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Société - Page 249

  • Belgique : "La gestion de la crise Covid est un échec. Persévérer est diabolique" ?

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    Lu dans le quotidien « La Libre Belgique » :

    belgaimage-170830478-full.jpg"Nos politiques et leurs conseillers ont privilégié le principe de précaution ou technique dite du parapluie plutôt que des procédures basées sur le bénéfice-risque-coût et la proportionnalité des mesures. Vu son bilan (taux de mortalité des plus élevés et une situation dramatique sur les plans économique, social, éducationnel et psychologique) notre politique sanitaire anti-covid19 doit être modifiée au plus tôt. Une opinion du docteur Olivier Lhoest, chef de service associé du service d'anesthésie-réanimation et membre du conseil médical du CHC Liège (Mont Légia- ND Hermalle – ND Waremme) :

    Dans mon article d’août, j’avais signalé la dangerosité des politiques visant le risque zéro. On pouvait déjà pressentir que le gouvernement s’engageait dans une voie qui allait nous mener vers une situation dont il serait difficile de s’extirper. Quand on commence à calquer son modèle de gestion d’une crise sur la Chine, une dictature qui ment perpétuellement sur ses chiffres, on est évidemment mal parti.

    Les intensivistes, cliniciens et non bureaucrates, ayant une habitude de gestion de crise, ont complètement changé la prise en charge des patients Covid après le premier pic en les intubant le plus tard possible et en introduisant les corticoïdes (contre les recommandations de l’OMS) ce qui a permis de réduire la mortalité. Nos dirigeants, en revanche, ont décidé de ne rien apprendre du premier pic. En effet, en regardant les statistiques de Sciensano qui, à défaut de savoir les interpréter, réalise de très belles courbes, ils auraient déjà pu constater que la surmortalité ne concernait pas la population des moins de 64 ans. On connaissait également les facteurs de risque de présenter une forme grave de la maladie que sont le diabète, l’hypertension artérielle et l’obésité. Nous savions également que le virus n’était différent des virus respiratoires habituels ni par sa contagiosité, ni sa létalité, ni un problème d’immunisation mais uniquement par son évolution en 2 phases dans les formes graves. La seule raison de prendre des mesures exceptionnelles était donc la surcharge des hôpitaux.

    Gouvernement, experts et médias

    Pourtant la létalité, la contagiosité et l’impossibilité de s’immuniser sont des arguments, largement relayés par nos médias nationaux pour justifier la politique menée par notre gouvernement conseillé par leurs "experts". Ces mêmes "experts" nous ont annoncé un deuxième pic épidémique tous les jours depuis juin. Il est d’ailleurs piquant de constater que beaucoup de journalistes ont conclu depuis le deuxième pic d’octobre que les "experts" avaient raison. Pourtant, dirait-on d’un météorologue qui prédit de la pluie pour le lendemain pendant 4 mois en se trompant tous les jours qu’il a raison parce que finalement il pleut un jour ? Cette politique sanitaire non ciblée a évidemment volé en éclat dès que l’épidémie a retrouvé des conditions favorables en octobre. Pourtant malgré l’évidence de cet échec, nos politiques n’ont pas remis en question leurs mesures mais plutôt conclu que le plan était bon mais que la population l’avait mal appliqué.

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  • Quand l’immigration est devenue le premier moteur de la croissance de la population

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    De Pierre-Louis Brière sur La Sélection du Jour, cette analyse de la situation en France mais qui vaut a fortiori pour notre pays :

    1er février 2021

    L'immigration, un phénomène auto-entretenu accentué par la démographie

    L’immigration anime le débat public français, cependant, force est de constater que le sujet reste assez flou. En effet, les données chiffrées manquent ou sont d’une grande complexité. Publié en novembre dernier, le livre de Patrick Stefanini, Immigration, ces réalités qu’on nous cache, est une vraie mine d’or sur le sujet. Très documenté, cet ouvrage a le mérite de dresser un tableau d’une grande clarté sur la réalité de l’immigration en France.

    Depuis quelques années, l’immigration en France est un phénomène auto-entretenu. La cause première de l’immigration n’est plus la guerre ou la grande pauvreté, mais plutôt un choix de vie encouragé par les diasporas déjà présentes dans les pays d’accueil. Paul Collier, professeur d’économie à Oxford, constate que la création de quartiers de diasporas en France donne un appel d’air à l’arrivée de nouveaux immigrés de même nationalité. En effet, ces derniers feront le choix de l’immigration car ils sont assurés de trouver sur place un cadre culturel connu et rassurant. Lorsque le motif de l’immigration cesse d’être l’intégration mais la recomposition de la communauté culturelle d’origine, on peut alors se questionner légitimement sur la politique d’assimilation du pays d’accueil.

    La conjugaison du multiculturalisme et d’un système social généreux encourage les diasporas à se refermer sur elles-mêmes. Elles vont développer leur propre écosystème et l’intégration sur le marché du travail n’en sera que plus dure.

    C’est donc un cercle vicieux, l’immigration appelle l’immigration. C’est également une profonde révolution, l’immigration ne dépend plus du contexte extérieur, elle ne fonctionne plus par vagues, elle est désormais continue, auto-entretenue et dissociée de la volonté d’assimilation.

    Stephen Smith va plus loin dans son analyse. Selon lui, l’Afrique subsaharienne émigre peu en raison de sa pauvreté. Mais le décollage économique que devrait connaître la région dans les 30 prochaines années va bouleverser le paysage des migrations. En effet, il va apportera aux Africains le « minimum de prospérité indispensable à leur départ » leur permettant de mieux tirer profit des communautés immigrées déjà présentes en France. Il y a donc un vrai paradoxe : le développement économique de cette partie de l’Afrique va amplifier l’immigration. Stephen Smith affirme ensuite qu’en 2050, entre 1/5 et 1/4 de la population européenne pourrait être d’origine africaine.

    Ajoutons à cela la forte démographie de l’Afrique subsaharienne : une fécondité moyenne de 4,75 enfants par femme avec des taux encore supérieurs dans des pays francophones (le Niger a un taux de fécondité de 7,15).

    Il faut prendre en compte cette exception africaine et ses conséquences sur les décennies à venir. Cela passe par une refonte de notre politique d’aide au développement, elle doit viser à aider les pays les plus pauvres et faire en sorte que leurs habitants soient moins tentés par l’immigration et au contraire désireux de participer au développement de leur pays.

    Patrick Stefanini s’appuie sur la pensée du cardinal Robert Sarah, lorsque ce dernier écrit : « On présente l’Occident à des Africains comme le paradis terrestre. La faim, la violence et la guerre peuvent pousser ces hommes à risquer leur vie pour atteindre l’Europe. Mais comment accepter que des pays soient privés de tant de leurs fils ? Comment ces nations vont-elles se développer si tant de travailleurs font le choix de l’exil ? Quelles sont ces étranges associations humanitaires qui sillonnent l’Afrique pour pousser des jeunes hommes à la fuite en leur promettant des vies meilleures en Europe ? Pourquoi la mort, l’esclavage et l’exploitation sont-ils si souvent la véritable issue des voyages de mes frères africains vers un eldorado rêvé ? Il faut tout faire pour que les hommes puissent rester dans les pays qui les ont vu naitre. Le déracinement culturel et religieux des Africains projetés dans des pays occidentaux qui traversent eux-mêmes une crise sans précédent est un terreau mortifère. »

    La France a fait longtemps office de modèle et d’exception en Europe avec sa politique de natalité. Méthodiquement détruite par François Hollande, elle nous fait aujourd’hui cruellement défaut. Depuis 2016, l’immigration est le premier moteur de la croissance de la population de la France, elle y contribue davantage que l’évolution naturelle. L’Europe devrait développer une vraie politique familiale et de la petite-enfance, sous peine de perdre un combat déjà mal engagé contre la force implacable de la démographie.

  • Le dépérissement du catholicisme en Belgique se confirme

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    De la Revue de Presse de l'Archevêché :

    Lu dans les pages de L'Avenir (2 février) :

    p. 2: Le Belge s’interroge sur le sens de la vie (Notre monde ne laisse que peu de place à la spiritualité, serait-on tenté de croire. Mais ce n’est pas ce que traduit un sondage réalisé auprès des Belges de Wallonie et de Bruxelles, à l’initiative du mensuel L’appel , «le magazine chrétien de l’actu qui fait sens» . Il a été conçu avec l’appui d’Olivier Servais et Justine Vleminckx, anthropologues à l’UCLouvain, et effectué auprès d’un échantillon représentatif de 650 Belges francophones (marge d’erreur: +/– 4%) de mai à juillet 2019. … Trois quarts (74,1%) des Belges francophones attribuent une place importante aux questionnements sur le sens de la vie. Une place «plutôt importante» pour 39,3% et «tout à fait importante» pour 34,8%. Ces questionnements occupent une place importante dans toutes les tranches d’âge, depuis les 16-25 ans jusqu’au plus de 65 ans, tant chez les femmes que chez les hommes, avec des réponses identiques chez les personnes au niveau d’enseignement du plus bas au plus élevé. / Page complète)
     
    p. 3: «Le catholicisme continue de décliner» (D’après le sondage, le catholicisme est encore l’identité confessionnelle la plus souvent citée (37%), mais la proportion du groupe constitué par les athées et les agnostiques est quasi aussi importante (35%). Plus globalement, la référence à une identité chrétienne est mentionnée dans 46% des réponses au total. L’islam arrive en troisième position. Cette «tension structurante de l’État belge entre catholiques et athées» , comme la qualifie Olivier Servais, n’est pas neuve. Elle s’inscrit même dans les origines du pays. Il n’empêche que «le catholicisme continue de décliner lentement mais sûrement, commente l’anthropologue. C’est une pente moins rapide que lors des deux décennies précédentes» , mais néanmoins un déclin, qui coïncide avec une croissance de l’athéisme. … Parmi la tranche la plus âgée (65 ans et plus), 56% se disent catholiques, 33% sont athées et/ou agnostiques, 1% sont musulmans. Les résultats sont sensiblement différents chez les 16-25 ans, parmi lesquels 65% se disent athées et/ou agnostiques. Seuls 11% se disent catholiques, mais 14% musulmans. / Page complète)

  • Reconversion d'une église à Anderlecht : cirque et hip-hop au programme

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    Lu sur La Dernière Heure (2 février, p. 17) :

    Anderlecht: Du cirque et du hip-hop dans l’église Saint-François-Xavier

    L’église Saint-François-Xavier, située rue Eloy à Anderlecht, désaffectée depuis plusieurs années, va être rachetée par la commune et sera transformée en infrastructure de proximité, à vocation culturelle et sportive, a annoncé l’administration anderlechtoise hier lundi. Cirque, bibliothèque, hip-hop ou encore graffiti, l’endroit sera dédié à la création et aux rencontres. “Le bâtiment souffre de détériorations importantes, pour lesquelles le budget d’entretien de la fabrique d’église est insuffisant. Ainsi, en concertation avec les autorités ecclésiastiques, la commune d’Anderlecht rachète l’église pour un euro symbolique et va rénover le bâtiment” , a déclaré l’administration communale, précisant que le projet sera financé en grande partie par des subsides obtenus dans le cadre des Monuments et Sites, car l’édifice est classé.

  • Quand la communication vaticane cafouille

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur Diakonos.be :

    Communicateurs du Vatican en pleine confusion.  Mais le Pape aime ça

    Incroyable mais vrai.  La nouvelle information explosive que le Pape vient de donner, c’est que lors de la dernière Cène, Jésus a institué non pas un mais « deux Sacrements », l’Eucharistie et le lavement des pieds, pour un total de non plus sept mais bien huit sacrements.  Vous n’y croyez pas ?  Lisez ci-dessus.  Parce que c’est bien ce qui est écrit dans la version italienne des déclarations de François dans son message vidéo aux évêques et aux prêtres du Venezuela diffusée le 19 janvier par la salle de presse du Vatican.

    Fort heureusement, dans l’original espagnol du message vidéo, le Pape disait autre chose.  Il parlait non pas de « dos Sacramentos » mais de « dos instituciones que Jesús lleva a cabo en la Última Cena », c’est-à-dire non pas de « deux Sacrements » mais de « deux actes institutifs que Jésus a accompli lors de la dernière Cène ».

    Il est à peine croyable que la machine de communication du Vatican en arrive à tomber dans de tels contresens.  Mais ce n’est pas tout.  Ce dont nous venons de parler n’est qu’une petite partie qui illustre un état de confusion généralisé.

    Trois jours plus tôt, le 16 janvier, le Pape François avait reçu en audience Paolo Ruffini, Préfet du Dicastère pour la communication.  Et dix jours plus tard, le message annuel du Pape pour la journée mondiale des communications sortait, avec les tirades habituelles contre les « fake news ».  Mais en la matière, il semble que le Vatican donne plutôt un mauvais exemple.

    Pour s’en rendre compte, il suffit de parcourir le catalogue à rebours.

    *

    Les premiers jours de l’année 2021, le Pape François était en grande forme.  Le 2 janvier, il accordait une grande interview à la « Gazzetta dello Sport », le numéro un des quotidiens sportifs italiens.  Puis un article à la une de « Vanity Fair ».  Puis un dossier spécial dans « Vogue ».  Et encore, dimanche 10 janvier, une interview exclusive et un documentaire en prime time sur Canale 5, le fleuron des télévisions privées italiennes.

    Une planification parfaite, en apparence.  Mais si l’on y regarde de plus près, le scénario est très différent.

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  • La nutrition et l'hydratation sont des soins dus au patient

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    De Vatican News :

    31 janvier 2021

    La nutrition et l'hydratation sont des soins dus au patient

    Le droit est l'instrument par excellence qui doit défendre la vie et non pas devenir un instrument de la tyrannie, rappelle Gabriella Gambino, Sous-Secrétaire du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, dans une tribune publiée par "L’Osservatore Romano".

    L'actualité internationale continue à présenter des situations de personnes dans un état critique mais non terminal, qui, à la suite de décisions des médecins et des tribunaux, et contre l'avis de la famille, subissent la suspension de leur nutrition et hydratation. Elles meurent par manque de nutrition et d’apports liquides. Donc, non pas à cause d'un état pathologique terminal, qui arrive à sa fin naturelle, mais à la suite d'un protocole clinique, d'une loi ou d'un jugement, qui décrète la mort à l'avance sur la base de prétendues évaluations, adoptées dans le "meilleur intérêt" du patient, désormais inconscient: parmi celles-ci, la présence / l'absence de conditions qui ne rendraient plus la vie digne d'être vécue, ou utile, souhaitable, commode, pour lui-même ou pour les autres. Et qui sait combien de cas restent dans le silence et dans la douleur des familles sans être dénoncés.

    Et pourtant, le principe fondamental de la médecine dans l'accompagnement de toute personne malade dans un état critique et/ou terminal est la continuité des soins, c'est-à-dire la garantie d'un projet de guérison, qui devient l'expression de la «mission de gardien fidéle de la vie humaine jusqu'à son accomplissement naturel» (Samaritanus Bonus), confiée à tout travailleur de la santé. C'est un principe qui appartient non seulement à la science médicale, mais aussi à tout État de droit, puisqu'il est implicite dans le droit à la vie et à la santé, dont sont imprégnés les systèmes juridiques contemporains.

    La suppression des personnes par l'utilisation du droit, c'est-à-dire de cet instrument qui, par excellence, devrait défendre la vie de chacun, afin que le "je" et le "tu" puissent exister côte à côte, est l'effet de cette dérive euthanasique dont la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a parlé avec une clarté solennelle dans sa récente Lettre Samaritanus Bonus. C'est le résultat de cette "culture du déchet" à l'égard des personnes les plus fragiles et au nom de l'efficacité des structures de soins, qui fait d'abord de la médecine, puis du droit, des instruments tyranniques. Des concepts tels que "mort digne", "compassion", "intérêt supérieur" sont utilisés de manière équivoque, allant même jusqu'à la recherche, dans les décisions judiciaires, d’une lueur de "consentement" du patient à mourir de manière anticipée, comme si cela suffisait à justifier une décision inhabituelle de supprimer une vie humaine. L'homme fragile n'est soigné en vertu d'une faveur - lit-on dans Samaritanus Bonus - que si celle-ci est prévue par la loi, par un jugement ou par un protocole.

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  • France : ils ont manifesté dans 60 villes contre le projet de loi bioéthique

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    De Marzena Devoud sur Aleteia.org :

    Dans toute la France, des milliers de manifestants contre le projet de loi bioéthique

    31/01/21

    Alors que le projet de révision des lois de bioéthique arrive en deuxième lecture au Sénat, ce mardi 2 février, le collectif d’associations « Marchons enfants » a manifesté à nouveau à Paris comme dans de nombreuses villes de France ce week-end le 30 et le 31 janvier.

    Paris, Angers, Bordeaux, Lille Lyon, Strasbourg, Rennes… Les opposants à la PMA sans père et à la GPA ne désarment pas. Près de soixante manifestations, rassemblant selon les villes quelques centaines de personnes à plusieurs milliers, ont été organisés ce week-end, le 30 et le 31 janvier, par le collectif d’associations « Marchons enfants ! ». Les manifestants, bravant les intempéries, tentaient d’alerter les parlementaires quelques jours avant la relecture du projet de loi bioéthique prévu ce mardi 2 février.

  • L'impact de la Covid sur notre rapport à la religion et à nos familles

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    De Bertrand Vergely sur Atlantico.fr :

    EVOLUTION MAJEURE

    Le Covid a modifié notre rapport à la religion et à nos familles. Mais moins en France que dans d'autres pays

    Une étude du Pew Research Center a étudié l’évolution du rapport à la religion et à la famille lors de la pandémie de coronavirus. Ainsi, aux États-Unis, la crise sanitaire a renforcé la foi de 3 Américains sur 10.

    Atlantico : Une étude du Pew Research Center a étudié l’évolution du rapport à la religion et à la famille lors de la pandémie de coronavirus. Quels sont les principaux constats de cette étude ?

    Bertrand Vergely : L’étude proposée par Pew Research concerne la relation entre pandémie, foi et famille et donne toute une série de statistiques à propos de : 1) la foi en général, 2) la relation entre foi et pandémie, 3) La perception de la relation entre foi et pandémie, 4) la relation entre famille et pandémie, 5) la perception de cette relation.

    1) S’agissant de la foi proprement dite, l’étude de Pew rappelle qu’aux États-Unis, 49% des Américains déclarent que la religion est importante pour eux. En Italie, ce chiffre tombe à 25%, en Australie à 20%, aux Pays-Bas à 17%, en Corée du Sud à 17%, en Suède à 9 % et au Japon à 9 % . D’une façon générale, les femmes sont plus religieuses que les hommes.

    2) S’agissant de la relation entre la foi et la pandémie, majoritairement, les populations interrogées déclarent avoir vu peu de changements.

    - Plus spécifiquement, aux États-Unis, selon Pew, la pandémie a renforcé la foi de 3 Américains sur 10 soit 30%. Au Royaume Uni seuls 14 % des Britanniques déclarent avoir renforcé leur foi tandis qu’au Japon ce pourcentage tombe à 5%. À l’inverse, 3% des personnes interrogées disent avoir vu leur foi baisser, aux Etats-Unis 4%, en Corée du Sud 9%.

    - 3) S’agissant de la perception du rapport foi-pandémie, 66% des personnes interrogées pensent que la pandémie n’a rien changé à la foi dans leur pays. 15% pensent qu’elle s’est renforcée, 8% qu’elle s’est affaiblie. Aux Etats-Unis, 47 % des personnes interrogées pensent que la pandémie n’a rien changé à la foi, tandis que 14% pensent que la foi s’est affaiblie. Aux Pays Bas, tandis que 17 % des personnes interrogées pensent que la foi s’est renforcée, 7%pensent qu’elle s’est affaiblie. En Suède, 15% des personnes interrogées pensent que la foi s’est renforcée.

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  • "Petite fille" : peut-on débattre sur le changement de sexe chez les enfants?

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    De Jean-Pierre Lebrun dans la rubrique "Opinions" sur le site de la Libre :

    Peut-on débattre sur le changement de sexe chez les enfants?

    Ou l’idéologie en cours - avec l’assentiment à la revendication du particulier et le fait que l’amour donné à un enfant suffit - ne le permet plus ? Illustration avec le film "Petite fille".

    Une opinion de Jean-Pierre Lebrun, psychiatre et psychanalyste, auteur de nombreux essais.

    Petite fille est un film - qui se présente comme un documentaire - de Sebastien Lifshitz, programmé récemment (le 2 décembre 2020) par Arte à une heure de grande diffusion. Ce film réalisé avec un talent incontestable raconte le cheminement d’une famille confrontée à la "dysphorie de genre", qui définit ce qu’éprouve un sujet qui ne se sent pas en accord avec le sexe biologique qui lui a été attribué de par sa naissance.

    Qualifié par Télérama de "bouleversant film d’amour", le documentaire se montre ainsi comme une ode lumineuse à la liberté d’être soi. Autrement dit, tout à fait dans l’air de notre temps. Mais est-ce si simple ?

    L’enfant n’est pas la mère

    Dans Petite fille, la mère de Sasha, transgenre âgée de moins de dix ans, commence par se demander si la détermination de son fils d’être une fille pourrait avoir un lien quelconque avec son vœu à elle, manifeste, d’avoir vivement voulu une fille. Cette question qui a tout son mérite pour un psychiatre orienté par la psychodynamique est devenue incongrue pour la pédopsychiatre de l’hôpital Debré, qui lui répond d’emblée : "On ne sait pas à quoi est due la dysphorie de genre mais on sait à quoi elle n’est pas due. Ce n’est pas un souhait des parents - du papa ou de la maman - d’avoir un enfant d’un autre sexe. […] On sait que ça n’a pas d’incidence…"

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  • Ni Biden ni Pelosi ne devraient recevoir la Communion

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    Catholic News Agency :

    L'archevêque Cordileone : Les catholiques doivent retrouver "l'idée qu'ils sont dignes de recevoir la communion

    Washington D.C., 27 janvier 2021

    Dans une interview au sujet de sa récente admonestation de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (D-Calif.), l'archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco a souligné la nécessité pour les catholiques de retrouver le sens de la dignité de recevoir la Sainte Communion.

    "Les catholiques ne comprennent plus l'idée de la dignité de recevoir la Communion. C'est juste considéré comme une sorte de geste symbolique d'accueil et d'appartenance", a déclaré Mgr Cordileone au EWTN Pro-Life Weekly dans une interview diffusée jeudi soir.

    L'archevêque a abordé le sujet du refus de la Sainte Communion à quelqu'un "pour le bien de son âme". Il a déclaré que les catholiques doivent d'abord comprendre l'enseignement de l'Eglise sur l'Eucharistie afin de saisir la signification du refus de la Sainte Communion à une personnalité publique.

    "Pour que ce genre d'action [le refus de la communion] ait un sens pour beaucoup de gens, nous devons retrouver ce sens de ce que cela signifie de recevoir [la communion]", a dit Mgr Cordileone, soulignant le manque de croyance dans la Présence réelle de l'Eucharistie chez les catholiques. "Que dites-vous vraiment quand vous recevez la Communion ? Pour moi, cela va de pair avec ce déclin de la croyance en la Présence réelle du Christ dans l'Eucharistie", a-t-il dit.

    L'archevêque Cordileone expliquait au RTE sa déclaration du 21 janvier à la présidente de la Chambre des représentants, Pelosi, une catholique originaire de l'archidiocèse de San Francisco. Dans cette déclaration, Mgr Cordileone avait déclaré qu'"aucun catholique en bonne conscience ne peut être favorable à l'avortement", faisant référence au soutien public de Pelosi au Congrès en faveur de l'avortement légal.

    Pelosi, lors d'un podcast le 18 janvier avec l'ancienne candidate à la présidence Hillary Clinton, avait évoqué la question de l'avortement comme "le droit de la femme à choisir" et avait déclaré que les catholiques devraient "aimer la contraception" pour réduire le taux d'avortement. En réponse, Cordileone a déclaré que Pelosi "ne parle pas au nom de l'Eglise catholique", et que son expression "droit de choisir" pour décrire l'avortement légal "est un écran de fumée pour perpétuer toute une industrie [de l'avortement] qui profite d'un des maux les plus odieux imaginables".

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  • L'Amérique à l'heure d'Orwell

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    De la rubrique "Au quotidien" (n°137) du site de l'Homme Nouveau :

    dis moi qui tu censures, je te dirai ce que tu lis

    Au quotidien n°137 : <br>  dis moi qui tu censures, je te dirais ce que tu lis

    Bon connaisseur des États-Unis, Gérald Olivier a consacré sur son blog, « France-Amérique » plusieurs articles à l’après élection dans ce pays dont un, le 16 janvier dernier, titré « L’Amérique à l’heure d’Orwell »…

     Cette semaine, Joe Biden, président élu des Etats-Unis, a annoncé que le thème de son investiture, le 20 janvier, serait « l’Amérique Unie » (United America) ! Nancy Pelosi, « Speaker » de la Chambre des représentants, a, pour sa part, fait voter, pour la seconde fois, par la Chambre, où les Démocrates disposent de la majorité des sièges, la destitution (impeachment) du président Donald Trump …

     Ainsi à 48 heures d’intervalle, le futur président Américain a affirmé vouloir travailler à une unité retrouvée… tandis que le troisième personnage du pouvoir poursuivait sa vendetta personnelle contre le président sortant, et par extension contre les dizaines de millions d’Américains qui le soutiennent toujours!

     L’opposition de ces deux postures illustre l’hypocrisie Démocrate et la folie répressive qui s’est emparée de l’establishment américain ces derniers jours. Le pays vit une véritable purge politique et l’atmosphère évoque plus l’URSS de Staline que la nation de Jefferson et Madison. (…) Mercredi 6 , alors que le Congrès était réuni au grand complet pour communiquer les résultats de l’élection présidentielle du 3 novembre 2020 et certifier le vainqueur, le président Trump terminait un discours devant des milliers de supporters pour dénoncer des tricheries électorales, et contester une élection qu’il estimait volée. Il exhortait ses partisans à défendre leur pays, et "marcher jusqu’au Capitole » pour manifester leur opposition de manière « pacifique et patriotique ». (…) Les institutions américaines ont donc aisément survécu à cet assaut désordonné et incohérent. Le système, qui n’a jamais été véritablement menacé, l’a emporté. L’ordre a triomphé du désordre. Mais les conséquences de cette attaque don-quichottesque perdurent et vont se prolonger longtemps.

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  • Le très catholique Biden devient le leader mondial de la "culture de la mort"

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    Les lobbies pro avortement qui ont soutenu la campagne électorale de Biden n'ont pas dû attendre pour toucher leurs dividendes...

    De Kath.net :

    Joe Biden devient le leader mondial de la "culture de la mort"

    29 janvier 2021

    Le nouveau président américain a levé l'interdiction de financer l'industrie mondiale de l'avortement - Conférence des évêques catholiques des États-Unis : l'ordre exécutif est contraire à l'éthique, détruit la dignité humaine et est incompatible avec les enseignements de l'Église catholique

    Washington, DC. (cath.net)

    Le nouveau président américain Joe Biden, officiellement de l'Eglise catholique, a publié jeudi un décret ouvrant les vannes du financement de l'industrie mondiale de l'avortement quelques heures seulement avant la célèbre Marche pour la vie qui doit se tenir à Washington, DC. mais seulement virtuellement en 2021. Avec l'abandon de la politique dite de Mexico, les groupes d'avortement étrangers peuvent à nouveau obtenir l'argent des contribuables américains. Cette politique avait été introduite dans les années 1980 sous le président républicain de l'époque, Ronald Reagan, et a été récemment renouvelée par le président américain Donald Trump. Les grands groupes d'avortement tels que Planned Parenthood et Marie Stopes ont perdu plusieurs millions de dollars de l'argent des contribuables en raison de cette situation.

    La Conférence des évêques catholiques des États-Unis a fermement condamné cette provocation directe de Biden : "Il est douloureux que l'un des premiers actes officiels du président Biden soit de détruire des vies humaines dans les pays en développement. Ce décret est contraire à l'éthique et au bon sens, il détruit la dignité humaine et est incompatible avec les enseignements de l'Église catholique".

    Lila Rose, l'une des plus importantes militantes pro-vie aux États-Unis, s'est rendue sur Twitter pour critiquer Joe Biden en termes très clairs, en disant : "Ne me dites pas que Biden est un homme de foi. Ne me dites pas qu'il se soucie des plus vulnérables. Ne me dites pas qu'il écoute la science. C'est un propagateur de l'avortement."

    Lire également Transgenres : les évêques américains très préoccupés par les décrets de Joe Biden