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Société - Page 535

  • Russie : on réaffecte massivement au culte les églises transformées en musées

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    st-isaacs-cathedral.jpgL’Église russe va récupérer la cathédrale de Saint-Pétersbourg que le défunt régime communiste avait transformée en musée. Juste l’image inversée de ce qui se passe aujourd’hui en Europe de l'Ouest. Là aussi les nostalgiques protestent. Ce ne sont évidemment pas les mêmes. Et pour compléter le tableau à l'envers,  c'est le journal occidental « La Croix » qui se fait l’écho de leurs doléances :

     « Nous ne céderons pas la cathédrale à l’Église ! » Ces dernières semaines, avec banderoles et slogans, jusqu’à 2 000 manifestants ont protesté dans les rues de Saint-Pétersbourg contre le nouveau projet du gouverneur de la deuxième­ ville de Russie : transférer la cathédrale Saint-Isaac à l’Église orthodoxe. Les autorités religieuses, de plus en plus influentes au sommet de l’État sous la présidence de Vladimir Poutine, le demandaient depuis 2015.

    C’est à cette date, vingt-six ans après la chute de l’URSS, qu’a été promulguée la loi permettant un large transfert de patrimoine de l’État vers le Patriarcat. Il s’agit d’églises, de monastères et d’autres monuments sacrés qui, sous le régime soviétique, avaient été nationalisés et transformés en musées (mais aussi prisons, dépôts…). L’Église, fière de sa « victoire historique », pourrait à terme récupérer 17 000 bâtiments, certains ayant déjà retrouvé leurs usages religieux – mais pas encore leurs propriétaires d’avant la révolution de 1917.

    À LIRE : À Saint-Pétersbourg, la cathédrale Saint-Isaac rendue à l’Église orthodoxe

    Près de 200 bâtiments seraient déjà passés sous la propriété de l’Église. Des procédures longues et difficiles. Parmi ce vaste patrimoine, la cathédrale Saint-Isaac est un cas à part. Inaugurée et consacrée en 1858, elle a été construite par l’architecte français Auguste Ricard de Montferrand qui, pendant les quarante années de chantier, y a consacré presque toute sa vie sous les règnes successifs d’Alexandre Ier, Nicolas Ier et Alexandre II. À cette époque impériale, elle portait le statut de principale cathédrale de Russie.

    L’une des principales attractions touristiques de Saint-Pétersbourg

    Pendant la révolution d’Octobre 1917, la cathédrale a été pillée par les bolcheviks. Les nouvelles autorités communistes, anticléricales, n’ont pas tardé à la fermer et à la transformer en musée de l’athéisme. C’est à partir de 1937 qu’elle devient un musée d’histoire et d’art. Un statut que l’imposante cathédrale, l’une des plus vastes au monde sous son dôme, a conservé depuis, même si les offices religieux ont repris, notamment à l’occasion d’importantes fêtes religieuses. La troisième plus grande cathédrale d’Europe, après la basilique Saint-Pierre et la cathédrale Saint-Paul de Londres, est du coup devenue l’une des principales attractions touristiques de Saint-Pétersbourg, attirant plus de 3 millions de visiteurs par an et rapportant environ 12 millions d’euros.

    Aujourd’hui, la direction et le personnel de Saint-Isaac, écartelés entre l’administration de la ville et l’influente Église locale, figurent parmi les premiers opposants à ce transfert. Une pétition a recueilli 200 000 signatures. Et, régulièrement, des rassemblements d’opposants sont organisés. « Je continue de croire que l’on est en train de commettre une erreur », a confié à la presse Nikolaï Bourov, le directeur du musée de la cathédrale. Surpris de ne pas avoir été consulté par le gouverneur de la ville avant la décision, il s’inquiète de l’avenir du système mis en place depuis quatre-vingts ans. « Il y aura des visiteurs, certes, mais beaucoup moins qu’avant. Simplement parce que le fait d’organiser ces flux touristiques massifs exige le travail et les efforts de très nombreuses personnes, rappelle Nikolaï Bourov. Un système très complexe de fonctionnement et de gestion financière s’est mis en place. Mais tout le monde ne s’en rend pas compte, ce qui m’inquiète sérieusement. » L’an passé, 1,5 million d’euros ont été investis en travaux de restauration, en particulier pour remplacer les systèmes de ventilation et de conditionnement de l’air.

    Éviter que se répète le « don » du monastère Novodevitchi

    Ces investissements d’entretien et ces méthodes de gestion muséale risquent de ne pas être les priorités des autorités orthodoxes. Elles promettent, certes, de préserver le musée. Mais le ticket d’entrée, jusque-là de 250 roubles (4 €), sera désormais gratuit. Avec pour conséquence une réduction des sources de revenus pour l’entretien. C’est l’une des principales craintes de tous les musées qui, depuis la loi de 2015, doivent passer sous propriété de l’Église. L’Union des musées de Russie a notamment demandé qu’une soixantaine de monastères et églises particulièrement importants pour l’histoire russe, notamment ceux figurant – comme Saint-Isaac – sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ne soient pas restitués et fassent l’objet d’une exception dans la loi. Une manière d’éviter que se répète le « don » du monastère Novodevitchi : abritant à Moscou l’une des plus riches expositions d’icônes, il a été transféré à l’Église sur décision personnelle du Kremlin.

    À LIRE : L'Église et les musées se disputent le patrimoine religieux russe

    Ref. L’Eglise russe va récupérer la cathédrale de Saint-Pétersbourg

    JPSC

  • Le cardinal Monsengwo condamne les attaques contre des édifices de l’église catholique en RDC

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    Le cardinal Laurent Monsengwo a condamné dimanche 19 février les attaques perpétrées le week-end contre des édifices de l’église catholique. Il a notamment cité le Grand séminaire de Malole à Kananga et la paroisse Saint-Dominique à Kinshasa.

    «Nous avons appris avec indignation, le samedi 18 février 2017, l’incendie d’une partie du grand séminaire de Malole par des inciviques. De plus, le dimanche 19 février 2017, la paroisse Saint Dominique de Limete a été visitée par une vingtaine de jeunes gens mal intentionnés», a fait savoir le cardinal Monsengwo dans un communiqué.

    L’archevêque de Kinshasa a également regretté les propos « discourtois » qu’un groupe de jeunes ont tenu il y a deux semaines contre les responsables de l’église lors de leur passage à l’Archevêché de Kinshasa.

    Pour le prélat, «ces événements laissent croire que  l’Eglise catholique est visée, de manière intentionnelle, pour torpiller sa mission de paix  et de réconciliation, au moment où la CENCO poursuit sa mission de bons offices au centre interdiocésain».

    Il a, en outre, réaffirmé son soutien à la CENCO qui assure la médiation dans les discussions entre le pouvoir et l’opposition.

    «En communion avec la CENCO, nous soutenons sa démarche et tous ses efforts pour l’avènement d’un Etat de droit afin que les institutions destinées à gérer le pays soient mises en place, pour améliorer les conditions de vie du peuple congolais, dont la misère ne fait que s’accentuer, et garantir les libertés fondamentales et la dignité humaine», a-t-il souligné.

    Le cardinal Laurent Monsengwo a indiqué que l’épiscopat congolais ne joue qu'un rôle de médiateur. Il appelle les acteurs politiques à reconnaître, devant la nation et la communauté internationale, « leur velléité politique et la turpitude de leurs choix qui conduisent au blocage des institutions».

    «Nous invitons les uns et les autres à faire preuve de sagesse, de retenue, d’esprit démocratique pour résoudre la question relative à la désignation du Premier ministre et aux autres questions connexes, en vue de décanter la crise qui ne fait que durer et risque de mettre en péril la tenue des élections prévues à la fin de cette année selon les accords de la Saint Sylvestre», a ajouté le cardinal.

    A (re) Lire: Dialogue inclusif: des ONG féminines appellent les politiciens à «se dépasser»

    Un accord politique a été signé par le pouvoir et l’opposition le 31 décembre dernier sous l’égide des évêques catholiques. Les deux parties discutent encore des modalités de mise en œuvre de ce compromis politique qui prévoit notamment la tenue d’élections présidentielle et législatives avant la fin de cette année.

    Lire aussi sur radiookapi.net: 
  • Après Publifin, l’avortement : quand le braconnier se voit promu garde-chasse

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    Une carte blanche de Louis Tonneau :

    Après Publifin, l’avortement : quand le braconnier se voit promu garde-chasse 

    Le Conseil des Ministres procédera-t-il prochainement à la promotion de braconniers au poste de garde-chasse ? C'est la proposition que lui a faite la Chambre des Représentants le 22 décembre dernier, en séance plénière. La désignation des nouveaux membres de la Commission nationale d’évaluation de la loi sur l’avortement est en marche.

    Depuis la dépénalisation partielle de l'interruption volontaire de grossesse dans notre pays (1990), la loi prévoit qu'une Commission, dont les membres sont nommés pour une période de quatre ans renouvelable, s’attelle à diverses tâches dont la plus importante à nos yeux demeure l'évaluation de la correcte application de la loi. Le 22 décembre dernier, la Chambre des Représentants a procédé à l’établissement d’une double liste de 16 candidats, effectifs et suppléants, visant à composer ladite Commission. Chaque candidat s’étant préalablement présenté sur une base volontaire.

    Lorsque ceux-ci s'entrechoquent avec tant de violence, il faut faire preuve d'une incroyable abnégation et d'une intégrité qui force l'admiration pour arriver à concilier ses convictions personnelles avec la probe exécution d'un mandat public. Il faut croire qu'une part non négligeable des candidats récemment proposés par la Chambre des Représentants soit en mesure de réussir cet impressionnant tour de force.

    En effet, il nous revient de plusieurs sources concordantes que, à l'occasion d'une série de colloques organisés par les mouvements laïques belges ces derniers mois (le dernier s'étant tenu ce vendredi 27 janvier dans les locaux du Sénat), plusieurs des postulants à une nomination au sein de la Commission d'évaluation ont déclaré publiquement n'avoir jamais tenu compte dans leur pratique professionnelle des multiples « stupidités de la loi » (sic!) telles que le respect d'un délai de réflexion de six jours ou la constatation d'un état de détresse chez la mère de l'enfant voué à disparaître. D'autres candidats encore, bien que n'étant pas directement amenés à pratiquer l'avortement, ont publiquement appelé à la désobéissance civile. En d'autres mots : au non-respect conscient, volontaire et assumé de la loi dont ils souhaitent pourtant devenir les scrutateurs privilégiés quant à sa correcte application.

    Nous ne dénions pas à ceux qui souhaitent voir assouplie l'actuelle loi encadrant l'interruption volontaire de grossesse le droit de militer en ce sens. La liberté d'opinion doit être respectée. Ce que nous conspuons, c'est que puissent être nommées au sein d'une commission chargée de veiller au respect de la loi des personnes qui elles-mêmes, dans le quotidien de leur activité professionnelle, la violent sans scrupule. Faites ce que je dis, pas ce que je fais ! Ce que nous dénonçons, c'est que celui qui appelle largement à son non-respect puisse en devenir le gardien. Ce que nous vomissons, c'est que ceux qui plaident pour que l'avortement devienne un droit consacré par la loi sur les droits du patient et un acte de santé publique puissent par ailleurs se voir chargés par l’État, dans le cadre de la mission légale dévolue à la Commission d'évaluation, d'émettre des recommandations en vue « d'autres mesures susceptibles de contribuer à réduire le nombre d'interruptions de grossesse ».

    L'affaire « Publifin », du nom de cette intercommunale liégeoise au centre d'une tempête médiatique depuis plusieurs jours, a profondément indigné bon nombre de nos concitoyens. La presse s'en est suffisamment fait l'écho pour que nul ne puisse l'ignorer. Aux motifs de cette indignation générale, on retrouve en bonne place l''impunité dont bénéficieraient les élites, d'une part, et l’écœurement que peut légitiment provoquer l'absence d'impartialité, réelle ou apparente, de ceux qui se sont englués dans les conflits d'intérêts, d'autre part. Les cas de Claude Parmentier, au sein de l'ex-cabinet Furlan, et de la famille Donfut, le père étant contrôlé par le fils, ont notamment été pointés dans la foulée du scandale Publifin. N’y aurait-t-il pas à nouveau conflit d’intérêts et absence d’impartialité, au moins apparente, si la Commission d’évaluation de la loi était composée comme proposé ? Tout cela ne vaudrait-il que pour le monde des affaires ou la gestion des deniers publics ?

    Le gouvernement est appelé à se prononcer prochainement en validant (ou non) la proposition qui lui est faite par la Chambre. Si le Conseil des Ministres acceptait de procéder à la nomination des personnalités présentées par la Chambre au sein de la Commission nationale d’évaluation de la loi sur l’avortement, l'erreur serait magistrale. En agissant de la sorte, l'apparence d’impartialité, essentielle à la ré-instauration d'un climat de confiance entre le politique et la population, serait foulée au pied. En agissant de la sorte, le mélange des genres, cancer d'un système démocratique malade, serait une nouvelle fois conforté. En agissant de la sorte, alors que son devoir est de nommer des sentinelles de la loi, ce sont les braconniers et leurs complices qui seraient ainsi promus au poste de garde-chasse par le gouvernement. En ces temps troublés, il ne nous reste plus qu'à espérer que le gouvernement ne commettra pas cette erreur...

    Louis Tonneau,

    Juriste et citoyen attentif

  • A l’Université de Rome III, le pape persiste et signe : « les migrations ne sont pas un danger »

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    Répondant à une question d’une étudiante syrienne de l’Université de Rome III, où il était en visite vendredi 17 février, le pape François a une nouvelle fois exhorté à l’accueil et à l’intégration des migrants en Europe. Selon lui, «la première menace vient de l’intérieur même de l’Europe ». A cet égard, il a pris « le triste exemple »  de la Belgique en expliquant que les auteurs de l’attentat de l’aéroport de Zaventem « étaient belges » : « des enfants de migrants mais nés en Belgique, ghettoïsés mais pas intégrés », a-t-il relevé, citant « des pays en Europe qui donnent un bon exemple d’intégration, comme la Suède ». Lu sur le site de « La Croix » cet article de Nicolas Senèze, correspondant de ce journal à Rome (extrait) :

    « Le pape François s’est rendu vendredi 17 février à l’université romaine de Rome III où, répondant aux questions de quatre étudiants, il a longuement disserté sur l’université comme lieu d’écoute et de dialogue, sur l’importance de l’unité dans la diversité et rappelé que « les migrations ne sont pas un danger » mais un « défi pour croître ».

    Sur ce dernier point, le pape répondait à la question de Nour Essa, une étudiante syrienne, qu’il avait lui-même ramenée dans son avion quand il s’était rendu sur l’île de Lesbos, et qui l’interrogeait sur la « peur » que suscitent les migrants du Moyen-Orient perçus comme une menace à la culture chrétienne de l’Europe.

    À LIRE > De Grèce, le pape rentre à Rome avec 12 réfugiés et défend l’intégration

    « Les migrations ne sont pas un danger mais un défi pour croître », a répondu le pape à celle qui est aujourd’hui étudiante en biologie, rappelant que « l’Europe s’est faite de migrations et d’invasions ». « Et c’est quelqu’un qui vient d’un pays où plus de 80 % des gens sont des migrants », a-t-il souri.

    « Pourquoi y a-t-il un phénomène migratoire aussi fort ? », s’est-il ensuite interrogé, citant notamment les flux venant d’Afrique et Moyen-Orient vers l’Europe. « Parce qu’il y a la guerre et qu’ils fuient la guerre, a-t-il répondu. Parce qu’il y a la faim et qu’ils fuient la faim. »

    « Pas seulement accueillir mais intégrer »

    Soulignant que « la solution idéale » serait « qu’il n’y ait plus de guerre ni de faim », le pape a dénoncé la « culture de l’exploitation » de l’Occident sur les pays du Sud et qui poussent les populations à fuir.

    Le pape a alors appelé les Occidentaux à accueillir les migrants « comme des frères et sœurs humains ». « Chaque pays doit voir le nombre qu’il peut en accueillir, a-t-il reconnu. C’est vrai qu’on ne peut pas accueillir si cela n’est pas possible, mais tous peuvent faire quelque chose. » « Et puis il ne s’agit pas seulement d’accueillir mais d’intégrer, de recevoir, a-t-il insisté : apprendre la langue, chercher du travail, un logement… »

    A LIRE > « Le pape François appelle à accueillir mais aussi à intégrer les migrants »

    Le pape a alors rappelé l’expérience même de la jeune Syrienne qui l’interrogeait : « Trois jours après ton arrivée, les enfants allaient à l’école, et quand ils sont venus me voir trois mois après, les enfants parlaient italien, parce qu’ils sont allés à l’école, et la majorité des parents avaient un travail. C’est cela intégrer. »

    A LIRE > Le pape François a déjeuné avec des réfugiés syriens

    Le pape a aussi souligné que les migrants « apportent une culture qui est une richesse pour nous » mais qu’« eux aussi doivent recevoir notre culture ». « Il y a besoin de cet échange de cultures, et cela fait tomber la peur », a-t-il expliqué.

    Soulignant le besoin d’intégration, il a pris le « triste exemple » de la Belgique et le fait que les auteurs de l’attentat de l’aéroport de Zaventem « étaient belges » : « des enfants de migrants mais nés en Belgique, ghettoïsés mais pas intégrés », a-t-il relevé, citant « des pays en Europe qui donnent un bon exemple d’intégration, comme la Suède ».

    « La première menace vient de l’intérieur même de l’Europe »

    « Quand il y a cet accueil, cet accompagnement, cette intégration, il n’y a pas de danger, a-t-il résumé. Avec l’immigration, on reçoit une culture et on en offre une autre. Voilà ma réponse à la peur. »

    Comme à ce qui est désormais son habitude en pareil cas, le pape avait laissé le discours qu’il avait préparé pour improviser librement ses réponses aux questions des quatre étudiants qui l’interrogeaient.

    Dans le discours qu’il n’a pas prononcé, mais considéré comme « remis » et prononcé par le Saint-Siège, le pape répondait en outre à la jeune Syrienne que « la première menace à la culture chrétienne de l’Europe vient de l’intérieur même de l’Europe ».

    « Une culture se consolide dans l’ouverture »

    Rappelant que l’université peut être « le lieu où s’élabore une culture de la rencontre et de l’accueil des personnes de traditions culturelles et religieuses diverses », il a souligné que « la fermeture sur soi-même ou sa propre culture n’est jamais un chemin pour rendre l’espérance et opérer un renouveau social et culturel ».

    « Une culture se consolide dans l’ouverture et la confrontation avec les autres cultures, pourvu qu’elle ait une conscience claire et mature de ses principes et de ses propres valeurs et principes. »

    Ref. « Les migrations ne sont pas un danger », affirme le pape François

    JPSC

     

  • Quand Rudy Demotte dérape...

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    Lu sur LaLibre.be :

    Rudy Demotte dérape: "Le politique a le lien à l'argent que l'Eglise a à la pédophilie"

    C'est une petite phrase qui en a fait tiquer plus d'un. Alors qu'il expliquait sur les antennes de Bel RTL le lien entre le monde politique et l'argent qu'il considère comme un tabou, Rudy Demotte a osé une comparaison très douteuse. Il a effectivement considéré que l'argent était à la politique ce que la pédophilie était à l'Eglise. Était-ce pour dire que dans les deux cas, il y avait un tabou et que ni l'église, ni le monde politique ne voulait en parler. Ou bien Rudy Demotte considérait-il l'amalgame que l'opinion publique pouvait faire en généralisant quelques cas à l'ensemble de classe politique ou ecclésiastique ? Difficile de savoir. Voici la phrase originale :

    "Je ne veux pas dire que tout est lié à l'argent. Et d'ailleurs, le lien à l'argent est devenu de plus en plus compliqué dans notre société. Les partis politiques ont un peu le lien à l'argent que l'Eglise a à la pédophilie. On sent qu'il y a quelque chose d'extrêmement tabou dans la façon d'aborder les choses. Pour des cas révélés, on pense que l'ensemble de la pensée est orienté vers l'argent. Et c'est vrai, qu'à titre personnel, je suis sensible à cet argument sous un angle qui est celui de l'égalité parce qu'effectivement, il faut que les écarts de revenus ne soient pas aussi importants."

  • Le décès de Norma Mc Corvey, alias Jane Roe, figure emblématique de la libéralisation de l'avortement aux USA

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    La RTBF, annonçant le décès de Norma Mc Corvey - alias Jane Roe - qui fut à la base de la légalisation de l'avortement aux Etats-Unis, se garde bien de préciser qu'elle se convertit par la suite et milita jusqu'à sa mort contre le droit à l'avortement. En revanche, FranceTVInfo se montre beaucoup plus honnête :

    Norma McCorvey, la femme grâce à laquelle l'avortement a été légalisé aux Etats-Unis, est morte à l'âge de 69 ans

    La Cour suprême avait reconnu le droit de la jeune femme a avorté, en 1973. Cette décision avait fait jurisprudence dans tout le pays.

    Elle était la fameuse Jane Roe de l'affaire "Roe contre Wade". Norma McCorvey, la femme grâce à laquelle l'avortement a été légalisé aux Etats-Unis, est morte samedi 18 février à l'âge de 69 ans, rapporte le Washington Post (en anglais). La Cour suprême avait reconnu en 1973 le droit fondamental de cette Texane d'interrompre sa grossesse, rendant illégales toutes les lois américaines s'opposant à l'avortement.

    Opposée au droit à l'avortement après une conversion

    Norma McCorvey avait 22 ans lors qu'elle a entamé, en 1970, une procédure judiciaire pour obtenir le droit de mettre un terme à sa grossesse. La jeune femme, qui affirmait avoir été violée, a intenté ce procès sous l'alias de "Jane Roe", de peur que son vrai nom ne soit révélé dans les médias. Comme la plupart des Etats américains, le Texas interdisait alors l'avortement sauf en cas de risque pour la vie de la mère. Mais, dans un jugement historique rendu trois ans plus tard, la Cour Suprême du Texas a estimé que le choix d'interrompre une grossesse relevait du droit fondamental à la vie privée.

    Norma McCorvey a toutefois connu un changement radical d'opinion dans les années 1980, rapporte Vanity Fair (en anglais). Après s'être convertie au christianisme, elle a milité contre le droit à l'avortement, estimant que l'IVG revenait à tuer des êtres humains. La Texane est morte d'une défaillance cardiaque dans un centre de soin de Katy, au Texas.

  • Carême 2017: double initiative de la Fraternité Saint-Pierre

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     Témoignage de l'association Mère de Miséricorde

     http://www.meredemisericorde.org/qui-sommes-nous/

    A Banneux, le samedi 18 mars:

    "journée des familles" autour du thème de la femme, sa vocation, son être et comment elle peut l'être au XXIème siècle. Avons-nous conscience que la femme est au coeur de la famille, donc de la société ? Si la société va si mal, ne serait-ce pas parce que la femme ne peut plus vraiment assumer ce rôle car elle doit faire face à tout ? Cette journée, chez la Sainte Vierge des Pauvres à Banneux est ouverte à toutes nos familles et plus largement à toutes celles que vous pourrez inviter.

    Journée des familles 2017.3-page-001.jpg

    A Herstal, le dimanche 19 mars:

    à l'église de la Licour (Place de la Licour 4040 Herstal), rencontre consacrée à la femme mais dans une blessure et une souffrance spécifiques et souvent profondément cachées et d'autant plus douloureuses mais aussi parfois niées : celles de l'avortement ou plus généralement de l'enfant non-né (fausse-couche et mort in utero). Si l'avortement est un tabou dans notre société, la souffrance post-avortement l'est plus encore.Rarement les femmes ou les jeunes filles sont averties de cette souffrance avant de commettre l'irréparable...

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     JPSC

  • La Lumière et les Lumières : compatibles ?

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    "C’est toute l’ambiguïté d’un mouvement intellectuel actuellement à l’œuvre et qui entend moins faire vaciller le navire que le remettre à flot. Tous sont habités intérieurement par la modernité, laquelle n’est pas simplement un moment historique, mais porte en elle une vision de Dieu, de l’homme et de la vie en société, contraire à la pensée chrétienne". Un éditorial de Philippe Maxence dans « L’Homme Nouveau » du 11 février 2017 :

    « L’émergence d’un courant

    Après des décennies de progressisme échevelé, le conservatisme est de retour. Certes, le mot a toujours mauvaise presse, mais il connaît aujourd’hui un regain de faveur, au moins au plan intellectuel. Des preuves ? Le philosophe conservateur Roger Scruton a été enfin traduit en France (De l’urgence d’être conservateur, L’Artilleur) pendant que deux autres ouvrages récents entendent présenter la pensée conservatrice (Vous avez dit conservateur ? de Lætitia Strauch-Bonart, Le Cerf ; Qu’est-ce que le conservatisme ? de Jean-Philippe Vincent, Les Belles Lettres).

    En 2002, l’essayiste de gauche Daniel Lindenberg avait pourtant sonné le tocsin : la réaction pointait à nouveau le nez. Il dénonçait donc la montée des nouveaux réactionnaires, censés incarner un retour au passé et aux idées nauséabondes

    Sus à la pensée progressiste !

    Depuis la parution du Rappel à l’ordre de Daniel Lindenberg (réédité en 2016), loin de refluer, le mouvement « néo-réactionnaire » n’a fait en quelque sorte qu’augmen­ter. Aux intellectuels alors visés, il convient d’ajouter aujourd’hui Éric Zemmour, Patrick Buisson, Élisabeth Lévy et ses amis de Causeur, Bérénice Levet, Natacha Polony, François-Xavier Bellamy ou Jean-Claude Michéa qui s’est fait une spécialité en tant qu’anarchiste anti-libéral de pilonner le progressisme de la gauche bobo et de la Fondation Terra Nova. De son côté, l’athée Michel Onfray joue une partition assez similaire.

    Peu à peu, le terme conservateur s’est substitué à celui de néo-­réactionnaire. Les intellectuels cités bénéficient, il est vrai, d’un public qui se reconnaît globalement dans leurs propos et leurs analyses. Les (gros) livres d’Éric Zemmour ne sont peut-être pas toujours lus intégralement, mais ils sont vendus en très grand nombre. Ses conférences attirent une foule suffisamment importante pour que l’on ait pu penser à lui comme candidat aux… élections présidentielles. Le désastre de l’école et de la transmission, contre lequel bataille Alain Finkielkraut, a certainement élargi l’audience du philosophe, bien au-delà de son (intéressante et souvent passionnante) émission Répliques, diffusée sur France-Culture. Dans ce sillon, une jeune garde monte aussi à l’assaut des bastions de la pensée progressiste et des citadelles de l’enfermement moral.

    Une ambiguïté de fond 

    Avec courage et talent, ces intellectuels « conservateurs » sont parvenus en raison de leur aura médiatique à enfoncer des coins dans le système intellectuel dominant en France. Ils s’expriment dans les « Tribunes » du Figaro, sont reçus à la télévision ou à la radio, agoras modernes dans lesquelles ils font entendre une voix dissonante. Ce qui, dans le même temps, n’empêche nullement le système dans un réflexe d’autodéfense de recourir à leur encontre à la dénonciation, l’amalgame ou la menace plutôt qu’au véritable débat d’idées. Finkielkraut ou Onfray se sont vus ainsi dénoncés comme des suppôts de Marine Le Pen. Zemmour s’est fait virer d’une chaîne de télévision et connaît l’ambiance des tribunaux. Pourtant, loin de diminuer leur succès, ces avanies renforcent l’adhésion de leur public, lequel ne cesse d’augmenter.

    Parmi ce public, les catholiques occupent une place importante. Peu importe qu’Éric Zemmour soit au fond un jacobin pour lequel les religions doivent se cantonner dans l’espace privé. Peu importe qu’Alain Finkielkraut ne voie de solution que dans la laïcité républicaine ou que Natacha Polony n’ait pour horizon que le monde des Lumières sans parler de Michel Onfray qui reste plus que jamais arc-bouté sur son athéisme épicurien. C’est toute l’ambiguïté de ce mouvement intellectuel actuellement à l’œuvre et qui entend moins faire vaciller le navire que le remettre à flot. Tous sont habités intérieurement par la modernité, laquelle n’est pas simplement un moment historique, mais porte en elle une vision de Dieu, de l’homme et de la vie en société, contraire à la pensée chrétienne. 

    Désespérer Billancourt ?

    Il n’est pas bien élevé de dire son malaise devant cette ambiguïté. Et de fait, un refrain semble constamment repris. Même si nous ne partageons pas entièrement leurs points de vue, ces intellectuels feraient trop de bien pour que l’on fasse apparaître clairement nos désaccords. C’est une version de droite du célèbre et sartrien « Il ne faut pas désespérer Billancourt ». Certes, dans une guerre, il faut savoir trouver des alliés, mais pas au point de se faire coloniser intérieurement et intellectuellement par eux. La réaction et le conservatisme sont aujourd’hui insuffisants pour remédier aux maux de notre société. Utiles comme alliés, ils n’en visent pas moins à redonner à la modernité et aux Lumières une visibilité qu’ils estiment trahies parce que d’autres sont allés trop loin. C’est une question de degré ou de curseur sur une échelle qui pourtant reste la même. Or, la bonne nouvelle, c’est que la modernité s’essouffle. Elle s’est emballée et a franchi des frontières que ses épigones n’imaginaient pas la plupart du temps. Faut-il donc se limiter à rêver au retour des Hussards de la République, au respect d’une laïcité originellement meurtrière, au réveil des Lumières dans une République restaurée ? Soyons sérieux ! Si nous nous félicitons des fissures provoquées dans le mur du mensonge et dans le retour d’un certain bon sens, il faut pousser plus loin. Porter la cognée sur les racines même de la destruction moderne et poser les fondements d’une restauration de ce que sont véritablement l’homme et la société. Oui, encore un effort, camarades ! »

    Ref. Notre quinzaine : Encore un effort, camarades !

    JPSC

  • Au Bangladesh, les manuels scolaires sont modifiés pour obéir à l'"islamiquement correct"

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    Lu sur le site "Eglises d'Asie" de l'Agence de Presse des Missions Etrangères de Paris :

    Bangladesh : des manuels scolaires modifiés pour les rendre plus conformes à un contenu jugé « islamiquement correct »

    Au mois de janvier dernier, les manuels scolaires fraîchement imprimés par le ministère de l’Education ont été distribués dans les 20 000 écoles secondaires et madrasas du Bangladesh. Si les élèves n’ont rien remarqué à première vue, les enseignants ont néanmoins été prompts à découvrir des modifications inattendues. Sans concertation, le ministère de l’Education avait en effet procédé à des innovations arbitraires, notamment dans les manuels de littérature bengalie, en gommant certains aspects profanes au profit d’un référentiel islamique.

    Depuis, et face aux protestations soulevées par ce changement mené en catimini, le gouvernement dirigé par le parti de la Ligue Awami a nommé une commission pour enquêter sur l’incident, mais il a refusé de confirmer que les manuels ont été modifiés sous la pression des milieux islamistes. Pourtant, en avril dernier, l’organisation Hefazat-e-Islam (‘Protecteurs de l’islam’) avait explicitement demandé aux autorités que les manuels scolaires présentent davantage l’image d’une identité islamique. Ses représentants ont exigé en particulier le retrait de 17 poèmes et récits écrits par des auteurs non musulmans et jugés « athées ». Le Hefazat-e-Islam a demandé par ailleurs l’application de la loi coranique de la charia et exigé une réforme du système éducatif, autant de demandes portées par d’importantes manifestations de rues à Dacca en 2013.

    L’école, terrain d’affrontement entre « laïcs » et « religieux »

    Dans le système éducatif du Bangladesh, pays de 163 millions d’habitants en grande majorité de confession musulmane, la religion est cantonnée à une discipline et à ses manuels, selon la confession des élèves ou l’affiliation religieuse des établissements. Bouddhistes, chrétiens et hindous ont donc leurs manuels religieux, tout comme leurs camarades musulmans. Mais dans les autres disciplines, les ouvrages scolaires se doivent d’être laïques. En 2014, pour contrer l’influence grandissante des musulmans radicaux au Bangladesh, le gouvernement avait même imposé ces principes éducatifs aux 10 000 madrasas (ou écoles coraniques) du pays, les obligeant à utiliser les manuels standards jusqu’à l’équivalent de la classe de quatrième, au collège.

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  • France : la Fondation Lejeune poursuivra sa mission d'information malgré l'adoption du "délit d'entrave à l'avortement"

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    Délit d’entrave à l’avortement définitivement adopté : la Fondation Jérôme Lejeune continuera de délivrer des informations justes (source)

    Le Parlement vient d’adopter le nouveau délit d’entrave à l’avortement, dans sa version la plus liberticide, au terme d’un processus législatif accéléré et bâclé. L’avortement aura été l’un des premiers marqueurs de l’action de ce gouvernement. La vérité en aura été la première victime.  

    Le Parlement a inscrit dans la loi une punition de 30 000 euros d’amende ou 2 ans d’emprisonnement dès lors que seront considérées comme exercées des « pressions morales et psychologiques » sur une femme cherchant à s’informer sur une IVG. Qu’est-ce qu’une « pression morale ou psychologique » ? Sur le plan juridique, ce texte laisse à peu près toutes les interprétations possibles. Le 14 février, Madame Laurence Rossignol a précisé sa pensée en affirmant que « produire des témoignages émotifs et angoissants ne relève pas de la liberté d’expression ».

    Un avortement est-il, pour madame la ministre, un acte à ce point anodin qu’il n’y a ni émotion, ni angoisse à le pratiquer ? La Fondation Jérôme Lejeune se demande sur quels critères sera basé le catalogue de ce qu’on peut dire et de ce qu’on ne peut pas dire. Le gouvernement ne montre pas l’exemple de l’objectivité scientifique sur la question de l’avortement : Laurence Rossignol affirme par exemple qu’« avorter, ce n’est pas enlever une vie » (à l’Assemblée Nationale le 26 janvier 2017). Sur le site de son gouvernement (ivg.gouv. fr) on peut également lire que la description de l’IVG instrumentale se limite à « une aspiration de l’œuf ».

    Ces exemples constituent des allégations mensongères ou incomplètes, qui occultent la réalité de l’acte d’avorter, et contribue de ce fait à le banaliser. Pour Jean-Marie le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, « Ce qui est dissuasif de l’avortement, ce n’est pas l’information fausse, c’est l’information juste. Une information objective sur l’avortement – capable de nommer les choses – est par nature et à juste titre dissuasive. Proposer la vie, il faut le savoir, c’est dissuader de la mort ». La Fondation Jérôme Lejeune est confiante : des députés ont saisi le Conseil Constitutionnel. Ce dernier devrait censurer cette loi liberticide. 

  • Le parlement européen adopte une résolution pour financer les avortements dans le monde

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    LE PARLEMENT EUROPÉEN VOTE UNE RÉSOLUTION POUR FINANCER LES AVORTEMENTS DANS LE MONDE

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org

    Le 14 février, le Parlement européen a adopté une résolution non contraignante demandant à l’UE de prendre en charge le financement des avortements dans le monde, pour pallier la « politique de Mexico » remise en place par le président américain Donald Trump (cf. Donald Trump supprime le financement des ONG soutenant l’avortement).

    L’amendement en question a été déposé par des féministes radicales des groupes communistes, socialistes et verts du Parlement européen. Il est ainsi rédigé :

    Le Parlement européen « Condamne fermement la règle du ‘bâillon mondial’ qui interdit aux organisations internationales de recevoir des fonds américains pour la planification familiale s'ils donnent des conseils, réalisent des consultations ou du lobbying pour des services d'avortement ; Considère cette règle comme une attaque directe et un revers pour les progrès réalisés concernant les droits des femmes et des jeunes filles ; Appelle de toute urgence l'UE et ses États membres à lutter contre l'impact de la règle du bâillon en augmentant de manière significative le financement de la santé et des droits en matière de sexualité et de reproduction et en lançant un fonds international pour financer l'accès au contrôle des naissances et à l'avortement, via un financement national et européen, afin de combler l'écart de financement qui subsiste après que l'administration Trump ait cessé de financer toutes les organisations d'aide à l'étranger qui fournissent des services de santé sexuelle et reproductive ».

    Pourtant la Commission européenne « a confirmé à maintes reprises, en réponse aux questions écrites du Parlement européen, que l'UE n'avait absolument aucune compétence juridique sur la question de l'avortement » (cf. Avortement : One of Us s'oppose au fonds "She decides").

    Sources: Agenda Europe (15/02/2017)

  • Pologne : un projet de loi pour rendre la pilule du lendemain accessible uniquement sur ordonnance

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    POLOGNE : LA PILULE DU LENDEMAIN DISPONIBLE UNIQUEMENT SUR ORDONNANCE ?

    synthèse de presse bioéthique de genethique.org