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Sciences - Page 9

  • Un battement de coeur ? Mais non !

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    De Jonathan Liedl sur le National Catholic Register :

    Nous entendons tous un "battement de cœur" - le New York Times l'appelle autrement

    Un récent article du New York Times tente de forcer les résultats scientifiques et de manipuler le langage pour arriver à ses propres conclusions préférées.

    16 février 2022

    Quand un battement de cœur n'est-il pas un battement de cœur ? Apparemment, lorsqu'il est détectable dans un enfant à naître et qu'il représente une menace pour la légalité de la plupart des avortements.

    C'est ce qui ressort d'un récent article du New York Times, qui tente de saper le bien-fondé des lois sur les "battements de cœur", comme celle récemment adoptée au Texas, qui interdit la plupart des avortements après la détection d'un battement de cœur fœtal, généralement après six semaines de gestation. 

    Intitulé "Les opposants à l'avortement entendent un "battement de cœur". La plupart des experts entendent autre chose", l'article présentait un certain nombre d'affirmations qui révélaient davantage les manipulations linguistiques auxquelles les défenseurs de l'accès à l'avortement sont prêts à se livrer que tout ce qui est objectivement scientifique.

    L'affirmation centrale de l'article était que l'activité cardiaque détectée à six semaines de grossesse ne provient pas d'un "cœur", mais d'autre chose : "un tube primitif de cellules cardiaques qui émettent des pulsations et pompent le sang".

    "De nombreux futurs parents sont émus par [ces] sons lors d'une échographie", poursuit l'auteur Roni Caryn Rabin. "Mais ce que la loi définit comme le son d'un battement de cœur n'est pas considéré par les experts médicaux comme provenant d'un cœur développé, qui se forme plus tard dans la grossesse."

    Peu importe que le soi-disant "tube de cellules cardiaques" fasse ce pour quoi le cœur existe - pomper le sang - à n'importe quel stade du développement, et que les médecins puissent mesurer l'augmentation du "rythme cardiaque" (leur mot, pas le mien) entre la cinquième et la sixième semaine de gestation. Peu importe que, bien qu'il ne soit peut-être pas complètement développé à six semaines, l'organe distinctif en question soit exactement le même que celui que toute personne raisonnable identifie comme étant le cœur à n'importe quel stade ultérieur du développement - ce que l'auteur ne peut s'empêcher de noter lorsqu'elle laisse échapper que "le cœur est l'un des premiers organes à commencer à se développer" en raison de son importance dans le développement continu du fœtus dans son ensemble, pour ensuite reformuler ce cœur en développement comme étant le "tube de cellules qui deviendra un cœur".  

    (On se demande si le Times écrira ensuite un article sur la façon dont le cerveau humain n'est pas vraiment un cerveau avant l'âge de 25 ans, avant lequel les scientifiques ne le considèrent pas comme "pleinement développé").

    Et peu importe que le "tube cardiaque" n'atteigne le statut de cœur "pleinement formé" sur lequel insiste l'article qu'une semaine plus tard, faisant de l'argument du Times un simple argument sémantique sans principe. 

    Pourquoi ? Parce qu'un "cœur encore en développement mais déjà opérationnel" ne se prête pas au résultat recherché par le Times : miner la crédibilité des lois sur le battement de cœur fœtal. C'est ainsi que l'on avance le langage totalement trompeur et dénaturé du "tube primitif de cellules cardiaques".

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  • On naît homme ou femme et on le devient

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Neurosciences : « On naît homme ou femme et on le devient »

    Publié le 14 Fév, 2022

    « Par leur biologie, hommes et femmes ont des aptitudes différentes mais aussi complémentaires ». Ce qui est « un riche potentiel » « pour la vie sociale », affirme le docteur René Écochard, professeur à l’université Claude-Bernard (Lyon I) et auteur de Homme-Femme, ce que nous disent les neurosciences, paru aux Editions Artège.

    « Les neurosciences montrent que le genre se développe à partir du sexe », explique le professeur. « Le cerveau est sexué, affirme-t-il. Autrement dit, la science montre que le genre n’est ni une pure construction sociale ni un choix, mais qu’il est inné, et ne demande qu’à se développer selon la nature et l’expérience. »

    « Homme et femme ont une commune humanité qui se traduit par une grande part de similitude entre leurs cerveaux, précise le médecin. Mais les neurosciences montrent aussi de grandes différences : des zones en moyenne plus développées chez les femmes et d’autres chez l’homme, ainsi que des récepteurs hormonaux différents » (cf. Une étude montre des différences anatomiques notables entre le cerveau des hommes et des femmes). Ainsi, « par les neurosciences, nous apprenons que ces différences du cerveau se traduisent par un tempérament et des aptitudes différentes en moyenne », affirme-t-il. « On naît homme ou femme et on le devient en développant ses aptitudes innées », résume le professeur.

    « Il y a, dans les publications scientifiques, un discours clair sur le caractère sexué du cerveau, et ce dès la naissance », certifie le professeur Ecochard, regrettant que « le débat public se prive de ces repères ».

    Source : Aleteia, René Ecochard (08/02/2022)

  • Marie Madeleine retrouvée sous la plume de Chantal Reynier

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    De Gilles Donada sur le site du journal La Croix :

    « Marie de Magdala », de Chantal Reynier, apôtre incomparable

    L’exégète Chantal Reynier restitue à la figure de Marie Madeleine sa singularité, au-delà des défigurations qu’elle a subies au cours des siècles.

    6/02/2022

     

    Marie de Magdala - Chantal Reynier - Babelio

    Marie de Magdala

    de Chantal Reynier

    Cerf, 148 p., 12 €

    Après avoir démontré combien les femmes occupaient, contre toute attente, une place de choix dans le ministère de Paul (Saint Paul, libérateur des femmes), Chantal Reynier, professeure d’exégèse biblique au Centre Sèvres (Facultés jésuites de Paris), passe au crible une éminente figure féminine des Évangiles : Marie de Magdala.

    L’exercice est ardu tant Marie Madeleine a été tenue « prisonnière, jusqu’à en être défigurée, de la réception qui en a été faite au cours des siècles ». Sa destinée cultuelle et surtout culturelle – à laquelle l’autrice consacre deux riches chapitres – pousse sa figure « à l’extrême, mêlant érotisme, occultisme, gnose, sexe, Graal ».

    Celle qui est guérie de sept démons

    Il faut démêler les fils enchevêtrés qui confondent plusieurs Marie : celle qui est guérie de sept démons, présente au pied de la croix, à l’ensevelissement de Jésus et qui bénéficie de la première apparition du ressuscité ; Marie de Béthanie, la sœur de Marthe ; celle qui oint la tête de Jésus ; et la prostituée anonyme qui verse du parfum sur les pieds de Jésus. Cette fusion est imposée à l’Église par le pape Grégoire le Grand, dans un sermon donné à Saint-Jean-de-Latran en 591. Une enquête scripturaire fouillée conclut que l’authentique Marie Madeleine est la femme « de laquelle étaient sortis sept démons ».

    L’allusion à ses démons n’a pas pour but « d’attirer son regard sur son passé mais de mettre en avant ce qu’elle devient grâce au Christ » : une femme, « sujet à part entière, libre et responsable de sa vie ». Marie Madeleine prend la tête du groupe des femmes qui suivent Jésus – présence inédite chez les maîtres religieux du Ier siècle.

    Ces femmes « servent » (diakoneô en grec) en préparant les repas, en assurant la vie quotidienne, et en contribuant avec leurs propres ressources – autre rareté pour l’époque. Elles s’inscrivent dans la dynamique de Jésus qui est « comme celui qui sert » et qui invite ses disciples à faire de même.

    Fidèles jusqu’au bout, elles accomplissent le « parcours “complet” du disciple » en étant avec Jésus durant son ministère, en l’accompagnant – contrairement aux Douze, en fuite – dans sa Passion, sa mort, sa mise au tombeau. Marie Madeleine est, quant à elle, le « témoin privilégié » de sa résurrection, jusqu’à sa montée vers le Père.

    Chargée par Jésus d’annoncer les retrouvailles en Galilée, elle sera gratifiée par la tradition du titre unique d’« apôtre des apôtres ». En allant « au-delà de son désir de “possession” », Marie de Magdala se « laisse orienter par le désir de faire la volonté de Dieu ». Elle « initie à la nouvelle présence de l’absent et change la désolation en allégresse ».

  • L'existence de Dieu prouvée par la science ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    La science prouve-t-elle Dieu ? Entretien avec un docteur en Philosophie des sciences

    La science prouve-t-elle Dieu ? Entretien avec un docteur en Philosophie des sciences

    Publié à la fin de l'année 2021, "Dieu, la science, les preuves. L'aube d'une révolution" fut un livre très médiatisé qui connait un immense succès. Les auteurs, Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies, prétendent recenser les nouvelles preuves scientifiques de l'existence de Dieu. Une bonne intention, soutenue par une vision naïve de la vérité scientifique qui pêche par absence de philosophie. C'est en tout cas ce que soutient Florian Laguens, docteur en philosophie, et enseignant chercheur à l'IPC, que nous avons rencontré.

    Qu'est-ce qu'une preuve ? Quelles sont les limtes des sciences expérimentales ? Quelles sont les relations entre Dieu et la science, entre la Foi et la raison ? Découvrez l'entretien passionnant de 25mn sur YouTube, avec Florian Laguens qui nous a gentiment ouvert les portes de son bureau à l'IPC.

                           

  • Covid-19 : endémie ou pandémie ?

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    Selon les autorités de santé internationales, le Covid-19 pourrait devenir une maladie endémique, à plus ou moins long terme. Un terme qui, s’il semble moins alarmiste, doit nous obliger à rester vigilants. Explications. Un article publié par Olivia Elkaim sur le site web de l’hebdomadaire « La Vie » :

    « Avec l’augmentation de l’immunité dans la population et avec Omicron, il y aura beaucoup d’immunité naturelle en plus de la vaccination. Nous avancerons rapidement vers un scénario qui sera plus proche de l’endémicité », a avancé Marco Cavaleri, chef de la stratégie vaccinale de l’Agence européenne des médicaments (AEM), à la mi-janvier. De fait, la circulation extrêmement rapide de ce variant et de son « petit frère », le variant dit « BA.2 », encore plus contagieux, pourrait nous faire sortir de la pandémie dans quelques mois.

    A lire aussi : Comment grandir, travailler, aimer, prier, voter avec le Covid ?

    Le docteur Philippe Chambraud, généraliste à Paris, se montre optimiste : « Je me fonde sur trois études en Afrique du Sud, aux États-Unis et en Grande-Bretagne. La pandémie est devenue telle avec ces variants, avec une telle profusion de contaminations, que la population va être immunisée. Par ailleurs, dans l’histoire des pandémies, au bout de deux ou trois ans, ça s’arrête. »

    A lire aussi : La crise sanitaire a-t-elle affaibli l’Occident ?

    Pour autant, ce coronavirus disparaîtrait-il, comme ce fut le cas en 2003 avec le Sars-Cov-1 ? « On conçoit mal comment le Covid-19 pourrait disparaître aujourd’hui, tempère Étienne Decroly, virologue et directeur de recherche au CNRS, dans l’équipe Réplicases virales à l’université d’Aix-Marseille. Ce n’est pas une hypothèse raisonnable dans la mesure où le virus est présent dans la population humaine et dispose de réservoirs potentiels. Il va devenir endémique, car il est désormais très largement diffusé dans la population. Sur le moyen terme, on espère la fin de la pandémie. »

    Trois types de Covid-19

    Épidémie, pandémie, endémie… il faut expliquer ces mots. Au stade épidémique, un agent infectieux se propage de manière locale. Quand il se diffuse de manière mondiale, on parle alors de pandémie. Dans le cas de l’endémie, l’agent pathogène est installé dans la population. Il persiste et advient épisodiquement.

    Quelles sont les maladies endémiques connues ? Les rhumes, par exemple, comme le rappelle Frédéric Langinier, généraliste en Paca. Actuellement, quatre coronavirus circulent en France et nous réinfectent en permanence. À ceux-ci s’ajoutent les trois types de Covid-19 (qui sont aussi des coronavirus) présents sur le territoire : le Delta, l’Omicron BA-1 et son sous-lignage le BA-2, plus transmissible, mais pas forcément plus grave. « On peut espérer qu’avec la fabrication d’anticorps, liée aux multiples infections, l’Omicron devienne un simple rhume qui dure trois à cinq jours », explique le médecin.

    Mais attention, endémie ne signifie pas forcément maladie bégnine. Surtout, elle est là pour toujours. On doit « vivre avec » l’herpès ou le Sida-VIH, qui, en 2020, selon l’ONU, a encore tué environ 680 000 personnes dans le monde… La dengue et le chikungunya sont également endémiques dans les régions tropicales, véhiculé par le moustique – c’est sa piqûre qui transmet ces maladies.

    A lire aussi : Pourquoi le vaccin contre le sida n'arrive pas

    Selon la principale agence fédérale des États-Unis pour la protection de la santé publique, une endémie se traduit donc par « la présence constante et/ou la prévalence habituelle d’une maladie ou d’un agent infectieux dans une population au sein d’une zone géographique ».

    Dans le cas du Covid-19, beaucoup de questions se posent encore. « S’il devient endémique, quel sera son niveau de circulation ?, interroge Étienne Decroly, connu pour ses travaux sur le Sida. L’immunité acquise avec Omicron est telle qu’il est probable que le virus ne soit plus capable d’infecter massivement la population. Mais attention, on ne connaît pas la durée de l’immunité conférée par Omicron, ni même quels variants peuvent apparaître à l’avenir, avec quelle capacité d’échappement immunitaire. »

    Les trois scénarios envisagés pour la suite

    Étienne Decroly déploie plusieurs scénarios. Première hypothèse : la situation actuelle perdure. Le virus circule de manière importante avec une pathogénicité similaire ou accrue. La pathogénicité, c’est le pouvoir pathogène d’un agent infectieux (bactérie, virus ou champignon), c’est-à-dire sa capacité à provoquer des troubles chez son hôte. Mais cette hypothèse n’est pas la plus probable compte-tenu de l’immunité qui s’installe dans la population avec la vaccination et la diffusion d’Omicron.

    Deuxième hypothèse : le virus continue de circuler avec des épisodes hivernaux plus intenses. Il échappe un peu à l’immunité conférée par les vaccins et par les précédentes infections. Dans ce cas, la population à risque devra se faire vacciner chaque année avec un vaccin évolutif, comme celui de la grippe, adapté aux souches circulantes.

    Troisième hypothèse, la plus optimiste : le virus se transforme et n’infecte que les voies respiratoires supérieures, en provoquant une sorte de rhume, comme le suggère aussi Frédéric Langinier…

    A lire aussi : À quand un traitement contre le Covid-19 ?

    Si le Covid-19 devenait endémique, avec des épisodes épidémiques, il n’y aurait plus de désorganisations sociales, économiques et sanitaires telles qu’on en a connu depuis deux ans. En Espagne, les autorités préparent déjà un plan de gestion de cette infection, similaire à celui des autres maladies respiratoires hivernales.

    Ref. Covid-19 : endémie ou pandémie ?

    Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le bilan de la grippe espagnole est estimé de 40 à 50 millions de morts. Cette pandémie est considérée comme l'une des plus meurtrières de l'histoire de l'humanité : en deux années (1918–1919) elle a fait plus de victimes que la Première guerre mondiale. Mais le Covid 19, qui n’a pas encore dit son dernier mot, est entré présentement dans sa troisième année d’existence...

  • "Igor et Grichka Bogdanoff étaient habités par la certitude que Dieu existe"

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    De RCF Radio :

    Igor et Grichka Bogdanoff, des scientifiques certains de l'existence de Dieu

    "Igor et Grichka Bogdanoff étaient habités par la certitude que Dieu existe", confirme l'agent frères Bogdanoff. Ce lundi 10 janvier, une messe en hommage à Igor et Grichka Bogdanoff est célébrée en l’église de la Madeleine à Paris. Morts à six jours d’intervalle des suite du Covid-19, ils devaient rencontrer prochainement le pape François, avec qui ils voulaient écrire le tome 2 de leur best seller "Dieu et la science" (1991).

    Morts des suites du Covid, les frères Bogdanoff devaient rencontrer le pape

    Nés en 1949 dans le Gers, les célèbres jumeaux scientifiques sont morts à six jours d’intervalle des suites du Covid-19. Grichka le 28 décembre et Igor le 3 janvier. Ils avaient 72 ans. Une messe est célébrée ce lundi 10 janvier en l’église de la Madeleine à Paris pour leur rendre hommage. L'inhumation aura lieu dans la plus stricte intimité.

    Igor et Grichka Bogdanoff avaient prévu de rendre visite au pape François et de le solliciter pour la rédaction de leur livre. 30 ans après la parution de leur best seller "Dieu et la science" (éd. Grasset, 1991) écrit avec Jean Guitton, ils voulaient écrire un tome 2 avec "une personnalité qui aurait une aura nécessaire, une finesse d’esprit qui pourrait lui correspondre", explique leur agent Damien Nougarède. Il avait transmis en main propre une lettre des frères Bogdanoff au souverain pontife, en 2018, en vue de la rédaction de ce livre. Les jumeaux devaient aussi accompagner prochainement Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies au Vatican, pour rencontrer le pape. Ils avaient contribué à la rédaction de leur livre "Dieu, la science, les preuves - L'aube d'une révolution" (éd. Guy Trédaniel).

    Igor et Grichka Bogdanoff, des scientifiques certains de l’existence de Dieu

    Au-delà de leurs questionnements sur l’origine de l’univers, ou encore les rapports entre la conscience et la matière, Igor et Grichka Bogdanoff avaient la conviction que Dieu existe. "Ils étaient habités par la certitude que Dieu existe, explique Damien Nougarède, Dieu était très présent dans leur livre." Pour leur agent, « ils citaient en permanence cette phrase d’Einstein : "Tous ceux qui sont sérieusement impliqués dans la science finiront par comprendre qu’un Esprit se manifeste dans les lois de l’univers, un Esprit immensément supérieur à l’homme se manifeste dans les lois de l'univers." »

    Igor et Grichka Bogdanoff était "totalement spirituels, au-delà d’une religion", comme en témoigne leur "finesse d’esprit, leur humanité, leur humilité..." "En 12 ans à leurs côtés je ne les ai jamais entendu dire du mal de qui que ce soit, ils avaient cette bienveillance que l’on retrouve dans une sorte de spiritualité, mais une spiritualité vivante, qui dépasse le cadre d’une religion."

  • Hommage aux frères Bogdanoff : ce qu'ils ont apporté à la science philosophique de la cause du monde

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    D'Arnaud Dumouch :

    Hommage aux frères Bogdanoff : Ce qu'ils ont apporté à la science philosophique de la Cause du monde

    https://youtu.be/7n0UhOVVl2c  

    Le 3 janvier 2022, Igor et Grichka Bogdanoff sont morts, à 6 jours d'intervalle.  

    Ils furent critiqués par quelques scientifiques. Le journal « La Croix » vient de relayer ces critiques qui, systématiquement, leur déniaient la possibilité de se poser, en science, la question de la Cause du monde.  

    Au-delà de ce débat épistémologique, ils furent extrêmement appréciés par les philosophes réalistes tant par leur intelligence de la causalité à l’origine de l’univers que par leur talent de pédagogie.  

    Dans cette vidéo, Arnaud Dumouch manifeste la beauté et la vérité de la voie d’accès à Dieu qu’ils ont su rendre simple : « Une Intelligence, celle d’un véritable ingénieur en physique, a organisé les constantes mathématiques qui règlent la matière dès ses premiers moments ». 

    Ce qu’il faut aussi remarquer, c’est que la démarche philosophique des frères Bogdanoff est une leçon pour la génération des théologiens catholiques des années 1970, et contre leur déconstruction de la foi. Ils disaient en effet, presque unanimement, que « seule la foi peut accéder à l’existence du Créateur ». Le Concile Vatican I leur répondait déjà, dès 1870, donc avec un siècle d’avance, que ceci était une hérésie, l’hérésie « fidéiste » :  

    CONSTITUTION DOGMATIQUE 

    SUR LA FOI CATHOLIQUE 

    DÉCRÉTÉE DANS LA IIIe SESSION DU CONCILE ŒCUMÉNIQUE DU VATICAN. 

    PIE IX, ÉVÊQUE, 

    SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU 

    Le saint Concile approuvant, en perpétuel souvenir.  

    CHAPITRE II : De la Révélation

    « La même sainte Mère Église tient et enseigne que Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être certainement connu par les lumières naturelles de la raison humaine, au moyen des choses créées (Rom. 1, 20) ; "car les choses invisibles de Dieu sont aperçues au moyen de la création du monde et comprises à l'aide des choses créées." Cependant il a plu à la sagesse et à la bonté de Dieu de se révéler lui-même à nous et de nous révéler les décrets éternels de sa volonté par une autre voie surnaturelle, selon ce que dit l'Apôtre : "Dieu, qui a parlé à nos pères par les Prophètes plusieurs fois et de plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers temps et de nos jours par son Fils". (Hébr. I, 1,2) ». 

  • La réponse d'un médecin catholique aux FAQ sur les vaccins et traitements COVID-19

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    Du National Catholic Register (traduction : https://www.deepl.com/fr/translator)

    28 décembre 2021

    Le Dr. Gwyneth Spaeder est une pédiatre à Raleigh, NC. Elle a fréquenté l'Université de Dallas. Elle a obtenu son diplôme de médecine à la Johns Hopkins School of Medicine, où elle a également effectué sa résidence en pédiatrie. Elle a été auteur et rédactrice invitée pour le National Catholic Bioethics Quarterly.

    Réponse d'un médecin catholique aux FAQ sur les vaccins et traitements COVID-19

    Partie I : Un examen de l'histoire et des données sur les vaccins à ARNm

    "Il n'y a aucune raison physiopathologique ou historique de croire qu'un effet secondaire nouveau, jamais vu auparavant, de l'un ou l'autre des vaccins à ARNm COVID-19 se produira soudainement des mois ou des années après son administration" -- Dr Gwyneth Spaeder

    Le débat public sur les vaccins COVID, leur efficacité et leur moralité a été sérieusement déformé par la désinformation, souvent transmise sur Internet et dans les médias sociaux par des personnes bien intentionnées. 

    Je souhaite apporter des réponses à certaines questions fréquemment posées et présenter une critique constructive sur les affirmations et conclusions incomplètes ou incorrectes que j'entends fréquemment. J'écris en tant que médecin qui a passé les 20 derniers mois à travailler avec des patients COVID et leurs familles. J'écris en particulier en tant que pédiatre qui a vu des enfants perdre leurs parents et grands-parents, des mois d'éducation et parfois leur propre santé à cause de ce virus. 

    J'écris également en tant que mère qui a essayé d'équilibrer mon appel professionnel en tant qu'épouse et mère avec mon devoir envers mes patients ; de concilier ce que je sais être scientifiquement valide avec mon désir de ramener ma vie familiale à la normale, et de continuer à travailler avec mon mari pour élever nos enfants dans la foi catholique, en utilisant les défis de ce moment historique pour souligner que le catholicisme honore à la fois la foi et la raison.

    La Note 2020 de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi sur la moralité de l'utilisation de certains vaccins anti-COVID-19 s'est-elle appuyée sur des données incomplètes ? 

    A ce jour, la déclaration catholique la plus autorisée sur les vaccins COVID est la Note 2020 de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi concernant l'utilisation de certains vaccins COVID-19. On prétend parfois qu'au moment où la Note a été rédigée, les données étaient incomplètes tant sur la nature de la conception que sur les composants utilisés dans les vaccins à ARNm produits par Pfizer et Moderna. Il est compréhensible que de nombreuses personnes se soient interrogées sur l'utilisation de la technologie ARNm lorsque ces vaccins ont reçu l'autorisation d'utilisation en urgence de la Federal Drug Administration. 

    Ce n'est toutefois pas le manque de données, mais la méconnaissance de la science en cause par le grand public qui a suscité ces inquiétudes. Un bref rappel de la biologie s'impose ici, car une grande partie des préoccupations initiales que j'ai entendues de la part de parents de patients, ainsi que d'amis, était due à la crainte erronée que l'injection d'ARNm dans nos muscles puisse en quelque sorte modifier notre génome unique. Cela ne peut tout simplement pas se produire.

    L'ARN messager, ou ARNm, est une molécule qui indique à notre organisme comment fabriquer des protéines. Une fois la protéine fabriquée, l'ARNm est dégradé et éliminé du corps avec d'autres déchets. Ce processus ne se produit que dans un sens. Il n'y a jamais de risque de modification du génome de la personne vaccinée, car le processus de transcription et de traduction par lequel les protéines sont fabriquées ne fait qu'avancer : De l'ADN à l'ARN à la protéine. Il ne peut pas fonctionner en sens inverse. (L'exception à cette règle concerne les enzymes de transcriptase inverse, comme celles contenues dans le VIH, un rétro-virus, mais qui ne sont absolument pas présentes dans les vaccins à ARNm).

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  • Dieu, la science, les preuves : un grand débat

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    Marie de Nazareth

    Le livre événement « Dieu, la science, les preuves » est en tête des ventes en France depuis sa sortie le 13 octobre 2021. La soirée organisée le 20 novembre à la salle Gaveau peut être considérée comme le lancement de ce grand débat qui devrait se poursuivre avec le grand public mais aussi bien sûr avec tous les scientifiques, les savants, les philosophes et les intellectuels qui accepteront.

    Intervenants :

    MICHEL-YVES BOLLORÉ, ingénieur en informatique, maître ès sciences et docteur en gestion des affaires de l’Université Paris Dauphine.

    OLIVIER BONNASSIES, ancien élève de l’École Polytechnique (X86), diplômé de l’Institut HEC start up et de l’Institut Catholique de Paris (licence en théologie), auteur d’une vingtaine de livres et de vidéos sur des sujets souvent liés à la rationalité de la foi. Auteurs ensemble du livre événement : « DIEU, LA SCIENCE, LES PREUVES : L’AUBE D’UNE RÉVOLUTION »

    YVES DUPONT, normalien, agrégé de physique, docteur en physique théorique, professeur en deuxième année de classe préparatoire aux grandes écoles au Collège Stanislas de Paris.

    Soirée et débat animé par : IGOR BOGDANOV, docteur en physique GRICHKA BOGDANOV, docteur en mathématiques Auteurs ensemble de nombreux livres sur le sujet de « Dieu et la science »

    Réalisation: Gabriel Grinda Technique: Valentin Touly, Kris Picart, Kévin Delanne, Alexandre Nachat

  • Quand l'embryon avorté devient un "échantillon" pour la recherche

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    De Gènéthique magazine :

    L’embryon : de l’avortement au matériau de laboratoire

    23 Nov, 2021

    Des chercheurs de l’université d’Oxford, de Cambridge et du German Research Center for Environmental Health ont observé le développement d’un embryon à un stade encore jamais étudié de la sorte : « un embryon humain entier en cours de gastrulation, dont l’âge se situe entre 16 et 19 jours après la fécondation ». Des recherches publiées dans le journal Nature le 17 novembre[1], suscitant de nombreuses retombées enthousiastes : une étude « historique », une « pierre de Rosette » …mais qui soulève de nombreux problèmes éthiques

    Lors de la gastrulation, qui se produit la troisième semaine après la fécondation, les cellules de l’embryon commencent à se différencier. A ce stade, certains gènes sont activés. « Vous avez une sorte d’explosion de la diversité cellulaire »[2], explique Shankar Srinivas, chercheur à l’université d’Oxford et auteur de l’étude. Un processus « magnifique », s’émerveille-t-il.

    « La souris est en fait un très bon modèle de l’homme »

    Son équipe « a disséqué l’échantillon d’un embryon humain » avant d’utiliser le séquençage de l’ARN en cellule unique pour déterminer quels gènes étaient actifs dans chacune des plus de 1 000 cellules dissociées. Ils ont ensuite identifié « quelles cellules ont été activées pour jouer certains rôles, et où elles se trouvent dans l’embryon âgé de plusieurs semaines ». Et en comparant leurs résultats avec les observations d’embryons de souris, les chercheurs ont trouvé plus de similitudes que de différences. Ce que résume Shankar Srinivas : « La souris est en fait un très bon modèle de l’homme ».

    Les chercheurs ont toutefois noté des différences : « la présence de protocellules sanguines chez l’homme beaucoup plus tôt que chez la souris » et « l’absence de système nerveux » chez l’embryon humain à ce stade. Un argument que voudraient utiliser les chercheurs pour promouvoir la culture d’embryons au-delà de 14 jours (cf. Recherche sur l’embryon : plus aucune limite ?).

    De l’avortement au matériau de laboratoire

    La gastrulation est impossible à observer pendant une grossesse. Alors comment les scientifiques ont-ils pu effectuer cette recherche ? En utilisant un « échantillon » d’une « rareté exceptionnelle » provenant du Human Developmental Biology Resource. Cet « échantillon » est en fait un embryon avorté, avant d’être donné à la recherche. Shankar Srinivas a expliqué avoir passé cinq ans sur liste d’attente pour l’obtenir. Et que « l’idéal serait de disposer d’un plus grand nombre d’échantillons de ce type à comparer ».

    Dans leur article, à la rubrique « déclarations éthiques », les auteurs rassurent sur leur absence de conflit d’intérêts. Apparemment leur seule préoccupation éthique.

     

    [1] Richard C. V. Tyser et al, Single-cell transcriptomic characterization of a gastrulating human embryo, Nature (2021). DOI: 10.1038/s41586-021-04158-y

    [2] Phys.org, ‘Landmark’ study probes crucial phase of embryo development, Natalie Handel (17/11/2021)

  • Les différences entre hommes et femmes apparaissent très tôt dans le développement embryonnaire

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Les différences hommes-femmes apparaissent très tôt dans le développement embryonnaire

    2 Nov, 2021

    Les disparités de santé entre les hommes et les femmes sont connues depuis longtemps, bien que les mécanismes qui les sous-tendent dans la santé et les maladies cardiaques soient restés inconnus. Les hommes et les femmes diffèrent dans la prévalence, les réponses au traitement et les taux de survie de toute une série de maladies. Pour les maladies cardiaques, les femmes s’en sortent presque uniformément beaucoup moins bien que les hommes.

    Publiées dans la revue Development Cell[1], des scientifiques de l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill et de l’université de Princeton suggèrent que les différences d’expression des protéines hommes-femmes se produisent immédiatement après la transformation des cellules embryonnaires en cellules cardiaques appelées cardiomyocytes. Il s’agit du stade le plus précoce du développement cardiaque, bien avant que l’embryon ne soit exposé aux hormones sexuelles. Frank Conlon, professeur de génétique et de biologie à l’Université de Caroline du Nord, coauteur principal de l’étude explique que « l’expression des protéines diffère entre les cœurs mâles et femelles à la période embryonnaire, avant la détermination primaire du sexe et avant que l’embryon ne soit exposé aux hormones sexuelles ».

    La compréhension de la biologie de base du développement du cœur à ce stade très précoce fournit des informations cruciales aux biologistes des cellules souches, qui souhaitent utiliser les cellules progénitrices cardiaques pour la régénération du tissu cardiaque et d’autres thérapies de remplacement du cœur.

    Source : Cell Science (26/10/2021) – Photo : S. Hermann & F. Richter de Pixabay

    [1] Shi W, Sheng X, Dorr KM, et al. Cardiac proteomics reveals sex chromosome-dependent differences between males and females that arise prior to gonad formation. Dev Cell. 2021:S1534580721007668. doi: 10.1016/j.devcel.2021.09.022

  • "Dieu, la science, les preuves" : le livre qui bouleverse nos certitudes

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    Nous évoquions hier la parution de ce livre.

    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    Quand la science croit en Dieu, le livre qui bouleverse nos certitudes

    « Dieu, la science, les preuves » : l'aube d'une révolution ?

    « Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup y ramène » : cet adage aurait pu servir d’exergue au livre-événement de Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies : « Dieu, la science, les preuves » (éditions Guy Trédaniel), qui sera en librairie le 13 octobre prochain. « Événement » n’est pas trop fort : c’est « le livre qui bouleverse nos certitudes » titre Le Figaro Magazine qui lui consacre sa « une » et son dossier de la semaine (en lien ci-dessous).

    Les certitudes ainsi bousculées sont anciennes et ont mal vieilli : elles remontent au scientisme qui n’a cessé de croître du XVIe au XIXe siècle. De Copernic à Freud en passant par Galilée, Laplace et Darwin, le développement des sciences a mis la question de l’existence de Dieu entre parenthèses : « Je n’ai pas besoin de cette hypothèse » disait ainsi Laplace à Napoléon. Le courant de pensée matérialiste athée s’est appuyé sur les succès scientifiques pour exercer en Occident une domination croissante et il se prolonge jusqu’à nos jours avec le transhumanisme qui prétend assurer le salut de l’humanité par la technoscience.

    Mais voilà que ce scientisme tout-puissant auto-proclamé est battu en brèche … par la science elle-même ! Celle-ci s’est comme retournée au cours du XXe siècle, avec une série d'avancées prodigieuses : les découvertes de la thermodynamique, de la Relativité, de la mécanique quantique, de la théorie du Big Bang confortée par celles de l’expansion de l’Univers et de sa mort thermique inéluctable, mais aussi par les observations de la vertigineuse finesse du « réglage » qui a présidé à l’apparition du Cosmos et à l’émergence des atomes, des étoiles et de la vie sur Terre. Cette odyssée scientifique inouïe nous conduit à des années-lumière du matérialisme naïf qui imprègne encore les esprits. A la décharge du plus grand nombre, il est difficile de suivre l’extraordinaire développement des sciences dans l’infiniment petit et l’infiniment grand, et d’en saisir la trajectoire dans une vue synthétique.

    C’est précisément le défi relevé par les deux auteurs de cet essai, respectivement maître es-sciences et polytechnicien : concilier l’accessibilité à un large public et l’exactitude scientifique, au cours d’une longue enquête menée avec une vingtaine de spécialistes de haut-niveau (l’ouvrage est préfacé par Robert Woodrow Wilson, prix Nobel de physique 1978 et codécouvreur du rayonnement de fond cosmologique, lointain écho du Big Bang survenu il y a 13,8 milliards d’années).

    Quel enjeu non seulement intellectuel mais existentiel peut rivaliser avec la question de l’existence de Dieu ? Après avoir été mise entre parenthèses et comme abolie par la science « scientiste », le livre explique pourquoi cette question revient en force avec la révolution conceptuelle des XXe et XXIe siècles. Car toutes les découvertes modernes mises à jour suivent des trajectoires qui convergent vers des conclusions bouleversantes. On peut résumer tout cela en disant qu'alors qu'il y a 100 ans tous les savants étaient persuadés du contraire, il y a aujourd'hui un consensus scientifique pour reconnaître que la vie complexe suppose des ajustements des lois de la nature d’une stupéfiante précision, statistiquement totalement improbable, et les savants sont maintenant également unanimes à reconnaître que l’Univers est en expansion, qu’il a eu un début et qu’il aura une fin. Or si le temps, l’espace et la matière ont eu un commencement et si l’Univers implique un réglage d’une telle complexité, comment ne pas se reposer la question qui hantait déjà les « sages » (à la fois savants et philosophes) de l’Antiquité, d’un « principe premier », d’un être à l’origine de tout, un être transcendant, intelligent, intemporel et immatériel, que la religion appelle Dieu ?

    Sommes-nous alors réellement, comme l'affirme le sous-titre du livre « à l'aube d'une révolution » ? Peut-on sérieusement arriver à des certitudes au sujet de l'existence de Dieu ? Le retour en force de cette question essentielle - véritable retournement épistémologique - n’en est certes qu’à ses débuts, mais à la lecture de l'ouvrage il est possible de partager le raisonnement optimiste des auteurs qui affirment à la fin de leur introduction : « En définitive, Dieu existe ou pas : la réponse existe indépendamment de nous et elle est binaire. C’est oui ou c’est non. Seul notre manque de connaissance a pu être un obstacle jusqu’à maintenant. Mais la mise au jour d’un faisceau de preuves convergentes à la fois nombreuses, rationnelles et provenant de champs du savoir différents et indépendants, apporte un éclairage nouveau et peut-être décisif à cette question. »

    Quand la science croit en Dieu, le livre qui bouleverse nos certitudes
    Le Figaro Magazine 08-10-2021