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Politique - Page 653

  • L'Italie veut un soutien international pour sauver les chrétiens persécutés

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    L’Italie veut une concertation internationale pour sauver les chrétiens persécutés (source Fide Post)

    Le monde doit s’occuper des chrétiens persécutés, c’était le message du ministre des Affaires étrangères italien, Giulio Terzi, le 19 juillet dernier. Au début du mois, c’était son prédecesseur, Franco Frattini, qui proposait de lier les aides italiennes et européennes aux pays africains à la défense des chrétiens par les Etats bénéficiaires de ces apports. L’ancien ministre qui réclame davantage de droits pour les chrétiens visait particulièrement le Nigéria et le Kenya où les attentats contre ces derniers se multiplient.

    Il faut agir et non se contenter de plaindre les chrétiens persécutés, sinon l’Occident ne sera pas crédible dans ses protestations, selon Franco Frattini qui compare les gesticulations au fait de crier jour après jour au loup. Ses préoccupations sont partagées par son successeur ; Giulio Terzi, qui a déploré les 800 victimes, dont 150 chrétiens – chiffre ne prenant pas en compte les violences du 7 juillet dernier ayant fait plus d’une centaine de morts -, de la secte islamiste Boko Haram au Nigéria depuis le début de l’année, a demandé un effort concerté en faveur des chrétiens : « L’arrêt de ces atrocités doit être la priorité de la communauté internationale ! » Le chef de la diplomatie italienne s’exprimait à l’occasion d’une conférence intitulée « Stop au massacre des chrétiens au Nigéria ! » et parrainée par l’Observatoire pour la liberté religieuse à Rome, créée conjointement par le ministère italien des Affaires étrangères, le Parlement et la municipalité de Rome, dont la mission est de surveiller et combattre les violations de la liberté religieuse dans le monde. Une telle prise de position, qui n’est pas inédite place l’Italie aux côtés de l’Allemagne, pays qui déploie une intense activité diplomatique pour la défense des chrétiens persécutés.

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  • L'Eglise des Philippines mobilisée contre le RH Bill

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    "Eglises d'Asie" (MEP) rend compte de la mobilisation de l'Eglise catholique aux Philippines contre une loi sur la santé reproductive :

    Ce vendredi 27 juillet, les évêques catholiques ont appelé à une mobilisation générale afin de contrer la loi controversée sur « la santé reproductive » (communément appelée RH Bill - Reproductive Health Bill), que l’administration Aquino veut faire passer en force malgré la forte opposition depuis des années de l’Eglise, très majoritaire aux Philippines.

    La loi sera soumise au vote du Sénat le 7 août prochain, ont annoncé jeudi 26 juillet, les représentants de la Chambre des représentants au sein de laquelle les débats concernant la RH Bill sont considérés comme clos. Il ne reste plus que le vote du Sénat pour entériner la loi, après des débats qui s’achèveront lundi 30 juillet prochain. Cette accélération des procédures parlementaires fait suite au discours à la nation prononcée par ‘Noynoy’ Aquino lundi dernier, dans lequelle il a pressé le Parlement d’approuver, entre autres mesures, la loi sur la « santé reproductive » rebaptisée depuis 2011 Responsible Parenthood, Reproductive Health and Population Development Act.

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  • Planning familial : des experts estiment les "besoins non satisfaits" sans fondement (Friday Fax)

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    NEW YORK, 27 juillet (C-FAM) Alors que les gouvernement venaient de promettre des milliards de dollars pour fournir des contraceptifs dans les pays pauvres, partant du principe que ceux-ci auraient des besoins "non satisfaits" par les méthodes de planning familial, des experts affirmant que les mesures prises sur ce principe ne contribuent que pauvrement à l'efficacité de l'aide au développement.

    « Les estimations habituelles de ces besoins "non satisfaits" ne correspondent à aucune définition de "besoin non satisfaits" qu'un économiste (ou même toute personne dotée de bon sens) daignerait adopter. Il s'agit de chiffres créés de toute pièce pour des besoins militants qui ont été utilisés avec succès par tous les lobbies du planning familial », nous a confié l'économiste de Harvard Lant Pritchett. Suite

  • La conférence sur le Sida se transforme en forum de la sexualité risquée (Friday Fax)

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    WASHINGTON, DC, 27 juillet (C-FAM) Le Fonds de l’ONU pour la population collaborait cette semaine avec les groupements militants pour les droits sexuels et reproductifs pour promouvoir une sexualité risquée à une conférence internationale très importante à Washington.

    Une journée porte ouverte organisée par International Planned Parenthood (IPPF) et co-présidée par le Fonds de l’Onu pour la population, a été intitulée « La politique du préservatif: Echecs, controverses et concombres ». Le but de cette journée est de « redonner de l’énergie » à l’utilisation du préservatif en tant que méthode de prévention morale et efficace de l’épidémie du VIH. La 19ème conférence internationale sur le Sida a rassemblé plus de 20 000 activistes autour du thème : « inversons ensemble la tendance ». Suite

  • La zone euro menacée par la fragilité française ?

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    C'est ce que l'on peut penser à la lecture de cet article paru sur le site de l'Institut Thomas More :

    Avec près de 50% du PIB de la zone euro, la France et l'Allemagne en forment la clé de voûte : si l'un des deux pays faiblit, tout l'édifice est menacé. Or, si l'Allemagne peut encaisser le choc actuel et assumer sa part de responsabilité dans ses plans de sauvetage, elle n'a pas la capacité de porter l'Europe seule. Son partenaire doit être solide… et il ne l’est pas | Par Gérard DUSSILLOL, Président de la Commission finances publique de l'Institut Thomas More, auteur de La crise, enfin ! (éditions Xenia) | Article publié dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne) du vendredi 27 juillet 2012

    à lire ici

  • Démêler l'écheveau syrien

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    Y voir clair dans le conflit qui fait rage en Syrie n'est pas chose facile.

    Pierre Haski, sur Rue89, s'y est essayé :

    Syrie : pourquoi Bachar el-Assad se battra jusqu’au bout

    Enjeux nationaux, régionaux, confessionnels : plusieurs conflits se déroulent en un. Une complexité stratégique plus grande qu’en Tunisie, en Egypte ou en Libye.

    Les événements de Damas ou Alep, deux métropoles restées largement absentes du soulèvement depuis seize mois, montrent une accélération du conflit en Syrie. Et, en creux, l’échec de l’approche diplomatique, enterrée par le double veto à l’ONU. Même si l’issue de ce conflit n’est pas nécessairement aussi proche qu’il y paraît.

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  • Interdiction des pratiques abortives : bientôt un grand progrès en Espagne ?

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     L’AgencePol se lamente ici Avortement: l'Espagne va-t-elle retourner trente ans en arrière?

    « (AgencePol) Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy entend modifier les conditions dans lesquelles une femme peut avorter, durcissant considérablement la législation en la matière

    Avec la crise qui frappe leur pays, les Espagnols ont d'autres soucis que les questions de société. Et pourtant, c'est un fameux retour en arrière que s'apprête à faire passer le gouvernement de Mariano Rajoy. Le ministre de la justice, Alberto Ruiz-Gallardón, souhaite en effet revenir sur les délais du droit à l'avortement, réintroduire l'approbation parentale pour les mineures de 16 et 17 ans et surtout, interdire les avortements pour malformation du foetus. La réforme des lois sur l'avortement faisait partie du programme électoral du Partido popular lors de la campagne pour les législatives de l'automne 2011, mais l'interdiction des avortements pour malformation foetale n'avait pas été évoquée jusque là. Pour le quotidien El Pais, cette réforme constituerait une marche arrière et porterait atteinte au droit des femmes de décider de leur maternité, en revenant sur un droit introduit il y a vingt-huit ans. Dans une société très tiraillée entre progressisme social et conservatisme religieux, le débat promet de faire rage. Les organisations de planning familial et les experts en santé publique craignent qu'une telle réforme ne provoque de graves souffrances et accroisse le nombre d'avortements clandestins, multipliant les risques pour la santé des femmes. ».

    Un grand progrès espéré dans la lutte contre une pratique désastreuse qui remonte à l’antiquité et que combattait déjà la Didachè à la fin du premier siècle de notre ère : « tu ne tueras point l'enfant par avortement et tu ne le feras pas mourir après sa naissance." Hormis Dieu, rien n’est irréversible 

  • Une pratique médicale considérée comme normale aux Pays-Bas est dénoncée comme étant moralement problématique

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    Pays-Bas : la "sédation palliative", une pratique "moralement problématique"

    source : gènéthique.org

    Aux Pays-Bas, la "sédation palliative" est reconnue comme une "pratique médicale normale". Toutefois, trois auteurs hollandais font valoir, dans le Journal of Medical Ethics, que "des aspects moralement problématiques", inhérents à cette pratique, méritent l’attention. En effet, une étude de 2004 montre que dans 17% des cas, les médecins utilisent la "sédation palliative" pour mettre fin à la vie.

    Selon les trois auteurs, la "sédation palliative" a fait l’objet de controverses aux Pays-Bas. C’est pourquoi l’association Royal Dutch Medical a émis en 2005 des directives relatives à la mise en œuvre de cette pratique.   

    Selon ces directives, la "sédation palliative" consiste à administrer des calmants aux patients, de telle sorte que ceux-ci tombent dans un état d’inconscience profonde, durant les deux dernières semaines de leur vie. Pendant cette période, il est également possible d’interrompre leur nutrition et leur hydratation. Il faut noter que ces directives prévoient que la "sédation palliative" ne saurait être assimilable à l’euthanasie.

    Face à ce constat, les trois auteurs s’interrogent : "comment le médecin peut-il être certain que l’espérance de vie d’une personne est limitée à deux semaines seulement ?" En outre, le fait de priver une personne de nourriture et d’hydratation conduit inéluctablement à son décès : "c’est simplement une euthanasie, avec d’autres moyens", conclut le responsable d’un comité régional pour l’euthanasie.

    Par ailleurs, contrairement à l’euthanasie, et toujours selon les directives, la pratique de la "sédation palliative" ne nécessite pas une prise de décision collégiale : le médecin peut décider seul d’y avoir recours, et c’est fréquemment le cas. Mais, selon les auteurs,  "considérer la consultation [d’une équipe médicale] comme optionnelle, seulement parce que l’imposer conduirait à rapprocher la pratique de la sédation palliative de l’euthanasie, semble constituer un argument qui n’emporte pas la conviction."

  • Le partenariat homosexuel recalé par le parlement polonais

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    C'est une info relayée par catho.be :

    L’Eglise salue le refus du partenariat homosexuel par le parlement polonais

    L’Eglise catholique polonaise a salué le 25 juillet 2012 le refus par le parlement d’un projet de la gauche en faveur d’un partenariat enregistré pour les couples homosexuels. La majorité des députés ont ainsi défendu « la dignité du et de la famille », s’est félicité le président de la commission de la famille de la Conférence des évêques, Mgr Kazimierz Gorny, dans une lettre à la présidente de la chambre basse du parlement.

    Le parlement polonais a refusé le 24 juillet à une majorité des trois quarts une proposition de loi en faveur du partenariat homosexuel déposée par l’opposition de gauche. Les partis de la coalition gouvernementale conservatrice-libérale ainsi que l’opposition conservatrice ont argumenté leur non en se basant sur le droit constitutionnel. Le mouvement « Palikot » et les sociaux-démocrates voulaient un partenariat enregistré avec des droits étendus pour les couples hétérosexuels et homosexuels.

    Ce ne pourrait être cependant que partie remise. En effet, le parti du Premier ministre Donald Tusk a annoncé qu’il préparait pour septembre une autre proposition de loi pour un partenariat enregistré. Selon les médias polonais, ce projet n’a pas suscité d’opposition au sein de son groupe parlementaire et pourrait ainsi rencontrer l’approbation d’une majorité des députés. Plus restrictif que celui de la gauche, il prévoit un droit d’héritage, mais pas d’avantages fiscaux liés à un système de splitting. Il envisage aussi un devoir d’entretien en cas de séparation. Ce partenariat serait ouvert aux couples hétérosexuels comme aux homosexuels.

    Selon une étude, les deux-tiers des Polonais sont opposés à un partenariat enregistré pour les couples homosexuels. Ils seraient 23% à soutenir cette proposition. Une majorité des personnes interrogés est néanmoins favorable à un droit d’information du partenaire en cas de maladie, à des déductions fiscales sur le revenu et au droit d’héritage.

  • Ne pas toucher à la croix

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    Source : L'Osservatore Romano

    Le patriarche de Moscou s’exprime sur le cas de deux britanniques licenciées pour avoir refusé de l’enlever :  Ne touchez pas à la croix

    L’Eglise orthodoxe  russe ne peut pas rester les bras croisés alors qu’en Europe la religion chrétienne est foulée aux pieds : c’est ce qu’a dit l’Igoumène Philip (Ryabykh), représentant du patriarcat de Moscou au Conseil de l’Europe, dans une déclaration à « La Voix de la Russie ». Il fait référence à deux citoyennes britanniques licenciées pour avoir refusé d’enlever la croix chrétienne qu’elles portaient sur leur lieu de travail : les cas de l’employée du check-in de British Airways à l’aéroport de Heathrow, Nadia Eweida, et de l’infirmière Shirley Chaplin seront bientôt examiné par la Cour européenne des droits de l’homme et les représentants orthodoxes, avec les juristes russes, ont déjà assuré leur appui sans condition.  Une situation qui, selon Philip, est sans précédent.

    Les deux femmes ont demandé à la Cour de reconnaître que la liberté de religion a été violée et qu’elles ont été discriminées précisément en référence  à leur appartenance religieuse. Le législateur britannique – lit-on sur « La Voix de la Russie » -  n’a toutefois pas attendu que le cas soit présenté devant les juges de Strasbourg et il a proposé une loi permettant à l’employeur de licencier les employés qui refusent de cacher leur appartenance à la religion chrétienne.

    « La sentence de la Cour européenne des droits de l’homme – a-dit l’Igoumène Philip – sera  appliquée dans tous les pays qui font partie du Conseil de l’Europe, dont la Russie, l’Ukraine, la Biélorussie, la Moldavie, c’est-à-dire tous les fidèles de l’Eglise orthodoxe russe ». La tradition orthodoxe exige de porter la croix et, avertit le représentant du patriarcat de Moscou, « si les juges de Strasbourg rejetaient la requête de ces deux chrétiennes et donnaient raison aux employeurs qui les ont empêchées de la porter, ce cas pourrait avoir des conséquences négatives pour les orthodoxes résidant dans les pays européens. Pour nous – conclut-il – il serait absolument inacceptable, car les fidèles ont l’obligation de porter les symboles chrétiens dans toutes les circonstances ».

  • Cuba attend toujours le dégel de la dictature

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    Arrestation de dissidents cubains lors des obsèques d’Oswaldo Paya (Radio Vatican)

    La police cubaine a procédé à l’arrestation mardi à Cuba d’une cinquantaine de dissidents, dont Guillermo Farinas, prix Sakharov 2010 du Parlement européen. Ils assistaient à La Havane aux obsèques d’Oswaldo Paya, décédé dimanche dans un accident de la route. Cet énième épisode montre que le régime castriste est encore mal à l’aise avec toute forme de contestation. Xavier Sartre RealAudioMP3

  • La CEDH en route vers la création d'un droit individuel à l'euthanasie ?

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    C'est ce qui ressort de l'analyse de Grégor Puppinck, publiée par la France Catholique :

    Affaire Ulrich KOCH contre Allemagne : la Cour franchit une nouvelle étape dans la création d’un droit individuel au suicide assisté.

    par Grégor Puppinck [Directeur du Centre Européen pour le Droit et la Justice, Expert auprès du Conseil de l’Europe, Docteur en Droit.

    Le 19 juillet 2012, la cinquième section de la Cour européenne des droits de l’homme a rendu un arrêt attendu dans l’affaire KOCH contre Allemagne (no 497/09) relative à l’interdiction de l’euthanasie en Allemagne. Dans cet arrêt, la Cour a franchi une nouvelle étape dans la création d’un droit individuel au suicide assisté ou à l’euthanasie. Cet arrêt fait suite, selon la technique des petits pas, aux arrêts Pretty contre le Royaume-Uni (2002) et Haas contre la Suisse (2011) dans lesquels la Cour avait posé deux premiers jalons. Il sera bientôt suivi d’un autre arrêt dans une affaire Alda Gross contre Suisse actuellement en cours d’examen, et dans laquelle l’ECLJ intervient comme amicus curiae. Si l’arrêt Koch ne provoque que peu de réaction, ce qui est prévisible compte-tenu de sa date estivale de publication, la Cour poursuivra sur sa lancée dans la création d’un droit individuel au suicide assisté ou à l’euthanasie.

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