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Société - Page 533

  • Les effroyables dérives provoquées par la législation sur la mort assistée en Belgique

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    Lu sur Atlantico :

    Augmentation de 41% des euthanasies en 4 ans : les effroyables dérives provoquées par la législation sur la mort assistée en Belgique

    En deux ans, ce sont près de 4000 individus qui ont eu recours à l'euthanasie en Belgique, dont 124 en raison de "troubles comportementaux, mentaux ou psychologiques".

    Inquiétant

    En Belgique, des patients atteints de démence, de troubles psychologiques, d'Alzheimer, de dépression, ont été euthanasiés. Les chiffres sont effrayants : entre 2014 et 2015, 124 individus ont été euthanasiés pour des troubles mentaux notamment.

    Atlantico : Selon la note de Synthèse de l’Institut Européen de Bioéthique, basée sur le Rapport 2016 de la Commission d’Évaluation et de contrôle de l’euthanasie en Belgique, les euthanasies sont en hausse de 41% sur les 4 dernières années en Belgique. Les motifs invoqués en cas d'euthanasie vous semblent-ils toujours légitimes ? Quelles sont les principales dérives à craindre ? 

    Carine Brochier : Ces chiffres font part des euthanasies officielles.

    Il est bien sûr impossible de chiffrer le nombre réel de personnes euthanasiées et pour lesquelles, contrairement à ce que la loi de 2002 exige, le médecin n’aurait pas rempli le formulaire de déclaration. Cette précision est importante dans la mesure où, de leur aveu même, un certain nombre de médecins prennent parfois des libertés avec la loi. Ces chiffres ne présentent qu'une partie de la vérité sur l'euthanasie en Belgique.

    Si l'on accepte malgré tout de prendre pour base de travail les chiffres contenus dans le Rapport de la Commission, deux enseignements majeurs peuvent être tirés.

    Premièrement, un grand nombre des « affections médicales » fréquemment invoquées pour demander l'euthanasie sont difficiles à circonscrire. 

    Je ne prendrais qu'un exemple en vous parlant des « polypathologies », qui représentent une part non négligeable du total des euthanasies au cours de ces deux dernières années. (385 personnes)

    En pratique, il s'agit de situations où une personne, parce qu'elle vieillit notamment, est en proie à plusieurs fragilités physiques dues au grand âge et, qui, se cumulant, la font souffrir et la rendent dépendante de son entourage. On peut par exemple penser à l'ostéoporose, à une baisse de la capacité auditive ou à une vue déclinante. Ces affections médicales sont courantes, elles font partie de la vie lorsque le corps vieillit. Nous connaissons tous dans notre entourage proche des personnes âgées qui, subitement ou lentement, voient leur santé se dégrader. 

    Dans un certain nombre de cas, cette nouvelle donne rend la personne qui la subit de plus en plus dépendante de son entourage et de son environnement domestique. Avec le temps, un certain isolement peut advenir : les contacts sociaux s'amenuisent graduellement, les proches et la famille ne se rendent plus aussi souvent qu'ils ne le voudraient à son chevet. A la souffrance physique s'ajoute alors la solitude. 

    Combinées, souffrance physique et psychique peuvent engendrer une volonté d'en finir. C'est ce que le Rapport officiel de la Commission euthanasie mentionne sous le terme « désespoir ». 

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  • La foi chrétienne et l’attachement à l’Évangile invitent à ne pas céder devant la colère

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    Du site de Revue-Projet :

    Aux chrétiens tentés par le Front national

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  • L’un des journaux catholiques les plus importants du Canada cesse de paraître

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    Lu sur Signis.net :

    Fermeture de l’un des journaux catholiques les plus importants du Canada

    Edmonton, 11 octobre 2016 (WCR). L’une des publications catholiques les plus importantes du Canada cesse ses activités. Le Western Catholic Reporter, fondé il y a 51 ans, a publié son dernier numéro le 26 septembre.

    C’est l’éditeur de l’hebdomadaire, l’archevêque d’Edmonton, Mgr Richard Smith, qui a annoncé la triste nouvelle dans une lettre expliquant sa vision des communications et de la presse en général.

    Il a expliqué que, « pendant plus de 50 ans, le Western Catholic Reporter a fourni des actualités et des commentaires au peuple de Dieu au sein de son archidiocèse et au-delà. »

    Il a ajouté que durant toutes ces années « le monde des communications a énormément changé » et qu’il « était nécessaire de toujours chercher de nouvelles manières pour impliquer notre public, où qu’il soit dans son chemin spirituel ».

    L’hebdomadaire s’arrête donc, et sera remplacé par une plateforme en ligne, présentant « les actualités quotidiennes, les réseaux sociaux, une newsletter et quelques produits papier ».

    Mgr. Smith explique que « ce changement constitue une réponse à l’appel du pape François adressé à l’Église, en 2013, pour la conversion pastorale dans son Exhortation apostolique Evangelii Gaudium ». L’évêque rappelle que cette demande ne concerne pas seulement les fidèles mais aussi les organisations de l’Église. C’est pour cette raison que le bureau des communications du diocèse sera réorganisé entièrement avec une nouvelle vision, un nouveau mandat et une nouvelle structure.

    Avec la disparition de ce titre, le Canada ne compte plus que trois publications d’informations catholiques importantes  : le Catholic Register, le BC Catholic et le Prairie Messenger.

  • Belgique : mettre en œuvre des réformes permettant de donner les cours de religion ou de morale non-confessionnelle plébiscités à plus de 90% par les parents

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    Déclaration des chefs de culte religieux: Plus de 90 % des parents souhaitent l’organisation d’un cours de religion ou de morale non-confessionnelle. Ne méritent-ils pas le respect ?

    Plus de 90 % des parents souhaitent l’organisation d’un cours de religion ou de morale non-confessionnelle.

    Aujourd’hui,  parents comme  enseignants lancent des cris d’alarme. Ils demandent que tout soit mis en œuvre pour que ces cours puissent être donnés dans les meilleures conditions. Tant pour la qualité de l’enseignement des religions que pour celui de la citoyenneté.  Au nom même  du  sens de la responsabilité sociale qui habite les enseignants comme les parents.

    Chaque enseignant de religion assume en ce moment de lourdes charges d’ajustement, y compris par des pertes d’heure temporaires. Divers ajustements dans les écoles sont encore attendus pour relever ce défi.  Ainsi, il nous revient que certains maîtres de religion doivent assurer leurs cours  dans 14 écoles (!) ou se voient imposer des horaires impraticables ! Certains d’entre eux n’ont pas encore reçu leurs attributions et leurs élèves attendent.

    Pour le bon déploiement de la réforme, et le maintien des dynamiques nouvelles, toutes ces difficultés doivent être résorbées rapidement.   Par ailleurs, il apparaît qu’en certains lieux ces difficultés relèvent davantage de stratégies de pourrissement ou d’hostilité de certains PO. Nombre de parents ou d’enseignants  ont subi des pressions.

    De telles situations, heureusement exceptionnelles, doivent être dénoncées comme inconstitutionnelles, et plus encore comme trahissant un esprit inconciliable avec la citoyenneté. Nous demandons à nouveau que la mise en œuvre des réformes permette effectivement de donner les cours de religion ou de morale non-confessionnelle   –  plébiscités à plus de 90% par les parents – en veillant à des articulations créatrices des horaires  pour les uns et les autres. Les parents le demandent pour leurs enfants !

    Mgr. J. De Kesel, Archevêque de Malines-Bruxelles
    Le Métropolite Athenagoras, Eglise Orthodoxe en Belgique
    Ph. Markiewicz, Président du Consistoire Central Israélite de Belgique
    Mr. Salah Echallaoui, Président de l’Exécutif des Musulmans de Belgique
    Pasteur S. Fuite, Président de l’Eglise Protestante Unie de Belgique
    Dr. Geert Lorein, Président du Synode Fédéral des Eglises Protestantes et Evangéliques,
    Chanoine Jack McDonald, Président du Comité Central de l’Eglise anglicane  de Belgique,

    Contacts presse : P. Tommy Scholtes, 0475 67 04 27

    Et les responsables presse de chaque signataire.

  • Open Doors alerte sur les agressions de réfugiés chrétiens en Allemagne

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    D'Eugénie Bastié sur le site du journal "Le Figaro" :

    Une ONG alerte sur les agressions de réfugiés chrétiens en Allemagne

    Un rapport de l'association évangélique Open Doors affirme qu'au moins 743 migrants chrétiens ont été victimes d'agressions à caractère religieux entre février et septembre 2016 dans des camps allemands.

    «Nous avons sous-estimé le rôle de la religion», confiait le ministre de l'intérieur allemand Thomas de Maizières le 20 septembre dernier lors d'une conférence à Berlin au sujet de l'accueil des migrants. C'est à ce constat qu'invite également le nouveau rapport de la branche allemande de l'ONG évangélique Open Doors, qui alerte sur les attaques violentes dont seraient victimes les minorités religieuses, notamment chrétiennes et yazidis, dans les camps de réfugiés en Allemagne.

    Selon ce rapport, fruit de centaines d'entretiens menés auprès de réfugiés dans toute l'Allemagne entre mai et septembre et publié le 17 octobre, 743 réfugiés chrétiens ont signalé des attaques à motif religieux, ainsi que 10 Yazidis. Un premier rapport avait été publié en mai recensant 231 attaques documentées entre février et avril. «Ce deuxième rapport n'est que le sommet de l'iceberg du nombre d'attaques à motivations religieuses contre des réfugiés chrétiens. On doit avoir à l'esprit qu'il y a un grand nombre de cas non signalés.» précise l'ONG, spécialisée dans le combat contre la persécution des chrétiens dans le monde.

    Les mêmes réfugiés ont fait l'objet de multiples agressions. Ainsi, 617 (83 %) ont fait état d'agressions multiples, 314 (42 %) de menaces de mort, 416 (56 %) d'agressions physiques, 44 (6 %) d'agressions sexuelles. 91 % des attaques ont été commises par d'autres réfugiés, 28 % par des agents de sécurité et 34 % par d'autres personnes. «Ce qui rend la situation encore plus difficile», écrivent les auteurs du rapport, «c'est que beaucoup de réfugiés avaient déjà des expériences négatives avec les autorités et la police dans leur pays d'origine à cause de leur foi. Ils sont habitués à être traités comme des citoyens de seconde zone, et maintenant ils se rendent compte qu'on ne les protège pas en Allemagne.» Ainsi ce réfugié chrétien iranien, qui témoigne dans l'enquête: «J'étais choqué! Que ce genre de chose arrive en Iran, soit, mais je n'aurais jamais pensé vivre cela en Allemagne. Cela a ébranlé ma confiance.»

    Vers une séparation dans les centres d'accueil?

    «Ils mettent en permanence des prières islamiques très bruyantes et des versets du Coran sur leurs portables. En plus, ils m'envoient des enfants pour me demander: ‘pourquoi es-tu chrétienne, pourquoi ne couvres-tu pas tes cheveux?'» témoigne une chrétienne syrienne. Ou encore cet homme, venu d'Irak: «Les musulmans de mon foyer ont découvert que j'étais chrétien parce que je lisais la Bible. J'ai reçu des menaces de mort. Ils voulaient me convertir à l'islam. Personne n'a rien pu faire pour moi, j'ai dû changer de logement.»

    L'association déplore la vision relative du phénomène par les autorités allemandes, qui évoquent des «cas isolés» et préfèrent traiter la question au cas par cas. Fin août, La Croix évoquait déjà ce sujet des persécutions de réfugiés chrétiens.

    L'ONG se défend de tout agenda politique ou volonté de stigmatiser les musulmans. «Certains ont attiré l'attention sur le fait que ce genre de publication pourrait nourrir les conflits religieux et la xénophobie.» écrivent les auteurs. «Nous croyons que la banalisation, la dissimulation, ou le détournement de cette injustice, pour des motifs politiques ou autres, donnerait un encouragement pour leurs auteurs et augmenterait la souffrance des victimes.»

    Open Doors évoque plusieurs pistes pour résoudre le problème: sensibiliser le personnel qui gère les sites d'accueil des réfugiés, inclure une mention explicite sur l'égalité et le traitement égal des religions dans les brochures «Welcome to germany» qui sont distribuées aux migrants, favoriser la remontée des plaintes… La séparation des migrants selon la religion pourrait-elle être une solution? Les autorités allemandes la refusent par principe, préférant faire du cas par cas. Les Églises catholiques et protestantes du pays ont affirmé dans un communiqué fin juillet leur refus d'une séparation, sauf en cas de violence avérée «Oui, il faut dire clairement les choses: l'idéal d'une coexistence pacifique entre des gens de milieux différents ne doit pas conduire certains demandeurs d'asile ou groupes spécifiques de réfugiés à être exposé à des attaques. Si la protection de minorités ne peut être garantie dans un centre, le logement séparé peut être une solution appropriée.»

    Selon le secrétariat d'état allemand aux migrations et aux réfugiés, en 2015, 73.1 % des demandes d'asile émanaient de musulmans, 13.8% de Chrétiens, et 4.2 % de Yazidis.

    Rapport Refugies 2016 by bastie on Scribd

  • France : les crèches autorisées dans les bâtiments publics

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    D'Alexis Feertchak en "Entretien" sur Figaro Vox (le figaro.fr) :

    Crèches dans les lieux publics : la laïcité n'est pas contre les traditions françaises

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le rapporteur public du Conseil d'Etat recommande d'autoriser, sous conditions, les crèches dans les bâtiments publics. Pour le professeur Guillaume Drago, cette conception fort ancienne de la laïcité est légitime.

    Guillaume Drago est professeur de Droit public à l'Université Panthéon-Assas (Paris II) et directeur du Centre d'études constitutionnelles et politiques.

    FIGAROVOX. - Concernant les crèches dans les mairies, le rapporteur public du Conseil d'Etat recommande d'autoriser, sous conditions, les crèches de Noël dans les bâtiments publics, au nom du principe de laïcité. Comment comprenez-vous cette annonce?

    Guillaume DRAGO. - Je crois que c'est une volonté de la pacification du débat public qui guide le rapporteur public du Conseil d'État. Cette attitude est celle du Conseil d'État depuis toujours, particulièrement depuis la loi de 1905 de Séparation des Églises et de l'État. Il faut bien comprendre que ce type d'affaires met en jeu des principes qui doivent coexister: laïcité, neutralité des services publics, interdiction «d'élever des emblèmes religieux sur les bâtiments publics» (art. 28 de la loi de 1905, ici en débat), ordre public local mais aussi, liberté des cultes, liberté de conscience, - liberté tout court ai-je envie de dire! - et «traditions locales». Le juge administratif a toujours mis en balance ces différents principes pour permettre le respect de la laïcité et l'exercice des libertés, fondées en l'espèce sur des traditions anciennes, autant culturelles que religieuses, «pourvu que ces manifestations ne troublent pas l'ordre public établi par la loi», comme le dit l'article 10 de la Déclaration de 1789.

    Le rapporteur public, Aurélie Bretonneau, a déclaré: «Nous ne croyons pas que le contexte de crispation sur la laïcité vous impose d'instruire par principe le procès de la crèche». Si cet avis est suivi, la jurisprudence devrait donc se situer dans un cadre assez libéral. Cela vous étonne-t-il?

    Non, on retrouve ici une conception ouverte de la laïcité dont le Conseil d'État a été le défenseur depuis longtemps. Sa jurisprudence sur les processions, les convois mortuaires, les sonneries de cloches, dans les années 1910, illustre ce souhait de conciliation. Les collectivités publiques, locales particulièrement, doivent assurer le libre exercice des cultes et respecter les traditions locales, qu'elles s'expriment par des processions ou aujourd'hui encore par des crèches au moment de Noël. Par exemple en 1924 (CE 4 juillet 1924, Abbé Guerle), le Conseil d'État dit que si un maire peut réglementer les manifestations religieuses extérieures, il doit aussi «garantir le libre exercice des cultes, sous les restrictions que commande l'intérêt de l'ordre public et ne porter atteinte aux traditions locales que dans la mesure strictement nécessaire au maintien de l'ordre». C'est une position sage que pourrait reprendre le Conseil d'État d'aujourd'hui. Ajoutons que le Conseil constitutionnel s'est placé dans la même logique en 2013 à propos des particularités religieuses de l'Alsace-Moselle.

    Plus politiquement, on assiste à une certaine crispation autour de la laïcité. Le droit est-il aussi là pour pacifier ces passions politiques?

    C'est le rôle du droit que d'organiser les relations sociales comme de poser les principes de la société politique. La crispation autour de la laïcité vient de revendications communautaristes et d'une idée brouillée qu'ont les Français de leur identité, de leur histoire, de leurs traditions qui sont éminemment chrétiennes. C'est refuser de le voir et de le dire qui entraîne les crispations actuelles.

    Les défenseurs des crèches considèrent que celles-ci appartiennent au patrimoine culturel du pays, certes marqué par le christianisme... S'agit-il au fond vraiment d'une question de laïcité?

    Encore une fois, le juge administratif a su trouver l'équilibre entre le «cultuel» et le «culturel», dont les crèches sont une bonne illustration. La question est celle des libertés qui doivent l'emporter sur une réglementation tatillonne. Mais, plus profondément, c'est une question culturelle. Quand on veut nier l'identité de la France, par une laïcité agressive, on sème la discorde alors que les Français réclament unité et concorde. Les politiques de tous bords feraient bien d'y penser pour le bien commun de notre pays.

  • Toutes nos condoléances à Christian Laporte

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    Si vous doutez encore des réelles sympathies qu'entretient le chroniqueur religieux de la Libre, il vous suffira de jeter un oeil sur le panégyrique qu'il commet aujourd'hui à l'occasion de la disparition de Roger Lallemand. Rappelons que ce sénateur fit inscrire dans le droit belge la loi dépénalisant l'avortement et collabora également à l'adoption de celle qui légalisa l'euthanasie...

    Pour notre journaliste - pour lequel la cause du respect de la vie humaine n'est visiblement pas une priorité - le disparu est "une immense personnalité de la politique mais aussi de la société belge tout court", doté d'une "personnalité humaniste très ouverte à l'autre et plus particulièrement aux plus faibles de la société" (sauf les enfants à naître, bien entendu), un "grand militant de la cause laïque mais en même temps esprit très ouvert qui avait des amis dans tous les courants religieux pour autant qu'il s'agisse aussi d'hommes et de femmes de bonne volonté" (du type Christian Laporte, par exemple).

    Ainsi le journaliste fait-il chorus avec Elio Di Rupo évoquant "une personnalité hors normes qui a fait faire des bonds de géants à notre notre pays dans tous les domaines éthiques". Laporte poursuit : "homme politique brillant mais quelque peu égaré dans un environnement trop carriériste à ses yeux, Roger Lallemand était aussi un intellectuel comme on n'en croise hélas plus que très rarement dans nos contrées. Ami de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, il avait notamment défendu, comme avocat, Régis Debray, détenu en Bolivie pour avoir soutenu Che Guevara en 1967. Avant d'être un des auteurs de la loi sur l'IVG, il avait aussi été été l'avocat du Dr Willy Peers, figure du monde médical à la pointe du combat pour l'avortement en Belgique qui avait été emprisonné pour avoir pratiqué des avortements mais il fut aussi le conseil d'une dizaine d'autres médecins eux aussi poursuivis pour des interruptions volontaires de grossesse."

    Ce qui rend également sympathique le cher défunt aux yeux du journaliste, ce sont ses affinités avec le chanoine de Locht avec lequel il avait publié un livre à l'époque du débat sur l'euthanasie. Bref, le chroniqueur n'a pas assez de mots pour célébrer le défunt chantre de "l'autonomie de la personne". Vous pouvez donc adresser vos condoléances à Christian Laporte qui pleure un "homme de dialogue qui fit beaucoup pour le vivre ensemble en Belgique" et qu'il retrouvait "souvent dans des débats où croyants et non-croyants entendaient vraiment faire progresser la société". On imagine en quels lieux...

  • L'euthanasie est bien rentrée dans les moeurs en Belgique

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    Du bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique (19 octobre) :

    Belgique : publication du 7ème Rapport de la Commission de contrôle de l'euthanasie

    Analyse du Rapport de la Commission d'évaluation de l'euthanasie réalisée par l'IEB :  ICI

    Depuis 2002, 12.726 personnes ont été euthanasiées en Belgique. Les chiffres pour les deux dernières années (2014 et 2015) sont respectivement de 1928 cas et 2022 cas.
    Ces chiffres et beaucoup d’autres figurent dans le dernier Rapport de la Commission d’Evaluation de la loi dépénalisant l’euthanasie, qui couvre les années 2014-2015.

    Alors que 76.1% des personnes euthanasiées avaient entre 60 et 89 ans, 44% l’ont été à leur domicile.Les affections à l'origine des euthanasies ont été dans une très large majorité des cas des cancers généralisés ou gravement mutilants (67,7%). Parmi les autres motifs de demande d’euthanasie, relevons les polypathologies (9,7%), les maladies du système nerveux (6,9%), les maladies de l’appareil circulatoire (5,2%), les troubles mentaux et du comportement (3,1%) et les maladies de l’appareil respiratoire (3,1%).
    Dans le cas des polypathologies, ce sont principalement les personnes âgées qui sont concernées : aux multiples fragilités corporelles s’ajoutent la dépendance, la solitude et le désespoir, facteurs sociétaux mentionnés dans le Rapport de la Commission et sur base desquels l’euthanasie a été demandée et pratiquée sur près de 385 personnes.

    Un autre chiffre pose question. En deux ans, 124 personnes souffrant de troubles mentaux et de comportement ont été euthanasiées. Sur ces 124 personnes, 41 souffraient de dépression et 36 étaient atteintes de la maladie d’Alzheimer.
    A n'en pas douter, l'euthanasie est aujourd'hui bien rentrée dans les mœurs en Belgique et continue sa progression. Face aux souffrances dues au cancer, aux fragilités psychologiques, aux pathologies multiples et à la solitude dont souffrent nombre de personnes, et en particulier les personnes âgées, les enjeux en matière de soins et d'accompagnement familial et social sont d'une importance capitale. Il est temps pour tous les acteurs concernés d'en prendre la mesure, au risque que l’euthanasie ne finisse par devenir un remède expéditif aux souffrances des personnes vulnérables.

    Lire analyse détaillée du Rapport  :  ICI

    Source : Septième Rapport de la Commission d'Evaluation euthanasie 2016 (couvrant les années 2014 et 2015)

  • France : Alliance Vita mobilise contre la censure gouvernementale

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    Chers amis,
     
    Nous vous avons prévenu il y a quelques jours que le gouvernement s’était lancé dans une bataille pour censurer les opposants à la banalisation de l’avortement en visant les sites internet qui informent les femmes sur les alternatives à l’IVG. Alliance VITA a été désignée, parmi d’autres, avec notre service d’aide et d'écoute SOS Bébé
     
    Vous avez été très nombreux et rapides à nous soutenir lorsque nous avons lancé la pétition Non à la censure gouvernementale. Mais nous devons aller plus loin pour peser face à l’acharnement de Madame Rossignol, ministre des familles, de l’enfance et du droit des femmes.
     
    En effet, après avoir tenté de passer en force en imposant un amendement dans le projet de loi Egalité et Citoyenneté, jugé irrecevable par le Sénat le 4 octobre dernier, le gouvernement a trouvé un relai avec les députés socialistes : ils ont déposé une proposition de loi le 11 octobre.

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    Dimanche soir encore, Madame Rossignol sur i-Télé a martelé, alors qu’était diffusée en arrière-plan une capture d’écran de notre service d’aide et d'écoute SOS Bébé son intention : « Je vais mettre fin à ces sites qui passent pour des sites d'information… »

    Nous sommes déterminés à nous opposer fermement aux menaces gouvernementales. Pour peser dans ce bras de fer, nous avons besoin du soutien du plus grand nombre.
     
    Nous devons être nombreux à dire non à la censure gouvernementale.

    Merci de signer et faire signer.

     * Je signe la pétition *
    IVG : Non à la censure gouvernementale

    Nous demandons à Madame la Ministre Laurence Rossignol :

    ♦ le retrait immédiat de la menace du « délit d’entrave numérique » qui pèse sur les associations proposant des solutions alternatives à l’IVG ;

    ♦ l’arrêt de toute propagande mensongère sur le site internet officiel du gouvernement et de toute complicité gouvernementale avec des filières d’avortement à l’étranger ;

    ♦ la diffusion des informations sur les aides financières et sociales aux femmes enceintes consultant en vue d’un avortement, pour que l'avortement ne soit pas une fatalité, et leur permettre de conduire leur grossesse jusqu’à son terme.

    Il est irresponsable de cacher la réalité d’un acte qui n’a rien d’anodin dans la mesure où c’est toujours le destin de vies humaines qui est en jeu.

    -------

    Ensemble, faisons reculer la fatalité de l’avortement.

  • En Norvège, l'avortement sélectif est ouvert aux étrangères enceintes de jumeaux

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    NORVÈGE : L'AVORTEMENT SÉLECTIF OUVERT AUX ÉTRANGÈRES ENCEINTES DE JUMEAUX

     de genethique.org :

    En Suède et au Danemark, pays voisins de la Norvège, l’avortement sélectif n’est pas autorisé, mais les suédoises ou les danoises enceintes de jumeaux peuvent désormais se rendre en Norvège pour avorter d’un des fœtus. En effet, le ministère de la Santé de ce pays a décidé de légaliser l’avortement pour les femmes étrangères enceintes de jumeaux. Elles pourront y avoir accès dans les hôpitaux du pays, même si le fœtus est en bonne santé. Plusieurs d'entre elles ont déjà contacté les hôpitaux norvégiens pour mettre en place la procédure.

    Les hôpitaux norvégiens ne sont pas tenus de demander une adresse fixe : cette décision pourrait donc conduire à une augmentation du « tourisme de l'avortement », qui reste cependant payant pour les femmes étrangères.

    Sources: Independant, Caroline Mortimer (18/10/2016).

  • Des jeunes assoiffés d'espérance et de vérité

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    De LaLibre.be (débats) :

    Assoiffés d’espérance et de vérité

    Une opinion de douze jeune chrétiens. Organisateurs de la Session Lead (1). 

    Le 22 septembre dernier, dans un texte implacable publié par le journal "Libération", le collectif Catastrophe regroupant une quinzaine de jeunes nés en 1990 traçait à grandes lignes le portrait d’une société globalisée et désenchantée qui ne put offrir de place à leur génération. "Nous avons grandi dans une impasse […] Nous arrivions trop tard […] Au lycée, on nous avertit d’emblée que l’Histoire était finie. On nous expliqua que Dieu, le Roman et la Peinture étaient morts. Sur les murs de la capitale, on nous apprit que l’Amour l’était aussi. Nous n’en connaissions pas le visage que déjà, nous n’avions plus le droit d’y croire." Quelques jours plus tard, dans "La Libre" du 29 septembre, plus sereinement mais tout aussi inquiète, l’essayiste Anne Mikolajczak se penchait sur nos âges. Elle décrivait à son tour "une génération en panne de projets, de confiance et de repères".

    Leurs constats respectifs qui se croisent et se complètent ne s’arrêtaient cependant pas là. L’un comme l’autre, ils évoquaient des échappatoires possibles, des énergies propres, des chemins de traverse qui ouvrent à la création et à de nouveaux horizons.

    Une vérité commune pour nous rassembler

    A notre tour, nous les rejoignons, mais sans doute pour aller plus loin encore, dans le constat comme dans l’espérance. Plus loin, car nous le reconnaissons, nous sommes assoiffés d’une vérité vers laquelle la société ne nous mène plus.

    Dans les pas d’un saint Thomas d’Aquin, nous affirmons pourtant que cette vérité existe et qu’elle n’est "ni dans les choses, ni dans la pensée" mais bien "dans une relation d’adéquation entre notre pensée et la réalité qui nous fait face". Ainsi, la vérité ne dépend pas de nous, et ne pourrons jamais la détenir, mais nous sommes appelés à la chercher inlassablement. Or, une société qui se contente d’affirmer que chacun détient "sa" vérité, qu’il y a autant de vérités que de points de vue, et que tout ce qui est sincère est vrai, ne nous pousse plus à dépasser ou à réinterroger humblement nos convictions et nos a priori. Pire, elle nous écarte irrémédiablement les uns des autres, tant nous restons enfermés dans nos conceptions respectives sans ne plus oser les confronter. Et en définitive, elle se délite par elle-même. Car comment pourrions-nous "faire" société, si aucune vérité, aucune perspective commune ne pouvait plus nous rassembler ?

    Il ne nous revient donc pas de créer une vérité préfabriquée soucieuse d’aiguiller le monde. Simplement de reconnaître que la recherche du vrai, du beau, du bien et de ce qui est juste est plus que jamais ce qui doit animer notre génération en quête de sens. De reconnaître également que nous ne serons jamais les détenteurs de la vérité, mais que nous pouvons en être les "coopérateurs" répéterons-nous avec Benoît XVI. Car si la vérité ne dépend pas des hommes, elle a besoin des hommes pour être dite, et les hommes ont besoin de s’en approcher pour être éclairés. Là est notre credo et là est notre espérance : ce cheminement, même infini, est possible. Pour ce faire, il nous revient donc, dans la société que nous sommes appelés à bâtir, de permettre aux hommes de chercher cette vérité de par l’éducation, la charité, et des lieux de réflexion à retrouver.

    Le sens et l’espérance

    Nous plaidons en ce sens pour le retour de la transmission d’abord et avant tout à l’école. Tout simplement parce que le retour aux savoirs, loin de nous aliéner, nous offre des appuis pour mieux nous émanciper et découvrir ce que nous sommes. Tout simplement aussi parce que nous ne nous sommes pas faits tout seuls et que nous avons autant besoin du savoir de nos prédécesseurs, que de celui de nos contemporains pour progresser vers la vérité. "Tout homme a quelque chose d’unique à dire de la vérité", nous rappelait en ce sens François-Xavier Bellamy. Et nous avons besoin de tout homme, quel qu’il soit, pauvre ou petit, faible ou fragile, âgé ou étranger, pour nous guider et nous apporter son regard spécifique.

    Ce sont donc la transmission et le développement des liens fraternels qui sauveront notre génération. L’une comme l’autre élargiront notre regard et nous feront progresser. L’une comme l’autre nous permettront de reconnaître ce que notre voisin est aussi : celui qui peut nous guider vers la vérité. C’est d’ailleurs cette reconnaissance que nous oublions trop souvent de poser sur nos contemporains. Et c’est en son absence, lorsque l’on oublie ce que le plus petit d’entre nous a à nous apporter, que ne cesse de grandir "la globalisation de l’indifférence" comme le rappelle le pape François.

    L’Histoire n’est pas finie

    Cette double nécessité du lien et de la transmission est d’autant plus urgente que le sens et l’espérance ne sont pas de vains mots. Partout ils ne demandent qu’à renaître. Philippe de Woot, décédé le mois dernier, nous le rappelait au quotidien, lui qui offrit au monde de l’entreprise de retrouver des finalités au service de l’humain. Mère Teresa, canonisée dernièrement, ne peut que nous édifier, elle qui derrière les blessures les plus profondes voyait le sens et l’exceptionnel de chaque vie. Plus près de nous encore, l’initiative Teach4Belgium qui pousse les élèves à aller au bout de leurs capacités et de leurs ambitions est un exemple de ce qui encourage et valorise la jeunesse.

    Le lien et la transmission seront des clés pour soulager une société avide de vérité et d’espérance. Des clés complexes à assumer cependant, car elles requerront du courage : celui de conformer notre pensée à la réalité qui lui préexiste; car elles nécessiteront de l’humilité : celle de voir en l’autre celui qui peut m’aider, me faire grandir et me guider vers la vérité; car elles nous imposeront enfin de la persévérance : celle capable de rejeter la confortable indifférence comme le trop rassurant relativisme.

    Si donc les repères manquent parfois et que la confiance s’éclipse, l’Histoire n’en est pas finie pour autant. Pour répondre à Libération, Dieu lui-même n’est pas mort, et l’Amour ne s’est même pas retiré. Au contraire, ils n’attendent que nous. A notre génération dès lors de répondre avec confiance à cette soif de vérité et d’espérance qui habite nos cœurs. A notre génération de créer du lien, de transmettre et d’aimer.

    (1) Charles-Henry Cattoir (25 ans), Geoffrey de Hemptinne (24 ans), Hugues Bocquet (25 ans), Lorraine Grisard (23 ans), Maël Dumont (23 ans), Mathilde Van Breuseghem (23 ans), Marie-Alice Milcamps (25 ans), Philippe Cartuyvels (23 ans), Priscille de Truchis (26 ans), Tanguy Bocquet (25 ans), Thomas de Richecour (25 ans) et Valentine Hermans (23 ans). En septembre, la deuxième édition de la "Session LEAD" a rassemblé plus de 140 jeunes de 21 à 30 ans, pendant 5 jours. Objectif : encourager la réflexion personnelle et l’engagement dans la société à la lumière de la foi chrétienne.

  • L'Europe en 2050 selon David Engels

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    David Engels, Titulaire de la chaire d'histoire du monde romain, directeur et rédacteur en chef de la revue LATOMUS et auteur aux éditions du Toucan de l'essai remarqué "Le Déclin, la crise de l'Union européenne et la chute de la république romaine, analogies historiques" donnait une conférence à l'Académie Royale de Belgique que le thème : L’Europe en 2050 ou la République restituée.