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Société - Page 581

  • "Ne nous éliminez pas !" ou quand une jeune trisomique anglaise s'adresse au ministre de la santé

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    Une synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    HEIDI CROWTER, JEUNE ANGLAISE ATTEINTE DE TRISOMIE 21 S'ADRESSE AU MINISTRE DE LA SANTÉ: "NE NOUS ÉLIMINEZ PAS !" 

    Un certain nombre de britanniques se lève contre les nouveaux tests prénataux non invasifs (DPNI) que le Gouvernement prévoit d’introduire dans le système de santé publique, et qui « visent à éliminer davantage de bébés porteurs de trisomie 21 », « ce qui signifie que davantage seront avortés », et l’impact à long terme est certain.

    La semaine dernière, rejoignant les lignes remarquées des jeunes internes en médecine, Heidi Crowter, une jeune femme de 20 ans atteinte de trisomie, s’est adressée directement au ministre de la santé sur un problème qui « relève probablement de la vie et de la mort plus que d’une affaire de contrats de travail ».

    En tant qu' « experte de la trisomie 21 », elle a assuré au ministre que sa vie était « simplement aussi importante et joyeuse que celle de n’importe qui », qu’elle pensait que tous avaient « une valeur égale, et devraient être évalués de manière égale », que les enfants porteurs d’un handicap « participaient aussi à la diversité et à la richesse de la vie ». Expliquant combien les parents d’enfants atteints de trisomie avaient besoin d’être accompagnés et rassurés sur « le potentiel de cette nouvelle vie humaine », sur « l’amour et la joie qu’elle peut avoir et apporter », elle a interpellé le ministre : « Jeremy Hunt, ne nous éliminez pas, travaillez avec nous à bâtir une société qui traite chacun avec toute la dignité, le respect, la compassion, et l’amour qu’il mérite ».

    Comme la comédienne Sally Phillips qui affirmait la semaine dernière que « la trisomie 21 n’est pas une maladie, mais un type de personne », Heidi regrette que les premiers concernés, à savoir les personnes trisomiques, n’aient même pas été consultés. Le Nuffield Council on Bioethics, qui a décidé de se pencher sur les questions éthiques soulevées par ces nouveaux tests, n’envisage pas de consulter une personne trisomique pour cela. Ils ont déjà recruté cinq « experts » légaux ou génétiques « de ces tests, pas des patients », dont deux sont ouvertement des promoteurs du DPNI.

    Pour aller plus loin :

  • Soyez gentils sur internet

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    Vu sur le site "riposte catholique":

    JPSC

  • Un livre du Père Xavier Dijon s.J. sur la question des réfugiés

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    livre-Les-Refugies-9782873566999.jpg« Que penser…des réfugiés ? » du P. Xavier Dijon sj
    Collection : Que penser de... ? - n° 90 

    Ces dernières années, les medias nous ont rapporté, images à l’appui, les tragiques péripéties de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui fuient l’Afghanistan, le Congo, la Guinée, l’Irak, le Kosovo, la Lybie, le Mali, la Somalie, la Syrie et tant d’autres pays en proie à la violence. 

    Jésuite belge, Xavier Dijon, est professeur émérite de droit à l’Université de Namur et à l’Université catholique d’Afrique centrale (Yaoundé). Il est collaborateur au Jesuit Refugee Service-Belgium. Ses champs de réflexion et d’études vont de la bioéthique et la philosophie du droit à la méthodologie et aux moyens de lutte contre la pauvreté. Cet ouvrage confronte deux idéologies : l’une invoque les droits de l’homme dont ces réfugiés sont titulaires – les « droits humains » – valables toujours et partout ; l’autre revendique la souveraineté des pays occidentaux qui affirment ne pas pouvoir accueillir toute la misère du monde.
     
    Dans l’ouvrage est abordé :

    – une présentation des problèmes complexes liés à l’accueil des réfugiés, en quatre chapitres concis :
    • De quoi s’agit-il?
    • Et pratiquement ?
    • Faut-il lever les frontières ?
    • Qu’en pense l’Église ?
    – les causes : cet ouvrage précise les raisons de leur fuite (refuge, asile, persécution, protection…) afin d’éviter tout amalgame.
    – les difficultés du parcours : sont évoquées les difficultés concrètes rencontrées par l’étranger qui cherche un refuge dans les pays occidentaux. L’interrogation sur l’ouverture des frontières est largement développée.

    Radio et télévision parlent fréquemment de Calais, de Ceuta et Melilla, de Lampedusa, des réseaux de passeurs, et des murs dressés aux frontières… On nous cite conscien­cieusement le nombre de morts, retrouvés dans des camions hermétiques ou engloutis dans la Méditerranée…

    Pour assurer un accueil décent aux personnes qui fuient le danger, les partisans du Refugees welcome invoquent les droits de l’homme dont ces réfugiés sont titulaires, puisque les « droits humains » sont valables toujours et partout ; de l’autre côté, les pays occidentaux revendiquent leur souveraineté en affirmant qu’ils ne peuvent pas accueillir toute la misère du monde… Deux logiques qui s’affrontent.

    Parution : 06-04-2016 
    12 × 19 cm • 128 p.
  • La sédation en phase terminale, une euthanasie déguisée ? Une nouvelle fiche didactique proposée par l'IEB

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    La sédation en phase terminale, une euthanasie déguisée ? Nouvelle FICHE didactique.

    (Institut Européen de Bioéthique)

    La sédation en phase terminale, une euthanasie déguisée ?
    L’alimentation et l’hydratation ‘artificielles’, soins ou traitements?
    Des soins palliatifs aux soins palliatifs intégraux ?

    Force est de constater que le  débat autour des questions liées à la fin de vie n’est pas seulement un débat éthique. Il est aussi un débat sémantique.
    Ces questions  sont tellement  délicates - touchant à un interdit fondamental de nos états de droit et aux fondements même de la  mission du corps médical– qu’il est tout  aussi  essentiel de s’entendre sur  les mots et les concepts utilisés pour y répondre.

    C’est l’objet de  la présente fiche.

  • Les écoles catholiques flamandes vont-elles changer de religion ?

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    2157895.jpg                         Lu sur l'avenir.be :

    L’enseignement catholique flamand change de religion: le culte musulman entre en classe

    L’enseignement catholique au nord du pays travaille à un modèle scolaire dans lequel les autres religions et philosophies jouent un rôle important, laissant par exemple plus d’espace aux symboles tels que le voile, et qui prévoit éventuellement des endroits pour prier.

    «C’est un projet ambitieux», souligne Lieven Boeve, du Katholiek Onderwijs Vlaanderen.

    L’objectif est d’utiliser le modèle des écoles de dialogue pour attirer davantage d’élèves de confession musulmane, mais aussi de renforcer l’identité catholique. «Nous n’allons pas mélanger les religions, mais dans une école de dialogue, il y a par exemple de la place à côté d’une chapelle pour une salle de prière pour les musulmans ou le voile», déclare Didier Pollefeyt, de la KU Leuven.

    Quand on sait le sort qui a été réservé aux chapelles dans la plupart des écoles catholiques et le peu de célébrations qui y sont organisées, on ne peut s'empêcher de souligner le paradoxe que constitue cette détermination à y faire entrer le culte musulman...

  • Aux yeux des chrétiens du Pakistan, l'Europe est gravement menacée

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    De Mathilde Rambaud sur aleteia.org :

    Pour les chrétiens pakistanais, « une grave menace guette l’Europe »

    Depuis qu’il a été menacé de mort dans sa propre église à Nice, dans les jours qui ont suivi les attentats contre Charlie Hebdo en janvier 2015, le frère Louis-Marie Ariño-Durand, 46 ans, a « encore plus envie de porter [son] habit » ! Prêtre dominicain, il est depuis 2007 le promoteur général du Rosaire, autrement dit le représentant officiel du maître de l’Ordre pour la diffusion de cette prière reçue, selon la tradition, par saint Dominique en personne des mains de la Vierge Marie. Le religieux en habit blanc voyage donc beaucoup et c’est d’ailleurs en Irak, le 7 novembre dernier, qu’il a officiellement ouvert les festivités du huitième centenaire de l’ordre des Prêcheurs, « présent là-bas depuis des siècles ».

    « Les réfugiés veulent quitter l’Irak »

    La tristesse des Irakiens fuyant les djihadistes de l’État islamique dépasse tout entendement. « J’ai vu en Irak des gens d’une tristesse que l’on ne peut imaginer. Ils ont dû tout abandonner du jour au lendemain. Nos sœurs ont perdu 19 maisons en une nuit. Elles sont parties avec seulement ce qu’elles avaient sur le dos alors qu’elles étaient chez elles. Alors oui, on peut propager de belles images bien romantiques du martyre, mais les chrétiens d’Orient le vivent dans leur chair ! » Frère Louis-Marie confie qu’il a eu besoin de deux mois pour se remettre « émotionnellement et moralement » de sa visite en Irak, soulignant bien qu’ « aucun chrétien n’a perdu la foi ».

    « Le travail des frères et des sœurs sur place est extraordinaire mais on sent que les gens veulent partir », regrette le religieux. « Erbil se situe à 25 km de la ligne de front ; ils savent pertinemment qu’ils ne reviendront jamais chez eux. Les seuls chrétiens qui sont encore dans la ville restent parce qu’ils n’ont pas encore réussi à fuir. »

    « Les chrétiens pakistanais n’ont même pas le temps de prendre conscience de leur courage »

    Le frère Ariño effectue un voyage à l’étranger par an à la rencontre des 100 000 frères, moniales, sœurs et laïcs de l’Ordre, présents sur tous les continents. Il s’est rendu à Lahore, au Pakistan, il y a quelques semaines à peine : « En dix ans, c’était la première visite du promoteur du Rosaire auprès de notre communauté pakistanaise ! ». L’une des situations les plus dangereuses auxquelles le religieux ait été confronté. « Pour circuler, je devais m’habiller en civil et me cacher dans une voiture avec des pare-soleil sur toutes les fenêtres. »

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  • Pâques à Moscou : pour les Orthodoxes, la nuit de la Résurrection c’était le week-end dernier

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    … avec le Patriarche Cyrill, le  Président Vladimir Poutine et le Premier Ministre Dimitri Medvedev. De quel œil les regardent les maîtres à penser de l’Occident laïc et apostat ?

    Pâques Poutine.jpg

    JPSC

  • Menaces sur l’Eglise catholique au Burundi

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    monument-in-bujumbura.jpgDe Laurent Larcher, correspondant du journal « La Croix » à Bujumbura :

    Depuis un an, le Burundi est plongé dans une grave crise, née de la réélection contestée du président Pierre Nkurunziza en juillet dernier.

    Les laïcs et l’Église catholique sont victimes de la violence des forces de l’ordre et des intimidations du pouvoir.

    Pour nous rencontrer, nous avons dû suivre mille précautions. Nous rendre dans un lieu discret et improbable. Attendre dans une pièce sombre à l’insu de presque tout le monde. Le voilà. Appelons-le Pascal. Il est accompagné d’un ami, connu et respecté par tous les catholiques burundais. Il se porte garant de son témoignage.

    Recherché par les services de sécurité, les agents du renseignement et les miliciens Imbonerakure, Pascal vit clandestinement depuis l’été 2015, dans la capitale burundaise. Tutsi d’une vingtaine d’années, il est le responsable d’une fraternité de jeunes du Renouveau charismatique. Cet étudiant en santé publique habitait Mutakura, l’un des hauts lieux de la contestation populaire contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.

    > Lire aussi Bujumbura vit dans la terreur

    Le 1er juillet 2015, il assiste à la descente meurtrière des forces de l’ordre dans son quartier : une journée en enfer, sans témoins. « Officiellement, ils cherchaient des armes, se souvient-il. Les jeunes étaient arrêtés, rassemblés et triés. Parmi les forces de l’ordre, j’ai vu des policiers et des miliciens tuer systématiquement les Tutsis tombés entre leurs mains. »

    À la merci d’une dénonciation

    Pris dans la nasse, Pascal est condamné : « Mon nom était inscrit sur une liste de personnes à éliminer car j’étais responsable d’un groupe de jeunes catholiques de Mutakura. Aux yeux du régime, j’étais un leader de la jeunesse contestataire, un ennemi à abattre. »

     

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  • Le Djihadisme : un désir mortifère d’Occident

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    Lu sur le metablog de l’abbé Guillaume de Tanoüarn (extrait) : 

     « […] Jusqu’ici les terroristes occidentaux des années de plomb (ceux d’Action directe ou de la Bande à Baader) avaient toujours des revendications. Il s’agissait de libérer un tel ou un tel ou de soutenir les Palestiniens. Rien de tel dans la nouvelle violence qui s’impose au monde. Il n’y a aucun objectif politique ni éloigné ni proche. Il faut donc chercher le secret de cette violence non pas dans le monde extérieur, comme si elle permettait d’atteindre tel ou tel but, mais dans l’âme même des teroristes, à l’intime d’eux-mêmes et aussi peut-être chez les leur. Il faut maintenir vivant l’antagonisme entre le fidèle et les koufars. Il faut rendre efficace la charia qui stipule que seuls les musulmans sont membres de plein droit de la communauté politique (oumma), que seuls ils sont des hommes à part entière, que la différence entre le bien et le mal n’existe vraiment que pour eux et entre eux, parce qu’ils sont eux, des fidèles, soumis à la loi. Il me semble que c’est la première utilité des attentats, leur inhumaine pédagogie. Il s’agit de rappeler les musulmans à la dureté originaire de la Loi. 

    Quant aux victimes musulmanes que peut faire cette politique de la terreur, il ne faut pas oublier que les premiers mécréants, dans le système djihadiste, ce sont les musulmans non pratiquants, qui boivent ou mangent du porc. Ceux qui n’ont pas de loi ne sont pas obligés de l’observer, s’ils croient en Dieu. Ils peuvent toujours payer le tribut. Mais le musulman qui a une loi et qui ne l’observe pas est un monstre dont ces gens veulent débarrasser la terre. 

    Le djihadisme est donc bien lié à l’islam légaliste. Dans sa courageuse Lettre ouverte au monde musulman (éd. Les Liens qui Libèrent 2015), Abdennour Bidar s’exprime ainsi : « Cher monde musulman, je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer Etat islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : Daesh. Et cela m’inspire une question, la grande question : pourquoi ce monstre a-t-il choisi ton visage et non un autre ? Ce problème est celui des racines du mal. Car ce monstre en réalité est sorti de tes propres entrailles et il n’est que le symptôme le plus radical de ta propre crise de civilisation ». C’est au nom de l’islam, c’est au nom de la loi islamique et pour elle que les djihadistes tuent et se font tuer. Leur comportement est foncièrement religieux, même s’il ne s’agit pas du tout de la vertu de religion, mais de ce que l’on pourrait appeler un vice de religion. 

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  • Bruxelles : la jeunesse franciscaine évangélisera les rues à l'Ascension

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    D'Aliénor Gamerdinger sur aleteia.org :

    La Jeunesse Franciscaine évangélisera les rues de Bruxelles pour l’Ascension

    Alors que Bruxelles est encore marquée par les attentats du 22 mars, le Groupe Saint-François de Cholet invite des volontaires à y faire brûler l'Amour du Ressuscité.

    Pour l’Ascension, le Groupe Saint-François invite les jeunes de bonne volonté ayant entre 18 et 35 ans à le rejoindre pour un week-end d’évangélisation pour l’Europe. À raison d’une mission par jour pendant quatre jours, la Jeunesse Franciscaine, accompagnée des volontaires, parcourra les rues de Bruxelles afin d’annoncer la Bonne Nouvelle. Ensemble, ils participeront à accomplir la demande que Jésus Christ formula à ses disciples en Galilée après sa Résurrection : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 19-20). Les volontaires français pourront se rendre à Bruxelles avec un car au départ du couvent Saint-François à Cholet, ou d’Angers (Maine-et-Loire), s’ils ne peuvent rejoindre la capitale belge par leurs propres moyens.

    Le Groupe Saint-François (GSF) rassemble les jeunes (17-30 ans) rattaché à la Jeunesse Franciscaine (JF), un mouvement international de la famille franciscaine. Accompagné par le couvent Saint-François des franciscains conventuels situé à Cholet le groupe se réunit fraternellement le samedi et le dimanche, pour le « week-end Saint François », une fois par mois (voirprochaines dates) pour prier, louer, partager et se laisser enseigner. Ces rencontres sont, bien entendu, ouvertes à tous !

    Une charte et une promesse

    Ceux qui le désirent peuvent rejoindre ce groupe en s’engageant sur une charte et en faisant une promesse. Le responsable demande aux promettants ce qu’ils désirent, ce à quoi ils répondent : « Appelés par l’Esprit Saint et attirés par l’idéal franciscain, nous voulons nous mettre en chemin, découvrir notre vocation, et découvrir avec nos frères JF l’expérience de la vie chrétienne en fraternité. Nous demandons à Notre Seigneur Jésus-Christ, d’éclairer les ténèbres de notre esprit, de nous donner une vraie humilité, une foi droite, une espérance solide, une parfaite charité, et qu’en toute chose nous agissions conformément à sa Volonté ».

    Puis les promettants renouvellent les merveilleux vœux du Baptême, dans lequel ils « renoncent à Satan, à toutes ses œuvres, et à toutes ses séductions, en rejetant le péché et tout ce qui conduit au mal », et « disent oui à Jésus, qui est notre route, notre joie, et notre vie ». Ils terminent par cette promesse : « Oui Père, me voici, je désire faire ta volonté. Oui, Fils Bien aimé du Père, je m’engage à faire effort pour vivre ton Évangile. Oui, Esprit Saint, toi qui fais les Apôtres, j’accepte d’être témoin et évangélisateur dans mon milieu de vie. Oui, frères et soeurs, je m’engage à approfondir ma vocation à la lumière de la vie et du message de Saint François. Le monde attend le passage des saints. Je désire devenir saint. Pour cela, trois piliers façonneront chacune de mes journées : je m’engage à prendre un temps de prière quotidien, à nourrir un intérêt passionné pour les autres, et à me donner par de multiples petits dépassements de moi-même ».

    La Jeunesse Franciscaine est consacrée à la Sainte Vierge, et les grâces sont nombreuses comme le témoignent les engagés :

    « C’est par cette spiritualité (franciscaine et louangeuse) que j’ai retrouvé la foi. Mais aussi parce que le principe de l’engagement est pour moi une idée qui manque cruellement dans nos sociétés modernes, et la possibilité de pouvoir faire cette démarche aujourd’hui ne peut être qu’un phénomène portant du fruit. »

    ou encore :

    « Ma rencontre avec la spiritualité franciscaine m’ouvre au Seigneur, me règle, me protège, me nourrit. Tel une bûche, je brûle, mon péché s’effrite et laisse place peu à peu à une vie nouvelle. Je voudrais n’être en rien ingrat. Je veux m’engager dans la fraternité franciscaine car je souhaite faire corps avec l’ensemble de mes frères et soeurs, laïcs et religieux, et tout les saints en Jésus Christ. À mon échelle, j’ai désormais la responsabilité de prier pour eux, et grâce au secours de la Très Sainte Vierge de devenir homme non pas pour moi-même mais pour les autres. »

    Les inscription se clôturent ce dimanche 1er mai sur le blog du Groupe Saint François. Vous y retrouverez également tous les détails ainsi que le bulletin d’inscription.

  • Exhortation post-synodale « Amoris laetitia » : l'option allemande du pape argentin

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    Kasper Bergoglio.jpgLe cardinal Kasper et l’aile progressiste de l’Église d’Allemagne ont obtenu ce qu’ils voulaient. François est de leur côté en ce qui concerne l’accès des divorcés remariés à la communion. Il en avait ainsi décidé il y a quelque temps et il a agi conformément à cette décision .  De Sandro Magister sur son site « Chiesa »

    « ROME, le 28 avril 2016 – La confirmation définitive de l'adhésion du pape François à la solution allemande au problème crucial de l’accès des divorcés remariés à la communion a été donnée par Walter Kasper, le plus célèbre des cardinaux et théologiens d’Allemagne, dans une interview qu’il a accordée, le 22 avril, à l’"Aachener Zeitung", le quotidien d’Aix-la-Chapelle :

    > Kardinal Kasper: Was Franziskus von der Kirche und Europa erwartet

    Interview résumée en anglais ici :

    > Kasper : Pope Intends “Not to Preserve Everything as it has Been”

    Grâce à l'exhortation post-synodale "Amoris lætitia" – a déclaré Kasper – les évêques allemands ont maintenant "le vent en poupe pour résoudre ces situations de manière humaine".

    Et il a raconté l’histoire suivante, qui est révélatrice. Il y a de cela quelque temps, un prêtre de sa connaissance avait décidé de ne pas interdire à une mère remariée de communier, elle aussi, le jour de la première communion de sa fille. Et lui, Kasper, parce qu’il était certain que ce prêtre avait "pleinement raison", l’avait aidé à prendre cette décision. Par la suite, le cardinal a raconté cette histoire au pape, qui a approuvé ce choix et lui a dit : "C’est comme cela qu’un pasteur doit prendre une décision".

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  • Occident : Un monde suicidaire

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    Lue sur le site de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB), cette information relative à l’un des pays européens à la pointe de la modernité avancée :

    euthanasie.pngLe Rapport annuel 2015 des Comités régionaux de surveillance de l'euthanasie vient d’être rendu public aux Pays-Bas. Il révèle entre autres que, sur les 147.010 personnes décédées en 2015, 5.516 l’ont été du fait d’une euthanasie ou d’un suicide assisté (208 cas). Ce qui représente une augmentation de 4% par rapport à 2014 (5.306) et une augmentation de près de 50% par rapport à 2011 (3.695).
    Si la plupart des personnes souffraient d’un cancer, le rapport pointe également une augmentation significative des déclarations d’euthanasies de patients atteints de démence ou de troubles psychiatriques. Parmi les 5516 déclarations de morts provoquées (euthanasie ou suicide assisté) ayant été enregistrées en 2015, 109 concernaient des patients atteints de démence. De plus, 56 patientsont été euthanasiés alors qu’ils présentaient des troubles psychiatriques. Ces chiffres sont à comparer à ceux de 2014 qui étaient respectivement de 81 et 41. Dans le cas de patients attient de démence, le médecin a généralement provoqué la mort de son patient au premier stade du processus de dégénérescence, le patient étant alors considéré comme suffisamment conscient de ce geste. Le rapport officiel souligne toutefois que « dans certains cas, les patients atteints de démence plus avancée » ont quand même été euthanasiés.
    Enfin, le rapport révèle que, dans 4 dossiers, les Comité régionaux de surveillance ont jugé que le médecin n'avait pas respecté certaines conditions légales encadrant la pratique de l'euthanasie.

    Source : Persbericht Jaarverslag van de Regionale Toetsingscommissies Euthanasie 2015

     Ref. Pays-Bas : hausse de 50% des euthanasies en 4 ans

    JPSC