrons en place à la rentrée 2013, les questions de morale laïque soient enseignées à tous les professeurs. (…)

    Il existe déjà des cours d’instruction civique, en quoi votre morale serait différente?
    Je n’ai pas dit instruction civique mais bien morale laïque. C’est plus large, cela comporte une construction du citoyen avec certes une connaissance des règles de la société, de droit, du fonctionnement de la démocratie, mais aussi toutes les questions que l’on se pose sur le sens de l’existence humaine, sur le rapport à soi, aux autres, à ce qui fait une vie heureuse ou une vie bonne. Si ces questions ne sont pas posées, réfléchies, enseignées à l’école, elles le sont ailleurs par les marchands et par les intégristes de toutes sortes. Si la république ne dit pas quelle est sa vision de ce que sont les vertus et les vices, le bien et le mal, le juste et l’injuste, d’autres le font à sa place. (…)

    Ici :  Peillon: "Je veux qu'on enseigne la morale laïque

    Juste dans la ligne ringarde de la laïcité à la française : la morale laïque est celle de la république une et indivisible. Elle transcende toutes les religions ou morales, confessionnelles et autres, qui n’ont de toute façon pas leur place dans l’enseignement officiel. Elle seule sera donc enseignée dans l’école de la république.

     Très différent de la Belgique où l’enseignement officiel offre aux élèves de ce  réseau les cours de religion ou de  morale non confessionnelle de leur choix inscrits au programme. Jusqu’à ce que la Ministre Simonet et consorts parviennent à leurs fins en  instituant un tronc commun entre eux ?  C’est dans l’air, pour reprendre le titre d’une émission télévisée célèbre.

     Vous avez dit pluralisme ?

  • Mali : progrès inquiétants de l'extrémisme islamiste en direction du sud

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    AFRIQUE/MALI - Avancée des extrémistes islamiques en direction du sud alors que des prédicateurs radicaux font leur apparition à Bamako

    Bamako (Agence Fides) - « L'occupation de la ville de Douentza préoccupe fortement les autorités de Bamako » déclare à l'Agence Fides le Père Edmond Dembele, Secrétaire de la Conférence épiscopale du Mali. La ville de Douentza est tombée entre les mains du Mouvement pour l'Unité et la Djihad en Afrique occidentale (MUJAO), l'un des mouvements islamiques qui occupent le nord du Mali, qui l'a soustraite au contrôle d'une milice locale. « La prise de Douentza de la part du MUJAO est importante parce qu'il s'agit de la première ville que l'on rencontre sur la route en direction du nord après Mopti. Jusqu'ici, elle se trouvait dans une zone tampon entre les zones contrôlées par les islamistes et celles se trouvant sous le contrôle des forces régulières » explique le prêtre. « L'autre nouvelle qui agite le Mali est l'assassinat de l'un des membres du Consulat algérien à Gao, ville se trouvant depuis des semaines entre les mains des extrémistes. La nouvelle n'a pas encore été confirmée officiellement mais elle semble vraie » déclare le Père Dembele.

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  • Quand le patron d'une chaîne de télévision tunisienne croupit en prison

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    Nous lisons sur le blog de Yves Daoudal :

    Sami Fehri, patron d’une chaîne de télévision tunisienne emprisonné pour délit d’opinion

    Le patron d’une chaîne de télévision tunisienne, sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis plusieurs jours, a été emprisonné dans l’attente de son procès.

    J’ai beau tendre l’oreille, je n’entends rien. Normalement, les médias du monde entier devraient être déchaînés contre la justice tunisienne aux ordres de la dictature, et réclamer à cor et à cri la libération de Sami Fehri, emprisonné pour délit d’opinion.

    D’autant que l’emprisonnement de Sami Fehri vient après des semaines de pressions du pouvoir pour qu’il arrête de diffuser son émission de Guignols (sur le modèle de ceux de Canal Plus).

    Or, en dehors de quelques médias tunisiens, il n’y a aucune réaction dans le monde. Le silence est assourdissant. Sami Fehri est pourtant des leurs, complètement des leurs : il ne croit en rien et se moque de tout et de tout le monde. Mais les siens ne le reconnaissent pas…

    Le prétexte est sans doute que Sami Fehri n’est pas emprisonné pour délit d’opinion, mais pour « corruption ». Et on fait semblant de le croire. Or il s’agit d’une vieille affaire de droits de production qui traîne depuis longtemps et dans laquelle Sami Fehri n’est que « complice », en tant qu’actionnaire d’une société. Mais c’est lui seul qu’on arrête, en pleine affaire des Guignols, et c’est lui seul qui va être jugé.

    Pourquoi ce silence ?

    Je ne vois qu’une réponse : il ne faut pas dire du mal de la glorieuse révolution tunisienne. La révolution de jasmin, la révolution des jeunes, de Facebook et de Twitter réunis, est intouchable, même si elle a débouché sur une dictature islamiste que l’on ne veut pas voir. D'autant qu'on n'est pas islamophobe, dans ce monde-là... Et tant pis pour Sami Fehri et ses semblables…

  • Rimsha Masih : une bonne nouvelle

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    Nous l'avions signalé hier (http://www.belgicatho.be/archive/2012/09/01/rimsha-masih-victime-de-la-mafia.html), Rimasha Masih, la petite pakistanaise incarcérée, aurait été victime de manoeuvres d'une mafia désireuse d'accaparer les terrains appartenant à des chrétiens.

    Certains journaux publient ce matin une dépêche d'agence qui fait état de l'arrestation de l'imam à l'origine de l'arrestation de la petite Pakistanaise accusée de blasphème. Les complices de l'imam auraient avoué que des fausses pièces à conviction ont été fabriquées pour accabler la fillette.

  • L'ère Hollande : c'est parti !

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    France : une proposition de loi pour le mariage homosexuel

    Source : http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2012/09/france-une-proposition-de-loi-pour-le.html

     
     

    Le lundi 27 août dernier a été déposé à la présidence du Sénat une proposition de loi visant à légaliser le mariage homosexuel. Elle porte la signature de tous sénateurs écologistes (EELV), emmenés par Esther Benbassa : Mmes Leila Aïchi, Kalliopi Ango Ela, Aline Archimbaud, Marie-Christine Blandin, Corinne Bouchoux, et MM. Ronan Dantec, Jean Dessessard, André Gattolin, Joël Labbé, Hélèbe Lipietz – celle-ci nommée, curieusement, parmi les messieurs signataires, ça doit faire genre – et Jean-Vincent Placé.

    Ce texte sera-t-il le « bon » ? Celui qui sera discuté effectivement ? Ou le gouvernement Hollande lancera-t-il à son tour un projet ? Pour l'heure, la proposition, qui a été selon l'expression consacrée « envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement », mérite cependant d'être étudiée attentivement, car son exposé des motifs contient des arguments qui seront repris, c'est certain, au cours de la campagne pour le « mariage » gay qui s'annonce.

    Voici les points importants de ce que la proposition entend faire légaliser

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  • Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792)

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    Dimanche 02 Septembre 2012 : Fête des Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792).

    massacre-septembre-1.jpglevangileauquotidien

    Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris. De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtres séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n'est pas le cas de tous.Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié sont étrangers à la capitale.

    Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d'hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l'exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l'abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.       

    Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries.Au témoignage de l'abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers. La tuerie qui a commencé dans le jardin s'achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d'abord reflué et se sont mutuellement donné l'absolution.« Je n'ai entendu se plaindre aucun de ceux que j'ai vu massacrés » écrira l'abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.       

    Parmi les trois mille victimes de septembre 1792, cent quatre-vingt onze personnes mortes pour leur Foi ont été Béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926. Quatre-vingt six prêtres étaient membres du clergé parisien. Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l'Église de Paris.       

    On peut vénérer ces Béatifiés dans la crypte ossuaire érigée au XIXème siècle sous la chapelle de l'Église Saint-Joseph-des-Carmes (74, rue de Vaugirard, 6ème arr.).       

    « L'escalier du martyre » marqué d'une plaque Hic ceciderunt (« Ici ils tombèrent ») est aujourd'hui inclus dans le jardin du séminaire universitaire de l'Institut Catholique.

  • Déchaînements de violence : la presse et les politiciens en défaut

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    Les violences et les outrances que l'on a pu constater lors de la libération de Michelle Martin, et auxquelles on a encore assisté hier lors d'une manifestation à Malonne, mettent en évidence un climat malsain dans lequel la presse et les polticiens ont une large part de responsabilité. C'est un sentiment - que nous partageons - avec Marcel Sel : 

    "Marcel Sel a observé la manière dont les médias ont traité la libération de Michelle Martin. Selon lui, la classe politique qui n'a pas pris la distance nécessaire avec ce sujet de société ou les médias qui ont parfois endossé le rôle de catalyseur de l'émotion, ont, lors du traitement de cette affaire, surtout tiré la couverture médiatique vers eux.

    « Au niveau politique, on a été oblitéré par des discours de réponse à l'émotion. Les hommes politiques ont fait mine de répondre à une question mais en fait ils n'ont fait que brouiller les cartes, » estime Marcel Sel. Alors que les communales se profilent à l'horizon, les partis n'ont pas pris la peine de se mouiller en expliquant les choses calmement. « Il y a eu une sorte de pensée unique par peur de perdre des voix. » (...)

    Les médias ont parfois perdu leur rôle d'observateur intelligent pour rentrer de plain-pied dans l'émotion laissant la raison sur le bas-côté. «Les éditos, très importants selon moi, devraient être la morale de l'info du jour. Un commentaire intelligent qui permet d'expliquer les choses de façon sincère, honnête et précise. »"

    Lire ici : "l'émotion a malmené la raison"

  • Unions homosexuelles : quelle fécondité ?

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    Jean-Baptiste Balleyguier sur CathoWeb.org répond aux propos d'un blogueur selon lesquels la fécondité de certaines unions homosexuelles devrait entraîner leur reconnaissance :

    "Une fois n’est pas coutume, une discussion sur Twitter me pousse à écrire un nouveau sujet. J’ai ainsi pu débattre avec le blogueur Baroque et fatigué sur l’union des personnes homosexuelles. Ce dernier appelait à assouplir le message de l’Église sur le sujet, sous prétexte (entre autres) que le message du Christ sur la sexualité était contextualisé et qu’il faudrait admettre de nouvelles réalités sociales, telles que les unions homosexuelles stables.

    Je m’arrêterai peu sur la "contextualisation" du message du Christ. S’il est vrai que son message s’adresse à des personnes de son temps et qu’il convient de l’interpréter pour développer un discours, cela suppose de se poser plusieurs questions :

    • Comment identifier des situations qui n’auraient pas été évoquées par le Christ et qui, aujourd’hui pourraient être considérées comme morales ?
    • Le Christ a-t-il vraiment dit des choses qui étaient compréhensibles pour les hommes de son temps ?
    • Peut-on vraiment extrapoler l’évangile à tel point que le lien avec le texte soit si ténu ?

    La réponse de Baroque est assez simple : il faut reconnaître l’arbre à ses fruits. Or, il existerait des situations, considérées comme non valides par l’Église qui portent de bons fruits. L’argument serait donc la fécondité du phénomène. Encore faut-il définir la fécondité et savoir quels sont les signes attendus de cette fécondité et voir si les fruits reconnus sont vraiment conformes à l’Évangile. ..."

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  • Rimsha Masih, victime de la mafia ?

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    PAKISTAN : une organisation mafieuse exploite le cas de Rimsha (source Fides (en italien)

    « Les accusations portées contre Rimsha Masih sont complètement fausses et astucieusement construites;  derrière son cas, il y a une mafia de la terre. Des criminels sans scrupules ont l'intention d'enlever la terre aux chrétiens et de les chasser de Mehrabadi, une banlieue d'Islamabad où vit la famille de Rimsha. Pour cette raison, ils ont fabriqué de toutes pièces cette histoire, en prenant pour cible un enfant innocent ». C'est ce que déclare à Fides le Frère Francis Nadeem, frère capucin de Lahore, coordonnateur du « Conseil National pour le dialogue interreligieux ». Grâce à son travail dans le domaine du dialogue, le frère franciscain, entretient de bonnes amitiés dans le monde musulman, ce qui lui donne accès à de telles informations délicates. Par conséquent, le cas de Rimsha, serait exemplaire de la façon dont la loi sur le blasphème est manipulée et utilisée en ciblant des innocents.
    Selon le religieux, « les policiers n'avaient pas à enregistrer une plainte contre Rimsha, étant donné qu'elle est mineure et que l'islam établit une procédure différente dans le cas des enfants, comme l'ont expliqué les dirigeants musulmans » (voir Fides 30/08/2012). 

  • "Le droit à un enfant sain"

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    Gènéthique.org recense une analyse relative à un récent arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme à propos du diagnostic préimplantatoire (DPI) :

    CEDH : "Le droit à un enfant sain" via le diagnostic préimplantatoire suscite des incertitudes

    Dans La Revue des Droits de l’Homme, Nicolas Hervieu, Juriste en droit public et droit européen des droits de l’homme, analyse l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 28 août dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 août 2012).

    Pour rappel, la CEDH "a jugé contraire au droit au respect de la vie privée et familiale l’impossibilité pour un couple de réaliser un diagnostic génétique préimplantatoire afin d’éviter la naissance d’un enfant atteint de la mucoviscidose". Par cet arrêt, une véritable question de bioéthique est soulevée : "l’accès à un diagnostic génétique préimplantatoire".

    Examinant l’affaire au fond, "la Cour décide de concentrer son analyse sur le seul terrain du droit au respect de la vie privée et familiale " (article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme), déterminant ainsi que "les prétentions des requérants entraient bien dans le champ de compétence européen", la Cour ayant toujours apprécié de manière large la notion de "vie privée" telle que visée par cet article 8.

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