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Société - Page 585

  • Diocèse de Fréjus-Toulon : les Missionnaires de la Miséricorde divine fêtent leurs 10 ans

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    Vu sur le site de « Famille chrétienne » :

    Le Jubilé de la Miséricorde coïncide avec le dixième anniversaire de la communauté fondée par l’abbé Loiseau dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Une très belle vidéo a été réalisée à cette occasion par les missionnaires pour (re)découvrir son triple charisme : miséricorde, adoration et messe sous la forme extraordinaire, mission.

    JPSC

  • Liège: concert de Noël à l'église du Saint-Sacrement au Boulevard d'Avroy

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    affiche_concert_19 decembre 2015.jpg

  • Irak : quand les milices chiites veulent obliger les chrétiennes à se voiler

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    De François Teutsch, avocat, sur Boulevard Voltaire
     
    En Irak, les milices chiites veulent forcer les chrétiennes à se voiler
     
    En Irak, terre qui vit naître Abraham et de tant d’autres, ce sont les chiites qui, loin des caméras occidentales, persécutent les chrétiens d’Orient.
     
    Les horreurs de l’État islamique à l’encontre des chrétiens, des yézidis, des chiites, et même de certains sunnites sont bien connues. À l’instar de la propagande communiste d’après 1956, elles permettent, en se focalisant sur un monstre – ici Staline, là l’E.I – de préserver l’essentiel. Lorsque la condamnation du premier s’accompagnait d’un « pas-touche à Lénine », la dénonciation des crimes du second détourne le regard du quotidien des chrétiens dans l’ensemble du monde islamique.
     
    En Irak, terre qui vit naître Abraham et de tant d’autres, ce sont les chiites qui, loin des caméras occidentales, persécutent les chrétiens d’Orient. Leur dernière invention ? Des affiches collées sur les églises et maisons dans les quartiers chrétiens de Bagdad, incitent les femmes à « imiter la Vierge Marie » en se couvrant la tête d’un voile. Selon le patriarche de Babylone, Mgr Louis Sako, ces affichent disent à peu près « la Vierge était voilée, vous aussi portez le voile sinon nous vous y forcerons ».

    Lire la suite sur Boulevard Voltaire

     

  • Le cdH s'oppose fermement à la gestation pour autrui

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    De genethique.org :

    LE CDH S’OPPOSE FERMEMENT À LA GPA EN BELGIQUE

    Au terme d’un an de travail en commission et d’auditions[1], le Sénat belge a approuvé un « rapport d’information »[2] qui entend répondre à la question : « faut-il encadrer légalement la pratique des mères porteuses ?»[3](cf. Gènéthique du 7 décembre 2015).
     
    Le Sénat belge n’a pas le pouvoir de légiférer, cependant ce rapport,  qui n’a pas valeur de recommandations, pourrait servir de base à une proposition de loi, si la Chambre des représentants venait à se saisir de cette « question délicate ». Ce que la sénatrice Christine Defraigne du groupe MR[4], qui avait déjà déposé en 2003 une proposition de loi sur ce sujet, souhaite voir advenir « rapidement ».
     
    Lors de l’examen au Sénat de ce rapport, un premier point, soulevé par le Comité des femmes belges francophones a été évoqué, mais rapidement balayé: ce comité dénonçait un conflit d’intérêt entre « la qualité de co-rapporteur et la fonction de Madame de Sutter », gynécologue spécialisée en médecine reproductive. Alors que pour cette même raison le Conseil de l’Europe a, pour sa part, reporté l’examen du projet européen de résolution sur la GPA, (cf. Gènéthique du 24 novembre 2015) le Sénat en a simplement « dit un mot » durant la séance, n’estimant pas nécessaire de le retranscrire dans le rapport ou de reporter l’examen.
     
    Contenu du rapport
     
    A l’exception du groupe cdH (centre démocrate Humaniste), les groupes politiques souhaitent« interdire et sanctionner pénalement les GPA commerciales » tout en encadrant la GPA « purement altruiste » « à de strictes conditions », incluant cependant « une compensation financière pour la mère porteuse ». Leur objectif est de « déterminer un cadre légal clair et assurer une sécurité juridique aux différentes parties en présence, à savoir la mère porteuse, les parents d’intention et l’enfant à naitre ».
     
    La question d’une règlementation internationale a également été abordée, sans qu’un consensus n’ait été trouvé entre les différents groupes politiques.
     
    Toutefois Anne Barzin, du groupe MR, a soulevé timidement quelques « inquiétudes » concernant« le contrôle de l’aspect commercial que pourraient malgré tout prendre certaines GPA » et les« conséquences psychologiques de cette situation sur l’enfant ». « Quelle place donner à cette personne [la mère porteuse] vis-à-vis de l’enfant ? Comment celui-ci trouvera-t-il ses repères entre sa mère porteuse et sa mère ? ». Car contrairement aux parents d’intention et à la mère porteuse, l’enfant « n’aura pas fait le choix de manière délibéré de se retrouver dans cette situation ».
     
    Position du cdH
     
    Au terme de ces travaux, les divergences subsistent. Le groupe cdH s’est particulièrement démarqué, souhaitant pour sa part interdire la GPA, qu’elle soit « commerciale » ou « altruiste ». Le sénateur François Desquesnes a notamment rappelé que « le législateur n’est pas là seulement pour organiser une pratique nouvelle que la science permet dorénavant de réaliser, il est là pour apprécier si cette avancée est aussi un progrès pour la société et pour l’homme (…) la réponse [face à une avancée de la science médicale] ne doit pas être automatiquement ‘oui’». Expliquant ensuite que la différence entre les couples lesbiens ou hétérosexuels et les couples gays était « de nature physiologique », il a réfuté l’idée d’une « discrimination entre les couples dans la législation belge actuelle ». Cette différence qui peut être qualifiée d’ « inégalité de fait », ne peut donc « justifier que les droits fondamentaux d’une personne [ici de la mère porteuse] soient réduits ou amoindris ».
     
    La sénatrice Véronique Waroux s’est également exprimée en séance, expliquent que « ces auditions ont clairement fait évoluer son approche personnelle sur ce sujet éthique ». Déclarant « en avoir entendu ‘de toutes les couleurs’ » au cours des auditions, et bien qu’ « initialement sincèrement ouverte à cette méthode particulière de maternité, pensant à des familles qui souffrent du mal d’enfants », elle dit aujourd’hui « non à la GPA ». En effet « légiférer sur la GPA, ce n’est pas simplement répondre à la souffrance d’un couple en manque d’enfant, c’est surtout prévoir comment répondre à toutes les souffrances nouvelles potentiellement générées par cette GPA ». Or à ce jour« force est de constater, au vu des divergences d’opinions entre partis (…) que nous manquons de réponses concluantes ».
     
    Elle a énoncé avec force la position contestée de son parti : « Puisqu’une grossesse n’est pas un acte banal et peut mettre en danger la mère porteuse, puisque nous manquons de données statistiques, d’études sérieuses et de recul sur les répercussions psychologiques de cette pratique, vu le très large éventail de questions soulevées par la GPA, vu le grand nombre de problème entraperçus lors des auditions et l’impossibilité de tout prévoir, nous disons non à la GPA !»
     
    S’opposant a une demi mesure distinguant GPA altruiste et commerciale, elle a déclaré : « La législation sur la GPA ouvre dangereusement une porte sans savoir avec précision ce qui se cache derrière elle. De plus, on ne peut que l’ouvrir complètement. Impossible de se contenter de l’entrouvrir car toute restriction sera assimilée à de la discrimination ». Ce que François Desquesnes a appuyé :« Le distinguo entre la GPA commerciale et la GPA altruiste ou non commerciale peut se comprendre et se défendre intellectuellement. Mais, dans les faits, il nous semble que les limites sont complexes et difficiles à respecter et à contrôler quand on crée un mécanisme qui, d’une façon ou d’une autre, aboutit à de l’offre et à de la demande».

    ___________________________

    [1] 25 personnes ont été entendues dans le cadre des auditions.

    [2] Le rapport n’est pas encore disponible.

    [3] Actuellement en Belgique, la « pratique des mères porteuses » n’est ni interdite ni encadrée légalement. Les règles de la PMA et de l’adoption sont « bricolées » et appliquées dans les quatre centres qui pratiquent la GPA.

    [4] Mouvement Réformateur.

  • La gestation pour autrui (GPA) fermement condamnée au Parlement Européen

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    Du bulletin de l'IEB :

    Parlement Européen : ferme condamnation de la Gestation Pour Autrui

    Ce jeudi 17 décembre 2015, le Parlement européen a voté son rapport annuel sur les droits de l’Homme et la démocratie dans le monde 2014 et sur la politique de l’Union européenne. Dans son paragraphe 114, les parlementaires ont pris pour la première fois dans l’histoire de l’Union européenne une position sur la Gestation Pour Autrui (GPA).

    C’est ainsi que le Parlement européen "condamne la pratique des mères porteuses, qui porte atteinte à la dignité humaine de la femme dans son corps et ses fonctions de reproduction utilisés comme une marchandise ; considère que la pratique de la gestation pour autrui qui implique l'exploitation de la reproduction et l'utilisation du corps humain pour un gain financier ou autre, en particulier dans le cas des femmes vulnérables dans les pays en développement, est interdite et considérée comme une question d'urgence dans les instruments des droits de l'homme".

    Une majorité claire des parlementaires ont ainsi réaffirmé leur opposition à la GPA. (Vote nominatif des parlementaires , p. 105)
    Source : Parlement européen.

    Dossier de l'IEB : "Faut-il légaliser la gestation pour autrui?"

  • "Panser la société" à Bruxelles et à Liège : les explications de Tugdual Derville

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    Bruxelles et Liège participeront à l'Université de la Vie dont le thème sera "Panser la société". France Catholique publie un entretien avec Tugdual Derville :

    Panser la société

    Entretien avec Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, à propos du cycle de l’université de la Vie sous-titré «  Comment agir en faveur d’une culture de vie  ?  » qui débutera le 11 janvier 2016 dans plus de 115 villes.

    ■ Pourquoi ce thème «  Panser la société  »  ?

    Tugdual Derville  : Les deux premières éditions en visioconférence de notre université de la Vie ont connu un succès surprenant, avec plus de 12 000 inscrits en cumul sur deux ans. Dans l’élan du grand mouvement social, «  Qui est l’homme  ?  » en 2014 puis «  Le corps, de la vie à la mort  » en 2015 ont dressé un constat lucide.

    Ces cycles ont permis aux participants d’appréhender le grand écart entre notre anthropologie (qui considère toute personne comme précieuse et fragile, interdépendante avec le reste de l’Humanité) et une pensée dominante dualiste, individualiste et matérialiste. Cependant, nous ne pouvons pas nous limiter à mesurer la profondeur d’un abîme entre deux cultures inconciliables  : toute-puissance d’un côté, vulnérabilité de l’autre… Il nous faut tenter de combler ce vide, c’est-à-dire d’apporter des réponses concrètes à l’errance et aux souffrances de notre société.

    C’est d’ailleurs ce que fait Alliance VITA chaque jour, dans son champ d’activité  : la protection de la vie. Or, d’une façon plus générale, notre société manque aujourd’hui de repères vitaux  ; cela génère beaucoup d’incertitudes sur sa cohésion et son avenir. Déjà conscients de cette situation, plusieurs de nos participants 2015 nous ont demandé ce qu’ils pouvaient faire, avec ou sans nous, pour changer la donne. Cela nous a inspiré ce tout nouveau cycle, davantage tourné vers l’action.

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  • "Mia Madre" : un petit chef d'oeuvre de finesse et de délicatesse

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    Lu sur aleteia.org (Jean Muller) :

    Mia Madre, une petite pépite sur la famille

    Avec "Mia Madre", Nanni Moretti signe un nouveau film subtil et touchant sur les liens familiaux, la perte d’un être cher et les interrogations qu’elle occasionne.

    Mia Madre de Nanni Moretti © Alberto Novelli

    Mia Madre de Nanni Moretti © Alberto Novelli

    Réalisatrice, la charmante Margherita (Maegherita Buy) tourne un nouveau film. Un film sur la fermeture d’une usine italienne, le licenciement et le dialogue social difficile. Un tournage compliqué et qui traine en longueur, d’autant que l’état de santé de sa mère décline gravement. Alors que cette dernière est mise sous surveillance à l’hôpital, c’est le frère de Margherita, incarné par Nanni Moretti lui-même, qui s’en occupe efficacement. Le déclin puis la perte d’un proche, voilà le thème du dernier film de Nanni Moretti, rappelant La Chambre du fils, film qui avait obtenu la Palme d’or à Cannes en 2001.

    Dans Mia Madre, c’est la mort de la mère qui agit comme un véritable révélateur pour Margherita. Alors qu’elle a parfaitement réussi professionnellement, la mort de sa mère lui fait perdre pied et l’amène à un retour sur soi, au fond un retour à l’essentiel. C’est le temps des interrogations, des plus futiles aux plus triviales. Ces consignes qu’elle a toujours donné aux acteurs et auxquelles elle-même n’a jamais cru, sa fille, qui traverse une crise d’adolescence ou encore cette relation adultère qui ne la satisfait plus, la perte d’un être cher entraine un retour au réel brutal et d’une remise en question sincère.

    Drame et beauté

    Qui dit perte d’un être cher dit tristesse et parfois lourdeur. Loin de se complaire dans un pathos tire-larmes et une atmosphère macabre, Mia Madre parvient même à faire rire. Dans son film, Margherita dirige un célèbre acteur américain, Barry Huggins (John Turturro), dont le talent n’a d’égal que son incapacité à apprendre ses textes. Caractériel, mégalomane, il a tous les vices de l’acteur américain parvenu. Le contraste est saisissant, entre une réalisatrice inquiète pour sa mère et un acteur vedette mal dégrossi, le tout participant d’une beauté vraie.

    Jeu d’acteur remarquable, réalisation d‘une grande finesse et sujet traité avec délicatesse font de Mia Madre un petit chef d’œuvre. Une dimension spirituelle aurait été aussi pertinente que bienvenue, et aurait permis de sublimer cette belle mort. Force est de constater que ce film est tout de même une réussite. Un film sur la famille, une bonne opportunité en ce temps de l’Avent !

    En salles depuis le 2 décembre, Nanni Moretti, Mia Madre, adultes et adolescents.

  • Prêtres mariés : le serpent de mer va-t-il refaire surface ?

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    Après deux synodes des évêques focalisés, avec un succès très relatif, sur le thème des divorcés-remariés, le pape François s’apprête-t-il à convoquer le synode suivant sur la question-fétiche de l’ordination de prêtres mariés? Pour mémoire, le synode réuni par Paul VI en 1971 s'était soldé par une réponse négative à ce sujet. Lu sur le « Forum catholique » :

    « Le dernier article de Sandro Magister est particulièrement intéressant car il fait un lien direct entre la prochaine visite du Souverain pontife au Mexique en février 2016... et le prochain Synode qui portera sur les prêtres mariés . Or, dans ce pays avait eu lieu une expérience encourageant la naissance d'un clergé marié, chose vue défavorablement par Saint Jean-Paul II mais qui, avec François, est de nouveau autorisé dans le but éventuel de l'étendre dans le monde. Voici l'article de Sandro Magister sur le sujet :

    « Pendant les quarante ans d’épiscopat - de 1959 à 2000 - de l’évêque Samuel Ruiz García, le diocèse de San Cristobal de Las Casas était devenu un terrain d’expérience, observé par beaucoup de parties du monde, en vue de la création d’un clergé indigène marié.

    L’étape significative conçue pour atteindre cet objectif fut l'ordination, dans ce diocèse, d’un très grand nombre de diacres indigènes mariés, dont on prévoyait que, un jour, ils pourraient aussi être ordonnés prêtres. Toutefois, sous le pontificat de Jean-Paul II, Rome portait sur l’expérience un regard défavorable. Et après un examen de l’affaire confié aux principaux dicastères de la curie, la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements interdit, le 20 juillet 2000, l’ordination de diacres supplémentaires dans ce diocèse, la dernière ordination de ce type ayant eu lieu au mois de janvier de la même année, à la fin du long épiscopat de Ruiz García.
     

    Au mois de mars, Felipe Arizmendi Esquivel a succédé à Ruiz García comme nouvel évêque. Et, dans la lettre qui lui interdisait de continuer dans la même voie que son prédécesseur, Rome déplorait le fait que "au cours des 40 dernières années, 8 prêtres seulement avaient été ordonnés dans le diocèse de San Cristobal de Las Casas, contre plus de 400 diacres"

    Aujourd’hui, d’après les chiffres fournis par l'Annuaire pontifical, il y a encore dans ce diocèse plus de 300 diacres, alors qu’il ne reste plus que quelques dizaines de prêtres. Ce qui donne à penser que les choses n’ont pas tellement changé.

     Au contraire la levée par le Saint-Siège de l’interdiction d’ordonner de nouveaux diacres, au mois de mai 2014, François étant pape, et l'annonce d’une prochaine visite du souverain pontife dans ce diocèse ont été interprétées comme un feu vert donné à la reprise de cette expérience, cette fois-ci avec la possibilité d’en arriver véritablement à la création d’un clergé indigène marié, non seulement au Chiapas mais également dans d’autres régions du monde, en particulier en Amérique latine. 

    Or voici que l’évêque Arizmendi Esquivel nous écrit que le fait de présenter la visite prochaine du pape François comme un soutien apporté à cette solution est au contraire quelque chose de très "négatif" pour le diocèse. Et il explique pourquoi : "Nous ne voulons pas un clergé marié. Cette idée avait été envisagée précédemment, mais on n’y pense plus aujourd’hui. Le développement de notre séminaire est une grâce inexplicable. Il y a seize ans, en 2000, il y avait 20 séminaristes. Aujourd’hui ils sont 76, presque tous originaires du Chiapas, dont 42 sont indigènes, sans préjugés idéologiques en ce qui concerne le célibat. Nous avons déjà 8 prêtres indigènes célibataires conformément aux règles. Les diacres mariés ne m’ont jamais indiqué qu’ils aspiraient à un sacerdoce marié. En 2000, il y avait 66 prêtres, provenant en majorité d’autres diocèses et de congrégations religieuses ; aujourd’hui nous en avons 101, avec une croissance notable du clergé local".

    Le "manque de ministres ordonnés" était le premier des "thèmes essentiels" que le cardinal Carlo Maria Martini, en 1999, souhaitait voir discutés par une Église qui aurait été en état de synode permanent. La solution à ce problème étant bien évidemment, de manière sous-entendue, celle qui aurait consisté à ajouter des prêtres mariés aux prêtres célibataires dont le nombre était en déclin.
    Le Chiapas avait été, pendant les quarante dernières années du XXe siècle, le symbole de ce manque de prêtres célibataires, qu’il fallait pallier par une abondante moisson de prêtres mariés et indigènes. Mais aujourd’hui les choses ont changé, d’après le témoignage donné par l’évêque de San Cristobal de Las Casas. C’est peut-être une "grâce inexplicable" mais, dans ce diocèse, un clergé célibataire et indigène est en pleine floraison, tandis que la campagne en faveur d’un clergé marié s’est éteinte. 

    Quelle leçon le pape François va-t-il en tirer ? »
     

    Ref. l'ordination de prêtres mariés : une expérience qui a mal tourné 

    Un bon évêque suffit souvent à changer la donne, comme l’a montré le quinquennat de Mgr Léonard à la tête de l’archevêché de Malines-Bruxelles. La réciproque se vérifie aussi, tant il est vrai que le poisson périt toujours par la tête (proverbe chinois). 

    JPSC

  • Un hôpital anglais admet avoir indiqué de ne pas réanimer un patient parce qu'il était trisomique

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    Une synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    UN HÔPITAL ANGLAIS RECONNAIT AVOIR INDIQUÉ DE NE PAS RÉANIMER UN HOMME PARCE QU'IL ÉTAIT TRISOMIQUE

    En Grande-Bretagne, une famille a porté plainte contre le East Kent Hospitals University NHS foundation trust car celui-ci avait ordonné de ne pas réanimer leur fils en cas de problèmes cardio-respiratoires, en raison de sa « trisomie, son incapacité à avaler, ses difficultés d’apprentissage et parce qu’il était alité ».

    Cet ordre a été donné lors de chacune des deux hospitalisations pour des crises de démence d’Andrew Waters, et sans que sa famille n’en soit informée. Dans la pratique, bien que le docteur ait toujours le dernier mot, les médecins ont une obligation légale de consulter le patient ou sa famille, et de leur donner les raisons de leur décision.

    L’hôpital a reconnu avoir violé les droits de l’homme d’Andrew Walters et a présenté ses excuses à la famille. Le frère d’Andrew, Michael Waters, a précisé que malgré cela, la famille était toujours en colère après le docteur concerné, qui pour l’instant, n’a pas encore présenté ses excuses. Andrew Waters est décédé en mai dernier à l’âge de 53 ans et pour des raisons qui ne sont pas liées à cet ordre.

    Pour Jan Tregelles, la porte parole de l’association d’aide aux personnes handicapées Mencap, le cas d’Andrew Walters est « inacceptable » et révèle « les failles qui sont une réalité quotidienne dans l’accès à un système de soin de bonne qualité pour les personnes handicapées mentales ».

    Sources:  BBC (08/12/2015) - The Guardian (08/12/2015)

  • Quelle réponse apporter face à la violence de l'islam ?

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    Quelle réponse face à la violence de l'islam ?

    Une interview d'Annie Laurent parue le  (dans Société) sur le site de l'Homme Nouveau :

    Fondatrice de l'association Clarifier et spécialiste du monde arabe, Annie Laurent répond à quelques questions pour clarifier notre situation face à un islam déroutant.

    Quelle est votre analyse sur la situation de l'islam en France et en Europe après les attentats de l'année 2015 (Charlie, Hyper Casher et Bataclan) ?

    Pour moi, ces agressions (et n’oublions pas Toulouse, Montauban et Grenoble, ainsi que les attentats manqués dans le Thalys et l’église de Villejuif) sont le signe évident de la faillite de la France et de l’Europe en ce qui concerne l’intégration des musulmans. Ce qui me frappe c’est que le recours à la violence se déploie parmi les jeunes générations issues d’ascendants immigrés musulmans qui, il y a quarante ou cinquante ans, semblaient vouloir vraiment devenir pleinement français, c’est-à-dire adopter nos mœurs, notre culture et nos traditions, autrement dit aimer la France avec tout ce qui la constitue. Aujourd’hui, on assiste à un rejet croissant et massif, voire haineux, de tout cela. En se réislamisant, en s’organisant sur le mode communautariste, en multipliant les revendications confessionnelles, les musulmans de France expriment leur refus de s’assimiler, démarche qui relève d’une volonté libre, comme l’explique très bien Malika Sorel-Sutter dans son dernier livre, Décomposition française (1), dont je recommande la lecture. Le plus terrible à mes yeux c’est que nos élites, par leur aveuglement et leurs utopies idéologiques, ont favorisé cette évolution dangereuse qui menace la cohésion nationale et la paix civile. La déchristianisation et le développement de l’indifférentisme religieux ont aussi leur part dans ce processus délétère qui conduit tant de nos jeunes compatriotes à se faire musulmans et même à s’enrôler dans le djihad. Il faut le reconnaître et l’Église en France doit en tirer les conséquences. Pour répondre précisément à votre question, l’Islam est en France mais il n’est pas de France et c’est pareil pour le reste de l’Europe.

    Quelle réponse devons-nous apporter politiquement à cette violence et à la guerre engagée par l'État islamique ?

    Je pense tout d’abord que nos dirigeants doivent opérer des révisions en profondeur en ce qui concerne nos rapports avec le monde musulman, rapports marqués du sceau de l’hypocrisie, de l’injustice et de la soumission. Il faut cesser de se prévaloir de la démocratie et des droits de l’homme d’un côté, comme on l’a fait sans aucune légitimité en Libye puis en Syrie, tout en maintenant par ailleurs des échanges avec des régimes, comme ceux de la péninsule Arabique, qui violent ouvertement ces principes. La richesse de ces derniers, ainsi que le profit que nous pouvons en retirer, ne doivent plus servir de prétexte à fermer les yeux sur leurs entraves aux libertés les plus élémentaires. Il y a là de notre part une attitude incohérente et profondément immorale qui ne peut qu’inspirer le mépris des sociétés islamiques à notre égard. Nous devons aussi arrêter de céder au chantage de la Turquie et oser dire au Président Erdogan que son pays ne peut pas adhérer à l’Union européenne, tout simplement parce qu’il n’est pas européen, ce qui n’empêcherait pas d’instaurer des partenariats dans certains domaines. Les Turcs, comme les Arabes musulmans, observent nos faiblesses et ils en profitent pour accélérer l’islamisation de l’Europe. Les révisions géopolitiques qui s’imposent exigent du courage et de l’humilité. Je sais qu’il n’est pas facile de reconnaître que l’on s’est trompé mais tel est le prix à payer pour retrouver des relations saines avec les États et les peuples musulmans et pour obtenir leur respect. Ces changements pourraient rejaillir positivement sur l’attitude de nos compatriotes musulmans envers les pays européens qui les ont généreusement accueillis. Il s’agit là d’un combat de longue haleine mais sans ces révisions l’action militaire ne suffira pas pour gagner la guerre que nous livrent les djihadistes de l’État islamique et d’autres mouvements apparentés.

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  • La place de l'homme diminué dans une humanité augmentée

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    Ce sujet portant sur l'eugénisme et le transhumanisme a été traité par Fabrice Hadjad invité par Jean-Philippe Taslé d’Héliand, Président de ODDO Banque privée; on en trouvera les videos en cliquant sur le lien suivant : http://www.e-philanthropos.org/

  • La Basilique Saint-Pierre profanée ?

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    Telle est, en tout cas, l'opinion d'Anne Dolhein publiée sur "reinformation.tv" :

    « Sacrilège » : la projection New Age de “Fiat Lux, illuminer notre Maison commune” sur la basilique Saint-Pierre

    Fiat Lux basilique Saint Pierre Maison commune 
    Un bien grand mot, dira la majorité : pourquoi qualifier de « sacrilège » la projection d’images offerte au soir du 8 décembre au pape François à Rome, pour marquer l’ouverture du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde ? Après tout, on pourrait bien dire que la basilique Saint-Pierre, qui a servi de gigantesque écran au spectacle de lumière, était comme une arche de Noé où les espèces en danger ont défilé dans une spectaculaire mise en scène. Et qu’il s’agissait, au fond, d’une célébration de la création ? Le Créateur en était pourtant singulièrement absent. Et le titre donnait le ton de ce rejet : Fiat Lux, illuminer notre Maison commune. Car c’est à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre, comme dans toute église possédant un tabernacle renfermant des hosties consacrées, que se trouve la véritable Lumière du monde, la Présence réelle qui éclaire la juste hiérarchie des valeurs et rappelle la véritable fin de l’homme. De nombreux groupes catholiques anglophones ont sévèrement critiqué l’événement, une « fête » New Age.
     
    Le mot sacrilège est en réalité parfaitement choisi : il décrit l’usage profane d’un lieu sacré.

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