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Société - Page 588

  • La santé de toute société dépend de la santé des familles

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    "La santé de toute société dépend de la santé des familles"

    Homélie à Nairobi (texte complet)

    Rome, 26 novembre 2015 (ZENIT.org)

    « La santé de toute société dépend de la santé des familles » a déclaré le pape François lors de la messe ce jeudi 26 novembre, sur le campus universitaire de Nairobi, sous la pluie.

    C’était la première messe du pape François sur le continent africain, en présence du président Uhuru Kenyatta. Des évaluations provisoires parlent de centaines de milliers de personnes : certaines sources ont même parlé d’un million. La foule s’était mise en marche au cœur de la nuit, dès 2h du matin pour rejoindre le campus, étroitement surveillé par les forces de police et l’armée.

    « La société du Kenya a longtemps été bénie par une solide vie familiale, par un profond respect de la sagesse des personnes âgées et par l’amour envers les enfants, a dit le pape François. La santé de toute société dépend toujours de la santé des familles. »

    Le pape a dénoncé la violence contre les femmes et les enfants à naître : « Par obéissance à la Parole de Dieu, nous sommes aussi appelés à résister aux pratiques qui favorisent l’arrogance chez les hommes, qui blessent ou méprisent les femmes, et qui menacent la vie des innocents qui ne sont pas encore nés. »

    Il a insisté sur la vocation de la famille chrétienne : « Les familles chrétiennes ont cette mission spéciale : rayonner l’amour de Dieu et répandre l’eau vivifiante de son Esprit. »

    Il a lancé aux jeunes le défi de construire une société « inclusive » : « Que les grandes valeurs de la tradition africaine, la sagesse et la vérité de la Parole de Dieu, ainsi que le généreux idéalisme de votre jeunesse, vous guident dans l’engagement à former une société qui soit toujours plus juste, inclusive et respectueuse de la dignité humaine. »

    Des jeunes étudiants survivants de l’attaque du campus de l’université de Garissa, où 148 d’entre eux ont été massacrés en avril dernier, ont participé à la messe.

    Voici le texte complet de l’homélie du pape François.

    Homélie du pape François

    La parole de Dieu parle au plus fond de notre cœur. Aujourd’hui Dieu nous dit que nous lui appartenons. Il nous a faits, nous sommes sa famille, et il sera toujours présent pour nous. “Ne craignez pas – nous dit-il – : je vous ai choisis et je vous promets de vous donner ma bénédiction’’ (cf. Is 44, 2-3). Nous avons entendu cette promesse dans la première lecture. Le Seigneur nous dit qu’il fera jaillir de l’eau dans le désert, dans une terre assoiffée ; il fera en sorte que les enfants de son peuple fleurissent comme de l’herbe, comme des saules luxuriants.

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  • Afrique : « Le pape est attendu sur les questions familiales »

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    Lu sur le site web de « Famille chrétienne »

    le-pape-francois-et-les-eveques-d-afrique_article.jpg« Historien et auteur de Géopolitique du Vatican, Jean-Baptiste Noé décrypte les enjeux du voyage du pape François en Afrique du 25 au 30 novembre. Entretien.

    Avant François, Jean-Paul II et Benoît XVI s’étaient déjà rendus en Afrique. Quelle est l’influence du Saint-Siège en Afrique ? Antoine Pasquier interview l’auteur :

    Le Saint-Siège a essayé de jouer un rôle dans plusieurs conflits. Ce fut le cas lors du génocide rwandais ou à l’occasion de problèmes politiques entraînant des émeutes et des renversements de régime. L’Église joue un rôle de temporisateur et essaye de rétablir la paix en dialoguant avec les communautés.

    Malheureusement, ces tentatives n’ont pas toujours été couronnées de succès, car les enjeux sont tellement importants (rivalités ethniques, influences politiques et économiques d’autres puissances, occidentales notamment) qu’ils dépassent l’influence du Saint-Siège. La bonne volonté du Saint-Siège n’est pas suffisante pour ramener la paix.

    En revanche, sur le plan humanitaire, l’Église catholique a beaucoup plus de poids. Bien sûr, ce n’est pas le Saint-Siège en tant que tel qui intervient sur le terrain, mais plutôt des institutions humanitaires, comme les communautés religieuses ou la Caritas internationale, très présente en Afrique. Ces institutions interviennent en finançant des hôpitaux, des écoles, en apportant de la nourriture lors de famines. C’est plutôt dans ce domaine-là – une diplomatie humanitaire et de résolution de crise matérielle – que l’Église est efficace.

    C’est le premier pape venant d’un continent du Sud qui met le pied en Afrique. Pourtant, il ne se rend pas dans les pays les plus catholiques. Pourquoi ?

    Il s’agit du tout premier voyage du pape François sur le continent africain et il a choisi des pays situés en périphérie. C’est sa marque de fabrique. Il ne va pas, par exemple, en Côte d’Ivoire alors que c’est le grand pays catholique d’Afrique de l’Ouest. Il ne va pas non plus au Soudan du Sud, très majoritairement catholique. Il préfère se rendre en Centrafrique, où la population chrétienne n’est pas très importante en terme numérique. Il y va pour le symbole, dans un pays déchiré par la guerre. Les conflits en Centrafrique sont séculaires et ils ne vont pas se résoudre parce que le pape vient. Mais sa visite peut être un élément qui contribue à la paix.

    Quelle est la place de l’Église en Centrafrique ?

    L’Église y joue un rôle très important. Lorsque la France a lancé l’intervention Sangaris, la seule autorité avec laquelle les militaires pouvaient discuter, c’était l’archevêque de Bangui. Les pouvoirs publics avaient disparu, le chaos était total, mais il restait la structure ecclésiale qui était seule, tant du côté chrétien que du côté musulman, à être encore reconnue comme une autorité politique. La venue du pape est aussi un encouragement fort pour l’archevêque de Bangui et tous les prêtres du pays.

    Le pape risque-t-il sa vie dans ce pays ?

    Le pape est l’un des rares chefs d’État qui peut aller en Afrique sans risquer sa propre sécurité. Il risque moins sa vie que Barack Obama ou François Hollande. Toutes les communautés, qu’elles soient chrétiennes ou musulmanes, le reconnaissent comme force de paix. Je ne vois pas quel serait leur intérêt de s’en prendre à lui.

    Les évêques africains attendent aussi, de la part de ce pape, outre des condamnations de la pauvreté et de l’exploitation économique du continent, un message fort concernant la colonisation idéologique.

    Le pape François avait déjà évoqué cette question lors de son voyage aux Philippines, et il l’avait reprise lors du dernier Synode sur la famille. Durant celui-ci d’ailleurs, les évêques africains avaient montré, pour la première fois, leur unité et leur solidarité sur la question de la défense de la famille.

    Alors que les structures politiques s’effondrent dans plusieurs pays et que la pauvreté humaine et économique est toujours aussi présente, la famille reste le dernier facteur de stabilité. Le pape est attendu sur cette question. Il devra rassurer les évêques africains et maintenir la tunique du Christ sans couture. Ce ne sera pas la face visible de son voyage peut-être, mais ce sera bien en arrière-plan de celui-ci.

     Ref. Afrique : « Le pape est attendu sur les questions familiales » 

    Pour s’en tenir aux ordres de grandeur (en Afrique, les recensements n’ont pas la même rigueur qu’en Europe), la république centrafricaine est un petit pays (un peu plus de 4 millions d’habitants) où le christianisme  est, sauf erreur, majoritaire à 80% (la plupart sont catholiques), même s’il est vrai que la minorité musulmane y est très agitée. Cette ancienne colonie française se trouve  à la frontière nord du Congo (ex belge) qui compte aujourd’hui 70 millions d’habitants, dont 80%  sont chrétiens (50% catholiques et 30 %  protestants ou assimilés) contre 5 % de musulmans ; les autres sont demeurés animistes. L’ancien Congo Belge est incontestablement le plus  grand pays chrétien d’Afrique subsaharienne : loin devant la Côte d’Ivoire citée dans cet article (21 millions d’habitants dont 38% de musulmans, 25% de catholiques, 6% de protestants le reste étant demeuré animiste)

    JPSC    

  • A Pampelune : une exposition "artistique" sacrilège avec des hosties consacrées

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne (Guilhem Dargnies) :

    À Pampelune, une profanation d’hosties sous couvert « artistique »

    À Pampelune (Espagne), un artiste a profané des hosties consacrées avec l’aval de la municipalité. Une association d’avocats chrétiens(1)réagit. Explications avec sa présidente, Me Polonia Castellanos.

    Que s’est-il passé à Pampelune ?

    La mairie a autorisé la tenue d’une exposition au cours de laquelle des hosties consacrées soustraites au service de la communion des fidèles ont été disposées sur le sol pour former le mot « pédérastie ». L’auteur de cette exposition a également posé nu devant ces hosties consacrées. Sont aussi exposées des photos où l’on voit l’auteur de ces faits à la messe, comme s’il communiait. Mais en fait de communier, il mettait l’hostie consacrée de côté, en vue de la réalisation de cette exposition. L’auteur revendique avoir ainsi subtilisé 248 hosties consacrées. Quant aux photos, elles ont également été publiées sur les réseaux sociaux.Depuis, nous avons envoyé une alerte. Un destinataire s’est rendu à l’exposition et il a emporté, pensons-nous, toutes les hosties consacrées pour les déposer en lieu sûr, dans une église. C’est-à-dire là où elles doivent être !

    Depuis, vous avez également déposé plainte…

    Oui, parce que ces faits sont constitutifs d’un délit au sens du code pénal espagnol. À ce stade, nous avons déposé plainte contre l’auteur du délit uniquement. Et nous avons demandé à la mairie de Pampelune de fermer cette exposition et de retirer cette œuvre profanatoire. Si, d’ici jeudi, la mairie de Pampelune ne retire pas cette œuvre, nous déposerons plainte également contre la mairie pour complicité – de fait, l’adjointe à la Culture elle-même a inauguré cette exposition – et pour avoir permis que tout ceci soit réalisé dans un espace municipal financé par les impôts de tous les citoyens.

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  • Nullités de mariage : une réforme canonique précipitée par le pape François

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    papa_sacrarota_1515898.jpgLe motu proprio sur les nullités de mariage, voulu par le pape François, suscite un certain nombre de réserves dans les officialités en France. Canonistes et théologiens se sont retrouvés à Lyon, vendredi 20 novembre, pour relire ensemble le synode sur la famille. Commentaires sur le site web du journal « La Croix » :

    « Plus court, moins cher, moins complexe. Dans ses grandes lignes, la réforme des nullités de mariage voulue par le pape François avant le deuxième volet du synode, est jugée « très positive ». Ce motu proprio Mitis Iudex Dominus Iesus entre en vigueur le 8 décembre à l’ouverture de l’Année de la miséricorde. Toutefois, les canonistes qui seront chargés de l’appliquer en France auraient préféré « une consultation plus large en amont, ou alors une utilisation ad experimentum », relève le P. Nicolas de Boccard, vicaire judiciaire de l’officialité interdiocésaine de Lyon. Avec une centaine de canonistes, théologiens et acteurs de la pastorale familiale, il participait vendredi 20 novembre à un colloque organisé après le synode sur la famille par l’Université catholique de Lyon, l’officialité et la pastorale familiale diocésaines.

    > A lire: « La procédure de nullité de mariage est lourde et longue »

    L’ABANDON DE LA DOUBLE SENTENCE OBLIGATOIRE EST SALUÉ

    Concrètement, deux points sont salués unanimement : une réglementation plus simple des compétences des tribunaux et surtout l’abandon de la double sentence obligatoire. Jusqu’à présent, même lorsque la première instance avait jugé de l’invalidité du sacrement de mariage, la procédure d’appel était automatique, ce qui rallongeait le procès, alors que pour la très grande majorité des cas, le second jugement ne faisait que confirmer le premier.

    La gratuité demandée par le pape ne devrait pas changer la donne. Elle était déjà appliquée en France pour les personnes qui n’étaient pas en mesure de payer et, pour les autres, le coût restait raisonnable (entre 800 et 1 000 € selon les diocèses), contrairement à d’autres pays, notamment en Amérique latine où il pouvait représenter plusieurs mois de salaire« Nous continuerons certainement à demander une participation, ne serait-ce que parce que la réforme demande d’impliquer plus de laïcs, qu’il faudra bien rémunérer », relève le P. Tancrède Leroux, vice-official.

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  • Quand le non-art contemporain s'apprête à trôner à Bruxelles, place de Brouckère

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    On lit aujourd'hui sur LaLibre.be

    Il n’y a pas que le terrorisme. Bruxelles-Ville a approuvé ce lundi soir une convention avec l’artiste britannique d’origine indienne Anish Kapoor, pour l’étude d’une sculpture monumentale à placer sur la place De Brouckère, en plein piétonnier. Cette œuvre devrait être la première d’un vrai parcours d’art contemporain en ville que Bruxelles veut créer. L’œuvre de Kapoor sera financée par des mécènes privés (le financement est organisé par la Fondation Roi Baudouin). 

    Rappelons que Kapoor est une des plus grandes stars de l’art mondial. Il a récemment défrayé la chronique à Versailles, enthousiasmé au Couvent de La Tourette près de Lyon, et deux de ses oeuvres monumentales entreront dans le Rijksmuseum d’Amsterdam à la fin du mois. 

    C'est le moment de rappeller que la présence d'une "oeuvre" de Kapoor dans le parc de Versailles a suscité la controverse. Baptisée "le vagin de la reine", elle avait même été vandalisée. Ces faits ont inspiré à Jean-Louis Harouel les commentaires suivants (FigaroVox du 18 juin) :

    Anish Kapoor vandalisé : le scandale fait-il l'œuvre d'art ?

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Le spécialiste de l'art contemporain, Jean-Louis Harouel, réagit au vandalisme de l'œuvre d'Anish Kapoor. Pour lui, ce genre d'acte contribue à faire de la publicité à des «œuvres» assimilables à des produits financiers.


    Jean-Louis Harouel est professeur de droit à Paris II et auteur notamment de «La grande falsification. L'art contemporain», «Le vrai génie du christianisme» et «Revenir à la nation» (Editions Jean-Cyrille Godefroy).


    L'œuvre du britannique Anish Kapoor, «Dirty Corner» installée dans les jardins du château de Versailles, a été vandalisée. Que cela vous inspire-t-il?

    Jean-Louis Harouel: Pour salubre qu'il soit, cet acte fait aussi le jeu du pseudo-artiste qui a décidé d'insulter aujourd'hui Versailles, les reines de France, l'histoire de France et toute la France. Grâce à l'outrage qu'il fait délibérément à Versailles, il compte faire beaucoup parler de lui, faire connaître mondialement son nom fort ignoré du grand public, faire beaucoup monter sa cote, gagner énormément d'argent. Et le fait qu'on s'en soit pris à sa prétendue œuvre lui apporte un surcroît de publicité qui doit le ravir.

    Cela dit, je crois qu'il est préférable de ne pas prononcer son nom, ni même de savoir son nom. Ce serait lui faire trop d'honneur. Je l'appellerai simplement «l'individu qui insulte aujourd'hui Versailles». Mais en vérité, c'est encore lui accorder trop d'importance que de voir en lui une véritable individualité. Il est seulement un rouage parmi d'autres de cette immense bouffonnerie que l'on appelle fallacieusement «art contemporain».

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  • Fabrice Hadjadj décèle six points de jonction entre technocratie européiste et terrorisme islamiste

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    Lu sur le site de la Revue Limite :

    Terrorisme et technocapitalisme : s’envoyer en l’air en appuyant sur des boutons

    (...) Fabrice Hadjadj évoque aujourd’hui la crise profonde que nous vivons, face à laquelle il est urgent de repenser notre modèle de vie pour ne pas nous comporter en « rival mimétique » face aux barbares que nous combattons.

    La visée première du terrorisme est de produire, comme son nom l’indique, un climat de terreur, de sidération telle que plus rien ne vaut dans l’actualité, dans le discours, sauf à parler de Daesh, de la guerre en Syrie, d’Abdelhamid Abaaoud, de ses commanditaires et de ses complices… Les fauteurs d’attentats réussissent ainsi à « redéfinir l’agenda mondial » et à tout faire tourner autour de leur violence hypnotique, au point de nous faire parfois négliger notre devoir d’état et oublier des luttes les plus fondamentales : il serait par exemple interdit de jouer avec nos enfants, de parler des petits oiseaux, de réciter du Baudelaire ou de réfléchir sur la COP 21 ; et notre combat pour l’écologie intégrale contre le technocapitalisme serait soudain devenu caduc au nom de l’Union Nationale contre l’« ennemi extérieur ».

    Car l’ennemi ne serait qu’extérieur, bien sûr. À première vue, aucun rapport entre l’État islamique et l’État technocratique, entre le fondamentaliste musulman et le transhumaniste occidental : fidéisme, d’un côté, rationalisme, de l’autre ; là, règles de la charia, ici, régime démocratique ; là, famille patriarcale, ici, mariage pour tous, etc. Et pourtant, dès qu’on y regarde de plus près, il est difficile de ne pas voir les liens profonds, structurels, qui les rapprochent et même les identifient.

    Je commencerai par deux indices. Le premier porte le nom de Bruxelles. Où se trouve la « plaque tournante » du djihadisme européen, là sont les institutions européennes. N’est-ce qu’un hasard ? On pourrait en tout cas s’attendre, autour de ces institutions merveilleuses, flambeaux de l’après-guerre, à un rayonnement culturel, historique, gréco-latin, sinon judéo-chrétien. Au contraire, dans Bruxelles-ville, il y a maintenant 30% de musulmans, et 40% à Molenbeek, 50% à Saint-Josse, autres communes de Bruxelles-capitale… Comment ne pas y reconnaître le signe d’un échec total de la « construction » de l’Europe ? Mais aussi, sans avoir à dénoncer avec Bat’Yeor les collusions probables d’une certaine « Eurabia », comment ne pas être poussé à supposer un rapport, entre la technocratie européiste et le terrorisme islamistes – rapport qui ne serait pas que de réaction ?

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  • Ecologie intégrale : un nouveau cycle de lunchs débats ouvert à l’Ulg par l’union des étudiants catholiques de Liège, avec le groupe « Ethique sociale » et le forum de conférences « Calpurnia »

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    IMG_6903.JPGL’Union des étudiants catholiques de Liège ouvre avec le groupe éthique sociale et le forum de conférences « Calpurnia », un nouveau cycle (2015-2016) de lunchs débats intitulé « ECOLOGIE INTEGRALE ».  Ce cycle propose, à l’Université de Liège, cinq conférences sur les thèmes de réflexion soulevés par l'encyclique « Laudato si'» (« Loué sois-tu ») publiée par le pape François le 18 juin dernier. Le titre du cycle est tiré du 4e chapitre de la lettre encyclique.

    Pourquoi s’intéresser à l’écologie ? La première rencontre du cycle tentera d’y répondre en dégageant les lignes de force de l’encyclique. Elle sera animée par Monseigneur Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, le vendredi 11 décembre à 18h00, à la salle des professeurs, dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (8 décembre 2015) :

    soit par téléphone : 04 344 10 89

    soit par email : uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    soit sur le site internet : http://www.ethiquesociale.org/conference/382/

    La rencontre suivante, « Laudato si et les grands mythes du développement durable », aura lieu le mercredi 13 janvier 2016 (18h00). Le sujet sera développé par Drieu Godefridi, essayiste, titulaire d’un doctorat en philosophie (Paris IV-Sorbonne), masters en droit et philosophie (UCL) et d’un DEA en droit fiscal (ULB).Viendront ensuite : «  Economie et environnement : les limites du pouvoir » ;« L’écologie intégrale de saint Benoît : les abbayes bénédictines, jardiniers de la création et phare de culture » et « La crise écologique dans la vision de l’être humain ».

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  • GPA : l'examen du projet de résolution reporté au Conseil de l'Europe

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    Lu sur le site d'Alliance Vita :

    Conseil de l’Europe – GPA : report de l’examen de projet de résolution

    No Maternity Traffic, dont Alliance VITA est membre, a publié un communiqué rappelant les enjeux de ce report lié à une suspicion de conflit d’intérêt du rapporteur.

    « Lundi 23 novembre, la Commission des questions sociales du Conseil de l’Europe, réunie à Paris, a décidé de reporter sine die l’examen du projet de Résolution sur la gestation pour le compte d’autrui (GPA), en raison d’un potentiel manquement aux règles de déontologie de l’Assemblée parlementaire.

    En cause est le choix du Rapporteur du texte, la sénatrice belge Petra De Sutter, qui, dans son activité professionnelle, pratique elle-même des Gestations Pour le compte d’Autrui (GPA). Or, le Code de Conduite des Rapporteurs de l’Assemblée Parlementaire interdit expressément aux rapporteurs d’avoir un intérêt à titre professionnel « en relation avec le sujet du rapport » (art. 1.1.1.).

    La Commission des questions sociales a décidé d’enquêter sur cette situation avant de décider s’il convient « de démettre le rapporteur de ses fonctions » comme le prévoit le Code de Conduite.

    No maternity traffic est satisfait de cette décision et souhaite que la suite de l’examen de ce projet de Résolution se déroule dans de meilleures conditions « de neutralité, d’impartialité et d’objectivité » conformément au Code de conduite, et comme le mérite un sujet aussi grave.

    No Maternity Traffic rappelle que la gestation pour le compte d’autrui est une forme de trafic d’êtres humains, qui implique l’instrumentalisation du corps de la femme et la marchandisation de l’enfant. La seule politique humaine consiste à chercher à en interdire effectivement la pratique, tout en gérant au cas par cas les situations de fait.

    La semaine dernière, No maternity traffic a adressé un courrier et un dossier à l’ensemble des membres de la Commission des questions sociales pour l’informer notamment de la Pétition qui rassemble déjà plus de 100.000 signatures. Cette pétition, qui entre dans le cadre officiel des règles du Conseil de l’Europe,  demande à cette instance de s’engager pour l’interdiction effective de la gestation pour autrui (GPA).www.nomaternitytraffic.eu »

    Pour lire le communiqué intégral, cliquez ici.

    Pour signer la pétition : www.nomaternitytraffic.eu

  • La "pilule de la mort" en accès libre et gratuit aux plus de 70 ans ?

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    D'Isabelle Cousturié sur aleteia.org :

    Les Pays-Bas avaleront-ils la « pilule de la mort » ?

    Une puissante association pour le droit au suicide assisté veut ouvrir gratuitement l’accès à la "kill pill" aux plus de 70 ans, indépendamment de leur état de santé physique ou psychique.

    Les Pays-Bas avancent encore une fois, inexorablement, vers une nouvelle conception de l’euthanasie. L’Association néerlandaise pour une fin de vie libre (NVVE) vient de lui faire franchir un nouveau pas en militant pour une euthanasie étendue d’office aux plus de 70 ans, indépendamment de leur état de santé physique ou psychique. L’association propose d’expérimenter cette voie qui, si elle devait être acceptée, consistera à mettre sur le marché une pilule de la mort – la  « Kill pill » – accessible gratuitement et en pharmacie. L’association prétend que la société est demandeuse. Elle a fait savoir que des discussions sur le sujet sont prévues dans les prochaines semaines avec l’association des médecins néerlandais et les ministres de la justice et de la santé.

    En 2002, lorsque la loi sur l’euthanasie et le suicide était passée – les Pays-Bas furent le premier pays au monde – son recours devait être une exception, dictée par la compassion, pour des personnes en fin de vie dont les souffrances étaient jugées « insupportables et interminables ». Puis le droit de mourir s’est étendu, revendiqué pour les malades en fin de vie, les malades mentaux, ceux souffrant d’imperfection ou de problèmes physiques ou tout simplement fatigués de vivre. Mais « pour NVVE, cela ne suffit pas, il faut que tout le monde, personnes malades et en bonne santé, puisse y avoir accès », commente Tempi.it en rapportant les faits, « comme s’il s’agissait après tout d’une nouvelle manière ‘naturelle’… de mourir » !

    L’association argumente : « L’année dernière, aux Pays Bas, la ‘bonne mort’ a été administrée officiellement à 5 306 personnes – Tempi.it corrige : « en réalité, les victimes étaient au moins 6 000 » –, soit une augmentation de 182 % par rapport à 2002. Selon le directeur de l’association, Robert Schurink, « la société est prête » pour la Kill pill, surtout « la génération du baby boom » où les gens veulent « avoir le contrôle de leur vie ». Et cette expérience qu’elle veut faire ? Juste « pour s’assurer que la Kill pill ne sera pas utilisée pour un suicide, un abus ou un homicide mais seulement pour se procurer la « bonne mort » ??!!!

  • "Crée en moi un coeur pur"; la réponse des évêques américains à la pornographie

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    Sans titre.pngSur le site de la Conférence des évêques des Etats-Unis :

    Create In Me A Clean Heart

    A Pastoral Response to Pornography

    At their November 2015 General Assembly, the U.S. bishops approved the formal statement "Create in Me a Clean Heart: A Pastoral Response to Pornography" with an almost unanimous vote. 

    Bishop Richard J. Malone of Buffalo, chairman of the Committee on Laity, Marriage, Family Life and Youth, which directed the statement's development, said: "My brother bishops' approval of this statement shows our collective concern for the widespread problem of pornography in our culture today. As the statement says, virtually everyone is affected by pornography in some way. So many people –including within the Church– are in need of Christ's abundant mercy and healing. My hope is that the statement can serve as a foundation and catalyst for increased pastoral attention to this challenge at the national and local level."

    The full text of the statement: Create in Me a Clean Heart: A Pastoral Response to Pornography

    "Create in Me a Clean Heart" will be made available in both English and Spanish. A print version is forthcoming. Please check back for further updates and additional resources.

  • Face à l'érosion catholique en Allemagne, les remèdes du pape

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    Le pape exhorte l’Église en Allemagne à défendre la vie

    20/11/2015 | Par I.Media

    « La conversion pastorale » est la solution face à une véritable « érosion de la foi catholique » en Allemagne. C’est ce que le pape François soutient dans un texte remis à une soixantaine d’évêques allemands en visitead limina, reçus dans la matinée du 20 novembre au Vatican.
    Le pape propose un certain nombre de remèdes face à la forte baisse du nombre de fidèles, à la diminution de la fréquentation des sacrements et à la crise des vocations. Il exhorte aussi les évêques allemands à ne pas accepter de « compromis » en matière de défense de la vie.

    C’est un sombre tableau de l’Église en Allemagne que dresse le pape dans ce message, évoquant « une baisse très forte de la participation à la messe dominicale », des catholiques « toujours moins nombreux » à recevoir le sacrement de la confirmation ou à se marier, un « sacrement de pénitence qui a souvent disparu », ou encore « le nombre de vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée (qui) a nettement diminué ». « On peut vraiment parler d’une érosion de la foi catholique en Allemagne », déplore-t-il.

    Le pape François invite alors à « dépasser la résignation qui paralyse » et la tentation de vouloir « reconstruire sur les ruines du “bon vieux temps” passé ». Il met aussi en garde contre la tentation de créer « des structures toujours nouvelles » finalement inefficaces, ou encore contre « une centralisation excessive » qui complique la vie de l’Église au lieu de la rendre « missionnaire ». « L’Église, explique le pape, n’est pas un système fermé qui tourne toujours autour des mêmes questions et des mêmes interrogations », elle est « vivante » et ne possède pas « un visage rigide ».

    « L’impératif actuel, c’est la conversion pastorale », assure le pape François. « Nous devons être au milieu des gens avec l’ardeur de ceux qui ont accueilli en premier l’Évangile », soutient le chef de l’Église catholique, en référence aux premiers chrétiens. « Ainsi, explique-t-il, on peut ouvrir de nouvelles voies et de nouvelles formes de catéchèse pour aider les jeunes et les familles à redécouvrir de façon authentique et joyeuse la foi commune de l’Église. »

    “Nous devons être au milieu des gens avec l’ardeur de ceux qui ont accueilli en premier l’Évangile”, soutient le chef de l’Église catholique, en référence aux premiers chrétiens.

    Défendre la vie

    Au fil de son message aux évêques d’Allemagne, traversés par des positions progressistes, le pape François insiste également sur la nécessité de veiller au « profil catholique » des institutions ecclésiales dans le domaine de l’action sociale ou caritative, ou encore dans l’enseignement. Il fustige aussi les « plans pastoraux [...] voués à l’échec » s’ils négligent l’aspect sacramentel du rôle des prêtres. « Sans prêtres, il n’y a pas d’eucharistie », confie notamment le pape aux pasteurs d’une Église qui s’appuie fortement sur les laïcs.

    Le pape François, enfin, assure que l’une des tâches de l’évêque, « qui n’est jamais assez estimée », est « l’engagement pour la vie ». « L’Église ne doit avoir de cesse d’être l’avocate de la vie, écrit le pape, et ne doit pas renoncer à annoncer que la vie humaine doit être protégée sans condition, depuis le moment de la conception jusqu’à la mort naturelle. » « Dans ce domaine, insiste le chef de l’Église catholique, nous ne pouvons jamais faire de compromis, sans devenir nous aussi les complices de la culture du déchet, malheureusement largement répandue. »

    À la fin des années 1990, la question de l’avortement avait été au cœur d’un bras de fer entre Rome et l’Église allemande. L’accueil des femmes désirant avorter avait en effet été pris en charge par des centres explicitement catholiques, jusqu’à ce que l’épiscopat accepte de se retirer de ces centres.

  • Quand Koz s'adresse à une Association des Maires de France "désespérante d'aveuglement et d'idéologie"

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    Adresse à l’Association des Maires d’une drôle de France

    by Koz

    Il y aura toujours deux types de réponse aux événements que nous avons connus en janvier et la semaine dernière, et que nous connaîtrons encore. Ne m'en veuillez pas de ne ménager aucun suspense : entre les deux, je préfère la mienne à la réponse illusoire et idéologique qu'est l'autre. Elle ne nous surprend pas : il a déjà fallu lui répondre en février dernier.

    Elle est illusoire parce qu'elle s'imagine pouvoir éradiquer le sentiment religieux du cœur de l'Homme. On peut l'estimer erroné, mais ceux qui pensent l'éradiquer poursuivent une chimère. Elle est idéologique, parce qu'elle postule la supériorité d'une option philosophique et/ou spirituelle sur une autre. On me répondra qu'il n'en est rien, qu'il est seulement question de garder les convictions religieuses dans la fameuse sphère privée. C'est évidemment au mieux une hypocrisie, au pire un mensonge délibéré : quand une option a le droit de s'exprimer publiquement tandis que l'autre devait être tue, c'est bien que l'on accorde une supériorité à la première. Il n'est plus question ici d'une quelconque neutralité, mais bien d'un parti pris, qui nous éloigne radicalement de l'esprit allégué de la laïcité.

    Votre association, des Maires de France, a présenté ce 18 novembre un vade-mecum sur la laïcité désespérant d'aveuglement et d'idéologie.

    Ainsi faites-vous preuve d'un manque historique de sens de l'à-propos en réclamant une loi, une seule, sur cet enjeu évident et la menace éminente auxquels le pays fait face : la présence de crèches dans les mairies. Tant pis si la loi de 1905 dit déjà tout sur ce sujet, l'existence de jurisprudences divergentes vous est insupportable.

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